« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il tremblait encore lorsqu'il ouvrit la porte de l'appartement de Jay. Ses gâteaux et ses portes clefs dans les mains, il se sentait sur le point de défaillir. Pourquoi avait-il accepté ce voyage déjà ? Pour en apprendre plus, c'est ça ? Pour savoir ce qui arrivait à Cassandre et pouvoir l'aider ? Il était tellement stupide... Comme s'il pouvait aider la fille du Dieu de la Renaissance... Il n'était pas le mieux placé pour ça. C'était tellement injuste. Cette pauvre gamine n'avait rien demandé, tout comme lui, et les voilà qui se retrouvaient pris là-dedans sans pouvoir rien faire. Il se sentait inutile, impuissant, alors que sa nouvelle condition devrait l'aider dans des moments tels que celui-là. Ce n'était pas pour ça, qu'on l'avait doté de pouvoirs ? Pour aider les gens ? Pour leur rendre la vie plus facile ? Certes, il avait pu permettre à Louise de rester debout dans un moment critique. Il avait pu parler à Lily aussi, ce qu'il avait besoin de faire depuis longtemps. Ce n'était donc pas... pas si mal que ça. Il fallait qu'il se concentre sur le positif, non pas que le reste l'envahisse.
Wilson se laissa glisser contre le mur, prenant sa tête dans ses mains, tentant de reprendre le contrôle du fil de ses pensées. Il resta planté là plusieurs minutes, sans même faire attention à la présence ou non de son colocataire. Il ne savait pas vraiment s'il avait envie d'en parler... Tout était encore trop flou. Qu'aurait-il donc pu dire ? Qu'il avait rencontré Dionysos, celui que Peste était supposé avoir tué ? Qu'il avait vu partir Ellie, et qu'il savait des choses sur Cassandre qui le perturbait, alors que Jamie ne les connaissait même pas ? Qu'il avait revu Chronos, celui qui était à l'origine de leurs problèmes ? Non... Il ne voulait pas infliger de douloureux souvenirs à son ami. Et tout balancer à chaud n'aiderait aucun des deux à se sentir mieux. Il était capable de l'encaisser seul. Il lui en parlerait plus tard... Peut-être...
Le robot ne tarda pas à aller prendre une douche, ce qui ne l'aida pas pour autant à se détendre. Au contraire, la tension ne cessait de s'accroître. Ses muscles devenaient presque douloureux, sa gorge serrée l'irritait et sa tête, oh sa tête, qu'est-ce qu'elle pouvait lui faire mal. Il n'était pas capable d'affronter Jay, il n'était pas capable d'affronter qui que ce soit, mais une personne pourrait bien réussir à lui faire oublier tout ça... Une seule. Parce qu'elle avait toujours été la seule.
Il se rhabilla rapidement, prenant une nouvelle chemise et un autre jean dans les affaires qu'il avait ici. Il ne voulait pas reporter les vêtements pleins de poussières qui l'avaient accompagné durant son périple. Il l'aurait bien appelé, avant de se déplacer, mais c'était prendre le risque de faire face à un répondeur. A un « Je suis occupée, on se voit dans une heure ? ». Non. Il ne pouvait pas attendre une heure. Il avait été bête de lui dire de rester à Storybrooke. A deux, ils étaient plus forts. Il n'arrêtait pas de se le répéter, jour après jour, pourtant, il avait préféré aller seul en Grèce, parce qu'il pensait en être capable, endurer les révélations sans ciller. Il n'était pas prêt. Il était encore faible. Trop faible.
Lorsque Wilson arriva devant la porte de l'appartement, il hésita quelques secondes. Il avait promis qu'il ne la mêlerait pas à ça. Ce n'était pas sa vie, ce n'était pas son fardeau, ce n'était pas sa bataille... D'où se permettrait-il de lui faire endurer toutes ces histoires divines ? Mais elle lui disait qu'elle était là pour lui... Et malgré tout, cela ne concernait pas seulement les dieux. Les conséquences auraient une portée bien plus grande. Comme lors de l'arrivée des cavaliers. Non ? Alors il fallait qu'elle sache... Elle préférerait. Il le savait. Elle préférerait tout savoir. Même si ça lui faisait mal de la mettre en danger de la sorte. Même si finalement, ça n’engrangerait peut-être rien... Il avait peur. Il avait tellement peur.
Il frappa quelques petits coups à la porte, les traits tirés par la fatigue. Pas physique non, il était en pleine forme, mais mentalement, il était à bout. A bout de tout. Lorsqu'elle apparut enfin dans l'encadrement, il sentit son cœur s'alléger, une onde de chaleur le parcourir et il fut soudain rassuré, sans savoir comment c'était possible. Il aurait aimé dire quelque chose de cool, un petit bonjour enthousiaste, aller faire de nouvelles brioches... Mais tout ce qui sortit de sa bouche fut une voix terne et faible, écrasée par tout ce qui lui tombait dessus.
« Aide-moi s'il te plaît. »
Evelyn Nichols
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Lorsqu’EVE alla ouvrir la porte cet après-midi-là, elle ne s’attendait pas à y voir son Wall-E dans l’embrasure ni même de le voir dans cet état. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’ils s’étaient séparés l’un de l’autre. Wilson s’était lancé une fois de plus à la recherche de ses origines divines avec plusieurs personnes et Evelyn avait décidé de le laisser y aller seule. Ça avait donc été la Grèce pour lui, Storybrooke pour elle. Elle aurait tellement aimé aller en Europe avec lui… Seulement voilà, lorsqu’elle avait vu la souffrance dans ses yeux lorsqu’il lui proposa de venir avec, la jolie blonde avait préféré poliment refuser. Elle ne lui en avait aucunement voulue, bien qu’elle avait eu extrêmement mal au cœur. Le premier soir, elle s’était roulé en boule dans son lit, une tasse de chocolat chaud sur sa table de chevet, une boisson qu’elle buvait assez souvent maintenant que son amoureux le lui avait faire découvrir. Elle avait pleuré, beaucoup, même si elle avait compris que c’était pour son bien.
Il ne voulait pas la mêler à tout ça… Il voulait continuer à avoir la vie qu’ils avaient eu dans un monde parallèle, il voulait rester le même avec elle, seulement voilà, il avait beau être divin, elle demeurait la plus réfléchie des deux et il n’avait toujours pas compris ce qu’elle avait fini par accepter : rien ne serait plus comme avant. C’était cela à présent leur vie : lui était à moitié divin, elle était une humaine surdéveloppée et chacun avait des problèmes à régler avec son identité difficile. Elle avait eu beau retourner la situation dans sa tête, elle n’avait pas réussi à comprendre pourquoi il s’acharnait à réagir comme cela. Ne lui avait-il pas dit lui-même qu’à deux ils étaient plus fort ? Ne lui avait-il pas dit lui-même qu’il ne voulait plus se séparer d’elle ? Alors pourquoi au premier danger venu, avait-il refusé de la mêler à tout ça ? Elle n’était pas en sucre bon sang ! Elle était forte, c’était une guerrière ! Sans compter qu’elle ne l’avait pas attendu pour se mettre en danger, elle portait encore les stigmates des Enfers…
Mais son regard avait été plus fort que tout, elle avait vu qu’il avait peur pour elle, qu’il préférait faire ce voyage seule et elle l’avait laissé faire… Elle ne recevait plus de nouvelles depuis quelques jours maintenant, parfois il lui envoyait des textos mais il avait dut se passer quelque chose de palpitant pour qu’il ne lui répondre plus comme ça ? Et si c’était quelque chose de dangereux ? Non non non ce devait-il être juste palpitant… Elle avait fini par vouloir se changer les idées auprès d’un nouvel ami qu s’appelait Kenshin. Lui aussi avait du mal à trouver sa place dans cette société et tous deux arrivait bien à surmonter cela ensemble… Elle s’était donc habillée et pomponnée, prête à sortir pour lui rendre visite lorsqu’il sonna à la porte… Pas beaucoup de personne savait qu’elle habitait là, elle n’aimait pas donner l’adresse de son repère secret… Elle fronça les sourcils, arma son bras et ouvrit la porte, prête à passer à l’offensive. Seulement voilà…
C’était lui, il était là… Wall-E… Il était de retour ! Instantanément, son bras redevint normal et le sourire la gagna. Pour quelques instants seulement. Elle remarqua assez vite qu’il n’était pas bien en point : il tremblait, avait quelques gouttes de sueur de ci, de là et il lui demanda de l’aide avant de s’effondrer en avant.
- WALL-E !
Elle l’avait rattrapé au vol, l’avait pris dans ses bras et avait volé avec lui à toute vitesse jusqu’au canapé. Puis elle reparti, aussi vite que l’éclair, fermer la porte d’entrée. Tant pis pour la petite balade, elle avait un cas d’urgence là. Elle fonça dans la salle de bain, récupérer un gant de toilette propre qu’elle humecta avant de revenir auprès de son amoureux pour lui prendre une main dans la sienne et lui éponger le front de l’autre. Elle voulait bien faire, elle voulait faire attentionà lui et elle ne se rendait pas compte qu’elle était tellement stressée que ses petits tapotement ressemblaient presque à s’y méprendre à des coups qu’elle lui portait au visage. En le voyant grimacer un peu plus elle s’excusa avec empressement :
- Pardon, pardon, Wall-E !Je veux pas te faire mal… Il s’est passé quoi ? Hein ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Dis-moi !
Elle l’avait laissé partir seul en escapade et voilà le résultat ! Il était tout cassé encore une fois ! Elle avait presque l’impression qu’elle devrait le réparer comme elle l’avait fait lorsqu’il était encore un robot… Elle n’était pas contente du tout, elle était même très en colère mais elle aurait tout le temps de s’énerver quand elle serait sûre qu’il allait mieux.
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Wilson Wallander
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Qu'est-ce qu'il s'en voulait... En voyant son expression changée, au moment où elle se rendit compte qu'il était là, à sa porte, puis de nouveau, certainement en se rendant compte qu'il n'était pas au meilleur de sa forme... Qu'est-ce qu'il s'en voulait.
Sa tête se mit à tourner, ses jambes à trembler et il bascula en avant, sans pouvoir s'accrocher où que ce soit. Heureusement, Evelyn avait des réflexes inhumains. Elle le rattrapa, allant le déposer avec une rapidité étonnante sur le canapé, sa tête allant s'écraser contre le dossier. Rapidement, elle réapparut à ses côtés, munie de son gant humide, pleine de bonnes intentions. Il ne sentit pas grand chose au départ, ne ressentant plus grand chose du monde autour de lui. Il se sentait à la fois lourd et vide, c'était assez étrange comme sensation, perturbant et frustrant. Ce n'est qu'après plusieurs tapotements, reprenant peu à peu conscience de ce qui l'entourait, qu'il se rendit compte qu'elle était quelque peu rude dans ses mouvements, mais elle cessa en le voyant esquisser une grimace. Oh, elle n'avait pas besoin de s'excuser, il ne lui en voulait pas ! Il méritait qu'on lui foute des claques. Qu'on le brusque un peu et qu'on lui dise d'arrêter de faire n'importe quoi. De se lancer dans ces aventures qui ne lui correspondaient pas... la Grèce, bien sûr ! Il attrapait des coups de soleil en moins de cinq minutes, ce n'était pas un endroit fait pour lui.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Dis-moi ! »
Wilson se redressa légèrement, bien qu'il eut l'impression que son corps entier était endolori. Il n'avait pas été blessé, pourtant, ou si peu. Il s'en était même plutôt bien sorti pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude de devoir se défendre ainsi. La tête baissée, fixant ses mains posées sur ses genoux, dont celle qu'EVE tenait, n'osant pas la regarder en face. Elle allait lui en vouloir, non ? C'était lui qui avait eu la bêtise de refuser, implicitement, qu'il valait mieux qu'elle reste à l'écart de ces histoires divines. Le problème étant qu'il était lié à ça, lui, maintenant... Et que s'il ne voulait pas la perdre, il ne fallait pas qu'il la mette à l'écart. Ça ne pourrait que leur porter préjudice.
Il pouvait le sentir, qu'elle se retenait, qu'elle commençait à s'énerver, et il ne pouvait que la comprendre. Il aurait certainement réagit pareil, à sa place, s'il la voyait débouler aussi chamboulée en plein milieu de l'après-midi, de retour d'une excursion supposée durer bien plus longtemps. Difficilement, le robot se racla la gorge, retournant lentement sa main sur laquelle celle de la jeune femme était posée, afin d'y mêler ses doigts et de la serrer. Ce contact le rassurait, parvenait à le calmer et à lui garder pied à terre. Comment s'en serait-il sorti si elle n'avait pas été là ? S'il ne l'avait jamais retrouvé ? Est-ce qu'il serait devenu... devenu quelqu'un d'autre, qu'il n'aurait pas apprécié ? Il se rappelait encore de cette haine, primaire, viscérale, qu'il avait ressenti face à Chronos. Il aurait été capable de n'importe quoi. Sauf qu'il avait pensé aux autres, puis à elle, à elle surtout, ce qui lui avait permit de ne pas faire de dégâts. Mais... il ne voulait pas s'imaginer la manière dont il aurait pu tourner. La manière dont il pouvait tourner. On ne sait jamais ce qui peut nous tomber sur le coin de la tête...
« J'ai rencontré Dionysos. Et son fils. Il l'a abandonné. Tu sais que beaucoup de dieux ont laissé tombé leurs enfants ? C'est horrible... Ils ne restent qu'entre eux et encore, ils ne s'apprécient même pas tant que ça... »
Sa voix était toujours assez faible, mais il arrivait au moins à former des phrases. Il ne s'était jamais rendu compte avant aujourd'hui de ce qui flottait au-dessus de sa tête. Le fait d'être un ex-cavalier, d'avoir développer un pouvoir, d'être « divin »... il ne l'avait même pas réalisé, le jour où on l'avait un peu « forcé » à s'entraîner avec les autres, ni au moment où, lorsque le dôme était actif, Arès l'avait emmené à Olympe sans qu'il ait son mot à dire. Puis EVE n'avait même pas pu le voir tout de suite... Tout ça parce qu'il avait ce truc, à l'intérieur, qui faisait qu'il n'était plus comme avant. Il s'en accommodait à présent, il avait passé cette étape. Mais les paroles qu'avait prononcées Hippolyte et son ressenti vis-à-vis des autres divins et de son propre père, qui l'avait frappé de plein fouet, le mettait dans le doute... Il avait peur.
« Tu crois que je vais devenir comme eux ? »
Il ne voulait pas abandonner les gens qu'il appréciait, encore moi celle qu'il aimait. Ce n'était pas envisageable. Peut-être qu'il était stupide de penser qu'ils pourraient toujours être ensemble, ce n'était pas réalisable sans faille, mais même en se trouvant loin l'un de l'autre, tant qu'ils pouvaient se faire confiance, savoir qu'en rentrant ils se retrouveraient... c'était déjà beaucoup. Il ne voulait pas perdre ça. Ne plus avoir personne. Il avait déjà été seul et il ne se voyait pas recommencer. Ses yeux commencèrent à s’humidifier et il passa sa main libre sur son visage, prenant une grande inspiration et levant la tête, se retournant légèrement pour ne pas qu'elle s'en rende compte.
« Je n'ai vraiment pas envie d'être comme ça. »
Un petit rire nerveux lui échappa sans qu'il ne puisse l'arrêter, des sanglots très faibles pouvant se discerner, si on écoutait bien. La pression qui redescendait, le besoin d'extérioriser de n'importe quelle manière possible... La gorge serrée et le ventre noué, il se retourna finalement vers Evelyn. Quelle importance de se cacher ? Elle le connaissait mieux que personne. Puis... Elle était celle qui comptait le plus à ses yeux, celle face à qui il n'avait pas besoin de faire semblant, la seule qui trouverait la bonne méthode pour le remettre sur pied. Il osa un petit sourire, sa main serrant toujours celle de la jeune femme, son pouce en caressant le dos. Ça avait l'étrange capacité de le calmer.
« Je n'aurai pas du partir tout seul, en fait. »
Evelyn Nichols
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Il commençait à reprendre ses esprits, à se calmer, à aller mieux et cela n’était pas pour déplaire à Evelyn qui continuait à le regarder d’un air inquiet. Elle n’aimait pas le voir comme ça. Et s’il n’arrivait plus à se contrôler ? Et si elle ne pouvait plus rien faire pour lui ? Que se passerait-il alors ? Elle refusait de le perdre une nouvelle fois mais c’était à croire que lui n’attendait que ça pour toujours se mettre dans des états pareils… Oui à mesure que lui allait mieux, elle commençait à sentir l’énervement arriver à un point incontrôlable. Elle avait toujours eu le sang chaud, elle partait au quart de tout, dégainant son arme plus vite que l’éclair… Il devait s’en souvenir pourtant… La première fois qu’ils s’étaient parlé, elle avait explosés une dizaine de bateaux par un mouvement en chaîne parce qu’elle n’arrivait pas à trouver la preuve qu’elle cherchait….
Elle l’entendit d’abord parler de Dionysos… Dieu, de la vigne, du vin et de la fête, des excès, de la tragédie… Bref, un dieu grec qu’elle ne connaissait que grâce à son imposante base de donnée mais que lui avait rencontré. Il avait abandonné son fils disait-il et cela le rendait malheureux. Evelyn baissa la tête, et les yeux. Elle aussi, cela la rendait malheureuse… Elle était un robot… Ou plutôt un ancien robot… elle n’avait jamais eu de papa, jamais eu de maman, elle avait été créé un jour, c’est tout. Cela ne lui avait jamais vraiment fait mal au cœur mais depuis quelques temps, elle commençait à ouvrir les yeux sur le monde des humains, elle trouvait la naissance, la paternité et la maternité fabuleuse… Elle, elle n’avait personne, que Wall-E… Wall-E était son ami, son amour, sa famille, il était tout à la fois… comment les gens pouvaient-ils faire des petits bébés pour les abandonner ? Elle ne les comprenait pas… Ce n’était pas ça la chaîne animale…
A sa question, elle avait relevé la tête, tristement et gravement, pour l’observer droit dans les yeux. Ça se voyait, il avait peur, il n’aimait pas cette idée et il ne tarda pas d’ailleurs à le spécifié tandis qu’elle ne répondait rien. Elle ne voulait pas lui mentir, elle n’était pas encore très à l’aise avec les préceptes de rassurements du type « je te dis ce que tu veux entendre même si je n’en sais rien ». Elle était une ancienne robot et une scientifique de surcroît… Elle ne voulait pas lui mentir, elle ne savait pas s’il allait devenir comme eux, elle avait déjà du mal à comprendre ce qu’il était devenu… comment lui donner une telle réponse ? Une chose était sûre, c’est qu’elle ne le voulait pas non plus. Elle avait détourné le regard, regardant fixement devant elle, tandis qu’il amorçait la bombe en avouant qu’il n’aurait jamais dut partir seul.
Pour toute réponse, elle retira avec vivacité sa main de la sienne, se leva brusquement et se mit à marcher sans vraiment trop savoir où aller en faisant des allers-retours. Elle ne voulait pas crier, elle ne voulait pas s’énerver… il n’était pas encore tout à fait remis… Mais en même temps, c’était de SA faute s’il était dans cet état-là ! Il ne serait peut-être jamais rentré comme ça si elle avait été à ses côtés. Elle n’aurait peut-être pas eu besoin de se faire un sang d’encre durant toute son absence et aujourd’hui ils seraient peut-être heureux… aux lieux de ça… voilà le résultat ! N’y tenant plus, elle se tourna vers lui et explosa :
- J’EN AI MARRE ! Regarde-toi Wilson, REGARDE-TOI !
Il était toujours plus facile de l’appeler Wilson que Wall-E quand elle n’était pas contente… elle le découvrait à présent… puisque c’était la première fois qu’elle se mettait en colère contre lui dans ce monde.
- Tu ne comprends rien du tout ! Tu sens comme tu es mal ? Tu n’as pas d’équilibre, ta vue se brouille à intervalle régulier, tu trembles, ta tête te fait mal, tu as parfois envie de vomir n’est-ce pas ? Ben voilà, moi c’est comme ça que je me suis sentie durant toute ton absence. C’est comme ça que je suis quand tu n’es pas là ! Et tu finis par revenir, mais regarde dans l’état dans lequel tu es ! Tu ne comprends rien du tout !
A sa dernière phrase, elle avait tapé du pied. Tellement fort que le sol en avait tremblé, le parquet craquant dans une plainte déchirante. Elle ne contrôlait visiblement plus sa force. Ses yeux lui piquaient, comme si elle allait pleurer. Elle ne comprenait pas… elle n’était pas vraiment triste pourtant, plutôt en colère, alors pourquoi des larmes ? Avec une vivacité fulgurante, elle plongea sur le canapé, lui pris les mains dans les siennes qu’elle remonta entre eux, à la hauteur de leurs poitrines, tandis que son visage n’était qu’à quelques centimètres du sien, les yeux dans les yeux.
- Tu ne sais pas ce que ça fait. Tu ne sais pas comme je souffre. Moi aussi j’ai mal. Je suis en colère qu’on ait put te faire ça, je suis triste que tu n’arrives plus à être toi-même et tu me laisses toujours de côté… J’ai… J’ai l’impression que tu ne m’aimes plus, que je ne suis plus ton amie… Que tu as trouvés des gens plus importants… Ils sont comme toi eux, pas moi. Mais tu l’as dit toi-même, ils ne s’aiment pas ! MOI je t’aime, MOI je veux t’aider alors pourquoi tu me laisses pas faire ?!
Il était tout gêné, il avait marmonné un truc dans sa barber mais elle avait entendu le mot « protéger ».
- Tu veux me protéger ?! Mais qui te protège toi, hein ? Je suis une grande fille, j’ai étais programmée pour me débrouiller seule et je suis une femme ici, je sais m’occuper de moi, d’accord ? Et si tu veux vraiment me protéger, arrête de me mettre à l’écart, parce que j’en souffre… si… si je devais te perdre une nouvelle fois… si tu devais vraiment mourir...
Elle avait les larmes qui lui montaient aux yeux, qui menaçaient de couler à tout instant. Maintenant elle était vraiment triste.
- Je préfère mille fois être en danger avec toi qu’en sécurité et seule… Tu ne sais pas ce que ça fait de vivre sans toi…
Elle avait lâché ses mains brusquement, tout en éclatant en sanglots. Les jambes à plats, elle avait posés ses coudes dessus, la tête dans les mains, tandis que les larmes coulaient sur ses joues, dans ses cheveux et tombaient sur ses cuisses. Ça lui faisait trop mal de le voir comme ça… Le cavalier n’aurait-il pas pu choisir quelqu’un d’autre ?!
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Wilson Wallander
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Comment n'avait-il pas pu le voir venir ? Ils se connaissaient bien pourtant. Même si leurs retrouvailles lui semblaient avoir eu lieu hier, combien de temps avaient-ils passer l'un avec l'autre, avant que cette malédiction ne leur tombe sur la tête ? C'était différent, oui. Très différent. Leurs vies avaient radicalement changé, même s'il aurait aimé rester le robot naïf, cherchant simplement à aider les autres et ne se souciant de rien. Tellement de choses se produisaient, sans qu'il ne puisse les contrôler. C'est ça : il perdait le contrôle.
Wilson avait senti sa gorge se serrer alors qu'elle s'était vivement écartée de lui. Il avait dû toucher un point sensible, sans même le réaliser. Enchevêtré dans des histoires incompréhensibles, n'arrivant plus à suivre, il était malgré lui en train d'embarquer Evelyn dans la même barque. Ce n'était plus seulement sa vie qu'il ne comprenait plus... c'était tout. Même eux, il ne savait plus. Il ne savait pas comment faire, comment agir, comment parler. Que dire ? Il avait déjà du mal à savoir ce qui était vraiment en train de se dérouler, là, au-dessus de leur tête. Il ne pouvait plus mentir et faire comme si tout allait bien et qu'il gérait à sa manière, tentant de découvrir les mystères entourant les divinités en partant en Grèce... Il voulait savoir. Parce que ça le touchait à présent. Mais tout seul, il perdait pied. Il n'avait plus de stabilité. Il avait besoin d'elle. Comme toujours. Même si ça lui faisait mal de la mêler à ces choses qui risquait de le détruire avec le temps. Même s'il aimerait qu'elle reste simplement EVE, tentant de se faire à sa vie d'humaine. Il n'avait pas envie d'être un poids sur ses épaules, des ennuis supplémentaires... Pourtant, n'aimaient-ils pas tous deux l'aventure, auparavant ?
Il baissa les yeux lorsqu'elle se mit à crier, notant l'usage de son prénom qui ne sortait pourtant que si rarement de sa bouche. Il ne l'avait jamais vu comme ça, pas sous cette forme. Il la savait parfois... et bien disons qu'elle exprimait son sentiment sans faire dans la subtilité. Et l'avoir mis dans cet état laissait Wilson honteux, gêné, n'osant même pas la regarder ni même respirer alors qu'elle continuait de parler.
Non, il ne comprenait pas. Il entendit simplement le sol craqué, relevant la tête paniqué à ce son. Elle était tombée ? Non... Elle avait juste donné un coup de pied et sa force dépassait la normale, il fallait l'avouer. En temps normal, il aurait pu sourire à cette constatation, mais alors qu'il posait son regard sur son visage... Il n'avait pas envie de rire. Il allait s'apprêter à se lever, la prendre dans ses bras, s'excuser, mais elle fut plus rapide que lui pour le rejoindre sur le canapé. Il ne rechigna pas lorsqu'elle prit ses mains, pinçant ses lèvres alors qu'elle exprimait ce qu'elle ressentait.
Il ne se l'était pas imaginé. Pas à ce point là. Il ne pensait pas lui faire tant de mal. Il ne pensait pas qu'elle pensait ça. C'était tout le contraire de ce qu'il souhaitait, qu'elle se sente mise à l'écart, qu'elle ait l'impression qu'il ne l'aime plus. Ce n'était pas du tout ça... Il voulait simplement...
La protéger.
Il l'avait murmuré et, presque instantanément, elle avait répliqué. Ça aussi, il aurait du s'en douter. Et voilà que maintenant, elle pleurait à cause de lui, à cause de ce comportement qu'il avait sans même se douter une seule seconde de ce qu'elle pouvait ressentir. Comment avait-il pu passer à côté ? Il n'était pas stupide pourtant ! Il aurait dû le voir ! Le comprendre, au moins !
Sans attendre une seconde de plus, il alla poser une main sur sa joue, essuyant les larmes qui coulaient. Wilson se rapprocha et l'invita à se redresser en relevant sa tête. Quitte à ce qu'elle pleure, autant qu'il soit là pour la réconforter. Doucement, accompagnant ses mouvements de ses gestes, il la prit dans ses bras, la tête d'Evelyn contre son épaule alors qu'il caressait son dos. Il resta ainsi un long moment, fermant les yeux, son visage contre ses cheveux, reprenant une respiration et lui laissant le temps de se reprendre. Et alors que le silence planait dans l'appartement, il se décida enfin à prendre la parole, sa voix ayant perdu toute trace de tremblements.
« Je t'aime. Je t'aime plus que n'importe qui d'autre. C'est parce que je t'aime que j'agis stupidement en pensant que c'est pour ton bien alors que... Alors que ce n'est pas le cas. » Il la serra un peu plus contre lui, s'en voulant tellement d'en être arrivé là. Il savait qu'il l'aimait. Et qu'elle l'aimait aussi. Pourquoi ça devait être si compliqué alors ? « Je me rends compte que c'était idiot puisqu'à ta place... J'aurai réagi de la même façon. » Il osa même un petit rire à cet instant. Maintenant que c'était plus clair, oui, il aurait sans doute pensé comme elle. « On fera ça ensemble maintenant. Tu peux me poser toutes les questions que tu souhaites, je te dirai tout. Absolument tout. Je te le promet. »
Il aurait du mal à lui expliquer, ne comprenant pas lui-même tous les rouages de ce schéma divin, mais à deux ils y arriveraient peut-être mieux ? Il n'avait pas le choix. Il ne voulait plus qu'elle reste à côté en se pensant abandonner. Et... elle n'avait pas tord... Il allait mal. Il allait très mal. Avec elle, il allait mieux. Il en était certainement de même pour Eve. Il prenait le risque. Le risque de ne plus uniquement mettre sa personne en danger. Il serait prêt à tout pour la sauver, il le savait, quitte à y rester. Et si quiconque tentait de l'atteindre, elle serait la cible idéale... Peut-être qu'au final, ça ne lui permettrait que de mieux pouvoir la protéger? Il se réconforterait en pensant ainsi.
Le robot s'écarta un peu pour la regarder dans les yeux, un sourire rassurant sur les lèvres. Il culpabilisait tellement de l'avoir laissé là maintenant... Ellie l'adorerait, en plus. Lily aussi. Il se mettait à rencontrer des gens sans qu'elle ne les ait jamais vu et il est vrai que sa vie semblait scinder en deux blocs. EVE et les autres. Il ne voulait plus que ce soit comme ça. Il ne voulait pas devenir comme les divins, dont il devait se méfier d'après Lily, il ne l'oubliait pas. Il ne voulait pas la perdre à cause de ça.
« Tu ne me perdra pas. »
A dire vrai, il l'ignorait. Il ne savait pas ce que l'avenir lui réservait, ce que Chronos préparait, quelle place il avait avec ce reste titanesque en lui. Il ne pouvait qu'espérer.
« Je ne peux plus être tué aussi facilement ! »
S'il avait tenté de rire, c'était malgré tout nerveux, il n'était pas non plus complètement remit et ils leur faudrait un certain temps avant d'être clairement détendus, certainement... Même en tentant de se distraire, d'ailleurs, il mettait d'autres doutes sur le tapis. Du fait de leur différence, à présent, il ne savait pas combien de temps il vivrait... Tandis qu'elle était humaine. Secouant la tête, il dégagea bien vite cette pensée, qui ne devait pas se frayer un chemin jusqu'à lui au risque qu'il se mette encore à s'imaginer les pires des scénarios. Il fallait simplement qu'il arrête d'y penser. Ces interrogations viendraient en temps et en heure, à n'en pas douter.
« Oh je t'ai ramené un cadeau... Ce n'est pas grand chose mais... On a pas eu le temps de faire les boutiques. »
Il l'avait presque oublié. Lentement, il sortit le porte clef Tour Eiffel de la poche de son pantalon pour aller le poser dans la main d'Evelyn. C'était étrange oui, ce présent venant de Grèce, mais il n'avait rien trouvé d'autre avant de rentrer et il n'avait pas eu envie de revenir les mains vides. Il restait Wilson après tout.
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| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
IIl l’aimait…. Les mots avaient été dit si clairement, si crument qu’ils résonnaient à l’infini dans la tête de blondinette. Il l’aimait, il l’aimait vraiment et elle aussi elle l’aimait. Cette notion était encore quelque peu abstraite dans son esprit. Elle avait fini par comprendre la différence entre l’amour et l’amitié, elle avait comprit qu’elle pouvait avoir plus d’un ami mais qu’elle ne pouvait pas avoir plus d’un Wall-E… il était le seul, l’unique, elle l’aimait d’amour. Mais c’était précisément cette notion qu’elle ne parvenait pas à quantifiier, étrangement, elle qui d’habitude savait tout ranger dans des cases. Elle l’aimait beaucoup… beaucoup trop ? Pouvait-on seulement aimer trop ? La seule chose dont elle était certaine, c’est que sans lui, la vie n’avait strictement aucune saveur… S’il venait un jour à disparaître, elle était certaine qu’elle en mourrait. Elle l’avait fait une fois, elle n’aurait pas la force de le faire une seconde fois. Mais elle savait qu’elle n’aurait pas la force de vivre aussi comme ça, recluse de tout, soit disant « à l’abri » mais ignorante et prête à ramasser les morceaux dès qu’il daignait enfin rentrer à la maison. Elle n’en avait pas conscience car elle était bien trop robotique pour le comprendre, mais cette situation amènerait clairement à la mort du couple si cela continuerait. Le jour où Evelyn aura évolué vers pour devenir une humaine, elle ne serait plus apte à attendre un homme sur le rebord de sa fenêtre, ce n’était pas son style, elle était une guerrière, pas une princesse. Alors mieux valait-il arranger les choses avant que cela dégénère, non ? Elle avait fermé les yeux, le nez au creux de son coup, respirant son odeur qui l’apaisait, tandis qu’il caressait son dos de la main.
- Et si c’est toi qui me perds ?
La question avait été posée en toute innocence. Elle n’avait même pas bougé de sa position, ce n’était pas une menace mais une simple question. Bien sûr, elle ne pensait pas à le quitter loin de là, comment quitter la seule personne qui faisait office de bouteille d’oxygène dans ce bas-monde ? Mais elle n’était pas bête et ce qu’il avait pu penser lui était venue à l’idée aussi.
- Tu dis que tu veux me protéger en me laissant loin… Mais… Ce n’est pas justement loin de toi que je risque d’être en danger ? Arès le dieu de la guerre semble vouloir vous accueillir à l’Olympe… mais pour combien de temps ? Imagine qu’un jour il vous considère comme des ennemis ? Tu viens de le dire, tu ne peux plus être tué si facilement mais moi oui… et si on ne peut pas te blesser, on trouvera un autre moyen de le faire…
Elle avait déjà ressenti cela. C’était comme ça qu’Otto avait failli gagner lorsqu’ils n’étaient encore que des robots. Wall-E s’était élancé tête baissée dans le générateur de plantes et l’horrible robot avait cherché à l’y écraser, faisant perdre à EVE toute idée construite à propos de sa mission. Il fallait aider son ami, c’est tout ce qui comptait à ce moment, au diable la plante, aux diables les humains… Il était à prévoir qu’on tente de lui faire la même chose. Elle voyait soudain la peur passer dans ses yeux, et plus déterminée que jamais, elle plongea ses yeux froid dans les siens tout en resserant sa main autour de la sienne :
- Je suis prête à mourir pour toi, pour ce qui est juste, pour tout ce que les humains ont et risqueront de ne plus avoir si notre monde devient le leur… Je n’ai pas peur Wilson, je ne te dis pas ça pour que tu protèges ma vie, je veux juste te montrer que ce n’est pas en m’éloignant de toi que l’on résoudra le problème. Et quitte à être en danger, je veux l’être à tes côtés.
Elle l’embrassa avec douceur sur la joue.
- Et c’est sans doute aussi mieux pour toi. Tu vois ? Tu te calmes, regardes !
Il ne tremblait plus, EVE regarda ses mains puis le regarda avec un regard pétillant d’amour et de malice. Rien ne pouvait mal se passer quand ils étaient ensemble. Il profita de ce moment pour lui offrir une petite Tour Eiffel qui venait… de Grèce et la blondinette éclata de son rire métallique. Elle adorait son excentricité, il était toujours aussi imprévisible, ce qui le rendait plus que touchant. Elle leva la petite tour à hauteur des yeux, entre eux avant de lui dire :
- Ce sera notre totem, d’accord ? Notre porte-bonheur. A chaque fois que nous devrons nous séparer, je te rendrais ce cadeau. Ce sera notre moyen de nous dire qu’il faudra nous retrouver, qu’il ne pourra rien nous arriver car tu dois me le redonner, d’accord ?
Il lui lança un petit sourire, signe qu’il n’avait pas l’air mécontent de l’idée. Elle plaça le petit porte clé sur le reste de son trousseau avant de se lever gaiement :
- Chocolat Chaud et brioches ?
Après l’effort, le réconfort. Il était temps de passer à autre chose. Wilson avait beau être une grenade dégoupillée, tout se passerait bien tant qu’ils étaient ensemble, dans la joie et la bonne humeur, comme ils s’attachaient chaque jour à le faire.