« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C’était le grand soir, le soir de Noël, le soir où tous les espoirs étaient permis… C’était son premier Noël à Storybrooke, son premier véritable Noêl : les autres, elle les avaient passés dans le coma. Ironique n’est-ce pas ? De continuer de vivre dans le corps d’une presque morte et d’à présent être le cavalier de la Mort ? Oui… la vie était ironique… ironique et cruelle et elle aimait torturer des âmes belles et pures comme celles d’EVE et Wall-E… Elle se souvenait que trop bien du Noël de l’an passé : roulé en boule dans son lit, tentant de se mettre en mode veille malgré la douleur qui ne faisait que la submerger. Elle se souvenait à quel point elle avait eu mal de les voir tous avec leurs amis, leurs amoureux tandis qu’elle, elle avait perdu son Wall-E, son petit robot, qu’elle avait cru mort à tout jamais. Une fois encore, douce ironie… Mais c’était Wilson qui avait raison, il fallait apprendre à vivre avec tout ce qu’ils avaient vécus, surtout ces derniers temps. Ils étaient ensemble, ils allaient passer leur Noël tous les deux et rien ne pouvait les en empêcher… Et dans le fond, l’idée était loin d’être mauvaise, elle allait tenter de s’amuser… et de danser…
C’était la seconde fois de sa vie qu’elle allait assister à un bal et elle avait quelque peu le trac… La première fois avait eu une fin plutôt désastreuse mais elle se souvenait que son cavalier, Pitch, était très bon danseur et quelqu’un de très gentil. Il l’avait aidé à effectuer une danse des plus irréprochables… Elle s’en sortait visiblement bien mieux dans ce monde ci que dans le précédent, où elle avait manqué de troué la paroi du petit garage de Wall-E à l’aide… d’un Wall-E lancé à toute vitesse dans la tentative désastreuse d’un tourné piqué. Il n’était pas question de faire la même chose ce soir… Il était certes un cavalier, mais elle aussi et il n’était plus fait de métal. Sans compter qu’il était le papa de ce petit bébé qui grandissait, juste là, au creux de son ventre.
Tout en suivant le fil de ses pensées, Evelyn avait posé avec douceur ses mains à l’endroit exact où le petit embryon commençait à se développer. Un mois déjà… Un mois seulement. C’était une sensation magique et pourtant terrifiante à la fois. Elle était humaine, elle en prenait pleinement conscience à présent, son utérus était en train de créer la vie, elle mettrait bientôt au monde. Elle aurait eu envie de le hurler sur tous les toits, que ça se voit, que son ventre soit déjà un peu plus gonflée qu’il ne l’était… On avait à peine l’impression qu’elle sortait d’un bon repas… et encore ! C’était désolant ! Elle secoua la tête de gauche à droite pour appuyer cette pensée et se détourna du miroir. Elle était prête : maquillée, coiffée et vêtue d’une robe blanche bien plus courte que la robe pèche qu’elle avait porté en Ecosse mais faisant un magnifique rappel à son ex carrosserie et à la première fois qu’elle l’avait retrouvé, juste après la fin de la malédiction.
La sonnette retentit enfin et la blondinette se dirigea vers la porte d’entrée pour aller accueillir son Wall-E. Il était très beau dans son costume et la robote laissa échapper un sourire en le voyant. C’était bon qu’il soit là… Depuis qu’elle avait compris ce qu’elle était devenue, elle passait curieusement moins de temps avec lui, de peur de le paniquer encore plus et également parce qu’elle s’était un peu renfermée sur elle-même, le temps de digérer la nouvelle et d’intégrer le fait qu’attendre un bébé maintenant ne signifiait pas pour autant la fin du monde… Jamie l’avait poussé en ce sens également, tentant de lui faire comprendre qu’elle était exactement en train de lui faire ce que Wilson lui avait fait peu de temps auparavant et EVE avait été obligée de reconnaître qu’il n’avait pas tort…
- Tu es vraiment très beau tu sais ! C’est très chic ce costume, ça te va très bien ! Tu m’apprendra à danser, une fois encore ? J’ai déjà appris la valse avec Pitch…
Elle lui sourit gentiment tout en prenant son manteau et son sac à main.
- Allons-y ! Il paraît que Noël est une fête magique… Je veux la découvrir avec toi.
Alors ce soir, ce serait leur soirée, à eux seuls, sans tumulte, juste eux, la petite graine dans son ventre, leur amour débordant, la danse et la magie de Noël. Oui… Rien que tout cela, loin de la noirceur du monde…
Wilson Wallander
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Il ne le supportait plus. Cette absence était en train de le rendre dingue, lentement mais sûrement. Il n'avait pas insisté, non, parce qu'il était conscient de ce qu'elle devait être en train de vivre à l'instant, comme lui plus d'un an auparavant... Il savait ce que ça faisait. C'était juste plus fort que lui, de tenter de l'appeler, de joindre son travail, juste pour prendre des nouvelles, savoir comment elle allait, si elle était... prête ? Wilson passait le plus clair de son temps dans son appartement, à se ronger les ongles sous l'incertitude et à tourner en rond, préparant plus de gâteaux que jamais qu'il emmenait à Jamie. Ces pâtisseries ne restaient qu'un prétexte pour lui rendre visite, passer du temps avec le jeune homme et... parler. Parler, énormément. Il ne comprenait pas tout ce qui se passait du côté de son ami cavalier, n'étant même pas sûr qu'il lui dise tout sur ce qui se déroulait dans sa vie, mais là il s'agissait d'un sujet qui les reliait tous les deux... EVE.
Il arrivait mieux à cerner maintenant ce qu'elle avait pu ressentir lorsque lui avait disparu des mois durant. Encore, ce n'était que moindre, il savait qu'elle était en vie, simplement en train de... s'habituer à son état. Ses états ? Le robot s'était embrouillé à plusieurs reprises, assis sur le canapé de Jamie, ses mains serrées l'une contre l'autre, le regard vide un instant, brillant de peine le suivant... Il ne savait quoi en penser. Pourquoi ? Comment ? Tant de questions auxquelles il ne trouvait de sens... Depuis quand ?
"Elle est comme nous. Elle est... Je ne veux pas qu'elle traverse ce qu'on a traversé..."
Il se massait les tempes, secouait la tête, se mordait la lèvre à s'en faire saigner. Il paniquait. Toutes les émotions environnantes, mêlées aux siennes, ne formaient pas un beau mélange. Il avait cassé des meubles sous des accès de haine, envers ce titan, dont il ne se souvenait même pas. Ces moments étaient troubles dans sa mémoire, grisés, ce n'était juste pas lui.
"Elle... Eve... Elle est... Elle a..." Il tentait de le mimer, incapable de le prononcer. Il se sentait stupide, le rouge lui montait aux joues et son regard effrayé cherchait celui de son ami. Il était complètement perdu. Il avait passé ses deux mains sur son visage, tremblant, les yeux au bord des larmes. "Elle a un bébé dans le ventre... On va avoir un bébé..."
Le jour du bal de Noël...
Le fait de la voir si peu le perturbait. En ces moments de fêtes, alors que Storybrooke prenait les couleurs de Noël et que les guirlandes illuminaient les rues, il trouvait son appartement bien fade. Il n'avait pas mit de sapin, pas mis de décorations à sa porte ou à ses fenêtres. Seul le calendrier de l'avant posé dans sa cuisine lui rappelait que le jour du réveillon était arrivé. Il avait acheté le plus beau costume qu'il ait pu trouver pour l'occasion, parce qu'elle avait accepté de l'accompagner au bal organisé par la mairie. Il fallait bien qu'ils se retrouvent un jour ou l'autre, non ? Elle était tout pour lui... Cavalière ou non, cela ne changerait pas. Elle n'y pouvait rien, alors que lui ressentait cette sourde culpabilité. Si lui n'en avait pas été un, aurait-elle été épargnée elle aussi ? ... Ce n'était pas la soirée pour y penser. Aujourd'hui, il devait se détendre, s'amuser, offrir des cadeaux et ne plus y penser.
Le robot avait pleinement conscience de la situation, savait que cela finirait par faire surface. Il préférait ne pas penser aux impacts négatifs, se concentrant sur ce qui se déroulait à l'instant T. Le fait qu'au moins, elle ne serait plus en danger, du moins pas dans l'immédiat. Qu'elle pourrait se protéger et, mieux encore, qu'eux d'eux pourraient protéger leur bébé... Ce bébé... Ce semblant d'être en train d'évoluer... Il secoua la tête devant son miroir alors qu'il remettait sa cravate en place, n'arrivant toujours pas à se faire à cette idée. Peut-être même que cet humain en cours de développement n'avait pas besoin de protection. Qui sait ce qu'il était, exactement ? Vraiment humain ? Lui était un cavalier de l'Apocalypse depuis longtemps à présent, Eve... Il ne savait pas mais elle l'était, à ce moment-là. Il avait beau être seul dans sa salle de bain, le rouge lui monta aux joues et il se sentit gêné rien que d'y penser. Ils s'étaient tellement rapprochés pour la sentir s'éloigner maintenant et... Il ne le voulait pas. Cette soirée était l'occasion idéale pour qu'ils se retrouvent. Elle avait été là pour lui, dans ses moments de doutes et de craintes. Il ne la laisserait pas affronter tout cela seule comme lui l'avait fait.
Wilson était arrivé au pas de sa porte sans savoir s'il devait emmener quoi que ce soit. Il n'avait pas encore passé un seul réveillon avec elle et n'avait jamais eu à faire de cadeaux à qui que ce soit, si ce n'est spontanément en plein milieu de l'année en voyant quelque chose qui lui faisait penser à quelqu'un... quelque part. Se planter devant chez elle avec une rose ou même un magnifique bouquet lui semblait bien banal, Evelyn voyant déjà de sublimes plantes dans le cadre de son travail... Alors il était juste venu, lui, avec son air paumé, prêt à improviser une surprise le moment venu. Lorsqu'il la vit enfin, dans sa magnifique robe blanche, avec ce sourire aux lèvres... Un poids se retirait soudainement. Il était apaisé, elle était rayonnante, toujours aussi belle et pas le moins du monde on ne pouvait deviner ce qu'elle avait subit comme choc ces dernières semaines.
"Tu es vraiment très beau tu sais ! C’est très chic ce costume, ça te va très bien ! Tu m’apprendra à danser, une fois encore ? J’ai déjà appris la valse avec Pitch…"
Il n'était pas certain d'être à la hauteur du sorcier. Si en tant que robot il se mouvait plutôt bien, il était plus aisé de danser en roulant en rond qu'avec deux pieds. Il n'était pas certain d'être le plus à l'aise avec ses deux jambes sur la piste mais pour elle, il était prêt à tenter.
"Allons-y ! Il paraît que Noël est une fête magique… Je veux la découvrir avec toi."
Sans plus attendre alors qu'elle sortait de chez elle, il prit sa main dans la sienne, ce contact lui ayant manqué plus qu'il ne pouvait se l'avouer. Il était incapable de dissimuler son bonheur de la retrouver. Ils avaient commencé à marcher vers le lieu des festivités, n'étant pas très loin. Il avait beau faire un peu frais, la neige recouvrant le bitume des trottoirs, cela ne le dérangeait pas le moins du monde. C'était Noël et il était avec EVE. Il ne pouvait rien demander de plus.
La musique et les lumières de la soirée leur parvinrent bien vite alors que, liant ses doigts à ceux de la jeune femme, Wilson ralentit le rythme à mesure qu'ils s'approchaient de l'entrée de la salle.
"Je... Je voulais juste te dire que... Je suis heureux d'être avec toi ce soir." Il avait relevé les yeux vers elle, lui offrant un sourire timide alors qu'il ne savait plus où se mettre à présent. "D'être avec... vous ?"
Il ne savait pas s'il se posait vraiment la question ou s'il n'arrivait juste pas à s'en rendre compte, s'il avait besoin qu'elle le confirme. Son regard s'était baissé vers son ventre dont on ne voyait encore rien de ce qui se déroulait à l'intérieur. Il ne fallait pas qu'il y pense ou alors il allait se mettre à stresser pour rien !
"Tu... Tu vas bien ? Il va bien aussi ?"
La question était sortie automatiquement, d'un ton un peu paniqué et les yeux grands ouverts. Il ignorait si la découverte de sa nature de cavalier l'avait perturbé d'une quelconque manière, avait perturbé sa grossesse, si elle aussi était stressée et que cela avait un impact... Il n'y connaissait rien à tout cela. Peut-être que c'était pour cette raison qu'elle l'évitait également ? Parce que ça n'allait pas et qu'elle ne voulait pas qu'il le sache ? Oh, il savait que ça n'allait pas. Pas à tous les niveaux du moins. Mais à celui-là, tout se passait bien ? Wilson se reprit bien vite, contrôlant sa respiration pour retrouver son calme. Il se racla la gorge, comme si rien ne s'était passé, ne voulant pas déjà passer pour un futur papa inquiet outre mesure.
La salle était immense, emplie de diverses personnes dont certaines qu'ils reconnaissaient de loin. Même les dieux étaient conviés, il voyait Diane non loin en train de s'éloigner.
"Hum... Tu veux boire quelque chose, avant d'aller danser ? Ou manger ? Tu dois avoir faim non ?"
On avait dit pas de "futur papa inquiet" mais il était trop tard pour ça, en fait. Il se dirigea vers le buffet en la tenant toujours par la main, ne voulant surtout pas la perdre de vue. Sa main libre alla se porter à un verre de champomy - parce qu'elle n'avait pas le droit à l'alcool... même si en réalité, à présent, l'alcool ne pouvait plus rien lui faire. Comme à lui. A cette constatation, il se prit la même boisson. Le champagne, ça brûlait un peu la gorge en plus. La sienne du moins.
"Je pensais pas que ce serait si bondé..."
Il y avait énormément de bruit autour d'eux, beaucoup de personnes en train de discuter, de rire, de s'amuser. Il ne s'était jamais rendu au moindre événement organisé par la ville et ignorait que cela pouvait attirer autant de foule. Mais le nombre d'habitants vivant à Storybrooke était exorbitant, il fallait bien l'avouer, avec tous les contes et histoires qui s'y regroupaient... Il aurait dû le voir venir.
Ce qui était moins prévisible, cela dit, c'était la présence de deux bonhommes jaunes qu'il n'eut pas de mal à reconnaître, se détachant du reste des participants par leurs tenues banales et leurs apparences distinctes.
"Qu'est-ce qu'ils font là ?"
Ce n'était qu'un murmure adressée à Evelyn, alors qu'il se rapprochait d'elle, serrant un peu plus sa main. Homer Simpson et son fils Bart en train de vagabonder parmi les gens, se rapprochant dangereusement de leur position. Wilson voulait éviter tout débordement ce soir-là. De la tranquillité, c'est tout ce qu'il demandait, pour lui comme pour Evelyn... Mais il fallait croire que le karma leur en voulait énormément.
Le petit Simpson eut la grandiose idée, à cet instant, de faire un magnifique croche-pied à son paternel, à seulement deux mètres d'eux. Par réflexe, le robot se plaça immédiatement devant sa cavalière - hum, ça pouvait être compris de différentes manières maintenant. Peut-être auraient-il dû simplement se reculer de cette scène dès qu'ils les avaient aperçu puisque le bas du costume de Wilson - pour lequel il avait dépensé pas mal d'argent, au passage - se retrouva vite trempé par la bière sacrée de Homer, toujours étalé par terre.
"Sérieusement ? C'est pas possible..."
Il devait être en train de rêver. Oui, c'était évident, ça ne pouvait pas être horrible à ce point. Il n'allait pas sentir la Duff pour le restant de la nuit, si ? C'était pas croyable ça ! A côté d'eux, Homer était en train de tenter vaillamment d'étrangler son fils. C'était ça, être parent ? Son regard interrogateur alla se poser sur Evelyn, alors que la situation lui semblait bien peu réaliste.
"On devrait s'éloigner. C'est plus prudent."
Il ne laissait pas de place à la discussion, il ne voulait prendre aucun risque. Sa main dans le bas du dos de sa compagne, commençant lentement à se frayer un chemin parmi les personnes présentes. C'était sans compter sur la prise qu'il ressentit soudainement au niveau de sa cheville, l'empêchant de poursuivre son chemin.
"Euh... Je peux vous aider... ?"
Les yeux baissés vers le sol, Wilson pu assister impuissant à un Homer en train de baver sur ses chaussures, accroché à son pantalon et en train de... de le lécher ? C'était dégoûtant ! Non mais on pouvait pas le laisser tranquille juste pour UNE FOIS ?
"Monsieur... ? Je peux récupérer ma jambe s'il vous plaît ?"
Il tentait de la secouer, vainement, le Simpson étant bien accroché à sa prise. Non mais qui avait eu l'idée de l'inviter celui-là ? Il était supposé être ici déjà ? Il n'était pas surpris de le voir, après avoir pu rencontrer Bob et les habitants de Bikini Bottom, mais à un bal organisé par la mairie, c'était poussé un peu trop loin, non ? Ils pouvaient pas juste tous se rassembler dans la boîte de nuit dépravée de l'Eponge, où ils ne dérangeraient personne ?
"Ne m'obligez pas à vous exploser la tête ça me ferait vraiment de la peine !"
Il ne le ferait pas, il était trop gentil pour ça, mais peut-être que la menace suffirait. Il appela Evelyn aussi, espérant qu'elle ne s'était pas aventurée trop loin sans lui. Si ça commençait déjà comme ça, il avait peur pour la suite...
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Il devait être écrit quelque part que Wall-E et elle devaient avoir la poisse en toute circonstance. Si si, ça devait être marqué, ce n’était pas possible autrement ! Ou alors… Tout était question de carte mémoire ! Elle avait lu que les êtres humains se sentaient souvent d’une attirance particulière pour telle ou telle chose à cause d’une odeur corporelle et de gènes qu’ils avaient en commun. L’amour était chimique donc. Et si c’était pareil pour les robots ? Et si le scientifique qui l’avait créé elle avait implanté dans son code la malchance et que le scientifique qui l’avait créé lui en avait fait de même ? Peut-être était-ce d’ailleurs le même scientifique mais maintenant qu’elle était humaine, elle préférait largement éviter cette étrange idée… Si c’était le cas, elle était un peu la sœur de Wilson et elle n’était pas vraiment pour l’amour version Cersei et Jamie Lannister (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une série qu’elle a commencé à regarder récemment pendant ces moments de solitude en dessous de sa couette et qui s’appelle Game Of Thrones. C’est très bien. Si si. Elle recommande.) . Bref tout cela pour dire qu’il semblait évident qu’il y avait un petit être malsain qui s’amusait à les séparer et à les faire souffrir et ce, depuis leur première rencontre robotique. RIEN absoluement RIEN ne se passait correctement entre Wall-E et EVE et elle était prête à parier que cette soirée ne ferait pas une entorse au règlement, vu comme elle débutait…
- Je pense que tu peux dire vous oui.
Elle lui souriait tout en portant les mains à son ventre.
- On ne la voit pas encore, je suis déçue, j’aurais bien voulu que tu la vois un petit peu plus, mais elle va bientôt être là cette petite graine, donc je pense que tu peux considérer qu’elle est déjà avec nous.
Elle avait les yeux brillant de malice. Elle s’était sentie mal pendant longtemps, elle l’était d’ailleurs toujours, mais s’il y avait bien une chose qu’elle ne regrettait pas, c’était de savoir qu’elle allait former une famille avec son Wall-E, qu’il allait être le papa de leur petit bébé. Elle avait peur de l’avenir bien sûr, de celui de son robot, du sien et de sa petite graine, mais elle ne perdait pas de vue que cela était le moment le plus symbolique et le plus heureux de toute sa vie. Wilson disait « il », Evelyn disait « elle », mais n’y voyait en aucun cas une envie personnelle ou une connaissance quelconque (au bout d’un tout petit mois, le sexe n’était pas formé voyons ! Quoi que… elle aurait pu aller voir dans le génome de ce petit être mais elle préférait garder le suspense…)
- Je l’appelle ma « petite graine ». J’ai l’impression d’être une fleur, tu sais que les humains et les plantes ne sont pas si différents au niveau de la reproduction ? C’est pour cela que je dis « elle »… tu dois dis « il » car tu penses au bébé, n’est-ce pas ? En tout cas, ne t’en fais pas, il ou elle va bien… elle se développe convenablement. Bien sûr il y a toujours un risque jusqu’au 4e mois qu’elle ne s’accroche pas convenablement à la paroi de mon utérus….
Voyant son regard inquiet, elle s’empressa de continuer :
- Mais ça ne devrait pas arriver, ne t’en fais pas. Mon utérus a un pH stable et la graine a toutes les composantes nécessaire à son agrippement. Ca va !
Elle avait volontairement omis de parler de ce qu’elle ressentait au fond d’elle car elle n’avait pas envie d’en parler. Ce n’ était pas le sujet du moment, elle voulait juste être heureuse et profiter de la soirée avec lui. Wilson du le comprendre car il ne s’en formalisa pas, l’entraînant à sa suite vers le buffet pour lui tendre une coupe de champomy. Elle n’en avait encore jamais goûté, c’était une charmante attention de sa part, surtout si c’était sans alcool ! Elle porta alors la boisson à ses lèvres :
- C’est délicieux ! Je n’ai encore jamais goûté de vrai champagne mais ça, c’est vraiment très bon, je ne comprends pas pourquoi il n’y a que les enfants qui en prennent…
Elle regarda alors autour d’elle pour voir les petits qui couraient partout tout en buvant allégrement la même chose qu’eux. Mais chez les adultes, le champomy faisait un calme plat… Elle se retourna alors lorsque son robot le lui indiqua pour voir Robert Simpson et son fils Mart se taper dessus. Elle regardait largement moi ce dessin animé, mais elle était presque certaines des prénoms et n’en restait pas moins amusée. C’était fou tous ces personnages qui envahissaient leur monde, ça donnait quelques couleurs à leur vie et plus particulièrement la couleur jaune…. Wilson la déplaça quelque peu sur le côté et Evelyn hocha la tête d’un air entendu. C’est vrai que ces deux-là avaient plutôt l’air dans un combat acharné. Elle regarda l’étranglement de Mart d’un air sceptique avant de préciser à Wall-E :
- Tu ne ferais pas ça avec notre bébé hein ? Je ne crois pas que c’est un comportement normal pour les humains, et ce ne serait pas très bon pour son cerveau. On non, tu es tout tâché ! Tu veux qu’on sorte pour que tu puisse te chang… aaah..
Elle avait fait un bond en arrière en voyant Robert se jeter sur le jeune homme et l’agripper tout en récupérant ce qu’il pouvait récupérer de sa pièce. Il ne voulait décidément pas le lâcher… C’était SON Wall-E, c’était LEUR soirée ! Elle lui agrippa alors le col, les joues rosies par la colère avant de mettre le visage du monsieur jaune à quelques centimètres du sien, pour le fusiller du regard et lui lancer :
- Vous allez boire votre bière ailleurs que sur le costume de mon petit copain TOUT DE SUITE !
Elle l’entendit bafouiller avant de s’éloigner mais elle n’eut pas vraiment le temps de voir dans quel état était son robot car un cri strident venait de retentir à ses oreilles. Elle se sentit alors aggriper par quelques et elle manqua de perdre l’équilibre et de tomber quand ledit quelqu’un lui sauta dessus.
- OUaaaaouuuuuh cette fête est trop géniale !! C’est la première fête de Riley et elle est venue avec son petit copain ! Regardez-moi ces plats et cette fontaine de Champomy ouaaaouuuuh ! Il faut que Riley goûte ça ! J’adore votre robe et j’adore ma robe et oooooh, j’adore cette musique !!
Elle était descendue de son dos, laissant Evelyn quelque peu déstabilisée et avait agrippé la main de Wilson avait de l’entraîner au loin en hurlant :
- Venez on va danser !!
ON ?! Comment ça ON ?! Genre danser lui et elle ? Genre WILSON et l’autre madame aux cheveux bleues ?! Elle ne la connaissait pas, c’était QUI cette fille ? Et lui, il la connaissait ? Ses joues devinrent écarlates. Elle avait chaud d’un coup et elle était très en colère. Non mais oh, personne ne dansait avec son chéri sauf elle, comprit ? Elle avait beau cherché dans la salle, elle ne voyait malheureusement plus son petit robot. Folle de rage, son regard se posa alors sur l’estrade où un orchestre était présent. Ses talons claquant sur le sol, elle fendait la foule à l’aide de ses mains avant d’arriver sur scène et de s’approcher du chanteur, ahuri. D’un geste vif, elle lui retira le micro des mains avant de le pousser d’un coup de fesse. Le groupe cessa alors de jouer et le calme tomba sur la salle :
- Votre attention s’il vous plaît, je cherche mon Wilson. Une dame aux cheveux bleus l’a kidnappé et je veux qu’on me le rende. C’est le papa de mon bébé vous savez ? Alors merci de m’indiquer où est la madame de je m’explique avec elle et on reprendra cette soirée calmement, merci.
Il n’y avait plus qu’à attendre que quelqu’un lui vienne en aide maintenant.
Wilson Wallander
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| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
Il ne fut pas surpris par le comportement d'Evelyn, alors qu'elle avait fait fuir le pauvre Homer en moins d'une seconde. Un sourire, même, lui échappa discrètement. Elle n'avait pas changé... Non pas qu'il l'ait pensé.
Ces pensées furent bien vite écartées par l'arrivée d'une figure aux cheveux bleus, qui venait de sauter sur sa bien-aimée. Est-ce qu'elle avait la moindre idée de son état ? Est-ce qu'elle osait vraiment lui faire frôler la chute alors qu'elle avait un petit être dans le ventre ? Elle était inconsciente ? Oh oui ! Il semblait que oui ! L'étrangère venait de l'embarquer avec force, à lui en faire rougir le poignet, l'embarquant au loin sans même qu'il n'ait le temps de tourner la tête vers EVE. Son souffle était court, alors qu'il essayait de résister et de se tirer de l'emprise de l'inconnue.
Il contrôlait sa frustration naissante, ne souhaitant pas vraiment s'énerver en ces lieux. Il avait pu remarquer que sa force était quelque peu supérieure à ce dont il était habitué et... il ne voulait pas prendre le risque d'arracher le bras de sa kidnappeuse avec un faux mouvement. Et au silence qui s'installa soudainement, il crut deviner qu'il n'avait pas besoin de ça pour qu'Evelyn le retrouve.
Lorsque sa voix s'éleva dans la pièce, il y trouva la distraction nécessaire pour se dégager, s'éloignant le plus rapidement possible en écartant quiconque se trouvant sur son chemin. Très rapidement, il atteignit la scène, allant rejoindre Evelyn sur scène. Il ne prononça pas un mot, lançant un regard gêné vers toutes ses personnes qui les observaient à présent. Alors, il lui prit doucement la main, tandis qu'elle lâchait le micro, l'emmenant avec lui.
« Partons d'ici. » se contenta de murmurer le robot, un léger sourire sur les lèvres.
Ce n'était pas eux. Il... Il n'était pas fait pour cette sorte d'événement. Pour les danses au centre de la piste, entourés de centaines d'autres couples. Pour le buffet varié où tous les invités s'entassaient afin de trouver un met à se mettre sous la dent. Pour ces fontaines de champagne... même si le Champomy leur allait plutôt bien. A peine avait-il mit les pieds dans la mairie qu'il l'avait ressenti. En moins de cinq minutes, ils avaient déjà été séparés à deux reprises et il en avait encore une odeur de bière persistante sur la jambe.
Ce n'était pas le Noël qu'il voulait lui montrer. Ce n'était pas celui qu'il voulait qu'elle partage avec lui.
Ils étaient arrivés à hauteur d'une baie vitrée de la salle, le robot l'ouvrant en guidant sa belle vers l'extérieur. Leurs pieds s'enfonçaient dans la couverture blanche qui s'était installée sur le sol. Quelques flocons commençaient à tomber, les rares arbres autour d'eux ne les empêchant pas de s'écraser sur les têtes. L'air était frais, agréable, seuls les distantes lumières de la ville éclairant pâlement l'endroit.
C'était déjà beaucoup mieux.
Ses doigts serrèrent davantage la main d'Evelyn dans la sienne, alors qu'il continuait de marcher, l'entraînant à un banc. De sa manche, il le dégagea le peu de neige qui s'y était posée, s'y asseyant et l'invitant à faire de même.
Wilson ne put s'empêcher de lâcher un soupir de contentement, tout simplement. Il se sentait beaucoup mieux ici qu'au milieu de cette foule déchaînée. Il ne fallait pas qu'ils restent là-bas. C'était beaucoup trop d'excitation, beaucoup trop de possibles raisons de stresser Evelyn et il ne voulait pas qu'elle ou... qu'elle ou « la petite graine » ne se sentent pas à l'aise. Puis il avait... il avait ce besoin, d'être seul avec elle. Certainement. Ils ne s'étaient pas vus depuis un moment, non ? Du moins, pas aussi longtemps. Ses lèvres se pincèrent, sa main libre passant distraitement dans sa nuque, signes distinctifs de sa nervosité.
« Je... Je sais que ce n'est pas facile. »
Il ne voulait pas en parler. Il voulait simplement qu'elle sache, qu'il était là. Qu'il serait toujours là. Peu importait ce qui pouvait bien se passer. Il avait peur, il ne pouvait le cacher, bien plus peur que lorsque ce qui arrivait à la jeune femme était en train de se produire pour lui. Ce sentiment était si semblable et si différente à la fois, tout en étant étonnement amplifié. Une partie de lui ne voulait y croire, ne pouvait y croire, continuait de le nier tant que l'évidence ne se posait pas devant ses yeux. Certes, certains indices ne trompaient pas. Le fait qu'elle puisse « relire » en lui comme avant. Ce qu'il avait vu, avec Hadès et Cerbère. Cette capacité de pouvoir partager leurs pensées. Ce qu'ils avaient ressenti, lui et Jay. C
Il n'avait vu personne d'autre que Jamie pour pouvoir l'aider à se rapprocher d'Evelyn. Il était... la seule personne, en dehors de celle qu'il aimait, en qui il accordait une confiance aveugle. Il ne pouvait demander telle chose à n'importe qui. Ni même parler d'un événement pareil à n'importe qui. Il avait eu besoin de le partager, non pas avec un quelconque dieu qu'il connaissait à peine, mais avec cet ami qui l'accompagnait depuis le début de cette.... « nouvelle aventure ».
Il s'inquiétait. Parce que, justement, il savait que ce n'était pas aisé, de passer à trouver tout ça. Il s'inquiétait pour elle, pour leur enfant, pour eux. Principalement pour elle. Il ne voulait pas qu'elle se sente si... mal. Il espérait, oh oui il espérait réellement qu'elle ne se sentait pas aussi mal que lui avait pu l'être. Elle ne devait pas. Ce n'était pas de sa faute. Elle n'y pouvait rien ! C'était... l'acharnement du destin.
Quelle ironie. Il arrivait à le dire pour elle, alors qu'il n'avait pu s'en persuader pour lui. Il eut un rire nerveux à cette pensée, se disant que l'être humain pouvait se montrer bien stupide. Secouant la tête, il plongea son regard dans celui d'Evelyn. Il ne savait quoi y lire.
« Qu'est-ce que tu en penserai si... si on emménageait ensemble ? »
Presque instantanément après la fin de sa question, ses yeux se baissèrent. Il n'était pas certain de la réponse qu'elle lui donnerait, si simplement l'idée lui plaisait. Elle trottait dans un coin de sa tête depuis des mois. Il ne supportait pas son absence et il avait toujours envie d'être à ses côtés. Manger avec elle, rire avec elle, regarder des films avec elle, acheter du chocolat avec elle... Vivre avec elle. C'était comme une évidence, il y a peu, les changements récents ayant eu raison de ses convictions. Il avait remit cette demande à plus tard, préférant attendre un moment plus propice. L'atmosphère actuelle lui semblait être bien choisie.
Elle lui manquait. Elle lui manquait terriblement et il ne voulait pas la quitter. Rentrer chez lui après l'avoir déposé sur le pas de la porte. Avoir un « chez lui ». Il ne voulait plus. Auparavant, il lui semblait important d'avoir ce petit espace qui lui appartenait. Pour des raisons futiles, certainement, cela lui rappelait son hangar d'autrefois. Maintenant, il souhaitait un « chez eux ». Ils partageaient vraiment tout, à présent, non ?
« Je comprendrai que tu refuses ! Ça ne me vexerait pas. » Si peu. « Je veux simplement être à tes côtés. »
Il avait lâché ses mots dans un murmure, ne sachant même pas les mots qu'il pourrait prononcer pour le décrire. Il était apaisé, avec elle. Il y avait cette vague de chaleur qui le parcourait sans discontinuer. Ce sentiment d'aimer et d'être aimé qui le faisait frissonner.
« Il y a cette toute petite graine maintenant aussi... » Son regard dévia sur le ventre d'Evelyn. Aucun signe ne pouvait donner d'indice sur son état mais lui le savait. Et il se sentait tout autant heureux qu'effrayé à l'idée de ce qui se préparait. « Je ne veux pas être loin d'elle non plus. »
Evelyn semblait avoir déjà développé un lien avec cet être en devenir. Il avait clairement cru comprendre dans ses lectures diverses ce mois passé, que les mamans avaient ce « quelque chose de spécial » avec leur enfant, pendant la grossesse. Quelque chose qu'il ne pourrait apparemment pas imaginer. Une chose de... papa. Ce mot sonnait encore bizarrement. Il n'avait jamais eu de parents, comment donc pourrait-il savoir comment en être un ?
Mais il n'avait pas besoin de déjà le comprendre. Son visage se relevant vers celui d'EVE, sa crainte s'effaça quelque peu. Ils apprendraient tous les deux.
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Un énorme soulagement l’envahit lorsque soudain, elle le vit fendre la foule et la rejoindre sur scène. Un large sourire ravi étira ses lèvres sous le regard quelque peu étonné mais bienveillant des habitants de Storybrooke. A force, on commençait à la connaître Evelyn… On savait que c’était un génie dans son domaine, qu’elle dirigeait ses équipes avec professionnalisme et qu’il ne valait mieux pas l’avoir contre soit… mais en dehors de tout cela, on savait aussi qu’Evelyn restait une grande enfant, bien souvent paniquée et perdue sans son Wall-E. Elle s’approcha de nouveau du micro qu’elle venait de remettre sur sa part pour dire :
Puis il lui agrippa la main et tous deux descendirent de scène. Sans mot dire, elle le laissa la guider vers la sortie. Perplexe, elle passa la baie vitrée, comme il l’invitait à le faire. Elle ne comprenait plus : c’était fini ? Ce n’était pas lui qui avait voulu lui montrer la magie de Noël ? Avait-il changé d’avis ? Ou voulait-il lui montrer différemment ? Visiblement, l’idée ne lui plaisait plus autant, peut-être parce qu’en 10 minutes ils avaient déjà failli se faire séparer 2 fois ? Evelyn ne croyait qu’au rationnel, même si elle tendit à voir les choses différemment avec le divin tout autour d’elle et le paranormal du manoir en Ecosse… Et c’était peut-être ce début d’ouverture d’esprit qui commençait à la pousser à croire que quelqu’un dans l’Univers avait toujours voulu et continuait à tendre à les séparer.
Le temps était frais mais, malgré sa robe de soirée quelque peu légère et dénudée, EVE n’avait pas froid. C’était ce genre de petits détails qui permettait de se souvenir que la demoiselle n’était pas 100% humaine… Elle régulait sa température corporel avec une telle facilité que cela en devenait vraiment étrange quand on ne la connaissait pas. Elle regarda Wilson balayer d’un revers de manche la fine poudre blanche qui recouvrait le banc. Il neigeait ! C’était si beau, si parfait, un vrai noël. Elle s’assit alors lentement avec un sourire, accompagnant du regard Wilson qui faisait de même à ses côtés. Il affirma alors qu’il savait que ce n’était pas facile et le sourire de la jolie blonde se figea, se transformant avec le temps en grimace de répulsion malgré le sourire qui persistait sans qu’elle ne sache l’enlever de son visage. Elle détourna son regard vivement du sien pour observer les bâtiments de la ville en soupirant. Sans prévenir, elle finit par poser sans aucune douceur sa tête contre l’épaule de Wilson avec un nouveau soupire. Puis, après un silence :
- Toi tu fais du mal et moi je tue… On va être un papa et une maman horrible…
C’était vraiment pas rassurant ce qu’elle lui balançait mais c’est ce qui ne cessait de tourner en boucle dans sa tête.
- Comment on en est arrivé là Wall-E ? Comment on a fait ?
Elle s’était relevé rapidement pour plonger ses grands yeux bleus, grand ouverts et vitreux dans les siens.
- Comment on a pu finir comme ça ? On a été programmé pour sauver le monde pourtant… Tu devais le nettoyer pour les humains et moi je devais vérifier qu’il y restait un signe de vie, que la planète était toujours viable… Et dans cette vie… On va tout détruire, on va tout casser… Tu sais… j’ai fait des recherches pendant ces derniers mois… il y a quatre cavaliers… Jamie est Famine, tu es Peste… la faim et la maladie… et moi… Moi je crois que je suis Mort… MORT Wall-E ! Et je suis en train de donner la vie… Tout ça est bien trop paradoxal pour moi…
Elle secouait la tête de gauche à droite d’un air navré.
- Mais… Mais j’ai réfléchi…
Elle se reculait un peu de lui, prit une grande inspiration et expirait lentement tout en regardant les flocons tomber. Elle leva alors la tête et ferma les yeux, laissant les petits cristaux gelés se déposer sur ses joues, son nez, son front, ses lèvres et s’accrocher dans sa chevelure blonde. A tâtons, sans ouvrir les yeux ou bouger de sa position, elle récupéra la main de Wilson et entremêla ses doigts dans les siens. C’était ce qu’il lui avait montré la première fois, il avait entremêlais ses pinces à sa pale, qu’elle avait pourvu de « doigts »… c’était rester pour elle le moyen le plus simple de lui exprimer son amour sans lui dire. Elle resta quelques secondes dans cette position avant de baisser la tête et de le regarder de nouveau dans les yeux :
- Tu sais où j’étais l’année dernière à cette heure-ci ? J’étais dans mon lit, en boule à attendre que les heures passent, que la mort vienne me prendre parce que… parce que je pensais que tu étais mort Wall-E… Je ne pouvais pas vivre sans toi… et je n’avais jamais vraiment compris pourquoi tu avais mis autant de temps à me dire que tu étais vivant, à revenir… Maintenant je comprends… mais je ne veux pas faire la morte… je ne veux pas rester loin de toi parce que je sais que ça te fait souffrir et … et je sais que vous êtes les seuls à me comprendre… avec Jamie…
Elle inspirait grandement :
- Je vais peut-être devenir Mort mais… je suis en vie… je suis en vie parce que TU es là et… parce qu’on a notre petite graine…
Elle posa ses mains sur le ventre avec un sourire avant qu’il ne s’efface brusquement, pour un visage empli de tristesse. Honteusement, elle lui murmura la tête baissée :
- La seule que je regrette en fait c’est… Je ne pourrais plus tenir ma promesse… Tu te souviens ? Je t’avais promis de t’aider quand on était avec Chronos… Tu ne voulais pas revenir sur Terre et moi non plus je ne voulais pas… Et je t’ai promis que si on revenait sur Terre ensemble et que si tu devenais incontrôlable je te… je… je te court-circuiterai moi-même… tu te souviens ? Je… je suis désolée Wall-E… je ne pourrais pas t’aider… Si je t’arrête… qui va m’arrêter moi ?
Sa lèvre s’était mise à trembler, les larmes arrivaient au bord de ses yeux à gros flots, signe que cette idée était véritablement douloureuse pour la jeune femme : elle trahissait sa promesse… La promesse qu’elle avait faite à Wall-E… A celui qu’elle aimait. Mais il ne semblait pas en tenir rigueur… Puisqu’il lui demanda si elle accepterait de vivre avec lui. Cette idée fut si soudaine, si surprenante pour la jeune femme qu’elle lui arracha un sursaut et un hoquet. Ressuyant ses larmes, elle continua à l’observer sans rien dire. La neige tombait toujours sur eux, entre eux, derrière eux, encadrant le visage de Wilson, illuminant et blanchissant ses cheveux. C’était beau, tellement beau… Elle garda le silence et il continua ses explications. Il ne lui en voudrait pas si elle refusait… pouvait-elle vraiment refuser une telle demande ?! Puis il expliqua qu’il ne voulait pas être loin « d’elle »… la graine bien sûr, elle avait vu ses yeux dévier vers son ventre… Il lui fallut encore quelques secondes de compréhension et de silence. Puis un grand sourire illumina son visage et ses yeux se mirent à briller. Elle leva alors de nouveau la tête vers le ciel d’où tombait de la neige en fine poudre et son sourire devint malicieux. Lentement, elle se leva et entreprit de monter sur le banc. Wilson semblait avoir levé les mains comme pour parer à un éventuel déséquilibre d’Evelyn mais elle lui répondit rapidement :
- Ca va, ça va ! Monte !
Elle attrapa sa main pour l’aider à monter sur le banc. Une fois l’un en face de l’autre à très peu de distance l’un de l’autre, elle le regarda droit dans les yeux, le même sourire malicieux sur les lèvres, les yeux brillants comme ceux d’un enfant le matin de Noël.
- T’es prêt ? Fais-moi confiance et ferme les yeux. FERME !
Ordonna-t-elle un peu brusquement. Elle attrapa alors les mains de son amoureux qu’elle posa sur ses hanches à elle puis l’invita à faire le tour de sa taille avec ses mains.
- Accroche-toi bien.
Elle l’enroula à son tour de ses propres bras. Il serait plus facile de le manipuler, de contrôler leur gravité maintenant qu’il était entièrement comme elle… Avant elle ne pouvait le faire décoller qu’un tout petit peu mais ce soir…
Elle plia les genoux pour se donner une impulsion et ils décollèrent rapidement, à la manière d’une fusée, sans pour autant atteindre le mur du son. Ils s’élevèrent haut, la neige flottant autour d’eux, s’écrasant par moment sur leurs corps entrelacés, en éclat de fraîcheur.
- Ouvre les yeux…
Lui murmura-t-elle au creux de l’oreille. La ville n’était pas bien loin d’eux mais suffisamment en même temps pour permettre de voir l’agitation comme au-dessus d’une fourmilière et de voir ces milliers de petits points lumineux que formaient les éclairages de la ville et les éclairages de Noël… Certaines maisons étaient si bien décorées qu’elles ressemblaient à des maisons en pain d’épices… ils avaient des étoiles au-dessus d’eux, des étoiles électriques en dessous d’eux et de la neige tout autour… pouvait-on faire plus romantique ? Pouvait-on faire un meilleur bal de Noël ? Tout en prenant garde à ne jamais le lâcher (la belle soirée aurait tourné courte et au drame sinon !), elle passa ses mains autour de son cou.
- La dernière fois qu’on a fait ça… on était encore dans notre monde, tu te souviens ? On était encore des robots… et tu savais quand même pas voler…
Elle éclata de son rire si mécanique :
- Je ne pense pas qu’un extincteur te sera d’une grande aide ici… Mais… Je voulais qu’on le fasse parce que… Parce que c’est dans les étoiles que j’ai compris la première fois… Que j’ai compris que tu m’aimais bien… que tu voulais être mon ami… Tu m’as suivi jusque dans mon vaisseau pour rester à mes côtés… et on a fini par se retrouver dans l’atmosphère à voltiger…
Nouveau rire mécanique.
- Et maintenant… tu me demandes si tu veux que je vive avec toi… Je me suis dit que… que c’était le meilleur endroit pour te répondre…
Elle donna un coup d’élan et ils voltigèrent un peu plus loin tandis qu’elle le prenait dans les bras et tournoyait avec lui avant de l’embrasser fougueusement.
- Oui… Oui je veux que tu sois avec moi… je veux qu’on reste ensemble… je veux que tu sois avec notre petite graine tous les jours qu’on nous permettra de vivre…
Elle s’élança de nouveau avec lui, plus qu’heureuse, s’arrêtant en tournoyant au-dessus de son appartement :
- Il est très grand notre appartement… Astrid voudra bien que tu vives avec nous, j’en suis sûre, elle est très gentille ! Et il restera encore une chambre pour la petite graine…
Ils s’étaient stabilisés au-dessus de son appartement et le silence était tombés entre eux. Elle avait toujours son regard plongé dans le sien, de la neige tombant sur le bout de son nez.
- Je t’aime Wall-E…
Elle lui intima à l’aide de ses mains de bien la tenir et elle le lâcha pour fouiller dans sa poche. Elle en ressortir une mini-radio enroulée d’un gros nœud de papier cadeau rouge. Elle était accroché à un cordon plutôt joli qui permettait de porter la mini-radio autour du cou. Avec une concentration folle pour le faire avec douceur, EVE passa le cordon autour du coup de son amoureux, la petite langue au-dehors de ses lèvres pour plus de concentration. Une fois la radio posée, elle regarda le tout d’un air satisfait avant de l’agripper de nouveau et de préciser :
- J’ai lu qu’à Noël, on offre des cadeaux aux gens qu’on aime… Joyeux Noël Wilson… (elle avait fait l’effort de ne pas l’appeler par son ancien prénom pour lui montrer qu’elle voulait vraiment s’adapter à cette nouvelle vie). C’est une mini-radio… Avant tu avais un lecteur-cassette dans ta carrosserie… tu écoutais toujours de la musique… je me suis dit que ça devait te manquer… Surtout que tu fais le même métier… mais sans musique… alors voilà… Et regarde ce que j’ai téléchargé dessus.
Elle appuya sur le bouton « play » et la musique d’Hello Dolly qu’il ne cessait d’écouter dans son ancien monde commença à raisonner dans le ciel. Repassant ses bras autour de son cou, elle blotti sa tête au creux de son menton et ferma les yeux :
- On peut peut-être le faire là notre bal, tu en penses quoi ?
Ils avaient commencé à tourner lentement l’un avec l’autre, comme s’ils dansaient un slow, sur le rythme guilleret et joyeux d’Hello Dolly… C’était sans aucun doute le plus beau Noël et le plus beau bal qu’Evelyn n’avait jamais vécu. Pour la première fois depuis qu’elle était devenue Mort… elle avait l’impression de revivre.
Wilson Wallander
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You don't have to run from me, I'll always be right here.
Toi tu fais du mal et moi je tue. Sa gorge s'était serrée à ses paroles, alors qu'il lui accordait toute son attention. Elle avait prononcé ces mots telle une constatation. Elle avait raison. C'était le cas. Est-ce qu'elle disait vrai également, en affirmant qu'ils seraient de mauvais parents ? Il n'en connaissait pas beaucoup. Il y avait Lily, mais sa petite fille avait grandi si vite sans qu'elle ne puisse s'en occuper comme elle le voulait. Cassandre était spéciale, puisqu'elle était la fille d'un dieu et... qu'il l'avait mise au monde, peut-être ? Était-ce à cause de Peste, qu'elle avait traversé tout ceci ? A cause de lui ? Est-ce que leur enfant aussi aurait des problèmes à cause d'eux ?
Se pinçant les lèvres, Wilson ne prononça pas un mot, les yeux brillants aux souvenirs qu'évoquait Eve. Tout cela lui semblait si, si lointain. Comme un rêve qu'il aurait fait, pour pallier à toutes ses horreurs qu'ils côtoyaient dans cette ville. Un rêve où ils sauvaient le monde, où ils sauvaient l'humanité. Pourtant, c'était sa destinée, auparavant... leur destinée. Ils avaient toujours été liés. Peut-être... peut-être était-elle supposé devenir un des quatre cavaliers à partir du moment où il avait prit cet arc sur l'île ? Peut-être les avait-il condamné tous les deux en faisant ce choix ? Il ne pouvait empêcher une part de lui de se sentir coupable. S'il ne l'avait pas traîné là-dedans, elle ne serait pas Mort.
Sa tête se leva dans sa direction, alors qu'elle s'était levée, si belle. Son cœur rata un battement lorsqu'elle prit sa main dans la sienne, avec une telle douceur. Il ne pouvait pas effacer ses actes passés, il n'avait aucune certitude du... pourquoi, du comment ils en étaient arrivés là. C'était bien au-dessus de ses capacités, quelque chose qu'il ne pourrait sans doute jamais expliquer. Peut-être ne seront-ils pas d'excellents parents. Mais au moins, cette petite graine s'assurait une sacrée protection contre quiconque voudrait s'en prendre à elle !
Le robot serra la main de sa dulcinée à mesure qu'elle se confiait. Savoir qu'à la même heure, l'année passée, elle n'espérait que mourir lui fit mal. Il se rappelait également son propre Noël de l'année précédente, si morose, enfermé dans sa chambre. Il savait qu'il avait sa part de responsabilité là-dedans, c'était une erreur qu'il ne reniait pas. Il aurait dû la rejoindre à l'époque, tout aurait été bien plus facile pour eux. Alors aujourd'hui, aucune chance qu'il la laisse s'enfuir ! … Elle ne semblait pas en avoir envie, cela dit. Ce qui le rassurait, au fond, parce qu'il n'avait aucune idée de la manière dont il pourrait la retenir.
Il était aller poser ses deux mains autour de son visage alors qu'elle avait affiché cet air si abattu. Sa voix n'était plus qu'un murmure à peine audible. Ses yeux s'ouvrir un peu plus grand lorsqu'il comprit où elle voulait en venir, ce qui la rendait si triste. Alors qu'elle commençait tout juste à pleurer, il la serra dans ses bras, déposant un baiser sur son front, caressant son dos pour la réconforter. Il... Il ne s'était pas imaginé que cela comptait tant pour elle. Il avait toujours du mal à se dire qu'à un moment ou un autre, peut-être aurait-il besoin d'être arrêté et... Il avait préféré passer sous silence ce moment aux côtés de Chronos. Cette vision qu'il lui avait donné, d'eux avec un enfant. Cette autre fin presque-inévitable d'une planète détruite qu'il avait aperçu par le biais de Cassandre... Il ferma les yeux, reprenant sa respiration, murmurant un simple « Ce n'est rien, ne t'en fais pas. » à l'oreille d'Evelyn.
Il ne souhaitait pas qu'elle pense à toutes ses choses, encore si lointaines et pourtant tellement oppressantes. Il ne voulait pas voir cette expression de tristesse sur son visage. Il ne voulait pas qu'elle s'en veuille. Alors il choisit cet instant pour lui demander d'emménager ensemble. Et au sourire qu'elle lui offrit lorsqu'il eut terminé de se justifier, elle acceptait l'idée ? Mais... elle le voulait bien ou elle la considérerait simplement comme option ? Elle était en train de se redresser et de se mettre debout sur le banc glissant, son réflexe étant de tenter de la tenir pour qu'elle ne chute pas, ce à quoi elle l'invita juste à monter à ses côtés.
Il déglutit légèrement, incertain de l'idée qu'elle avait en tête. Oh oui, elle avait une idée, il connaissait ce regard ! Il n'était pas dupe... il était même impatient. Son air inquiet fut vite remplacé par la curiosité. Wilson ne se fit pas prier et ferma les yeux au moment même où elle le demanda – il ne fallait jamais frustrer une femme enceinte, non ? Ses bras finissant par entourer la jeune femme, tandis qu'elle s'accrochait à lui, il ne put s'empêcher de tressaillir. Bon sang qu'elle lui avait manqué. Will sentit clairement le décollage, l'air frais tout autour d'eux. Il n'ouvrit cependant les yeux que lorsqu'elle le lui demanda, s'accrochant davantage à la taille d'Evelyn en remarquant à quel point ils étaient... haut. Son souffle se coupa et son regard émerveillé parcourait la ville sous leurs pieds. Un grand sourire finit par étirer les lèvres du robot, une fois le moment de léger vertige et d'étonnement passé. C'était tellement... magnifique.
Ses yeux finirent par se poser de nouveau sur elle, à l'éclat de son rire. Bien entendu qu'il se souvenait de ce moment, eux deux perdus dans l'espace alors qu'il essayait tant bien que mal de se débrouiller pour voler. Chose qu'il était toujours incapable de faire. Cette capacité lui était propre et... c'est l'une de ces choses qui la rendait si spéciale. Si unique. Il serra de nouveau sa prise alors qu'ils se mettaient à tournoyer dans le ciel, pris de court quand elle se mit à l'embrasser. Si l'instant fut bien trop bref, les mots qu'elle prononça en détachant ses lèvres des siennes n'auraient pas pu le rendre plus heureux. Il se retint de lui demander si elle était certaine de sa décision, si elle n'allait pas le regretter, si elle le voulait vraiment... Parce qu'il n'avait pas besoin de le demander. Il n'avait pas de doute quant à ce choix qu'ils faisaient. Il n'en avait jamais eu les concernant, malgré tout les obstacles qui pouvaient se poser sur leur chemin.
Il n'eut pas le temps de prononcer un seul mot, alors qu'il prenait toutes les précautions possible pour qu'ils ne chutent pas lorsqu'elle se mit à chercher quelque chose dans sa poche. Il ne put dissimuler sa gêne au moment où elle passa la petite radio autour de son cou. C'était... inattendu, sans aucun doute. Il ne pensait pas qu'elle lui offrirait quoi que ce soit, l'idée ne lui avait même pas traversé l'esprit. La panique put se lire l'espace de quelques secondes sur son visage, alors que ses joues commençaient à rosir.
« Tu n'étais pas obligée... »
Il se pinça les lèvres, embarrassé, relevant la tête lorsqu'elle prononça son prénom « d'ici ». Elle avait toujours eu cette habitude de l'appeler Wall-E, ce qui n'était pas pour lui déplaire, mais entendre son nom sortir de sa bouche avait quelque chose d'agréable. La mélodie qu'elle lança de la petite radio ne faisant que rendre le moment plus magique. C'était si touchant comme présent... Il n'aurait certainement pas pu rêver mieux comme réveillon. Il hocha simplement la tête à son interrogation, allant poser sa tête contre la sienne.
« Je n'ai rien à t'offrir... Je ne savais pas si... si tu avais envie de quelque chose en particulier... » Wilson se mit à sourire, se trouvant stupide, alors qu'il passait nerveusement sa main dans les cheveux blonds de sa belle. Il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. « Mais je t'aime même si je n'ai pas de cadeau ! »
Il l'avait dit comme avec la peur qu'elle en doute, comme s'il avait besoin de s'inquiéter à ce sujet. Il s'était rapproché encore d'avantage, si seulement c'était possible, la serrant dans ses bras comme s'il ne craignait qu'elle s'écarte.
« Tu te souviens que tu m'avais aussi demandé de te faire confiance ? » Il murmurait simplement, les souvenirs de cette entrevue devant Chronos remontant contre son gré. « Je te fais confiance. Je te ferai toujours confiance. Tu ne pourra peut-être plus m'arrêter, mais tu peux toujours me calmer. Et je ferai la même chose pour toi. Et on y arrivera. »
Il se rappelait des mots qui avaient été prononcés, de ce qui les avait guidé. Ce sont les choix de notre présent qui définissent notre futur. Il leur restait encore tellement de choix à faire... tellement de futurs possibles.