« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Rêve que tu as des ailes hirondelles ou tourterelle et là haut dans le ciel attaque d'ombre
Bon, clairement l'idée de Jezabel, était pas des plus brillantes. J'étais entièrement, d'accord avec Skunk là dessus. Il était suffisamment énervé comme ça, agacer encore plus la bestiole, en lui enfonçant, le fleuret dans la bouche c'était suicidaire. Non mais clairement, il y avait pas d'autres mots, qui me venait à l'esprit. D'ailleurs, ma théorie fut plus que largement, confirmer, lorsque le gros machin la gobat. Heuuu ok, d'accord, et on fait quoi là maintenant ?
Il s'en fallut de moins d'une minute, pour que le truc explose, nous ramenant Jezabel, qui était par la même occasion, couverte de machin visqueux. Bwaaargh. Je soupirais, rangeant, Gram dans son fourreau, avant de me tourner vers Skunk qui s'adressait à moi et d'hocher la tête. Je ferais ce qu'il me disait. M'accroupissant à côté de la blessée, je lui prit la main, faisant bien attention, à ce qu'elle garde la mienne serré. Je, lui dirais après, à quel point elle avait été bête. On, ne fonce pas dans le tas comme ça. Particulièrement, devant un ennemi inconnu. C'est débile, inconscient, et encore une fois totalement suicidaire. Vu, l’aperçu que j'avais eu de sa personnalité, je crois, que je comprenais, pourquoi, ma sœur, préférait la fuir. Elle, était trop exubérante pour elle. Et, Elsa...Elsa, était quand même un peu coincée, il fallait être honnête.
Je réfléchit, à ce que je pourrais dire à Jezabel, c'est pas comme si on se connaissait depuis des années, quoi on venait à peine de se rencontrer. Et puis, une petite ampoule, s'alluma dans mon esprit, on avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un en commun :
- Tu sais quoi, on va faire un échange toi et moi, je te raconte, comment j'ai connus Melody, et toi, quand t’ira un peu mieux tu me le diras aussi deal ?
Voyant qu'elle acquiesçait comme elle pouvait, je commençais mon récit. Je parlais, de mon épée, qui était dans la boutique de feu Rumple..chose -oui bah j'arrivais jamais à prononcer son nom j'y étais pour rien- et que j'avais décidé de récupérer à sa mort. Des objets, que la mairie avait déplacé de le musé de cette cinglée d'Yzma. De la préparation, que j'avais faite, pour aller la récupérer, et de comment, j'y avais croisé Melody. Je lui racontais, notre péripétie dans le musée, la rencontre du bébé croco, les bouteilles d'alcool entreposé dans la réserve, -omettant l'histoire du gardien-, la pièce où Yzma entreposait manifestement, ses potions, et comment on s'était finalement évadé par la gouttière.
Pendant, tout ce temps, j'avais regardé Skunk, lui appliquer, un ongant, avant qu'il ne se lève, pour demander de l'aide à Clochette. Je les regardait faire un brancard, avant de reporter mon attention sur Jezabel, et de continuer à lui parler. Je lui racontais, l'histoire de la ceinture d'Aphrodite, là où j'avais fait la connaissance d'Aaron. Le tout, en vérifiant, toujours qu'elle ne déssère pas son emprise, de ma main. Finalement, on la porta à trois sur le brancard. Ce fut pas la partie la plus facile. Un corps humain, ça pèse son poids. Particulièrement, quand il est comme celui de Jezabel, inactif. Et clairement, monter la « montagne sacrée », juste à deux, Skunk et moi, en tenant le brancard de Jez, ce ne fut pas une partie de plaisir. Déjà, le poids était répartit de manière inégale, vu la différence de gabarit entre le garçon perdu et moi. Je le dépassais plus que d'une tête, avec mon mètre soixante quinze. Pour autant, je serrais les dents, et avançait sans faire de commentaire. J'avais pas envie que Jezabel, y passe.
On finit par arriver à bon port, complètement rouge et essoufflé. Je me retins, largement de dire à Clochette, que si elle nous av ait aidé, forcément, on aurait mit deux fois moins de temps, parce qu'on aurait été à trois et pas à deux uniquement, pour la porter.
On la plongea finalement, dans l'eau et pendant qu'elle guérissait, Clochette Skunk reprirent leur gueguerre. C'est pas bientôt finit oui ? Il, y en avait pas un pour rattraper l'autre. Quand, Skunk ne disait rien, il fallait que Clochette déclenche les hostilités et inversement. Je soupirais levant les yeux au ciel, avant de m'asseoir sur un rochet à côté de Jezabel :
La prochaine fois évite d'avoir ce genre d'idée lui dis-je, j'ai récupérer ton fleuret, il est dans mon sac à dos. Dès, qu'on aura un peu de temps, je t'apprendrais à t'en servir, pour éviter que tu ne re fasse avaler par le petit frère de Godzilla. On sait, jamais peut-être qu'il a sa famille au complet sur l’île rajoutais-je histoire de détendre un peu l'atmosphère.
Clochette se tourna à nouveau vers nous, je ne dit encore une fois rien, même si la remarque sur son absence d'aide, avait très envie de sortir. Cool Anna, détente. C'est pas le moment, d'entrer en guerre, avec la fée Clochette. On ravale son impulsivité. On inspire un grand coup. Voilàààààà. Maintenant, j'étais détendu. En revanche, je haussais un sourcil face à remarque, de quoi de la poussière de fée. On allait voler ? Mais genre vraiment voler ? Ça, c'était chouette par contre.
J'éternuais lorsqu'elle me lança de la poussière au vissage. Oui, bah j'étais pas habituée à recevoir, de la poussière de fée moi, particulièrement pas en plein visage. Et rebelote, avec les garçons. Elle, avait quoi contre eux au juste ? J'ignorais que la fée Clochette était une fervente féministe, adepte du « les hommes sont tous nul, les femmes domineront un jour le monde » Non, parce que personnellement, la seule pensée agréable, qui me traversa l'esprit, comportait un garçon. Honnêtement, faut dire les choses comme elles sont, il y avait pas grand chose, d'agréable, dans ma vie, hormis Jack. J'avais eu une enfance, faut dire les choses comme elles sont, vraiment naze. Et, il avait été mon seule premier véritable ami. Alors, fatalement, la pensée agréable, pour moi, c'était nos batailles de boules de neige. Il, déclenchait tout le temps les hostilités, me prenant en traître, derrière mon dos, alors que je marchais, ou que parcourrais, les rues de Storybrooke à bicyclette. S'en suivait, un combat acharné, pour savoir lequel des deux aurait le dessus sur l'autre, et remporterait la bataille.
Je sourit, en santant mes pieds quitter le sol, ça y est j'étais en train de m'envoler, c'était juste génial ! Skunk et Jezabel, ne mirent pas plus de temps à s'élever, eux aussi. Et aussi tôt, je me mit à suivre Clochette. Bon, il fallut un petit moment, avant de bien comprendre le système de direction. Bah oui, j'avais pas franchement, l'habitude de voler. Je voulais bien admettre, que Storybrooke, n'était pas la plus normal des villes, mais ça, on n'y avait pas encore droit. Mais, après, ça allait tout seule
Je profitais pleinement de la sensation, un large sourire sur les lèvres, quand Clochette, nous indiqua la direction du campement, affirmant que Skunk, connaissait le chemin. Bon, bah..A toute à l'heure du coup, merci pour la poussière c'était super chouette de voler ? On, lui disait quoi généralement pour la remercier ? Quoi, que...Apparemment, d'après elle, on ne la remerciait pas souvent. Info ou intox, ça je n'en savais strictement rien. Manifestement il y avait un truc qui clochait (haha), parce que notre fée plissa soudainement les yeux :
"Des ombres ! Mais normalement elles ne viennent pas aussi près !"
Eh bah apparemment, aujourd'hui, elles ont décidé de venir nous faire un petit coucou. Ce, qui à vrai dire, n'était PAS DU TOUT rassurant. Venez à Neverland, ses pirates, ses kraken et ses ombres. Séjour garantie riche en sensation. Venez apprendre la survit à Neverland, mieux que Koh Lanta.
"On va aller par là tout compte fait ! C'est un raccourci un peu plus... long ! Allez, on s'active !"
- Ouais un rallongit quoi dis-je en essayant d'aller le plus vite possible
Ah apparemment, vu sa tête, elle ne connaissait pas l'expression. C'est pas grave. En plus, c'était pas franchement le moment, de faire un cours de langue, on était poursuivit, par des ombres, qui manifestement, semblaient très vite s'adapter, vu inefficacité de la poussière de fée sur elles. Mais, la cadence, commençait à doucement, s’accélérer, aussi, malgré le fait que je sois sérieusement, novice dans l'art de voler, fis-je de mon mieux pour suivre, en particulier, lorsqu'on plongea en direction des arbres, pour se cacher. Mais, apparemment, la technique fut payante, puisque les ombres, ne semblaient pas nous suivre, et qu'on pu continuer notre chemin plus ou moins tranquillement, vers le village des enfants perdu.
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Socrate ne l'aimait pas. Il le sentait, puis ça s'entendait au ton qu'il employait en parlant de lui... C'était quoi ce surnom en plus ? "Cheveux blonds" ? Il n'avait pas mieux pour le décrire ? Apollon tenta de ne pas s'en vexer, se renfrognant simplement en ignorant totalement le chat de la bibliothèque. Il ne lui avait jamais rien fait de mal ! S'il n'allait pas le voir, c'était tout simplement à cause de sa foutue réputation aussi. S'il semblait s'entendre avec Artémis, c'était bien la seule. Il n'avait pas envie d'être envoyé sur les roses ou de se faire feuler dessus en risquant d'aller l'embêter. Le dieu pensait vraiment que Socrate tenait à sa tranquillité... Oh ! S'il voulait de la compagnie, étant donné le temps incalculable qu'il passait maintenant ici, ils pourraient se faire quelques soirées bouquins sans le moindre problème ! Pas sûr que leurs deux caractères soient compatibles, cela dit...
"Où elles se trouvent ? C'est bien ça le problème, j'en ai pas la moindre idée !"
Si Socrate était venu les déranger, là se trouvait la raison principale de la présence de Neil sur Olympe. Apollon avait fait part à cette dernière, tout comme à sa soeur, de retrouver les fameuses prophétesses après l'appel qu'elles avaient lancé plusieurs mois auparavant. Mais toutes ses recherches étaient infructueuses. Il ignorait où elles pouvaient bien être... Cassandre lui avait immédiatement semblé être la personne idéale pour l'aider à continuer cette "quête". S'il était conscient qu'elle ne pouvait rien lui dire, quoi qu'elle sache à ce sujet, elle pouvait malgré tout toujours le guider ou lui donner quelques indices subtils. Il ne dirait pas non.
Tout en refermant le bouquin devant lui, il se releva en s'étirant alors qu'à côté, les deux autres continuaient de parlementer. Un sourire sur le coin des lèvres, il s'approcha, haussant un sourcil, alors que l'homme-chat semblait avoir osé écrire dans ce fameux livre que "tous les dieux respectaient". Peut-être pas une si bonne idée que de faire ses propres modifications, non ? Il ne lui en tenait pas rigueur, ce n'était pas de mauvaises intentions qu'il avait. Juste le ventre vide... ou un appétit insatiable.
Il ne put s'empêcher de pouffer alors qu'il osait accuser sans aucun détour Artémis d'avoir fait cela à sa place. Ce n'était pas croyable une seule seconde, personne n'avalerait son histoire, mais il semblait confiant le bougre ! Après un regard entendu partagé avec Neil, celle-ci avait l'air de s'amuser bien trop à embêter le pauvre chat... qui l'avait sans doute mérité, question de retour de karma. Par pure gentillesse, ou par pitié peut-être, Apollon fit néanmoins apparaître un plat de lasagnes sur la table en l'indiquant d'un signe de tête à Socrate. Il lui devait bien ça, c'est vrai qu'il oubliait souvent de le nourrir, mais si on ne lui rappelait pas aussi... Il avait besoin de manger au moins ? Ou c'était de la pure gourmandise ?
Il remettrait ces questions à plus tard. Sa main était venue se poser automatiquement sur l'épaule de la jeune femme à ses côtés alors que son air se faisait plus sérieux. Il était concentré. Concentré à trouver la raison de ce grondement qu'il avait ressenti. Un danger. Pas ici, non, mais à Storybrooke. Il le décelait avec plus de précisions maintenant...
"Poséidon."
Le nom avait été prononcé les dents serrés, comme un sifflement, alors qu'ils disparaissaient de la cité.
~ ~ ~
Le dieu avait rapidement analysé la situation, remarquant le changement de tenue de la déesse qui l'accompagnait alors que lui avait gardé sa chemise et son jean, en toute simplicité. Son frère était bien là, reculé par le coup de Neil. Il y avait Kida, à terre, sa cible à n'en pas douter. Et cet autre homme un peu plus loin, deux gardes s'occupant de l'amener en sécurité, loin d'ici, où Poséidon ne prendrait pas la peine d'aller le chercher.
Comment osait-il venir ici, en plein milieu de Storybrooke ? Pour s'attaquer à l'Atlante qui plus est ? Il se fichait de tout. Il se fichait de la bonne tenue, des règles, du respect... Il n'en faisait qu'à sa tête. Il n'était pas dur de deviner ses motivations, les mêmes que lorsqu'ils s'étaient rendus à Atlantis. Le cristal. Il le voulait avant et cela n'avait pas changé depuis. Il devait trouver le temps long et avoir eu envie d'accélérer un peu les choses. Seulement, s'attaquer à une habitante de la ville en public n'était pas la bonne option. Et ça prétendait vouloir prendre la tête d'Olympe ?
Apollon leva les mains, applaudissant cyniquement face à ce comportement qu'il jugeait des plus déplacés. Puis, levant les yeux au ciel, il fit comprendre d'un geste de la main aux gardes olympiens téléportés avec eux de ne pas intervenir pour l'instant. Leur rôle était simple. Lui ne se sentait pas en danger face à ce dieu des océans imbus de sa personne, mais si jamais il venait à s'en prendre à qui que ce soit d'autre - dans le cas présent, Kida semblait être concernée - ils étaient là pour se mettre sur le chemin.
"Toujours aussi subtil à ce que je vois, Popo."
Les diminutifs étaient main courante dans les discours d'Apollon. Entre Artété, Didi, Popo, Aphro et... Dèdès ? Non, il n'avait jamais pensé en donner un à Hadès, tiens. Haha ? Tout comme Arès... Leurs prénoms étaient trop courts. On ne pouvait rien en faire. Quelle tristesse.
"Seulement tu ne peux pas venir comme ça dans la ville de ces gens et foutre le bordel. Ce n'est pas très correct."
Le grand blond s'était rapproché, mains dans les poches, jetant un coup d'oeil à Kida pour s'assurer qu'elle allait bien. Neil s'occupait d'elle. Quant à son frère, lui, il ne semblait pas prêt à vouloir partir. Il savait que des menaces ne fonctionneraient pas contre lui. Si Apollon voulait le voir s'en aller, il fallait foncer. Parce que lui n'hésiterait pas à tous les mettre à terre jusqu'à obtenir ce qu'il voulait... Il fallait simplement fonctionner de la même manière.
"Tu pourrai au moins faire l'effort de t'attaquer à quelqu'un de ton niveau. T'es vraiment tombé si bas pour devoir utiliser ton Trident contre un humain et une jeune femme sans défense ?"
Le sourire d'Apollon était immense, fixant son frère avec les yeux brillants. Il le taquinait, cherchait la petite bête. La manière dont il les avait amené lui et Artémis dans son voyage pour sa quête personnelle lui était restée en travers de la gorge. Il n'avait pas supporté être mis au pied du mur et avoir l'impression d'assister à la renaissance d'un Zeus ce jour-là... Il avait combattu, sans relâche, pour l'empêcher d'agir à sa guise et n'hésiterait pas à le refaire. Il avait une revanche à prendre en plus de cela.
Il n'était à présent plus qu'à un pas de son frère, ses yeux azurs plongés dans les siens. Il n'oubliait pas non plus la déception de sa jumelle en apprenant toutes ces choses sur celui qu'elle considérait comme son grand frère modèle. Il ne semblait pas comprendre, pourtant, borné sur ses idées et ne voyant pas plus loin que le bout de son nez. Apollon lâcha un soupir, sortant lentement les mains de ses poches pour remonter les manches de sa chemise.
"Tu sais très bien que tu n'aura pas ce que tu es venu chercher. Ce n'est pas à toi mais à Kida. Tu n'as aucun droit de venir le réclamer."
A peine sa phrase terminée, un éclat aveuglant surplomba le petit groupe qu'il formait, lui laissant quelques secondes à peine pour agir sans risquer de se faire contrer. N'ayant aucun mal à voir contrairement aux autres - le soleil était de son côté - Apollon se mouva sans le moindre problème. Son genoux percuta le torse de son aîné, suffisamment fort pour le faire reculer. Puis il se téléporta dans l'immédiat derrière lui, avant même qu'il n'ait pu réaliser l'effet du premier coup, allant s'attaquer cette fois-ci à l'arrière de ses jambes pour tenter de lui faire perdre son équilibre instable. Il n'était pas certain de contrôler exactement la puissance qu'il y mettait, presque sûr cependant que cela avait eu de l'effet
De façon très fluide, il reprit sa place initiale, juste en face de Poséidon. Si les autres pouvaient à présent voir clairement, la lumière qu'il avait propagé s'étant dissipée, il se faisait un malin plaisir à faire durer cet effet pour son frère, simplement pour le frustrer. Il ne voulait pas non plus le mettre à sang, simplement lui apprendre une leçon.
Il ne pouvait prétendre arriver ici et demander ce qu'il souhaitait... non, plutôt "ordonner qu'on lui donne" ce qu'il souhaitait. Il devait s'attendre à une certaine défense. Si les mots ne suffisaient pas et que la solution diplomatique n'avait pas d'effet... Très bien, Apollon pouvait s'y adapter sans le moindre mal ! Ca lui permettait de s'entraîner, un peu de sport ne lui faisait pas de mal.
Poséidon : 80% Apollon : 100%
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
Je n'étais pas spécialement pour suivre Louise dans la caverne ni même pour partir à la recherche de Melody, mais elle avait décidée par elle même et je n'allais pas la laisser y aller toute seule. Il fallait que je m'y rende avec elle. Après tout c'était moi qui l'avait faite venir ici. Une fois à l'intérieur, elle avait pris ma main tout en envoyant de la lumière sur les murs avec sa lampe torche La jeune femme avait toujours ce qu'il fallait sur elle. Elle n'arrêtait jamais de m'impressionner. J'avais serré un peu plus fort sa main et on avait continué à marcher. Avec elle j'avais beaucoup moins peur de ce qui pouvait nous arriver.
"Tu trouves vraiment que c'est comme pour action et vérité ? Moi je compare plus ça à un interrogatoire. Car dans le jeu, tu poses aussi une question. Ici, tu ne fais qu'y répondre apparemment."
Dévoiler un secret c'était quelque chose de difficile pour la plupart des personnes, mais pour moi ça semblait enfantin. Je n'avais pas grand chose à cacher ou alors ce que j'avais à cacher n'avait aucune importance. D'ailleurs j'allais ouvrir la bouche pour commencer et pour dévoiler l'un de mes nombreux souvenirs d'enfance. Mon père me battait, ma mère est morte en partie par ma faute. Je pouvais dire quoi de plus ? Ca allait surement nous faire passer. On connaissait déjà ces secrets, mais la caverne non.
Je sentais que Louise voulait prendre la parole, mais ça ne semblait pas évident pour elle. Elle avait vraiment envie de partager quelque chose de lourd à porter avec la caverne ? Peut-être qu'elle allait utiliser ce prétexte pour se libérer d'un poids. J'avais passé une main dans son dos et fait une caresse avec mon pouce. J'avais pour habitude de toujours caresser le haut de la main de la personne qui comptait pour moi, avec mon pouce. Là c'était pareil avec le dos.
"J'ai été ... Enfin je suis mariée a un homme qui m'a torturée tous les jours pendant des années. Je fait comme si je l'avais dépassé, comme si ca n'avait pas d'importance mais ..." sa voix se brisa un instant avant qu'elle ne reprenne. "Mais je revis ca chaque nuit. Et j'ai toujours peur qu'il m'attrape et que tout recommence. Et ... et ... et j'ai honte de tout ce qu'il c'est passé."
C'était pour ça qu'elle était toujours bien équipée ? Au cas où elle devrait fuir ? Je comprenais un peu mieux son côté miss couteau suisse. Et aussi le fait qu'elle voulait toujours y arriver et protéger les autres. Elle était une bonne âme. J'aurai voulu lui dire qu'elle ne risquait plus rien, qu'elle avait des amis autour d'elle, que j'étais là, qu'il ne pourrait plus jamais lui faire le moindre mal, mais c'était peut-être mieux de garder le silence, de faire comme si son secret avait été confié à la caverne et non à moi. Je ne voulais pas la forcer à en parler. Je préférais attendre le moment où elle s'en sentirait capable, même si ce moment avait peut être lieu en ce moment même.
Je m'étais mis devant elle et je l'avais regardée bien droit dans les yeux. J'avais tellement envie d'ouvrir la bouche pour lui dire que j'étais désolé, que je l'aiderai, que je la protégerai, mais ça ne servait à rien pour le moment. La seule chose que j'avais faite, c'était de m'approcher d'elle et de la prendre dans mes bras. Un contact, un simple contact pouvait parfois faire aller beaucoup mieux une personne.
"Tu as une vérité d'avance." lui avais-je murmuré avant de me détacher d'elle avec un petit sourire. Je ne voulais pas lui montrer que j'étais triste à cause de ce qu'elle m'avait raconté, car en réalité j'étais heureux. On avait survécu à beaucoup de choses. On était encore là aujourd'hui. Tout allait pour le mieux, tout aurait pu être bien pire. On devait se contenter de ce qu'on avait et on devait trouver les autres. Trouver la sirène. Mon sourire s'était effacé et j'avais penché la tête, passant ma langue sur mes lèvres.
"Je crois qu'Ariel est ma mère."
J'aurai eu un millier de secrets à dévoilé à la caverne, que Louise connaissait déjà. Mais ça aurait été lui mentir. On ne jouait pas pour la caverne, on jouait pour nous. Je n'avais rien à confier à cette chose faite de pierre, mais j'en avais tant à dévoiler à cette jeune femme qui comptait tellement pour moi.
"Mon père est venu me voir. Il m'a dit qu'elle était ma soeur. Si Melody est ma soeur, c'est qu'Ariel est ma mère. Je comptais partir. Je comptais laisser Melody continuer ce qu'elle avait à faire. J'arrivais plus à la suivre. Mais si Ariel est vraiment ma mère, je ne peux pas passer à côté de ça. Le problème, c'est que... c'est que..."
J'avais soupiré, me mordant les lèvres. Je n'avais toujours pas relevé la tête. Je ne savais même pas quel était réellement le problème. Enfin peut-être que si. Mais c'était bien trop dur à le dire à voix haute. En tout cas j'y croyais. Surtout après ce qui s'était passé au Manoir Blackstorm.
"La couverture au Manoir... Quand je l'ai prise, j'ai entendu une voix murmurer mon nom. Je connaissais cette couverture. C'était la mienne à l'époque, quand j'étais petit. Je crois qu'on était chez elle. Je pense qu'elle a vécue toute ces années au Manoir, dans cette grotte. A côté de... moi."
"Elle n'est pas ta mère." avais murmuré une voix derrière moi. Cette fois ci j'avais levé les yeux et en détournant mon regard de Louise, j'avais vue Thomas s'avancer vers nous. Il regardait autour de lui comme s'il observait le lieu où il se trouvait.
"Il fallait que tu sois là, c'est tout. Je suis désolé, mais ta venue ici se résume au fait qu'on a besoin de ton aide. Ou plutôt de quelque chose que tu as en toi."
Je ne savais pas si je devais le croire ou pas. Je ne savais même pas si je n'avais pas envie de le taper. Oui, de le taper. De tous les taper, sauf Louise. Si elle n'était pas ma mère, pourquoi mon père m'avait dit ça au sujet de Melody ? Ca voulait dire que Melody n'était pas la fille d'Ariel ? C'était une sirène pourtant. Elle restait ma soeur ? Non... Je ne voulais pas qu'elle soit ma soeur !
"Tu mens ! Il m'a dit qu'elle..."
"...est ta soeur."
Il m'avait coupé la parole et je sentais qu'il allait en dire plus, du coup j'avais tenté de me calmer et de le laisser parler.
"Il a dit ça pour que tu viennes avec nous. Il savait que tu ne l'abandonnerai pas si tu pensais qu'elle était ta soeur."
"Je ne l'aurai jamais abandonner." avais-je marmonné entre mes dents. A ce moment là, quelque chose c'était illuminé dans la caverne. J'avais tourné la tête vers ce qui semblait être une sortie. J'avais dit mon secret, c'était ça ? Je ne l'aurai jamais abandonnée ? Je me mentais à moi même. Je savais que je n'aurai jamais pu la laisser. Louise avait donnée son secret et j'avais donné le mien. On pouvait désormais sortir. Peut-être que Melody et les autres se trouvaient déjà dehors. Mais lui... Qu'avait-il dit lui ?
"Pourquoi la sortie s'est ouverte alors que tu n'as rien dit sur toi ?"
Il m'avait observé sans me donner la moindre réponse. Peut-être qu'il avait donné son secret avant de nous retrouver. Mais si la porte s'ouvrait il savait qu'il ne pourrait pas nous retrouver. Alors pourquoi ça ne marchait pas sur lui ? Qu'est ce qu'il avait de plus ? On pouvait donner combien de secrets à la caverne ? Est ce qu'il était déjà venu par le passé et du coup il n'avait plus besoin d'en donner ?
"On y va. Ils sont surement dehors." avais-je dit en tendant la main vers Louise. J'avais qu'une envie, c'était de quitter cette caverne. J'en avais marre qu'on nous mentait tout le temps, qu'on nous utilisait, qu'on n'était que des pions dans leur échiquier.
Seconde étoile à droite, dans les profondeurs de l'ocean.
.
Je ne rêvais pas. C'était bien des visages penchés au dessus de moi. Mais la douleur me semblait lointaine maintenant. Je ne ressentais plus. Qu'es ce que cela voulais dire, que je ne ressentais plus ? Ca voulait dire que je commençais à décliner ? Non non ! Je sentais un vent de panique m'envelopper, je ne voulais pas mourir, vraiment pas ! Hééééé Jezabel, tu m’entends ?! Youhouuu faut que tu restes avec nous hein ! Ok ? Tu m’entends ? Tu gardes les yeux ouverts ! J'entendais. C'était lointain. Mais j'entendais. Mon prénom. Une voix masculine. L'enfant perdu ? Je me concentrais, même si le flou qui me donnait des images ne m'aidait pas. Un soupire rauque s'échappa de ma gorge, alors que c'était dur, très dur de respirer. A chaque fois que ma poitrine ce soulevais, c'était comme avaler un peu plus la douleur. L'odeur du sang, j'arrivais même plus à savoir si c'était le mien ou celui du reptile qui me recouvrais des pieds à la tête. Une chose est sur. Je voulais revoir Callio. Ou Jamie. Quand es ce que Jamie reviendra ? C'était bête. C'était comme un enfant qui voulait revoir ca mère. Non, je me sentais bête, coupable et idiote. Je comprenais l'empleur des choses maintenant, quand on me disait de réfléchir avant d'agir. Qu'on me hurlais dessus parce que j'avais pris trop de risque. Cela prenait un sens. J'avais compris. Il m'aurait fallu une odieuse leçon pour que je le comprenne. Cruelle ironie. A force, je pensais que j'avais rendez vous avec les ténèbres tout les jours. Je me sentais somnoler, alors que les paroles de Skunk repartait de plus belle dans ma tête. Garde les yeux ouvert. Jezabel ! Tes plus forte que ca. Garde les yeux ouvert. Fais le. Trouve le moyen de le faire. Pense. Pense au belle choses. Qu'elles belles choses ? Jusque là, je n'avais pas encore vraiment vécu de belles choses, mise à part avec les personnes que j'aimais. Difficile, de penser au belles choses quand on ce prenait énormément de choses en pleine tête depuis un certains temps. Je sentais quelque chose dans ma mains. Je la glissais légérement, la tenant faiblement, alors que la force de la rouquine m'exerçais un peu de pression pour me reveiller à chaque vague d'inconscience qui menaçait de m'emporter. Tu sais quoi, on va faire un échange toi et moi, je te raconte, comment j'ai connus Melody, et toi, quand t’ira un peu mieux tu me le diras aussi deal ?
▬ « Melody ? » Mes poumons m'arrachais une grimace, suite au mot que je venais de prononcer. C'était encore un peu tot pour parler. Trop tot. Mes yeux ce dirigèrent vers la rouquine, me forçant à me concentrer sur elle, bien que ses mots me semblaient lointain. Je sentais une drôle de textures sur mon ventre, alors que je me tordais soudainement de douleur, capturant mes sens pour me concentrer que sur une chose : Souffrance. Blessures. J'avais juste envie d'hurler, de crier d'arrêter, que ca faisait trop mal. Mais plus aucune force ne pouvais s'échapper de mes mouvements. Je me contentais de respirer bruyamment. Je forçans à ecouter Anna, serrant sa mains avec hargne quand je sentais de nouveau quelque chose entrer en contacte avec mes blessures. Ce concentrer, juste ce concentrer. Je ne perçais plus que la voix d 'Anna, qui me parlait de son épée qu'elle avait trouvée dans la boutique d'un certain Rumple. Le musée avec une certaine Yzma, un bébé crocodile qui me fit froid dans le dos en repansant au lézard. Les bouteilles d'alcool dans une réserve, ce qui m'aurait surement fait sourire si je l'aurais plus. Eh, j'en ai une bonne pour vous : Si je suis mourrante, je peu avoir un dernier cappuccino ? Certainement que non. Même mourrante, Callio aurait préféré s'etrangler que de me le donner. On donne pas du café à une morte. Même si je ne le suis pas encore. Je sentais le sommeil alourdir mes paupières, j'essayais de le chasser. Cela me rappelais quand j'avais enfoncer le couteau dans mon ventre pour que Xibalba sorte de Pitch. C'était pareil. Toujours le même rendez vous avec la mort. La même douleur. Les mêmes craintes. Je sentais ma mains ce secouer. Anna continuait d'essayer d'avoir mon attention. Une ceinture, une ceinture d'Aphrodite qui avait rendu Aaron dingue d'elle. Si j'aurais pu rire, je l'aurais fait. Si j'aurais pu parler, je l'aurais ramenée. Mais non. La ce que je sentais c'était le sang qui coulait dans ma gorge, et la douleur qui me mordait, qui ne s'en allais toujours pas.
Je ne sentais plus d'emprise dans ma mains. Juste le contacte de l'herbe. Puis des bras me soulevais de terre, alors que je grimaçais sous la violence de la douleur. Ils me bougeaient. Pour aller ou ? Je sentais quelque chose dans mon dos, avant qu'une drôle d'impression d'être suspendu ne me prenne. Je tournais difficilement la tête, pâle et rouge. Je voyais la chevelure rousse et brune qui portait quelque chose. Ah. Je crois que c'est moi. Cette heure allait être longue et difficile. Très difficile. Tenir. Alors que s'endormir était tellement tentant. Gardez les yeux ouvert, alors que j'étais persuader de m'endormir de temps en temps. Je voyais les arbres défiler, le ciel également. Les nuages. C'était ce que je pouvais voir, quand je ne m'endormais pas. Ce qui me rassurais, à chaque fois que j'ouvrais les yeux. Temps que les nuages, le ciel et les arbres étaient, là, j'étais pas morte. Je sentais une boule ce former dans ma gorge. Angoissant mon estomac. Le destin essayait de me dire quelque chose surement. Ce que je voyais, c'était le visage de Xibalba rire. Rire parce que cela lui donnait raison. Rire de cette situation, alors qu'intérieurement il rêverait déjà de me sauver. Ce qui ne lui aurait accorder aucun point. Maria m'aurait traiter d'idiote et d'inconsciente. Callio m'aurait jeté un livre en pleine tête pour me corriger. C'était peu être bête, mais pendant que l'heure suivait je ne pensais qu'a ca. Je revoyais juste le visage de tout le monde. De Jamie, qui aurait serrée les dents et qui allait faire une crise cardiaque quand il va me découvrir comme ca. Recouverte de sang, dissimulant mon visage. Et que dire de Melody ? Ca fesait de moi une mauvaise combattante. Si je tenais pas devant un lézard, comment je pourrais tenir face à un ennemie que je dois combattre ?
Tiens, les arbres avaient laissée place à autre chose. De la roche. Ou m'emmenait t-il ? Je me sentais descendre de nouveau, alors qu'ils me saisissaient de nouveau et que je sentais quelque chose me mouillés. Je baissais la tête. De l'eau ? Je serrais les dents avec force, alors qu'elle m'arrivait à la taille. Le dos contre une parois un peu trop rocheuse, j'avais l'impression qu'elle s'enfonçait dans mon dos tellement c'était insupportable. Cependant, je voyais ma vision revenir peu à peu, et le nuage rouge formé dans l'eau me cloua sur place. Je sentais de nouveau mes sens revenir, bien qu'un mal de crâne me frappait la tête. Je respirais mieux. Un soulagement m'envahis. Cette eau me faisait du bien. Je sentais plus trop la douleur, mais elle était encore bien présente dans certaine partit de mon ventre. Je me sentais faible physiquement, mais suffisamment mieux pour que je puisse bouger à nouveau. Alors que je regardais avec émerveillement l'eau, l'etudiant d'un œil intriguée, une silhouette ce posa à mes cotés. Je levais difficilement la tête vers Anna, qui, à son regard m'indiquait que ca sentait la petite morale. La prochaine fois évite d'avoir ce genre d'idée , j'ai récupérer ton fleuret, il est dans mon sac à dos. Dès, qu'on aura un peu de temps, je t'apprendrais à t'en servir, pour éviter que tu ne re fasse avaler par le petit frère de Godzilla. On sait, jamais peut-être qu'il a sa famille au complet sur l’île contre toute attente, en fait non. Un pâle sourire au lèvre, je laissais un petit rire ce deployer dans ma gorge, avant de vite me reprendre parce que ca causait encore beaucoup de douleur.
▬ « Merci... » Fis-je à Anna, reconnaissante, avant de me tourner vers Skunk. « Merci beaucoup, j'ai une dette envers vous ! » Je me sentais irresponsable. Je me disais que eux aussi aurait pu y passer sans mes bêtises. Il fallait toujours un inconscient dans le groupe, et cette fois c'était moi. Ah moins que ca aurait pu être toujours moi, l'inconsciente de service ? La fée me tapota la joue, alors que je dirigeais mes yeux vers elle. Alors, ça va mieux ? Je vais te donner double dose, juste au cas où." Que ? De la poussière de fée m'explosa au visage, alors que je sentais une quintes de toux me prendre, avant d'eternuer. Ce qui m'arracha une plainte de douleur, parce qu'en éternuant je venais de m’exploser l'estomac. Je me relevais, me tenant à la roche pour sortir de l'eau, toute trempée. J'avais oublier de me débarbouiller le visage, recouvert de sang. Tanpis. J'en connais qui allait faire une crise cardiaque en me voyant en revenant. Allez, on se motive ! On se trouve une pensée agréable ! Et pas quelque chose qui concerne les garçons, parce qu'ils ont tous le cerveau atrophié comme Skunk ! Ca ne marchera pas, il faut une pensée profondément merveilleuse !" Et là ce fut l'hécatombe. Je ne me sentais pas d'humeur heureuse. Je n'avais pas de souvenir qui pourrait m'octroyer de la bonne humeur. C'est vrai quoi. Partout j'allais j'étais à deux doigt de mourir. Mais les derniers evenements m'avaient profondément accabler. J'avais toujours cru que j'étais morte par accident. Alors qu'en fait c'était mon mari qui l'avait fait. Je m'étais pris un dome en pleine tronche. Je m'étais sacrifier. J'ai vue mon monde s'ecrouler. Non. Je me foutais une claque intérieurement. Même si je sentais un profond sentiment de ras le bol. Je ravalais mon humeur, songeant à quelque chose d'autre. Las Vegas. Quand je m'étais amusée à danser avec Aaron, et tout le monde. L'hopital. Quand j'ai rencontrer Calliope, et qu'on a assomée un gardien et qu'on avait fuit dans l'hopital. L'air de Shut up and Dance, quand je l'ai entendu pour la toute premère fois. C'était un evadée de l'asile qui l'avait mis dans l'hopital, et cette nuit là on avait danser comme deux folles. Le docteur sexy, la grand mère morte. L'apparence que j'ai du prendre pour la remplacer et brouiller les pistes. Les parties de Just dance avec Callio, Jamie. Voir Jamie ce dandiner comme un pingouin parce qu'il savait pas danser. La fête d'anniversaire d'un mome avec Jezallio qui avait avaler son chien. La soirée passée dans un centre commerciale, là ou j'ai adopter Jezallio avec Callio, Jamie, Martin, Glène.
▬ « Oh, ca marche ! » Je me sentais soulever de terre, flottant dans les airs. J'avais toujours voulu savoir qu'elle sensation cela faisait de voler. Dans de pareil circonstance, j'aurais simplement dit que c'était pas le moment et que je n'étais pas d'humeur. Mais cela était tellement insolite, tellement géniale comme sensation, que je laissais mes emotions dans une armoire et que je m'elançais dans le airs, tentant de suivre les autres comme je le pouvais. C'était difficile de suivre leur cadence. J'essayais d'y aller à l'allure que je pouvais, songeant à ce que ma super vitesse aurait fait si je la mélangeais à la sensation de voler. Les nuages, la vue. C'était à en couper le souffle. Alors que Clochette semblait décidé à nous laisser pour aller chercher du bois, elle s'interrompit pour nous désigner deux ombres. Bien sur. Il y avait toujours quelque chose pour gâcher votre bonheur. Je me sentais légérement paniquée, parce que si on devait les semer, je ne saurais jamais suivre leur cadence. Pas après avoir subit autant de coups. Ca m'était déjà difficile de bouger les bras et les jambes pour me dirigers, alors les secouer plus vite ? Le sombres arrivèrent en trombe, alors que je secouais des bras comme ci j'avais des ailes. Oui bon. J'avais pas d'aile, c'était stupide de faire ca. Je voyais une ombre ce rapprocher de moi, la panique ma gagnant et allant plus vite que je le pouvais. Mais quelque chose m'attrapa et la vitesse s'accentua. Je levais la tête pour découvrir la chevelure blonde de Clochette, qui me tenait fermement. Oh. Comme elle allait vite. Ca faisait du bien de ressentir un peu de vitesse, même si c'était pas encore la mienne. Mais elle allait quand même très très vite. Il faudrait que je songe à lui demander une course si j'arrive à partir d'ici. Je regardais les branches des arbres nous frôler, ecarquillant les yeux en m'inquiétant soudainement de l'attérissage. J'essayais de l'aider, en forçant moi même pour aller vite avec elle, mais ca me servait à rien parce que je m'épuisait aussitôt. Enfin, le village des enfants perdu apparu et on ce posa sur le sol, à l'abris des ombres. Essoufler, je me laissais tomber par terre, la tête contre un arbre et fermant quelque seconde les yeux. Un peu de repos. Juste un peu.
▬ « C'était à Las Vegas. » déclarais-je soudainement à Anna, entre deux reprise de respiration. « J'ai rencontrer Melody et Aaron et Louise dans un voyage pour Las Vegas. » Je sais pas pourquoi je lui racontais ca maintenant. Sans doute parce que parler aidait à oublier la douleur. « Je lui ai sauvée la vie lors d'un accident de voiture, et je me suis aussi pris un dôme électrisant à sa place. J'ai faillis mourir cette fois là. » Je lui racontais un peu Las Vegas, Parlant des casinos, du moment ou Tara avait fait brûler sa robe aussi. Je retins en secret le moment ou elle avait eu envie de me tuer parce que je m'étais défendu face à Kraken. Je montrais la cicatrice du monstre sur mon poignet. « Son Kraken m'a fait ca. » Je parlais pas non plus d'Atlantide, je ne sais pas si j'avais le droit d'en parler. Me contentant juste de dire qu'on c'était rendu dans une vieille cité, avec des dieux et que le dome avait été une protection mais que ca ce dirigeais vers Melody et que j'avais décidé de me le prendre à sa place. Je trouvais pas ca stupide. Ce sacrifier à la place de quelqu'un qu'on aime, c'était encore noble comme action. J'aimais beaucoup Melody, avec ou sans ses humeurs. On font, on était pas si différente l'une de l'autre. A quelque écailles près. Je racontais également que le fleuret appartenait justement anciennement à cette dernière, et que je m'en servais rarement parce que j'avais des pouvoirs. Mon regard dévia quelque seconde sur le village, ou ce trouvait une dizaine d'enfant perdu qui ce rameutais à une table vide. Il fallait attendre que le diner revienne, c'est à dire le deuxième groupe. Je m'étais même pas encore debarbouiller le visage et le sang sec commençait à me tirer la peau. C'était une sensation detestable, de sentir quelque chose coller vos joues. Quelque chose de blanc ce mit à bouger à l'orée d'un buisson. Je plissais les yeux, alors que je voyais un lapin courir, dans une lenteur pas possible. Oh Attendez. C'était pas le lapin qui courrait avec lenteur ...c'était tout le monde qui bougeait avec lenteur ! Mais, ca me faisait ca que quand j'avais ma super vitesse … Ca voulait dire … Je me relevais, en me tenant à l'arbre, fixant le lapin reprendre une course normal. Je m'elançais vers lui, disparaissant dans une jeux de lumière bleu, le tunnel lumineux familier m'enveloppa et je reapparu au coté de l'animal, dans une expression de surprise. C'était pas encore ca, mais c'était déjà assez ! Si seulement je l'avais eu face au lézard...Avant que l'animal ne disparaisse, je libérais une boule de feu de ma mains et la lui lançais dessus.
▬ « Désolé... » Mumurais-je en récupérant l'animal cuit et en me dirigeant vers la table, avant de le poser dessus et de revenir vers l'arbre pour m'adosser contre lui. Je voulais juste fermer les yeux quelque seconde, dormir quelque minutes ...C'était pas si terrible, si ? Je me sentais encore un peu mal et faible, et c'est avec bonheur que j’accueillais les racines des arbres dans mon dos, fermant les yeux. Je soupirais, serrant les dents à cause de la douleur qui me lançais par moment. Je soulevais mon tee-shirt, arrondissant les yeux de surprise. il n'y avait plus de traces, plus rien. Dans un sens temps mieux, c'était ma faute si j'avais faillis mourir.
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
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J'avais prévu d'aller vers les bruits que j'avais entendu, mais une lumière soudaine m'avait changer de direction. C'était de la lumière. Donc ça voulait dire que c'était le soleil. Ce qui voulait, normalement, dire que c'était une sortie. L'air. Le ciel. Dehors. Cette option était nettement préférable. Je savais pas vraiment ce qui avait fait du bruit, tout à l'heure. Peut être que c'était en réalité des cannibales qui ricanaient en dévoilant leurs sales dents jaunies par le manque d'hygiène dentaire. On sait jamais. La potentielle sortie, c'était mieux.
Je grimpais sur un rocher humide qui me barrait le passage, et me laissais retomber dans un saut... en prenant un peu trop d'élan. Je manquais de tomber, la semelle en caoutchouc de mes chaussures glissant sur le sol détrempé. Je percutais de plein fouet quelque chose et failli finir par terre, les fesses dans l'eau. Je me retins de justesse, en attrapant par la même occasion ce qui avait failli y passer aussi. C'est à dire que mes mains étaient posées sur les épaules de Jamie et que je m'étais pris en pleine tête son dos. Je restais comme ça quelques secondes, les yeux écarquillés, avant de me pousser d'un bon et d'essuyer mes mains sur mon pantalon.
- Désolée, je t'avais pas vu.
Ce qui était vrai, en plus. Que ce qu'il fichait à la sortie, sans pour autant totalement sortir ? Il était tout seul en tout cas, ce qui voulait dire qu'il n'avait pas encore retrouvé sa sardine. Je fixais le sol à quelques mètres devant moi, en gardant un bon mètre de distance avec lui. J'allais pas oublier ce qu'il avait dit. Et je ne pouvais pas oublier ce que j'avais dis. Peut être même qu'il l'avait entendu. À cause de l'écho, tout ça... Super. Comme si c'était pas assez compliqué. Maintenant, il fallait en plus qu'on se retrouve tout les deux, tout seuls, sans personne, avec un petit paysage digne des cartes postales, du soleil, du sable, un rocher, un type avec les cheveux en pétards habillé d'un tricot blanc et d'un slip...
- Oh putain !
J'avais fais un bond sur le côté en le voyant. Et surtout en me rendant compte que oui, y avait bien un type la tête penchée, avec un air super flippant. Je me risquais à jeter un coup d’œil à Jamie, mais lui non plus n'avait pas l'air de savoir ce qu'était ce machin.
- Alors déjà, vous êtes assis là pour nous tuer ou pour nous brûler les yeux avec vos habits pourris ?
Non parce que franchement. Je ne voulais pas avoir la vision de ses cuisses blanches là. C'était comme une sorte d'escalope. Ou un autre truc pas super ragoûtant. Un vieux type qui se balade en slip devant vous, c'est choquant. N'importe qui aurait peur. D'ailleurs, il se mit à bouger. Son regard se posa sur moi, il me fixa droit dans les yeux et... euh... Rien ?
- Oui, vous voulez quoi ?
Je le regardais avec suspicion, attendant qu'il réagisse un peu. Mais il continuait à me fixer sans bouger. C'était normal ? Il avait peut être fait une crise cardiaque. Voilà, peut être qu'il était mort assis, rien qu'en me regardant. Je devrais prendre ça comment ?
- Ouhouh ! Vous m'entendez ?
J'avais fais un pas vers lui en claquant des doigts, le bras tendu, quand il s'était relevé d'un bond, me faisant sursauter de nouveau. Il s'approcha de moi et posa ses mains sur mes épaules, me faisant frissonner d'horreur. Il était prêt, trop prêt, beaucoup trop prêt...
- Est-il caché ? Est-il en sécurité ?
J'écarquillais les yeux, le corps contracté. Mais c'était quoi ces conneries ? Il était super flippant ce type ! J'avais vu des trucs horribles dans ma vie, mais ses yeux de tarés, c'était atroce.
- Mais vous parlez de quoi là ?
J'avais presque hurlé, mon cœur battant la chamade. Il me lâcha d'un coup, s'écarta, renversa sa tête en arrière, et se mit à rire de manière hystérique. Comme un évadé d'asile. Avant de m'attraper.. et de me prendre dans ses bras. Dans. Ses. Bras. Mon nez était plaqué contre son épaule, et je déglutis avec difficulté. Oh bordel. C'était une agression ça !
- Dégage !
Cette fois, je hurlais pour de bon. Je levais mon genou pour le frapper entre les jambes, ce qui le plia en deux. Je m'écartais à toute vitesse, et attrapais Lucille pour la pointer vers le vieux, prête à l'utiliser si besoin.
- T'es complètement taré, espèce de vieux pervers ! Me touche plus jamais avec tes mains dégueulasses !
Je frissonnais de dégoût en repensant au contact de son corps contre... beurk... le mien. Il fallait pas trop que j'y pense, sinon j'allais vomir. Tout en menaçant toujours le cinglé, je tournais la tête vers Jamie pour le fusiller du regard.
- Merci de ton aide ! Je vois que si je me fais agresser, c'est pas la peine de compter sur toi !
En même temps, je n'avais pas vraiment besoin de lui. Mais il fallait que je profite de chaque moment qui me permettrait de me montrer garce avec lui. Surtout ne pas lui montrer que j'avais entendu tout ce qu'il avait dit.
Le taré se plaqua les mains entre les jambes, en soufflant de manière extrême. Ça avait l'air de lui faire bien mal. Parfait. C'était le but recherché. Tout en prenant de grandes inspirations, il s'approcha de Jamie et posa une main sur son épaule pour pouvoir tenir debout malgré la douleur. Son visage était à quelque centimètres du sien, et il arrêtait pas de respirer fortement la bouche grande ouverte juste à côté de son nez. Je plissais le nez de dégoût. Vu la tête de Jamie, il devait pas avoir une haleine super agréable.
- Pour quelqu'un qui venait juste prendre de vos nouvelles... On peut dire que vous savez l'accueillir.
Il souffla de nouveau et fit un petit signe de la tête vers moi à l'intention de Jamie.
- Oh punaise je plains son mec. Elle sait y faire, mais pas dans le bon sens !
Je fronçais les sourcils, en fusillant du regard le vieux qui venait de me regarder. Pour me faire un signe de la main et m'indiquer de partir. Oooook. Alors déjà il se moquait de moi, et maintenant il voulait que je me barre ? Je haussais un sourcil, en croisant les bras. Non mais il se prenait pour qui ? Il leva de nouveau le bras, qui devint une aile, et me donna un coup, me faisant reculer. Woooooh ! Une aile ? Je fixais, incrédule, les plumes blanches à la place de son bras. C'était une aile. Une aile. Il était quoi ? Un homme-mouette ? Je m'écartais de quelques pas sur le côté, en continuant à le fixer. Son aile était redevenue un bras. Ou plutôt son bras était redevenue un bras. Bon. Est-ce que j'aurais pas été victime d'hallucinations dues à une drogue rependue dans l'air de la grotte ? On sait jamais hein. Tout le monde sait que ceux sont des drogués dans le coin. J'allais laisser Jamie gérer. Moi j'allais m'asseoir sur ce rocher et regarder le vieux/goeland lui souffler son haleine fétide à la tronche.
Louise Hollen
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| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Ça n'avait pas été facile et évidemment, les souvenirs étaient revenus en forces. Pourtant, inexplicablement, elle se sentait mieux, libérée délivrée . Elle ne voulait pas qu'Aaron ne soit pas au courant Avant, jamais elle n'aurait envisagé la possibilité de lui dire un jour. Mais leur relation avait évolué et elle se disait qu'après tout il avait un peu "le droit" de savoir. Elle ne voulait pas avoir de secrets a lui cacher. Elle n'allait pas tout lui dire sur sa vie et ses moindres états d’âmes non plus, mais ... Elle préférait l’honnêteté, la transparence. Elle voulait qu'il puisse lui faire confiance, qu'il sache comment elle avait été faible et inutile Qu'il la comprenne a vrai dire. Et elle ... essayait de faire de même. Comprendre comment il en était arrivé la, essayer de saisir la manière dont il fonctionnait, ressentait les choses. Elle voulait le comprendre, qu'il puisse compter sur elle comme elle savait pouvoir compter sur lui.
La caverne n'avait été qu'une excuse. Elle avait juste cherché a trouvé un moyen équitable qui pouvait les faire parler tous les deux. Pour lui dire. Partager. Parce que ce n'était pas le genre de conversations qu'on pouvait avoir en sirotant un thé sur une terrasse ou en jouant aux dames un soir d'hiver. Elle s’imaginait mal lancer tout a coup : "Oh tiens au fait, vu qu'on manque de sujets de conversations, dis moi quelle est la chose la plus horrible qui t'es arrivé !" en se faisant battre. Ce n'était pas le genre de choses convenable a faire.
Il lui fit un câlin et bizarrement - ou pas si bizarrement que ça en fait - ça lui fit un bien fou. Il ne la jugeait pas comme elle l'avait craint Il essayait de la rassurer, lui disait qu'il serait la pour elle. Alors qu'elle lui rendait son étreinte, elle se disait qu'enfin elle pouvait véritablement faire son deuil de cette histoire, aller de l'avant et ne plus y penser. Et en plus il présentait ça sous forme d'action ou vérité, comme elle lui avait dit. C'était toujours plus facile de dire ses sombres secrets quand on faisait passer ça sous forme de jeu. Après tout c'était pour ça qu'ils jouaient non ?
"Je crois qu'Ariel est ma mère."
Pardon ? Que .. comment ? Pourquoi ? Ah bon. Bah si il le disait alors ... Elle écouta ses explications, l'air intriguée. Pourquoi disait il ça ? Il avait l'air perturbé. Il l'était, c'était sure. Mais pourquoi aurait elle vécu au manoir comme ça sans jamais prendre contact ? Et puis ce n'était pas logique, lors de sa première visite au manoir elle avait vue Jetsam ou Flotsam qui nageait dans le bassin. Ils auraient forcément été au courant non ? A moins qu'elle n'ai été prisonnière... Mais que savait elle réellement d'Ariel après tout. Rien si ce n'était ce que le Disney lui avait appris. Peut être que oui Jetsam et Flotsam avaient pu la retenir ... Elle senti son sang se glacer a cette pensée. Mais alors comment avait elle fait pour s'échapper ? Parce qu'apparemment, Melody avait déjà converser avec sa mère via le médaillon non ? Mais alors pourquoi, POURQUOI Poséidon avait il voulu le détruire lorsqu'ils étaient rentré de leur voyage a Atlantide ? Elle pouvait concevoir qu'il ne s'entende pas avec la mère de sa fille mais ... Mais dans ce cas ce n'était pas lui qui avait mit le dit médaillon dans le palais aquatique. Peut être Ariel elle même. Mais dans ce cas pourquoi ne pas être venu leur parler directement ? Et ça voudrait dire qu'Ariel et Dionysos avaient eut Aaron ? Peut être que c'était pour ça que Poséidon la détestait Mais ... il n'avait pas le même age que Melody ?
Tout ceci devenait un peu trop compliqué et ce fut Thomas qui interrompit Aaron. Elle n'avait rien pu dire elle, l'enfant perdu était intervenu trop tôt Trop rapidement. Elle c'était contenté de garder la main de son frère dans la sienne en suivant l'échange avec attention. Thomas avait simplement dit qu'Ariel 'était pas sa mère, il n'avait pas affirmé que Melody n'était pas la sœur d'Aaron.
"Je ne l'aurai jamais abandonner."
Elle n'avait pas pu retenir un petit sourire fière avant que la caverne ne s'ouvre. Mais dans son esprit elle bouillonnait Une folle envie de les frapper. Thomas et Dionysos pour la manipulation. Melody parce qu'elle était d'un égoïsme sans nom. Poséidon et Ariel, parc que ce n'était pas aux enfants de payer pour les erreurs des parents. Elle suivit Aaron hors de la caverne et ils finirent par apercevoir Robyn et Jamie, accompagnés par un homme a demi nu. Ils semblaient se disputer avec la jeune brune, en même temps, le peu qu'elle avait vu d'elle lui avait fait comprendre qu'elle n'avait pas un caractère facile. Tout a coup, son bras se changea en aile et la poussa avant de redevenir un bras normal. Oh, donc a Neverland ils avaient leur propre sorte de harpies ? Comment on appelait une harpie mâle ? Un Harpin ? Un harpo ?
Elle fit un sourire a Jamie et Robyn en les voyant, avant de lâcher un :
"Contente de voir que vous allez bien..."
Même si Melody manquait a l'appel, ce qui était ... ennuyant. Elle soupira en se mordillant la lèvre, avant de laisser son sac tomber sur le sol. D'un geste, elle se pencha en avant et se mit a enrouler ses cheveux sur eux même avant de plonger la main dans son sac et d'en tirer sa gavroche Puis elle coinça ses cheveux dedans pour dégager a nuque et attrapa son paquet d'arlequins pour le faire tourner. Après toutes ses émotions, ils avaient besoin de souffler un peu, et surtout de réfléchir cinq minutes, le temps de se remettre les idées en places.
Elle attrapa le bonbon que l'homme menaçait d'avaler avec le papier et le déballa avant de lui donner en lui précisant de le laisser fondre sur la langue. Chapeau, arlequin ... elle allait pouvoir s'en sortir maintenant. D'un geste elle se tourna vers Thomas et commença un véritable interrogatoire.
"J'ai une envie de vous gifler toi et Dionysos .... C'est quoi cette maniere de manipuler les gens ? On est pas vos jouets ! Pourquoi vous vouliez qu'Aaron soit la, qu'est ce qu'il a "en lui", et comment tu sais que c'est pas son fils ?" demanda elle en prenant soin de ne pas citer la sirène rousse. Si Aaron voulait que les deux autres soient au courant, c'était a lui de leur dire, pas a elle.
"Je ne sais pas pour Aaron. C'était juste son souhait." Son souhait ? Mais alors il pouvait l'être non ? "Je le sais. C'est tout."
Bon, eh bien apparemment non. Ceci dit, il pouvait aussi mentir. qui était il pour leur dire tout ça depuis le début ? Et pourquoi la caverne c'était elle ouverte pour lui ? C'était parce qu'il n'avait rien a cacher ? Dans ce cas il pouvait répondre a ses questions non ?
"Et Pourquoi tu t'appelles Thomas, comme l'a dit Aaron, tu n'as pas le même nom que les autres enfants perdus."
"Je ne suis pas un enfant perdu. Pas vraiment. Je n'ai pas été amené ici par l'Ombre."
Par l'Ombre ? Mais de quoi il parlait ? Elle ouvrit la bouche pour lui demander avant de se retenir. Non, si elle commençait a partir dans ce sens elle ne comprendrait pas ce qui se passait avec Ariel et compagnie. En plus, Aaron avait deux points, monde cruel.
"Et comment tu connais Dionysos ?"
"Je n'ai jamais dit que je le connaissais. A dire vrai je ne l'ai jamais rencontré."
"Mais alors comment tu peux dire ce que tu pense qu'il voulait faire en disant a Aaron que Mel était sa sœur ? Et bon sang habillez vous s'il vous plais !" Finit elle par dire a l'homme a moitié nu qui se baladait depuis le début autour d'eux en faisant l'idiot.
Thomas baissa la tête en se frappant le haut du crâne avec sa main, l'air totalement désespéré en marmonnant un "Eurêka..." qui interpella l'autre.
Eurêka ... L'oiseau ? De la petite sirène ? Celui qui appelait les objets n'importe comment ? Il observa Thomas in instant avant de se détacher de Jamie pour s'approcher d'elle.
"Mais je suis habillé ! J'ai fait un effort, j'ai mis un slip. Élastique en plus !" répliqua il en se mettant tirer dessus pour le lui prouver.
"Ok OK, gardez le c'est bon !" s'écria elle en fermant les yeux avec force et en se mettant une main dessus pour plus de sécurité. "Vous savez pas ou est Melody ? Une fille au caractère particulièrement aimable ... Notre amie a disparue, on la cherche."
Notre amie ... Elle ne la considérait pas comme tel pour ça il aurait fallu qu'elles s'entendent un minimum non ? Et puis ils avaient regardé dans la caverne, elle n'y était pas. Donc soit Ours avait menti, soit ... elle était encore dedans. Et aux dernieres nouvelles, les filles-poisson ne devenaient pas invisible sur commande.
"Elle navigue vers d'autres flots. C'est une fille têtue ! Dès qu'elle voit un bassin, elle veut plonger."
Ah ça têtue, il avait raison. elle aurait plus tôt dis "avec un caractère de chien" mais bon... Et puis plonger ? Comment ça plonger ?
"Tu l'as laissée y aller ?" s'exclama Thomas, d'un air un peu paniqué et énervé.
"Ben quoi ? Je n'allais pas lui voler dans les plumes non plus !"
Dans les nageoires Eurêka, dans les nageoires ....
Thomas soupira. "Ramène les au campement et assure toi de ne pas en perdre un." lui ordonna il avant de faire demis tour pour aller droit vers la caverne.
Il pensait sérieusement qu'elle allait se contenter de le laisser partir comme ça et de laisser Melody derrière ? Il plaisantait ? Ah ban non.
"Hep ! Je viens ! "
"Vous retournez au camps. Sans discuter." fit il avant avant de l'observer d'attendre qu’elle s'en aille.
Elle haussa les sourcils en baissant le menton, avant de mettre les poings sur les hanches comme elle l'avait vue le faire précédemment. D'ou se permettait il de lui donner des ordres comme ca non mais ?
"Ah et sinon quoi ? Je t'ai dis on ne laisse personne derrière"
Même si on déteste la dite personne. Il soupira a nouveau - et Louise se dit qu'il allait finir par la détester - et hocha la tête, a contre cœur Aaron fit alors mine de s'approcher et Thomas fit tout a coup volte face pour le pointer du doigt en lui disant "Non ! Une seule c'est déjà bien suffisant !"
Hey elle n'était pas une gamine a materner non plus ! Elle plissa les yeux en gonflant les joues avant de capter le regard d'Aaron. Discrètement, elle pressa sa main avec un regard. Tout aller bien, il ne lui arriverait rien. Après tout elle était forte non ? Il soupira mais finit par hocher la tête. Il n'avait pas confiance en Thomas, mais en elle, si. Elle lui fit un bisou sur la joue et rejoignit Thomas en trottinant, apres leur avoir assuré a tous :
"Vous en faites pas, on la ramènera."
Kida
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
En quelques secondes, elle n’était plus seule. Elle avait vu une boule étrange s’approcher d’eux tandis qu’elle luttait fermement contre ce dieu, bien plus fort qu’elle. La boule l’avait touché, lui, et il avait valsé à quelques mètres de là avant de s’effondrer. La jeune Atlante eut pour premier réflexe de tourner son regard vers Milo, alors qu’elle était toujours allongée sur le dos, au sol. Il ne bougeait plus… Des hommes s’approchaient de lui… des gardes au vue de leur armure… Avec qui étaient-ils ? Poséidon ou… Apollon qui venait d’apparaître ? Une jeune femme s’était placée à côté d’elle et l’aidait à se relever. Elle se souvenait d’elle… Elle était apparue dans sa Cité juste avant qu’elle ne passe le portaiL Elle se souvenait l’avoir entendu dire que personne ne devrait lui en vouloir… cette fille avait su ce qui allait se passer, elle savait qu’elle allait ouvrir la cellule qui retenait Chronos et malgré le fait qu’elle avait eu la sympathie de prendre sa défense, elle l’avait tout de même laisser faire cette chose abominable… Devait-elle vraiment lui faire confiance ? Elle avait plus urgent à penser pour le moment mais c’était tout de même un point qu’elle devait éclaircir… La jeune femme tenta de la rassurer en lui précisant qu’ils allaient la mettre à l’abri mais Kida secoua la tête vigoureusement tout en pointant le corps de Milo du doigt :
- Non ce n’est pas moi qu’il faut mettre à l’abri. Je m’en sortirais ! C’est lui qu’il faut mettre à l’abri ! il n’y est pour rien, il… Ce n’est qu’un surfacien…
Son cœur s’était subitement emballé et sa respiration également. Il était son ami, le seul souffle de vie qu’elle avait à l’heure actuelle, le seul rayon de bonheur dans ce monde étrange, plein de solitude. Elle prenait plaisir à être avec lui, réellement, fortement. Il était gentil avec elle, il l’écoutait et avait aussi un besoin de se faire entendre… sans compter que ses théories étaient intéressantes… mais elle allait le perdre et elle allait surtout le perdre par sa faute à elle… Il n’y était pour rien, il n’aurait même jamais dû être là et Poséidon le lui faisait bien comprendre à l’heure actuelle… il n’était qu’un simple moyen de l’atteindre, un dommage collatéral… elle n’était décidément pas faite pour avoir des amis… Elle voyait les gardes le soulever au loin, avec précaution. Il était toujours inconscient. Kida serra tant les poings qu’elle en fit blanchir ses jointures, serra les dents à s’en exploser les mâchoires. Elle VOULAIT des amis, elle MERITAIT des amis mais elle n’aurait droit à rien de tout cela tant que Poséidon serait là… elle payait pour toute sa famille, tout son peuple, encore et encore.
- Il faut que ça cesse.
Elle avait lâcher cette phrase avec une colère froide, les dents toujours serrées, le regard toujours tourné vers Milo. Puis, elle se tourna enfin vers la jeune femme :
- Il ne me lâchera pas… jamais. Il ne m’a jamais lâché… Il a tué ma famille, détruit ma Cité et pourtant il vient encore me hanter ici… je ne veux pas passer ma vie à fuir et à craindre d’apprécier des gens. Je veux que tout s’arrête maintenant. Dans mon monde, quand un jaguar d’eau attaque la Cité, on fait en sorte qu’il ne puisse plus jamais nous faire du mal. Le dieux des Mers est pire qu’un Jaguar, il est une mauvaise herbe qui s’insinue dans ma vie depuis bien trop longtemps, je vais y mettre un terme, que vous m’aidiez ou non.
Elle la fixait d’un air sombre et décidé. Plus d’Egeon, plus de Melody ou qui que ce soit d’autre. Juste LUI, elle et lui. Et si la jeune femme ou Apollon voulait l’en empêcher… alors elle trouverait un moyen de les contourner… mais elle n’allait visiblement pas en avoir besoin…
- Tu as raison. Ca doit s'arrêter. Maintenant.
Le visage de Kida s’illumina alors et un faible sourire parcouru ses lèvres… une sorte de remerciement silencieux… Puis la demoiselle, dont elle ignorait éperdument le nom, s’élança vers le dieu et la jeune Atlante, bien que sans lance, chargea pour la seconde offensive. Elle courut droit vers le Poséidon, posa sa main gauche sur sa poitrine avant de frapper avec force de sa main droite en direction du cœur. Les Atlantes ne se battaient pas à l’avuglette, quand ils devaient utiliser leurs mains, ils combattaient d’une manière plutôt étrange, qui se rapprochait du Kung fu… Tout venait de la Nature et une fois de plus, ils ne faisaient rien sans ce précepte. Il y avait donc en tout être divin ou humain, du flux sanguin, des points d’énergie et d’équilibre et c’était selon ces connaissances qu’ils se battaient. Le blond se recula sur le coup, le souffle coupé, et Kida profita de cette brèche pour l’attraper à deux mains par le col de son haut et lui lancer, son visage à quelque centimètres du sien, si bien qu’ils étaient les deux seuls capables d’entendre cette conversation :
- Où as-tu trouvé cela ? LE BRACELET !! Qui te l’a donné ?! Où l’as-tu trouvé ?!
Pour toute réponse, ses yeux bleus pétillèrent de malice et un sourire vint élargir ses lèvres. Un sourire, un simple sourire, il se foutait d’elle… Elle poussa alors un grognement de rage avant de voir que son poing était en train de fondre sur elle. Les yeux écarquillés de surprise, elle eu le temps de se dégager de lui, de faire un bond en arrière de justesse avant que son poing ne l’atteigne. Elle le toisa alors, le regard froid, lui gardant toujours son sourire… Il ne lui dirait jamais ce qu’il savait… c’était en cela qu’il était victorieux… devait-elle vraiment tenter d’en finir ? Elle risquait de perdre ce qu’il savait à jamais… Mais après tout, est-ce qu’il comptait un jour lui dire s’il restait en vie ?
Kida : 100% Poséidon : 75%
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ Moi je veux savoir moi je veux pouvoir poser des questions et qu'on me réponde... ❞
Flotsam était là, non loin de moi dans la caverne remplie d'objets. Impossible de le confondre avec son frère. Pour un oeil inexpérimenté, ils étaient identiques, mais je savais les différencier.
"Comment tu as fait pour venir ? Tu n'étais pas à bord du bateau !" fis-je, déconcertée.
Ma voix était encore nouée par les récentes émotions qui m'avaient traversées. Je serrais le nounours-poisson dans ma main sans cesser de fixer le jeune homme. Il s'approcha de moi lentement, comme s'il hésitait à me rejoindre et finalement, baissa les yeux sur mes nageoires à moitié transformées en jambes. Il resta pensif quelques instants avant de s'écarter légèrement pour s'arrêter là où se trouvait la couverture négligée. Là, il se pencha, la prit et revint jusqu'à moi. Il s'accroupit et entreprit d'essuyer mes nageoires.
"Elle est trop mouillée, ça sert à rien." lui fis-je remarquer.
Il s'arrêta, observa la couverture en question et la posa. Puis, tout aussi tranquillement -comme à son habitude- il passa ses mains sous mes nageoires et dans mon dos. Puis me souleva du sol. J'esquissai un faible sourire reconnaissant. Il était toujours présent pour apporter son aide. De tous temps, lui et son frère m'avaient toujours protégée.
"Tu m'emmènes où comme ça ?" demandai-je, d'un ton presque affectueux.
J'avais posé le nounours sur le haut de mes jambes à écailles et placé mes bras autour de son cou. Je ne ressentais aucune crainte en sa présence. Je savais que j'étais sauvée. Il s'avançait d'un pas décidé jusqu'à une paroi, me portant toujours contre lui et comme il ne changeait pas de trajectoire, je commençais à éprouver une certaine inquiétude.
"Arrête, mais arrête on va se prendre le mur !"
Il ne ralentit pas pour autant, abîmé dans son habituel silence. C'est alors que je m'aperçus que les roches de la paroi tourbillonnaient légèrement sur elles-mêmes. S'agissait-il d'un passage ? Nous le traversâmes avant que je ne me pose davantage de questions.
De l'autre côté, une grotte nettement plus lugubre. La seule source de lumière provenait de rares stalactites pendues au plafond et qui dispensaient une lueur trouble. Tout semblait abandonné et décrépit. Ca sentait le moisi. Au loin, je percevais de faibles lamentations.
Je frémis légèrement dans les bras de Flotsam, car en plus de l'atmosphère radicalement différente, l'humidité ambiante me glaçait jusqu'aux os. Heureusement, le "passage" à travers la paroi avait produit un drôle de courant d'air qui avait permis de sécher pratiquement le long tee-shirt que je portais.
"On est où ?" murmurai-je, saisie par le changement d'ambiance.
Je gesticulai légèrement dans ses bras, baissant brièvement les yeux sur mes jambes qui avaient perdu tout côté poisseux. Je pourrais bientôt marcher de nouveau. Flotsam reprit son chemin sans sourciller, puis il se stoppa net au milieu du tunnel souterrain.
"Qu'est-ce que tu fous ?"
Sans répondre, il me posa au sol. Je titubai un peu et descendis rapidement mon tee-shirt moite qui collait dans mon dos, de sorte à ce qu'il couvre correctement le haut de mes cuisses. Puis, nerveuse, je coinçai le nounours à queue de poisson dans la ceinture à ma taille. Un fleuret, un athamé et une peluche. Le kit de la parfaite guerrière...
Je levai ensuite les yeux vers Flotsam, quelque peu impatiente. J'aimais son silence mais dans un endroit qui m'était inconnu, ça me pesait un peu. Il montra une direction du doigt, juste derrière moi. Un tunnel qui plongeait dans l'obscurité, avec une lueur comme une vague promesse d'une sortie.
"Tu... tu m'accompagnes pas, c'est ça ?" fis-je, anxieuse.
Comme je m'y attendais, il ne répondit rien.
"Et tu vas pas me dire non plus comment tu as fait pour venir à Neverland ?"
Les yeux de Flotsam brillèrent d'un éclat jaune vif, tout en me fixant malicieusement. J'esquissai une petite moue avant de me détourner de lui. Je n'avais pas spécialement envie de m'engager seule dans ce couloir lugubre, mais j'avais confiance en lui. Il ne m'aurait pas conduite dans un lieu dangereux. S'il ne m'accompagnait pas, c'était pour une bonne raison que j'allais bientôt découvrir.
Je pris une grande inspiration et m'avançai dans le tunnel. Je marchai prudemment car les parois étaient tellement humides que je craignais de mettre le pied nu dans une flaque d'eau. Par moments, j'entendais de petits clapotis, comme des gouttes contre la roche. Je m'en éloignai aussitôt. J'évoluai craintivement et très lentement, seulement guidée par la lueur au loin. Je me retournai pour vérifier si Flotsam n'avait pas envie de m'accompagner, tout compte fait. De lui, je ne voyais plus que deux yeux jaunes flotter dans le noir. Les lamentations prenaient de plus en plus d'ampleur à mesure que j'avançais dans le tunnel rocheux. Je me détournai et continuai d'avancer, la boule au ventre.
Alors que j'arrivais à un embranchement de plusieurs galeries, une lamentation me parvint en écho, beaucoup plus forte que les autres. Elle émanait d'un tunnel adjacent. Je pivotai brusquement en sursautant. Je déglutis avec peine et accélérai l'allure vers le tunnel éclairé. La lueur était de plus en plus prononcée, à mesure que les lamentations se faisaient plus précises. Dans quoi m'étais-je encore fourrée ? Sans la confiance aveugle que je vouais à Flotsam, j'aurais déjà fait demi-tour depuis longtemps.
Brusquement, les bruits semblèrent s'éloigner, ou tout du moins être assourdis jusqu'à disparaître totalement. Je venais d'entrer dans une immense grotte circulaire, dotée d'une collection impressionnante de stalactites au plafond. Des protubérances rocheuses ciselaient le sol. L'une d'entre elles avait la forme d'un chaudron, à s'y méprendre. De la fumée mauve s'en échappait. De drôles de mixtures et animaux étaient figés dans une substance verdâtre, sur les parois. Des formes blanches, fantomatiques et imprécises s'élevaient des crevasses dans le sol. L'odeur de moisi était tellement prenante qu'elle obstruait presque ma gorge. Je sentais mes jambes trembler légèrement, non seulement en raison du froid, mais aussi à cause de l'humidité ambiante. Allais-je me transformer en sirène à nouveau juste parce que l'air contenait trop d'eau ? Ce serait bien la première fois... Je frémis, peu enchantée à cette idée. Je préférais garder mes jambes pour les prendre à mon cou, au cas où.
Une voix grave et profonde fit dresser les poils sur mon échine :
"Entre donc, n'aies pas peur..."
Je déglutis avec peine et décidai d'aborder la chose de façon décontractée :
"C'est un homme-murène qui m'a dit de venir alors... me voilà."
"Flotsam, je le connais très bien." poursuivit la voix.
Elle avait un timbre pénétrant, comme si elle émanait de toute la caverne. J'enveloppai les lieux d'un regard angoissé avant de grommeler pour moi-même :
"On dirait que tout mon entourage a des secrets..."
Je me figeai en voyant deux yeux blancs se découper très nettement contre la paroi à plusieurs mètres de moi, ainsi qu'une forme noire imposante et imprécise. Je portai la main au pommeau de mon fleuret, prête à le dégainer. Subitement, dans un craquement alangui, une silhouette mince sortit de la roche. Une femme brune vêtue d'une longue robe noire aux reflets violets, dont le corset dénudait les épaules. Elle s'esclaffa d'un air goguenard, même si ses yeux perçants n'avaient pas l'air de se moquer. Dans sa main droite, elle tenait un verre opaque duquel une fumée âcre s'échappait.
Alors qu'elle s'avançait d'un pas nonchalant, les formes blanches fantomatiques s'agitèrent au-dessus des crevasses et prirent la forme de queues de poissons nageant dans de l'eau invisible.
Je reculai d'un pas, à la fois méfiante et intriguée.
"Vous êtes quoi ? Vous êtes une sorcière ?"
Les lèvres rouges de la femme s'arquèrent en un sourire tandis qu'elle passait tranquillement son verre d'une main à l'autre.
"Il est vrai que je connais un peu de magie. C'est un talent que j'ai toujours possédé." dit-elle de sa voix grave et vibrante.
Penchant la tête de côté, presque songeuse, elle s'avança vers un duo de formes blanches. Puis, elle passa sa main libre au travers. Les queues de poissons dansèrent alors autour de son poignet, tel un bracelet ondulant.
"... qu'aujourd'hui par bonté d'âme, j'ai mis, je le proclame, au service de tous les cas désespérés." acheva-t-elle en arborant toujours son grand sourire.
De la fumée s'échappait toujours un peu de son verre. Je tentai de calmer mes pensées palpitantes. Flotsam m'avait montrée le chemin jusqu'à la sorcière dans le but de sauver Egéon. C'était évident ! Elle pratiquait la magie, elle connaissait forcément un moyen de m'aider !
"Est-ce vous pourriez ramener un mourant à la vie ?" m'enquis-je, avide.
"Evidemment ! Quelle question !" fit-elle d'un ton presque badin.
Un sourire fendit mon visage ravagé par les tourments. Cela me fit presque mal. Je n'avais plus l'habitude de... ressentir la joie. C'était douloureux. Doucement Melody, reste calme. Peut-être se pensait-elle à la hauteur de la tache, mais mon frère se trouvait dans un autre monde. Il fallait que j'en ai le coeur net.
"Même une personne qui..."
"Même ton frère." coupa-t-elle.
Stupéfaite, je la dévisageai. Elle ne se départissait toujours pas de son large sourire. Comment savait-elle ? Flotsam l'avait-il mise au courant ? A moins qu'elle ne puisse voir entre les mondes grâce à une boule de cristal ou quelque chose du genre ?
Sans raison apparente, la sorcière me tendit son verre fumant. Machinalement, je le pris. Un rictus élargit davantage sa bouche avant qu'elle ne se retourne et qu'elle ne dise :
"Je n'ai pas toujours été gentille et sincère. C'est pour ça que l'on m'a donné le nom de sorcière. Mais aujourd'hui je n'oeuvre que pour autrui."
Elle pivota de nouveau vers moi, ajoutant avec un sourire légèrement carnassier :
"Et je dis oui."
Je fronçai les sourcils et entrouvris la bouche, parvenant à peine à respirer. Elle acceptait si simplement de m'aider ? Cela cachait quelque chose, ce n'était pas possible ! Mon naturel méfiant m'incitait à rester sur la défensive, surtout lorsqu'elle s'approcha de moi pour me caresser la joue.
"Tu es aussi belle que ta mère." déclara-t-elle.
Je me dégageai brusquement. Il ne fallait pas qu'elle croit que j'étais un poisson de compagnie. J'avais des dents et je savais mordre comme un piranha.
"Puisque vous êtes capable de le faire, sauvez Egéon. Je serai en mesure de vous récompenser de façon conséquente." dis-je d'un ton assuré.
Je ne la craignais pas. Elle était peut-être investie de pouvoirs magiques, mais j'étais la fille de Poséidon. Et sur cette île, apparemment, j'étais aussi la fille d'une sirène très connue.
"Mais il va de soi ma chérie !" approuva-t-elle sans cesser de sourire, ses doigts s'agitant contre ses mains jointes d'un air calculateur.
Puis, plus sérieuse, elle reprit :
"Il est tout de même arrivé que certains ne puissent pas payer. Et j'avoue que ma vengeance a été sans compassion."
Elle laissa échapper un petit rire. Autour de nous, toutes les queues de poissons fantomatiques tremblèrent subitement avant de tomber en cendres. Elles disparurent un court instant et d'autres formes blanches imprécises s'échappèrent des crevasses au sol, ondulant lentement dans l'air. Les yeux de la sorcière brillèrent d'un éclat malsain tandis qu'ils se posaient sur moi.
"Cela dit, je n'ai jamais eu la moindre plainte. Tout compte fait, je suis une sainte pour toutes les âmes en perdition."
Je la toisai d'un air hautain. Quel que soit son prix, Père pouvait pourvoir à toutes les demandes. Un dieu n'avait aucune limite. Rien n'était trop cher pour sauver Egéon.
"Si tu veux vraiment obtenir ce que tu souhaites, il faudra payer l'addition. Sans délai. Avale bien, respire à fond. Ce breuvage fera office de contrat."
Elle baissa les yeux sur le verre opaque je tenais dans ma main.
"Cela ne te coûtera que... le Trident."
Elle étira davantage son sourire. Une rage violente m'envahit alors que je la fixais. Elle pensait vraiment que j'allais passer un pacte aussi fourbe ?
"C'est mon prix."
Inutile de le préciser, j'avais très bien compris. L'hésitation qui me traversa me fit monter le rose aux joues. J'eus honte d'envisager de le lui céder durant quelques instants. Une fourchette divine contre la vie de mon frère... Cela aurait dû être facile, mais... je ne pouvais pas trahir Père. De plus, une arme de cette ampleur entre les mains d'une sorcière pouvait se révéler bien trop dangereux. Je ne savais pas de quoi elle était capable. Le Trident appartenait à Père. Point final.
Je crispai les poings et déclarai quelques secondes plus tard, la mâchoire contractée :
"Je... vais me passer de vos services."
J'étais persuadée de pouvoir sauver Egéon autrement. Il restait toujours l'athamé, le sang de ma mère, la combinaison magique de tout ceci... De toutes façons, je ne connaissais pas cette sorcière. Elle n'était peut-être pas suffisamment puissante pour ramener mon frère. Comment savoir ?
Une lueur de mécontentement passa dans le regard glacé de cette dernière, mais elle resta faussement aimable tandis qu'elle déclarait :
"Je suis une femme très occupée et je n'y passerai pas la journée. La porte est ouverte. Va-t-en, mais ne reviens jamais."
Elle désigna une ouverture qui venait de s'ouvrir dans la paroi. Puis elle se détourna pour se rendre près du chaudron rocheux. Elle y observa les formes blanches tout en murmurant des choses inaudibles. Elle me tournait le dos. Je me mordis les lèvres, résistant à l'envie de l'épier, et pivotai sur mes pieds. Je fis un pas vers le tunnel.
Après tout, je pouvais très bien revenir accompagnée de Jamie et d'une armée pour forcer cette sorcière à faire ce que je voulais. Elle ne savait rien de ma force de frappe, mais elle allait bientôt le découvrir.
J'en étais là de mes pensées lorsque les formes blanches se dressèrent d'un même mouvement dans la grotte, s'élevant à plusieurs mètres de hauteur. Elles se transformèrent toutes en grosse boule blanche transparente.
Une grande inspiration se fit entendre, prenant toute la place, résonnant contre les parois humides. Comme un noyé qui respire à nouveau au coeur des vagues.
Je me retournai.
Et je le vis. Dans chacune des boules blanches, Egéon m'apparaissait. Il était assis dans son lit, les yeux grands ouverts, le souffle saccadé. Mon coeur s'arrêta tandis que je le fixais. Plus rien d'autre n'existait.
Cela ne dura que quelques secondes avant qu'il ne s'affaisse de nouveau sur le matelas, les paupières closes. Inerte.
Puis, les boules transparentes se dissipèrent ; les crevasses au sol crachèrent de nouveau des vapeurs blanches imprécises. Je battis des cils, le souffle coupé. Je me rendis compte que j'avais toujours le verre en main. Je plongeai mon regard dedans et ne vis que la fumée âcre.
Peut-être que j'avais sous-estimé le pouvoir de la sorcière, tout compte fait. Je me tournai vers elle pour la regarder. Elle m'observait d'un air supérieur. Elle en était capable. Elle venait d'en faire la démonstration. Il m'était impossible d'espérer mieux. Sans réfléchir plus longtemps, je portai le verre à mes lèvres et ingurgitai le contenu. Une sorte de substance visqueuse et compacte, qui m'évoqua une huître, tomba dans ma bouche. Le goût était écoeurant, indescriptible. Je l'avalai malgré tout dans une grimace.
Et je jetai violemment le verre par terre. Il se brisa en mille morceaux dont certains tombèrent dans une crevasse fumante.
"Maintenant, terminez le travail." dis-je d'une voix catégorique malgré mon écœurement.
J'avais accepté le contrat. A elle d'honorer sa part. Je lus de la surprise dans le regard de la sorcière, comme si elle était étonnée que je boive le contenu du verre. Elle s'avança lentement vers moi. Brusquement, je m'aperçus qu'elle ne marchait pas mais qu'elle glissait plutôt sur le sol.
"Avant la prochaine lune, le Trident sera à moi, ou l'un de vous deux périra. Tu feras ton choix."
A mesure qu'elle s'approchait, je sentais la tête me tourner. Je clignai des yeux tandis que ma vue se brouillait. Chancelante, j'entendis la sorcière éclater d'un gros rire grave. Ma vue se déformait, me montrant des hallucinations. La femme grossissait, des tentacules poussaient sur ses jambes, la rendant hideuse... L'une d'entre elles se dressa au-dessus de moi et me frappa contre la joue.
***
La violence de la gifle me réveilla en sursauts. Je lançai des regards frénétiques de tous côtés. Après quelques secondes, je reconnus le dénommé Thomas qui était penché au-dessus de moi. Il venait de me frapper ? La douleur à ma joue était cuisante. Je tentai de le repousser mais il continuait de m'agripper.
"Lâche-moi !" fis-je sèchement.
J'étais allongée sur le sol, non loin du bassin, dans la grotte. Le bassin dans lequel j'avais plongé. Je ne me souvenais pas de la façon dont j'étais partie de chez la sorcière. Pourtant, tout était réel. J'en avais gardé le goût infâme dans la bouche.
Thomas baissa les yeux et je suivis son regard. Il observait le nounours à queue de poisson coincé dans ma ceinture. Je m'empressai de le cacher avec ma main, même si c'était trop tard.
"T'occupe pas de ça." le menaçai-je, les yeux plissés.
Puis je posai les mains contre mon visage moite, avant de les passer dans mes cheveux emmêlés et encore mouillés. Qu'avais-je fait ? Un pacte avec une sorcière. Le Trident contre la vie de mon frère. Même si c'était insensé, je savais que j'avais bien agi. Je trouverai toujours le moyen de ne pas honorer le paiement. Elle avait bien dit que l'un de nous deux périrait... Je savais déjà qui allait vivre. Après tout, j'avais tout donné à Egéon... Et je me sentais prête à sacrifier mon âme pour qu'il récupère la sienne. Il méritait beaucoup plus sa place que moi. Père serait heureux de mon sacrifice, il retrouverait son fils adoré et perdu.
Je me redressai sur le sol rocheux de la grotte et me relevai tout en tirant sur mon tee-shirt qui couvrait à peine le haut de mes cuisses, avant de planter mon regard mauvais dans celui de Thomas.
"C'est bon, tu t'es assez rincé l'oeil ? Alors on se casse."
Arya Pan
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| Avatar : Maisie Williams
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
On m’avait dit un jour que les fées naissaient dans le premier rire d’un bébé… Il se brisait en mille morceau avant de faire naître l’un de ses petits êtres… Je savais pas ce qui avait fait naître Clochette si c’était le cas, mais une chose était sûre, c’était pas un rire de bébé… Un renvoi de bébé à la limite ou une grosse colère de dent qui pousse mais pas un rire non. Cette maudite luciole était une véritable teigne, aussi désagréable que moi dans le fond, j’arrivais pas à comprendre qu’on ne s’apprécie pas parce qu’à deux on aurait donné une sacrée équipe… Mais enfin bref, ça n’arriverait jamais jamais car entre Clochette et moi, c’était la guerre, la vraie. C’était pas ma copine, elle ne serait sans doute jamais et je savais qu’elle ne pensait pas moins de moi. C’était comme ça, même dans un moment dramatique, y’avait pas moyen de s’entendre, si bien que lorsque je l’avais vu décollé, j’avais grogné de rage en levant les yeux et on avait porté Jezabel sans elle… elle aurait sans doute pu la porter avec de la poussière de fée mais ça revenait à lui demander un service… ouais… plutôt crever ! Et crever, c’est ce qu’avait failli faire Jezabel et ça, la luciole, elle s’en gargarisait ! Et elle avait pas hésiter trois secondes, une fois qu’on était arrivé en haut de la colline, pour m’en foutre plein les dents… mais je me laissais pas faire, jamais, foi de Skunk !
- Mais j’ai pensé à toi ma chère Clochette ! Tu es si superficielle que j’avais peur que tu nous fasses une crise de larme si jamais tu te cassais un ongle en portant notre nouvelle amie comme tu le dis si bien ! Sans compter que je préférais limiter la casse parce que vu tes bras, tu serais encore capable de te louper et de la lâcher dans le vide, incapable de la porter !
Je jetais un petit coup d’œil vers la brune qui barbotait dans son eau. Visiblement elle commençait à aller mieux et elle se noyait pas, cool !
- Ouiiiii c’est vrai que toi ce n’est pas DU TOUT ton attention première de tuer nos « nouveaux amis », la preuve tu es trèèèès fière de montrer que ta petite cervelle a fonctionné pour une fois et que t’avais une solution plus rapide et plus simple pour sauver Jezabel (je la montrais de la main). Mais… est-ce que tu nous la proposé ? Euuuuh laisse-moi réfléchir ? Heuuuuuh (je prenais une position extrêmement exagéré d’un air pensif, la main sur le menton avant de taper avec force dans mes mains et de continuer avec férocité : ) NOOOON ! Nooooon t’as préféré de loin te faire un petit masque tranquillou en la laissant mourir sur son brancard ! Alors lequel est le moins sûr de nous deux ? Je vous le demande !
C’est vrai je le demandais. Je m’étais retournée vers Anna et Jezabel qui s’extirpait de son bain, les bras tendu en nous désignant la blondinette et moi. Je l’avais pas caché moi, je n’appréciais pas le fait qu’ils soient là sans visiblement une bonne raison. J’appréciais pas de pas voir Thomas qui devait être avec un autre groupe je ne sais où à faire je ne sais quoi. Neverland n’était un parc de jeu que pour les gens en symbiose avec elle, pour les autres, elle était fragile et si quelqu’un me cassait ma maison, je risquais de vraiment très mal le prendre. Mais n’empêche que lorsque l’un d’eux s’était retrouvé en danger, j’étais la seule de nous deux à avoir bougé le petit doigt alors elle pouvait dire ce qu’elle voulait la pimbêche mais en attendant, ça parlait beaucoup et ça ne faisait pas grand-chose ! Elle était repartie à la charge et je m’étais mordu la langue pour éviter de lui répondre quelque chose en l’entendant dire que « c’était facile de dire que c’était toujours la faute de la fée »… BEN OUI elle bougeait pas c’te feignasse égoïste !! Bref… je me retenais aussi –non sans mal – à ne pas la noyée dans l’eau de la Montagne ou à ne pas l’étrangler de mes propres mains à la suite de son discours mais lorsqu’elle nous eut à tous balancé de la poudre de fée, je m’envolais sans mal en attendant que les autres fassent de même. Les jambes tendues, les mais sur les hanches, le torse bombé et le sourire malicieux aux lèvres, je finissais par leur lancer à la cantonade, une fois qu’ils s’étaient tous élevés :
- En avant !
J’avais pris la tête du cortège en virevoltant avec allégresse tandis que Clochette se dandinait auprès des autres à l’arrière. Cette fille avait un besoin compulsif de toujours faire son intéressante… ça me gavait profondément… Tous les garçons semblaient se faire à l’idée qu’une fille devait être ainsi, ce qui me confortait dans l’idée que jamais je ne pourrais leur avouer qui j’étais réellement. J’étais pas comme elle moi, je me dandinais pas comme une dinde et pire encore, les produits de beautés et les soins, très peu pour moi ! J’étais bien dans mon pantalon, dans mes bottes, mes branchages et ma boue ! Je voulais pas devenir une femme, je voulais juste être moi… mais véritablement moi…
Mais l’arrivée des ombres avaient fait disparaître mes pensées en un seul « pouf ». Clochette avait déjà empoignée Jezabel et filait à toute allure. Je plongeais alors sur la rouquine – Anna – pour lui prendre la main avec un sourire goguenard :
- Pourquoi on doit toujours faire équipe tous les deux, hein ?
Puis je l’attirais dans ma traîne, accélérant la cadence de manière considérable pour échapper aux ombres. Clochette volait plus vite, de par sa nature de fée, mais je me défendais pas trop mal, j’allais suffisamment vite pour qu’on parvienne, nous aussi à les semer. Enfin, notre village fut enfin visible et je plongeais avec délice vers la maison. Je pouvais voir qu’ils avaient bien tout installé pour le banquet, le feu brûlait déjà d’ailleurs, malgré qu’il manquait mon bois… Certains s’étaient visiblement décidé à aller en chercher, c’était pas trop tôt ! On atterrit en enfin et je lançais d’un air tonitruant :
- Salut les copains ! Nous avons des invitées ce soir, des filles ! Alors je vous demanderais de bien vouloir les accueillir parmi nous.
Jezabel n’avait pas tardé à se faire remarquer en nous cramant un truc et je profitais du temps qu’elle s’éloigne un peu du groupe pour lui parler :
- Tu m’as dit tout à l’heure que t’avais une dette envers moi… J’aime le principe… je saurais m’en souvenir !
J’aimais les dettes… j’avais horreur d’en avoir parce que j’étais un Skunk d’honneur ! Quand je devais quelque chose à quelqu’un, je tenais toujours mes promesses et je payais toujours mes dettes… Alors le fait que cette fille faisait de même j’appréciais.
- Mais fais-moi plaisir… fais attention à ce que tu fais par ici… Je sais pas d’où tu viens ni à quoi ça ressemble mais Neverland est un endroit particulier… L’île a ses règles et… ses dangers… surtout par les temps qui courent… Tu nous as fait peur aujourd’hui…. Si tu veux rester envie, va falloir écouter ce qu’on te dit, ok ? On est copains ?
Je lui tendais la main avec un sourire. Une fois qu’elle l’eu serrée, je l’attirais vers moi et la ramenais vers la table, sa main toujours dans la mienne.
- On mange pas des animaux à moitié cramés nous, je vais te montrer un truc !
J’attendis que tout le monde fut assis pour sauter sur un banc, l’allure fière et le sourire malicieux, dans la même posture que dans les airs. Puis je me penchais vers les enfants perdus avec une lueur farceuse dans le coin des yeux.
- Les gars… ça vous dit qu’on fasse un jeu ?
Les cris ne se firent pas attendre.
- Bien… Jouons à « je décide ce que je mange ! »
Des cris de joies raisonnèrent de plus belle et pour joindre l’acte à la parole, je fermais les yeux et quelques secondes après, une énorme cuisse de poulet bien rôti apparu sur mon assiette, avec un coulis de chocolat, des patates rôties et de la guimauve bleue et verte (parce que j’aimais pas la rose). Assez rapidement, des plats de toutes les sortes apparurent dans les assiettes des enfants perdus et je sautais du bas pour me retrouver assise dessus. Puis, tout en enfournant le première marshmallow dans ma bouche, je me tournais vers nos invités :
- La chasse est un plus pour nous, ça nous permets de nous entraîner mais des fois, quand personne n’est parti chassé, on joue à « je décide ce que je mange » ! Il vous suffit d’imaginer votre nourriture, d’imaginer ce que vous voulez manger et POUF ! Ca apparait comme par magie dans votre assiette !
J’eus un ricanement gourmand avant de mordre de bon cœur dans ma cuisse de poulet au chocolat, et de rajouter une patate et un marshmallow dans ma bouche.
- Allez-y, à vous !
Les filles fermèrent alors les yeux pour se concentrer mais rien ne se passa. Mon sourire s’intensifia tandis que je secouais la tête de gauche à droite.
- Non non non vous avez pas compris ! Faut y croire ! Faut y croire dur comme fer ! Il faut vraiment que vous imaginiez votre nourriture et vous la verrez ! Tout est une question de croyance et de conviction !
J’attendis encore un peu, tout en mangeant avec bon cœur quand soudain, elles firent enfin apparâitre des plats. Mais je n’étais toujours pas satisfaite. Je secouais la tête de gauche à droite avant de coller ma cuisse de poulet sous le nez de la brune :
- Sens-moi ça !
Je collais ensuite un marshmallow dans la bouche de la rouquine :
- Goûte-moi ça ! Vous voyez ? Ca a du goût et de l’odeur ! ça aussi faut que vous les imaginiez ! Sinon, ça va avoir le goût de carton, c’est pas bon !
Il fallut encore quelques minutes aux filles avant de parvenir à faire un truc potable et le repas se continua dans le bruit et la bonne humeur. Jusqu’au moment où…
CHBLAFF !
De la purée venait de s’écraser sur le visage de l’un des copains, Racoon. Mon regard se tourna alors vers Moucheron qui avait un sourire plus que ravi et le mien s’élargit soudain. Il y eu un instant de silence durant lesquels mes compagnons attendirent en me regardant et soudain, j’hurlais la cavalerie :
- BAAAAATAIIIIIIIIIILLE DE NOURRITUUUUUUUUUURE !!
D’énorme cris retentirent tandis que la nourriture commençait à voletait dans tous les sens sous le regard de nos deux invitées. J’attrapais alors une énorme cuillère de mélasse avant de viser Anna et de lui balancer la chose gluante en plein sur la joue :
- Allez, on se déride-là !! C’est une bataille !!!
Je récupéréais d’autres munitions parmi les petits pois, mes propres pommes de terre, des bonbons, de la confiture et du chocolat et en quelques secondes, la table vu un véritable capharnaüm. J’imaginais alors un petit sac de farine que je me mis à balançais généreusement sur mes amis gluants. Ça c’était la vie… la vraie… le moins de règle possible et le maximum d’amusement. Il allait sûrment falloir l’apprendre aux deux autres qui venaient d’arriver… une fille blonde et un mec barbu… ils avaient des têtes de détérés et j’avais soudain pris un air blasé dans la cohue.
- Oh punaise… Vous êtes encore combien comme ça ?
Je m’étais levée pour me diriger vers eux, le visage brun de mélasse et de chocolat, les cheveux emmêlées, les mains pleines de… pleins de tout : purée, pomme de terre, petits pois, farine, bonbons, chocolat… J’en profitais pour leur serrer la main généreusement parce que je trouvais ça méga drôle avant de leur dire :
- Vous êtes les deux derniers ou y’en a encore ? Et il est où Thomas ? Vous arrivez en pleins pendant la bataille.
Je me détourner pour retourner en courant vers la table et je m’arrêtais soudain dans ma lancée :
- Au fait, moi c’est Skunk !
Je leur montrais la table où la bataille faisait toujours rage :
- Bienvenue à Neverland… même si j’ai la vague impression de t’avoir déjà vu blondinette !
Mais j’ignorais où… et vu que j’avais jamais bougé de cette île… fallait dire que y’en avait eu du monde depuis quelques temps…
Skunk : 100% crade !
Jamie Skyrunner
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
ça ne s'était pas exactement déroulé comme prévu. D'abord, il avait espérer retrouver Melody au détour du bassin mais ce n'était pas tout à fait ce qu'il avait découvert. Non. Pas du tout en réalité. Le vieux dingo à moitié nu qui lui faisait face n'avait rien à voir avec la sirène, de près ou de loin. Jamie s'était figé en l’apercevant, se demandant un instant si il s'agissait d'un ami ou d'un ennemi. Pas qu'il eue l'air particulièrement offensif, mais sa façon de fixer un point derrière l'épaule de Jamie le mit assez mal à l'aise. Jusqu'à ce qu'il ressente une petite pression sur ses épaules, puis dans son dos. - Désolée, je t'avais pas vu. La cage thoracique de Jamie fût prit d'une soudain perte de pression et il dût faire un effort pour conserver un visage adéquat. Robyn. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Une part de lui devait avouer qu'il était soulagé de la savoir avec lui. Pour une raison des plus illogiques, il avait l'impression qu'elle serait plus en sécurité à ses côtés à Neverland. Logique primaire. Proie + Plus gros Prédateur = Proie laissée tranquille par les autres prédateurs. C'était probablement la chose la plus idiote qu'il ai jamais pensé. Cela faisait des mois qu'il cherchait à l'éloigné de lui par tous les moyens, et il suffisait qu'un Dieu trop autoritaire lui confit ses craintes d'un monde parallèle, avéré dangereux au demeurant, pour qu'il inverse totalement son raisonnement. Comme quelques instants auparavant, Jamie fut à deux doigts de lever les yeux au ciel. Il était d'un ridicule consommé. Il n'eut cependant pas vraiment le temps de s'apitoyer sur sa stupidité, car en quelques secondes, le curieux ermite sembla jeté son dévolu sur Robyn, qui lui jeta son genoux en pleine entrejambe. Pour avoir expérimenté, Jamie serra les dents. Robyn avait de la force. Bien plu qu'elle n'y laissait paraître. Et pourtant... Le visage de Jamie se rembruni un instant en songeant à toute la fragilité qu'elle représentait pourtant. Sa fragilité. Sa faiblesse à lui. Rapidement cependant, elle se retourna pour l'incendier et Jamie rentra la tête dans les épaules sans rien dire. Il fallait qu'il se ressaisisse. Ce n'était pas un secret, aussi pitoyable eut-il été, qui devait l'amollir. Il avait une mission. Il avait deux missions en réalité, mais l'une d'entre elles étaient une mission à temps plein qu'il semblait avoir à coeur de faire capoter dès que la blonde lui faisant face se trouvait dans les parages. Il fallait qu'il demeure concentré. Ils n'avaient toujours pas retrouvé Melody. Et c'était tout ce qu'il devait pensé à cet instant. Sauf que l'ermite vint s'appuyer contre lui et Jamie manqua de tombé à la renverse. Non seulement parce que l'homme s’effondra à moitié sur son épaule, sans le moindre ménagement, mais également parce que son haleine salé, curieux mélange d'algues et de lavande, lui brûla le nez. Bordel, mais c'était quoi ce truc, sérieusement? Jamie manqua de le repousser dans le moindre ménagement quand soudain, il se figea, ses yeux s'écarquillant comme jamais. Est-ce qu'il avait rêver? Un léger coup d'oeil à Robyn lui confirma cependant que ce n'était probablement pas le cas. Vu la tête qu'elle affichait, elle aussi avait bien vu cette aile jaillir de son.... Bras. Jamie allait interroger l'homme (?) de manière plus ou moins polie lorsque Louise et Aaron apparurent derrière Robyn. Malgré lui, Jamie eue une sorte de rictus. Amusant de voir comme un simple 'j'y vais en premier' pouvait motiver les foules. Cependant, il s'en voulu aussitôt, devant la gentillesse de Louise. Hochant la tête, il lui sourit, avant de jeter un coup d'oeil à l'homme qui s'appuyait toujours sur lui. -Vous pouvez me lâcher maintenant, elle a de la force, je sais, mais je ne suis pas votre béquille. Le ton n'était pas sec, pourtant l'homme se recula aussitôt, levant les mains comme pour prouvé qu'il était sans défense. Jamie soupira, se demandant un instant si il devait s'excuser mais l'homme l'oublia très vite alors que Louise lui offrait des bonbons. A croire que la jeune fille avait des sponsors dans l'industrie de la sucrerie. Jamie lui sourit, prenant un bonbon par politesse, avant de le fourrer dans sa poche, alors que Louise se lançait à la recherche d'explication. Jamie ne fût pas sûr de tout comprendre, mais la simple mention d'un Dieu Grec suffit à lui arracher un frisson de colère tenu. Encore. C'était un réflexe, qu'il semblait ne pouvoir perdre. Et pour cause! Il n'était toujours et encore que question de manipulation, et pas des moindres apparemment. Melody et Aaron, liés par le sang? Qu'est-ce que c'était encore que cette branche généalogique? Rapidement, Jamie plongea dans les souvenirs de ce qu'il avait ressentit, lorsqu'il avait soigné Melody, à propos d'Aaron. Cela avait été un mélange tendu et ténu, perdu surtout. Mais rien qui avait laissé à penser le moindre lien de sang. Alors... Pourquoi? Qu'est-ce que ce Dionysos avait voulu faire en inventant cette information? Dionysos... Jamie avait déjà entendu ce nom. Il était certain de ne pas l'avoir rencontré pourtant ce nom ne lui était pas inconnu. Où l'avait-il entendu? La voix légèrement paniquée de Thomas lui fit rapidement relevé la tête, sans qu'il se souvienne l'avoir baissé. Donc son intuition avait été la bonne. Melody avait bien plongée dans le bassin. Et ce n'était en rien une bonne nouvelle visiblement. Jamie manqua de protester lorsque Thomas exigea que l'ermite les ramène auprès des enfants perdus, mais Louise le devança. Cette jeune femme surprenait Jamie de plus en plus. Un instant, il se demanda même si elle n'était pas beaucoup plus forte qu'elle n'y paraissait, à l'instar de Robyn. Serrant les dents, il fit de son mieux pour ne pas la regarder. Il y était parvenu depuis l'arrivé des autres, se focalisant sur tous, tour à tour. Ne pas la regarder. Ne pas la laisser le retenir. Il avait déjà avouer sa faiblesse. Il n'avait pas à la réaliser. Serrant le poing, il contracta rapidement son torse avant d'emboîter le pas de Louise. -Eeeeeeeeh, lança l'ermite en se lançant à sa poursuite, mais Jamie l'esquiva au point que l'homme tomba à moitié en avant. Thomas a dit que la fille, c'est suffisant, caqueta-t-il après avoir reprit équilibre, pointant son index vers Jamie comme si cela lui avait donné une assurance folle. -Je reçois pas d'ordre de Thomas, fit Jamie, sèchement cette fois, avant de dépasser l'homme. -Maaaaaaaais!... Cette fois, Jamie l'attrapa par les épaules, le plaquant contre le rocher le plus proche, aussi doucement que possible. Il n'avait rien contre lui, malgré le fait qu'il commençait doucement à lui taper sur les nerfs. -Tu m'écoutes attentivement maintenant, dit-il sur un ton sans menace mais ferme. Je prends pas mes ordres auprès de Thomas et je vais chercher Melody. Est-ce que c'est clair? L'homme eut un hochement de tête enfantin, et Jamie releva la tête. Aaron l'observait, le front plissé. Jamie soutint son regard. Peut-être qu'il avait fait une erreur. Peut-être qu'il n'aurait pas du dire cela, dévoiler cette information. C'était subtil, pourtant. Peut-être trop. Jamie n'en savait rien, et le regard d'Aaron n'était pas assez explicite pour le déterminer. Quelque chose clochait. C'était tout ce qu'il semblait comprendre. Jamie s'en contenterait pour le moment. -Retournez au campement, ajouta-t-il en se relevant, relâchant l'homme avant de se tourner vers Robyn. Les mots restèrent coincés dans sa gorge. Parce qu'il n'y avait rien à dire. Que pouvait-il dire? Son regard à elle était bien plus révélateur. La colère dévorait ses yeux, la jalousie barrait son front, l'incompréhension plissait ses lèvres. Jamie accusa le coup. Le secret offert à la caverne avait entrouvert un peu plus les fissures du mur autour de son coeur. ça lui faisait mal de voir son visage se tordre de la sorte. Mais c'était bien. C'était ça. C'était ce qu'il devait faire. Il n'avait pas le choix de toute manière. Il avait une mission. La bonne excuse... Raide, Jamie se retourna, partant vers l'endroit où Louise et Thomas avaient disparus quelques minutes plus tôt. Il n'avait pas totalement prit le premier tournant qu'il sentit quelque chose lui enserrer le poignet. La seconde suivante, sa tête valsait sur le côté. La gifle. La fameuse gifle. La gifle qu'il attendait depuis ce fameux matin, comme un point d'exclamation. Le son résonna dans la caverne, se répercutant en montant le long de parois. Elle avait du se faire mal. Pas seulement à cause de la dureté que son corps avait acquis à force de possession. La violence avec laquelle elle l'avait frappé était époustouflante, presque impressionnante. Elle lui en voulait. Beaucoup. Relevant les yeux vers elle, il mit quelques secondes à tenter de ne pas voir combien elle avait mal. Pas uniquement physiquement, bien qu'elle serrait désormais a main contre elle, une grimace sur le visage. C'était dans ses yeux. Toute cette... Haine. Oui, à cet instant, Jamie aurait pu juré qu'elle le haïssait. Et ça lui fit mal. Bien que ce fût tout ce qu'il voulait. Pourquoi était-ce si dur? Pourquoi n'était-ce pas plus simple? Pourquoi est-ce que cette gifle ne pouvait pas être le point final, le point de non retour, le début d'un retour à la normal, dans leur routine? C'était ce que cela aurait du être. C'était ce qu'il avait espérer. Depuis qu'il avait comprit. Une baffe, une mise à plat, et deux chemins cloisonnés. Cela aurait été tellement simple. Trop simple. Parce qu'il n'y arrivait pas. Il n'arrivait pas à la regarder souffrir. Crétin. Imbécile. Cela aurait tellement plus simple si il avait pu la laissé souffrir, au lieu de la laisser mourir. Sans un mot, Jamie tendit la main, la posant sur celle de Robyn, qui la retira aussitôt. -Je peux la soigner, laisse moi f... tenta-t-il d'un ton morne, en tendant à nouveau la main vers celle de Robyn, qui la retira à nouveau. Robyn arrête de faire l'enfant, fit-il d'un ton un peu plus autoritaire en prenant sa main de force cette fois-ci. Elle tenta de la lui arraché, mais Jamie tint bon, tout en veillant à ne pas appuyer sur la blessure, alors qu'il plongea à l'intérieur de son crâne, dans cette part de lui qui n'avait plus rien d'humain. Et il eut brusquement envie de s'auto-gifler à tour de bras. Elle lui en voulait tellement. Ses pensées fusaient de toutes parts, souvenirs et murmures de leur nuit, alors que la colère ravageait son esprit en ébullition. Jamie fronça les sourcils. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas savoir à quel point elle le détestait. Parce que ça faisait mal. ça faisait mal bordel, c'était insupportable. C'était exactement comme cela avait été, dans cette ruelle, à lutter pour ne pas tomber amoureux d'elle. Insupportable. Indéniable. Et douloureux. Mais cette fois, il souffrait pour deux. -Je suis désolé, murmura-t-il, alors qu'il relâchait sa main. La fissure était nette mais peu profonde. Il ne lui avait pas fallut plus de quelques secondes pour la soigner. Il lui vaudrait à peine plus pour s'y habituer. -Je suis désolé, répéta-t-il après un instant, alors qu'elle le fixait, en faisant jouer ses phalanges. Il y eut un silence, pendant lequel ni Jamie ni Robyn ne fût capable de détourner le regard. Puis il y eut un raclement de gorge, aussi subtile qu'élégant. -Eh beh mon gars, c'est moi ou y a anguille sous le coquillage? lança l'ermite, et Jamie le fusilla du regard. Passant sa main dans ses cheveux, il se tourna vers Aaron, avant d'enfoncer les mains dans ses poches. Il était probablement bien trop tard pour espérer rattraper Louise et Thomas désormais. -Rends toi utile, ramène nous au campement, fit-il sèchement à l'intention de l'ermite, qui fit une parodie de garde à vous, avant de partir vers la fameuse sortie. Jamie partie en tête de file, laissant Aaron et Robyn quelques mètres derrière lui. Il se sentait idiot comme jamais. Pourquoi était-il aller dans l'esprit de Robyn? Tout ce dont il avait besoin pour se sevrer d'elle c'était bien de ressentir ce qu'elle ressentait: idiot! Il avait l'impression d'avoir une pierre à la place du coeur désormais. Il savait qu'il la faisait souffrir, il en avait le projet, mais le ressentir.... C'était autre chose. Comment assumer le fait de lui faire si mal? De colère il serra le poing, réveillant la nouvelle blessure. Pourquoi avoir fait cela? C'était stupide. Il était stupide. Imbécile. La tête enfoncé dans ses épaules, il crapahuta au hasard, sans réellement porté attention à ce qui l'entourait, prenant juste soin de ne pas marcher trop vite pour ne pas perdre les autres, mais assez pour l'entendre s'approcher. Et accélérer. Au cas échéant. Cela ne dura cependant pas très longtemps car soudain, un petit monstre sale de nourriture vient se poster devant eux. -Oh punaise… Vous êtes encore combien comme ça ? Les poings toujours dans ses poches, Jamie jeta un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule. -Vous êtes les deux derniers ou y’en a encore ? Et il est où Thomas ? Vous arrivez en pleins pendant la bataille. L'absence de Thomas n'était pas une nouveauté, celle d'Aaron, si en revanche. Où était-il passé encore? Jamie aurait aimé poser la question à Robyn mais il ne parvint pas à s'y résoudre. Baissant les yeux vers ses pieds, il se contenta de suivre Skunk, vers un maelstrom de son et de jet de... Nourriture? Jamie écarquilla les yeux. -Mais qu'est-ce qu... Ce fût la seule chose qu'il parvint à articuler avant de recevoir une cuillerée-catapulte de confiture d'orange en plein visage.