« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 [Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54

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Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 11 _



________________________________________ 2015-12-29, 00:17


Cry me a river...
I cry a river for you.
Ma lame était brisée. Mon âme aussi. Quelque chose suintait de cette plaie béante qui ne se refermerait jamais : la haine. La colère s'était muée en un sentiment plus hargneux et malsain. J'avais l'impression d'être arrivée à un point de non retour. Je n'étais plus Melody, j'étais devenue un être assoiffé de vengeance.

Je respirai par saccades. Le sable me brûlait les yeux et la gorge. Un goût métallique empâtait ma bouche. Ma vision se noyait dans un dégradé de rouge et de noir.

Il m'avait embrassée. Après toute cette douleur, il avait trouvé le courage de se pencher vers moi et de poser ses lèvres ensanglantées contre les miennes. Au début, j'avais voulu me débattre, mais j'en avais à peine la force. Il avait profité de cette faille dans mon bouclier. Il était totalement fou... Pourquoi accomplissait-il ce geste ? Qu'espérait-il ? Il avait cassé l'athamé de mon frère, il avait détruit la seule chance de récolter le sang de ma mère... Je pouvais encore la saigner, mais la magie fonctionnerait-elle de la même façon sur une arme blanche quelconque ? Je le haïssais d'avoir brisé mon seul espoir de revoir Egéon un jour...

Je voulus le repousser à nouveau mais il accentua le baiser. Il me brisa entièrement. Mon corps céda et je me sentis perdre toute sensation. Mes membres étaient engourdis, des fourmis parcouraient mes doigts.

Je restai vaincue sur le sol, tremblante de la tête aux pieds. Ne voyait-il pas à quel point il me faisait mal ? Ses coups avaient été moins douloureux que ce baiser. Je ne comprenais rien...

Je posai mes mains à plat contre son torse et le forçai à se reculer. Pas de... tendresse. Pas après tout ça. Je ne méritais rien de tout ça. J'étais assise sur le sol, au milieu du sable malmené et rougi de sang. J'écarquillai les yeux pour tenter de chasser les derniers grains de sable. Tout se noyait dans les larmes.

Maladroitement, je me remis sur mes pieds et chancelai en direction de Père. A cet instant, un hurlement retentit sur la plage :

- Skyrunner ! Putain comment t'as pu faire ça !

C'était Robyn qui criait sur Jamie. Elle prétendait qu'il avait tué Louise. Même si j'avais souhaité sa mort des dizaines de fois, l'apprendre ne me laissait qu'un grand vide. J'avais oublié ce que l'on éprouvait lorsque l'on est heureux. Tout au plus, j'étais soulagée. Désormais, Aaron ne perdrait plus son temps à sauver miss Parfaite. Je baissai les yeux vers lui. Il gisait au sol, méconnaissable avec tout le sang qui le recouvrait. Ses paupières tuméfiées cherchaient à s'ouvrir. J'esquissai un geste pour retourner vers lui mais du mouvement vers Père me fit tourner la tête. Robyn l'avait attaqué avec un sabre, laissant une entaille au niveau de son épaule. Il n'avait pas même sourcillé. Je contractai mes poings et étouffai un gémissement de douleur, car chacune de mes articulations me faisait atrocement mal. La jeune femme se volatilisa subitement avec Jamie, mais d'autres personnes venaient d'arriver. Un jeune homme qui avait l'air de se prendre pour le chef de cette île. Oh non... c'est une blague ? Ne me dites pas que c'est... Peter Pan ? Alors comme ça, il existait aussi ?

"Tu n'es pas obligée de te battre contre nous. Tu peux encore nous rejoindre."

Il m'avait adressée la parole en me tendant la main. Ma bouche trembla de rage et je me rapprochai davantage de Père, comme pour lui montrer mon soutien. Jamais je ne l'abandonnerai. Ils échangèrent quelques paroles mais Père m'adressa un regard auquel je me raccrochais, entièrement confiante. Qu'importe ce qu'il décidait, je le suivrais au bout du monde. N'importe lequel.

Peter Pan nous conta ensuite une histoire très ennuyeuse sur les fées, leur naissance et tout le reste. Je n'écoutais qu'à moitié, trop concentrée sur les ombres qui planaient, menaçantes, au-dessus de nos têtes. De plus, mon crâne me semblait bien trop lourd pour m'attarder sur des réflexions. J'avais l'impression qu'il avait été fendu en deux. Je dodelinai de la tête par instants, résistant à l'envie de m'écrouler dans le sable.

A mesure qu'il parlait, des lumières dorées s'échappèrent du sol et flottèrent juste au-dessus du sable. Je les observais dans un état second, sans comprendre de quoi il s'agissait.

Je sursautai lorsque Père planta son Trident en travers de Peter Pan. J'eus besoin de quelques secondes pour pleinement saisir ce qui venait d'arriver. J'étais déconnectée de toute émotion. Totalement insensible. Que m'arrivait-il ? Etait-ce à cause de mon combat avec Aaron ? Pourtant, j'avais déjà encaissé des tas de coups et je ne m'étais jamais sentie aussi... étrangère à mon propre corps.

"Pouvoir. C'est bien ça le hic. Tu n'as pas un pouvoir aussi grand que le mien !"

Père jubilait presque. Je sentis mes lèvres trembler mais restai droite comme un "i" à ses côtés. Pan tressaillit, embroché comme un gambas. J'aurais pu m'en réjouir mais... encore une fois, aucune émotion ne m'habitait. Son visage juvénile était parcouru de spasmes et je crus y déceler un infime sourire, avant qu'il ne s'agrippe au Trident.

"Maintenant... si." dit-il dans un filet de voix.

Je lus une once d'inquiétude dans les yeux de Père alors qu'il serrait davantage sa main autour de son arme, et que Pan faisait de même. Que se passait-il ? L'angoisse montait graduellement en moi, la seule chose que j'étais capable de ressentir. La peur, toujours la peur. Même en me coupant de toute émotion, rien ne pouvait la faire disparaître. Elle resterait à jamais tapie.

Père tentait d'extirper le Trident du corps de Pan mais n'y parvenait pas. Sa main s'illumina de bleu, comme s'il puisait dans le cristal qu'il avait pris à l'atlante afin de l'aider. Soudain, une puissance me fit suffoquer et manqua de me terrasser. Le souffle coupé, je tournai la tête vers Père. Une puissance sans précédent émanait de lui. Je reculai d'un pas afin de ne pas tomber au sol. Il utilisait tout ce qu'il avait pour récupérer l'emprise sur son bien, mais... désormais, je voyais clairement dans son regard qu'il paniquait. Il n'arrivait pas à prendre le Trident. J'aurais souhaité l'aider mais je ne voyais pas quoi faire. Je ne servais à rien du tout. Je n'étais qu'un petit poisson dans une grande mare. Un petit poisson noyé.

Un léger sourire passa sur les lèvres tremblantes de Pan. Dans un dernier râle, il articula :

"Je crois aux fées."

Un grand silence s'ensuivit.
Pour la première fois depuis longtemps -depuis toujours ?- je me sentis apaisée. Sereine. Comme si tous mes problèmes n'avaient plus de poids, qu'ils s'évaporaient, disparaissaient de mes épaules. Je ne savais pas que l'on pouvait se sentir aussi bien.

Hélas, cela ne dura que quelques secondes. Aussitôt, l'accablement, la douleur m'écrasèrent de nouveau. Un petit bruit sourd et profond me parvint alors que toutes les lumières dorées tombaient d'un même élan contre le sable, avant de s'élever. Le sol commença à vibrer. Un son pénétrant. Les lumières s'élevèrent de nouveau, ressemblant à de timides lucioles. C'était magnifique, mais je n'eus pas le temps de m'émerveiller car certaines lumières s'insinuèrent dans la main de Père, celle qui cramponnait toujours le Trident, et la traversèrent. Il étouffa un grognement rauque avant de lâcher son arme. Le bleu céruléen se mélangeait au doré dans sa paume et bientôt, des larmes de sang perlèrent sur sa peau. Je laissai échapper un couinement paniqué en voyant, quand les lumières disparurent de sa main, un grand trou au milieu de sa paume, duquel suintait un épais filet de sang.

Même s'il était surpris, Père était un guerrier chevronné. Il n'abandonnait jamais. Il planta son regard dans celui de Pan et referma sa main indemne autour du Trident pour l'enlever du corps du jeune homme qui s'écroula au sol. Après quoi, il le brandit par-dessus sa tête et le dirigea droit sur la fée qui resta tétanisée. Tellement faible... elle méritait de rejoindre son cher garçon perdu.

Soudain, les lucioles dorées foncèrent sur Père et le propulsèrent quinze mètres plus loin. Sous la violence du choc, le Trident fut projeté à l'opposé, disparaissant dans les flots.

"Père !" glapis-je, totalement perdue.

Je me précipitai vers lui, même si mes jambes peinaient à courir, mais trois garçons perdus me bloquèrent le passage, leurs épées ridicules tendues dans ma direction.

"Dégagez ! Dégagez, putain !" criai-je, à bout de nerfs.

Père se trouvait à moins de deux mètres, gisant sur le dos dans le sable, et fixant sa main ensanglantée d'un air hébété.

Les gamins redressèrent leurs lames vers ma gorge et mon ventre. Je déglutis avec peine, repoussant les sanglots qui se bloquaient dans ma gorge. Je n'avais plus la force de me battre, je tenais à peine debout. Les paroles de Père achevèrent mes dernières résistances :

"Je ne les ai plus..."

Je l'avais clairement entendu murmurer ces mots. Que n'aurais-je donné pour ressentir de nouveau la sérénité, le calme absolu...
A la place, j'écarquillai les yeux, terrifiée. Il n'avait plus ses pouvoirs.

"Clochette..." balbutia Pan, à quelques mètres de là.

La fée se tordait les mains l'une contre l'autre, complètement désorientée. De grosses larmes roulaient sur ses joues. J'aurais préféré que ça soit du sang.

"Je... je ne sais pas quoi faire !"

Les lucioles dorées flottaient autour d'elle, semblant attendre un ordre. Alors, elle fixa Père et déclara sans détour :

"Chassez-le de Neverland !"

"Non... NOOOON !"

Les lucioles foncèrent sur Père et l'envoyèrent vingt mètres plus loin. Un autre bond et il disparut sous l'eau, à plusieurs kilomètres, sur la ligne de l'horizon. Hors de portée. Je n'arrivais plus à respirer. Je ne pouvais croire que tout venait de voler en éclats. Ce n'était pas possible... Nous étions si près du but ! Si près !

J'étais tombée à genoux, la tête dans les mains.

"Vous m'avez tout pris..." sanglotai-je.

Ma paume droite m'élançait terriblement et une chaleur s'en écoulait, maculant ma paupière et coulant sur ma joue. Je me souvins alors que j'avais cherché, dans une tentative dérisoire, de repousser les garçons perdus et que l'une de leurs épées avaient entaillé ma main. Père avait-il ressenti la même chose quand la lumière dorée avait traversé sa propre main ?

Nous sommes liés à jamais. songeai-je dans l'océan agité de mes pensées. Ils peuvent tout nous prendre, mais ils ne savent pas... Ils ne savent pas ce qu'est une famille.

Je portai cette entaille à ma main comme un talisman. La douleur me rapprochait de lui, où qu'il soit. Je le retrouverai. Je l'aiderai.

Je frémis en sentant une main contre ma tête. C'était celle d'Aaron. Il n'y avait que lui pour se montrer aussi imprudent. Personne d'autre n'aurait eu de geste tendre envers moi. J'en savourai le contact un bref instant avant de m'ébrouer et de me redresser. Les gamins m'encerclaient toujours avec leurs épées. Aaron tenait debout de façon précaire, juste à côté de moi. Il fallait qu'il arrête... Il ne devait pas rester dans mon camp. C'était trop tard pour ça. Si nous n'avions pas perdu tout ce temps, si j'étais encore en état de me battre, si, si, si... Tellement de suppositions mais rien ne pouvait faire revenir Père.

Les poings serrés, je m'écriai à l'adresse des garçons qui m'entouraient :

"Allez-y, tuez-moi ! Allez les gamins !"

Au loin, j'aperçus Jamie arriver. Mon coeur s'emballa. Tout n'était pas perdu... Le meilleur guerrier venait. L'espoir renaquit en moi mais... explosa dans ma poitrine lorsque je vis Louise suivre le Cavalier. La haine gonfla dans ma gorge. Je me mordis les lèvres pour m'empêcher de hurler de nouveau. Ma rage, mon chagrin, mon impuissance... tout m'oppressait et me rendait dingue. Jamie m'avait trahie. Le seul sur lequel je m'étais entièrement appuyée, sur lequel j'avais bâti les fondations de mon armée. Il ne me restait plus rien. Du sable sous mes doigts.

J'étais seule contre tous. Une petite sirène sur l'étalage du poissonnier.

"Allez... achevez-moi. Qu'on en finisse..."
grognai-je entre mes dents.

Certains gamins hésitaient à le faire, je le voyais bien dans leurs yeux. Allez, saignez la sirène, vous en mourez d'envie...

Je tournai la tête vers Aaron et le repoussant une dernière fois en manquant de tomber, je criai d'un ton hargneux :

"Dégage ! Tu veux crever avec moi, c'est ça ? Qu'est-ce que tu cherches à prouver ?"

Je lui avais presque craché dessus. Il avait chancelé, comme s'il allait perdre l'équilibre. Je voulais qu'il s'éloigne. Il avait choisi son camp. Il était de ceux qui chassent Père, qui refusaient de faire partie de la famille.

"N'essaie pas de te donner bonne conscience, c'est trop tard pour ça." grommelai-je.

A qui avais-je dit ces mots ? J'avais l'impression qu'ils sonnaient en écho dans ma tête, comme un remord.

J'essuyai quelques gouttes de sang au coin de ma bouche. Ma mâchoire m'élançait. Je n'aurais pas pensé qu'il aurait été si douloureux de parler...


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________________________________________ 2015-12-29, 17:22





Les Profondeurs de L'Océan

And i've lost who i am and i can't undertsand...

Je m'étais éloignée, pour tenter de me calmer. J'y arrivais de moins, en moins. Le moindre petit truc, de traviole et hop ! Ma foutu impulsivité revenait au galop. Et tout le monde se la prenait, dans la tronche. Je crois que j'en avais ras le bol en fait. J'avais été balancé au milieu d'un conflit auquel, je comprenais quedalle. Je voulais, aider du mieux que je pouvais, mais je ne savais même pas, ce que je devais réellement faire. Je, n'appartenais pas à Neverland. J'avais simplement, voulu défendre, la maison, de mes amis. Je, n'avais rien à voir, dans ce conflit. Et à l'heure actuel, j'en voulais à la terre entière, et à moi tout particulièrement. Moi, et ma stupide, gentillesse, moi et ma stupide naïveté, et mon foutu côté « chevalier blanc en armure » comme s'amusait à s'en moquer Jack.

Je me mordit la lèvre jusqu'au sang, je n'avais pas le droit, de me laisser aller, pas maintenant. D'un geste, rageur de la main, j'essuyais l'unique larme, que je n'avais pas réussit à retenir. Je me retournais subitement, lorsqu'un homme étrange tomba subitement, d'un arbre. Je l'observais à bonne distance, les bras croisés sur ma poitrine, méfiante. Mais dès qu'il commença à parler, si je ne m'étais, pas retenue, j'aurais très certainement affiché un large sourire, sur mes lèvres. Clochette, ne s'en rendait peut-être pas compte, mais il était en train de nous donner un sacré coup de main. On appelait, ça la psychologie inversé.

Clochette avait beau dire que je ne comprenais rien, c'était faux. Je savais de ce dont on était capable par amour, le type d'amour, était peut-être différent, mais il n'en restait, que j'avais moi aussi, tout tenté pour ce sentiment. Parce que j'aimais ma sœur, que je m'en étais voulu, d'avoir été à ce point odieuse avec elle, et de l'avoir forcée, à révéler ses pouvoirs. Mais, en même temps, je lui en voulais. J'avais grandit toute seule. Je, n'avais toujours voulu qu'une seule et unique chose : une grande sœur. Toute ma vie, j'avais cruellement, manqué d'amour fraternelle. La personne, la plus importante pour moi, m'avait rejeté. Pourquoi, n'avait-elle rien dit. Pourquoi, personne n'avait rien dit ? M'effacer la mémoire, n'était pas la solution, à tous leurs soucis. J'aurais tellement, aimé, pouvoir la soutenir, lui dire que je me moquais de ses pouvoirs, qu'elle restait toujours ma sœur. J'avais toujours dit à qui voulait l'entendre, que je n'en voulais pour rien à Elsa...C'était un mensonge. Le mensonge de ma vie, qui commençait avec l'unique mèche blanche striant ma chevelure. C'était de là, que tout était partit. J'affichais sans arrêt un masque, celui de la Anna, joyeuse et maladroite. Mais, au fond de moi, je souffrais. Je n'en voulais pas à ma sœur, pour la tête et le cœur. Si on l'avait aidé avec ses pouvoirs, rien de tout ceci ne serait arrivé. Non, je lui en voulait, pour m'avoir rejeté toute notre enfance, et même après. Je gardais, cette rancoeur en moi, depuis des années. Et, il était plus que temps, qu'elle sorte, que ma sœur, sache réellement, ce que je pensais.

Je restais spectatrice, laissant Thomas et son ami, convaincre Clochette, mon malaise s'accentua. Qu'est que je faisais là ? Ce, n'était pas ma place. Je, le répétais, inlassablement, mais je n'en prenait que réellement, conscience là. Nous, n'étions pas du même monde. Que ce soit, Skunk, Wendy, Thomas qu'au final, j'appréciais, ou bien encore Melody. Je, n'avais pas ma place. Je, n'étais qu'un pion sur un grand échiquier. Le pion, de Melody. Je, n'avais eu que pour utilité de lui servir de « guide de renseignement Neverlandien ». Et, j'en avais marre. Marre, d'être utilisée, marre d'être trop gentille, marre d'accorder, ma confiance aux mauvaises personnes.

Thomas amorça finalement, le départ, je ne dit rien, suivant simplement, le visage fermé. Les yeux dans le vague :

- Désolée dis-je simplement, j'ai pas été super cool avec toi et tu l'avais pas mérité.

Ce fut la seule parole, que je prononçais, avant de m'enfermer dans un silence amer. Parce que c'était ce que je ressentais. De l'amertume. A vrai dire, c'était le seule, sentiment, qui m'animait, depuis un bon moment. Faites que tout ceci, se termine vite, que l'on retourne à Storybrooke le plus vite possible.

- Hey ! Dis-je subitement, pointant mon indexe devant moi, c'est Louise !

Sans attendre, je me dirigeais droit vers elle. Ça faisait, du bien, de voir un visage familier, ça me redonnait, un peu de baume au cœur. Je me contentais, d'esquisser un sourire dans sa direction, elle avait pas l'air d'aller super bien non plus. Elle devait elle aussi être sacrément, éprouvée. On fut bientôt, rejoint par Robyn et Jaime, qui semblaient manifestement, s'être téléporté. Je cherchais pas plus loin, de toute façon, à l'heure actuel, ça ne servait à rien, de demander 35 mille explication. Ça, ne m'aiderait pas à me sentir mieux de toute façon.

Des discussions, s'engagèrent, et on finit par tous tomber d'accord, sur le fait, qu'il fallait revenir, à la plage, le plus rapidement, possible. Résultat, tout le monde se remit à courir. En arrivant, à la plage, mes yeux s'agrandirent d'horreur. Qu'est qu'il s'était passé là-bas ? Skunk était aux côtés de Pan. Pas besoin, d'un dessin, pour deviner ce qui lui était arrivé. Je déglutit péniblement, me tournant, vers Skunk, Thomas, et les autres. J'ouvris la bouche mais finit par secouer la tête, et reculer, d'un pas. Qu'est que je pouvais bien dire de toute façon ? Rien, absolument rien. Je, ne pouvais pas comprendre ce qu'ils ressentaient. J'étais larguée, alors je préférais me taire et rester à l'écart de tout le monde. Plus, que jamais l'impression d'être inutile se faisait oppressante. Je voulais, rentrer. Me mettre sous ma couette, déprimer pendant trois jours, et remettre mon masque en place, comme si tout allait bien.



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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 11 _



________________________________________ 2015-12-30, 00:33


Les profondeurs de l'Ocean
Seconde étoile à droite, dans les profondeurs de l'ocean.
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J'étudiais mon sabre, un peu trop concentrer dessus lorsque la voix de Wendy raisonnait au loin dans mes oreilles. Je du sortir de ma contemplation pour lever la tête et me rendre compte que ouai, la situation n'était pas si belle que ca. Elle m'ordonna de repartir sur la plage. Au début j'ai un peu hésité, j'aimais pas revenir sur mes promesses, mais finalement, je sautais du pont pour courir tout droit sur l'eau, revenant vers la plage ou j'aperçus Skunk ce frotter à Poseidon. C'était pas du tout une bonne idée ! Je sautais sur la plage pour tourner la tête vers le bateau qui coulait. Je sentais ma gorge ce serrer face au hommes qui appelait à l'aide, les eaux les engloutissaient et masquait leur silhouette pour la dernière fois. Je sentais mon cœur battre à mes tempes, alors que mon instinct me criait d'aller les aider. Non c'était horrible, on pouvait pas laisser des personnes mourir ainsi !

Je me mordais les lèvres, spectatrice du navire qui fut engloutit par les flots. Cela me reppelait Titanic, mais pour de vrai. J'aperçus un homme qui hurlait à l'aide. Je penchais la tête sur le coté, avant de comprendre qu'il s'adressait à moi. Je tournais la tête en arrière, tout le monde semblait occuper. Mais j'arrivais pas à venir à bout de ma raison qui me poussait à leur venir en aide. C'était comme appuyer sur mon cœur trop généreux. Je courrus la seconde qui suit dans sa direction, avant de m'arrêter subitement au bout de la plage. Une grosse vague venait de l'engloutir, alors que sa mains ressortais pour venir couler pour de bon. Je plaquais mes mains sur ma bouche, tentant de masquer le choc qui m'emplissait au yeux.

▬ « Monsieur ? » Je me penchais sur la plage la plage, devenu absente de tout ce qu'il ce passait autour de moi. Je m'acroupie sur le sable, cherchant l'homme du regard. Une mains surgit en m'attrapant la nuque, un cris de surprise s'échappa de ma gorge alors que je basculais dans l'eau à mon tour. Je sentais l'eau glacer monter dans mon sang, alors que je me débattais avec l'homme qui s’accrochait à moi pour remonter. Mes poumons s'imbibait d'eau, alors que je remontais à la surface pour reprendre ma respiration. Je nageais, l'homme s'accrocha à moi en m'hurlant au oreille de le ramener sur la rive. J'étais pas une très bonne nageuse, j'étais plus douée pour courir sur l'eau moi ! « Oui, je vais vous sauver mais pas comme ca, vous me noyez plus qu'autre chose ! » Me plaignit-je, alors que je voyais une seconde fois de plus la surface de l'eau disparaître en retenant ma respiration.

L'homme cessa de ce debattre, et je passais mon bras autour de sa taille, tirant de toute mes forces et en serrant les dents sous le froid qui engourdissait mes membres. Je remontais à la surface, mes poumons criant de douleur tellement l'eau salée brûlait ma gorge. L'air s'engouffra de nouveau, et je battais des pieds à toute vitesse, puisant dans mes derniers doses d'energie pour nous projeter en une seconde vers la plage. L'attérissage fut un peu plus compliquer et je culbutais la plage en lachant l'homme, roulant dans la sable. Des grins vinrent s'installer sur mon visage et dans ma bouche, alors que tout devenait subitement noir. J'avais tout donnée. A partir du moment ou le lezard m'avait englutit, j'avais tout donnée. Je n'avais plus aucune ressource et chaque membres de mon corps, chaque partie et chaque fibre hurlait tellement ca me devenait difficile de me relever.

« M'dam ? » J'entendais une voix m'appeler, ouvrant difficilement les yeux. Un visage ce pencha vers moi, des lèvres ce posant sur les miennes et m'envoyant un souffle à travers ma gorge. C'était le monsieur pirate. Oh, il est beau le monsieur pirate. Bonjour ? Wouah, cette barbe de trois jours, ses yeux bleus. Oui bah, pourquoi pas en profiter hein ? Je me laissais quelque seconde de répit, laissant le beau brun me faire du bouche à bouche en y mettant un peu plus de conviction...Beh quoi ? J'ai le droit de l'aider non ? Il s'agit de ma propre espèce de réanimation hein ! Et pis pour une fois que les sauveteurs étaient des putains de beau gosse, laissez moi en profiter ! Je sentais des lèvres contre les miennes de nouveau, avant de décidé de relever la tête. Je laissais echapper une plainte, alors que je sentais l'eau remonter et s'engouffrer dans la bouche pour la recracher. bien que des cris ce firent entendre. Les dernières personnes encore en vie qui mourrait à cause de l'eau qui taisais leur voix. Ce glissant un chemin dans leur poumons pour faire taire leur gérémiade, désireuse d'en finir avec eux. L'eau peu être cruelle parfois. Le beau gosse insista, en ce penchant sur moi et en me secouant. Les vibrations que cela provoquait me firent grimacer, avant qu'il ne me tire vers l'avant pour me relever.

Je baissais les yeux vers mes chaussures disparu, j'étais pied nu. Bon, c'est pas comme ci j'y tenais ...juste un peu. Beaucoup. En fait, c'était mes préférés et je pleurais intérieurement de ne plus les avoirs. Je toussais, frappant mon torse alors que l'homme sortit de son gilet un chapeau de pirate. Mon chapeau de pirate ! Celui que j'avais euh...trouvée, pas voler promis ! Oh moins j'avais encore mon sabre à la ceinture, il remplacera mon fleuret que j'avais perdu. Un sabre c'était quand même géant, surtout pour un pirate ! « Merci m'dam, vous m'avez sauvez la vie ! » je devrais être étonnée de voir un pirate me remercier ? Comment cela faisait t-il qu'ils savaient pas nager ? Ca me laissais perplexe. Un pirate c'est entouré d'eau, on est d'accord ? Alors c'est censée savoir nager, je suis désolé ! Il me remit mon chapeau de pirate amicalement sur ma tête, bien que j'étais trempée de la tête au pied, en passant par mes cheveux qui me collait au visage.

▬ « Je pouvais pas laisser mourir un beau gosse, je suis pas un monstre ! » Dis-je entre deux goulés d'air frais. Faudrait être fou pour laisser une beauté pareil à la mer. Il me regarda avec un sourire – faut dire que c'était un beau gosse et que du bouche à bouche ..graouh ! Je le regardais, m'imaginant des tonnes de trucs avec lui. Bah quoi ? C'est cool un copain pirate ! On ecume les mers ensembles, tout ca tout ca. « On peu reprendre la partie ou vous m'embrassez ? » Je venais de me rendre compte que mon cerveau avait parler plus vite que mes paroles, et je positionnais aussitôt mes mains sur ma bouche pour m'empêcher de dire plus de bêtise. Il esquissa un sourire, et je me suis dit que c'était quand même bête de la part de Wendy d'avoir laisser mourir cette apollon. Même si le vrai Apollon était encore plus sexy et somptueux. Le beau monsieur pirate m'attrapa la nuque et m'embrassa pour de vrai. Oui bon. C'était satisfaisant hein. A vrai dire j'en profitais aussi avec un sourire, avant de le lacher et de tourner le dos. Oh oh. Avec tout ces roucoulements moi j'avais oublier les autres ! Je repositionnais bien mon chapeau de pirate sur la tête qui avait un peu glisser.

- Oui le monsieur m'avait pencher comme dans les films!- et rejoignit les autres en une seconde. Même si je voulais rester avec le pirate canon. J'aperçus Robyn qui ce mit à crier, au début j'avais pas entendu ce qu'elle était en train de hurler, jusqu'à ce que je comprenne qu'elle s'adressait à Jamie. Tu l'as tuée bordel ! Pourquoi t'as fais ça ? Tu es.... monstrueux ! Je m'arrêtais subitement. De quoi elle parlait ? Je me sentais perdu, mes yeux allant de Robyn à Jamie. Non ? Non non ! Me dite pas qu'il l'a fait ? C'est votre putain de faute si il a tué Louise ! Vous êtes vraiment une ordure de première ! Je sentais mon sang ce glacer dans mes veines, je ne faisais même plus attention à mes vêtements trempés, tellement je sentais mon cœur tomber en morceau. Jamie ? Non il l'a pas fait ! Je pouvais pas y croire. Je connaissais Jamie, jamais il aurait fais ca ! Jamais jamais ! Non ! Pourtant, Robyn qui s'en prenait au dieu en personne...

▬ « Dis moi que ta pas fais ça...Jamie ? » Je sentais le son de ma voix s'ecorcher, alors que mes yeux s’embuait de larme. J'arrivais pas à y croire. Je le fixais, les yeux retrecis par la peur et le choc. Je le fixais bien, plongeant mon regard dans ses yeux avec une profonde douleur. Puis je ne contrôlais plus mes mouvements. Je me revoyais courir et abattre mes poings furieusement sur son torse, sentant une douleur vive s'installer dans mon poignets parce qu'il avait la peau dur. Je relevais le regard vers son visage, masquée par la tristesse, alors qu'il me tenait les poignets et qu'on ce contemplait comme ca pendant un moment. « Pourquoi Jamie ? On a toujours le choix dans la vie ! Pourquoi ta fais ca ? C'était mon amie ! Lache moi ! » Je tirais de toute mes forces pour me défaire de sa poigne, reculant de quelque pas pour le regarder de nouveau, une fois qu'il m'eut lacher. Ma voix était monté dans les aigus.

Je me sentais trahis. J'avais pas le droit de me sentir trahis, parce qu'il avait juste obeis au ordres de Poseidon. Mais quelque part je sentais que ca me faisait mal. Parce que le frère que je pensais connaître depuis toujours n'était en fait ...qu'un cavalier au ordres d'un dieux. Oui maintenant je le voyais. Je le fusillais du regard, sentant un pied d'estale s'effondrer dans ma vie, baissant la tête pour sécher mes larmes. Elles étaient chaudes sur mes joues, vue que j'étais trempée et que je sentais légèrement le vent venir refroidir mon sang. Robyn ce battu avec Poseidon, le touchant à l'epaule avec son arme. Puis elle disparu avec Jamie, et je me contentais de regarder l'endroit ou ils avaient disparu. Qu'importe ce qui ce passe maintenant. Je pensais pouvoir compter sur lui, j'étais persuader qu'il l'aurait pas fais. Mais je m'étais trompés. Je passais ma vie à me tromper.

J'aperçus alors un gamin arrivé avec Wendy, et les enfants perdu ce rangeait de son coté. Je regardais alors les deux camps. L'un avec ¨Poseidon et Melody. L'autre avec Peter pan – oh passage, punaise c'est le vrai Pan!- et les autres. Je reculais légérement, de toute manière j'avais déjà fais mon choix et je voulais aider Skunk, parce que je l'aimais bien ce petit gars. Je fixais le spectacle, ecoutant les merveilles que citais Pan. Des fées, des enfants. Que des contes qu'on pourrait raconter au petits. Je baissais la tête pour voir l'herbe s'illuminer, fixant avec émerveillement les beautés de Neverland. Mais la suite passa très vite. Je me rappel avoir étouffer un cris en voyant les dents du tridents percer l'abdomen de Peter Pan. Oui l'abdomen, on est medecin legiste ou on l'es pas. Mais même en désavantage, il ne cessa pas de sourire et je regardais le dieu ce faire soulever dans les airs, portés par les fées, ou de la poussière, j'avais pas trop bien compris de quoi il s'agissait. Mais je venais de comprendre que Neverland était un lieu magnifique malgrès les danger, et que c'était un endroit fabuleux et emplit de toute beauté.

Quand y'avais pas de lezard géant pour vous gober. Le dieu ce retrouva propulser plus loin alors que le trident vola dans l'eau. C'était finit ? C'était très bizarre de ce dire qu'un dieu venait d'être mis hors d'état de nuires et par des gamins. Je sentais une jouissance absolu monté en moi, m'empêchant de sourire pour pas paraître sadique. Ou plutot, pour évité d'affliger ca à Melody qui semblait détruite. Elle me faisait mal au cœur. Je l'aimais beaucoup, mais j'avais peur que vue mon changement de camps, elle ne me rejette. Et j'y étais pour quelque chose mais à la fois pour rien. Des murmures s'élevèrent et je tournais la tête vers le sujet d'agitation. J'aperçus Jamie, Robyn, Anna et Thomas revenir. Derrière quelqu'un trottait, essayant de suivre la cadence …

▬ « Louise ! » Mon crie de joie sonna dans l'air alors que j'avais foncé vers la jeune femme pour la prendre dans mes bras et la serrer fort contre moi. Malgrès tout ce qui c'était passée, on était toujours ensemble dans les bons et mauvais moments depuis Las Vegas. Ca me faisait super plaisir de la revoir, enlevant un poid de ma tristesse. Je me reculais pour scruter son visage, un air mutin au yeux. « Je savais que la princesse licorne en avait dans le ventre ! Ehn, ta pas encore trouvée tes oranges bleus pour rentrer chez toi ? » Je lui lançais une boutade en riant. Ca remontais tellement loin cette vieille blague. Et la toute première fois je l'avais faite de mauvaise grâce. Juste dans l'histoire de me moquer d'elle et de lui faire croire des choses dans son états second. Mais finalement, au bout de tout, c'était devenu une vieille blague que je reprenais plaisir à lui redire par moment. Il faudrait que je songe à lui acheter des oranges et à lui peindre en bleu. ou bien à trouver des oranges bleus tout court ! Je suis sur que c'était possible ! Si on pouvait faire du papier toilette star wars, ca devrait pas être trop difficile à trouver non ? Je me tournais vers Jamie, un air coupable au visage et baissant la tête, honteuse. Je portais ma mains sur mon bras.

▬ «  Pourquoi ? » Il ne semblait pas comprendre ma question. Je relevais la tête, croisant son regard. « Pourquoi vous m'avez fait croire ca ? Pour que Poseidon y croit ? » Bien sur. C'était tellement facile de prendre le pigeons qui y croirait. Je sentais un peu de rencoeur au fond de moi. J'avais pas apprécier qu'on me face croire une chose pareil. Je me tournais vers Robyn, qui semblait avoir prêter attention à la discussion. « La prochaine fois sert toi d'un autre pigeons ! » Lachais-je comme une bombe, la fusillant du regard. Je les fixais tout les deux, avant de leur tourner le dos et d'aller rejoindre les enfants perdu qui pointait leur épée sur Melody qui les défiait de la tuer. Et comme une conne, parce que je suis trop bonne surement, je me plaçais devant elle en ecartant les bras. Ce n'était pas sa faute si elle avait obeit aveuglément au ordres d'une mauvaise personne. Je l'avais bien fait moi. « Non la tuer pas ! » Je fixais les enfants perdu, avant de baisser les bras et de remarquer au loin les bateau pirate de Wendy venir vers nous. Je me tournais en suite vers Melody, prenant mon courage à deux mains pour affronter la tempête.

▬ « Peu importe ce que tu vas dire, à quel point tu m'en veux sur l'echelle de Richter, je les laisserais pas te tuer. Tu peu encore changer les choses Melody, même si la douleur et là et qu'elle fait mal. Mais justement, sert toi de cette douleur comme arme ! Oublie ce qui ta fait du mal, mais n'oublie jamais ce que cela ta appris. Un véritable ami est celui qui est là pour toi, et je le suis. » Je faisais dans la philosophie là ? Je lui tendis ma mains pour l'aider à la relever. A elle de voir si son refus allait me blesser ou si l'acceptation allait me soulager. Je me mordais les lèvres, avant de sentir l'idiotie reprendre le dessus et mon arrière pensée parler plus vite que mon cerveau. « Si jamais tu choisis de me tabasser, tu me fais pas trop mal hein ? » Ehnnn. Pourquoi j'ai sortit ca moi ? Idiote.

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| Conte : Peter Pan
| Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !

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[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 11 _



________________________________________ 2015-12-30, 16:14





Pan est mort, vive Pan.


Avez-vous déjà eu cette impression désagréable de souffle coupé ? La vague impression que quelqu’un avait choppé une télécommande pour mettre votre respiration sur « Mute » ? C’était EXACTEMENT ce qui m’arriva au moment où le brushingé planta son Trident dans le corps de Peter. J’avais eu un petit saut en arrière au moment de l’attaque et j’avais posé les yeux sur l’arme qui s’était enfoncé avec une efficacité alarmante dans le corps du garçon. Ma vie avait alors l’impression de passer au ralenti, mes yeux s’étaient agrandi sous le coup de la surprise, et je n’avais pas pu respirer. Peter… Peter venait de se prendre un coup… Un coup violent… un coup… meurtrier ? Tétanisée, je m’étais alors reculé, tout en secouant la tête de gauche à droite, ne voulant pas y croire. Il avait pourtant tenté de reprendre le dessus, il avait dit croire aux fées et je m’étais poussé à y croire également, au même moment que lui, afin de l’aider. Il n’avait pas besoin de moi, mais je me le devais… j’avais failli tué Clochette en disant le contraire, c’était mon moyen de me rattraper… Je vis alors Peter s’effondrer au sol tandis que Poséidon ne recevait que ce qu’il méritait. Ne pouvant pas m’en empêcher, je continuais de secouer la tête de gauche à droite, ne croyant pas ce que j’avais sous les yeux. Murmurant plus à moi-même qu’autre chose, je lâchais alors :

- C’est pas possible… pas encore un… pas aussi près de la mort du Vieux…
- Non.

J’avais alors sursauté et j’avais tourné la tête vers la voix. J’avais tellement reculé que j’étais désormais à côté de Thomas qui regardait la scène d’un regard froid et décidé. Je fronçais les sourcils d’incompréhension et il tourna alors la tête vers moi pour me dire avec une incroyable douceur :

- C’EST Peter… Il n’y a jamais eu de Vieux ou de Jeune… Peter EST Peter…

Au début, l’information refusa de s’imprégner dans mon cerveau et je continuais à regarder le jeune homme dans le vague, ne comprenant absolument pas ce qu’il tentait de me dire. Et puis soudain, la lumière se fit. Mes yeux s’écarquillèrent et je tournais lentement, très lentement la tête vers Peter toujours au sol :

- Il…

Thomas ne répondit pas mais je peux percevoir son hochement de tête du coin de l’œil.

- Tu… Tu es… Tu as… Tu as toujours été avec lui, n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu étais si proche de LUI… parce qu’il était la même personne… Tu es quelqu’un de fidèle… De très fidèle… un vrai… ami…

Je tournais de nouveau la tête vers lui et mon regard croisa le sien. Le vert-gris de mes prunelles se plongea alors dans le marron des siennes. Il ne me répondit pas, il n’en avait pas besoin. C’était la première fois que je le voyais tel qu’il était réellement : un possible ami, pas un danger potentiel et sans scrupule… et cette idée me bouleversa, bien plus que je ne voulais l’avouer. Je ne pleurais pas, je n’étais pas touchée, Skunk n’était pas une fillette pleine de sentiment, ok ? Skunk était aussi dur que le roc ! Compris ?! Déglutissant, je rompais le contact visuel pour m’approcher timidement du corps de Peter, de nouveau. Je tremblais de tous mes membres. Je l’avais cherché, j’avais refusé de croire qu’il était mort le plus longtemps de tous, j’avais mis un temps fou à le comprendre et j’avais fini par l’accepter… Pour au final qu’on me le retire maintenant ? On perdait Peter… on perdait Pan… on ne pouvait pas perdre Pan… Qui allait s’occuper de nous ? Qui allait s’occuper d’eux ?! Je regardais les enfants perdus qui s’étaient attroupé, la mine déconfite puis, je vins m’agenouiller à ses côtés et Peter tourna le regard vers moi. J’allais pas pleurer. Je ne pleurer jamais, ok ? Pourtant, ma voix était quelque peu chevrotante quand je lui dis enfin :

- Pourquoi tu m’as rien dit ? Pourquoi tu m’as rien dit quand tu m’as appris à devenir ton bras droit… tu as vu que je n’ai pas voulu croire à ta mort et tu n’as rien dit…
- Parce qu’il fallait quelqu’un de différent pour mieux comprendre les choses...

Sa voix était faible, sa phrase avait été saccadée par la douleur mais il semblait encore plein de convictions. Et moi je comprenais quedal… Différent ? Mieux comprendre quoi ? Je levais mes mains tremblantes vers les trois tâches de sang maculant son haut. Tirant un peu dessus, je peux enfin voir les plaies, béantes, immenses, en adéquation avec les trous du tissu. Mais il n’était pas seul et cela me donnais du baume au cœur. Je vis alors des petits points colorés de jeune, lumineux, s’activer tout autour des plaies. Je levais alors les bras de chaque côté de mon corps comme pour empêcher une personne de s’approcher : Wendy venait de s’agenouiller à mes côtés :

- Que personne ne touche ! REGARDEZ !! Les fées le guérissent !!

Je voulais y croire et j’y croyais dur comme fer. Mais Peter tourna son visage vers moi et je lus dans son regard en une fraction de seconde que je me leurrais. Personne ne le soignait… C’était trop tard, bien trop tard… je l’avais toujours considéré comme un frère, ce frère que je n’avais jamais eu… J’avais toujours eu cette capacité de comprendre beaucoup alors qu’il ne disait peu… et ce regard-là avait tout dit…

- Non…

Et voilà que cette lèvre inférieure tremblait une fois de plus, tout comme mes mains. Je ne voulais pas le perdre… et je ne voulais pas pleurer non plus. Tandis qu’il respirait avec difficulté, son regard se détacha du mien et son visage convergea vers son épée, l’épée de Pan tombée non loin de lui. Il leva alors une main faible vers elle pour la récupérer et, sans réfléchir, je me précipitais vers elle pour lui donner. C’était stupide, complétement stupide, seul Pan pouvait la tenir, la soulever, mais essayez de réfléchir quand votre seule famille est en train de mourir sous vos yeux !! Mes doigts se refermèrent alors sur le manche de l’épée et… je la soulevais. Mes yeux s’écarquillèrent alors sous la surprise et je posais mon regard sur le visage de Peter qui s’était alors teinté d’un faible sourire. Une dernière farce, un dernier jeu, une dernière énigme pour la route… c’est ça, hein Peter ?

Sa main se reposa alors avec douceur sur le sol, tandis qu’il me regardait, moi, tenant l’épée de Pan. Un léger bruissement, suivit d’un courant d’air, se fit entendre un peu plus loin. L’Ombre, celle que nous avions toujours connu, la seule et l’unique, venait de se stabiliser dans son vol et m’observait de loin. C’est à ce moment précis que je commençais alors à le ressentir… Inexplicable. C’était inexplicable, cette sensation de chaleur, de puissance qui passa à travers ma main tenant l’épée, se répondant dans tout mon corps. Tout me semblait plus lumineux, une bourrasque de vent affolait mes cheveux et cette sensation de puissance qui se déversait encore et toujours, comme si j’atteignais des connaissances que j’étais incapable d’exprimer. Je commençais à comprendre la source de tout, la source de l’île, sans pour autant réussir à rassembler les connaissances de moi-même. C’était si étrange, tellement étrange… mes yeux s’agrandissait sous le coup de la peur et je sentais désormais mes pieds s’élever à quelques centimètres du sol :

- Mais qu’est-ce qui se passe ?! C’est quoi ce truc ?

Peter lâcha alors dans un râle plein de difficulté :

- Neverland t’a choisi… JE t’ai choisi…
- Mais… Choisir pour quoi ?!

Je vis alors Thomas s’avancer tout en m’observant droit dans les yeux :

- Tu es Pan…

Hein ?! J’étais quoi ?! J’étais qui ?! L’épée sembla me reposer au sol avec douceur et je baissais les yeux vers Peter qui acquiesça d’un signe de tête. Cherchant de l’aide dans les yeux de Thomas, je relevais la tête vers lui, mais il se contenta d’hocher la tête à son tour, en silence. Et Wendy alors ? Elle allait m’aider, pas vrai ? Mais elle se contenta de m’observer, tout comme Clochette d’ailleurs… Je fis un tour sur moi-même pour embraser du regard chacun des enfants perdus. Timidement et petit à petit, chacun s’avança vers moi, dans un arc de cercle parfait, en ne me quittant pas des yeux. Puis, d’un signe de tête, tous acquiesèrent en même temps. Tous m’avaient choisis, acceptés comme Pan… J’étais Pan… et j’étais une fille… donc… j’étais dans la merde, si vous me permettez ce gros mot pas très « Panesque… » Pan ne pouvait pas être une fille… c’était QUOI ce délire ?! Et comment que…

- Prends soin de lui…

Il avait regardé Thomas en disant ça et moi, j’avais juste envie d’hocher la tête vigoureusement. Oui oui prends soin de moi, j’y arriverais pas toute seule… Sauf que Peter avait dû comprendre ma supplication mentale car il avait tourné la tête vers moi :

- Non, c’est à toi que je parle…

A moi ?! MOI, je devais m’occuper de LUI ?! Je devais prendre soin de LUI ? Je savais déjà pas comment j’allais m’en sortir comme ça et il fallait que je fasse attention à lui ? Il était des notres en même temps, c’était mon rôle désormais de faire attention à lui… Même si on avait jamais trop été copains… J’hésitais un instant, prenant pleinement conscience de la promesse que j’allais faire… je ne faisais jamais de promesse en l’air et encore moins à un mourant qui avait été un frère, un initiateur pour moi et qui me confiant désormais son rôle… Je finissais alors par soupirer avant d’hocher la tête d’un air entendu et de replonger mon regard dans celui de Thomas. Oui. Je prendrais soin de lui. Je te le promets Peter… Sauf que ma fierté m’empêchait de le dire à voix haute… Il regarda alors une dernière fois Thomas, sa fin était proche et il le sentait… Il regarda Wendy puis me regarda moi. Jamais une seule fois il ‘n’avait regardé Clochette… C’était bizarre, non ?

L’épée toujours à la main, je m’approchais de lui avec douceur. Rageant l’épée de Pan… mon épée… à côté d’Aiguille, je m’agenouillais pour lui prendre la main que je serais dans la mienne, mes yeux rivés sur les siens. Il prit quelques secondes pour prendre toute la respiration nécessaire pour dire à haute voix, audible de tous et toutes :

- Ils sont avec toi. Tu n’as plus besoin d’avoir peur…

J’en restais bouche-bée, les yeux écarquillés. J’avais compris. Je savais ce qu’il voulait me dire. Je ne devais plus avoir peur d’être une fille, ils étaient MES enfants perdus… je pouvais m’affirmer comme tel, le revendiquer même… Plus de Skunk craintive… plus de Skunk du tout d’ailleurs. Je déglutissais tandis que les enfants perdus se regardaient les uns les autres, intrigués par cette nouvelle : leur nouveau Pan qui avait peur ? Il fallait que je remédie à ça, et je voulais le faire du vivant de Peter. J’hochais la tête d’un air entendu et je déglutissais une nouvelle fois avant de me relever et de me mettre face à tous, le visage fermé. Je fermais alors les yeux et soudain, l’idée me vint.

- Vous m’appellerai désormais Arya.

Ben oui… Skunk était un surnom d’enfant perdu et j’allais pas m’appeler Peter, vous imaginez la bizarrerie ? Arya… c’était cool Arya… Je savais pas d’où ça me venait mais c’était cool… Mais l’un des enfants ne semblait pas spécialement de cet avis :

- Arya ?! Mais… mais c’est un prénom de fille !
- C’est parce que je suis une fille…

Ils avaient alors tous retenus leur respiration, les yeux grands ouverts. Moi aussi je retenais ma respiration, mais je restais stoïque, un air de défi dans les yeux. Qu’on vienne me dire que ça ne leur plaisait pas ! Je l’avais sorti avec une rapidité hallucinante, comme on enlève un morceau de scotch particulièrement accrocheur : ça faisait moins mal comme ça… Après un instant de silence général, ils finirent par acquiescer et répéter en cœur « Arya », comme s’ils validaient. Arya Pan… C’était pas fou fou mais ça ferait l’affaire… c’était toujours mieux que Putois… Je me retournais alors vers Peter avec un sourire ravi, les yeux brillants, libéré de cette peur qui me tenaillait le ventre depuis bien trop longtemps. Il eu un léger sourire, visiblement fier de moi, puis il tourna son regard vers Wendy. Elle fut la dernière chose qu’il vit… avant de fermer les yeux et de sombrer. Les petites lumières autour de sa plaies s’accentuèrent alors, en rameutant d’autres et encore d’autres. La lumière s’intensifia alors et elles recouvrirent tout son corps et soudain... Elles disparurent... Elles s'en allèrent et... plus rien. Plus aucun corps... Peter avait disparu en même temps que les lucioles... Il m'avait définitivement laissée seule et je ne pouvais que le comprendre et l'accepter cette fois-ci car ça s'était passé sous mes yeux. Je venais de perdre un frère... et je ne pleurais toujours pas. Mais j'avais vraiment le sentiment d'être Pan désormais. Pourquoi ? Parce que je me sentais plus perdue que jamais... J'étais la chef des enfants perdus...



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| Conte : Peter Pan
| Dans le monde des contes, je suis : : Wendy

| Cadavres : 280



[Fe] Les Profondeurs de l'Océan - Evénement #54 - Page 11 _



________________________________________ 2015-12-31, 17:18


Les Profondeurs de l'Océan
«Aux filles de l’eau, que gagnent leurs bateaux. Le jour elles bravent les vagues qui les assaillent, la nuit elles mènent leur barque : Sans peur, sans faille, ployant mais ne défaillent, fortes et vulnérables. A vous, pècheresses, où trouvez-vous donc la sagesse quand ils vous blessent, de dissimuler vos tristesses. Aux filles de l’eau ... Que brillent leurs bateaux »
Il était en train de mourir. Encore. Le sang tachait ses vêtements et tombait en gouttelettes fines sur le sable. Mais Peter avait un plan. Peter avait toujours un plan. Il allait s'en sortir hein ? Oui ... Il s'en sortait toujours... Son discourt sur les fées n'avait pas été vain, il allait faire quelque chose. Elle leva les yeux vers l'homme au trident sentant une telle haine a son encontre qu'elle la suffoquait. Et en quelques instants, il fut battu et envoyé au loin alors qu'elle restait la a regarder Peter agoniser sur le sol. Il était la et pourtant elle hésitait. elle ne savait pas quoi faire, était perdue. elle avait l'impression que son coeur allait exploser dans sa poitrine tant il battait fort. Le sang pulsait a ses oreilles étouffant tous les autres bruits et elle sentit sa vue se brouiller.

Il n'avait pas le droit de la laisser, pas le droit de faire ca. Un pas, puis l'autre et elle se trouva a ses cotés, posant une main sur la sienne. Comment pouvait il partir ? C'était Pan ! Pan était immortel non ? Sa main serrait celle du garçon de toutes ses forces, essayant de lui passer un peu de son énergie, de sa force, qu'il ne parte pas ... pas encore. Mais non ! Les fées étaient la, elles allaient le sauver, le faire rester parmi eux. C'était ça hein ? Tout allait bien se passer. C'était ... C'était ... Les larmes tombèrent au sol, se mellant au sang qui tachait le tissus vert de son haut. Non, l'éclat qu'il y avait dans ses yeux était plus parlant que jamais, elle l'avait vu se refléter chez de nombreux hommes. Il allait mourir et il le savait.

Elle ne parvenait pas a parler, sentait sa gorge se serrer et se contracter a tout instants alors que le souffle lui manquait. Le monde c'était désormais réduit a son visage de Peter, alors que Skunk devenait le nouveau Pan. Mais il avait une chose a lui dire avant.

"Tu as toujours le dé."
affirma il avec un sourire fatigué. "Tu auras toujours une part de moi avec toi."

Elle hocha la tête sans pouvoir dire quoi que ce soit. Elle aurait aimé lui dire qu'il n'avais pas le droit après tout ce qu'il lui avait fait subir de l'abandonner a nouveau, qu'il devait rester a ses cotés. Que ... Que ...

"Désolé."


C'était pour lui visiblement aussi dure de l'avoir poussé a devenir reine des pirates en s'alliant avec Davy Jones qu'elle a l'être. "Tu es toi aussi une enfant perdu... prend soin d'eux. Tu n'as plus besoin de quitter l'île."

Plus besoin de quitter l'ile ? Vivre avec eux ? Il faisait quoi la, il lui disait que sa place était a Neverland et pas chez les Pirates ? Maintenant ? Elle déglutit difficilement.

"Je veillerai sur eux c'est promis. "


Après tout elle avait toujours été la pour eux, ca ne changerai rien. Quand a sa place a Neverland ... C'était une autre histoire. Devenir Reine l'avait malgré elle changé, fait grandir, l'avait marqué dans sa chaire et dans son âme. elle n'avait plus sa place comme avant, elle avait des responsabilités, elle ne pouvait pas laisser la piraterie s’effondrer a nouveau après tout ce qui c'était passé ! Elle ne pourrait plus jouer comme avant avec insouciance après ce qu'elle avait vécu. Rien ne pourrait la faire revenir en arrière, jamais. Elle pleura de plus belle. Comment le lui dire ? Comment s'explique alors qu'il était en train de mourir ? Elle ne voulait pas gâcher ses derniers instants avec des questions, des doutes, avec des pleurs. D'un geste elle se passa la main sur les yeux et se força a lui sourire.

"Tu ... vas me manquer ..."
lâcha elle avec un hoquet avant que les lumières ne se mettent a emmètre plus fort.

Elle se pencha et l'embrassa doucement avant qu'il ne disparaisse définitivement, la laissant seule et désemparée, a genoux dans le sable de Neverland. Elle serra les poings et serra la mâchoire jusqu'a ce que le cri qu'elle avait envie de pousser se bloque dans sa poitrine. On lui avait arraché Peter une fois, elle allait survivre a la seconde non ? Oui, survivre et pas vivre. La jeune femme se redressa au bout de quelques instants qu'elle avait passé immobile, le regard fixe, avant d'essuyer ses yeux. Elle jeta un regard a Skunk .. Arya désormais ... et s'approcha d'elle avant de lui tendre la main.

" Félicitations...On ... reste en contact ..."
lacha elle d'une voix brisée avant de se tourner vers les autres.

Elle ne voulait pas qu'Arya subisse a même chose qu'elle. Les enfants perdus semblaient bien prendre la nouvelle et même lui ... enfin elle ... Elle ferait un bon chef, c'était certain. Quand a Wendy, elle était forte, elle était reine, la perte de Peter n'était qu'une épreuve de plus a surmonter, un nouveau défis, une nouvelle cicatrice. Au moins .. elle avait pu lui dire au revoir. Sa main monta jusqu'a son pendentif et le serra entre ses doigts. Puis elle senti comme une caresse le long de sa main et entremêla ses doigts dans la fourrure de Nana pour y puiser un peu de réconfort. Elle se tourna vers le groupe et les observa quelques instants avec l'impression de ne plus avoir la moindre force, l'oeil éteint, avant de s'approcher d'Anna. Puis elle la pris dans ses bras pendant quelques instants en la serrant contre elle avec force en fermant les yeux.

"C'était sympa de te voir "
lacha elle avec un sourire triste.

Ils allaient rentrer chez eux, et elle de son coté. Et la vie reprendrai son cour, un peu plus difficile a supporter mais toujours la.


©️ one more time.


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7 bateaux / 10
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !



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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?



| Conte : La Planète au Trésor
| Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins

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It 's not the end. Just the begining.

Elle lui avait fait peur. Quand il l'avait entendu lui hurler après depuis l’orée de la jungle, il avait senti une vague glacé se rependre dans ses veines, alors qu'il se retournait lentement. Il avait été à deux doigts de l'assommer lorsqu'elle l'avait frappé de ses petits poings, à mesure que ses yeux essayaient de lui dire quelque chose. Mais quoi? Jamie ne comprenait pas. Jamie ne comprenait rien parce qu'il avait peur. Peur de la voir dans ce champs de bataille. Peur de la savoir en danger. Peur de la savoir assez courageuse pour vouloir le défendre. Peur de la savoir assez folle pour la suivre dans son mensonge. On ne mentait aux Dieux sans conséquences, il le savait. Le savait-elle? Il l'ignorait. Il savait juste qu'elle semblait assez folle pour le faire.
Quand elle s'était retourné vers Poséidon, avec toute cette brave folie qui semblait la caractériser, Jamie avait manqué de faire une syncope. Sérieusement?! Elle allait sérieusement se mettre en combat singulier avec un Dieu? Mais c'était quoi son problème? C'était quelle partie de 'J'essaie de te sauver la vie' qu'elle n'avait pas compris?! Ou peut-être qu'elle s'en fichait après tout. Non, elle ne s'en fichait pas, Robyn n'était pas suicidaire. Juste téméraire. Beaucoup trop téméraire. Et pour le coup, Jamie aurait vraiment apprécier qu'elle le soit un peu moins.
Une Ombre lui brûla le dos, le long de sa colonne et il dût arrêter de gamberger pour se remettre sur le qui-vif. Il était un soldat, même sans chef, alors autant faire au mieux. Rapidement, il reprit son bouclier de fortune pour le lancer dans ce qui aurait du être le visage de la silhouette lui faisant face, qui bien sûr n'en avait pas. Cela le fit reculer cela dit. Jamie allait se précipiter pour le récupérer quand une voix se mit à tambouriner sur son torse à son tour. Jezabel. Furieuse. Ses yeux le crucifiant avec violence. Elle la croyait. Elle croyait ce que Robyn venait de dire. Quelque chose en lui en fut surpris, une autre le prit avec beaucoup de résolution. Jezabel connaissait l'étendue de Famine sur lui. Elle l'avait déjà vu se perdre dans la noirceur d'un regard. Alors croire qu'il avait tuer Louise... Etait-ce si difficile? Probablement pas. Mais cela lui fit un peu mal malgré tout. Rapidement, il attrapa les poignets de la jeune femme, qui s'arracha de sa poigne. Puis il y eut un cri un peu étouffé lui glaça le sang. Parce que ce n'était pas la voix à laquelle il s'était attendue. Et c'était là tout le problème. D'un geste qui lui parut d'une lenteur extrême, Jamie tourna la tête vers Poséidon, dont le visage fermé n'était plus qu'un aura de haine. Robyn l'avait blessé. Coupé du moins. Poséidon était comme lui, il n'avait plus mal comme les humains. Mais ça l'irritait. Grandement. Et malgré la promesse qu'il pensait probablement encore devoir tenir, Jamie vit très clairement à quel point il avait envie de tuer la jeune femme. Une envie irrésistible à en croire l'éclair qui passa dans son regard. Jamie n'eut pas vraiment le temps d'avoir peur cette fois. Parce que tout devint brutalement flou et sa tête se plaqua à quelque chose de chaud qui n'était pas le sable. Autour de lui, il y eut plusieurs grognements, et Jamie mit quelque secondes avant de se redresser... Ailleurs. Pas très loin visiblement, puisque la mer était toujours là. Mais ailleurs. Et pas seul.
La rousse de leur équipé lui adressa un regard morne, bien que surpris. Un peu. Enfin, elle avait surtout l'air très fatiguée. Jamie prit appuie sur ses mains, et la chose qui lui avait servit d’amortisseur se révéla être... Robyn. Ou plutôt ses omoplates. Enfin. Jamie se laissa retomber de l'autre côté, passant ses mains sur son visage. Une petite seconde de répit. Juste... juste ça. Juste une fichue seconde de répit avant les explications. Qui vinrent sans avoir besoin d'être demandées. Ah oui. C'est vrai qu'elle aussi, elle avait un super pouvoir. Il avait oublié ce détail pixelisé.
D'un geste, il se redressa, repartant vers le front. Il avait fait une promesse, et même si Louise était désormais avec eux, il comptait la tenir malgré tout. Veiller sur Aaron. La dernière fois qu'il l'avait vu il était dans un sale état. Mais ce n'était pas la peine de le préciser
-Merci, glissa-t-il à Louise, lorsqu'il fût à sa hauteur. Et désolé, ajouta-t-il en désignant Robyn du menton.
Louise eue une sorte de mouvement de tête, et Jamie lui sourit, avant de revenir sur ses pas pour attraper la main de Robyn, la tirant en avant. Elle eue une sorte de mouvement de recul, avant de finalement le suivre, tout en lui arrachant sa main. Jamie leva les yeux au ciel. Au moins, il l'aurait en visuel cette fois. Pas de surprise crise cardiaque. C'était déjà ça de gagner, au point où il en était. Maladroitement, il voulu glisser ses mains dans les poches de son pantalon, mais la poche droite avait été complètement arraché par les oies et la seconde n'avait pas meilleure allure. Jamie soupira, serrant les mâchoires et les poings. Il fallait regagner la plage. Vite. Il fallait qu'il sache exactement où en était le Dieu et Melody.
Ils avaient beau avoir disparus depuis peu de temps, un monde entier s'était écoulé. Poséidon n'était plus là. Et un enfant gisait sur la plage. Jamie ne connaissait pas le visage de Pan, pourtant cela lui sembla évident. C'était lui. quelque chose en lui savait. Peut-être les relents de Famine. Ou son coeur d'Enfant Perdu.
Jezabel s'approcha, penaude. Pourtant, elle avait raison. Jamie posa sur elle un regard fatigué, plein de douceur, mais avant qu'il ai pu s'expliquer, la jeune femme se prit à crier sur Robyn, et de partir. Jamie passa à nouveau sa main sur son visage. Il lui expliquerait. Il lui expliquerait à l'appartement. Quand ils seraient partis. Quand ils seraient en sécurité.
-Personne ne lève la main sur elle.
Il s'était approché de l'endroit où Melody s'était effondrée, traversant la masse des Enfants Perdus trépignants d'impatience. Jezabel releva la tête, un petit sourire aux lèvres. Toujours en colère. Mais visiblement heureuse de pouvoir le retrouver. Un enfant perdu sembla sur le point de protester mais Jamie le fusilla du regard.
-Nous partons, dit-il fermement. Et nous l'emmenons.
Il y eue un silence, mais Jamie pouvait clairement entendre toute la haine que Melody déversait à son encontre. Ce n'était plus seulement de la haine c'était bien plus fort. Violent. Si elle avait pu le tuer... Jamie soutint son regard. L'espace d'un instant, il se prit à croire que tout n'était pas brisé. Que quelque part, quelque chose était réparable. Que leur amitié était toujours là, caché dans le revers d'une lame de colère. Il se trompait. Et ça non plus il ne voulait pas le voir.
Il n'eut pas la prétention de la forcé à le suivre. Il tourna simplement les talons, la laissant en compagnie de Jezabel et Aaron. Il ne l'aurait jamais forcé à quoi que ce soit sans l'assommer. Or il commençait à en avoir marre d'avoir cette idée récurrente. De fatigue, il se laissa tomber sur le sable, à peine plus loin du plus grand groupe. Il n'avait pas suivit ce qui venait d'arriver à Skunk. Il n'avait pas comprit ce qui était arrivé à Pan. Mais même si il en avait eue le temps, il aurait été trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Lentement, il lança son regard dans l'Océan, avant de passer ses bras autour de ses genoux repliés. La mer. La mer l'apaisait beaucoup. Et malgré la gravité de sa situation, il parvenait à la trouver belle. Apaisante. Si il avait pu, il s'y serait noyé. Pour de bon. Quel plus bel endroit que de mourir dans le Lagons des Sirènes? Jamie soupira, fermant les yeux. Oui, cela aurait été tellement plus facile de pouvoir mourir ici.
Un bruit mat lui indiqua que l'on venait de se laisser tomber à ses côtés, mais Jamie n'ouvrit pas  les yeux. Il y eut un silence. Puis une Ombre passa sur son visage, et avant qu'il ai pu se demander si il devait retrouver son frisbee, Jamie se détendit. Ce n'était pas une Ombre mais l'ombre d'un navire. Un bateau fait de mousse. Ticket aller et retour. Jamie soupira.
-Il est temps qu'on rentre.
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.

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Les profondeurs de l'Océan

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Sa tête lui faisait un mal de chien, Robyn n'y était pas allée de main morte. Louise passa la main sur sa blessure en appuyant doucement dessus avant de se redresser en s'appuyant sur son tronc d'arbre, le temps que le monde s’arrête de tourner et ne lui donne la nausée. Si elle chopais Robyn, elle lui ferait regretter son coup de batte. Non mas c'était possible d'être aussi égoïste ? Et agressive ? Est ce qu'elle avait réellement besoin de lui faire ça ? Oui sûrement, puisque Louise aurait été prête a utiliser son pouvoir pour l’empêcher de rejoindre le front. Elle soupira et se dirigea vers le groupe qui venait d’apparaître, reconnaissant les cheveux roux d'Anna.

Elle suivit le petit groupe avant que tout a coup Jamie et Robyn n'apparaissent devant eux. Oh, elle ne s'attendait pas a une confrontation aussi rapide, surtout face a Jamie. Quand a Robyn, elle se faisait violence pour ne pas se mettre a lui crier dessus, ce n'était pas le moment.

"C'est moi qui m'excuse j'ai essayer mais ..."
elle s’arrêta et soupira. Elle n'avait pas été a la hauteur c'était tout. Qui avait il de plus a dire ? Rien. De toute façon Jamie était hors de porter. Elle s’excuserait convenablement plus tard, quand tout ça ce serait calmer. Elle se prit un boulet de canon nommé Jezabel qui la serr contre elle avant de lui faire un sourire doux. Elle était mignonne a vouloir changer les idées des autres dans un moment pareille. Pourtant ses yeux cherchaient a comprendre en fixant la scène devant elle, avec ce gamin qui venait de disparaître et cette fille qui avait l'air si malheureuse ... Et Poséidon qui n'était plus dans la course.

Elle avait jeté un regard a Melody, ne sachant pas si c'était la pitié et la haine qu'elle lui inspirait qui dominait ou la colère. Elle avait envie de laccher prise, de la laisser aller, de ne plus chercher a se persuader que malgré tout il y avait quelque chose de bon en elle. Elle se détourna et s'approcha d'Aaron avant de poser une main sur sa joue, faisant se refermer la plaie alors que la douleur venait se loger dans son ventre. Elle ne dit rien, se contentant de le fixer avec ses grands yeux pour finalement jeter un regard vers Melody. Il n'y avait pas besoin de mots, il avait des choses a régler avec elle, c'était tout. Elle pressa sa main et s'éloigna pour se laisser tomber a coter de Jamie sur la plage, sans rien dire se contentant de savourer le calme de ce moment. Instinctivement elle se mit a jouer avec le sable avant de sortir une de ses fioles et de la remplir de sable. Sebastian serait sûrement content d'en avoir puisque ca venait de l'ile d'ou les enfants ne grandissaient jamais. Elle prit un coquillage quand une ombre passa au dessus d'eux.

"- Il est temps qu'on rentre. "


Elle hocha la tête, laissant un petit silence s'installer avant de se tourner vers le jeune homme pour le fixer dans les yeux.

"- J'y arriverai. La prochaine fois, je la protégerai mieux, je te le promet. Je deviendrai plus forte."


Oui, elle se débrouillerai pour lui rendre la pareille. Lui faire comprendre que si il avait besoin d'aide ... C'était comme une promesse, même si elle ne portait pas du tout Robyn dans son cœur. Parce que parfois il fallait faire des choses qu'on aimait pas pour les autres. Parce qu'ils le méritaient qu'ils méritaient de savoir qu'ils avaient des amis. Jamie l'avait fixé, l'air indéchiffrable et au moment ou il avait voulu se lever elle avait mis la main sur son bras pour l’empêcher de bouger tout de suite.

"Attends ... Je ne suis pas aussi puissante que les dieux ou toi mais ... je sais ce que c'est de vouloir protéger ses amis ou de ne pas tout vouloir leur dire pour ne pas les blesser. Donc ... si un jour tu as besoin d'aide même sans pouvoir en parler ... Ou même pour prendre un thé passe me voir."


Elle se releva et s'épousseta le regard rivé vers l'horizon avant de se diriger vers le bateau de mousse qui devait les ramener chez eux. Elle était exténuée.



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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
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________________________________________ 2016-01-05, 21:56





Je veux rentreeeeer!


Tout avait tellement changé, sur la plage. C'était fini, apparemment. On allait pouvoir rentrer chez nous, hein ? J'étais fatiguée. Tellement. J'avais l'impression que si je me mettais en boule par terre, je pourrais dormir pendant des mois, comme un ours. N'empêche ça doit être trop cool d'être un ours pour ça. J'aimerais bien avoir la faculté d'hiberner.

Je n'allais pas faire comme quasiment tout le monde et aller dire à Melody que tout allait bien se passer. Son père avait disparu, et même si c'était un salopard, ça restait son père. Y avait des manques, parfois. Des gens qui disparaissent et qu'on aimerait revoir. Je n'avais pas de père, je n'avais pas de mère, mais j'avais perdu mon meilleur ami Ralph, et j'étais sûre que je ne le reverrais jamais. Je le considérais plus comme un membre de ma famille, et il me manquait énormément, même si j'évitais de trop penser à lui. C'est dur, d'être toute seule. Mais elle ne l'était pas. Elle avait des amis, qui s'inquiétaient pour elle. Moi en tout cas, je n'étais pas sa pote. J'avais rien à lui dire. À quoi ça servirait, hein ?

Je restais dans un coin de la plage, après avoir ramassé Lucille à moitié enfouit dans le sol. J'avais eu peur, je croyais l'avoir perdu à un moment. Mais non, toujours là. Y avait pas de raison pour que je me mêle aux autres. Louise devait clairement avoir envie de me buter après le coup que je lui avais mis, de même pour Dora, les autres je les connaissais toujours pas et Jamie... bah j'avais pas envie de lui parler. Je sais pas, j'avais l'impression de déprimer, allez savoir pourquoi.

En tout cas, j'étais contente que Skunk soit devenu le nouveau Pan. Et qu'au final, ça soit une fille. Elle avait du caractère, la môme. Elle allait sûrement être mieux que ce petit con et prétentieux de Peter. Bon apparemment il était mort, mais c'est pas pour autant que ça allait me faire un petit quelque chose au cœur. Ça restera un petit merdeux pour moi. Faut vraiment que j'arrête de venir sur cette île, enfaîte. C'est vraiment pas une destination de rêve. Quoi que je devrais être contente, cette fois j'ai croisé aucun cannibale et j'ai toujours mes deux mains. Ouais !

Je me sentie envahie par le soulagement quand le bateau arriva. Retour à la maison. Je n'aimais pas particulièrement Storybrooke, mais c'était mieux qu'ici. J'avais hâte de partir, de foutre le camp. Et ne pas recommencer, pour une fois. Il allait franchement falloir que j'arrête de me lancer dans des trucs concernant les dieux moi, c'est mauvais pour la santé. Et puis j'ai pas de place là dedans.



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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

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________________________________________ 2016-01-06, 16:20


Everything I do...
I do it for you.

Autour de moi, des échos lointains. Je voyais des visages confus, noyés dans le brouillard du chagrin et les braises de la colère. J'étais seule, mais ce n'était pas grave. Je l'avais toujours été. C'est juste que j'avais cru pour un temps qu'être accompagnée me rendrait plus forte. J'avais eu tort. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.

L'eau ruisselait sur mon corps, glissait sur mes jambes. De retour dans le monde réel, j'avais découvert qu'en me concentrant, je pouvais faire disparaître mes nageoires. Etait-ce à cause de mon passage à Neverland ? M'avait-on laissé ce "cadeau' qui serait à jamais accompagné d'un sentiment d'amertume ? Tout m'échappait. Je me sentais comme un coquillage arraché à son récif et malmené par le ressac. Eternellement. Je ne trouvais de repos que dans les bras de l'océan. Un peu de calme. Si peu.

Lorsque le bateau en nuage était arrivé, j'avais profité de les voir tous focalisés sur ce dernier pour me précipiter vers l'eau. Et plonger. C'était là ma seule échappatoire. Jamie se croyait-il bon prince en disant que je repartais avec eux ? Je savais très bien ce qui m'attendait une fois de retour dans notre monde : une geôle, une cellule à Olympe ou ailleurs. On m'exhiberait comme une bête de foire et les dieux viendraient les uns après les autres se moquer de mon échec. Hors de question. J'avais encore un peu de fierté et surtout, de la volonté. Tant que des membres de ma famille étaient encore en vie, je me battrai.

Je n'avais pas regardé vers Aaron. Je n'avais pas voulu lire quoi que ce soit dans ses yeux. J'avais agi vite, l'eau m'avait ouvert grand ses bras glacés. J'avais nagé le plus loin possible, ignorant les brûlures multiples sur mon corps couvert de plaies sanglantes. Puis, le sel avait désinfecté les blessures, la mer m'avait soignée. Je pouvais compter sur elle. Elle veillait sur moi. Elle était mon unique amie.

J'avais erré sans but, souhaitant mettre le plus de distance possible avec le passé. Alors, j'avais été happé par un tourbillon. Intense. Accablant. Lorsque j'avais ouvert les yeux, je flottais dans les profondeurs d'un océan différent. Je m'en étais rendu compte en montant à la surface. J'avais vu des bateaux de pêche. J'avais évité de peu un filet. J'étais montée à bord de l'un des navires, cachée dans une cale afin de me reposer, et j'avais débarqué quelque part en Europe. Je ne comprenais pas la langue mais de toutes façons, je me sentais étrangère partout. J'avais continué de bouger, ne restant sur la terre ferme que quelques heures à chaque fois, de peur que les dieux ne me repèrent. Je restai des jours, des semaines dans l'eau, si bien que je perdais peu à peu les derniers vestiges qui faisaient de moi une humaine.

Je pensais souvent à Père et Egéon. J'espérais qu'ils survivent. Je n'avais pas osé retourner aux Etats-Unis pour rendre visite à mon frère. C'était bien trop dangereux d'y poser le pied. Je n'avais pu me rendre dans aucun endroit qui était en ma possession. J'étais une fugitive. Ca me confortait encore plus dans l'idée de me venger de tous. Je n'avais pas abandonné mes idéaux.

Je m'étais réfugiée en méditerranée, dans un récif de corail très éloigné des terres. Seuls quelques poissons colorés venaient squatter, et je me sentais tellement isolée que je n'avais même pas envie de les chasser. Cela me faisait une compagnie silencieuse.

Un jour pas tellement lointain, alors que je somnolais dans mon récif, j'entendis des paroles à travers l'onde, une voix grave et caressante :

"Ne sois pas si triste, petite sirène..."

Je soulevai les paupières et sursautai en voyant la sorcière devant moi, superbe dans sa robe moulante noire aux reflets violets. Elle arborait un sourire sardonique, et je m'aperçus qu'une couronne dorée étincelait dans sa chevelure impeccablement soignée, qui ne remuait pas dans l'eau.

"Ton frère se porte à merveille, enfin... aussi amorphe qu'un bulot, comme à son habitude. Je me suis assurée que nul ne viendrait décider de son sort à ta place."

Je déglutis avec peine, les lèvres tremblantes. Je la fixais d'un air ébahi dans lequel on pouvait aisément lire la panique. Qu'avait-elle fait à Egéon ? L'avait-elle enlevé de l'hôpital ? Où l'avait-elle caché ? Incapable de prononcer la moindre parole sous l'eau, je ne pouvais que la regarder. Mes branchies me permettaient de respirer mais pas de parler. Sa magie dépassait les lois de la logique, car elle dialoguait tranquillement sans qu'aucune bulle ne sorte de sa bouche.

"J'avais envie de te remercier pour ce que tu as fait pour moi." déclara-t-elle sans se départir de son sourire éclatant. "Ton frère est donc hors de danger pour le moment. Mais bien entendu, si tu souhaites toujours qu'il se rétablisse entièrement, il te faudra m'apporter un objet très précieux. Oh, pas le Trident."

D'un geste désinvolte, elle fit apparaître le Trident dans sa main. Je remuai légèrement dans l'eau, me plaquant contre le récif. Je sentis des coraux s'enfoncer dans mon dos. Tétanisée, je me mordis les lèvres. Elle l'avait récupéré. Elle savait traverser les mondes. Elle avait sûrement emprunté le tourbillon, elle aussi.

"Je suis à nouveau la déesse des océans et tout ceci, je te le dois."
poursuivit-elle d'un ton mielleux qui me donna envie de vomir. "Alors, je te donnerai ta récompense. Egéon te reviendra définitivement si tu trouves ce que je cherche. Souris, petite sirène. Je te donne un nouveau but."

Elle éclata de rire et disparut dans un petit tourbillon d'eau, me laissant stupéfaite et perdue. Peu à peu, je me décollai du récif et me laissai flotter au gré des vagues, le regard flou. Elle retenait Egéon en otage tout en le protégeant des autres, mais pas de sa folie à elle. Il fallait que je travaille pour elle si je voulais le revoir. Elle ne m'avait pas dit ce qu'elle cherchait exactement mais je me doutais qu'elle réapparaîtrait très bientôt. Jamais en sécurité, jamais... libre. Pour obtenir ce pour quoi ma famille s'était tant battue, il faudrait soulever d'autres montagnes, ne pas s'arrêter. Jamais. Je ne m'en sentais plus la force, mais je n'avais pas le choix.

Tout ce que je faisais, je le faisais pour lui. Pour Père, pour Egéon. Avec Aaron dans un coin de ma tête et tous les autres -Jezabel, Jamie, Anna...- qui me répétaient des paroles indistinctes. Ils étaient tous trop loin. Nous n'appartenions pas au même monde. Ils étaient le vestige d'un passé mort. Noyé.

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Hey ! I just met you and this is crazy !


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________________________________________ 2016-01-06, 23:23

Le coeur d'une fée est aussi fragile que le cristal
...

Peter avait fermé les yeux. Sans un mot pour moi, sans un adieu. Voilà comment s'achevait notre histoire : dans le silence. Plus que révoltée, j'étais blessée. Oui, c'était le mot. D'ordinaire, la colère me traversait toute entière dès que quelque chose m'agaçait, mais là, je me sentais simplement... meurtrie. C'était nouveau et pas du tout agréable.

Il avait confié son épée à Skunk et adressé quelques mots à Wendy. Rien pour Clochette. Malgré tout ce que j'avais fait pour lui, ce n'était jamais suffisant. On oubliait la fée. Trop petite, trop insignifiante.

Je m'étais reculée de quelques pas alors que Peter venait d'expirer son ultime souffle. Le voir disparaître ainsi, c'était trop... dur. Je l'avais à peine retrouvé qu'il s'en allait déjà. Je finis par m'envoler. Je parcourus une certaine distance avant de me réfugier dans un arbre creux, dans la jungle. Là, je laissais libre court à mon chagrin, à la frustration que j'éprouvais. Trop d'émotions en même temps. J'avais l'impression que j'allais exploser.

Mes petits poings tapèrent contre l'écorce et s'y écorchèrent. J'avais repris la taille d'une fée puisque c'était ma véritable nature. Ne jamais prendre trop de place, être vite oubliée...

L'obscurité me cernait et c'était très bien. La nuit commençait à tomber sur Neverland. Subitement, j'ouvris les yeux en discernant une clarté incongrue. Je les plissai en voyant, dans un brouillard de larmes, une luciole dorée voleter à la hauteur de mon visage. De près, je discernai les contours évanescents d'un petit corps pas encore tout à fait modelé. Une autre fée qui était en train de renaître.

"Va-t-en !"
dis-je, déboussolée et irritée.

Je n'avais jamais été très bien accepté chez celles de mon espèce, et je n'étais pas assez bête pour espérer que cela change. De toutes façons, je n'avais plus envie de croire en quoi que ce soit. Tout fait toujours bien trop mal.

La luciole dorée s'approcha brusquement et me toucha le bras, envoyant une décharge électrique dans mon corps.

"Aïe ! Mais ça va pas ?"

Voilà comment elle me remerciait d'être de retour ? Qu'est-ce que je disais... leur avis vis-à-vis de moi n'allait pas changer de sitôt...

Je frottai mes poings contre mes yeux afin de sécher mes larmes et lançai un regard féroce à la fée qui piailla avec une voix trop aiguë.

"Qu'est-ce que tu dis ? Je comprends rien ! Parle plus fort !"

Au contraire, elle se tut, tandis qu'une seconde luciole la rejoignit à l'intérieur de l'arbre. Puis une troisième. J'avais l'impression qu'elles me fixaient, même si leurs yeux étaient trop minuscules pour les voir. Et bientôt, elles m'attaquèrent à coup de décharges en se frottant à moi.

"Laissez-moi tranquille ! Arrêtez de m'embêter !" m'écriai-je en me débattant.

Je finis par sortir de l'arbre en voletant furieusement. J'écarquillai les yeux, ébahie, en découvrant la fée bleue devant moi, ses longues ailes battant l'air. Elle n'était pas enveloppée d'un halo doré comme les autres fées, mais son corps légèrement transparent m'intimait qu'elle n'était pas vraiment là pour autant. Nos regards se rencontrèrent. Je restai sur la défensive, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. Elle se tourna de côté comme pour m'indiquer une direction du menton, et elle s'évanouit dans la pénombre.

J'hésitai quelques instants, m'imprégnant de l'atmosphère de la forêt comme pour espérer un coup de pouce. Le vent chantait dans les feuilles, l'air devenait un peu plus frais, l'odeur de l'humus s'engouffrait dans mes narines. Aucun danger.

Je décidai d'emprunter le chemin indiqué par la fée bleue. Après tout, je n'avais rien à perdre. Et une petite promenade me ferait le plus grand bien. Je jetai un coup d'oeil par-dessus mon épaule et constatai que les trois lucioles me suivaient. Je m'envolai jusqu'au sommet d'une colline qui surplombait Neverland. D'en haut, on pouvait voir l'île dans son ensemble. Le point de vue était particulièrement superbe. Au loin, on discernait même la réserve des indiens avec la fumée qui s'échappait des tipis, et se perdait dans les étoiles naissantes. La verdure à perte de vue, dont les arbres se mouvaient dans le vent avec une grâce presque fantomatique. J'enveloppai le paysage d'un regard nostalgique. Malgré tous les malheurs que j'avais connus ici, cela me faisait mal de partir. Pourtant, je sentais que c'était nécessaire. Rester aurait été encore plus douloureux.

Brusquement, un courant d'air froid effleura mon dos. Je frissonnai et pivotai sur mes chaussures à pompons. Je sentis mon coeur descendre au fond de ma poitrine en voyant Peter. Mon Peter. Il n'avait plus le visage juvénile d'un gamin arrogant, mais le faciesse du capitaine que j'avais rencontrée des siècles plus tôt. Contrairement à la fée bleue, il n'était pas transparent. Les mains sur les hanches, il m'observait de son regard intense.

J'eus une pensée totalement incohérente avec la scène qui se déroulait, mais je ne pus m'empêcher de songer : "Eh bien c'est pas trop tôt ! Tu viens enfin me voir !" mais les mots restèrent bloquées au fond de ma gorge. C'était bien trop perturbant de le voir ainsi. Je ne comprenais pas. J'eus besoin de me concentrer avant de balbutier, hésitante :

"Qu'est-ce qui se passe ?"

Il s'avança et passa près de moi pour observer le paysage à mes côtés. Je ne sentais qu'un grand froid. Lorsqu'il parla, sa voix provoqua des frissons le long de mon échine. Sa voix... Celle de mon Peter.

"Rien. Absolument rien. Tout est paisible. L'île est en train de renaître et de s'épanouir. Parce que tu as cru en moi et que j'ai cru en toi."

Je déglutis avec peine, trop saisie par l'émotion. C'était rare que l'on parvienne à me clouer le bec. Je tournai la tête vers les lucioles dorées qui flottaient dans la nuit, avant de poser de nouveau les yeux sur Peter.

"Tu n'es pas vraiment là." dis-je, affectée.

A cet instant, il se tourna vers moi et effleura mon bras. A nouveau, un courant d'air glacé parcourut ma peau et s'incrusta jusque dans mes os. Tout mon corps frémit mais je ne le lâchai pas du regard. Ses beaux yeux couleur de forêt.

"On m'a autorisé une dernière pensée."

Je voulus en savoir davantage mais au moment où j'ouvris la bouche, il enchaîna :

"Je ne vais pas te demander de t'occuper des autres, car il est temps que tu prennes soin de toi."

Il s'approcha davantage et caressa ma joue. De nouveau, rien d'autre qu'un courant d'air intense qui gela tout mon être. Pourtant, je ne voulais pas qu'il s'éloigne. Ca faisait du bien d'avoir aussi mal.

"Tu sais quelle a toujours été ma seule pensée agréable ?"
demanda-t-il, ses yeux s'éclairant d'une lueur malicieuse. "Celle qui m'a permis de voler la toute première fois."

Alors, je me souvins de nos moments passés à bord de son bateau. Lorsque je le taquinais, ou quand, à la tombée de la nuit, nous regardions les couchers de soleil sur l'océan. Un souvenir, plus vivace que les autres, s'imposa à moi : celui de notre premier baiser. Quand nos lèvres s'étaient unies, il s'était élevé de quelques centimètres au-dessus du sol et je lui avais alors murmuré, lorsqu'il avait reculé sa bouche de la mienne :

"C'est la même sensation que voler."

C'était la vérité. Et brusquement, j'eus l'impression de retourner des siècles en arrière, quand il était encore capitaine du Hollandais Volant, quand la vie ne m'avait pas encore abîmée, quand j'étais encore une fée insouciante...

Il m'embrassait. Plus de froid ni de courant d'air glacé. Uniquement sa bouche contre la mienne, sa main réelle contre ma joue. Il était là. Vraiment là. Mon pauvre petit coeur s'affolait. C'était bien trop pour quelqu'un de ma taille.

Subitement, plus rien. Je soulevai les paupières et constatai qu'il avait disparu. Un feu bleuté flottait à un mètre de mon visage, m'observant curieusement. Où était passé Peter ? Puis, en voyant à quel point le feu bleu me fixait, je compris. C'était ce qu'il restait de lui. Il avait dit qu'on lui avait autorité une dernière pensée. Et elle avait été pour moi. Quelque chose se bloqua de nouveau dans ma gorge alors que le chagrin se transformait en autre chose. C'était plus léger, même si ça faisait toujours aussi mal.

Le feu bleuté ondula encore un peu dans l'air avant de s'élever et de rejoindre les étoiles qui mouchetaient le ciel.

"Maintenant, tu voles à tout jamais." murmurai-je, la tête renversée en arrière.

D'autres étoiles brillaient dans mes yeux. C'était ce qu'il avait toujours souhaité : pouvoir voler sans jamais s'arrêter.

Brusquement, je sentis quelque chose piquer ma cheville. Je crus tout d'abord à un moustique. Je remuai un peu la jambe mais comme les piqûres insistaient, je m'élevai de quelques centimètres avant de foncer vers le sol tout en restant en suspension dans l'air. Perplexe, je découvris un petit bonhomme d'une quinzaine de centimètres de hauteur. Il portait du cuir noir et parlait avec animation, mais d'une voix trop aiguë pour que je comprenne. J'aurais pu prendre ma taille de fée afin de l'écouter, mais je n'en avais pas envie. Il avait cassé mon moment émotion. Ca m'énervait beaucoup.

Il sautillait sur place en essayant de m'atteindre, son minuscule canif brillant dans la pénombre. Le peu que j'entendais ressemblait à :

"Espèce dé crévarde ! Tou va arrêter dé bouger tout lé temps !"

Je fronçai les sourcils. Ce petit bonhomme me disait quelque chose. Ce n'était pas lui qui s'était accroché au bateau volant à l'allée ? Mais oui ! C'était un pirate du monde réel !

Je me penchai vers lui et lui confisquai son canif ridicule. Après quoi, je l'attrapai par la veste et le secouai dans l'air, tout en l'approchant de mon visage. Je mis quelques secondes à réfléchir avant de décider, toute pimpante :

"Je vais te garder avec moi. Le voyage sera beaucoup plus amusant si on est deux !"

"Scuzi ! Scuzi ! Lâche-moi !"
fit-il en se tortillant et en donnant des coups de poings dans le vide.

Pour toute réponse, je lui tapotai la tête de mon autre main et le rangeai soigneusement dans la poche accrochée à ma taille. Je la fermai afin de m'assurer qu'il ne tombe pas pendant le vol, pris mon élan et rejoignis bientôt les étoiles. Au plus près de mon Peter. Là, je fermai les yeux, me laissant guider par les fluctuations du vent.

Seconde étoile... et tout droit jusqu'au matin !



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