« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54

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Louise Hollen
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Louise Hollen

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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 1521282897-sablou10
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.

| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages
| Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur

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| Cadavres : 4499



[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 _



________________________________________ 2015-12-18, 14:46


Les profondeurs de l'Océan

[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 388527696 Fuite ratée et tabassage [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 388527696
« J'imagine que te dire que c'était imprudent serait culotté venant de ma part ? »

Honnêtement ? Louise se disait que ça ne lui ferai pas de mal pour une fois. Alors qu'elle n'avait presque pas pris de risques ! Elle sentit un mouvement en elle et put enfin retrouver une respiration a peu près normal. Ouuuuf ... Ces créatures avaient le don de frapper vite et fort, c'était ... on ne pouvait plus douloureux. Jezabel tira sur les bras de Louise la forçant a se redresser dans une grimace douloureuse.

"Sois sympa et abandonne moi a mon triste destin plus tôt ...."
fit elle en plaisantant a moitié.

Le sol avait l'air si confortable de la ou elle était ... Elle leva les yeux et se pétrifia. Une crevette de l'enfer ? Oui la comparaison pouvait sonner juste ...

"Si je te dis oui tu fais quoi ?"


Elle se retourna et poussa un hurlement digne des dessins animés, qui, malgré la situation quasi désespérée dans laquelle elles étaient, fit sourire Louise. Un sushi ... Eh bien au moins elle savait se faire des amis elle ! La Muerte se lança dans une série d'explications et d'excuses rapides ... avant de se rendre compte que ça ne servait a rien. Quand a Louise, elle s'accrochait au mur comme un Koala a son bambou pour éviter de tomber, en se disant que Jezabel n'aurait peut être pas envie de passer son temps a la ramasser. D'un geste elle posa une main sur son épaule et constata non sans une légère pointe de désespoirs qu'elle était légèrement déboîtée Super. Vraiment : Super !

Bon. Elle expira, pesta contre le monde pendant que Jezabel expliquait a quel point elle aimait Melody avant ... de tirer d'un coup sec. Le craquement qui suivit - accompagné d'une vague de douleur conséquente - la fit se plier en deux dans un grognement. Le souffle court, elle attendit quelques secondes que la vague passe pour poser une main sur son épaule. La douleur reflua lentement alors qu'elle soupirait de bien être. Quand a Jezabel, elle semblait jouer a chat avec la sirène, lui laissant le temps de se remettre sur pieds.

A temps d'ailleurs car rapidement, la Muerte goutta aux joies de se prendre un mur en pleine tête, ou en plein dos en l’occurrence Louise se détacha du mur et se baissa pour ramasser une pierre, avant de viser et de tirer. Son projectile traversa la pièce et lui attérir dans la tête avec un petit bruit, la faisant se retourner vers Louise, folle de rage.

"Hey ! Laisse mon amie tranquille et viens plus tôt te battre contre quelqu'un de ta taille !"


Intérieurement, elle cilla. Pensait elle réellement que Jezabel était son amie ? C’était vrai que quand on vivait des événements aussi dangereux avec quelqu'un ça nouait des liens. Mais elle ne lui avait jamais réelement parler. Et puis c'était quoi cette phrase clichée au possible ? En tout cas ça semblait marcher puisque La sirène l'observa quelques instants avant d'avancer vers elle. Prudemment, Louise se mit en garde. Les bras devant le visage, serrés, pour protéger le visage et le haut du corps. Jambes fléchies et surtout, surtout : rester concentré.

"Ca va aller Jez ?"

Elle attaqua en premier et Louise fit un pas de coté en accompagnant son geste pour qu'il passe a coté de sa tête son bras en protection. Immédiatement, la créature tourna sur elle même pour lui envoyer un nouveau coup qu'elle esquiva en se baissant avant de se relever en envoyant le plat de sa main percuter le menton de la sirène. Celle ci se prit le coup et recula, légèrement déboussolée. Comme quoi ses séances d’entraînement avec Apollon n'étaient pas une perte de temps.

La sirène se remit, l'observant en plissant les yeux avant de foncer vers elle a toute vitesse. Louise attendit le dernier moment pour esquiver et tomba avant de se rattraper de justesse pour se redresser au moment ou l'autre revenait. D'un nouveau bond elle recula en rentrant le centre pour esquiver un coup de nageoire. Puis le point. La créature s'énervait de plus en plus et il était difficile pour la princesse de suivre son rythme, surtout que son épaule lui faisait un mal de chien. Pourtant elle réussit a parer quelques une de ses attaques, appliquant a la lettre les mouvements que le dieu des arts lui avait appris.

Pour un peu elle regrettait qu'il ne soit pas la pour voir ses progrès, surtout quant elle envoya un coup de pieds puissant dans le ventre de la sirène qui recula de quelques centimètres avant de revenir a la charge. Et puis ... Et puis elle ne pouvait pas tenir indéfiniment. Sa garde faiblissait de plus en plus et tout a coup, elle se trouva éjectée contre le mur avec une force inouïe Instantanément, Louise vit sa vision s'obscurcir sous le choque et elle se laissa glisser, incapable de faire quoi que ce soit. Mais la sirène ne lui laissa aucuns répits et l'attrapa a la gorge avant de lui mettre un coup de poing puissant dans le ventre.

Les yeux exorbités elle eut l'impression que ses poumons venaient de se vider de leur air et la douleur qui traversa son ventre lui indiqua qu'elle avait au moins quelques cotes en miettes. La sirène l'attrapa a la gorge et se mit a serrer, l’empêchant de reprendre de l'air.



Louise : 40% [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 2731903649

Sirène : 90%
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Khloe T. Bell**
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Hey ! I just met you and this is crazy !


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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 _



________________________________________ 2015-12-18, 17:50

Second star to the right!
...

Je n'avais vraiment pas été enchanté à l'idée de donner de la poussière bleue. Non mais vraiment, on me prenait pour un objet utile. Oui je me répète, et alors ? Il fallait qu'on arrête de me considérer ainsi ! J'étais la dernière fée, la DERNIERE ! Je méritais les éloges dûs à une reine, au moins !

Non seulement j'avais compris qu'Anna et Wendy s'entendaient super bien -donc pour me faire une amie de la rouquine, c'était rapé- mais en plus, une fois de retour à Londres, j'avais appris que Pan -qui se cachait dans une vieille maison, génial pour un chef...- réclamait uniquement la présence de Wendy. J'étais censée le prendre comment ? C'était toujours elle, jamais moi. A moins qu'il ne craigne que je le tue pour ce qu'il avait fait à mon espèce ? Il savait qu'une fée en colère était très forte, mais il aurait pu me réduire au silence très simplement. Alors, pourquoi ? C'était juste pour me rendre dingue. Ce type était une ordure, rien à voir avec mon Peter. Et je n'allais certainement pas poireauter au milieu de la rue en attendant que les choses se passent. Je n'avais pas envie de discuter avec les autres de tout et de rien. Je n'avais attendu que trop longtemps pour régler mes comptes avec lui.

Thomas était obnubilé par la maison d'à côté, aussi j'en profitai pour m'envoler après avoir pris ma taille miniature. Il ne se rendrait même pas compte que j'étais partie. Juste avant de m'élever, j'entendis Aaron dire d'un ton étonné :

"Mademoiselle Lancaster ?"

Je baissai les yeux vers la femme rousse qui venait d'arriver, haussai les épaules et pris mon envol pour de bon, fonçant vers les hauteurs de la demeure. Je n'aurai pas de seconde chance pour m'éclipser. Je cherchai une ouverture par l'une des fenêtres mal jointes. Je m'y glissai et me mis en quête de Pan et Wendy. Je les trouvai dans une pièce éclairée par une unique lampe. J'entendis un bout de leur conversation.

"... Rassembler les pirates et leur faire attaquer Neverland, c'est ça que je te demande. Les Ombres vont se multiplier et être beaucoup plus dangereuses et agressives. Beaucoup de pirates et de bateaux y passeront, mais si on échoue, c'est l'ensemble de l'île qui tombera."

La guerre, encore et toujours... Les garçons ne savent faire que ça. Et les garçons manqués aussi, il suffit de voir Wendy ! Pan ne s'était pas rendu compte de ma présence, trop obnubilé par sa précieuse lady pirate. Il s'était beaucoup rapproché d'elle, son nez de fouine touchait presque celui de la jeune femme.

"On n'aurait jamais pu arriver jusque là sans toi. Je n'aurai jamais pu y arriver."

Là, je repris taille humaine et m'appuyai contre l'embrasure de la porte, les bras croisés.

"Ca complote, ça complote !"
lançai-je d'un ton sec.

J'avais choisi mon moment pour signaler ma présence. Pan laissa échapper un soupir avant de se tourner vers moi. Son attitude acheva de me mettre en rogne. Déjà que j'étais bien remontée, mais là c'était le pompon ! Sans me départir de mon expression faussement aimable, je me détachai de l'encadrement de porte pour voleter vers lui, tout en restant à une distance raisonnable. Pour rien au monde je n'aurais respiré le même air que lui.

"Désolée d'interrompre vos charmantes retrouvailles, mais je n'avais rien à faire dehors alors je suis venue."

Il s'avança un peu, presque méfiant.

"Mais continuez, je vous en prie" ajoutai-je d'un ton sarcastique.

"Il fut un temps où tu m'as fait une promesse."

Il s'était arrêté pour plonger son regard dans le sien. Des yeux scrutateurs, profondément méchants. Je levai le menton et répliquai d'un ton hautain :

"J'ai fait une promesse à Peter. Tu n'es pas Peter."

"Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ? C'est là que tu m'avais promis de m'attendre. C'est là que je me trouve aujourd'hui."

Ces mots éveillèrent un soubresaut dans mon coeur brisé. Je déglutis légèrement tout en soutenant son regard, dans lequel brillait une lueur indéchiffrable. Non, il ne parviendrait pas à me manipuler. Davy Jones m'avait presque tuée par sa faute. On m'avait trop de fois utilisée comme un pantin. C'en était fini de la gentille Clochette trop naïve. Il m'avait faite telle qu'il voulait que je sois. Il ne pouvait plus changer les règles du jeu. Le mal était fait.

"Sauf que tu n'es pas lui, alors arrête de faire semblant."

Il sortit un objet de sa poche et me pris la main sans prévenir pour la refermer dessus. J'en reconnus la forme avant même de poser les yeux sur ma paume ouverte.

"Il fut un temps où la plus merveilleuse des créatures a créé cet objet pour une personne insignifiante qui avait un seul et unique rêve. Elle lui a donnée l'espoir de pouvoir un jour devenir quelqu'un de plus grand. Aujourd'hui il a besoin d'elle pour achever son rêve."

Je fixais l'objet dans ma main, ce petit bonhomme que j'avais taillé dans le bois et auquel j'avais ajouté deux ailes. L'une d'entre elles était pliée, abîmée par le temps. Je le lui avais offert lorsque Peter était encore capitaine du Hollandais Volant et qu'il n'aspirait qu'à une chose : voler. A ce souvenir s'en ajouta un autre qui me fit vaciller quelques instants, mais je repris pieds dans la réalité et plantai un regard incendiaire dans celui de Pan.

"Comment oses tu garder cet objet avec toi ?"
m'écriai-je, à la fois furieuse et indignée. "C'est à lui, c'est pas à toi."

Je rangeai la figurine en bois dans mon décolleté, afin qu'il ne pose plus ses sales pattes dessus. Nouveau soupir de sa part.

"Parfait."

Il prit l'attitude de Peter, les mains sur les hanches, et je songeai avec une colère sourde qu'il n'en aurait jamais la majesté.

"On fera sans toi alors. De toute façon tu ne tiens pas vraiment à Neverland. Et puis... une fée ça pose juste des problèmes."

"C'est toi qui dit ça alors que tu as tué toutes les fées ? Tu n'as qu'à m'achever si tu trouves que je suis tellement inutile ! D'ailleurs pourquoi tu ne m'as pas achevée, hein ? Pourquoi ? Tu trouves ça tellement amusant de me torturer ?"

Voilà, la fameuse question qui me brûlait les lèvres depuis des mois. Pourquoi moi et pas une autre ? Sa réponse positive me parut carrément odieuse. Je le giflai violemment et il se mit à sourire. Tout mon corps prit une teinte rouge tandis que je bouillonnais de colère. En plus, il se fichait de moi ? Cependant, ma réaction sembla lui convenir car il me donna aussitôt un ordre. Euh... apparemment, il fallait que je fasse passer beaucoup mieux le message...

"Bien. Tu vas conduire Wendy jusqu'au domaine des pirates, où elle pourra rassembler sa flotte. Et tâche de te comporter correctement. Et de revenir en vie. Les pirates sont réputés pour ne pas aimer les fées."

"Tu peux te brosser Martine, je n'irais pas !"
fis-je en tirant la langue.

Il me regarda bizarrement, sans comprendre. Je roulai des yeux et expliquai :

"C'est une pub ! Une pub. Ah oui c'est vrai, tu connais rien à ce monde. Pourquoi tu t'y trouves alors ? A moins que tu aies juste lâchement fui tes responsabilités. Je savais que tu n'avais pas l'envergure pour être Pan. L'autre Peter était quelqu'un de bien. Tu ne lui arriveras jamais à la cheville."

Il soupira -encore !- et se justifia pitoyablement :

"Je me suis caché ici car c'est le seul endroit où l'Ombre ne viendra jamais. Et j'ai la sensation d'être un peu comme chez moi, ici."

Il jeta un coup d'oeil vers Wendy. Je battis des cils en joignant les mains tout contre ma joue, l'air faussement attendrie :

"C'est tellement émouvant."

"Clochette." fit-il d'un ton cassant. "Qu'est-ce qui a fait que tu as tellement changé ? Où est cette fée combattante, sûre d'elle qui ferait n'importe quoi pour son île et ses amis ? Peut-être que tu as passé un peu trop de temps dans ce monde-là en oubliant tous tes rêves."

"Tu ne m'as laissé que des cauchemars !"
répliquai-je du tac au tac -mais je n'aimais pas le ton chaviré de ma voix.

"Oui c'est ça ! Redis-le !" fit-il en me pointant du doigt, subitement surexcité.

"Quoi ?"

"Redis-le ! Redis ce que tu viens de dire !"

"T'es défoncé ?"
demandai-je, sincèrement anxieuse.

Je connaissais les ravages que la drogue pouvait faire, j'avais connu une junkie très gentille mais très dépendante, quand je travaillais à Disneyworld. Pan ferma brièvement les yeux et les rouvrant, il expliqua :

"Clochette, que ce soit avant ou après, je ne t'ai laissé que des cauchemars ! Les mêmes cauchemars ! C'est bien moi ! D'accord, ça ne joue pas en ma faveur, mais..."

"Je vois que Pan a perdu la boule. Je m'en vais."
constatai-je avant de lever le nez en l'air.

"Je ne suis pas Pan. Je suis Peter. Il n'y a pas un Pan, on est tous un petit peu Pan. On est une armée de Pan. La fée, l'enfant perdue (il regarda Wendy), les sirènes... On est tous unis. C'est l'armée de Pans, pas celle de Peter."

Il passa une main sur son front, comme si cela l'épuisait de parler avec moi. C'est sûr qu'il avait l'air nettement moins fatigué à s'entretenir avec Wendy !

"Si tu ne nous aides pas, il n'y aura plus aucun endroit pour m'attendre, ou pour l'attendre lui."

"Pourquoi tu as tué les fées ?"
m'enquis-je abruptement.

"Elles ne sont pas mortes." rétorqua-t-il, plein de défi.

"Hum... j'en ai pas vu beaucoup ces derniers temps. Et s'il y a bien quelqu'un pour sentir leur présence, c'est moi non ?"

"Tant qu'il y aura une personne qui croit en elles, elles ne mourront jamais."

A ce moment-là, je crus lire l'expression de mon Peter, tout au fond de ses yeux. Je secouai vivement la tête en songeant que j'avais halluciné. Peter était mort, mort, mort... Je devais faire mon deuil. Il ne reviendrait jamais.

"Bon j'emmène Wendy chez les pirates." décidai-je, un peu chamboulée. "Et ensuite je fais quoi ? Je prends à manger pour tout le monde ? On se retrouve tous autour d'un banquet final ?"

Je tentai une once d'ironie pour calmer mes palpitations.

"Ses bateaux devront arriver à l'aube à Neverland."

Tournant la tête vers Wendy, je remarquai son expression perplexe. Ca me paraissait un peu difficile pour des navires de se déplacer aussi rapidement d'un point à un autre. Pan pivota vers moi, déclarant d'un ton malicieux :

"Je pense que la poussière de fée pourrait les faire naviguer plus vite."

Je pinçai les lèvres, les poings serrés. Il savait tout autant que moi que dépenser autant de poussière allait m'épuiser. J'allais devoir donner tout ce que j'avais pour booster la flotte de bateaux. Peut-être le faisait-il exprès afin que je sois KO et qu'il puisse me donner le coup de grâce ?

D'un pas déterminé, je m'avançai vers lui. Je n'avais pas peur. Il ne me piétinerait pas.

"Tu ne me demandes plus jamais rien après ça. Je ne veux plus jamais avoir à faire à toi ni à personne sur Neverland."

Il resta quelques secondes silencieux, comme s'il réfléchissait à la portée de mes paroles. Il semblait presque soucieux. Je soutenais son regard, tout en me demandant ce que j'avais voulu dire par là. Parfois, quand trop d'émotions se mélangeaient dans ma tête, je prononçais des mots et j'avais besoin de me pencher dessus ensuite. Des fois, ça m'aidait à y voir plus clair. Des fois, non.

"J'ai toujours cru en toi, et une fois encore tu me montres que j'ai eu raison de croire." dit-il avec une douceur surprenante.

"Pff... des paroles de garçon ! Qu'est-ce que ça vaut ?"
fis-je d'un air agacé.

Je me tournai vers Wendy, ne supportant plus cet endroit plus longtemps et j'ajoutai de mauvaise grâce :

"Allez on y va. Plus vite on y est, plus vite ça sera fini."

Je pivotai sur mes ballerines à pompons, me dirigeant vers la fenêtre. Là, j'entendis :

"Prends soin de toi."

Je jetai un coup d'oeil à travers l'une de mes ailes déployées et vis Pan regarder Wendy. Quelle charmante attention... La fée par contre, on s'en fiche ! Vexée, furieuse, je balançai un véritable jet de poussière en plein sur les fesses de Wendy et me tournai ensuite vers la fenêtre pour l'ouvrir en grand.

"On s'envole... on s'envole..."
grommelai-je sur le rythme d'une chanson stupide, l'air morne.

Wendy n'en était pas à son premier vol, et heureusement, car nous avions une sacrée distance avant de parvenir chez les pirates. Je jetai un coup d'oeil méprisant à Pan avant de l'ignorer superbement.

"Ne me ralentis pas."
grinçai-je entre mes dents à la pirate.

Sitôt dit, je m'élançai vers les étoiles, choisissant la seconde à droite, la plus brillante, tout en laissant un panache de poussière dorée dans mon sillage.



crackle bones
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Robyn W. Candy
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 908819teamewok

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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 _



________________________________________ 2015-12-18, 22:38





Mais tu vas partir là bas? [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 2724229657


J'aurai nettement préféré une crevette géante. Ou alors l'attaque de l'oursin mutant. Voir même une algue qui aime étrangler les gens. N'importe quoi, même ridicule. Mais pas ça. J'étais juste passée par une porte quoi. C'est rien, une porte. Tout le monde aime les portes sérieux. Pourquoi y avait que des trucs mauvais à chaque coin de cette putain d'île ?

- ça va, on vous gêne ? Y a des chambres d'hôtel pour ça.

J'avais essayé de garder le timbre de voix le plus neutre possible, en croisant les bras. Et en me mordant très très fort l'intérieur de la joue pour pas craquer. J'avais plongé mon regard meurtri dans celui de Jamie, qui avait l'air d'un poisson rouge, à croire qu'on lui avait retiré toute trace d'intelligente. Tu m'étonnes. Quand on fait mumuse avec une sirène, on perd vite ses moyens, hein ? Je refusais en tout cas de lâcher son regard. Je sentais très bien que malgré mes ongles plantés dans la chair au creux de mon coude, je tremblais. C'était dur de se contrôler en même temps. J'avais envie de pleurer d'aller lui coller mon poing dans sa gueule. Rien à foutre que ça puisse me briser les os. Il avait intérêt à comprendre le message que je voulais lui faire passer. «On ne se reverra jamais. Mais alors jamais. Jamais de chez jamais. » En gros. Pour faire soft. Disons qu'intérieurement, je hurlais. En pleurant, d'accord. Mais je mourrais vraiment d'envie d'ouvrir la bouche et de hurler comme une dingue.

La sardine se détacha d'un coup de... l'autre, et s'approcha de moi en marchant d'une manière flippante. Aussi dérangeante que le fantôme dans « Gothika ». Quoi que ça se rapprochait peut être plus de l'ondulant. Ouais voilà, c'était plus la femme alien dans « Mars Attack ». Je gardais mes bras croisés mais me penchait légèrement vers l'arrière alors qu'elle se colla presque contre moi.

- Melody. Tu es enfin arrivée. On t'attendait.

Elle avait murmuré, mais c'était comme si je l'avais entendu de derrière. Qu'elle s'était tenue derrière moi, et pas juste en face. Un frisson me remonta dans le dos. Elle était terriblement flippante. Sa façon de parler rappelait plutôt quelqu'un qui chantonnerait. Je dû faire un effort monumental pour ne pas la repousser. Même si ça me démangeait les doigts. Je tournais la tête vers Melody, puis vers Jamie. Je sentie aussitôt mes traits se durcirent, et je décroisais les bras, pour fixer la sirène devant moi.

- Oui oui c'est moi, je suis là. C'est pour quoi?

J'avais parlé avec détachement, comme si c'était normal. Une petite discussion sympa, tout ça... Mais pourquoi j'avais fais ça ? C'était un peu comme si j'avais pas grand chose à perdre. Bah en même temps, c'était ça, au final. La cheftaine, si on était dans son groupe, c'est qu'il faut la protéger, non ? Donc si jamais c'est pas une bonne idée, c'est moi qui crèverait. Pas grave, de toute façon, j'ai laissé un testament à Lily. La recette des gâteaux aux cacahuètes, comme ça même elle pourra les faire.

La sirène sombre me fit un sourire, un peu espiègle sur les bords, comme si j'avais dis quelque chose d'amusant. Alors donc seules les femmes poissons seraient sensibles à mon humour ravageur ? Je sentie tout à coup quelque chose me percuter et enserrer violemment mon cou. J'écarquillais les yeux, sous la surprise. La sirène essayait de me buter en m'étranglant !

Je tendis les mains vers ses longs cheveux pour essayer de lui tirer, alors que l'air commençait déjà à me manquer. C'est qu'elle avait de la force cette grognasse ! Pour quelqu'un qui doit être deux fois plus légère que moi, en plus. Je voyais qu'elle avait même par l'air perturbée par ce qu'elle faisait, c'était ça le pire ! J'ouvris la bouche comme un poisson hors de l'eau qui essayait de trouver de l'oxygène, tout en tentant toujours d’agripper une mèche de cheveux qui ondulait dans l'air comme dans de l'eau. J'en sentie une caresser le bout de mes doigts... Avant de me faire violemment frapper la tête contre un des murs, sa main toujours serrée autour de ma gorge. Une douleur terrible me transperça la tête alors qu'il y eu un bruit sourd, m'envoyant des flash lumineux devant mes yeux. Woh...ça... ça faisait mal. Je restais quelques secondes dans des semi-vapes, avant de battre des paupières plusieurs fois de suite, essayant de retrouver les repaires. Dès que ma vision se stabilisa et que j'arrêtais de voir des formes floues, je me retrouvais à quelques centimètres du visage de la sirène, tordu de colère, tandis qu'elle hurlait.

- Pourquoi tu es VENUE ! Pourquoi tu es VENUE ??? Tu veux ce que t'as mère n'a pas pris ?

Je déglutis difficilement, ma gorge en feu, sa main toujours plaquée contre. Je manquais de force, là tout de suite. J'avais juste envie de laisser mes jambes me lâcher et m'asseoir par terre pour essayer de ne plus avoir la tête qui palpite un peu trop. Mais elle m'en voulait beaucoup. Ou plutôt elle en voulait à Melody. Putain, pourquoi j'ai pris sa place sérieux! Sa vie craint vraiment !

- Mais quoi ma mère? Je la connais pas ma mère bordel! Comment je peux savoir ce que je veux d'elle alors que je sais même pas ce que je veux ? Lâche moi putain !

Ma voix montait un peu trop dans les aiguës, alors que j'essayais de lui gueuler dessus aussi fort qu'elle. D'une main, j'attrapais le bras qu'elle me tenait et je me mis à me tordre comme une tigresse, en essayant de lui donner des coups de pieds. Mais elle arrêtait pas de se tortiller pour échapper au coup. Ce qui aurait pu être comique dans une autre situation. C'était comme si elle dansait un peu, tout en sautillant parfois. Non vraiment, je me serais marrée si je ne commençais pas à voir de nouvelles étoiles devant mes yeux alors qu'elle continuait à m'étrangler tranquillement.

- Elle nous a trahit ! Elle a tué notre père !! Ton sang coule dans ses veines. Tu es une abomination, un monstre ! Tu ne mérites pas de vivre !

J'en pouvais plus de voir son visage énervé. Mais que ce qu'elle avait foutu la mère de Melody pour mettre autant en rogne les gens ? Franchement par contre, on ne traite pas les gens de monstre ! Personne mérite ça, vraiment. Sauf cette morue, qui serrait de plus en plus fort. Elle pouvait pas me tuer maintenant ?

- Mais... j'ai... j'ai rien fais ! Lâche... moi !

Je tentais de lui donner un autre coup, mais elle l'esquiva sans même me quitter des yeux. Putain mais elle a quoi, un sixième sens ? Un radar à coups de pieds ? Je vis tout à un coup une main se poser son épaule. Et bam ! La morue fut envoyée contre le mur opposée et se fracassa contre, ce qui sembla la mettre k.o. En tout cas, elle était allongée au sol, et elle ne bougeait plus. Je fixais longuement Melody, qui venait de faire un truc super badass. Bon. Elle m'a empêché de crever.

- Euh...Merci.

J'avais sifflé de manière douloureuse, tout en posant ma main sur ma gorge. Puis je me laissais glisser au sol, en fermant les yeux et en inspirant autant d'air que possible. Ça allait sûrement me laisser une marque, super.

- Pourquoi... elle t'aime pas ? Les sirènes sont pas toutes de la même famille ?

J'avais dis ça en gardant les yeux fermés. J'avais moyennement envie de les rouvrir. Laissez moi dormir dans un coin. En plus j'avais faim. Est-ce que ça ferait mal si je mangeais un oréo ? Ah merde, ceux dans ma poche ont dû être trempés. C'est vraiment un voyage merdique, y a pas à dire.




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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d’avoir rêvé ?

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C’est là que je t’aimerai toujours, c’est là que je t’attendrai.

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________________________________________ 2015-12-19, 18:50

L'aventure se poursuit...


SECONDE PARTIE

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    "Prends soin de toi." avais-je dit à l'adresse de la jeune enfant perdu avant de les regarder toutes les deux, Clochette et elle, se préparer à partir. Puis, j'avais laissé échapper un petit sourire en voyant l'air contrarié de Clochette quand elle avait balancée un peu de poussière de fée sur les fesses de la jeune femme pour lui permettre de s'envoler. J'étais désormais tout seul dans la pièce et je m'étais avancé vers la fenêtre pour observer les deux jeunes femmes avant de les voir disparaître. Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.

    "Merci d'avoir cru en moi." murmurais-je avant de me tourner pour descendre l'escalier et rejoindre le restant du groupe. Mon invitée, la toute dernière pièce du puzzle venait sans doute d'arriver. Une fois au dehors, il y avait Thomas qui était à proximité de la maison voisine, ainsi qu'Aaron et Anna. Et au loin je pouvais voir une jeune femme rousse qui venait tout juste d'arriver. Thomas avait tourné la tête dans ma direction avant de lui répondre.

    "Melody est à Neverland, en sécurité."

    J'avais descendu les marches, rejoignant le groupe. J'étais passé devant Anna et Aaron, pour venir me placer juste devant Ariel, aux côtés de Thomas.

    "On ne se connait pas encore, mais j'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre don."

    J'avais baissé les yeux en direction de ses nageoires, même si à l'heure actuelle c'était encore des jambes.

    "Je suis Peter Pan."

    Elle devait déjà avoir entendu parler de moi, même si à l'époque où elle vivait à Neverland et au lagon, elle n'avait sans doute jamais quitté ce domaine et nos routes ne s'étaient jamais croisées. Ou du moins c'était ce qu'elle devait penser. Je savais très bien qui elle était et pas seulement parce que Thomas m'en avait parlé. Quoi qu'il en soit, elle était l'héritière du Lagon. Il n'y avait qu'elle qui pouvait contrôler le domaine de feu son père. Qu'elle qui pouvait reprendre les rennes de son Royaume et nous venir en aide. Elle faisait aussi partie des Pans de l'île.

    "Ariel..."

    Quelqu'un avait murmuré cela derrière moi et je n'avais pas eu besoin de tourner la tête pour savoir qu'il s'agissait du garçon qui était venu avec nous.

    "On peut vous faire revenir à Neverland afin que vous repreniez ce qui vous reviens de droit. J'ai un accord avec les sirènes. Elles vous laisseront revenir au Lagon si vous nous aidez à chasser l'Ombre de Neverland."

    "Le A signifiait Ariel ?"

    Aaron était charmant, mais on avait une discussion sérieuse.

    "Vous signiez toujours vos mots avec un A... Vous étiez déjà ici ? Vous l'avez abandonné vous aussi ?"

    J'avais eu un petit rictus en l'entendant prononcer cela. Ca ne le regardait pas ce qui se jouait ici. Il n'avait pas de leçons à donner à la sirène. Ce n'était pas quelqu'un d'utile pour Neverland. J'avais à nouveau porté toute mon attention sur Ariel, laissant le soin à Aaron de se rendre compte qu'il y avait un moment pour chaque chose et notamment un pour se taire.

    "La flotte de bateaux de Barbe Noire est positionnée tout autour de l'île. Son équipage et lui même ont quittés Neverland. On a un accord, c'est pour ça que j'ai pu changer d'apparence. L'Ombre ne se rend pas compte de la supercherie, car le murmure des sirènes s'étend sur toute l'île. C'est grâce à elles qu'on peut faire croire à l'Ombre que l'île est toujours inaccessible à ses ombres."

    "Tu savais où elle était ?"

    "Ca suffit Aaron !"

    Cette fois ci il dépassait les bords. J'étais tellement concentré sur la sirène que je n'avais même pas reconnu la différence dans la voix.

    "Ce n'est pas Aaron."

    J'avais tourné la tête en direction de Thomas qui avait parlé à son tour. Cette histoire semblait bien plus les intéresser que la survie de Neverland. Soit...

    "Je vous laisse deux minutes. Après ça, on part."

    Je m'étais éloigné du trio et j'avais rejoins Anna qui était restée au loin. J'avais croisé les bras et observé les maisons autour pour nous assurer qu'on était bien seul. Puis, en jetant un coup d'oeil à la jeune femme, je m'étais dit que je devrais peut-être entamer la discussion. On avait deux minutes à tuer.

    "Tu es déjà venue à Neverland."

    J'aurai peut-être dû lui poser une question plutôt que de lui dire une évidence. Il y avait mieux en matière de prise de contact.

    "Tes parents sont encore de ce monde ?"

    Ok... Il y avait aussi mieux pour recruter ses enfants perdus.



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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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| Conte : La Petite Sirène 2
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________________________________________ 2015-12-19, 20:08


Rien n'est mieux que la famille, c'est ça ?
...
Une sirène, une véritable sirène était apparue... et elle avait envoûté Jamie. Sa voix était à la fois mélodieuse mais un timbre insidieux se laissait percevoir. J'avais rêvé d'une telle rencontre toute ma vie, cependant j'étais partagée entre la stupeur et l'effarement. Quelque chose n'allait pas. Robyn fit une remarque acerbe sur l'étrange "couple" et mon visage se tordit en un rictus. Donc j'avais bien raison : cette nana avait des vues sur le Cavalier. Cela m'était égal. Je n'entretenais pas ce genre de relation avec lui. Il était une arme précieuse et ça s'arrêtait là. Si je laissais des sentiments entrer en ligne de compte, je risquais de tout perdre. J'avais déjà bien foiré avec Aaron. Je savais que si j'avais su rester objective, jamais je ne l'aurais laissé prendre une place aussi importante dans ma vie. Je devais regarder les choses en face : sa présence me ralentissait. Il n'avait aucun talent particulier hormis sa force demi-divine dont il ne se servait pratiquement jamais. Pourtant, j'avais besoin de lui. Cela risquait de causer ma perte... mais je ne pouvais faire autrement. J'avais tout perdu, je n'avais plus que des lambeaux de famille. C'était ce qui me poussait à le chercher, à vouloir le retrouver. Je me rattachais à lui comme à une bouée de sauvetage. Heureusement que nul ne pouvait voir mon désastre intérieur. C'était d'un pathétique...

Je battis des cils en m'apercevant que Robyn se faisait passer pour moi. A quoi jouait-elle ? Je serrai les poings mais me décrispai en m'apercevant qu'au contraire, elle me rendait un grand service. Mon identité restait protégée, de ce fait. Pourquoi faisait-elle cela ? Etait-ce mûrement réfléchi, voulait-elle entrer dans les rangs de mon armée, suivre les pas de son cher Jamie ? A la voir très mal se débrouiller, je me dis plutôt qu'elle cherchait juste à faire son intéressante.

La sirène ondulait dans l'air, c'était incroyablement majestueux. Et brusquement, elle fonça sur Robyn pour tenter de l'étrangler. J'écarquillai les yeux, estomaquée, mais n'essayai pas d'intervenir. J'étais à la fois trop choquée de voir qu'une sirène souhaitait ma mort, mais surtout, je voulais voir s'il s'agissait juste d'un test ou... si son intention était véritable. Pourquoi aurait-elle voulu me tuer ?

Le crâne de Robyn percuta le mur dans un bruit sourd -ça sonnait un peu creux- tandis que la sirène maintenait son emprise autour de sa gorge.

"Pourquoi tu es VENUE ! Pourquoi tu es VENUE ??? Tu veux ce que t'as mère n'a pas pris ?"
hurlait-elle à la jeune femme, le visage tordu de colère.

Perplexe, je restai immobile, figée par toute cette fureur. Robyn tentait de lui faire lâcher prise, en vain. Le combat était perdu d'avance pour elle.

"Elle nous a trahit ! Elle a tué notre père !! Ton sang coule dans ses veines. Tu es une abomination, un monstre ! Tu ne mérites pas de vivre !"

Je reculai d'un pas, mon coeur cognant dans ma poitrine. Ma mère avait tué son... père ? Que s'était-il passé à cette époque ? Pourquoi Père ne m'avait-il rien expliqué ? Peut-être ne savait-il rien... Il me l'aurait forcément dit autrement. Il m'aurait mieux préparée. Je ne le remettais pas en doute.

Quoi qu'il en soit, la sirène ne lâchait pas prise et le visage de Robyn prenait une teinte légèrement bleue. Ca n'était pas bon signe. Je vis Jamie s'avancer mais je passai devant lui, habitée par une détermination à toute épreuve. On ne laisse pas un soldat mourir devant ses yeux.

Je n'étais pas douée en combat au corps à corps, mais en prenant la sirène par surprise, je pouvais avoir le dessus. Je l'attrapai par l'épaule et profitai de son étonnement pour la projeter contre le mur du fond qu'elle percuta dans un bruit craquant. Je remuai des épaules, écoeurée par ce que je venais de faire, et attendis de voir si elle se redressait. Mais elle resta inerte, comme une poupée désarticulée avec des nageoires. Je tressaillis et détournai vivement le regard d'elle pour le poser sur Robyn.

- Pourquoi... elle t'aime pas ? Les sirènes sont pas toutes de la même famille ?

Elle avait l'air de souffrir. Elle gardait l'empreinte de la main de la sirène autour de sa gorge. Ca allait faire un bel hématome. Je tiquai et répondis :

"J'en sais foutre rien. Je croyais qu'on était de la même famille mais... ça a l'air d'être autant le bordel sous l'océan que chez les divins."

J'en avais de la chance... Je ne m'attendais pas à des retrouvailles chaleureuses et larmoyantes, mais j'espérais tout de même un peu mieux que ça. Je tentai un sourire qui se transforma en grimace.

"Tu t'es montrée très courageuse. Et très dingue aussi. Ce sont deux qualités que j'apprécie. Prendre mon identité sans savoir ce qui allait arriver... Je pense que je peux avoir confiance en toi. En plus..."

Je m'approchai d'elle juste assez pour glisser à l'oreille :

"Il est impressionné."

Me reculant, je lui adressai un regard complice avant de désigner discrètement Jamie du bout du menton. C'était une bonne chose de l'encourager dans cette voie. Plus elle se rapprochait de lui, et plus elle serait facile à influencer pour rejoindre ma cause. Même si en toute objectivité, à l'heure actuelle il ressemblait beaucoup à un poisson hors de l'eau.

"On devrait se barrer vite fait."
décidai-je en jetant un coup d'oeil anxieux en direction de la sirène. "Si elle se réveille, je parie qu'elle va vouloir nous transformer en sushis."

Je passai devant eux pour ouvrir la marche, après avoir fait glisser mon fleuret hors de son fourreau. Etant donné que je n'étais pas très appréciée dans le coin, autant visiter le reste des lieux en étant armée. Le point positif, c'est que la sirène ne savait toujours pas qui j'étais. Par contre, elle allait vouloir faire la peau à Robyn dès qu'elle se réveillerait. Je croisai le regard de Jamie, comme pour lui assurer que je la défendrai. J'avais une dette envers elle et je comptais bien la payer.

Soudain, je perçus des bruits à travers la paroi à côté de nous. Des bruits de lutte et des cris de douleur... Jezabel et Louise ! Sans réfléchir plus longtemps, je posai ma main contre la sirène en mosaïque qui ondula sur le mur, avant de révéler une porte en transparence. Je la franchis, suivie par les autres, et trouvai les deux jeunes femmes occupées à se battre -ou plutôt à se débattre- avec une autre sirène. Elles avaient l'air d'avoir sacrément souffert. Je me mordis les lèvres et levai mon fleuret vers la sirène.

A la seconde où elle posa son regard sur nous, une lueur de convoitise malsaine brilla au fond de ses yeux. Aussitôt, elle oublia ses deux "proies" pour s'élancer vers nous en zigzag. Elle serpentait dans notre direction si vite que je ne la voyais que par intermittences. Comment faisait-elle ? En tous cas, elle avait l'air bien décidé à nous tuer.

"Je suis Melody Blackstorm, fille d'Ariel et de Poséidon, le dieu des océans." déclarai-je d'une voix assurée, malgré la peur qui me tenaillait.

La sirène s'arrêta net, aussi j'enchaînai d'un ton menaçant :

"Si j'étais vous, je resterais à la place qui est la vôtre."

Alors, la sirène devint totalement visible, prenant les traits d'une jeune femme sublime. Elle s'était redressée de sorte à se tenir debout, même si ses nageoires flottaient toujours dans l'air. C'était à la fois magnifique et déroutant. Sa tête pivota sur sa nuque d'une étrange façon, comme si elle était dépourvue de colonne vertébrale, tandis qu'elle lançait un coup d'oeil vers Robyn avant de revenir vers moi. Une lueur nouvelle brillait dans ses pupilles folles. J'avais comme l'impression qu'elle savait ce qui venait de se passer dans l'autre pièce.

"Pourquoi es-tu venue jusqu'à nous ?" demanda-t-elle de sa voix mélodieuse, mais dans laquelle pointait la fureur.

"Je cherche ma mère." répondis-je d'un ton altier.

Elle s'esclaffa sans vergogne. Ses traits en devinrent moins gracieux. Mon poing se crispa autour de mon fleuret. Je n'aimais pas que l'on se moque de moi.

"C'est le dernier endroit où elle viendrait."
ricana-t-elle. "Elle a été bannie d'Atlantica. Tu comprends, n'est-ce pas ? On ne pouvait pas la tuer, c'est notre soeur."

Donc, j'avais l'une de mes tantes face à moi. On essayerait les câlins plus tard, je suppose.

"Moi par contre, ça n'a pas l'air de vous poser problème."

"C'est parce que tu es une abomination !" hurla-t-elle si fort qu'elle en fit trembler le sol. "Tu es la fille d'un monstre ! Tout ce que tu touches, tu l'abîmes. C'est comme pour lui."

Je frémis et décidai de prendre ce court répit pour mieux détailler la pièce dans laquelle j'étais entrée. Six statues brisées représentant des hommes-poissons de chaque côté de la salle, et un immense trône ravagé tout au bout. Les murs étaient fissurés, tels des plaies à jamais béantes. Beaucoup de mosaïques avaient perdu des carreaux qui gisaient sur le sol. J'enveloppai le tout d'un oeil supérieur et tournant de nouveau la tête vers la sirène, je lançai d'un ton à la fois goguenard et acerbe :

"Il vous a mis la raclée, n'est-ce pas ?"

La sirène fut instantanément devant moi. Elle leva la main pour me gifler et me griffer en même temps, en témoignaient ses ongles acérés, mais je fus prompte à réagir. Je levai mon fleuret pour bloquer son attaque. Elle se blessa la paume contre la pointe de mon arme. Etonnée, elle grimaça. J'en profitai pour lui assener un violent coup de coude dans la poitrine qui l'envoya valser plusieurs mètres plus loin, parmi les gravats du trône gigantesque.

La sirène se redressa tout en restant étendue sur le sol, posant un regard effrayé sur moi. Je me contentai de la fixer d'un air implacable. J'aimais tellement quand l'ennemi m'observait ainsi...

Cependant, un sourire se dessina sur ses lèvres.

Bientôt, j'entendis des murmures émaner des murs, tout autour de nous. Oh non... elle avait appelé les autres sirènes !

"Préparez-vous."
dis-je d'une voix sourde.

A quoi ? A se battre ? A mourir ? Je me rapprochai de Jezabel et Louise et les aidai à se relever, même si elles me semblaient très faibles. Ca se présentait très mal...

"Tic tac ! Tic tac ! Tic tac !"

Je n'avais pas lâché la sirène des yeux et voilà qu'elle se reculait de nous en rampant sur le sol à la force des bras, sans cesser de me fixer également.

"Tic tac ! Tic tac !"
répétai-t-elle inlassablement d'une voix chantante particulièrement inquiétante.

Arrivée contre le mur du fond, elle se fondit dans celui-ci. Le silence s'abattit dans la salle quelques secondes, avant que les murmures ne reprennent, suintant des parois. Bientôt des ricanements prirent le dessus. Je déglutis avec peine, brandissant mon fleuret et me plaçant devant Louise et Jezabel.

Brusquement, on me prit par les épaules. Je crus que c'était l'une des deux jusqu'à ce que j'entende un chuchotement caresser mon oreille, perfide :

"Gare au crocodile !"

Je tournai la tête. Personne à part Miss Parfaite et Jezabel. Pourquoi tentais-je de la protéger, celle-là ? Je me décalai rapidement de la princesse Arlequin -elle n'avait qu'à se débrouiller- pour me placer devant Robyn et Jezabel.

Un bruit d'eau très fort mais lointain se fit entendre, tel un ressac qui ne viendrait que dans un seul sens : le nôtre. Ca se rapprochait.

"Jamie, Skunk, vous savez vous battre. Alors quelle que soit la chose qui arrive, faites-en de la bouillie. Je compte sur vous."

On pouvait mieux faire comme discours pour encourager les troupes, mais je n'avais rien de meilleure pour l'instant. J'étais un peu prise au dépourvu et dans l'attente -et l'angoisse- de l'affrontement, j'étais légèrement à court de mots.

Je levai davantage mon fleuret et tentai de ne pas fixer la lame qui tremblait dans ma main. Je me focalisai sur les murs qui riaient et sur le bruit des vagues qui se rapprochait, de plus en plus fort...
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Arya Pan
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________________________________________ 2015-12-19, 22:45





Une fille vaut bien mieux que vingt garçons...


Je commençais à comprendre l’intérêt de ne pas avoir de famille. J’avais dû en avoir une, un jour, mais cela faisait partie d’un passé auquel je n’avais pas accès. C’était comme ça, je ne me souvenais plus d’où je venais, qui j’étais avant tout ça ni même comment je m’appelais, c’était le lot de tous les enfants perdus. Et franchement, quand je voyais Melody je me disais que ça n’avait que des avantages : au moins, ici, j’étais sûre de croiser personne qui en voulait à ma famille et je ne pouvais pas faire la gaffe de dire comment je m’appelais au risque de me faire sauter dessus. Malheureusement, la sirène n’avait pas cette chance et après que Robyn se soit fait défoncer dans une salle avant ça, on allait tous finir en pâté pour croco. La sirène fanfaronnait de son Tic-Tac, et curieusement, je souriais. Vous suivez de temps en temps quand je parle ? Je n’ai peur que d’une chose : qu’on découvre que je sois une fille ! La mort ne me fait pas peur ! J’allais enfin m’amuser… Tout en dévisageant la sirène, mon sourire narquois s’agrandit à mesure que je sortais lentement mon lance pierre. Je ramassais quelques pierres que je trouvais au sol et les soupesés avec amour tandis que Melody nous préparais au combat :

- T’inquiète ma sardine, j’ai fais ça toute ma vie.

C’était plus ou moins vrai… J’avais effectivement combattu toute ma vie sur Neverland et comme on avait pas la notion du temps et que je ne savais plus mon passé, on pouvait tout à fait résumer ça en « toute ma vie » non ? Aiguille était toujours bien au chaud dans son fourreau, mais je ne tarderai pas à la sortir, dès que les choses deviendraient plus sérieuses et plus… proches… Dans un bruit assourdissant, une armée de crocodile s’engouffra dans la Cité et commença à foncer sur nous. Melody avait protégé Robyn et Jezabel, Jamie était en première ligne avec moi mais je n’avais pas besoin de protection, j’étais pas un bébé. Et puis il y avait Louise… Elle savait se battre elle ? Je la connaissais pas, j’en savais rien et Mister Croco fonçait sur elle… Ni une, ni deux, j’armais mon lance-pierre et visais la tronche du truc. Et PAF ! Dans l’œil ! Je ricanais tandis que la bestiole s’éloignait de Louise et me retournais pour me retrouver plus ou moins nez à nez… avec son frère…

La gueule béante, le crocodile tenta de me gober toute crute, mais c’était sans compter sur mon agilité. D’un bond en arrière, j’évitais sa mâchoire avec le même ricanement satisfait. C’est fou ce que je m’amusais… J’étais parvenue à me glisser jusque son flanc droit, le temps qu’il réagisse à ce qu’i venait de lui arriver. Il avait refermé sa gueule si fortement que ça avait dû faire trembler toute sa petite tête de sac à main. Je dégainais alors Aiguille et empoignait le fourreau à deux mains avant de la soulever au-dessus de ma tête. Je la plantais alors à plusieurs reprises dans la chair de l’animal. Pic pic pic… Sauf que la troisième fois lui arracha un tel cri de mécontentement qu’il me balança sa queue dessus avec une force que je ne pus éviter. Le souffle coupé, je lâchais Aguille et valsais droit vers une sirène qui me réceptionna à son tour d’un coup de queue qui m’abatis au sol. Aïeuuuh… J’aurais bien eu envie d’hurler que c’était pas du jeu, sauf que… ben c’était du jeu !

Grimaçant de douleur, je relevais la tête avec difficulté pour apercevoir Aiguille, posée au sol. La bataille faisait rage, tout le monde tentait de se défendre et l’une de ces foutues sirènes était en train de regarder MON Aiguille avec une lueur qui ne me plaisait pas trop. Je tentais de me relevais le plus vite possible avant de lui sortir, droit dans les yeux, le doigt menaçant :

- Tu touches à Aiguille et je te fais bouffer ta queue de poisson…

Je m’étais ensuite dirigée le plus vite possible vers mon arme et l’avait empoigné avec un petit cri victorieux quand… ben les choses se gâtèrent…

- Euuuuuuh les gars…

L’eau était en train de monter… Elle commençait à se répandre sur le sol, partout, tout partout et si on se tirait pas vite fait… C’était fini… Je me tournais vers Melody qui était la plus proche de moi et lui tirait le bras avant de lui montrer l’eau :

- Si on sort pas d’ici tout de suite on va tous finir noyés ! Attrape Jezabel et Robyn et on se tire.

Ni une, ni deux, je m’étais élancée tandis qu’elle récupérée ses deux protégés. J’attrapais la main de Louise et le T-Shirt de Jamie avait avoir remis Aiguille dans son fourreau en continuant à courir tout en leur précisant la délicate situation :

- L’eau monte, on va se noyer, on dégage !

C’était un bon résumé non ? Je zizaguais entre les sacs à mains et les sardines en évitant leurs coups, virant à gauche, à droite, me baissant ou sautant, tout en prenant bien garde de ce que je faisais des deux personnes que jamais dans les mains, les ramenant à moi ou les repoussant selon les menaces. Les trois autres nous suivaient, je m’en assurais par moment en regardant vivement par-dessus mon épaule. J’allais bientôt être à bout de souffle à courir comme une dératée mais si je ne faisais rien, j’allais finir à bout de souffle aussi, à cause de l’eau cette fois-ci ! Appelez-ça comme vous voulez, la chance ou le talent, mais une chose était certaine : on s’en sortait bien ! Je lançais un petti « Youhouuuuuu » victorieux tandis que la porte de la salle du trône se dessinait enfin et qu’on ressortait pour venir à notre point de départ. L’eau avait continué sa course, elle aussi, et je regardais frénétiquement autour de moi, tout essoufflée, avant de lever les yeux vers la trappe :

- Ok… l’eau va monter. Faut qu’on soit prêts ! Quand elle sera suffisamment présente autour de nous, on va pouvoir nager pour remonter. Melody, on va espérer que ta queue de poisson te fera pas défaut… T’es encore celle qui nage le plus vite, je compte sur toi…

Je me tournais vivement vers Jezabel :

- C’est toi qui voulais savoir comment on respire sous l’eau, non ? Ben frappe des mains et sois contente, c’est le moment d’apprendre ta leçon !

Puis j’ajoutais pour un peu tout le monde, même Melody, je savais pas trop si elle en avait besoin.

- Respirez profondément, calez votre respiration et concentrez-vous dessus ! Je ne veux pas que vous l’accélériez. Et vous ne la bloquer qu’au dernier moment, quand vous ne pouvez plus faire autrement, compris ? Et respirer par le ventre, pas par la poitrine, les poumons peuvent contenir moins d’eau que le ventre.

C’était pas scientifique, c’était juste… ce que j’avais remarqué à force de me faire balancer par le haut d’une planche à cause des pirates ! Je m’étais tournée vers la porte, les assaillants toujours à nos trousses. Je récupérais mon lance-pierre, prête à dégommer le premier qui se pointerait, avant que l’eau nous permette de nous échapper…


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HERE WE GO AGAIN

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________________________________________ 2015-12-20, 00:47





Les Profondeurs de L'Océan

On me dit le temps arrange tout mais j'ai besoin de nous pour oublier...

Je, ne savais pas ce qui se tramait à l'intérieur, en tout cas, Clochette, était partis là-bas à son tour, après qu'une femme rousse nous ai rejoint. Déjà, Aaron, avait l'air de la connaître, et Thomas aussi. Quant à moi bah....Bah rien en fait. Je restais là, planté comme un piquet, bien paumé. Si, j'effectuais un achat de dernière minute pour un billet d'avion en direction des Etats Unis, ça marcherait ? Je grimaçais, non sûrement pas. Et puis quoi encore. T'en as d'autres des idées brillantes Anna ? Melody et les autres, étaient toujours à Neverland, et on n'abandonne pas ses amis, jamais. En tout cas, j'étais clairement de trop, nous étions de trop avec Aaron, dans la conversation, qui s'engageait entre la nouvelle arrivante et Thomas.

Finalement, on fut rejoint par une troisième personne. Là, vraiment j'étais de trop. Je choisis volontairement de rester à l'écart, vu ce dont ça parlait. Mais encore une fois, les bribes de conversation que je recevais, m'indiquaient clairement que rien de tout ceci n'était une coïncidence ou un hasard, comme je l'avais imaginé. Pourquoi, j'étais toujours embarquée dans des histoires pas possible moi ? Je devais avoir le chique pour m'attirer des ennuies en fait, ça devait être ça. Je devais sûrement avoir un don caché, ou alors, c'est qu'une mauvaise fée s'était penché au dessus de mon berceau quand j'étais petite, et a dit que j'aurais la poisse toute ma vie.

Je secouais, la tête, non vraiment Anna, tu devrais arrêter de lire des fois. Ça, n'apporte rien de bon. En attendant, qu'ils terminent de discuter, je m'étais décidé, à sortir à nouveau mon portable, j'avais une nouvelle partie de Candy Crush à entamer. Et au passage, un niveau à passer. J'étais quasi arrivé, au niveau 76.

Du coin, de l'oeil j'avais pu voir, quelqu'un s'approcher de moi. Pas besoin de sortir de st cyr, pour savoir de qui il s'agissait. Peter Pan, himself. Wendy, devait être partis je suppose. Sinon, elle serait revenu, chercher Nana. Sauf que la chienne, était toujours à mes côtés. Je savais pas ce qu'il venait faire ici, aussi me contentais-je simplement, de me reconcentrer sur ma partie.

"Tu es déjà venue à Neverland."


Nooon sans déc ? Et t'en as d'autres des déductions de ce genre Sherlock ? Ca servait à rien, de me mettre l'évidence sous le nez. J'le savais, merci, que j'étais déjà venu à Neverland. J'avais encore toute ma tête, et une parfaite mémoire, merci pas la peine de me le rappeler.

"Tes parents sont encore de ce monde ?"

Ma main se crispa subitement, sur mon téléphone. On, apprenait pas le tact à Neverland ? Ça, ne se faisait pas de demander, ainsi aux gens, si leur parents étaient encore en vie. Surtout...Surtout quand ce n'était pas le cas. Immédiatement, ma gorge se serra. Impossible, de me concentrer, à nouveau sur ma partie, pas après ça, pas alors que je lutais tant bien que mal, contre les larmes. Non, je m'étais promis de ne plus pleurer, d'avancer, de laisser tout ça derrière moi. Sauf, que c'était plus dure, que je ne le croyais. Plus, que la perte, ça avait été ce qui avait suivit.

Faussement, calme, j'éteignis, mon portable, pour le mettre dans ma poche. Laissant, ma main, le temps décrisper mon poing, dedans. Sauf, que je n'y arrivais pas. J'étais trop tout. Trop en colère, trop triste. C'était comme une piqûre de rappel, au rejet d'Elsa. Et ça n'en était que plus douloureux :

- Mes parents sont morts, j'avais 16 ans, dis-je d'une voix tremblante d'une rage mal contenue. Je les aient enterrés toute seule ! C'est suffisant comme réponse ? Maintenant, si tu n'as pas d'autres souvenirs douloureux à raviver, tu m'excuseras, balancer à un parfait inconnu, qu'on a enterré ses parents, et à quel point sa vie est naze c'est pas franchement, l'éclate. Alors, si tu veux bien m'excuser repris-je d'une voix plus calme

A vrai dire, je ne lui demandais pas son avis. J'étais suffisamment énervée comme ça. Nana, s'était mise à gronder, dès que j'avais élevé la voix. Je la rassurais, d'une caresse. Wendy, lui avait demander, de veiller sur moi, mais ça allait, j'étais juste énervée. Sans, une réponse de plus, je tournais les talons, préférant rejoindre les autres, me postant à côté d'Aaron. Mon corps entier, était agité de tremblement. Mais, je devais me calmer. Il, n'était jamais bon de remuer le passé, mon passé. Et, ce n'était pas toujours une bonne chose de savoir, qui l'on était et d’où l'on venait. Avec le levé, de la malédiction, j'avais cru pouvoir prendre un nouveau départ. Oui, Arendelle me manquait. Mais, j'aimais beaucoup Storybrooke également.

Sauf qu'à présent, les images de la cérémonie, et de moi, en habit de deuil me laissant, glisser contre la porte d'Elsa, après l'avoir suppliée de m'ouvrir, dansaient dans mon esprit. J'étais restée là, pendant des heures, espérant qu'elle finirait par m'ouvrir. C'était une femme de chambre qui m'avait réveillée, la nuit était tombée, pour me dire, de regagner ma chambre. J'avais acquiescé, sans plus. De toute façon, j'étais trop malheureuse, pour quoi que ce soit d'autres




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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.

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________________________________________ 2015-12-20, 02:47


Les profondeurs de l'Océan

[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 1617451880 Baignade [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 8 1617451880
La trachée écrasée, l'air qui manquait, les larmes qui montaient aux yeux et ... la douleur. Écrasante Partout, tout comme la peur. Les poumons qui brûlaient et ses mains qui faiblissaient, l’emperchaient de de débattre, avant de glisser le long du poignet de la sirène pour finir par tomber le long de son corps. Sa vision était troublée, pleine de zone d'ombres. Ses pensées s'étiolaient comme des rubans et elle n'entendait plus qu'un bourdonnement insistant dans sa tête quand soudain : L'Air.

La créature la lâcha, laissant l’oxygène revenir dans ses poumons, les gonfler a nouveau en même temps qu'elle s’étouffait a moitié a toussé comme une forcenée.

"Je suis Melody Blackstorm, fille d'Ariel et de Poséidon, le dieu des océans. Si j'étais vous, je resterais à la place qui est la vôtre."

La voix de Melody prenait du volume petit a petit, s'insinuant dans les oreilles de la princesse pour lui faire comprendre que non seulement elle était en vie mais qu'en plus Melody venait de l’empêcher de finir comme un ballon dégonflé. La suite de la conversation était floue pour elle, elle ne voyait pas a quoi ils faisaient tous allusion mais se crispa en entendant la sirène traiter Melody de "monstre". Elle avait beau être infecte, invivable et pourrait pousser un saint faire un mettre, elle n'en restait pas moins "humaine" avec des sentiments. D'un geste elle essuya ses yeux humides et regarda autour d'elle. L'autre groupe les avait rejoint.

Mais plus que les murmures des sirène, ce fut la main de Melody tendue vers elle pour l'aider a se relever qui l'étonna, la laissant un instant a la fixer, la bouche en "o". Elle finit par tendre un bras fatigué alors que la demi-déesse l'aidait a se relever, la laissant totalement prise au dépourvu. Voir Melody qui l'aidait c'était ... c'était .... Presque effrayant a vrai dire.

"Tic tac ! Tic tac !"


... sonne le glas pour les morts.
compléta elle mentalement par réflexe avant de soupirer.

Les psychopathes avaient ils tous un amour particulier pour les "tic tac" ? Mais ce n'était pas le moment de penser a ce genre de chose. Non seulement Melody venait de se mettre devant elle - elle était malade ?- mais en plus ils se trouvaient a nouveau en danger de mort. Avec des crocodiles cette fois ci. Melody s'éloigna. En fait elle n'était peut être pas irrécupérable ....

Et ça la mettait mal a l'aise. A vrai dire, Melody et elle se détestaient cordialement et elle savait que si la sirène le pouvait, elle n'hésiterai pas a l sacrifier, comme elle avait voulu le faire a Végas. Mais lui sauver la vie ? C'était … Une surprise.

Le bruit des vagues, de l'eau qui montait, frappait contre les murs pour s'infiltrer dans les moindres recoins, les moindres interstices. L'eau allait monter, petit a petit, pour finir par tous les engloutirs. Légèrement dans les vapes, la princesse ne compris pas tout de suite qu'un crocodile avait décidé d'essayer de la manger jusqu’à ce que Skunk, a l'aide de son lance pierre, ne dévie l'attaque. D'un signe de tête elle la remercia, pestant une nouvelle fois contre son manque de capacités.

Bon, tu pleurera plus tard sur ton sort, pour l'instant .... bouge !
maugréa elle en s'adressant a elle même avant d'esquiver la mâchoire d'un crocodile qui venait de se refermer a l'endroit ou se trouvait sa jambes quelques instants plus tôt

Sans hésiter, elle lui balança un coup de pieds en plein museau et regarda autour d'elle en cherchant son sac, pour le voir ... non loin, écrasé depuis longtemps par la masse des crocodiles qui les piétinaient de leurs pattes sans se soucier de ce qu'il y avait dedans. Tout était irrécupérable,, elle n'avait plus sur elle que son téléphone, un paquet de drogue hallucinogène détrempé et ... trois arlequins au fond de la poche, une véritable misère. Observant autour d'elle, elle du se résigner rapidement : Elle n'avait plus d'armes a disposition et doutais que les prises que lui avait appris Apollon soient efficaces contre ces sacs a main un peu agressifs.
Elle se baissa et attrapa une pierre pour la serrer dans sa main. C'était toujours mieux que rien non ?

D'ailleurs, deux crocodiles commençaient a s'approcher de la princesse l'air menaçants, avancements lentement comme si ils savouraient l'affolement de leurs proie. Elle recula, armée de son cailloux ... quand tout a coup, une sirène apparut dans son dos et tournant sur elle même lui envoya un coup de nageoire puissant qui lui appuya contre son bras déjà fragilisé. Elle retint de justesse un cri de douleur sans pour autant parvenir a masquer un petit gémissement alors que la sirène voulait revenir a la charge, en se demandant ce qu'elle avait bien pu faire de mal pour que les sirènes s'acharnent autant sur elle. Enfin elle finit par lui jeter le cailloux en plein front, s'offrant grâce a ce geste quelques secondes de répits

Louise reculait de plus en plus, esquivait, sautait, se penchait mais ne pouvais réellement rien faire de concret. Quand tout a coup, sans qu'elle comprenne pourquoi, Skunk l'attrapa et la força a courir a ses cotés. Bon, le gamin devait connaître l’île beaucoup mieux qu'elle même et devait savoir quoi faire. Et puis elle devait le reconnaître, il se débrouillait extrêmement bien a zigzaguer comme ça entre les obstacles ... elle le suivit du mieux qu'elle put en gardant son bras contre elle. Entre l’épisode du jurassique et ça ...

Enfin ils atteignirent le tunnel, au soulagement de Louise qui ne put s’empêcher d’apprécier la capacité du garçon perdu a retrouver son chemin. Elle écourta ses explications avant de poser une question toute bête qui lui venait en tête. Depuis qu'elle était allée au manoir avec Aaron elle avait pris conscience que ce n'était pas le cas de tout le monde.

"Tout le monde sais nager ?"


A leurs pieds, l'eau avait commencée a tacher le sol avant de rapidement de plus en plus haute pour finir par les immerger totalement. Au bout de quelques minutes, ils furent obligés de se maintenir a flot en nageant, s'approchant de plus en plus de la surface. pourtant, la princesse ressentait comme un malaise, se disant que si les créatures voulaient les tuer, elles n'auraient pas pu mieux choisir leur moments ...



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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !



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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?



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________________________________________ 2015-12-20, 10:12

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Our time is running out..

Le vacarme était assourdissant. Ce n'était pas seulement le bruit de l'eau, des crocodiles ou des sirènes qui sifflaient partout autour d'eux mais c'était aussi les battements de son coeur dans ses oreilles, les grognements de douleur et d'effort et les cris de ses amis, qui résonnaient par à coup et sans jamais pouvoir être réellement identifier. C'était un champs de bataille, réel. Pas comme tout ceux qu'Arès avait modelé pendant les entraînements, pas comme ceux dont Athéna vantait l’exaltation, non. ça n'avait rien à voir avec tout ça.
Melody les avait envoyés en avant avec Skunk et même si il n'avait pas vraiment le temps de s'extasier, Jamie devait avouer que le gamin se débrouillait très bien avec son lance-pierre. Lui n'avait que ses poings et ses pieds, mais les égratignures sur son visage avaient au moins le mérite de cicatriser rapidement. Cela sembla intriguer les sirènes, plus que les crocodiles. Il fallait dire que les bestioles verdâtres et bleutées semblaient plutôt se concentrer sur ses chevilles. Jamie du se jeter en arrière quelques fois pour ne pas finir unijambiste. Ce qui donnait toujours quelques idées aux sirènes, qui semblaient le trouver particulièrement amusant. Comme jouet. Deux mains glacées vinrent enserrées sa gorge, et Jamie profita de son élan pour se précipiter contre le mur le plus proche, arrachant un hurlement à la sirène dans son dos. D'un geste, il saisit les mains, les tordant en se retournant pour faire face à la créature, qui l'incendia du regard en lui crachant au visage comme un chat en colère. Jamie lui tordit les poignets une seconde fois, entendant au moins l'un des os craquer, et cette fois se n'était pas le sien. La sirène hurla de plus belle, et Jamie fut brusquement rejeter en arrière, les nageoires de sa 'victime' l'ayant balayer comme un simple coquillage. Le crâne de Jamie frappa le sol, et la tête lui tourna, alors qu'il grognait de douleur, en sentant un mélange poisseux imbiber sa nuque. C'était pas le moment. Marche ou crève. C'est ce qu'Athéna lui disait sans cesse. ça n'avait jamais été aussi vrai. Qu'est-ce que disait Captain America déjà, que Calliope et Jezabel lui citaient à peu près une fois par semaine depuis qu'ils avaient visionné le dernier film de la franchise? Si ils vous tuent, vous vous relevez c'est ça?
Une douleur lui arracha un nouveau cri, à l'instant ou l'un des crocodiles lui arracha sa seconde botte, ainsi qu'un peu de peau au passage. Pieds nus désormais, Jamie se releva, balayant la pièce du regard pour le fixer sur une personne. Une à la fois. Il ne devait pas s'éparpiller. Sauf que Louise était vraiment en difficulté. Et qu'elle ne semblait pas en mesure de voir la sirène qui elle, fondait sur elle avec un regard plus qu'explicite. D'un bond, Jamie se mit en travers de sa route, la fauchant au niveau des hanches pour la plaquer sur le sol. Elle persifla aussitôt, mais Jamie lui écrasa son poing en plein visage, et elle lui griffa le torse, laissant une trainée rougeâtre sur la peau. La douleur le fit grimacer, mais la sirène écarquilla les yeux lorsque la peau se mit à se resoudée.
-Comment...
Jamie ne la laissa pas finir sa phrase, malgré l'apparente sincérité de sa surprise. Il ne voulait plus jamais laisser une sirène le prendre au dépourvu avec leurs voix enchanteresses. Sa main fondit à nouveau sur elle, beaucoup plus violemment, et la tête de la sirène rebondit sur le sol, alors que Jamie se redressait pour la laissé inerte sur le sol. Ce fût l'instant que choisit Skunk pour l'agripper par la ceinture, en le poussant à courir. Vite. L'eau léchait ses pieds nus et ne semblait pas vouloir cesser de monter. Merde. Du mieux qu'il pût, tout en continuant de courir, Jamie maintint les sirènes aussi loin que possible de l'étrange trio qu'il formait, avec Skunk et Louise. La pauvre semblait vraiment mal en point, couverte de sang et d'égratignures. Dès qu'ils se retrouvèrent dans la première pièce, alors que Skunk se mit à résumer le seul plan possible pour leur permettre de sortir de ce piège, Jamie se touna vers Louise, posant sa main sur ses épaules.
-Ne bouge pas, lui dit-il rapidement, avant de fermer les yeux, plongeant aussi vite que son entrainement le lui avait apprit dans les affres de la seule et unique chose positive laissée par Famine.
La guérison fût express. Les trous sur la peau de la jeune femme se refermèrent et Jamie les ressentit sur sa peau comme une pluie d'aiguille. C'était la première fois qu'il faisait aussi vite. Une part de lui ressentit aussitôt une très grande fatigue, mais ça non plus, ça n'était pas le moment. Relâchant la jeune femme, à qui il fit un demi-sourire, il se dirigea vers Skunk, qui semblait persuadé de pouvoir tous les faire respirer sous l'eau.
-L'eau va monter, ça leur donnera l'avantage de pouvoir nous attirer sous la surface, lança-t-il, regardant le garçon tout d'abord, avant de relever la tête vers Melody, qui serrait les dents.
Tout le problème résidait là. A la seconde où l'un d'eux passerait sous la surface, il serait seul. Tenter de s'entraider ne ferait que donner plus de chances aux crocodiles et aux sirènes de les séparer et les maintenir hors de portés de l'oxygène.
-Débattez vous. Débattez vous au maximum. Vous devez remonter coûte que coûte, ajouta-t-il, en fixant une à une Jezabel, Melody, Louise, et Robyn.
Son coeur se serra en voyant la joue de cette dernière barrée d'une longue ligne rouge. Il avait déjà sentit son coeur faire une embardée lorsque la sirène l'avait plaquée contre le mur, alors qu'elle faisait preuve de la plus stupide des bravoures, avant de se sentir comme le plus idiot des crétins. Il s'était fait manipuler comme une poupée de chiffon par la sirène et la colère qui avait animer Robyn le lui avait bien fait comprendre. Il avait l'impression d'avoir les lèvres marquées par ce stupide baiser qui n'avait rien à y faire. C'était stupide, mais il aurait vraiment aimé avoir le temps de s'excuser auprès d'elle. Sauf que l'eau était quasiment au niveau de ses genoux, et qu'il n'avait clairement pas le temps pour ça. Surtout qu'une poigne de fer lui enserra la gorge, le tirant en arrière pour le faire tomber dans l'eau.
La sirène avait passé ses bras autour de sa gorge, serrant son poignet pour maintenir la pression autourde la jugulaire. Jamie ne réfléchit pas. Baissant le menton, il planta ses dents dans la chaire blanche, mordant jusqu'au sang. La sirène se mit à se débattre mais Jamie serra les mâchoires, entamant la peau de plus en plus profondément. Le goût métallique de rouille lui donna un vague haut le coeur, mais plus que tout, ce fût une colère sourde qui vint lui battre aux oreilles. Utiliser son pouvoir semblait avoir donner à l'aura de Famine une envie de renaissance. Cela faisait très longtemps que Jamie avait prit habitude de l'étouffer dès qu'il en ressentait une once de présence. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, pour la première fois, il n'en fit rien. Question de timing, de peur ou peut-être simplement le destin. Mais lorsqu'il relâcha enfin la sirène, qui glissa aussi loin que possible de lui, ses yeux avaient prit une teinte aussi noir que l'encre.
Perçant la surface, Jamie eut juste le temps de se remettre sur pied avant de sentir ses derniers quitter le sol. L'eau montait, et elle montait vite. Tant mieux. D'un coup d'avant bras Jamie se retourna, faisant face à l'endroit où la porte s'était trouvé avant que l'eau ne la recouvre. Une blonde eut un mouvement d'arrêt en le voyant, et Jamie la fusilla du regard, avant de lui lancer un sec:
-Aller viens!
La colère qui l'animait n'était pas saine, il le savait, mais pour une fois, cela serait peut-être utile. La blonde eut une seconde d'hésitation, avant de foncer sur lui, les bras tendus. Jamie réagit d'instinct. D'un simple geste, il écarta les bras tendus de la jeune créature, lui envoyant son front directement dans le sien. L'arcade de la sardine se fissura, et elle retomba sous l'eau, une trainée rouge trahissant sa présence. Jamie n'eut pas le temps d'avoir mal. Les têtes de ses compagnons passaient sous l'eau comme des bouchons de liège, remontant en crachotant et en criant. Jamie ne réfléchit pas. Quelque chose de militaire résonnait dans sa tête. Action, instinct, acte. Même quand ce n'était pas réellement les siens.
D'un mouvement de bras, Jamie passa sous la surface, collant son poing dans le museau écaillé d'un crocodile qui semblait avoir décidé de goûter à l'avant bras de Jezabel, qui remonta à la surface avec des mouvements désordonnés. Le crocodile lui décocha un coup de griffe, qui entama sa peau, avant de le frapper de sa queue, ce qui le fit glisser sous l'eau comme une boule de bowling. Percutant un corps, Jamie se retourna pour tomber nez à nez avec Skunk, qui manqua de lui zébrer la peau, mais qui se retint à la dernière seconde. De ses yeux noirs, Jamie lui fit comprendre de remonter mais il dût rapidement prendre le gamin par les épaules et le pousser sur le côté pour lui éviter un claquement de mâchoire trop près de la tête. Le crocodile reçut un coup de pieds et Jamie sentit une profonde douleur lui arracher un orteil.
-Putain!
Se battre pieds nus étaient une sacrée connerie. Crier sous l'eau était une connerie. Perdre ses réserves d'oxygène était une connerie. Jamie serra les dents, accusant par avance la douleur de ses poumons vides. Mais rien ne vint. Malgré l'urgence de la situation, Jamie écarquilla les yeux. Il n'avait pas mal. Il n'avait pas la tête qui lui tournait. Il n'avait pas... De manque. C'étit quoi encore ce délire? Remontant à la surface, il reprit quand même sa respiration, relevant les yeux. Quelques mètres. Il restait à peine quelques mètres.
-Jez! hurla-t-il à l'intention de sa presque soeur, à quelques brasses de lui. Mets-toi là! indiqua-t-il en désignant sa propre place, quasiment en dessous du contour du trou béant. Sors les de là! ajouta-t-il en replongeant sous la surface, alors que Louise venait d'y disparaitre.
Cette fois, Jamie fût beaucoup moins diplomate. Agrippant les cheveux de la sirène, il tira dessus à lui en décoller le cuir chevelu, la faisant relâcher Louise, qui remonta aussi rapidement qu'elle le pût. Enserrant ses jambes autour de la gorge de la sirène, Jamie étouffa la sirène, qui lui mordit la peau sans succès. Jamie ne la relâcha pas, se concentrant sur sa propre respiration. Puisqu'apparemment, il respirait sous l'eau. Il n'avait aucune idée de comment il faisait, mais c'était exactement comme si il n'avait pas été sous la surface. L'air venait à ses poumons, aussi fluidement que d'ordinaire. Il se pencherait sur la question plus tard. Pour l'instant, il devait faire vite. Parce quelqu'un venait de passer sous la surface, et le crocodile fonçait tout droit vers le fond de la cuve.
Déserrant les jambes, et décochant un coup de genou en plein visage de sa victime, Jamie nagea aussi rapidement que possible vers sa cible, dont il attrapa la queue écaillée pour le ralentir. A l'instant où il se disait que c'était sacrément idiot de croire qu'il allait pouvoir retenir une bestiole de plusieurs dizaines de kilos par la simple force de sa main, une voix, ou plutôt une réminiscence lui rit au nez dans son esprit. Il était un Cavalier. Il ne fallait pas l'oublier.
Le crocodile fût stopper net, reculant même. Ses mâchoires relâchèrent Robyn, dont les bulles d'oxygènes de plus en plus rares s'échappaient de ses narines. Jamie ne réfléchit pas très longtemps. Ses bras enserrèrent le coup du crocodile, serrant aussi fort que possible en faisant signe à Robyn de remonter. Il fallait qu'elle remonte. Les autres devaient déjà avoir atteint le sommet. Il fallait qu'elle remonte pourtant ses gestes étaient maladroits et saccadés. Elle manquait d'air. Elle était en train d'étouffer. Merde. Ses paupières battaient un rythme de plus en plus lent et Jamie abandonna le crocodile, nageant vers elle avant de plaquer ses lèvres sur les siennes. Sa main se cala sur sa nuque, et il passa son bras autour de ses reins, battant des pieds pour remonter.
-Respire, murmura-t-il contre ses lèvres, en lui insufflant autant d'oxygène que possible.
Les paupières de Robyn se mirent à battre un peu plus régulièrement, voir même un peu trop vite, et il cru sentir sa main agripper son poignet dans son dos mais Jamie la ramena à la surface, la laissant respirer par elle même à l'instant où ils crevaient l'eau.
-Vite!
Louise et Melody étaient penchées par l'ouverture, pas encore submergée par l'eau, et l'une d'elle attrapa la main tendue de Robyn, qui remonta tant bien que mal. Jamie passa en dernier, bandant tous ses muscles pour remonter avant de se laisser retomber face contre terre, en soupirant. Ce n'était pas le moment de se relâcher mais putain, ils s'en étaient sortis. ça méritait une seconde de pause.
Appuyant sur ses mains, il se mit à quatre pattes, jetant un rapide coup d'oeil à tout le monde. Trempés, essoufflés, mais en vie. Parfait. D'un geste, Jamie se releva, se tournant vers le trou béant dont allaient ressortir les créatures d'ici quelques secondes. Ou minutes. Le bruit de l'eau était toujours la pourtant. Intrigué, Jamie s'approcha pour se pencher mais rien ne lui sauta à la gorge. Les sirènes continuaient de siffler à la surface mais pas les crocodiles. A vrai dire, il n'en voyait plus un seul. Comme si ils s'étaient volatilisés. Jamie fronça les sourcils, dévisageant l'une des sirènes qui le fusilla du regard, avant de repasser sous la surface. Quelque chose clochait. Parce que ce n'était pas seulement de la colère qui perçait ses prunelles. Mais un élan de joie malsaine. Et beaucoup de peur.
Aussitôt, Jamie se redressa, retournant en arrière pour se rapprocher de son groupe.
-Quelque chose ne va pas, lança-t-il sur un ton bas en désignant le trou à Melody, qui plaquait ses cheveux en arrière, alors qu'il s'avançait pour offrir sa main au gamin, pour l'aider à se relever.
Ses yeux dérivèrent un instant sur son fourreau vide, et Jamie se dit qu'avoir une arme pouvait se révéler assez pratique. Il aurait tout le temps d'en parler à Athéna plus tard. Quand ils seraient sortis d'ici par exemple. Ou quand il aurait découvert qui était cette femme qui les fixait avec un sourire en demi-lune sur le visage.
Jamie se figea aussitôt, avant de faire un pas sur le côté, se plaçant devant Skunk et Louise. Elle se contentait de sourire, mais on n'était jamais trop prudent. La femme ne bougea pas cependant, se contentant de sourire en fixant son regard sur chacun d'entre eux, paisiblement. Trop paisiblement. Jamie serra les dents, avant de tourner ses yeux redevenus bleus vers Melody. Ami ou ennemi?
-J'ai encore du temps, on avait un accord.
Les yeux de Jamie s'écarquillèrent, alors que sa mâchoire se serrait d'autant plus. Mais qu'est-ce qu'elle foutait? C'était quoi ce plan? La colère sourde de Famine battait dans ses tempes et pour une fois elle semblait légitime. Jamie la fusilla du regard mais la petite sirène se contenta de se cacher derrière ses cheveux, l'évitant superbement. Jamie en aurait hurler d'indignation. A la place, il se contenta de serrer les poings, en reportant son attention sur la femme, qui d'un coup, lui semblait bien plus dangereuse.
-La sirène semble bien seule sur cette île.
Sa voix était criarde. Du moins Jamie la perçut ainsi. Une voix fausse.
-Privée de son frère et de son père. Comment compte-t-elle payer sa dette si son papounet d'amour n'est pas là à ses côtés ?
Dette? Cette fois Jamie sentit la colère défigurer son visage. Mais qu'est-ce qu'elle avait encore foutu? Melody se cacha de plus belle dans ses cheveux, et les yeux de Jamie tombèrent sur ceux de Jezabel, qui dévisageait la sirène elle aussi, en secouant la tête. Au moins, il n'était pas le seul à ne pas être au courant.
-Peut-être devrais je prendre un acompte au cas où ?
La menace était subtile, mais bien présente. Jamie contracta aussitôt ses muscles, près à se battre sauf qu'il n'en eut pas le temps. La paume froide de la femme se posa sur son torse, sans qu'il ne la voit se mouvoir. Et étrangement, cela le fit bouillir de colère. Lui, un acompte? Certainement pas. La colère du Cavalier brûlait son sang, et sa voix en eut les accents.
-Je te le déconseille.
La voix était froide mais elle brûlait. Il ne comptait plus se faire manipuler aujourd'hui. Et certainement pas pour les beaux yeux d'une petite sirène menteuse.
La femme eut un sourire, toujours aussi neutre et paisible. Cela arracha un frisson à Jamie. Cela ne lui allait pas. Il n'aurait su dire pourquoi mais ça ne lui allait pas du tout. Puis, lentement, elle se détourna, marchant lentement à l'opposé de lui. Jamie ne desserra pas les poings cependant. Il eut raison. Car brutalement, sa gorge fût compressée, et cela n'eut rien à voir avec les piètres tentatives des sardines coincées sous la surface. C'était beaucoup plus fort. Implacable. Et beaucoup trop serré. Jamie porta les mains à sa gorge, y rencontrant une surface... Visqueuse. Une tentacule. C'était une tentacule. Les yeux de Jamie roulèrent dans leur orbite, et soudain, il quitta tout simplement le sol. La femme eue un immense sourire, cruel. Cela lui allait beaucoup mieux. Une seconde tentacule sortit du sable, tapant la main de Jamie au passage pour le faire relâcher sa prise, avant de s'enrouler à son tour autour de sa nuque. Il était prit au piège et suspendu à quelques centimètres du sol. A la merci de cette.... Chose. Merde. Une arme. Il lui fallait une putain d'arme. Mais il n'avait rien. Rien à part ses ongles qui n'entamait même pas la surface visqueuse. Rien du tout, et la tête lui tournait sérieusement. Il crut entendre son prénom, quelque part, mais les tentacules faisaient battre le sang beaucoup trop fort dans ses oreilles, et il n'en fût plus sûr. La femme eut un rictus, et Jamie sentit les muscles des tentacules se contracter, prêt à serrer. Il ne voulait pas mourir. Pas que ça le dérange outre mesure. Mais il avait promis de protéger Melody. Il devait protéger Jezabel. Il devait s'assurer que Louise était en sécurité. Il devait au moins féliciter Skunk avant de partir. Et surtout, il devait s'excuser auprès de Robyn et ne pas laisser cette espèce de poulpe fétide s'approcher de près ou de loin d'elle. Il ne voulait pas mourir alors qu'il n'avait aucune certitude de ne pas réapparaitre au même endroit. Il ne voulait pas les abandonner à leur sort. Sauf qu'elle allait l'étouffer ou lui briser la nuque d'ici quelques secondes. Jamie ferma les yeux un instant. Comment ça allait faire mal cette fois?
-Lâche mon fils.
La voix était profonde, sans appel. Jamie rouvrit aussitôt les yeux. Il avait dit ne pas pouvoir venir à Neverland. Il avait dit ne pas pouvoir y venir sans risque. Ils avaient passés des heures à parler du pourquoi c'était lui qui devrait veiller sur Melody une fois sur Neverland alors qu'est-ce qu'il foutait ici? Pourquoi est-ce qu'il était là, drapé dans son armure étincelante, son Trident posé sur la gorge de la sorcière, à le défendre? Et pourquoi, nom d'une nébuleuse, est-ce qu'il l'appelait comme ça? Cela lui fit glisser un frisson le long de sa colonne vertébrale, mais pas vraiment de joie ou de fierté. Il n'était pas le fils de Poséidon, il n'était le fils de personne. Qu'importe la caverne et la sirène. Il n'était le fils de personne. Mais pour une fois, il devait avouer qu'il appréciait la présence du Dieu. Si ça lui éviter de ses casser de nouveau un os....


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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

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________________________________________ 2015-12-20, 12:44


The Force is strong in our family
...
"T’inquiète ma sardine, j’ai fais ça toute ma vie."

Ma sardine ? Je jetai un coup d'oeil au gamin qui avait ramassé quelques pierres pour se préparer au combat. Peu de temps après, une bande de crocodiles fonça droit sur nous, sans parler des sirènes qui étaient revenues à la charge, plus nombreuses.

Tout le monde avait l'air de se débrouiller face aux attaques répétées. Je donnai un coup de pied sur le museau d'un crocodile et repoussai une sirène qui cherchait à m'attraper. Puis, l'eau s'engouffra subitement dans la salle du trône. Il fallait s'enfuir ou ils allaient finir noyés ! Risquai-je de mourir également ? Après tout, je n'avais pas réussi à respirer dans l'eau qui m'avait amenée jusqu'à ce palais. Mes branchies internes avaient été comme bloqué. Ce n'était pas le moment de penser à ça. J'aviserai le moment venu.

Je fis signe à Robyn et Jezabel de me suivre et emboitai le pas à Skunk, Jamie et Louise. Nous parvinmes miraculeusement à sortir en un seul morceau de la salle du trône, mais la seconde partie s'avérait plus difficile. L'eau montait en vagues successives vers nous. Elle atteignait déjà nos genoux.

"Ok… l’eau va monter. Faut qu’on soit prêts ! Quand elle sera suffisamment présente autour de nous, on va pouvoir nager pour remonter. Melody, on va espérer que ta queue de poisson te fera pas défaut… T’es encore celle qui nage le plus vite, je compte sur toi…"

Je jetai un regard ahuri à Skunk avant de lui désigner mes jambes mouillées :

"Tu vois des nageoires, toi ?"

En réalité, j'étais paniquée. Je hochai frénétiquement la tête tout en m'imprégnant de ses précieux conseils concernant la respiration. Par le ventre, ok... mais comment s'y prend-on ? Je commençai par ranger mon fleuret afin d'avoir les mains libres. Ca m'aiderait à nager plus vite. Tout du moins, je l'espérais...

Nos ennemis s'approchaient rapidement, mais l'eau nous immergea subitement. Je pris une profonde respiration avant de me laisser submerger. J'ouvris grands les yeux et fis des battements de jambes vers la surface, m'aidant de mes bras. C'était vraiment beaucoup trop lent... Mes nageoires me manquaient. Je craignais de ne jamais les retrouver. Un crocodile ondula vers moi, la gueule grande ouverte... Effarée, j'entrouvris la bouche et une ribambelle de bulles s'en échappa. L'oxygène s'enfuit loin au-dessus de moi, hors de portée. Dans un dernier élan de désespoir, je joignis mes jambes et envoyai une impulsion avec tous mes muscles afin de prendre davantage de vitesse. Je me cambrai et gagnai de l'altitude alors que la mâchoire du crocodile se refermait sur du vide. Perplexe, j'esquissai un léger sourire en sentant la caresse de l'eau contre mes branchies... Je pouvais respirer normalement. Et je parvenais à nager plus facilement avec les jambes serrées l'une contre l'autre. C'était plus lent qu'avec mes nageoires, mais plus rapide que de tenter la brasse.

Je perçai la surface et inspirai l'air, mais me tournai vite vers les autres. Nos assaillants étaient toujours là, cherchant à nous engloutir dans les profondeurs. Jamie avait pris le parti d'aider tout le monde. Comme il se débrouillait très bien, je décidai de me placer au bord de l'ouverture et d'aider les autres à en sortir. L'une des dernières fut Robyn, qui avait l'air d'avoir bien morflé, en témoignait l'entaille sur son visage. Jamie arriva ensuite.

Nous étions tous épuisés, nous remettant tant bien que mal de nos émotions. Je restai plusieurs secondes affalée dans le sable, me moquant qu'il se colle sur ma peau et dans mes cheveux. J'avais l'habitude de cette sensation. Cela faisait partie de la communion avec l'océan. Les sirènes sifflèrent un moment avant de retourner sous la surface. Bon débarras. Jamais je n'aurais cru penser cela de ma "famille", mais j'étais vraiment contente de ne plus avoir à faire à elles. Je redoutais vraiment de rencontrer ma mère. En tous cas, si elle leur ressemblait, cela me faciliterait les choses pour la saigner.

"Quelque chose ne va pas."
lança Jamie en désignant le trou par lequel nous étions sortis.

Je fronçai les sourcils en me redressant et suivis son regard. Une femme brune nous toisait à quelques mètres de là d'un sourire supérieur. Je me mordis les lèvres et me relevai aussitôt. Jamie m'observait avec insistance, guettant mon signal pour attaquer au cas où. Il était tellement dévoué... Je lui fis comprendre de rester calme et me tournai vers la sorcière pour dire d'un ton sec :

"J'ai encore du temps, on avait un accord."

Je jetai un coup d'oeil vers le Cavalier et penchai la tête, comme prise en faute devant la fureur de son regard. Il m'en voulait car je ne lui avais rien dit, mais je n'en avais pas eu le temps. Tout s'était déroulé si vite... Mes cheveux ruisselants d'eau se plaquèrent contre mes joues et je passai une main dedans pour les écarter, avant de relever la tête vers la sorcière qui n'avait pas l'air très enclin à respecter les termes du contrat. Tout le monde me fixait avec une expression perplexe.

La sorcière voulait s'amuser avec Jamie et bien qu'il se montra courageux comme à son habitude, elle fit apparaître des tentacules qui lui enserrèrent la gorge et le soulevèrent de quelques centimètres au-dessus du sol. Je ne pouvais rien faire pour l'aider, hormis promettre à la femme-pieuvre que j'obtiendrai l'objet qu'elle convoitait. J'ouvris la bouche quand j'entendis :

"Lâche mon fils."

Cette voix fit vibrer les particules d'eau qui ruisselaient encore un peu sur mon corps. J'offris un regard à la fois ébahi et éperdu à Père qui venait d'apparaître en armure, son Trident posé contre le cou de la sorcière. Cette dernière le libéra aussitôt et je jubilai presque en voyant une lueur d'inquiétude au fond de ses yeux, lorsqu'elle les posa sur Poséidon.

"Maintenant Sorcière, tu vas sauver Egéon."
déclarai-je d'un ton autoritaire.

Père me lança un drôle de regard auquel je répondis par une expression farouche et assurée. La sorcière ne pouvait rien faire contre lui. Il était bien plus puissant qu'elle. Elle allait devoir obéir sans que j'ai besoin d'honorer ma part du marché. J'esquissai un léger sourire supérieur, jusqu'à ce que j'entende la sorcière pousser un rire rauque. Tout en regardant Père, elle demanda :

"Notre pacte tient toujours, n'est-ce pas ?"

Je vis Père hésiter, jeter un coup d'oeil vers moi, avant d'abaisser son Trident à regret. Je sentis mon orgueil et mon assurance s'écrouler, très vite remplacés par la surprise et l'effroi. Comment pouvait-il se laisser faire par elle ? Pour quelle raison ? Mon obstination à sauver mon frère m'avait-elle trop aveuglée ? Pourtant, nul n'était plus puissant que le dieu des océans. Personne.

La sorcière épousseta tranquillement sa robe et s'avança d'un pas vers moi, me toisant d'un air supérieurement amusé.

"Ca ne peut pas toujours être aussi simple, ma belle petite sirène."

Puis, elle se tourna, ses tentacules s'enroulèrent autour d'elle et elle disparut. Je restai quelques secondes silencieuse, le temps de digérer ce qui venait de se passer. Père s'était écrasé face à la sorcière. Non, il existait forcément une autre explication. Même si je brûlais de connaître ses raisons, une autre question me paraissait primordiale :

"Par quel prodige vous avez réussi à venir ?"

Je le fixai d'un air émerveillé. Il était tellement fort qu'il avait réussi à déjouer les pièges de Neverland afin de poser le pied dessus. Il m'observa tout en souriant brièvement.

"Disons que j'ai légèrement vengé ton frère."

Une vague d'allégresse m'envahit. Il avait tué Kida, cette atlante qui avait volé l'âme d'Egéon. Cela ne pouvait être autrement, et j'en eus vite la confirmation. L'autre main de Père, celle qui ne tenait pas le Trident, s'ouvrit sur une lumière bleutée. S'agissait-il du cristal atlante ? Il referma vite son poing mais je crus voir des filaments bleutés se mêler à ses veines. Malgré mon anxiété vis-à-vis de ce que j'avais cru percevoir, je tournai la tête vers Jamie comme pour lui dire : "Tu vois ? Rien ne peut nous arrêter."

Rien, hormis une sorcière.

Je posai de nouveau les yeux sur Père qui avait fait quelques pas lents et posés.

"Je crois qu'il est temps qu'un dieu règne sur cette ile."
dit-il d'un ton tranquille mais froid.

Il leva son trident tout en marchant, le poing toujours fermé sur la lumière bleutée, et j'entendis alors des craquements à chacun de ses pas. Peu à peu, l'eau s'engouffra dans le sable autour de nous. Non loin, les arbres s'enfoncèrent sur eux-mêmes, incapables de résister à l'eau qui montait et les ensevelissait. Père nous créait un chemin solide alors que tout s'affaissait par la volonté de l'eau silencieuse.

Brusquement, des explosions se firent entendre autour de l'ile. Je tournai la tête de tous côtés mais ne vis absolument rien. Cela venait de trop loin. Bientôt, des murmures stridents s'insinuèrent dans ma tête et à voir l'expression sur le visage des autres, il en était de même pour tout le monde :

"Maintenant elle sait ! Maintenant elle sait ! Maintenant elle sait !"

Qui savait quoi ? J'aurais aimé demander des précisions à Père, si tant est qu'il puisse répondre, mais je le vis s'arrêter, tournant juste un peu la tête et la levant vers le ciel. Je suivis son regard et vis une quantité d'ombres inquiétantes se rassembler, se masser et foncer droit sur nous.

"Qu'est-ce qui se passe ?"
balbutiai-je.

Pourquoi rien n'était-il jamais gagné d'avance sur ce fichu Neverland ?

Père fit chemin arrière et passa devant notre groupe. Là, il brandit son trident, créant un mur d'eau haut de plusieurs mètres. Une dizaine d'ombres explosa tout contre, mais d'autres le contournèrent vivement pour mieux nous attaquer.

Au loin, d'autres explosions, de plus en plus rapprochées. Cela semblait nous encercler. Je sortis mon fleuret, bien que je savais que la lame passerait sans doute au travers des ombres. J'avais bon espoir que Père nous protège. Il allait purifier Neverland. Je tentai de me rassurer même si mon coeur s'emballait dans ma poitrine.

En ce jour débutait notre heure de gloire. Il fallait y croire. Je me plaçai à ses côtés et me composai une expression fermée, les yeux braqués sur les ombres.
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