Mary Margaret n'avait même pas eu conscience de tout ce qu'il s'était passé après avoir intercepté le sort de Jedusor. Tout ce qu'elle savait c'était qu'elle maudissait ce gamin... Elle entendit alors très lointainement Nolan lui dire de se reposer avant de lui indiquer qu'il se rendait dans la chambre des secrets, avant de l'embrasser sur le front. Attendez... L'embrasser sur le front ? Ca sonnait comme des adieux ce genre de chose, non ? Non, non, or de question qu'il se sacrifie pour elle ! Et puis de toute façon... Et bien il ne parlait pas Fourchelangue !

La brunette ouvrit alors difficilement les yeux, découvrant que le décor avait changé. Sa main se posa sur la joue de Lily-Rose, à ses côtés, qui fixait toujours la porte par là où Nolan venait de sortir. Apparemment, les bras du Chasseur lui manquaient à elle aussi. La princesse se redressa alors péniblement, fermant les yeux, prise de vertiges, avant d'attraper sa fille, en murmurant :

- On va retrouver ton copain, ma chérie.

Elle prit donc sur elle pour se lever du lit avec un effort considérable avant de se diriger vers le second étage, serrant des dents autant qu'elle le pouvait pour ne pas hurler de douleur. Parce que même si Nolan l'avait soignée, elle n'était pas prête pour un combat avec tout le sang qu'elle venait de perdre... Mais peu importait.

Parce qu'elle venait de se retrouver derrière Nolan, qui avait dû entendre du bruit et s'était retourné, manquant de peu de l'empaler sur son épée... Ouais, ben pas maintenant...

- Ho doucement... Garde ça pour plus tard...

Surtout quand elle n'aurais plus sa gamine dans ses bras et que tous les Horcruxes seraient détruits... Pour peu qu'ils trouvent les autres Horcruxes d'ailleurs... Parce qu'elle ne savait même pas où en était les autres... S'ils étaient vivants...

Dans tous les cas, elle repassa sa fille à Nolan et s'avança vers le lavabo, posant sa main sur le serpent gravé sur le robinet, reprenant son souffle. Sa main se crispa alors sur le robinet et elle murmura, sûre d'elle, dans une langue que son ami ne comprendrait sûrement pas :

- Ouvre - toi !

Le passage pour la chambre s'ouvrit et la brune laissa passer le Chasseur en premier. Ouais... Parce qu'elle ne voulait pas en plus s'étaler en bas du toboggan ! Une fois en bas, elle fut donc rattrapée par le garde forestier de Storybrooke, avant de rouvrir le second passage vers la chambre, puis de murmurer :

- Rappelle moi juste de ne plus jamais faire confiance aux gamins si on rentre à Storybrooke entiers.

Autant dire, peu de chances pour elle puisqu'elle continuait de tout voir tourner à cent à l'heure autour d'elle. Son regard se retrouva alors sur... Nathan... Qui dormait juste sous la statue de Salazar Serpentard. Ne prenant donc même pas le temps de regarder si le sale gosse était dans le coin, Mary Margaret se précipita vers son fils, le prenant dans ses bras en vacillant, en murmurant alors :

- Nathan, pitié, pleure ou rigole, mais fais moi savoir que tu es vivant !

Oui, parce que s'il lui état arrivé quelque chose, elle ne s'en remettrait jamais. Et Eden allait la tuer, la re- tuer, sûrement après lui avoir fait du mal avant... Elle soupira donc de soulagement lorsque Nathan se réveilla et s'amusa avec ses cheveux. Bon au moins, le crétin ne lui avait pas fait de mal et... Nolan venait d'échouer lamentablement à l'attraper. Snow fit donc la moue, avant de crier :

- JEDUSOR, CREVARD, TU PERDS RIEN POUR ATTENDRE J'VAIS T'FAIRE BOUFFER TA BAGUETTE ! S'IL Y A UNE CHOSE QUE JE NE SUPPORTE PAS C'EST QU'ON TOUCHE A MA FAMILLE, ABRUTI !

Bon d'accord, elle était très malpolie. Mais d'un autre côté, elle était aussi très en colère et énervée par le fait que Tom s'en prenne à Nathan et Nolan sans aucune raison valable...

- Viens me voir mon ami le basilic !

Euh... Ca, ce n'était pas vraiment prévu. Comme le fait que les jumeaux se soient mis à pleurer et que Nolan vienne de mettre un genou à terre en se bouchant les oreilles. La maîtresse d'école arqua alors les sourcils, désemparée face à la situation, tout en demandant à son ami :

- Euh... Qu'est-ce-qu'il t'arrive ?
- Ton repas est prêt !

Hein ?!? Parce qu'elle avait l'air d'être comestible dans l'état dans lequel elle était ?!? Ni une, ni deux, la princesse releva donc son compagnon de route en le prenant par le poignet, avant qu'il ne lui dise de fermer les yeux de Nathan, puisque les secousses indiquaient clairement que le basilic arrivait.

- Tu peux lancer l'obscuro aux jumeaux, s'il te plait ? J'ai peur de me rater avec ma baguette cassée... Puis, je ne suis qu'une Moldue...

Elle laissa donc Nolan s'occuper de lancer le sort avant de voir... Un cheval argenté débarquer dans les lieux. Elle observa la créature s'approcher et lorsqu'elle entendit la voix de Glène, cela lui redonna un peu de courage. Ils étaient là ! Elle partit donc leur ouvrir à tout vitesse, serrant au passage Glène dans ses bras. (note aux lecteurs : oui vous avez bien lu, elle sert GLENE dans ses bras ) Et sans lui laisser le temps de réfléchir, elle lui énonça alors :

- Le basilic vient d'être lâché... Fermez les yeux si vous voulez vivre !

Dans tous les cas, elle pouvait voir qu'ils la fixaient tous bizarrement. Elle arqua les sourcils, se demandant pourquoi... Peut être que c’était l'énorme tâche de sang sur son pull. Ou peut être son teint qui devait être plus que blême. Elle se contenta d'hausser les épaules, avant de revenir vers Nolan qui attendait toujours au milieu de la salle, sa baguette et l'épée à la main, Lily dans les bras. Elle lui fit alors signe de passer la gamine à Glène, tout en lâchant à celui qu'elle ne pouvait pas voir en peinture :

- Tu ne nous seras pas utile sans baguette. Je préfère que tu protèges Lily. Si tu ne le fais pas pour moi, fais le au moins pour Eden.

Elle se tourna alors vers la plus jeune des deux brunettes - Iris, si elle se souvenait bien - et lui colla Nathan dans les bras, en expliquant alors :

- Tu as l'air en mauvais état toi aussi. Alors protège Nathan et on se débrouille du reste. De toute façon, j'ai un compte à régler avec Jedusor...

Elle retint donc un soupir d'angoisse, avant que Tara ne parle de Fumseck. Hey, mais Malefoy avait eu une super idée pour une fois non ? Sauf qu'apparemment, l'oiseau n'apparaissait pas. La princesse tenta donc le tout pour le tout, en sifflotant, avant de pousser Jack sur le côté, puisque le Basilic venait d'arriver. Au passage, l'institutrice pu aperçevoir Tom qui se mettait à courir dans un nouveau tunnel, rapidement suivit par Nolan. Quand à Iris et Glène, ils étaient partis se mettre à l'abri... Ne restaient plus qu'elle, Jack, Tara, Will et Hermione, qu'elle repoussa d'ailleurs rapidement lorsque le basilic fonça sur elle. On ne touchait pas à son héroïne, merde !

Elle retira vivement son bras en aperçevant au sol, l'ombre du basilic qui passait juste au dessus d'elle, avant d'entendre un chant mélodieux résonner. Fumseck était là ! Elle en aurait presque pleure de joie !

- Crève lui les yeux, Fumseck, qu'on en finisse !

Elle entendit alors les gémissements de douleur du basilic, alors qu'il se faisait crever les yeux et elle retint un cri victorieux. Maintenant, il fallait rester silencieux le plus possible. Et surtout, il fallait faire en sorte de retrouver Nolan. Elle fit donc un signe discret à ses compagnons d'infortune, histoire qu'ils se dirigent tous en rampant vers le tunnel dans lequel le Chasseur s'était engouffré... Il ne restait maintenant qu'à le retrouver dans ce labyrinthe...

On est à Poudlard !

C’est le cœur lourd que nous rentrons dans la chambre des secrets. Je n’ai même plus envie de ressentir ce sentiment d’excitation, ce sentiment de découvrir un livre et d’en faire partis. Un livre mythique qui plus est. Les évènements m’ont fait mal et m’ont rappelé des souvenirs douloureux d’Autremonde. Ma concentration se focalise sur mon pouvoir, pour ne pas le laisser exploser au grand jour et aggraver la situation. Mary Margaret est au plus mal, Iris est aveugle, les tensions et l’énervement du groupe me mettent les nerfs en pelote. Je puise tout de même dans mes dernières forces pour chercher dans mon esprit ce qu’Harry Potter avait fait lorsqu’il s’était retrouvé face au basilic. J’essaye de me couper du groupe et de m’isoler pour pouvoir réfléchir correctement. Du coin de l’œil, je regarde les enfants de Mary dans les bras de Glène et Iris. Tous deux partent, je ne sais où, surement se mettre à l’abri. Détachée de la conversation, je regarde simplement se dérouler les choses avant de reprendre mon courage à deux mains et appeler le phoenix de Dumbledore, Fumseck, si je me souviens bien. Il reste la dernière idée que j’ai, et j’espère fortement qu’il va pouvoir nous aider. Dans une tentative désespérée, je l’appelle. A plein poumon, l’esprit focalisé sur l’oiseau de feu. Je tourne mon attention quelques secondes vers Jack avant de lever les yeux au ciel, un petit sourire sur les lèvres.

- Je te préviens, si ça rate et que tu deviens une statue… T’assumes et tu te débrouille pour rentrer, les bibelots, c’est pas mon truc !

Même si l’idée était de changer les esprits, le cœur n’y était pas vraiment, et j’avais l’impression que ces mots sonnaient faux. Une sensation désagréable qui ne me resta pas longtemps puisque lorsque mes yeux se baissèrent, ils rencontrèrent un spectacle peu rassurant. Le basilic. Si, derrière mon écran, il m’effrayait, en vrai, c’était une tout autre histoire. Les mains tremblantes, je regarde la lueur bleu s’en dégagé, priant pour ne pas faire exploser quelque chose dans la salle… Qui nous ferait tomber le plafond sur la tête par exemple. Le basilic multipliait les tentatives d’attaques qu’on évitait toutes de justesse. Il suffisait d’un moment d’inattention pour que notre sort soit soldé. Essayé de vaincre un ennemi que vous ne pouvez pas regardé. Retranchée dans un coin de la salle, je lève les yeux en entendant un chant résonné. Mon regard se pose sur le magnifique oiseau couleur feu.

- Fumseck !

Il était là ! Il était venu à leur secours. Ils avaient une dernière chance de s’en sortir. Le regardant fixement, je le vis plonger sur le basilic. J’arrêtais mes yeux justes à la hauteur de la tête du serpent pour ne pas rencontrer son regard. Des.. Hurlements ? De douleur résonnèrent dans la salle. Je levai enfin les yeux vers l’oiseau qui venait de crever les yeux du monstre. Une lueur d’espoir gagna mon regard alors que je contemplais le phœnix, hypnotisé. Je souris légèrement, je ne savais pas s’il nous comprenait, mais je lui étais reconnaissante, s’en était sûre.

S’en suivis un long périple dans les tuyaux de Poudlard. Mené par Jack, qui avançait bien trop vite à mon goût puisque je peinais, avec Will à le rattraper. Sur le chemin, Nolan nous rejoint, surement partis à la recherche de Tom, sans succès. Puis, ce fut au tour de Glène et d’Iris ne nous retrouver. Toujours aussi rapide, chacun prenait le pli et suivait Jack tant bien que mal. Je commençais sérieusement à être essoufflé lorsque nous débouchâmes sur une grande pièce. Sombre, mais malgré cela, j’apercevais une silhouette. Je n’aurai pas su la reconnaître, mais je mettais ma main à couper qu’il s’agissait de Tom Jedusor. Repartis pour une course poursuite, celle-ci s’arrêta plus rapidement que prévu, au fond de la pièce. Alors que Jack se dirigeais vers l’un des côtés, une silhouette… Ou plutôt trois, se dessinèrent à l’opposé. Les deux premières m’étaient bien assez familières pour que je les reconnaisse rapidement. La suivante était bien trop angoissante pour que je l’admette.

- Mara ? Jar ? Qu’est-ce que vous faites là ?

D’une petite voix, je m’avançais priant pour qu’un visage se dessine sur l’homme derrière eux. Ses mains posées sur les épaules de mes deux petits frères et sœur, je regardais la scène, incrédule. Le visage de l’homme ne se dessina pas. A la place, un masque. Un masque miroitant que je connaissais trop bien. Mes yeux descendirent vers ma sœur alors que mon cœur se serrait. Ce n’était pas possible. Il était mort. Ou resté sur Autremonde. Pas ici. La voix de Mara s’éleva, me plantant un couteau dans le ventre.

- Tu pensais vraiment qu’on allait rester avec toi indéfiniment ? Pfff… Il nous fallait juste de quoi remettre Magister sur pied, tu ne l’as toujours pas compris ? Naïve… Naïve…

Ce fut ensuite au tour de Jar de prendre la parole, je fixais mon petit frère, retenant mes larmes. Ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas être possible.

- Tu n’es rien pour nous, tu n’es rien dans ce monde, aucune ambition, aucun pouvoir, aucun caractère. Tu pensais vraiment qu’on resterait avec toi sagement ? On vaut mieux que ça.

Magister n’avait pas besoin de parler, il me regardait simplement, son masque coloré d’un air satisfait. Les larmes commencèrent à couler sur mes joues, les unes après les autres, tellement que toutes se fondèrent en une seule, continue. La gorge serré, je n’arrivais pas à parler, je regardais la scène, impuissante, une douleur horrible dans l’estomac. Magister s’avança, pointant son bras dans ma direction, sa magie noire sortait de sa pomme, comme un poison. Dans les mains de ma sœur, la même magie s’échappait. L’émotion, trop forte, avait lentement laissé gagner du terrain à ma magie, elle illuminait entièrement mes bras, et rapidement, des décharges s’échappèrent, tonnant contre les murs, le plafond et le sol. La salle tremblait, mais plus les secondes défilaient, plus l’essence de ma magie se libérait rapidement.

Comme dans un rêve, j’entendais une voix me tirer de ce cauchemar. Je n’ai pas réussis à me concentrer dessus tout de suite, trop bouleverser par le spectacle. La magie noire de Magister s’agrandissait dans sa main, prête à s’écraser sur moi. Mes yeux, rivés sur mes frères et sœurs, je secouais la tête, refusant de croire à une telle chose. Une main se posa sur mon épaule, la secouant.

- Tara arrête ! Tu vas tout faire exploser ! C’est un épouvantard !

Soudain ramener à la réalité, je détournais les yeux de la créature pour essayer de reprendre mes esprits. Un épouvantard ? Pourtant, tout cela à l’air bien réel, cette lueur méchante dans les yeux de mon frère et de ma sœur, cette lueur que j’avais perçue chez eux la première fois que je les avais vus. Celle que Magister leur avait inculquée. Je sors ma baguette, d’une main tremblante et la pointe sur l’homme masqué. Peu sûre de moi et convaincu, j’articule difficilement entre deux sanglots.

- Ridikulus !

Plusieurs secondes se passent sans que rien n’arrive. L’homme, toujours en face de moi, s’apprête à me balancer sa magie noire. Mais il n’est pas le seul à vouloir le faire. Jar et Mara, un sourire mauvais sur le visage, m’envoie chacun un jet de magie noir qui s’écrase contre ma poitrine. Je ne sais pas si c’est cette magie qui me blesse ou leur acte. La simple vision de cet acte m’arrache un nouveau sanglot alors que mes jambes se dérobent. Je me rétracte sur moi-même, fixant le sol pour ne plus à avoir à affronter cette réalité si fictive. Je lance une dernière fois à Magister.

- Vas y… Qu’est-ce que tu attends ? Tu en rêves depuis tellement longtemps.

Complètement honnête, je n’attends que ça. Le coup de grâce. Celui qui m’enlèvera cette boule dans le ventre, ce poignard dans le cœur et cette sensation dans ma gorge. Refermée sur moi-même, la magie crépite autour de moi, tenant tout ce qui se trouve réellement autour de moi à distance. Les jets de magies se font plus rare, mais cette dernière se condense dans mes veines, menaçant une explosion bien plus forte et plus centrée que celle qui m’avait échappé auparavant.

Tara : 90%

Dans le labyrinthe, Mary Margaret n'avait fait que suivre le groupe. De toute manière, elle était bien trop engourdie et affaiblie pour prendre les choses en main. Et puis Nolan avait l'air de gérer le tout. Alors elle n'avait pas à s'inquiéter. D'autant plus qu'Iris et Glène venaient de les rejoindre avec Lily-Rose, qu'elle reprit dans ses bras, et Nathan qu'elle laissa à Iris. Mais bien vite, ils se retrouvèrent dans une salle plus spacieuse, plongée dans l'obscurité. Et la silhouette de Tom lui passa juste devant... Mais elle n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit pour l'arrêter. Elle soupira donc simplement, gardant sa princesse dans ses bras, alors qu'elle se mettait à pleurer soudainement. Ne comprenant pas pourquoi, Mary Margaret tourna son regard vers la porte que venait de franchir Tom et....

Emma venait de s'approcher d'elle, menaçante. Mais... Emma n'était pas censée être ici, n'est ce pas ?

- Emma ?
- Tu m'as abandonnée...
- Non... Je... Pardonnes moi...

La brunette baissa alors le regard, se mordant les lèvres, avant de finalement faire face à sa plus grande peur, qui avait visiblement changée. La princesse recula alors de quelques pas, le coeur battant à tout rompre, alors que non pas UNE personne lui faisait face, mais DEUX. Le premier, elle pouvait le reconnaître partout. Et il arborait fièrement ses scalpels. Elle lança donc un regard plus que glacial à Eden, avant de voir, juste derrière lui la silhouette d'Eloïse, qui jouait avec les fameuses chaînes d'Héphaïstos.

- Vous n'êtes même pas vrai... J'ai pas peur...

En réalité si, elle était effrayée. Elle n'avait juste pas envie de le montrer aux autres. Et puis, elle avait déjà prouvé qu'elle était une héroïne. Elle pouvait faire face à ses peurs, non ? Elle attrapa donc subtilement la baguette magique de Nolan, qui était juste à côté d'elle - puisque la sienne était cassée - et elle se mit à prier très fort pour qu'elle lui obéisse. E finalement, elle la pointa vers les deux gigolos face à elle, en laçant alors :

- RIDDIKULUS !

Elle vit alors avec stupéfaction Eden se mutiler lui même, sans pouvoir contrôler sa main et Eloïse se faire enchaîner par ses propres chaînes, perdant au passage son air de nana imbue de sa personne. Elle éclata donc d'un rire quelque peu glaçial, avant que les personnages ne disparaisse. Et sans laisser le temps aux autres de faire quoi que ce soit, elle se précipita alors vers la porte par laquelle venait de passer Tom... Et...

Et bien ils venaient de rentrer dans une pièce banche et lumineuse. Au sol, un grand damier de 64 cases et face à eux, des pièces d'échecs, de couleurs blanches. Et Tom avait pris place à la place du roi, les défiant du regard de jouer une partie avec lui...

- Vous pensez que... C'est un jeu d'échec sorcier ?

Des pièces sortirent alors de la piste et Mary Margaret déglutit. Elle fit signe à Iris de donner Nathan à Nolan... Pas qu'elle ne lui faisait pas confiance mais elle préférait savoir son fils en sécurité avec quelqu'un capable de se défendre. Une fois Nathan à l'abri, elle donna donc les directives :

- Glène, tu vas prendre la place du fou, d'accord ? Jack, tu seras le cavalier. Will, le second cavalier. Nolan, tu seras le roi. Tara, tu prendras la place de la reine. Iris et moi, on prend les places des tours. Hermione, peux tu prendre la place du second fou ?

Si elle s'était bien débrouillée, tout le monde était placé à l'arrière, prêt à défendre sa partie. Elle échangea donc un regard avec Will, qui était placée juste à côté d'elle, avant de reporter sur Tom... C'était lui qui jouait en premier... Les blancs commençaient toujours la partie...

Rogue allait vraiment regretter de lui avoir lancer ce maudit sort et surtout d'avoir récupérer le diadème ET sa meilleure amie. C'est donc sans détour et de loin que le gamin finit par suivre le groupe à travers les tuyaux, avant de se retrouver dans une pièce noire.

Et c'est là qu'il passa devant Potter, la bousculant au passage, avant de traverser la pièce en sprintant pour se retrouver dans une nouvelle pièce, plus spacieuse. Une pièce blanche... Comme la pureté. Mais lui était loin d'être pur... Et il ferait tout pour achever les autres aux échecs, même s'il serait seul contre les 8 autres. De toute façon, dans le lot, deux personnes étaient à l'agonie...

Le gamin attendit donc patiemment, à la place du roi blanc que les 8 autres n'arrivent. Et bien évidemment, c'est Rogue qui fit le premier son arrivée. Il lui lança donc un regard torve, avant de lui tirer la langue et de le défier du regard de jouer. Et c'est Potter et son égo qui plaça tout ses compagnons. La partie allait pouvoir commencer... Mais... C'était d'une lenteur extrême avec ces pions, non ?

- Qu'est ce qu'on s'ennuie...

A ces mots, tous les pions explosèrent alors, ne laissant que les 16 pièces maîtresses. La partie allait vraiment pouvoir commencer !

- F1 en E2 !

Le fou à sa droite alla donc se placer juste devant lui. Il était pour le moment protégé. Il se mit alors à narguer Potter du regard, avant que Rogue ne prenne la parole pour jouer son coup.