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 [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54

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Phoebus Light
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Phoebus Light

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When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?


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| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 _



________________________________________ 2015-12-14, 01:16



Quelque chose clochait. Il avait vu les deux jeunes femmes s'élancer vers son frère, lui prendre des coups mais... Il ne semblait même pas se défendre. Récemment, ils avaient combattu l'un contre l'autre sur Atlantis. Lui et Artémis contre le dieu des océans, qui souhaitait mettre fin aux jours des déesses et des cavaliers. Les jumeaux n'avaient pas voulu le laisser faire, c'était contre leur principe. Ce combat là, il s'en rappelait encore nettement. C'était différent, aujourd'hui. Oh, Apollon en avait subit des coups ce jour-là à la cité perdue, il avait vu sa soeur menacée par le Trident. La seule solution pour stopper le combat avait été l'intervention d'Arès... Ce qui avait mené au fait qu'Apollon se trouvait actuellement sur le trône d'Olympe en attendant une élection en bonne et due forme. S'il voulait vraiment devenir le Roi, Poséidon ne s'y prenait pas de la bonne manière en tous les cas.

Mais il avait ce pressentiment que quelque chose d'autre se cachait derrière tout ça. Qu'il ne s'y mettait pas "à fond". Comme si ce qui se déroulait ici n'était rien face à ce qui se préparait derrière... Apollon n'avait pas bougé, stoïque, tandis que d'autres gardes apparaissaient à la demande de Neil. Il n'appela pas les autres, cela dit. Il contacta simplement Artémis, lui expliquant brièvement la situation mais surtout sa crainte. Que se passait-il ailleurs pour que Poséidon semble si confiant ?

"Vous ne comprenez toujours pas, n'est ce pas ? C'est déjà trop tard..."

Non, il ne comprenait pas. Il l'avouait. Le fameux bracelet fut lancé à Kida et... Qu'est-ce que représentait cet objet, exactement ? Il venait d'Atlantis, non ? Il avait très bien pu le récupérer plus tôt et décider de le rendre maintenant mais... Pourquoi ? Pourquoi ferait-il ça à ce moment précis ?

Il n'y réfléchit pas, allant frapper en même temps que ses deux acolytes du moment. Un coup dur à encaisser, quelque chose qui aurait dû fendre cette carapace que le dieu des océans affichait depuis le début. Il espérait du moins, que cela aurait son petit effet. Qu'ils réussissent, pour une fois. Dans un petit recoin de sa tête, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'ils oubliaient quelque chose.... Qu'ils n'agissaient pas de la bonne manière...

Il ne fut pas heureux de toucher son frère. Il ne fut pas satisfait de le voir tomber et reprendre son équilibre difficilement. Il n'y avait plus la moindre trace de défi sur son visage, plus d'envie de jouer ou de se confronter à lui pour voir si, enfin, il avait atteint sa puissance. Ce n'était pas le cas, il en était conscient.
Apollon ferma les yeux alors que son aîné venait de disparaître. Ce n'était pas fini. Et bon sang, qu'ils étaient stupides. Il avait vu ce sourire sur son visage, alors que Kida avait usé de toutes ses forces pour tenter de le mettre à terre. Elle était animée par cette vengeance pure, une animosité qu'il ne pouvait que comprendre. Neil aussi avait frapper fort, quant à lui, il n'était simplement pas assez réactif, sans doute...

Poséidon était réapparu dans leur dos et il l'avait senti à la seconde même, serrant les dents tandis qu'il pouvait presque se visualiser le coup partir. Sans grande surprise, c'était lui qu'il avait voulu mettre hors de portée le premier. C'était flatteur, dans un sens, de se dire qu'il voulait l'éloigner de sa cible pour qu'il ne puisse pas la protéger... Il aurait dû l'éviter. Il aurait dû pouvoir l'éviter. Il se retrouva projeté à plusieurs mètres, son corps entier allant frapper le bitume dans un bruit sourd. Ses membres étaient endoloris par le choc mais sa force vitale ramenait tout en ordre. Pas assez rapidement à son goût cela dit. Il tourna simplement la tête, pour voir Neil subir le même sort, suivie de près par Kida. Kida...

Tout s'enchaîna à une vitesse folle, le Trident venant s'accrocher à la jambe de l'Atlante. Le regard furieux, le dieu tenta de se redresser avec maladresse, ne voyant plus que Poséidon dont il avait envie d'écraser le crâne contre le sol, d'arracher les yeux et de donner à manger à Cerbère. Si Artémis captait ses quelques pensées, nul doute qu'elle aussi bouillonnait de rage... Mais il lui faisait bien comprendre qu'il ne voulait pas qu'elle vienne, que c'était trop dangereux. Il lui avait demandé de s'occuper de ce jeune homme que les gardes avaient ramené sur Olympe, il avait besoin d'aide lui aussi. Eux ne pouvaient rien contre le dieu face à eux.

Pas maintenant qu'il avait le cristal.

Il semblait toujours obtenir ce qu'il voulait, quelque soit la manière utilisée. Lançant un coup d’œil vers Cassandre, alors qu'il voyait que la jeune femme ne tiendrait pas longtemps ainsi percée par l'arme divine, il se demanda si tout devait vraiment se finir ainsi. S'ils tentaient quoi que ce soit, Poséidon étant assez clair dans ses mouvements, ils condamneraient Kida. Si elle ne l'était pas déjà...

La boule rouge fut coupée dans son élan, avant même d'approcher celui qui était supposé la recevoir. En un simple geste de la main, Poséidon avait contre-attaqué pour bloquer l'attaque. Apollon se faisait violence pour ne pas se ruer sur lui quitte à y passer. Ce n'était pas le moment pour lui de mourir. Il ne devait pas agir inconsciemment, sur un coup de tête, avec tout ce qui lui restait encore à accomplir par la suite. Poséidon ne s'arrêterait pas là, oh non, il continuerait. Il voulait le cristal pour une raison, après tout. Et ce n'était pas la seule menace au-dessus de leurs têtes.

Neil le rejoignit - le coup qu'elle s'était prit l'ayant visiblement affaiblie - au moment où le Trident fut retiré du corps de l'Atlante. Ils ne faisaient plus le poids face à Poséidon, si seulement ils l'avaient déjà fait.

"Tout aurait pu être différent."

Si les dieux des océans les regardait, Apollon ne lui accordait pas la moindre importance, ses yeux glissant en direction de Kida, allongée à terre. Elle avait besoin de soins.

"Je ne souhaite pas Olympe. J'ai bien mieux. Ta sœur aurait pu rester de mon côté et tu aurais pu avoir un grand avenir. Tout comme Aphrodite aurait pu accepter ma proposition à l'époque et concevoir avec moi le dieu de la Renaissance. Mais à chaque fois j'ai été... déçu par ma famille. Il est temps que je me consacre non pas à celle qu'on m'a imposée, mais à celle que je me suis moi même créé."

Un rictus moqueur se forma sur ses lèvres, alors que son regard se posait enfin sur celui qu'il avait considéré comme quelqu'un de respectable, fut un temps, quelqu'un d'admirable même, à une époque. Ces années lui semblaient tellement éloignées à présent... Elles l'étaient. Il avait changé. Ils avaient tous les deux changés. Dans deux directions opposées. Il pensait ne plus pouvoir être choqué par les actes de l'un des leurs après tout ce qu'ils avaient vécu, mais il se trompait. Il ne cessait d'être étonné par les agissements de ce dieu face à lui. Son cœur se serra alors à la pensée d'Artémis dont l'image du frère modèle avait volé en éclat quelques mois plus tôt, alors qu'ils réalisaient que leurs idées étaient bien éloignées de celles de leur frère. Mais, comme il le disait, pouvaient-ils vraiment se considérer comme faisant parti de la même famille à présent ? Lui aussi s'était entourée de la sienne... Et ce n'était plus la même.

Le blond brandit son Trident en le faisant bouger dans sa main, une nuée bleue apparaissant pour l'entourer. Il voulait se la jouer, c'est ça ? Montrer qui était le plus fort ? Apollon ne put que lever les yeux au ciel. C'est bon, ils avaient comprit qu'il avait réussit à prendre un peu de force du Cristal. Pas besoin de faire son narcissique maintenant. C'était son domaine à lui ça.

"Quand je reviendrai ici, je te laisserai le choix entre vivre et mourir, en souvenir de ce que ta soeur a toujours représentée pour moi."
"C'est trop d'honneur. Je t'en prie, si tu veux m'éliminer, fait le maintenant. Tu risquerai de regretter d'avoir louper ta chance."

Son ton était sec, cassant. Si par deux fois ils avaient échoué, il ne comptait pas le laisser s'en sortir la prochaine fois. Il trouverait un moyen de contrer son pouvoir, de le rendre faible, de le descendre plus bas que terre. En ces temps obscurs, il méprisait cette manière solitaire de faire les choses, cette envie presque de se couper d'eux, de n'en faire qu'à sa tête. Cette façon de venir s'en prendre à une jeune femme innocente et de la... de la tuer pour en venir à ses fins. Quand avait-il commencé à être si cruel ? Son sourire, confiant, lui donnait la nausée - métaphoriquement parlant. Il avait tellement envie de lui refaire le portrait, il en serrait les poings à en casser ses articulations. Heureusement qu'elles se reformaient d'elles-mêmes.

"Maintenant je peux achever ce que j'ai commencé il y a des années de cela. Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin."

Son arme vint frapper le sol, alors que Poséidon était propulsé dans les airs suivi d'une traînée bleutée... avant de disparaître.

Un long soupir s'échappa de la bouche d'Apollon tandis qu'il se retournait vers Neil. Elle ne murmura qu'une chose : "Neverland.". Il la fixa un instant incertain, penchant la tête sur le côté. C'était pas l'endroit où ils ne pouvaient pas aller au risque de perdre leurs pouvoirs ? Où avait été le pirate qui avait tué le grand sorcier ? Avec son joli bateau où il avait dû sauver Arès, une fois ? C'était loin maintenant mais... Que ferait Poséidon là-bas ? C'était dénué de sens. Peut-être qu'avec son Trident, il était peut-être capable de garder ses capacités à présent, sur cette île proscrite aux divins... La question demeurait. Pourquoi ?

Toutes ses informations, il les faisait passer à Artémis, aussi vite qu'il en était capable. Elle en savait peut-être plus sur cette terre étrangère. Sur comment la rejoindre pour mettre fin aux agissements de leur frère... C'était au moins une bonne chose que de savoir qu'Olympe n'était plus dans ses objectifs premiers. Mais s'il comptait s'en prendre à qui que ce soit d'autre, où que ce soit, ils ne pouvaient le laisser faire simplement parce qu'il les avait laissé tranquilles pour cette fois. Il comptait revenir, il l'avait dit. Il l'avait menacé, même !

Le plus important, à l'instant, restait de sauver Kida. Il espérait que ce soit encore possible. Il offrit un sourire à Neil, comme pour la rassurer, ou se rassurer lui-même, sur la tournure que prendrait les événements. La jeune atlante avait son bracelet en main, ayant cherché à récupérer l'objet dans un dernier geste, utilisant ses dernières forces... Et à cet instant, une lumière les enveloppa tous, aveuglante, qu'il reconnut immédiatement. Ils se téléportaient ? Pourtant il n'avait rien demandé. Où allaient-ils alors ?

Apollon : 100% badass attitude je suis trop sexy [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 2852471132 [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 3392629739
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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 _



________________________________________ 2015-12-14, 13:53





    Sauver la sirène, suivre Thomas et Louise dans la caverne, poursuivre le chemin ensemble. C'était ça ma destiné. J'aurai pu le faire, j'aurai pu agir de la sorte, mais j'avais préféré marcher dans les pas de Jamie et Robyn. On retournait au campement comme l'enfant perdu nous l'avait demandé. Leur retrouvailles n'étaient pas de tout repos, car ils jouaient au jeu du chat et de la souris. C'était amusant de pouvoir observer un couple avec un regard extérieur. Je me demandais ce que les gens voyaient, quand ils m'observaient moi et mes nombreuses conquêtes à sens unique.

    On avait pensé quoi de mes tentatives de drague à l'encontre de Louise ? Qu'est ce qu'on s'était dit sur moi et Alexis, la demi déesse quand on était ensemble par le passé ? On me prenait pour un cinglé à vouloir passer mon temps aux côtés de Melody ? J'aurai bien voulu être aussi petit que la fée qu'on avait trouvé, pour pouvoir voler et écouter les conversations des personnes qui comptaient pour moi. Voir comment qu'elles me voyaient, mais aussi comment qu'elles envisageaient mon avenir. Tout ce qui se passait dans ma vie en ce moment même, c'était pas ce qu'il y avait de pire, mais ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux non plus.

    J'avais envie de changer de vie, de tout plaquer et de recommener à zéro, mais il était trop pour cela. Par contre, aller sauver la sirène, ce n'était pas une bonne idée. Thomas et Louise y arriveraient bien tout seul. Une fois que Robyn et Jamie arriveront au campement, ils prendront soin des autres. A dire vrai, il n'y avait qu'une personne solitaire dans ce groupe et il était grand temps pour lui de faire son propre chemin et de suivre pour une fois son instinct.

    Je m'étais enfoncé dans la forêt, tentant de semer Jamie et Robyn. Je ne savais pas exactement à quel moment ils se rendraient compte de ma disparition, mais si je voulais des réponses, il fallait que j'y aille seul. Je savais exactement où me rendre, la seule chose que j'ignorais c'était le chemin qui m'y conduirait. J'avais pris un risque en partant seul, sans arme et sans la moindre idée de où se trouvait le lagon des sirènes, mais l'île n'était pas si grande que cela et j'avais la sensation qu'il fallait que je tente le coup, quel qu'en serait le prix à payer par la suite.

    La nuit commençait à tomber et cela faisait plusieurs heures que je marchais. Je commençais à ne plus sentir mes jambes, même si l'adrénaline me donner suffisament de forces pour continuer. Depuis un petit moment, j'avais entendu comme une mélodie dans ma tête. La sensation que quelque chose me poussait à aller dans cette direction. Je ne savais pas qui était responsable de cela, mais j'étais finalement arrivé devant un rideau de lianes et une pancarte. Quelque chose qui disait de ne pas déranger. Je me demandais bien pourquoi c'était là et qui pouvait se trouver de l'autre côté. Si ce murmure dans ma tête ne me poussait pas à continuer, je me serai arrêté là. J'avais tendance à trop suivre les règlements à la lettre, mais il fallait déranger cette personne. Il fallait avoir des réponses, c'était vitale pour moi.

    De l'autre côté, il y avait un court d'eau. Un immense bassin avec des arbres et des lianes tout autour. On était comme dans un refuge ou quelque chose de ce genre. Sur l'eau il y avait un rocher et je m'étais mordu les lèvres, songeant au fait que j'étais surement dans ce qu'on appelait le lagon aux Sirènes. D'après les légendes elles avaient le don d'envoûter les marins. Mais je n'en étais pas un. Peut-être que je ne craignais rien. Ce murmure dans mon esprit avait un côté rassurant et non agressif. A moins que c'était justement ça le piège. J'avais passé une main dans mes cheveux en soupirant et en souriant. D'accord j'étais arrivé là où je voulais, mais je m'étais aussi laissé avoir comme un débutant.

    Peut-être que les sirènes ou celle qui m'avait conduite ici voulait me manger tout cru ou je ne savais trop quoi, mais il n'était pas question de repartir. J'avais attendu. Attendu un long moment. Puis je m'étais assis devant le cour d'eau et j'avais attendu encore. Puis au bon d'un moment, perdu dans mes pensées, je m'étais rendu compte que ce n'était peut-être pas moi qui devait me trouver ici. Ils attendaient peut-être Melody. J'étais pas vraiment quelqu'un d'important, je n'avais pas spécialement besoin de réponses. Thomas avait sans doute raison quand il disait qu'elle n'était pas ma mère.

    "Ca serait... merveilleux de pouvoir raconter qu'il attendait là tranquillement devant le cour d'eau et qu'elle était sortie de la rivière pour le prendre dans ses bras et lui dire qu'elle serait toujours là pour lui. Lui dire que si elle l'avait sauvée, c'était parce que c'était sa mère, qu'elle l'aimait et qu'elle avait toujours veillée dans l'ombre à ce qu'il ne manque de rien."

    J'avais passé une main sur mes yeux avant de ramener mes jambes vers moi. Il n'y avait toujours aucun changement. J'étais seul ici, tout seul.

    "On est venu ici pour Mel. Je crois qu'elle a besoin de voir sa mère, de comprendre pourquoi sa vie est devenue aussi pourrie... Je suis sûr que si elle trouvait enfin le bonheur, elle serait différente. Elle aurait moins envie de détruire tout ce qui se trouve à côté d'elle, ou de consumer petit à petit les personnes qui tentent de l'aider..."

    Ca ne servait plus à rien de rester là. Je m'étais levé, tourné, prêt à partir. De toute façon plus rien me retenait ici. J'étais vraiment persuadé qu'elle viendrait, mais non. On n'était pas dans un film où quand le garçon se tournait pour partir, il entendait un craquement derrière lui et en se retournant il la voyait. Là, avant de passer les lianes dans l'autre sens, je m'étais tourné, mais il n'y avait pas eu de craquement, personne que je pouvais voir. J'avais quitté le lagon. L'idée était bonne, mais ça ne servait à rien quand on était quelqu'un d'insignifiant.

    Je m'étais mis à longer la plage. C'était bien plus prudent que de prendre par la forêt. Je ne savais pas encore où mes pas me conduiraient, mais une chose était sûre, j'allais de l'avant. Ils avaient sans doute déjà trouvé Melody et ils l'avaient conduit au campement. Peut-être même qu'ils étaient partis à ma recherche, ce qui allait sans doute les conduire au Lagon et là tout lui serait révélé. Mais ça ne changerait rien à la suite. Elle finirait de toute façon par retrouver sa mère et peut-être même tenter de la tuer.

    Je m'étais arrêté, me penchant pour observer quelque chose qui brillait sur la plage. Au début je pensais que c'était un coquillage enfouie dans le sable, mais non, c'était minuscule. Je pouvais le prendre entre mes doigts et ça ne s'arrêtait pas de briller pour autant.

    "C'est de la poussière de fées."

    J'avais levé la tête, voyant devant moi le garçon perdu. Celui qui nous avait conduit jusqu'ici et qui avait tenté de prendre soin de nous. S'il était là, c'était que Melody l'était aussi. J'avais observé les personnes qui se trouvaient au loin. Il y avait la fée et aussi Anna ! Elle était là et en parfaite santé. Je me souvenais de la fois où à cause d'une ceinture elle était tombée amoureuse de moi. On ne s'était pas revu depuis, sauf pour cette aventure. Une autre jeune femme était présente avec eux, mais je n'arrivais pas à la reconnaître.

    "Elle est différente des autres."

    Il me l'avait délicatement prise des mains avant de l'approcher de son visage et de souffler dessus. Elle avait été emportée par le vent, étincelant toujours, avant de redescendre vers le sable à plusieurs mètres de nous et de rester là comme je l'avais trouvé.

    "Ce n'est pas n'importe quelle poussière de fées."

    Clochette, Anna et la jeune femme nous avaient rejoins.

    "Quand une fée meurt, on éparpille ses cendres sur l'île. C'est un rituel que réalisent les enfants perdus depuis le premier enfant à avoir foulé cette terre. L'île en est totalement recouverte vue que... toutes les fées sont mortes."

    J'avais regardé en direction de la fée qui se tenait debout devant nous et qui elle était bien vivante. Ca voulait dire qu'elle était la dernière des fées ? Qui avait pu tuer autant de magnifiques créatures ? Une fée c'était quelque chose d'unique qu'il fallait préserver, même si elles pouvaient se montre grognon. A moins qu'elle était la seule à l'être. Et pourquoi elle avait été épargnée ?

    Thomas s'était tourné vers la jeune femme qui portait un dé autour de son cou. C'était étrange comme pendentif. Je sentais au son de sa voix que c'était difficile pour lui de parler. Il cachait sans doute des choses et ce qu'il disait devait être douloureux à dire.

    "Je suis toujours du côté de Peter. C'est pour lui que je fais ça."

    Il avait tendu sa main en direction de Wendy, comme s'il attendait quelque chose d'elle.

    "L'île du Crâne gronde chaque jour encore plus. Il n'y a plus d'enfants jetés à la mer. Les âmes qu'il récupère se transforment en ombre et empêchent quiconque d'entrer ou de sortir de l'île. Elle sent ce qui arrive. On le sent tous."

    Il avait refermé sa main et l'avait ramené vers lui sans obtenir ce qu'il souhaitait.

    "Il n'y aura bientôt plus de pensées agréables, plus d'enfants perdus, plus de fées, plus de sirènes. Il n'y aura bientôt plus de Neverland et avec l'île, les rêves s'éteindront. Il t'as demandé de venir parce qu'il a besoin de toi. Il a tenté de remédier au problème, mais il n'y est pas arrivé. Il lui reste une dernière chose à accomplir et il lui faut ton aide."

    "Tu parles de Pan ?"

    Je me demandais si c'était le même que dans le dessin animé. Ca signifiait sans doute que la jeune femme qui se tenait là était...

    "Wendy ?"

    Les mots m'avaient échappés. Je m'étais décidé à me taire et à les laisser parler. Ce n'était pas mon histoire qu'il contait.

    "Le dé peut nous servir à ouvrir un portail vers l'autre monde. Maintenant que tout est en place, on peut aller le chercher. Mais il me faut ton dé."

    Une nouvelle fois il avait tendu sa main grande ouverte, paume vers le haut.

    "Il nous faut aussi de la poussière de fées Clochette. Mais pas l'ordinaire, l'autre. Celle que seule la fée bleue peut produire. Et il nous faudra quelqu'un qui appartient aux deux mondes."

    Il avait baissé les yeux avant de continuer.

    "J'ai vécu toute ma vie à Neverland, mais je suis né à Londres, dans une grande maison il y a très longtemps de cela."

    Puis il les avait relevé, observant Wendy bien droit dans les yeux.

    "Il faut que tu lui fasses confiance. Pan est quelqu'un de bien. Et il faut nous presser, car le temps nous est compté. Les ombres sont de plus en plus nombreuses. Tu en as déjà subi les frais. Si on ne ramène pas Peter ici, Neverland n'existera plus. Il m'a fait promettre de ne pas t'en dire plus... si tu veux savoir la vérité, il n'y a que lui qui pourra te la dire. Reste à savoir si tu es prête à vivre une dernière aventure."
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 _



________________________________________ 2015-12-14, 23:11


You are the music in me Brother...
...
J'étais aussi sexy qu'un bulot avec mon pagne autour de la taille. J'avais tenté de cacher le haut de mes cuisses avec quelques feuilles d'arbre tropical et Thomas avait "gracieusement" saupoudré de la poussière de fée dessus pour les coller. De ce fait, j'arborais une sorte de jupe verte qui brillait dans le noir. Le summum de la honte...

Je m'étais plongée dans un silence presque méditatif, les yeux rivés sur mes pieds nus. De temps à autres, je grimaçai lorsqu'une brindille s'enfonçait dans ma peau. J'avais l'habitude de marcher pieds nus à force de voir mes chaussures disparaître dès que ma vie se terminait en queue de poisson, mais il n'empêche que le sol d'une jungle était nettement moins agréable qu'un chemin de terre. D'ailleurs, je me demandais où allait chaque paire de souliers qui s'était volatilisée. S'entassaient-elles dans une sorte de dimension parallèle ?

Thomas m'emmena jusqu'au campement des gamins perdus qui avaient tous l'air d'avoir fait une bataille de nourriture. Niveau d'âge mental : huit ans. C'est fou ce que j'étais bien entourée... Il me tardait de parvenir à mon but et de m'en aller de cet endroit. J'adressai un regard à Jamie, puis à Jezabel et Anna. Par contre, où était passé Aaron ? Inquiète, je détaillai chaque gamin, dans l'espoir ridicule de l'avoir confondu avec l'un d'entre eux. Mais non, il n'était pas là.

Par contre, Jezabel fonça se cacher derrière moi. Je frémis, agacée par tous ces enfantillages, et regardai la fée et le blondinet partir, vite suivis par Anna qui n'était pas du genre discrète. Super, on se séparait encore. Ce n'était pas comme si on avait déjà un disparu sur les bras.

Comme le gamin -qui semblait être le chef de la bande- se proposa pour aller à la recherche d'Aaron, je lui emboitai aussitôt le pas, sans prendre le temps de chercher des vêtements plus confortables. Hors de question de laisser mon ami passer la nuit seul sur cette île.

"Personne n'a été foutu de veiller sur lui ? Vous ne servez vraiment à rien, tous autant que vous êtes !"
grommelai-je.

Oui, je leur jetai la faute. Honnêtement, ils n'avaient pas grand-chose à faire, peu de responsabilités, et pourtant, personne n'avait été capable de faire attention à Aaron.

Je n'aurais pas dû l'autoriser à venir, songeai-je amèrement.

De toutes façons, il se serait quand même imposé. Cela aurait été mal le connaître d'attendre sagement que je revienne de mes aventures. Il m'accompagnait toujours, même si à chaque fois j'avais l'impression qu'il s'abîmait davantage. D'Atlantis, il avait obtenu un tatouage bleuté. Neverland allait-elle lui faire subir autre chose ? Je me jurai de le protéger à la seconde où je le retrouverai.

« Sympa la peluche, c'est un ours sirène ? »

La question de Jezabel me fit sortir de mes pensées. Machinalement, je baissai les yeux sur le nounours accroché à ma ceinture.

"Ouais c'est... compliqué." répliquai-je évasivement.

Je déglutis avec peine mais heureusement, un rideau de lianes s'imposa à nous. Une pancarte était plantée juste à côté, stipulant de ne pas déranger. C'était sérieux ? Un écriteau au milieu de nulle part, comme ça ? Jezabel poussa les lianes et je la suivis, comme Skunk, Jamie et Robyn. De l'autre côté, un lagon entouré d'arbres imposants, qui étaient inclinés vers ce dernier. Au milieu de l'eau, un gros rocher.

Et subitement, Jezabel manqua de brûler le gamin avec une boule de feu. Apparemment, elle entendait des voix. Je plissai des yeux. Elle virait cinglée ? Cette île était mauvaise sur la santé. Cela aurait dû être stipulé dans la brochure touristique. Non, suis-je bête. Aucune brochure puisque PERSONNE n'aurait été assez stupide pour venir ici volontairement.

- Les sirènes vivent dans l’eau, c’est leur élément… Et elles sont dangereuses, c’est ce que Peter m’a toujours dit, le jeune et le vieux…

J'émis un son grinçant du bout des lèvres, les bras croisés. C'était génial d'accuser les gens sans les connaître. D'un côté, je n'avais jamais rencontré de véritable sirène. Je m'approchai prudemment de l'eau, pour éviter toute projection au cas où. Alors, c'était le lagon où elles se baignaient ? Je tentai d'apercevoir des formes dans l'onde, mais cette dernière était des plus calmes. Pourquoi le gamin pensait-il qu'Aaron se soit aventuré dans ce coin de l'île ? Comment aurait-il pu savoir ?

Le garçon vint vers moi en me proposant des bouts de trucs qui puaient drôlement, et tout visqueux en plus de ça. Je le repoussai.

"Putain dégage avec tes saletés ! J’entends rien moi !"

C'était vrai. Je semblais être la seule à ne pas percevoir les murmures, et ça m'énervait prodigieusement. A moins que... ce ne soit les sirènes qui chantent ? Pourquoi n'avais-je pas le droit de les écouter ? C'était étrange...

Le gamin eut un plan génial : crier le nom d'Aaron jusqu'à ce que j'entende une quelconque réponse. Je levai les yeux au ciel et prononçai le prénom de mon ami du bout des lèvres, trouvant cette idée complètement ridicule.

Aussitôt, le sol se mit à trembler et l'eau déborda du lagon, serpentant vivement vers nous. J'écarquillai les yeux, hésitant à grimper ou à rejoindre les flots. Peut-être pourrais-je rencontrer les sirènes ? Peut-être avaient-elles capturées Aaron, maintenu dans une bulle d'air dans les profondeurs, ou un truc du genre ?

Le gamin me pressait de prendre une décision. Je levai la main vers lui mais à cet instant précis, l'eau balaya mes jambes, les transformant en nageoires. Je haussai les épaules et m'apprêtai à plonger, quand je sentis quelque chose agripper ma queue de poisson et m'attirer vers le fond. J'allais finir par croire que Neverland avait quelque chose contre moi...

Quelque chose bloquait mes branchies, comme si elles étaient fermées. Je tentai de respirer mais mes poumons s'ouvrir. L'eau salée entra par vagues dans mes voies respiratoires. Je voulus cracher mais c'était impossible, l'eau s'engouffrait... Alors cela faisait cet effet-là de se noyer ? Que m'arrivait-il ? Je n'allais quand même pas mourir de cette façon, c'était bien trop pathétique pour une sirène... Neverland aurait ma peau.

J'eus comme une absence et l'instant d'après, je sentis l'air enfler dans mes poumons. J'avais percé la surface et suffoquai, crachai... tout à la fois. Je nageai jusqu'au bord du large bassin dans lequel je me trouvais, haletante. Le sel avait irrité ma gorge et mes narines. Ca faisait tellement mal... Je restai prostrée contre le rebord un petit instant avant de lever la tête. D'une main, je repoussai mes cheveux mouillés de devant mes yeux pour observer le lieu. Il s'agissait d'une vaste salle immaculée. L'eau du bassin se reflétait contre les parois et le plafond. Des colonnes blanches soutenaient la voûte. Sur chacun des murs, il y avait des mosaïques représentant des poissons et des créatures marines. Où étais-je encore arrivée ?

Je me hissai sur le rebord pour sortir du bassin. Et poussai un cri de stupéfaction : mes nageoires avaient disparu ! Je fixai mes jambes mouillées encore un peu immergées, complètement ébahie. C'était la première fois que je les voyais ruisselantes d'eau.

"C'est quoi ce délire ?" fis-je dans un filet de voix.

Je me penchai et me pinçai la cuisse, croyant rêver. Une petite douleur suivie d'une rougeur. Estomaquée, je clignai des yeux et me mis debout, chancelante. Je fis quelques pas prudents, me préparant déjà à tomber, rattrapée par mes nageoires, mais non, je tenais sur mes pieds, bien qu'ils glissaient un peu contre le marbre blanc du sol.

Les bras étendus telle une équilibriste, je détaillai plus avant la pièce. Aucune porte ni fenêtre. Il semblait que j'étais piégée ici. Dans cet endroit qui m'avait volé mes nageoires. Je fronçai les sourcils en croyant voir une mosaïque onduler contre la paroi face à moi. Je m'en approchai. Il s'agissait d'une sirène qui remuait nonchalamment. Je l'effleurai du bout des doigts et alors, la paroi devint fluide et légèrement transparente, même si je ne distinguais rien de l'autre côté. Une porte. Ou un portail.

Je n'avais pas spécialement envie d'en franchir un nouveau depuis ma visite chez la sorcière, mais je devais retrouver Aaron à tous prix. Il était à Neverland par ma faute. Je ne voulais pas qu'il se retrouve mêlé à quelque chose qui ne le regardait pas. Je ne réfléchis pas plus longtemps et passai au travers.

De l'autre côté, une petite salle sans bassin. Bien entendu, la paroi se referma derrière moi. Avec une moue, j'observai les sept gros coquillages qui se découpaient contre la paroi circulaire à égale distance les uns des autres. Ils faisaient plus de deux mètres de hauteur et au moins le double en largeur. Ils étaient tous fermés. Leur surface luisait d'un éclat irisé, entourés par les mosaïques représentant des créatures marines.

Pour une obscure raison, un souvenir de mon précepteur me revint en mémoire. C'était un grincheux qui s'était mis en tête de m'enseigner certaines bases indispensables selon lui, peu après que j'avais retrouvé Egéon, deux ans plus tôt.

"Le chiffre sept est important, car il y a sept notes de musique et elles définissent absolument tout. Il ne faut jamais l'oublier."

Pourquoi je me rappelais de ça à un moment pareil ? Quel intérêt ? Brusquement, je m'aperçus que j'entendais de petites clochettes tinter dans ma tête. Une sorte de mélodie claire. Avec un frémissement, je me rendis compte que cette musique était présente depuis que j'étais entrée dans cette pièce. Elle m'avait comme anesthésiée l'esprit. Je me sentais un peu groggy.

Peu inspirée, je me dirigeai vers un coquillage et tapai du poing contre. Le son d'un "do" émana du crustacé, vibrant et profond.

"C'est un genre de Super Simon ?"
fis-je, ma voix se répercutant en écho dans la pièce. "Il faut que je reproduise ce que j'entends dans ma tête ?"

Je m'approchai du second coquillage, tapai contre. Il en résulta un "ré". Du troisième, un "mi". Au moment d'aller vers le quatrième, je me stoppai net, bien dépitée. Je n'avais pas la super vitesse de Jezabel, donc jamais je ne pourrai reproduire la mélodie que j'entendais dans mon crâne. Les coquillages étaient bien trop éloignés les uns des autres. Je m'avançai tout de même vers le quatrième. Là, j'entendis un craquement, comme si le premier coquillage était en train de s'ouvrir. Etant donné la taille, je me doutais qu'il n'y aurait pas une gentille perle à l'intérieur. Pour le peu que je savais de cette île, c'est qu'elle essayait par tous les moyens de nous tuer.

Aussi je portai la main à mon fleuret et pivotai lentement sur mes pieds. Je sursautai en voyant le coquillage se refermer tout net, avant même que je puisse voir ce qu'il y avait à l'intérieur.

"Parlez ami et entrez."

Une voix dans mon dos. Je fis volte-face, découvrant le vieux pépé en slip. Comment avait-t-il fait pour venir jusqu'ici ? Il avait des nageoires intégrées à ses plumes ?

"Qu'est-ce que tu racontes ?"
fis-je en grimaçant.

"Oh rien, je suis même pas là !" répliqua-t-il d'un air ingénu.

Pouf ! Il se volatilisa sous mes yeux. Je secouai la tête, fixant l'endroit où il se trouvait, tout en me disant :

"Ca y est, ce pays m'a rendue complètement dingue."

Il fallait s'y attendre.
Un cliquetis se fit entendre, comme si quelque chose avec beaucoup de pattes se déplaçait. Aussitôt, cela me rappela une fois de plus mon précepteur. Il faisait souvent ce genre de bruits, même si je n'avais jamais compris comment il s'y prenait. Je fus à peine étonnée de le voir. Etais-je arrivée dans la salle des illusions ? Ou l'eau que j'avais ingurgitée était peut-être hallucinogène.

"Qu'est-ce que je vous ai toujours dit ? Rien n'est plus important que la musique !"
dit-il de sa voix grave et vieille. "Les sept notes, il n'y a que ça qui doit régir votre vie ! Tout ce que l'on fait, tout ce que l'on dit, tout doit être comme une symphonie !"

Il agitait son stylo bille comme un bâton de chef d'orchestre, avec son calepin dans son autre main.

"Jusqu'à Neverland, vous viendrez me pourrir la vie avec vos principes à la noix de Saint Jacques !"

Il était occupé à marcher de côté lorsqu'il s'arrêta subitement, le stylo dressé en l'air.

"Evidemment que non !"

Il disparut aussitôt. Je serrai les poings dans le vide avant de lever les yeux au ciel. Je voulais sortir d'ici au plus vite avant que la pièce ne me fasse redécouvrir toutes mes connaissances. Il y avait certaines personnes que je n'avais vraiment pas envie de revoir...

Je remarquai une petite mosaïque représentant une sirène et m'en approchai vivement, certaine de pouvoir faire apparaître une porte. Mais une voix fit chavirer mon coeur comme un soir de tempête.

"Tu as toujours été meilleur que moi en musique."

Je me mordis les lèvres et me retournai sur Egéon, qui se tenait à l'autre bout de la salle, les mains jointes devant lui, la tête penchée, les yeux levés vers moi dans une expression à la fois espiègle et tendre. Le regard qu'il me réservait toujours. Il n'observait personne d'autre de cette façon. Mon coeur échoua quelque part, gonflé d'écume chagrine malmenée par les tressautements de bonheur. Mon frère se tenait devant le quatrième coquillage, si réel que je faillis y croire. Mais je devais me faire à l'évidence.

"Tu n'es pas là."

Ma voix s'engluait dans un sanglot que je retenais à grand peine. Il plaça son index devant sa bouche.

"Ecoute..."
murmura-t-il, et sa voix emplit ma tête.

Les notes de musique se firent plus fortes dans mon esprit, plus intenses. Le premier coquillage s'ouvrit lentement, suivi du second, puis du troisième... Les trois autres firent de même, s'ouvrant par alternance, comme si tout avait été répété. A l'intérieur, des coussins, une couverture d'une couleur différente, différents objets, et surtout, un prénom gravé à l'intérieur de chacun d'eux : Adella, Alana, Andrina, Aquata, Arista, Attina.

Egéon devint flou et disparut lentement, révélant le dernier coquillage qui s'était ouvert dans le silence le plus total, alors que s'achevait la mélodie dans ma tête. Sur celui-là était dessiné en lettres élégantes : Ariel. S'agissait-il du "lit" de ma mère ? Avait-elle dormi dans cette "chambre" avec d'autres sirènes ?

Le souffle coupé, je m'avançai vers le coquillage. Sa couverture était rouge. Divers objets s'amoncelaient. Une collection de coquillages de différentes formes, des peignes, des broches et une petite flûte de pan en bois passé autour d'une ficelle. Cet objet attira mon attention plus particulièrement, car je trouvais qu'il n'avait pas sa place dans cet endroit. Je le pris en main et le passai autour de mon cou. J'avais l'impression que ce collier était empreint d'une histoire. J'aimais les choses emplies de souvenirs. Bizarrement, je me sentais plus proche de ma mère en lui prenant ceci. Même si ce n'était pas le but en venant à Neverland. J'étais en train de dérailler. Je faillis enlever la ficelle de mon cou mais me retins à temps. Non, j'avais le droit de voler cette petite flûte de pan. Je l'avais trouvée.

Tournant la tête, je m'aperçus que la paroi derrière moi, toute entière, était devenue fluide. J'entendis des éclats de voix au loin. Anxieuse, je passai la porte transparente et me retrouvai dans une salle plus petite, un peu comme un couloir immaculé. Jamie se trouvait de moi, avec un air surpris que le mien. Je relâchai la pression contre le pommeau de mon fleuret à ma taille. Et baissai les yeux sur mon tee-shirt avant de tirer dessus pour l'allonger un peu -car évidemment, le pagne s'était disloqué dans l'eau. Le tissu collait contre mes jambes mouillées. J'espérais d'ailleurs qu'il ne soit pas devenu transparent sinon je commettais un meurtre...

"Vous avez trouvé Aaron ?" m'enquis-je aussitôt.

"Non."
répondit-il.

"Tu ne sers vraiment à rien."

J'avais l'impression de me répéter, mais c'était la vérité. Il était censé être mon meilleur élément. C'était sur lui que je fondais toute mes attentes, et il me décevait. Je lui lançai un regard glacial tout en serrant mes bras contre moi. Je ressentais le froid, ici. Tout était différent, dans cet endroit.

Il me demanda où nous nous trouvions. Je posai une main contre mon front moite et passant une main dans mes cheveux, je m'écriai :

"Tu me prends pour un GPS ? Tu crois vraiment que je sais où on est ?"

Je commençais à perdre patience. Je voulais retrouver Aaron et un peu de maîtrise sur la situation. Jamais je n'aurais pensé être aussi larguée. J'avais l'impression d'être à la dérive. Plus qu'un territoire inconnu, ce pays me prenait mon identité, mes nageoires... Je portai un doigt à mes lèvres violacées pour le mordiller nerveusement, avant de remarquer que Jamie avait les yeux rivés sur mes jambes.

"Ouais, elles sont mouillées et je suis quand même debout. On m'a volé ma queue. Faut l'ajouter à la liste, en dessous de 'retrouver Aaron'."

J'avais toujours espérer être normale, ne plus subir cette foutue malédiction lancée par Aphrodite... mais je ne voulais plus jamais avoir la sensation de me noyer. Je ne pourrais pas survivre en résistant à l'appel de l'océan. J'étais née pour nager toujours plus profondément... En allant à Neverland, avais-je perdu ce privilège pour toujours ?

Un hoquet d'angoisse s'échappa de ma bouche à cette idée, mais je déglutis avec peine. Le regard de Jamie était désormais rivé sur quelque chose derrière moi. Il avait l'air à la fois intrigué et anxieux.

"Ne t'inquiète pas, y a des sirènes qui bougent sur les murs."
fis-je en roulant des yeux.

Puis, je m'aperçus qu'il avait dû utiliser le même procédé que moi pour parvenir jusqu'à ce large couloir, alors pourquoi avait-il l'air aussi tendu ? Ce n'était pas normal... Je me raidis en sentant de l'eau serpenter lentement sur le sol et lécher mes pieds nus. On avait droit à quoi, cette fois ? A mon avis, ce n'était pas un dégât des eaux...
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Les Profondeurs de L'Océan

Toi aussi t'es paumé ? Viens on monte un club [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 2852471132

Vous savez cette impression, d'avoir le derrière entre deux chaises ? Bah, c'était clairement, celle que j'avais à l'heure actuelle. Tandis-que j'assistais à du Clochette Vs Wendy -je remerciais d'ailleurs la fée d'avoir lâché ma chevelure, j'étais en train de douiller sec. D'une manière générale, quand vous étiez fan du livre comme moi, et prête à dévorer toutes les adaptations possible, pour retrouver, un peu de la magie, qui vous avait fait rêver petite. Vous saviez qu'il était de nature « publique » que la fée Clochette et Wendy Darling ne s'entendaient pas. Bah croyez moi, les voir se faire la guerre, en vrai, c'était beaucoup, beaucoup, beaucoup moins marrant. Vous aviez limite envie d'intervenir en mode « youhouuu les filles, vous avez pas autre chose à faire que de vous bagarrer ? ». Sauf, que, j'éviterais soigneusement, de le faire. J'étais courageuse, mais pas au point, d'intervenir dans une situation, qui ne me regardait pas. Si, elles avaient un contentieux, à régler. Ben qu'elles le règlent. Je m'étais contenté d'un signe de la main, enjoué, quand Wendy m'avait salué, avant que Clochette, ne revienne s'occuper de mes cheveux -elle s'était mit en tête de me faire un chignon. Devrais-je dire, que je n'étais pas spécialement, le genre à me préoccuper de comment sont mes cheveux ? Généralement, je les laissais soit lâché, soit je les nouais en queue de cheval. Voir, quand la nostalgie, me prenait, je faisais à nouveau mes deux tresses fétiche. La seule fois où j'avais fait un « effort », c'était pour qu'il ne me gène, pas, le jour où j'avais décidé de récupérer mon épée. Et d'après Melody, j'avais eu l'air d'une brioche ce jour là. Je l'aimais bien, moi pourtant cette coiffure. C'était celle, que j'avais faite, le jour du couronnement d'Elsa.

Je retins, de justesse la grimace suite au « il faut souffrir pour être belle », ça me rappelait, un peu trop ma vieille gouvernante. Qui faisait les gros yeux, le matin au réveil, devant le style décoiffé de chez pétard dans les cheveux que j'arborais. Oui, bah désolée, mais mes cheveux pouvaient pas être impeccable après avoir passé la nuit à dormir dessus. Ça combiné à toutes les robes, qu'elle me passait avant de trouver la bonne, à serrer les corsés de celles de bal -qu'on utilisait JAMAIS- jusqu'à étouffement, et à me sortir des « il faut souffrir pour être belle princesse Anna » ou encore « votre altesse vous devriez prendre exemple sur votre sœur ». Haha la blague, comment elle voulait que je prenne exemple sur quelqu'un que je voyais jamais. Puis flûte, j’étais pas Elsa. Et, j'avais pas envie, d'enfiler des robes trop lourde. Autant dire, que dès que j'ai pu, je me suis occupé de m'habiller, toute seule sans l'aide de personne.

- Merci pour heu la coiffure dis-je une fois le travail finit j'aime beaucoup

Je les regardait une fois de plus se chamailler, tandis-que Nana, tenait Clochette en respect, Wendy se tournant vers moi. Booon, visiblement la conversation, qui s'engageait semblait un peu tendu. Elle avait peur de quoi ? Que je l'envoie boulé ? Parce que si c'était le cas, c'était pas trop mon genre. Je savais, parfaitement, ce que ça faisait, pour ne pas le faire aux autres. Quand on t'envoie, boulé, ça fait mal, très mal.

"Qu'est ce que tu fais la Anna ? Tu sais que c'est dangereux ici ... Ils t'ont obligés a venir ?"

Houuulààà elle nous faisait une crise de parano là Wendy ou quoi ? Quoi que...Elle avait pas complètement, tord hein d'un côté. J'avais bien plus ou moins l'intention de venir ici. Mais, c'était un peu eux, qui étaient venu nous chercher sans qu'on demande rien à personne. On va calmer le truc, hein. On allait pas être l'origine d'une guerre interne :

- Ah mais, je suis super contente de te revoir, aussi dis-je attends j'ai un truc pour toi. J'enlevais, l'anse de mon sac à dos, de mon épaule, et me mit à fouillé, frénétiquement dedans marmonnant des « non pas ça, pas ça non plus, mais où est ce que je l'ai fourré », avant de réussir à attraper, un petit paquet emballé dans du papier transparent. Je l'ai ! M'exclamais-je Tadaaaam c'est pour toi. C'est moi qui l'ai fait, c'est un drapeau pirate en chocolat. Enfin, ça se voit, bien sur, t'es pas aveugle, mais tu peux le prendre, t'en fais pas, c'est pas empoisonné. Généralement, c'est un truc, j'évite ça fait perdre des clientsTerminais-je sur le ton de la plaisanterie. Avant de le lui fourrer, tout simplement dans les mains, devant son hésitation.

- Quant à ma présence ici...J'ai fait une promesse non il me semble la dernière fois. Eh ben je l'ai tenue.


Pour le reste du truc, je restais en retrait les laissant parler, moi tout ça, ça me dépassait. Et puis finalement, une silhouette familière arriva vers nous. Je reconnus immédiatement Aaron. Bon, bah super, comme ça, on sera paumé tous les deux. Je serais pas toute seule.

Encore une fois, ce que Thomas racontait, me dépassait, donc je restait muette, sans intervenir. Apparemment, il semblait chercher à convaincre Wendy, de faire quelque chose. J'ignorais, si ça avait marché ou pas, en tout cas elle lui tendit son dé. Donc soit, elle lui faisait confiance. Soit, elle attendait d'en savoir plus, pour se faire une idée. Quoi qu'il en soit, il se tourna vers Clochette pour lui demander de la Poudre de fée :

"Pas celle là, l'autre"
dit-il après qu'elle lui en ai tendu

Houlà, vu la tête qu'elle tirait elle avait pas l'air super ravie, je dirais même qu'elle était plutôt du genre énervée. Mais, elle fit tout de même apparaître, de la poussière bleu sur le dé. Quant à Thomas, il prit un petit couteau pour s'entailler la main. Ooookay. Rituel magique bizarre bonjour. D'une manière générale, je me méfiais un peu des trucs bizarre, dont la magie. Enfin. Ça dépendait, de quelle magie. Disons, que ça, c'était le genre de truc dont je me méfiais. Voilà, c'est tout. J’admets, que j'eus quand même une once de compassion, en le voyant fermer son poing en grimaçant. Il devait avoir mal, le pauvre. Et voilà, ça c'était moi tout craché. On avait dit quoi déjà Anna ? « Arrête d'être trop gentille avec les inconnus ». Surtout les blondinet à la tête trop innocente pour être totalement blanc comme neige. Oui, bah je me méfiais de lui, j'y pouvais rien. Autant, tous les autres à la limite ça allait, autant lui...Je le trouvais pas net.

"Il faut un objet permettant de faire le lien entre les deux mondes. De la poussière de fées bleue, la plus puissante. Et du sang de quelqu'un lié aux deux mondes."


Heinhein, ça a l'air super chouette comme truc. En tout cas s'il faut, dessiner un cercle, réciter des formules chelou, et implorer l'aide d'une quelconque grande déesse. Qu'ils comptent pas sur moi. J'avais déjà, vu des reportages à la télé, sur des soit disant sorcière. C'était flippant leur truc. Mais, apparemment, rien de tout ça. A la place la main, de Thomas sembla convulser...Heeeuuu c'était normal ça. Il, y a personne qui se dit pas que tiens il a la main qui convulse, c'est peut-être mauvais signe. Bah non, manifestement, vu les tête que Clochette et Wendy, tiraient ça avait l'air d'être tout à fait normal. Quant à la main de Thomas elle finit par s'ouvrir, afin d'éjecter le dé, qui partis faire un plongeon olympique dans l'eau. Bon super, c'était finit ? Genre merci de votre participation et à bientôt ?

Ah bah non, en fait, une grande porte s'ouvrit sur l'eau...Heu attendez une porte...Sur l'eau ? Il y avait de l'hallucinogène dans ma glace ou quoi ? Non parce que non seulement, elle était sur de la flotte, mais en plus elle semblait faire de la même matière. Il y a que moi qui trouvait ça bizarre ? Encore plus lorsque Thomas, fit signe de la passer. Mouais, j'aime pas trop beaucoup ça. Sortant mon épée de son fourreau, je la mit bien en évidence avant de lâcher :

- Moindre coup fourré, je sais parfaitement m'en servir.

Et, j'hésiterais pas, songeais-je en la rangeant à nouveau, et en passant la porte. On, était manifestement, revenu à notre destination initiale. Je reconnaissais, les rues de Londres. Qu'on avait survolé, à l’allée, dans la bateau. Dire, que je sentais de moins en moins cette histoire, c'était un ENORME euphémisme. On était devant deux grandes maison, assez imposante, et au vu de la tête de Wendy, manifestement, on était en plus de ça, devant chez elle. Quant à la maison d'à côté...Ben elle aurait besoin d'un sérieux ravalement de façade. Les autres arrivèrent à la suite, et encore une fois, super, et maintenant on fait quoi ?

- Elle est classe ton épée

Ah tiens, Aaron se décidait enfin à m'adresser la parole. Pas trop tôt, attendez me dites quand même pas qu'il est gêné, à cause d'une vieille histoire qui date d'au moins six mois en arrière. Non, mais c'est bon, pas la peine de marcher sur des œufs avec moi, hein. Je l'ai dit au moins deux fois, en comptant la fin de notre « aventure » avec la ceinture, que je lui en voulais pas. Je crois qu'il était temps de prendre les choses en main. M'approchant de lui, je lui décochait une bourrade amicale dans le bras :

- Hey relax ! Si c'est pour le coup de la dernière fois, je t'en veux pas du tout je te l'ai déjà dit. Allé, on y croit peut-être que la troisième sera la bonne. Et puis, de base on est ici pour la même personne dis-je en baissant le ton

J'essayais de lui faire comprendre. Que ouais ok, je ne connaissais sûrement pas Melody, aussi bien que lui. Mais, j'étais pas totalement aveugle non plus, je voyais bien qui se passait, un truc avec elle. Elle me donnait l'air de boire les paroles de son père, vu la manière dont elle en avait parlé, à notre réunion « allons tous déglinguer les Neverlandien ouais ! », et encore une fois, je souhaitais vraiment la tirer vers le haut, qu'elle ouvre une bonne fois, les yeux. Et qu'elle prenne les décisions par elle même, plutôt que de toujours attendre l’approbation des autres. C'était mon amie, et je voulais l'aider point. Ça va pas plus loin. Et comme j'avais cru comprendre qu'on avait grosso modo le même but lui et moi. Je voulais simplement lui signifier qu'il avait une alliée.

Et un sourire, un, voilààà on dirait que les choses se sont débloqué entre nous. Quoi que...Vu l'air hésitant qu'il prenait, je me demandais, si c'était vraiment le cas. Pitié, dites moi que je n'allais pas devoir lui répéter un million de fois, que c'est bon, il y a pas de malaise. On était sous l'influence d'une ceinture à la con. Rien de ce que l'on ressentait n'était réel. Après s'être mordu la lèvre, le voilà, qui s'approche de moi. Rapprochant ma tête histoire d'écouter ce qu'il avait me dire le voilà qui se décide à prendre la parole :

"Euh... Vous êtes ami avec Mel ? Juste ami ?"


Non mais me dites pas que...Houlààà, je crois qu'il est en train de se faire des films là, lui. Bon, je veux bien admettre que Mel avait des tendances bizarre des fois -genre celle d'embrasser une nana que tu viens à peine de rencontrer. Mais, non de ce côté là qu'il se rassure. Il y avait positivement rien entre elle et moi. Je me mit à rire, parce que clairement il y avait quiproquo :

- Amie, juste amie rassure toi. Pour ce qui est du reste je te la laisse

Vu la tête qu'il affichait, le message était passé, et reçu cinq sur cinq. Une bonne chose de faites, mais son regard du côté de Thomas et Wendy me ramena à la réalité :

- Juste une question, qu'est qu'on fait de nouveau à Londres ?


Bah heu ouais, je veux dire, ils nous ont fait tout un schmilblick, pour allé à Neverland, tout ça pour revenir au point de départ. Je sais pas, ils auraient pas pu tous se donner rendez-vous là à l'avance. Plutôt, que de nous faire le coup du portail magique plein d'eau. C'était un peu confus dans mon esprit, je devais bien admettre

"Il fallait que tout soit prêt et que Melody soit à Neverland."

- Ah bon
dis-je très calmement, je croyais que c'était un « hasard » tout ça  Fis-je en insistant bien sur le mot hasard, mimant des guillemets avec mes doigts. Non mais cherche pas, tu t'es cramé tout seule blondinet. A un moment faut arrêter de nous prendre pour des débiles.

"Il veut te parler à toi seule"
dit-il ensuite à Wendy

J'aimais pas ça. Pas ça, du tout. Je sais pas de qui il parlait. Mais à nouveau ça me plaisait pas. J'avais mon radar « alerte coup fourré » qui s'enclenchait. Fronçant les sourcils, je me décidais à partager mon point de vu :

- « Il » ? Qui nous dit que ce n'est pas un piège ?


Ouais, confiance zero en Thomas, et Wendy...Était mon amie en quelque sorte. J'avais pas envie, qu'il lui arrive quoi que ce soit. Alors, entrer dans une maison -même la sienne- à la recherche d'un « il » mystérieux. Clairement, ça m'inspirait pas confiance

"Ce n'est pas un piège"


Wendy finit par rentrer à l'intérieur. Pendant que je rongeais sérieusement mon frein. Thomas, lui se mit à regarder la maison en face. Inspire, expire Anna, pas d’impulsivité, on a dit que tu devais bosser sur ça. Tu reste calme, gentille...Oh et puis merde hein, à un moment y en a ras le bol d'être toujours la fille sympa :

- bon là maintenant y en a marre, depuis le début tu nous cache des trucs, tu nous ment. Ne me dit surtout, pas que c'était un hasard, vous aviez l'air un peu trop préparé pour que ça le soit. On, ne fait peut-être pas partis de votre « super clan secret de Neverlandien » dis-je en recommençant à mimer des guillemets avec mes doigts mais il n’empêche, qu'on été embarqué dans cette galère contre notre gré. Alors à un moment, on aimerait bien savoir aussi, ce qui ce trame et dans quoi on met les pieds 

"j'ai vécu ici" me répondit-il simplement en désignant la maison délabré

Etait-il en train de me dire qu'il n'en savait pas plus, et que lui aussi, ignorait dans quoi il mettait les pieds ? Je regardais la maison. Qu'est que ça lui faisait de la revoir, totalement en ruine qui plus est ? Pensait-il aux années qu'il avait vécu ici avec sa famille ? Je sentis ma gorge se nouer. Cela me fit penser à chez moi, mon « vrai » chez moi, Arendelle. Plus précisément son palais. D'accord, je l'avais trouvé vide, triste, sans vie, pendant des années. Puis lorsque j'ai perdu mes parents : Froid. L'ombre de la mort, semblait partout présente. L'on avait couvert les portraits, mais, je n'avais pas pu, à chaque fois, que je passais devant. Sentir mon cœur, se serrer et ma gorge se nouer. Pourtant, malgré tout ça, aujourd'hui, je ne pouvais m'empêcher de me demander, ce qu'il était devenu. Était il ensevelie sous des tonnes de neiges, après ces trente ans de sommeil ? Ou bien, était-il au contraire, toujours debout, comme pour faire un pied de nez, à l'hiver sans fin qui s'était installé sur le Royaume, après le départ d'Elsa, et le mien.

J'étais trop gentille, vraiment. Voilà, que je me mettais à éprouver de la compassion, pour Thomas, un peu plus, et j'allais avoir envie qu'on devienne super pote....Oui, bon ça on allait éviter. On va dire, qu'il avait gagné 5% de ma confiance. Mais, je restais quand même toujours sur mes gardes, on sait jamais.

- Dans quels ennuies, est-ce qu'on s'est encore fourré nous ? Marmonnais-je plus pour moi même que pour les autres.

Je poussais un profond soupire, il n'y avait plus qu'à attendre je suppose.




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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !



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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?



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________________________________________ 2015-12-15, 21:28

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My heart was pierced by cupid. But I'm not the one hurted.


L'eau montait beaucoup trop vite. Peu importait la cire qu'il avait maladroitement mit sur ses oreilles, le visage de Skunk parlait pour le reste. L'eau était dangereuse. Très dangereuse. Peu importe ce qui s'y cachait, Jamie était à peu près certain de ne pas vouloir le rencontrer. Le. Ou les. Parce qu'au vu du remous qui se formait beaucoup trop près à son goût, il ne s'agissait pas que d'une seule créature. Le visage de Jamie vira au blanc en se remémorant ses lectures. Le crocodile. Il n'y avait qu'un seul crocodile, pas vrai? Pas vrai?! Le coeur de Jamie fit un bond, alors qu'il s'élançait dans les branches du premier arbre venu. Callant ses jambes autour d'une branche plutôt épaisse, il se pencha en urgence, attrapant la main tendue de Jezabel, qu'il hissa rapidement à ses côtés. Il allait demander à Skunk si tout le monde était présent, oubliant momentanément qu'ils n'étaient pas censé s'entendre, quand il blêmit de plus belle. Melody venait de s'effondrer, métamorphosée. Merde. C'était pas le moment. L'espace d'un instant, Jamie tenta de croire que peut-être elle allait parvenir à se protéger mieux qu'eux lorsqu'elle fût brutalement happé dans les flots.
-Melody!
Le cri lui échappa, étouffer par ses boules de cires. Merde, merde, merde! Tout allait beaucoup trop vite, soudain, Skunk se jeta dans l'eau, une cordelette le reliant à Robyn, dont les mains crispées semblaient tenir la vie de la sirène et de l'enfant à bout portant. Merde. C'était l'unique mot qui tournait en boucle dans son esprit. Agir. Vite. Sans réfléchir. Se redressant, Jamie rassembla ses membres pour se lever, attrapant l'une des branches hautes pour passer dans l'arbre suivant. Un instant, il cru entendre Louise tenter de le retenir, mais Jamie était passé en pilote automatique. Comme Athéna le lui avait apprit. Instinct, réaction, acte. Dans cet ordre. Même si ce n'était pas toujours probant. Ses muscles tirés au possible le firent grimacer mais il fixa son regard sur le visage contracté de Robyn. Il connaissait sa force mais pas celle du monstre qui se cachait dans l'eau. Il ignorait combien de temps elle tiendrait. Il ignorait même si il allait être d'un quelconque secours. Mais il devait faire quelque chose. Il devait au moins...
Son estomac fit un brusque looping alors qu'il tombait de la branche sur laquelle il s'était perché. L'eau imbiba ses vêtements et sa peau, et un court instant de panique le prit lorsqu'il réalisa qu'il n'avait nul appui pour l'aider à revenir à la surface. Le sol semblait avoir disparue, happé à son tour par l'eau qui courait entre ses doigts. Merde. Encore et toujours merde. Battant des bras, il remonta rapidement, crachant l'eau qui était entré dans ses poumons, tournant la tête dans tous les sens, à l'affût. Quelque chose rôdait sous la surface, tournant autour de lui sans qu'il parvienne à la voir. Il pouvait sentir le tourbillon former par les rondes sous marine. Le sang de Jamie se glaça, alors qu'il relevait les yeux à la recherche d'aide. Les yeux de Louise accrochèrent les siens et il crût l'entendre l'appeler. Trop tard cependant. Quelque chose lui avait arraché sa botte, le faisant passé sous la surface une seconde fois. Cette fois, Jamie ouvrit grand les yeux, serrant les poings. Il avait été formé pour ça. Il avait apprit à se battre contre un ennemi qu'on ne voit pas. Il vivait avec un ennemi invisible dans ses veines. Il refusait de se laisser noyer aussi facilement.
Elle ne se fit pas attendre très longtemps. La sirène s'approcha de lui, un sourire mutin aux lèvres, sa botte toujours dans sa main. On aurait pu croire à une simple blague, au vu de l'innocence qui peignait son visage. Nonchalamment, elle relâcha la botte, qui sombra aussitôt, avant de s'approcher de Jamie. Serrant les mâchoires, Jamie attendit le coup qui devait l'assommer, mais la sirène se contenta de tourner autour de lui, le forçant à se tordre le coup pour la suivre. Elle ne nagea pas si vite pourtant mais l'eau engluait ses mouvements. Elle s'amusait. C'était visible sur ses traits. Rien de plus qu'un simple jeu. Peut-être même de la curiosité. Ses yeux accrochaient ceux de Jamie, comme une enfant timide n'osant pas s'approcher. Elle fit une autre ronde, avant de se figer, face à lui. Ses longs cheveux sombres ondulaient autour de ses épaules et lorsqu'elle tendit la main vers Jamie, l'un des pans de sa chevelure dévoila les seins nus de la jeune créature. Étrangement, ce fût ce qui tira Jamie de la transe dans laquelle la sirène l'avait plongé. Un vertige le prit, alors que l'oxygène manquait cruellement à son corps, et il secoua la tête, rompant le contact visuel avec la sirène, qui eut une sorte de rire. Il fallait remonter. Il fallait remonter et vite. D'un coup de pied, Jamie s'élança vers la surface, aussi vite que son corps étourdi le lui permit.
Crever la surface lui brûla la gorge et le thorax, comme si l'on y avait déplié deux sacs en plastiques. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits, réaliser que le monde ne s'était pas arrête pendant sa semi noyade. Relevant les yeux, il vit Robyn qui tirait de l'eau le gamin de Neverland, les joues rouges à cause de l'effort. Aucune trace de Melody. Merde. Une vague dans son dos l'empêcha de demander à Skunk ce qui venait d'arriver. La sirène était dans son dos, sa main remontant lentement sa colonne vertébrale, et Jamie dût se retenir de frissonner. Bouger. Bouger vite. La voix plaintive de la sirène semblait l'implorer de se retourner, mais Jamie se mit à nager en direction des arbres, regrettant la cire qui devait être au plus profond de l'eau désormais. La voix de la sirène ne disait rien. Du moins Jamie n'en comprenait pas les mots. Ce n'était que des sons, des tonalités. Des suppliques pour qu'il la rejoigne. Plus vite. Tendant le bras, Jamie agrippa la branche basse de l'un des troncs quand un bruit sec résonna sur la surface, suivit d'un cri. La voix de Robyn. Jamie se tordit à moitié le coup en se tournant dans sa direction, juste à temps pour la voir disparaître sous l'eau. Instinct, réaction, acte. Jamie lâcha la branche sans même réfléchir. Robyn était dans le lagon des sirènes. Et ce n'était pas comme ça qu'elle allait mourir.
Elle s'enfonçait dans l'eau, inéluctablement. Cela n'avait rien de normal. Vu les mouvements qu'elle faisait, elle aurait du remonter. Jamie sentit son cœur tomber dans les profondeurs, alors qu'il nageait aussi vite que son corps le lui permettait, sans que cela soit suffisant. Elle n'allait pas mourir ainsi. Jamie ne le permettrait pas. Il fallait... Deux étaux de fer enserrèrent soudain ses épaules, le tirant en arrière. Non! Le cri lui échappa, relâchant des bulles d'airs sous la surface, alors que la poigne l'éloignait, encore et toujours, trop loin, beaucoup trop loin. Il tenta de se débattre mais soudain, on le fit faire volte-face, et des lèvres se plaquèrent aux siennes. La sirène souriait, volant les dernières bulles d'oxygène qui demeuraient derrière ses lèvres. Un jeu. Tout ça n'était qu'un jeu. Aussi fort qu'il le put, Jamie repoussa la sirène, qui finit par le relâcher, trop tard cependant. Jamie ne la voyait plus. Jamie ne voyait plus rien. L'eau était devenu aussi sombre que la nuit. Ou peut-être avait-il simplement fermé les yeux.

-... Aïe.
Mine de rien,ça faisait mal de revenir à la vie. Ce n'était pas la première fois, mais c'était à croire qu'il ne s'y habituerait jamais. L'air qui rente dans les poumons à coup de pieds, qui déchire la gorge alors que le sel la dévore. Deuxième noyade. On s'y fait jamais vraiment. Face contre le sol, Jamie ouvrit difficilement les yeux, un sentiment de soulagement diffus envahissant sa poitrine alors que la voix de Robyn lui parvenait. Ok, il était de nouveau mort à demi, mais elle était en vie et aussi stupide que ça paraisse, cela suffisait à le soulager. Après tout, c'était tout ce pour quoi il se battait depuis... Le début de l'apocalypse.
Roulant sur le dos, il mit quelques secondes à ouvrir les yeux, les fronçant étrangement lorsqu'il réalisa qu'il y avait encore et toujours de l'eau tout autour de lui, mais à distance. Comme 'posée' sur une barrière invisible, à bonne distance. Juste ce qu'il fallait cela dit. Jamie n'avait pas spécialement envie de la voir fondre sur eux pour les engloutir. Les yeux toujours rivés vers ce 'plafond' suspendu, Jamie se redressa lentement, regardant autour de lui pour constater que tout le monde était présent, et en vie. Ce qui était quand même une sacrée bonne nouvelle. Sauf qu'il manquait toujours Melody. Où diable avait-elle été enlevée? Jamie sentit une pointe d'angoisse percer son cœur, imaginant son amie dans les recoins sombres de Neverland, en danger, plus que probablement, sauf que là non plus, il n'eut pas exactement le temps d'y songer car tout s’enchaîna très vite. Le sol qu'il n'avait toujours pas quitter se mit à trembler, de plus en plus fort, avant de sembler se détacher, les emportant dans une chute vertigineuse. Le bruit de la pierre roulant contre les murs résonnait de manière assourdissante autour d'eux, et pendant ce qui sembla être un très long moment, il n'y eue plus ni bas, ni haut, ni aucun autre repère. Juste quelques voix noyées dans le vacarme de la chute. Puis le poignet de Jamie entra en contact avec le sol, se rompant net à l'instant où tout son corps s'effondra sur ce fragile os. Le cri qui transperça ses lèvres fût assourdit par un son de tonnerre, mais Jamie n'en chercha pas la source. La douleur lui fit monter les larmes aux yeux, avant de rouler sur le dos, serrant sa main contre son torse. Cela ne durerait pas longtemps. Quelques minutes, peut-être même qu'une. Mais merde ça faisait mal.
Quelques larmes roulèrent sur ses joues, alors qu'il s'obligeait à retrouver ses esprits. Il entendait vaguement la voix de Robyn, mais elle semblait plus loin. Tournant la tête, Jamie aperçut un pan de mur formant un coin, déduisant dans le brouillard de son esprit qu'elle devait se situer derrière ce recoin. Toujours en vie. Fallait prendre toutes les bonnes nouvelles non négligeables à ce stade.
En grognant, Jamie se redressa, serrant les dents. C'était bien le moment de se casser quelque chose. Ridicule. Pour une fois sa 'divinité' allait servir. Il aurait été inutile si il avait été humain. Pour la première fois, Jamie se réjouit de cet état de fait, tout en le regrettant aussitôt. Peut-être était-il temps d'accepter son évolution... Mais plus tard. Là, il fallait rejoindre les autres. Ils devaient rester ensemble. Pour le peu qu'ils restaient.
Serrant son poignet qui picotait déjà, Jamie se releva, prenant appui sur le mur le plus proche. C'était un mur de pierre, sombre et humide. Et terriblement haut. Jamie fronça les sourcils. Cela ressemblait beaucoup au palace de Poséidon. Cela n'aurait pas du l'étonné, quoi que. Peut-être que l’architecture sous marine avait ses propres codes, allez savoir. Mais ça restait étrange. D'autant plus étrange que le mur... Bougeait. Jamie s'en écarta aussitôt, ses épaules se verrouillant en garde. En réalité le mur ne bougeait pas. Il semblait recouvert de symboles, allant de simples mosaïques aux points cardinaux, et d'une minuscule sirène. Qui elle bougeait cependant. Jamie écarquilla les yeux. Le dessin se mouvait, paresseusement, sur la surface de pierre, animé malgré les furieux battements de paupières de Jamie. Cela non plus n'aurait pas dû l'étonné. Il se trouvait à Neverland! Mais ça restait.... Intriguant. Curieux du moins. Trop pour qu'il ne s'approche pas à nouveau du mur, les doigts de sa main blessée se tendant pour effleurer le symbole, qui sembla gigoter comme si Jamie l'avait chatouiller avant de disparaître. En emportant le mur avec elle.
Jamie ne recula pas mais cela fût au prix d'un sacré effort. Médusé, il se contenta de fixé le mur, qui sembla perdre contenance. C'était comme un mur d'eau, mais épais. Palpable. Jamie voulu posé sa main sur la surface de l'eau mais elle n'était pas solide, et elle passa simplement au travers, emportant Jamie dans son élan. Il ne fit qu'un pas en avant cependant, se retrouvant aussitôt dans une autre salle. Face à Melody. Malgré la surprise, Jamie sentit un profond soulagement le prendre et il eut un soupir à l'instant où elle l'interrogea quand à Aaron.
-Non. On est tombé av...
Mais elle ne l'écoutait pas, l'insultant aussitôt. Jamie se rembrunit. Il avait beau savoir que ce n'était que sa manière de communiquer, pour une fois, il le prit personnellement. Il n'était pas responsable de la perte d'Aaron. Et il n'avait pas à en subir les conséquences.
-On s'est fait attaqué par tes semblables avant d'avoir pu le retrouvé, lança-t-il, un peu sèchement, tout en serrant à nouveau son poignet qui cicatrisait, faisant jouer ses doigts pour vérifier leur état de fonctionnement. Ensuite on a atterrit ici. Où est-ce qu'on est Melody? ajouta-t-il en s'approchant de la sirène, d'un pas précis, en voyant la sirène blémir.
Quelque chose n'allait pas. Elle lui cachait quelque chose et cela se voyait. Melody n'était pas du genre à paniquer. Pas sans une bonne raison. Et son inquiétude envers le bouclé frôlait l’hystérie. Quelque chose clochait. Et Jamie comptait bien comprendre. A commencé par la foutue explication qui donnerait un tant soit peu de logique aux jambes trempées de Melody.
-Melody putain qu'est-ce qui se passe?
Le ton cassant, elle évita la question, et Jamie leva les yeux au ciel face à tant d'hostilité. Il avait beau la connaitre, parfois elle lui tapait sur le système à être aussi agressive. Haussant les épaules, il allait lui dire qu'ils devaient rejoindre les autres quand sa voix se perdit dans sa gorge.
-Mais qu'est-ce qu...
Melody fit volte-face, avant de devenir aussi coite que lui. Parce que la chose qui se déroulait devant leurs yeux étaient tout bonnement impossible. Une sirène, portant les mêmes traits que Melody, venait de s'extirper du mur, ondoyant dans l'air sans jamais toucher le sol. Ses nageoires noires luisant comme du marbre battaient l'air, lentement, presque suavement, alors que les écailles éparses sur sa peau ne la couvrait plus à partir des hanches, laissant apparaître le contraste d'une peau d'ivoire, sans défaut. Sans un mot, elle 'nagea' vers Jamie, son visage s'étirant d'un sourire. C'était Melody sans l'être. Quelque chose de beaucoup plus sombre demeurait dans ses yeux, dans son sourire. Un aura de danger que la petite sirène ne pourrait jamais égaler. La sauvagerie, libre. Elle était cette candide sauvagerie même.
-Jamie...
La voix n'était pas celle de Melody, mais Jamie ne pût s'empêcher d'y entendre les accents de Robyn. Aussitôt, il battit des paupières, tentant de se défaire du regard de la sirène. En vain.
-Oh mais regarde toi, petit roi, susurra la sirène, en tournant autour de lui, le forçant à faire de même pour ne pas la perdre des yeux. N'en as-tu pas assez? N'es-tu pas lassé de ne jamais être désiré par les gens que tu aimes?
La mâchoire de Jamie se serra, s'apprêtant à répliquer, mais elle fut plus rapide. D'un mouvement, elle ondoya vers lui, se retrouvant soudain à quelques centimètres de son visage, sa main glissant sur sa gorge comme il avait tendance à le faire.
-Ta mère, ton père, la femme que tu aimes et même celle dont tu essaie encore de sauver l'âme des flammes de la vengeance, égraina-t-elle, en lâchant un regard par dessus son épaule.
Il tenta de se détourner d'elle, mais elle raffermit sa prise, passant son bras autour de la nuque de Jamie, approchant encore son visage du sien.
-Ils te valent pas Jamie, murmura-t-elle, en se penchant sur lui, le dominant du regard. Tu es tout ce que j'ai toujours voulu, affirma-t-elle soudain, d'une voix tendre. Tout, toujours. Tu es tout ce que je désire. Oh Jamie, tu es tout ce que je veux, tu es suffisant.
Malgré lui, Jamie sentit son coeur se tordre dans sa poitrine, à l'instant où elle fit glisser sa main de sa gorge à son coeur.
-Tu es tout ce que j'ai toujours voulu, répéta-t-elle suavement. Tu es aimé. Tu es quelqu'un de bien.
Cette fois, ce fût sa gorge qui se tordit, alors que les larmes lui montaient aux yeux. Il essayait de ne pas oublier, de ne pas oublier qu'il ne s'agissait que d'une illusion, d'un cauchemar ou d'un rêve, il essayait, il essayait vraiment. Mais comment résister? Comment résister alors que c'était tout ce qu'il avait toujours attendu d'entendre? Lentement, il sentit la main glacée de la sirène passer sur son col, s'approchant encore et encore, se penchant sans relâche sur son visage.
-Jim, chuchota-t-elle une dernière fois, avant de capturer ses lèvres.
Les mains sur son col glissèrent sur sa peau, arrachant le tissu en griffant sa gorge au passage. Jamie eue un grognement, mais elle le fit rapidement taire. Tout son corps se plaqua au sien, se lovant contre lui comme une seule personne l'avait fait avant elle.
-Robyn, chuchota-t-il, si bas que lui même douta de l'avoir fait.
La main posée sur sa nuque tira sur ses cheveux, le faisant taire, le faisant douter. Le forçant à pencher la tête, alors qu'elle ouvrait les yeux pour regarder derrière son épaule, alors que le pan de mur s'ouvrait à nouveau pour laisser entrer de nouveaux spectateurs.


Jamie: 100% incapable d'expliquer ce qui vient de lui arriver [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 1375884928
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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 _



________________________________________ 2015-12-16, 02:47


Les Profondeurs de l'Océan
«Aux filles de l’eau, que gagnent leurs bateaux. Le jour elles bravent les vagues qui les assaillent, la nuit elles mènent leur barque : Sans peur, sans faille, ployant mais ne défaillent, fortes et vulnérables. A vous, pècheresses, où trouvez-vous donc la sagesse quand ils vous blessent, de dissimuler vos tristesses. Aux filles de l’eau ... Que brillent leurs bateaux »
Anna. Le cadeau qu'elle reçu lui fit plaisir, a un point qu'elle ne pouvait imaginer. Mais plus touchant encore c'était le fait qu'elle lui rappelle sa promesse. Pour un peu elle en aurait pleurer de gratitude mais se contenta de se mordre les joues en lâchant un "merci" a peine audible tant sa gorge était serrée Elle la fixa un long moment ne sachant comment réagir. Après tout elle n'avait pas de cadeau a lui faire elle ! Alors elle ceda, fit un pas en avant et serra la jeune rousse contre elle avec force. Quelques secondes après,, elle la lâchait et glissait le petit paquet dans sa ceinture.

Ils avancèrent de quelques pas quand tout coup un nouveau venu se présenta ? Ils prenaient les garçons perdu de plus en plus vieux ou quoi ? Mais apparemment, il ne faisait pas parti de la petite troupe de Pan. Qui était il ? Et c'était quoi ces cheveux ridicules ? La main posée sur la garde de son sabre alors que l'autre se perdait dans la fourrure de sa chienne pour la retenir - on ne savait jamais peut être aurait elle faim de Clochette non ? - elle fixait l'inconnu d'un air peu engageant.

"L'île du Crâne gronde chaque jour encore plus. Il n'y a plus d'enfants jetés à la mer. Les âmes qu'il récupère se transforment en ombre et empêchent quiconque d'entrer ou de sortir de l'île. Elle sent ce qui arrive. On le sent tous."


Par réflexe, elle avait lâcher Nana et sa main c'était portée a son cou pour se refermée sur son dé a coudre. Il le voulait? Il rêvait clairement. Le regard noir qu'elle lui lança valait tous les discours du monde. Le mouton avait finit par dire son nom et la reine le fixa dans les yeux, cherchant a comprendre qui il était avant de reporter son attention sur Thomas. Lentement, a contre cœur, chaque geste étant difficile, elle finit par lâcher son sabre et passa la chaîne au dessus de sa tête pour finalement la laisser tomber dans le creux de la main du garçon perdu.

Il finit par le lancer pour ouvrir un portail et rapidement la jeune reine le passa pour se trouver finalement ... Devant chez elle. Le sabre qu'elle avait tiré pointa vers le sol tendit qu'elle fixait la grande battisse d'un œil nostalgique et un peu triste.

"Il veut te parler à toi seule"
dit-il ensuite à Wendy.

Brutalement elle revint a la réalité et fixa le garçon d'un air suspicieux.

" "Il" ? Qui nous dit que ce n'est pas un piège ?"


un sourire passa sur le visage de la reine. Elle s’inquiétait pour elle, c'était la première fois depuis longtemps que ça arrivait ....

"Ce n'est pas un piège"


"Eh bien au moins il sait convaincre les gens ... "
fit elle en armant son pistolet avant de se tourner vers Anna. "Je ... dois aller voir. C'est important même si c'est la dernière chose que je fais." Elle jeta un regard a sa chienne avant de revenir ver Anna. "Nana va rester avec toi, au cas ou Clochette essaierait a nouveau de t'arracher la tête ... Si il t'arrive quelque chose a toi aussi ..... "

Ou si jamais Thomas ou Mr Mouton décident de t'attaquer. Vue la taille du molosse et ses capacités de combats, elle n'avait aucune craintes concernant la sécurité d'Anna.

"A tout a l'heure..." Peut être


Elle avait poussé la porte d'entrée pour entrer chez elle, caressant le bois ancien, les moulures. Ses pas la menèrent jusqu'au vestibule dans lequel elle du se retenir de jeter ses armes, son tricorne. L'habitude .... L'air sentait le renfermé et rien n'avait bougé. Les quelques plantes qui étaient la semblaient desséchées depuis longtemps, tombantes et traînantes sur le sol, jaunies par le temps.

"Je suis rentrée ..."
murmura elle aux fantômes du passé.

Elle passa une main sur le petit meuble de l'entrée avant de lever les yeux vers les grands escaliers de bois vernis qu'elle grimpa lentement comme pour s’imprégner de l'ambiance fantomatique de la maison. Le soulagement la submergeait. Elle était chez elle, dans sa maison. Et elle savait ou aller. Sa chambre, celle ou elle avait vécu pendant si longtemps. La chambre avec la fenêtre, la ou Peter venait la chercher a chacun de ses voyages, la ou il la déposait. le rebord de la fenêtre ou elle l'avait attendu presque chaque nuits ou elle c'était assoupie, le regard rivé sur la deuxième étoile.

Elle atteignit le couloir et poussa finalement la porte de la chambre avant d'allumer la lumière. Les ampoules dans les veilleuses s'illuminèrent tout a coup d'une lueur douce laissant voir sa chambre, telle qu'elle avait toujours été. Le mur prés du bureau recouvert de dessins de Neverland et ses habitant, faits par elle, de petites peluches, de textes, de gribouillis, des histoires.

Le lit, toujours fait, rien n'avait changé, tout était a sa place. Sauf une chose. Le rocking-chair, celui ou elle s'installer pour lire ou dessiner, était occupé. Par Pan, ce salle gosse assassin, ce gamin sans cœur, ce .... Il était endormis, affalé, et la fatigue qui tirait ses traits était trop visible, il semblait affaiblit, exténué, a bout de force. Pourtant Wendy ne manifesta aucun signe de pitié. Au contraire, sa machoire se crispa et ses muscles se tendirent alors qu'elle attrapait un couteau a sa ceinture. La lame brilla d'un éclat macabre a la lumière de la lampe et elle s’avança, dans l'intention évidente de le tuer. Après tout elle n'aurait peut être plus jamais cette chance ...

"Wendy ..."


Il avait juste murmuré, laisser les mots glisser de sa bouche légèrement entre ouverte comme un souffle. Elle hésita un instant Mais non, il avait tué l'homme qu'elle aimait, il n'y avait aucune pitié a avoir, aucuns doutes permis. Mais tout a coup il ouvrit les yeux, plongeant son regard dans le sien, la faisant s’arrêter juste devant lui.

"Pan. C'est l'heure d'en finir."

"Je savais que tu viendrais. "

Elle eut un rictus. Il savait ? Il savait quoi au juste ? Qu'elle viendrait pour le tuer ? Oui, elle le lui avait promis après tout ... La jeune femme raffermit sa prise sur le couteau qu'elle avait. Pourquoi ne pas lui sauter a la gorge immédiatement ? Avoir des réponses ? Il allait encore lui mentir.

"Pourquoi ? "


Un seul mot et tellement de significations. Pourquoi disait il ça ? Il ne la connaissait pas. Pourquoi la faire venir ? Pourquoi lui parler ? Pourquoi était il si faible alors qu'elle pensait trouver un ennemi au summum de sa force. Pourquoi avoir tuer les fées, pourquoi avoir tuer Peter. Avait il souffert ?

Elle voulait le tuer mais restait plantée la, a fixer un corps brisé affalé dans le fauteuil ou elle lisait, raconter ses histoires ...

"Pourquoi voulais tu me voir alors que tu sais que je vais te tuer. Pourquoi ... as tu tuer Peter ... ?"


Il n'avait pas répondu immédiatement, la fixant d'un air fatigué. Pour un peu elle aurait cru qu'il allait effondrer sur l'instant. L'enfant se redressa difficilement, appuyant ses bras frêles sur les accoudoirs tressés pour se remettre droit. L'effort lui coûtait visiblement.

"Peter n'est pas mort..."
Il la regarda bien droit dans les yeux et continua : "Je suis Peter. Ton Peter."

Elle accusa le coup, recula d'un pas comme si elle avait été frappée avant de se mettre a sourire, un sourire forcé, choqué, créé par une émotion qu'elle ne parvenait pas a définir. La surprise ? Le déni ? L’amusement devant une affirmation aussi risible ? La peur aussi peut être. Comment pouvait il dire quelque chose comme ça ? Quelques jours avant, elle c'était dit qu'elle ne pourrait plus souffrir, qu'elle avait trop perdu pour ça Pourtant, l'impression d'avoir un couteau dans le ventre l'avait prise avec une violence inouïe. Elle eut du mal a formuler les quelques mots qu'elle prononça, retenant un rire nerveux.

"Non ...tu l'as tué, il est mort. Mort tu entends ? Il ne reviendra pas alors cesse de me mentir. "


Mais pourquoi ? Pourquoi lui dire cela, quelque chose comme ça ... ça n'avait aucun sens. Que voulais il, attirer sa pitié ? Son Peter. Et puis quoi encore ? Le gamin avait hésité, puis plissé les yeux pour observer ce qui se trouvait derrière elle. Elle n'eut pas besoin de se retourner elle savait. La fenêtre.

"C'est ici que je venais te chercher à chaque fois. La fenêtre était toujours ouverte."

Oui, elle avait toujours pris soin de la laisser ouverte. Jusqu’à ce qu'elle sache qu'il était mort, que définitivement il ne viendrait plus. Jamais. Son regard scrutateur parcourait le visage de la jeune femme, la détaillant avant de couler vers son cou pour apercevoir son dé a coudre.

"Tu sais pourquoi j'ai voulu devenir Pan ?"


Elle ne répondit pas. Le pouvoir ? L'immortalité ? Qu'est ce que cela pouvait il bien lui faire ? Ce qu’elle entendait étaient les paroles d'un mourant, d'une âme damnée, des mots dans lesquels elle cherchait le simple sens de ce qui lui était arrivé. Il attendit quelques instants, laissant un sourire douloureux naître au coin de ses lèvres. Il souffrait. Physiquement mais mentalement aussi.Terriblement, comme si son âme était rongé par de l'acide.

"Je voulais pouvoir voler. C'était la seule chose qui me manquait. Le désir de liberté. Je pensais que quand je pourrai voler je commencerai à vivre. A mes yeux, vivre ça devait être une sacrément belle aventure. Mais la plus belle de mes aventures a débutée quand je me suis posé devant cette fenêtre la toute première fois."


"Tout le monde sais comment il venait me chercher, arrête de me mentir ! Tu n'as pas le droit de dire ça ... Pas le droit de jouer avec ce genre de sentiments dont tu ignore tout."

Malgré lui, un petit rictus passa sur son visage.

"Tu es devenue une pirate."
Il laissa quelques instants de silence avant de reprendre. "Je suis désolé de t'avoir infligé ça, mais je n'avais pas le choix."

Des paroles. De simples mots. Et pourtant elle eut l'impression de se recevoir un coup qui la fit chanceler. Elle avait mal, l'impression qu'on lui avait enfoncé un couteau chauffé a blanc dans le cœur Lentement, ses yeux s'embuèrent et une fois encore, elle maudit sa sensibilité Elle ne devait pas montrer, pas laisser voir ce qu'elle ressentait, ne pas le croire, surtout ne pas le croire.

"Alors pourquoi tu l'as fait ? Et puis non, tu ne m'as rien imposer du tout c'était un choix que j'ai fait. Un choix, je me suis présentée. Et j'ai continuée, pour te tuer et j'en suis très heureuse merci. Ma vie est un véritable paradis depuis !"


Mensonge éhonté, elle dut même retenir un rire moqueur qui s'adressait a elle. Elle savait ce qu'elle était devenue, elle savait qu'elle était blessée, presque brisée. Mais elle tenait, elle devait tenir. Toujours, pour les quelques personnes qui comptaient pour elle. Et encore ... elle était certaine de ne pas en revoir la moitié. C'était terminé. D'un coup, son visage repris une expression sérieuse, presque haineuse. Il mentait, encore et encore.

"On a toujours le choix. Toujours. Mais ... pourquoi moi dans ce cas ?"


Pourquoi ? elle ne comprenait pas, ne comprenait rien. Comme d'habitude, elle était perdue, se sentait abandonnée, seule. Et faible. Elle aurait voulu pleurer, hurler, lui faire payer la maintenant. Mais non, une partie d'elle voulait des réponses, une partie d'elle, infime avait été touché par ce cadeau empoisonné, par ce trésor maudit : l'espoir. Et elle savait qu'elle ne pouvait pas lui faire confiance. Et pourtant ... ce visage tant haïs, tant détesté ... elle voyait en lui comme un reflet qui lui renvoyait l'image se sa propre douleur. Il souffrait, a cause d'elle. Parce qu'elle souffrait. Il s'en voulait, pour les erreurs qu'il avait commise, toutes, et qui le rendait responsable de tout ce qui lui était arrivé a elle.

"Tu es une enfant perdu dans l'âme. Je savais que tu rassemblerait les pirates, que tu monterais une armée, que tu aurais ta propre flotte, que tu répondrais présente le moment venu."

Il s'excitait, enhardis par son discourt alors qu'elle restait immobile tel une statue de glace.

"Mais il fallait te motiver. Te trouver un ennemi, une personne à abattre."


La motiver ? Il avait fallu la motiver ? Peu a peu le sang quitta le visage de la jeune femme alors que ses yeux s'assombrissaient d'une rage folle. Il aura un nouveau rictus.

"Le même ennemi que celui des fées. Le même que celui des enfants perdus. Tous la même cible."


Il tenta de se lever, mais il tient difficilement debout, laissant voir a la jeune reine des habits froissés, abîmes comme si il avait été longtemps dans cette chaise, incapable de s'en extraire. Des heures, des jours peut être.

"Ce que j'ai préparé jusqu'à aujourd'hui, je l'ai fait en tant que Peter. J'ai fait ce que Pan ne pouvait plus faire."


Il fait des pauses en parlant, vue qu'il parle difficilement. Elle avala difficilement l'air alors que les paroles perçaient sa colère. elle avait été la seule a toujours faire la distinction entre "Peter" et "Pan". Toujours, détachant le garçon de l'entité. Et la ... il le lui ressortait.

Wendy ne disait rien, le visage inexpressif La colère et la rage qui hurlait en elle comme des tempêtes depuis des mois c'étaient apaisée, laissant un océan calme de haine pure et simple. Il attendit, une réaction, quelque chose mais rien ne vient, elle continuait a le fixer le poing serré sur le manche de son poignard. Le regard du garçon se fit plus doux et sa voix résonna doucement. Il avait compris, elle ne le croyait pas. Elle aurait du être folle ou stupide pour le croire.

"Rappelle toi ... du jour ou je t'ai raccompagner ici, ou j'ai du te laisser ... Nous n'étions que toi et moi, je t'avais fait voler un peu plus longtemps au dessus des toits ... Nous nous étions assis au dessus de la maison et je te l'avais dit. "Ne dis jamais au revoir, parce que au revoir signifie partir, et partir signifie oublier" Je ne voulais pas que tu m'oublie. Je voulais que tu raconte des histoires sur moi ! Et je t'avais promis de revenir. "


Nouveau coup de poing, plus fort cette fois. Il ne pouvait pas savoir, il ne pouvait pas ... Ils n'avaient été que tous les deux, a son second retour quand il l'avait déposé chez elle et qu'elle avait cru le perdre une première fois. Pour sa sécurité. Parce que ... Il lui avait dit ces quelques mots alors que sa main était accrochée a la sienne pour finalement la laisser glisser.

"Rappelle toi le jour ou je t'ai empêcher de t'enfermer a Neverland a jamais. Tu avais été blessés par les enfants perdus et le Dreamshade avait pénétré dans ton sang. Tu voulais boire a la fontaine mais je t'ai soigné !"


Elle le fixa une seconde alors que les souvenirs remontaient en elle. Elle n'en avait jamais parlé a quiconque, jamais. Et la ... Il ne pouvait pas savoir tous ces détails ! Sauf si c’était vraiment Peter qui se trouvait en face d'elle.

"J'ai besoin de toi Wendy. La guerre que je m'apprête à mener, doit être menée sur tous les fronts, par nous tous. Il fallait vous donner un ennemi commun pour qu'au final vous vous tourniez tous vers notre véritable ennemi. Il fallait aussi bien la loyauté de tous les enfants perdus, que canaliser tous les pouvoirs des fées en une seule. Et il me fallait la flotte des pirates."
Un nouveau rictus traversa son visage. "Il va falloir attaquer notre ennemi sans relâche pour le forcer à sortir de sa tanière. On doit attaquer Neverland."

Attaquer Neverland ... Non, attaquer l'Ombre, cette entité des enfers qui avait tout pouvoirs sur l’île Un plan simple en soi : Il voulait une attaque sur tous les fronts pour forcer l'Ombre à entrer sur l'île et à attaquer les enfants perdus, les fées, les pirates sur leur propre terrain de jeu. Et pour ça il avait besoin d'elle. La gifle partit toute seule, le faisant chancelé avant qu'il ne se rattrape de justesse a la chaise. Quand a elle, elle le fixa, les yeux baignés de larmes et ... tomba au sol en se repliant sur elle même secouée par de gros sanglots, incapable de comprendre pourquoi et comment elle en était arrivée la. Pourquoi l'avait il fait souffrir comme ça ? Pourquoi en était il arrivé au point ou elle avait faillit se briser ? Pourquoi avoir détruit celle qu'elle avait été pour ne laisser la place qu'a une âme abîmée ? Elle ne parvenait plus a se contrôler, pleurant a chaud de larmes ses bras croisés contre elle. Alors c'était ça ? Elle n'avait été qu'un pion, un vulgaire pion.

Peter attendit quelques secondes avant de se laisser tomber sur le sol a coté d'elle, étendant ses jambes, affaibli.

"Je suis désolé ..."


Elle ne répondit pas, essayant de maîtriser une respiration qui était devenue difficile, entrecoupée de sanglots et de moments d'apnée. La douleur dans sa tête et ses poumons en feu.

"Si je n'étais pas venu devant ta fenêtre, tu n'aurais pas eu à subir tout ça... Peut-être qu'il est encore temps de la fermer."

Il fixait le sol, lui laissant le choix. Lentement, elle revint a elle, passant une main sur ses yeux et essayant de calmer les sanglots qui faisaient bondir son cœur, pour lever les yeux. Refermer la fenêtre ? Jamais plus. Tout c qu'elle avait vécu ... elle ne voulait pas le perdre. Même si ça faisait mal. Même si c'était douloureux. Tendrement, il avait posé sa main sur celle de Wendy et enserrer ses doigts.

"J'ai été trop loin. Bien trop loin. Elle s'est retranchée dans son repaire et si on la fait sortir, on pourra l'affronter. Wendy... je sais comment la vaincre. Je sais comment venir à bout de l'Ombre et libérer tout Neverland de son emprise."


Il était heureux, et en même temps ... son regard avait quelque chose de profondément triste en voyant le prix a payer, les blessures qu'il avait causé, les sacrifice qu'il avait du faire ... et qu'il avait imposé. Et tous deux le savaient, affronter l'Ombre ne serait pas facile. Il y aurait des pertes. Beaucoup de pertes.

"Je n'y arriverai pas sans toi. On a encore une dernière aventure à vivre."


Elle hocha la tête.

"... Je suis avec toi ..."


Et elle l'était pour toujours.

© one more time.
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________________________________________ 2015-12-16, 22:31


Les profondeurs de l'Océan

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Elle ouvrit les yeux difficilement, avant de se redresser. couchée sur le sol, elle inspira un peu d'air avant de se rendre compte qu'il était saturé de poussière. La jeune femme toussa un instant avant de se redresser. D'une main, elle écarta quelques mèches de cheveux qui obstruaient sa vision et posa deux mains sir le sol pour se stabiliser. Le monde autour d'elle semblait tourner, elle voyait flou. Sa main remonta mécaniquement sur son front et revint, les doigts tachés de sang. Ah bah tout s’expliquait, elle avait du prendre un coup sur la tête quand ... Quand ? Elle fronça les sourcils, sentant la plaie de son front qui de refermait, afin d'essayer de se rappeler. Ils étaient allé a Neverland et finalement ... elle avait retrouvé Melody mais c'était Aaron qui avait disparu en suite. Et ils étaient partis a sa recherche ... ils avaient trouvé une sorte de grotte et puis il y avait eut l'eau et tout le reste .. Mais oui ! Oh eh bien vue la chute qu'elle avait fait, ce n'était pas étonnant qu'elle se sente nauséeuse...

La princesse se redressant, titubant légèrement sur ses jambes avant de se redresser. Bon, la majorité de ses fioles étaient intactes puisque qu'elle avait gardé le sac serré contre elle. Elle observa autour d'elle pour apercevoir le groupe. Bon, ils semblaient tous aller plus ou moins bien, c'était déjà un bon point.

" Putain on est en vie."


"Je n'aurai pas mieux dit ... "


Louise s'épousseta et observa autour d'elle. Le bon point c'était qu'ils avaient de l'air, le mauvais point, c'était qu'ils étaient visiblement pris au piège Quoi que. La princesse s’avança vers le mur et posa une main dessus, admira les dessins représenté Si il y avait une salle comme ça, elle avait forcément une sortie, le tout était de la trouver. Perdue dans ses pensés, elle eut juste le temps de voir les autres passer a travers un mur qu'un détail attira son attention. Elle s'approcha du dessin de la sirène pour voir une porte se créé. Louise recula avant de s'approcher d'une autre sirène pour voir une nouvelle porte apparaite. Puis une autre, en tout, quatre portes chacune a un point cardinal. Louise hésita une seconde puis s'approcha de l'une d'elles au hasard. La sirène se mit a se mouvoir pour laisser apparaître une porte d'eau.

Elle arriva de l'autre coté et, se retournant vivement, se rendit compte que la porte était fermée.

"Zut !"

Pestant, les deux mains accrochés a la bandoulière de son sac, Louise se décida a observer l'endroit ou elle était tombée. C'était une immense galerie a la décoration pure et détaillée. De part et d'autre du couloir étaient disposées six statues de tritons, ces hommes poissons chacun armés d'un tridents. Ils étaient tous identiques, la seule chose qui changeait était ...le casque. Au début attribut militaire, il se déformait peut a peu pour se changer en une couronne qui ceignait un front majestueux. Le plafond était haut, décoré avec soin et les murs étaient recouverts de mosaïques

Curieuse, Louise s'approcha. C'était fou ce qu'on pouvait apprendre juste en regardant un petit dessin - merci Diane pour cette précieuse leçon qu'elle lui avait apprise - pour finit par apercevoir des dauphins dessinés et un magnifique char, entouré de coquillages. Le char était magnifique. C'était comme si il avait deux grandes nageoires sur les cotés, et était tiré par des hippocampes qui faisaient la taille de Louise. Elle se mordit la lèvre. Elle avait déjà entendu parlé d'un char dans ce genre non ?

"Allez rappelle toi ... toutes ces nuits a lire le livre de mythologie doivent bien servir un jour non ? "


Oui ! Dans la mythologie, Poséidon se déplaçait sur un char tiré par des chevaux. A son passage, les dauphins sautaient de joie et la et s'entrouvrait. Et après on se demandait d’où venaient les tsunamis ? Pourquoi chercher loin quand on avait les réponses a portée. Louise recula de deux pas et sortit son téléphone pour prendre le char - et surtout les symboles autour - en photos. Zou, copiés dans la carte mémoire puisque évidemment, elle n'avait pas de réseau.

Au fond, un immense trône était installé, visiblement taillé pour un géant. Ou pour quelqu'un qui avait besoin de compenser un manque quelconque, allez savoir. Louise s’avança, doucement et silencieusement quand elle entendit un bruit derrière elle. Par réflexe, elle se retourna mais n’aperçut rien. Lentement, elle se pencha pour regarder derrière les statues ... mais non, rien.

Elle s'approcha du trône, en effleura la parois du bout des doigts, avant ... de grimper dessus et de s'asseoir. Les jambes pendant dans le vide, elle avait l'impression d'être redevenue la petite fille espiègle qui grimpait sur les fauteuils des grands et s’enfonçait dedans comme dans de la guimauve. Même si dans le cas présent, c'était bien moins confortable.
Louise admira la vue du haut de son nouveau trône et son regard tomba sur Jetsam. Elle se pétrifia instantanément avant de faire un léger signe de la main, un sourire gêné aux lèvres.

"Qu'est ce que tu fais là ?
"demanda-t-elle d'un air légèrement désappointé.

Le jeune homme ne répondit pas, se contentant de lui faire un signe de tête pour lui indiquer quelque chose derrière elle. La jeune femme se retourna pour voir ce qu'il y avait dans son dos. Ou plutôt la personne, puisque c'en était une. Une sirène s'approchait d'elle, son corps flottant dans l’espace sans pour autant qu'elle donne l'impression d'y nager. Ses nageoires évoluaient à quelques centimètres du sol, droite comme si elle se tenait sur ses jambes. Ses cheveux d'un blond d'or tombaient dans son dos en cascade, et son visage, qui devait être joli en temps normal, était déformé , par la colère.

Immédiatement, Louise se leva :

"Oh euuuuh ... bonjour ? "


"..."


La sirène avança, faisant des gestes désordonnés agressifs de la tête, faisant reculer la princesse. Le sol se mit a trembler. Elle lança un regard a Jetsam et revint vers Louise. Celle ci avait reculer pour finalement s’arrêter Ça ne servait a rien de reculer.

"Vous vous appelez comment ?"


"Tu foule notre terre ! Encore ces fichus enfants qui viennent jusqu’à nous !"


"J'ai l'air d'être une enfant ? Et désolée, je ne fais pas exprès d'avoir des jambes ..."


Elle pris un air outré, comme si la princesse venait de l'insulter gravement.

"Vous n'auriez jamais du venir".

Elle regarda autour d'elle et tout a coup Louise se rendit compte que les statues avaient commencé a bouger. Tout a coup, elle fit demis tour et ... traversa le mur, laissant Louise seule face a une armée de statues de pierre plus tôt agressives. Rapidement, Louise re-recula - a croire qu'elle allait faire ça toute sa vie - et grimper sur le trône pour se mettre hors de leur portée. Ils s’avançaient menaçants, et elle su que si elle ne bougeait pas, elle allait finir en brochette. Elle sauta a terre, et esquiva le premier, avant de s'appuyer sur le manche d'un second pour passer par dessus. Puis elle se baissa, se déporta sur un coté et finit par atteindre Jetsam qui lui avait ouvert une porte. Sans hésiter, elle passa la porte, pour attérir dans une nouvelle salle du trône, semblable a comme qu'elle venait de quitter. Cependant c'était différent. Le trône, identique a l'autre, était brisé, la pièce était en ruine, les statues des tritons détruites, leurs débris de pierre jonchant le sol.

"Mais c'est quoi ce bins ?"


Elle se retourna, cherchant dans le mur le char ... qui avait disparu. Puis elle reporta son regard sur Jetsam qui restait la, immobile devant l'entrée.

"Qu'est ce qu'il c'est passé ? "


La créature s’avança dans la piece avant de répondre.

"C'est ici que ça c'est terminer ..."


"Qu'est ce qui c'est terminé ?'


"Leur monde."


Leurs mondes ... aux tritons ? A Egeon et Melody ? Aux sirènes ? Qui avait fait ça ? Poséidon, pour récupérer le trident et le char ? Mais ... si, ça avait du sens. Juste une théorie parmi tant d'autres .... Jetsam se pencha pour ramasser un bout de pierre qu'il pris dans sa main. Celle ci s’effrita pourtant rapidement.

"Melody doit quitter cet endroit, elle n'y est pas en sécurité."


"Mais .. Je croyais que tu étais aux ordres de son père, ça devrait t'être indifférent qu'elle soit en danger si c'est lui qui l'y a envoyé non ?"


Ou au moins il n'aurait pas la volonté de la faire partir avant la fin de sa .. mission. Mais comme d'habitude il ne répondit pas, ce qui aux oreilles de la princesse sonnait comme un aveu des plus criant. Melody était, pour lui, bien plus importante que Poséidon. Peut être Un bruit la fit se retourner et elle aperçut Flotsam dans son dos. Les deux jumeaux se lancèrent un regard avant de reprendre.

"Les sirènes sont hostiles. Il faut rejoindre le groupe et quitter cet endroit. "


Tout a coup, les ombres semblèrent s'animer derrière Flotsam pour le tirer brutalement en arriere pour l'emporter dans le mur. Une sirène venait se joindre a leur pyjama party improvisée Louise entendit comme un murmure insistant dans sa tête et immédiatement, elle visualisa un mur dans son esprit. C'était peut être peu mais au moins elle essayait, elle détestait qu'on essaie de pénétrer ses pensées Mais la voix était insistante et Louise pouvait voir une sirène flotter autour d'elle. Tout a coup, la sirène Lui mit un coup dans le torse et l'envoya s'envoler pour finir par se fracasser contre un mur.

Elle tomba comme une poupée de chiffon, chutant sur le sol sans pouvoir faire un geste, sans pouvoir pousser un cri. Elle avait l'impression que sa colonne vertébrale venait de se disloquer, que ses cotes c'étaient rétractés, qu'elle n’arrivait plus jamais a respirer Penchée sur le sol, le visage blême elle tentait d'inspirer a travers ses hoquets qui lui lacéraient le torse. A travers les larmes qui embuaient sa vue, elle aperçue une ombre qui passait la porte a son tour.

Jezabel ?




Louise : 80%
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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d’avoir rêvé ?

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C’est là que je t’aimerai toujours, c’est là que je t’attendrai.

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________________________________________ 2015-12-17, 15:42

L'aventure se poursuit...


SECONDE PARTIE

[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 882878mermaid1


    "Si je n'étais pas venu devant ta fenêtre, tu n'aurais pas eu à subir tout ça... Peut-être qu'il est encore temps de la fermer."

    J'étais assis aux côtés de Wendy. Tout ça était bien trop dur pour elle, pour n'importe qui d'ailleurs. J'aurai jamais dû lui imposer cela et je ne l'aurai jamais fait si j'en avais eu le choix. Mais tout l'avenir de Neverland était en jeu. C'était maintenant ou jamais. L'heure des Pans était arrivé.

    "J'ai été trop loin. Bien trop loin. L'Ombre s'est retranchée dans son repaire et si on la fait sortir, on pourra l'affronter. Wendy... je sais comment la vaincre. Je sais comment venir à bout de l'Ombre et libérer tout Neverland de son emprise."

    J'étais emballé à l'idée de faire front tous ensemble. Je savais que rien pourrait se mettre au travers de notre chemin. Que tout était possible quand on était ensemble, mais il me restait à la convaincre. Bien que je pouvais lire dans ses yeux que c'était peut-être déjà fait. Je retrouvais aujourd'hui la Wendy que j'avais laissée quand elle était partie de Neverland avec ce pirate et elle était sur le point de retrouver son Peter.

    "Je n'y arriverai pas sans toi. On a encore une dernière aventure à vivre."

    Elle avait hochée la tête et ajoutée qu'elle était avec moi. Je lui avais souris et j'avais cherché dans ma poche une petite fiole que j'avais bu cul sec. Il n'en restait plus grand chose. Après avoir fermé les yeux quelques instants, je m'étais levé et je lui avais tendu le bras pour l'aider à se lever à son tour. J'allais mieux, bien mieux. Mais pour combien de temps ? Ce remède n'était pas un remède miracle et l'Ombre n'allait pas tarder à continuer à me grignoter de l'intérieur.

    "J'ai créée une alliance avec la fée bleue et avec l'ensemble des fées. Clochette n'est pas au courant. J'ai renoncé à être Pan en échange de leur allégeance. Quand tout cela sera fini, je ne pourrai pas rester sur l'île. Grâce à ce remède je ne ferai bientôt plus qu'un avec l'Ombre et quand on l'aura vaincu, je ne serai plus qu'un humain ordinaire, comme tous les autres. Neverland perdra son Pan."

    Je voulais qu'elle soit au courant de ce qui était sur le point d'arrivé. Tout ce qui avait eu lieu depuis son retour sur l'île n'avait pas été fait au hasard. La mort des fées, la sois disant mort de Pan et les perturbations liées à l'Ombre. Tout se mettait en place petit à petit et le dernier chapitre de Neverland était en train d'être écrit.

    "Thomas t'as conduit jusqu'ici car tu étais la dernière personne qu'il me manquait pour arriver au bout de mon plan. Il va falloir te montrer forte, car ce que je vais te demander n'est pas facile. Mais il me faudra l'ensemble de ta flotte. Rassembler les pirates et leur faire attaquer Neverland, c'est ça que je te demande. Les Ombres vont se multiplier et être beaucoup plus dangereuses et agressives. Beaucoup de pirates et de bateaux y passeront, mais si on échoue, c'est l'ensemble de l'île qui tombera."

    J'avais avancé ma main jusqu'au dé qu'elle portait autour du cou et un petit sourire s'était dessiné sur mes lèvres.

    "On n'aurait jamais pu arriver jusque là sans toi. Je n'aurai jamais pu y arriver."

    J'avais tourné la tête vers la porte d'entrée et j'avais vue la fée nous rejoindre. Clochette se tenait là, elle avait sans doute entendue une partie de la discussion et je la sentais réticente. Elle était les bras croisés à nous regarder.

    "Ca complote, ça complote !"

    J'avais soupiré et je m'étais tourné pour faire face à la fée.

    "Désolé d'interrompre vos charmantes retrouvailles, mais je n'avais rien à faire dehors alors je suis venu."

    Je m'étais avancé un peu vers elle.

    "Mais continuez, je vous en prie"
    avait-elle dit avec un air sarcastique.

    "Il fut un temps où tu m'as fait une promesse."

    J'étais arrivé à sa hauteur et je m'étais stoppé, la regardant droit dans les yeux.

    "J'ai fait une promesse à Peter. Tu n'es pas Peter."

    Je sentais qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait. Elle devait sentir au fond d'elle que j'étais Peter, que j'étais son Peter.

    "Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ? C'est là que tu m'avais promis de m'attendre. C'est là que je me trouve aujourd'hui."

    "Sauf que tu n'es pas lui, alors arrête de faire semblant."

    J'avais passé ma main dans ma poche et j'en avais sortit un petit objet. Je n'avais pas laissé le choix à la fée et j'avais pris sa main pour le lui mettre dedans.

    "Il fut un temps où la plus merveilleuse des créatures a créé cet objet pour une personne insignifiante qui avait un seul et unique rêve. Elle lui a donnée l'espoir de pouvoir un jour devenir quelqu'un de plus grand. Aujourd'hui il a besoin d'elle pour achever son rêve."

    Je l'avais vue ouvrir sa main pour regarder le dit objet.

    "Comment oses tu garder cet objet avec toi ? C'est à lui, c'est pas à toi." avait-elle dit avant de ranger l'objet dans son décolleté. Je m'étais contenté de soupirer. Même les moments les plus romantiques devenaient étranges avec cette fée.

    "Parfait."

    J'avais placé mes mains sur mes hanches.

    "On fera sans toi alors. De toute façon tu ne tiens pas vraiment à Neverland. Et puis... une fée ça pose juste des problèmes."

    "C'est toi qui dit ça alors que tu as tué toutes les fées ? Tu n'as qu'à m'achever si tu trouves que je suis tellement inutile ! D'ailleurs pourquoi tu ne m'as pas achevée, hein ? Pourquoi ? Tu trouves ça tellement amusant de me torturer ?"

    "Oui." répondis-je le plus sérieusement possible juste avant de me prendre une giffle. Au moins Clochette était réellement de retour. Ca faisait mal, mais je souriais tout de même avant de la regarder à nouveau tout en passant une main sur ma joue.

    "Bien. Tu vas conduire Wendy jusqu'au domaine des pirates, où elle pourra rassembler sa flotte. Et tâche de te comporter correctement. Et de revenir en vie. Les pirates sont réputés pour ne pas aimer les fées."



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________________________________________ 2015-12-17, 15:43


Les profondeurs de l'Ocean
Seconde étoile à droite, dans les profondeurs de l'ocean.
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J'ai pas vraiment compris ce qu'il venait de ce passer. Je me souvenais seulement du lagon, des murmures intensifs qui ce glissait dans mes oreilles comme une douce melodie. Puis Skunk qui nous avait donnée du miel d'abeille qu'on devait mettre dans mes oreilles. Jusque là tout allait bien. Puis d'un coup, des formes, des ombres dans l'eau qui ce mit à monter vers nous. Je sentais encore la panique qui avait gagner mon estomac alors que je me propulsais à toute vitesse sur Skunk qui m'avait fait la courte echelle. J'avais eu une prise au niveau d'une branche, pendant que Jamie m'avait attraper l'autre bras. Puis je m'étais réfugier. Et je les regardais tous partir un par un. J'avais vue Jamie tomber, son ombre noyer par les vagues sauvage que les sirènes provoquait. Je me souviens que je n'avais pas lacher l'arbre une seconde. C'est ce que je pensais avoir fais. Mais finalement il ce pouvait que je ne m'étais pas assez bien accrochée. J'avais vue Melody disparaître, emmener malgrès elle au fond de l'eau. Je voyais les phrases dans mon esprit qui défilait. Tout vas bien. C'est une sirène. Tout vas bien, c'est une sirène. Une sirène n'attaquait pas ses semblables, hein ? Si ? Mon attention c'était fait attraper par Jamie qui sortit brusquement de l'eau. Une. Mais pas deux. Il redisparu aussitôt. Et pendant ce temps, j'étais dans mon arbre, alors que Robyn tentait de remonter Skunk avec la corde. J'ai fais un pas, j'étais à quatre patte. Un pas pour me pencher, pour l'aider. Skunk m'avait sauvée, il était que je le sauve à son tour. Et craque. Non. Ce craque venait pas d'en bas. Non, ce craque venait pas non plus d'en haut. Je sentais mon corps basculer dans le vide, alors que j'avais cru voir mes doigts ce refermer sur une branche. Non, ca glissait. Je loupais ma tentive, avant que mon corps ne transperce l'eau.

Je voyais la lumière disparaître, alors que mes doigts ce refermais sur du vide, comme ci je voulais l'attraper. Je sentais quelque chose pénétrer ma gorge et me brûler les poumons. J'avais pas fermer la bouche, et l'eau s'engouffrais dans une goût salée immonde. Je battis des mains, battais des jambes. Courir dans l'eau. Pourquoi courir dans l'eau, moi je courrais sur l'eau ! Je voyais la lumière disparaître, même l'eau semblait avoir disparu. Juste une chute longue, interminable. Mes poumons ce broyais, ce contractait en voulant recracher l'eau. Mais c'était un espoir désespérée. Combien de temps j'étais en train de tomber ? J'aurais pensée cela court. En fait, je pensais même pas qu'on pouvait tomber ainsi dans l'eau. C'était encore un tour. Un mauvais tour de passe passe de la part de Neverland ! C'était dit, c'était fait. Je détestais cette île. L'île de l'horreur, voilà qu'elle nom il fallait lui trouver. Avec une pancarte pour prévenir les autres que c'était un lieu dangereux, remplit de lezard carnivore, d'Ombre maléfique et de sirène mortel. Melody était pas mortel. Mais celle d'ici le semblait ! Puis mes pensées ce tue, comme une vision qui disparu d'un coup brusque. Mon corps heurta quelque chose de dur, alors qu'un cris etouffer sortait de ma gorge. Le choc envahis mes membres douloureux, alors une douleur semblait raisonner en moi. Je me tournais sur le ventre, en levant la tête, j'avais presque le souffle couper tellement l'amortissage n'avait pas été en douceur. Je levais les yeux sur les personnes présentes. Il n'y avait pas Jamie et Melody. Je reconnaissais le visage de Skunk à travers les etoiles qui me brouillait la vue. J'aperçus également Louise, et la voix de Robyn retentit.

▬ « J'en ai marre de cette île... » Maugréais-je entre mes dents serrer pour atténuer la douleur qui me frappais le front. Je me relevais en titubant, me frottant là ou j'avais mal d'un geste mécanique. Je frottais mes vêtements pour y retirer la poussière, avant de regarder autour de moi. On était ou ? J'inclinais la tête, pour voir qu'on ce trouvais dans une immense pièce ...Contenant un trône ? Je plissais les yeux. Je suis sur que c'était un piège ! Je prendrais pas le risque de m'installer là bas. Pourtant j'en mourrais d'envie et ce fut une longue bataille entre mon imprudence et ma conscience. Finalement, la conscience l'emporta. J'arrive. Deux minutes. Laissez moi reprendre des forces avant qu'on se fasse attaquer par la Crevette de l'Enfer. Un ricanement s'échappa de mes lèvres, un mauvais ricanement. C'était tellement plausible comme théorie, que je serais même pas étonnée qu'elle sorte du sol, ou des murs tiens. Je m'approchais de Robyn et me dirigeais vers Skunk en l'étudiant d'un œil analysateur. Après tout j'étais medecin légiste non ? Bien que je ne me rappelais pas avoir trifouiller un corps ces temps ci. En fait, je m'en rappelais pas la dernière fois que je l'avais fais. Le temps semblait être en stend bye ici. On ne pensait pas vraiment à quel jour, quel heure, et c'était très perturbant.

▬ « Crois moi, si un truc doit nous attaquer ici ce sera surement pas une crevette. » Déclarais-je. Peu être le dieu Poseidon lui même ? Beh quoi ? On était pas chez lui ? Non c'était chez quelqu'un d'autre ? Je regardais les symboles sur les murs. C'était très sympathique comme déco, vraiment. Mes doigts glissait sur la surface, étudiant chaque dessin et chaque forme. Puis mon attention fut retenu par Louise qui venait de s'installer sur le trône. Ehnnnn c'était mon idée ! Il semblait rien ne lui arriver, en soit j'aurais pu le faire donc. Tanpis ! Alors que je me retournais une seconde fois, je remarquais qu'elle venait de passer par une porte. Super. Et c'est qui qui veille sur elle pendant ce temps là ? Louise était forte surtout avec ses fioles. Mais imaginer qu'un dieu lui tombe sur le coin du nez comme ca ? Ah mais je me sentais soudainement responsable. Pourquoi je me sentais responsable ? Ca m'étais encore jamais arrivée. Ca voulait dire que mon cerveau subissait une amélioration de maturité ? En soit, Maria allait être surprise si je lui en touchais deux mots. Sa présence m'influence, ca doit être ca. J'espère que Calliope était pas en train de faire des bêtises pendant cette petite virée, qui finalement commençait à prendre un sens plutôt dangereux. Je décidais de suivre Louise, ne voulant pas la laisser seule avec une quelconque menace. Petite imprudente ! J'entrais dans la pièce, avec l'intention de lui rappeler en m'arrêtant sur le seuil.

▬ « Petite impru... » Mes mots furent coupés par le choc qui venait de ce dérouler sous mes yeux. J'avais raison de l'avoir suivie, c'est dingue on pouvait pas faire de pas sans ce faire attaquer ! Une sirène venait de la lancer contre un mur, comme ci elle refusait de jouer avec sa poupée et qu'elle avait été vilaine. La reaction venu aussitôt : Je me dirigeais la seconde qui suivis à toute vitesse vers la princesse, m'arrêtant à ses cotés et avisant son corps pour voir les éventuelles blessures. Jezabel ?  Oui ? C'était le prénom que je m'étais auto choisis. Je secouais négativement la tête de gauche à droite. « J'imagine que te dire que c'était imprudent serait culotté venant de ma part ? » Ironisais-je. Bah oui, j'étais la première à finir dans des situations loufoque. Ce serait pas gentil de lui faire la leçon alors que j'étais cent fois pire qu'elle ! Mes mains ce glissèrent sur ses avant bras, la tirant vers moi de toute mes forces pour l'aider à ce lever. Je penchais la tête vers elle, avisant ses larmes qui roulaient sur ses joues humides. Mes ses yeux c'étaient tournée vers autre choses. Quelque chose derrière moi. Je me figeais sur place. Ca n'allait surement pas être une peluche qui veux des calins. Ou bien un bisounours qui réclame son pot de miel. « Me dit pas que y'a une crevette de l'enfer derrière moi ? » demandais-je. Bon. Aller on ce retourne, on avise là ... « WOWH UN SUSHI! » C'était sortit tout seul. C'est bon, elle allait rien me faire puisque que je connaissais Melody ! Ah moins qu'elle n'était pas du tout gentille en fait et qu'elle voulait jouer au croustibatte avec moi ? Je plaquais une mains que ma bouche, elucidant la bêtise que je venais de sortir. D'accord, elle semblait très énerver.

▬ « Je voulais pas dire ca, toute mes excuses ! Vous savez, dans notre monde un sushi c'est ...Oui bon vos mieux pas que je vous le dise hein, vous serez pas contente ! »
Je voyais dans son regard qu'elle souhaitait quelque chose. Me tuer. Je reculais, en faisant rempart entre la sirène et Louise, alors que celle ci avançait d'un pas meurtrier. « Aller on ce calme, je connais une sirène, elle est très gent...particulière ! Vous ferez pas de mal à une amie de vos semblable ? Vous connaissez le terme de ''Les amis de mes amis sont mes amis ?'' » D'accord, les sourcils qui ce dressait sur son front voulait tout dire. Faudrait que Melody songe à ce faire des amies sirène, se serait bon pour son morale et pour nos vies aussi. Si elle aurait songer à faire la causette à l'une d'entre elle, je suis sur que ca aurait tout changée ! Ah moins que je me gourais depuis le début et que même ses sirènes là n'aimait pas Melody. Je fis un pas sur le coté avec rapidité, mais elle ce dressa devant moi. La surprise qui monta sur mon visage voulait tout dire. Quelle ….rapidité ! C'était perturbant ! Moi aussi je faisais ca ? Ah je comprenais mieux l'agacement des autres maintenant ! Pendant ce labse de temps, celui ou je fus prise de choque, je sentis ses bras envelopper mes epaules pour me prendre par surprise.

▬ « Hého ! D'habitude c'est moi qui fait ca ! » Pestais-je, alors que je voyais d'un coup le mur arriver à toute vitesse. Oh non, pas question ! Je tentais de me défaire de son emprise, ne voulant pas me prendre un nouveau choque en pleine tête. Heureusement, avec ma super vitesse je pouvais voir les choses au ralentis ! J'utilisais donc cette avantage pour me glisser glisser hors de son emprise, courant à toute vitesse à l'autre bout de la pièce. La sirène semblait s'en être rendu compte, parce que quand je me retournais pour la regarder, elle était aussitôt devant moi. Je reculais les mains devant moi, agacé par cette super vitesse qu'elle semblait posséder. S'en était vexant. J'étais presque à la limite de bouder parce qu'elle possédait mon avantage. Et généralement les gens sont du genre à ce dire que là, le combat devient très interessant. Mais je voyais bien qu'elle ne semblait donnée aucune attention à mes paroles. Comme elles étaient succeptibles ses sirènes ! La prochaine fois je me mêlerais même pas de ce qui me regarde pas et j'irais dans mon canapé caresser le chat, voilà. Je tentais de donner un coup dans sa masse floutée, mais sa silhouette disparu entièrement. Elle pouvait devenir invisible ? Je tournais la tête vers Louise, cherchant à comprendre. D'habitude c'est elle là Sherlock du groupe. Mais elle semblait aussi choquée que moi, ce remettant difficilement du mur qu'elle venait de ce prendre.

▬ « Aller, montre toi surimi ! » Maugréais-je en regardant autour de moi. Puis elle surgit de nul part, déclenchant un cris de surprise provenant droit de ma gorge. Et de la peur aussi. Elle ce saisit de ma taille, ce qui me surprit d'avantage et je ne vis pas le mur ce rapprocher d'un peu trop prêt de ma trombine. C'est avec fracas que mon corps heurta la paroi dur, avant de tomber lourdement au sol. La douleur transperça mon dos pour venir ce loger dans ma colonne vertébrale, alors que mes muscles chauffait comme la braise sous la douleur. Mes dents ce plantèrent dans ma lèvre avec force, alors qu'une plainte étouffer ce faufilait à travers mes lèvres. Je tentais de lever la tête, en vint. Cela déclencha une nouvelle plainte, alors que la douleur ce propageais dans tout mon corps. Ma vision était flou, je voyais des silhouette, celle de Louise. Des tâches qui apparaissaient pour venir me déformer la vue. Je repérais l'immense trône en ruine juste à coté de moi, vers lequel je rempais dans les débris de ruine. J'avançais doucement, une plainte sortant de mes lèvres à chaque minuscule pas. L'idée était ridicule, je voulais juste me cacher de cette furie invisible. Sale sirène. Je détestais les sirènes, sauf Melody. Maintenant c'était sur que j'allais me méfier d'avantage. J'arrivais maladroitement et très lentement à coté du trône, me cachant de la vue de la sirène. Je sentais le soulagemment retomber, avant que ma tête heurte pour de bon le sol, la respiration rauque. Juste quelque seconde de répit, le temps que la douleur s'estompe d'accord ? J'étais à bout de souffle, j'en pouvais plus et je sentais mes forces diminuer. Je n'avais pour le moment pas trop le courage de me redresser, j'hésitais même si c'était une bonne idée et si mes pieds allaient me porter. J'avais la tête et le corps remplit de poussière, après avoir rampé dans les débris.

▬ « J'en ai marre de cette île... » répétais-je pour la seconde fois de la journée. Sa m'apprendra à suivre Melody n'importe ou. D'ailleurs, dans quel bute je la suivais ? Celui de me faire tuer ? Je sentais d'un coup le tout prendre un sens. Pourquoi j'étais là à me faire tuer ? Pourquoi je l'ai suivis aveuglément, alors que j'aurais pu tout simplement lui demander qu'elle était la réelle menace ? Des questions, que des questions.

Jez : 40% devenu prudente [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 7 2852471132


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________________________________________ 2015-12-18, 09:20



Les profondeurs de l'océan



Un jour plus tôt….

Quelques gouttes ruisselèrent le long de ma jambe lorsque je sortis de la douche. Rapidement, je fis glisser le tapis de bain jusqu’au miroir pour me préparer. D’une main, j’essorais mes cheveux encore mouillés en attrapant une serviette de bain de l’autre que j’enroulais autour de ma tête. Du dos de ma main, j’essuyais le miroir encore plein de buée à cause de la chaleur de l’eau dans la douche. Mes habits étaient posés sur l’un des sièges de la chambre d’hôtel et après avoir enroulé une serviette autour de ma poitrine, j’étais sortie de la petite salle de bain pour aller les chercher. Un bruit de papier attira mon attention vers la porte. Une petite enveloppe contenant une note venait d’être glissé dans ma chambre. Rapidement, je me dirigeais pour entrouvrir la porte et regarder le destinataire de cette enveloppe. Comme à leur habitude, les couloirs de l’hôtel londonien étaient déserts, j’avais surement était trop lente. Ou « il » avait été trop rapide. M’accroupissant, je sais l’enveloppe pour en découvrir le contenu. Une clé de sol élégamment dessiner ornait l’enveloppe blanche. D’un geste rapide, je l’ouvris pour en sortir une petite carte en papier. Je laissais tomber l’enveloppe au sol pour en lire les quelques mots rapidement écrits.

« Je vous attend au bar.
Descendez promptement s'il vous plaît.
S. »


Mes yeux se froncèrent dans un rictus inquiet. Mon attention se mobilisa quelques instants sur les dernières lettres écrites. Ce « S » ne m’évoquait rien. Un « D » aurait été plus parlant, mais l’attention aurait été étonnante venant d’un personnage comme celui-là. Dans tous les cas, je fis un dernier détour rapide par la salle de bain pour finir de me préparer et rejoindre le bar. Jetant un coup d’œil à ma montre, j’avais encore du temps avant de commencer mon job. Juste assez pour rencontrer cette mystérieuse personne. Au fond de moi, je ressentais qu’il s’agissait de quelque chose d’important. Je n’avais par contre aucune idée de s’il s’agissait de quelque chose de positif ou négatif. Je ne perdis pas une minute de plus pour descendre à toutes jambes les escaliers menant au bar de l’hôtel. Une fois arrivée, je ralentis la cadence pour observer les alentours. Mon attention se porta sur les hommes et femmes seuls. Bien que la qualité de l’écriture me laissait deviner qu’il s’agissait d’un homonyme masculin.

Après avoir fait le tour du bar, je finis par m’accouder au comptoir. Il n’y avait pas non plus foules, mais la plupart de personnes seules étaient des hommes, ce qui ne facilitait pas ma recherche. Mon regard croisa celui d’un homme d’un âge avancé. Il me fixa quelques instants avant de recommander un verre de punch. Sans insistance, je continuais de balayer la salle du regard. Une voix attira mon attention.

« Vous cherchez quelqu’un mademoiselle ? Les inconnus sont souvent difficiles à repérer, surtout lorsque nous nous basons sur des suppositions. »

Mon regard s’arrêta de nouveau sur l’homme au punch qui venait de parler. Il était habillé d’une tenue très classe, qui jurait légèrement avec le petit parapluie présent sur le verre. Ce petit détail le rendait plus ouvert et m’amusait beaucoup. Je finis par m’assoir sur le siège libre à côté de lui. Finalement, la recherche de cet homme mystérieux n’avait pas été trop longue.

- Je suis Ariel Lancaster, mais vous devez surement déjà le savoir. Et vous êtes… ?


L’homme prit une gorgée de son punch, prenant le temps de me répondre. Il se tourna vers moi, un large sourire aux lèvres en reposant son verre. Malgré son allure stricte, il me semblait assez ouvert, du moins, de ce que son attitude laissait transparaître.

« Appelez-moi Sébastien, juste Sébastien. »
- Très bien, Sébastien.

Il avait souri de nouveau avant de détacher son regard pour le poser sur la serveuse. Il leva la main pour attirer son attention. Cette dernière finit de servir un client et s’approcha de nous en essuyant un nouveau verre de bière.

« Oui ? »
« Un autre verre de Punch s’il vous plait, pour la jeune femme. Accompagnée des mêmes décorations, bien sûr. »


Surprise, je posais les yeux sur la serveuse qui repartait aussi vite qu’elle était venue. Je me tournais une nouvelle fois vers mon interlocuteur en secouant légèrement la tête.

- C’est très aimable à vous, mais ce n’était pas nécessaire.
« Vous ne direz pas cela après l’avoir goûté, une pure merveille. »

La serveuse revint très peu de temps après avec un verre surmonté d’un petit parapluie et de sucre autour de la bordure du verre, légèrement coloré de rose, ce qui se mariait à merveille avec la couleur orangée du punch. Il m’incita une nouvelle fois à le goûter, ce que je fis. Le sucre présent sur le bord du verre se mélangea avec le goût fruité de la boisson. Le mélange était délicieux. Je relevais les yeux sur lui, cédant enfin à la tentation de lui poser les nombreuses questions qui me brulaient les lèvres.

- Qui vous a envoyé me voir ? Est-ce…
« Je n’ai pas beaucoup de temps pour les questions. En attendant… Tenez. »

Il sortit une carte d’une de ses poches tout en attrapant un stylo pour griffonner rapidement quelques mots sur le bout de papier. Encore des indications écrites. Pourquoi ne pas en parler à l’oral. Mes yeux tentèrent de déchiffrer son écriture au fur et à mesure qu’il écrivait. Les mots n’avaient pas de rapport entre eux jusqu’à ce qu’il me tende la carte en reprenant.

« Soyez-y demain, sans le moindre retard. C'est important d'être toujours à l'heure. Surtout quand vous avez un récital. »

Mes yeux s’écarquillèrent légèrement à ses propos. Ils me ramenaient directement à mon passé. A des souvenirs bien réels. Etait-ce une coïncidence ? Cela m’aurait étonné. Cette rencontre était bien trop étrange pour qu’il ne s’agisse juste d’un concours de circonstances. Je saisi la petite carte pour poser mes yeux dessus et lire distinctement ce qu’il avait écrit. En même temps, j’essayais une question pour comprendre ces paroles.

- Comment savez-vous que…
« Oh, vous chantez ? On en reparlera une autre fois, là je dois partir. »

Mes yeux balayèrent rapidement le bout de papier où figurait une adresse ainsi qu’une heure. Le point positif était que cette dernière était en plein cœur de Londres, je n’aurai donc pas de mal à m’y rendre. Il se leva, rassemblant ses affaires et laissant quelques pièces destinées à la serveuse, il remit son chapeau posé sur l’autre siège en me lançant un dernier regard.

« C’est un ami que nous avons en commun qui me l’a remis. Si vous vous rendez là-bas, vous retrouverez votre fille. »
- Ma fille ? Qui vous a parlé d’elle ? Et mon fils ? Sera-t-il aussi là-bas ?

J’avais attrapé son bras, le retenant de précieuses secondes pour apporter des réponses à mes questions. Mais je sentais qu’il ne m’en dirait pas plus, je savais qu’il avait déjà tout dit. Et qu’il avait déjà dit beaucoup de choses. Je laissais mon bras retourner, il fit un petit rictus en réponse à la question concernant Égéon. Mon cœur se serra et une boule prit place de nouveau dans mon estomac. Il me sourit une dernière fois avant de disparaître à l’extérieur de l’hôtel.

« Rendez-vous à cette adresse. Faites confiance à un vieil homme qui a encore le sens de la fête. »


Le lendemain

La nuit avait été longue pour moi. Très longue. J’avais été incapable de dormir. Incapable de faire autre chose que réfléchir à ce que m’avait dit l’homme. L’appréhension, mêlée à l’excitation saupoudré d’un soupçon d’angoisse, le mélange parfait pour une nuit suivis d’une journée d’angoisse. Je n’étais pas allée travailler. Mon téléphone avait sonné, surement des dizaines de fois. Mais il était toujours au même endroit, sur ma table de chevet. Plus rien ne m’importait. Plus rien d’extérieur à mes enfants n’avait de sens. J’avais compté les 27 heures qui étaient passées depuis notre rencontre.

Avais-je eu l’idée d’y foncer juste après avoir eu l’adresse ? Bien sur. Mais j’avais trop à perdre à désobéir ou a tenter de gruger les règles. J’avais attendu des années. De longues années. Une journée de plus ne me serait pas fatale. Mais les minutes s’écoulaient aussi lentement que des jours, les heures devenaient des années à mes yeux. Mais finalement, il était temps. J’étais enfin sortie de mon lit où j’avais passé les vingt dernières heures à me ronger les sangs… Peut être même plus.

Cela paraissait peut être improbable pour certains, mais j’avais tellement rêver de ces retrouvailles que je les espérais parfaite. Je devais être parfaite. Mais la perfection était si abstraite. A quoi ressemblait la perfection de Melody ? Et celle d’Egeon…. Egeon. Quelque chose clochait avec lui. Pourquoi ne retrouverais-je pas les deux ensembles ? Pourquoi était-ils séparés. Cela ne leur ressemblaient pas. Du moins, c’est ce que je pensais ? Je commençais à douter de tout.

L’heure était précise, 23 heures. J’étais prête depuis un bon moment, bien trop en avance. Je su me contenir avant de me rendre au point de rendez vous. Des milliers de scénarios tournoyaient dans ma tête. Positif, comme négatif. La seule chose que j’espérais était de trouver Melody et Egeon. Peut importe la tournure que prenait les évènements.

L’heure arrivée, il me suffit d’un claquement de doigt pour arriver au point de rendez vous. Cette rapidité traduisait ma nervosité. Devant la maison, un groupe de jeunes hommes et femmes étaient présents. Aucune trace de ma fille, ni de mon fils. Mon ventre se tordit alors que mon cœur se serrait. J’avais pris en compte cette possibilité. Mais j’avais prié pour ne pas la voir arriver. J’aurai tout donner pour pouvoir les voir juste un…

Le groupe ne m’avait pas encore aperçu, mais, au fur et à mesure que je me rapprochais, je distinguais un visage. Un visage très familier. Les sourcils froncés et le cœur battant, mes pas s’accéléraient jusqu’à ce qu’une voix familière m’interrompe.

« Mademoiselle Lancaster ? Qu'est-ce que vous faites ici ? »

Je me tournais en direction de mon interlocuteur venant de ma droite. Mes yeux se posèrent sur Aaron, un air surpris sur le visage. Evidemment, Aaron. Comment aurais-je pu douter de sa présence, il n’avait pas quitté Melody et Egeon depuis qu’il les avait rencontré. Un sourire chaleureux se forma sur mon visage, tandis qu’un léger poids s’ôtait de ma poitrine. Là où il y avait Aaron, il y avait très certainement Melody et Egeon non loin. Du moins, je l’espérais de tout cœur.

- Bonjour Aaron. J’espère que tu vas bien depuis notre dernière rencontre ? Je suis venue voir quelqu’un.


Il venait de se retourner. J’en étais sûre maintenant. Nos regards se croisèrent, si lui n’avait pas changé, il n’en était pas de même pour moi. Sa promesse me revint en tête. Cette promesse qu’il m’avait faite avant que l’on se sépare. J’avais regretté cette séparation soudaine et tendue. Durant ces 20 dernières années, j’avais eu largement le temps d’y repenser.

- Thomas ?

Aveuglée et sous l’emprise d’un espoir dévorant, je regardais le jeune garçon qui n’avait pas changé depuis toutes ces années. Cette promesse qu’il m’avait fait. Il avait réussis ? C’était lui, cet ami en commun ? Il avait retrouvé Melody et Egeon ? Je l’espérais. Du plus profond de mon cœur. J’espérais qu’il me dise que tout cela était prévu, que mes deux enfants m’attendaient, qu’il allait m’amener à eux. Qu’il allait…

Mes yeux s’emplirent de larme. Le reste des personnes présentes s’étaient effacées, je ne voyais que lui, qu’une illusion d’un espoir parfait. Je le suppliai du regard de me dire que tout ce que je m’imaginais était vrai. Que cette attente était finie. Que j’allais retrouver mes enfants et mon ancien meilleur ami. Mon meilleur ami.

- Tu as réussis ? Tu les as retrouvés ?

Ma voix se brisa à la fin. Peut-être parce que cet espoir était trop beau et qu’au fond de moi je savais que tout ne pouvait pas être si simple. Malgré tout, j’ai besoin d’une confirmation avant d’abandonner tous mes espoirs et de revenir à une réalité plus plausible.



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