« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je venais de me faire déposer par Poséidon et sa clique, j’étais exténuée, mais j’étais heureuse de rentrée. Nous étions au milieu de la ville et je sentais mes yeux s’embuer en posant les yeux sur la grande horloge… C’est fou ce que cette ville m’avait manqué… Et j’étais pourtant si heureuse de la quitter à l’époque… Nous étions au mois d’Août… J’étais partie fin Mars… Pratiquement 5 mois que j’avais disparu de la circulation… Neverland, Las Vegas et maintenant… La maison… La maison ? J’étais pas sûre, pas vraiment, j’avais, semblait-il, pleins de choses à comprendre, à découvrir, mais c’était la première fois depuis longtemps que je ressentais ce sentiment. Le sentiment de calme, de douceur et d’allégresse, j’étais chez moi… Que ce soit le camp Poséidon ou moi, on avait pas eu spécialement envie de s’étendre, j’avais les avais remerciés poliment de m’avoir ramener, et je m’étais éloignée avec Glène. Je le serais dans mes bras pour lui dire au revoir quand j’entends l’appel. Cet appel… Cette voix… Elle m’avait cloué sur place, le poids de l’amour, du manque étant trop fort pour m’aider à me mouvoir. Je sentais que les larmes commençaient à couler sous le choc… C’était à présent que je me rendais compte à quel point il m’avait manqué… Glène me regarda avec un sourire gêné, comme s’il comprenait qu’il était temps de faire face à ceux que j’avais abandonné et je me retournais vers mon petit frère. « Lexis » avait-il dit… il était le seul à m’appeler comme ça. Je le regardais en secouant la tête de gauche à droite, les larmes coulant plus violemment tandis que je fermais les yeux, me laissant submerger par la joie… C’était si bon d’être de retour… Il avait changé pendant mon absence, il avait grandi, l’adolescence avait pris le dessus et j’avais loupé ça… N’y tenant plus, je courais à sa rencontre, pleurant à présent bruyamment et je le pris dans les bras à l’en étouffer, tout en humidifiant abondamment son épaule.
- Oh mon dieu Henry !! Petit Fère, comme tu as changé ! T’es presque un homme ! Qu’est-ce que tu m’as manqué !!
Il me caressait les cheveux avec douceur, il avait l’air de comprendre pourquoi j’étais partie, j’aurais pas supporté qu’il me fasse la tête… pas avec tout ce qui m’arrivait… Mais toutes ces explications que je lui avais donné sur l’impression d’être une nulle, de n’avoir personne, que je ne retrouverais jamais mes personnes, le sentiment d’abandon… des choses qu’ils connaissait bien lui aussi… ça l’avait forcément aidé à comprendre. Il m’avait ensuite regardé, d’un air décidé, avant de me dire que « Maman nous attendait ». A voir son visage, je n’avais pas trop le choix. Il devait savoir que j’allais revenir et il semblait bien déterminé à ce que je pardonne Regina pour tout ça… ça faisait 6 mois… il était peut-être temps…
Tout en marchant vers le manoir, je me laissais submerger par deux tonnes de sentiments que j’arrivais pas tout à fait à contrôler… Mes supers pouvoirs avaient tendance à se manifester dans ce genre de moment, j’espérais juste que ça arriverait pas à ce moment-là, j’avais franchement pas envie d’être le générateur électrique de toute la ville… L’électricité… j’y avais bien réfléchi si j’étais une DEESSE magique, je devais avoir un pouvoir en rapport avec les éléments divins et les dieux qu’on connaissait… ça devait être la foudre… donc… Zeus… Punaise pourquoi fallait que ça tombe sur moi ? J’aurais pas pu avoir un dieu un peu plus pépère, plus reposant ? Bref, c’était pas le moment de penser à ça… Comment ça allait se passer avec Regina ? et si c’était elle qui m’en voulait ? Fallait que je la joue « cool » en mode « salut, je t’ai manqué ? » en m’appuyant contre un mur, la jouer éplorée en lui tombant dans les bras ? Ou plutôt froide et sèche ? J’en savais rien bordel !! Et j’allais lui dire quoi ? Et elle, elle allait me dire quoi ? Tout en pensant à tout ça, j’avais continué à marcher en croisant mes bras sur ma poitrine et en me mordant l’intérieur des joues, comme à chaque fois que j’étais anxieuse…
On arrivait au manoir trop tôt, beaucoup trop tôt, j’avais encore rien décidé de comment j’allais me comporter. Dans mes souvenirs le manoir était dans un quartier résidentiel, le plus chic de Storybrooke, assez loin du centre-ville… Elle l’avait déplacé ou quoi ? J’avais l’impression que ça faisait qu’une seule petite et riquiqui minute qu’on marchait… Le stress nous faisait oublier la notion du temps. Henry entra avant moi, il me serra la main avec un regard décidé, comme pour m’encourager à affronter le moment. J’avais pas le choix de toute façon, j’y étais… et au fond, moi aussi je voulais que ça se règle… j’avais compris des choses durant ce voyage, il m’avait été bénéfique même si j’avais failli frôler la mort à chaque instant… J’attendis qu’Henry entre dans le salon et m’introduise mais il ne dit rien… Visiblement, il lui avait fait la surprise… je sais pas trop si c’était une bonne idée toute compte fait, et si elle me claquait entre les doigts ? Et si elle me faisait une crise cardiaque ? Tu me diras, ça serait pas trop grave maintenant que j’étais un défibrillateur humain… Ah ah ah… très drôle… Je me fais rire toute seule tiens donc… Pitoyable Alex’… Je pris une profonde inspiration avant de m’avancer lentement et silencieusement jusqu’au salon. Sous l’arche, je l’observais en déglutissant. Elle semblait réfléchir, le regard dans le vague… J’entendis alors une voix timide prendre la parole… MA voix… Et je m’en rendais à peine compte…
- R… Regina ?
J’attendis qu’elle tourne la tête vers moi, ce qu’elle finit par faire. Et c’est en voyant son regard choqué que je compris que je n’avais rien à préparer sur ma réaction… ça viendrait tout seul. Elle avait l’air d’être aussi pleine de sentiments différents et sans même comprendre comment, j’avais fondu en larme, sans bouger de ma place, le dos un peu avachis… Je devais être pitoyable…
- C’est… C’est moi… Je… Je suis désolée…
Et je pleurais et pleurais, incapable de bouger ou de faire autre chose que la regarder… une vraie madeleine.
Regina Mills
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5 mois quand on y pense, c'est pas si long que ça. Pour vous, c'est quoi cinq mois ? Pas grand chose dans toute une vie et pourtant dans ma vie, en cinq mois, il s'en étais passé des choses. Déjà, ma fille était partie et me manquait terriblement, j'avais dit adieu à la magie noire et apprenait à user de la magie blanche, je commençais à ressentir quelque chose de particulier vis à vis de Robin et je commençais enfin à avoir droit à ma rédemption et pourtant au fond de moi, je me sentais encore coupable.
Si seulement je l'avais retenue, si cela j'avais su quoi faire, quoi lui dire pour qu'elle ne parte pas comme elle l'a fais et pourtant... Elle avait bien eu raison de le faire car je m'étais comportée comme une idiote, j'avais obéis au Maire sans penser avant tout à ma famille et au mal que je ferais. Je l'avais simplement fait car je pensais que c'était la chose à faire mais si je pouvais tout recommencer, jamais je n'aurais fait tout ça et jamais Alexis ne serait partie. Ses mots... Les mots qu'elle avait prononcée dans cette même pièce dans laquelle je me trouve actuellement lorsque le dôme avait été rompu... Ses mots qui m'avaient fait de la peine mais qui m'avait également fait réfléchir sur ma vie, sur mes choix et sur mon avenir.
En cinq mois, beaucoup de choses avaient changées dans ma vie mais un seule ne m'avais pas quitté, la peur... La peur de ne plus jamais entendre sa voix, la peur de ne plus la voir sourire ou de ne plus l'entendre m'appeler maman. Cette peur qui avait germée au fond de mon coeur lorsqu'elle était partie en m'appelant "Regina" et qu'elle avait claquée la porte. A ce moment précis, je m'étais rendu compte que je n'avais pas tenu parole sur les mots que je lui avais énoncé la première fois... La première fois que ses jolis yeux de petite fille se sont fermés et qu'elle s'est endormie. Cette fois là où je me suis sentie heureuse, cette fois là où j'ai cru que ma fille était ma fin heureuse, cette fois là où j'ai pensé que je tiendrais parole et que je ne l'abandonnerais jamais. Bien joué Regina ! T'as fait tout l'inverse.
C'est donc vêtue d'un chemisier blanc ample et d'un pantalon noir, perchée sur une bonne dizaine de centimètres de talons que je suis là, assise dans le salon, un verre de vin à la main, fixant l'horizon et ne cessant de penser à elle. Reviendrais t'elle un jour ? Est-ce-que j'entendrais à nouveau sa voix où l'entendrais-je seulement dans mes rêves ? Soudainement, une voix familière raisonna dans la pièce. Une voix faible, douce et familière, une voix que j'avais connu il y a de cela plusieurs fois, une voix qui m'avait manqué... C'était impossible et pourtant... Je me retourna et lui fis face avant de la regarder avec étonnement avant que mon verre ne se fracasse sur le sol.
Je n'en avais rien à faire de ce verre, je regardais ma fille. En cinq mois, elle m'avait l'air changée et je ne savais pas quoi faire. Devais-je être en colère et lui faire la tête ? Devais-je laisser mes émotions venir et la prendre dans mes bras ? Je l'ignorais et pourtant lorsque ses jolis yeux se sont noyés de larmes et qu'elle s'est excusée, des larmes ont perlées au coin de mes yeux et d'autres, avant que je ne m'approche d'elle et que je ne la prenne dans mes bras. Humant son odeur, caressant ses cheveux délicatement comme je le faisais jadis lorsqu'elle était triste avant de finalement lui dire:
Non c'est moi qui suis désolée... J'aurais tenir parole, j'aurais dû te protéger...
J'avais dit tout cela avec cette voix douce qui jadis la calmait mais était-ce toujours le cas aujourd'hui ? Après tout, ma fille avait grandie et était partie pendant plusieurs mois. J'avais su ce qui lui était arrivé mais elle restais toujours ma petite fille, ce petit ange que j'ai pris sous mon aile alors qu'elle était toute seule, cette petite puce à qui j'ai juré de ne jamais l'abandonner et pourtant, tout cela avait fini par arriver...Je restais là, la serrant dans mes bras comme si c'était un joli rêve et qu'elle allait m'échapper, comme si ce n'était qu'une illusion et pourtant c'était bien réel.
Tu m'as tellement manqué...
AVENGEDINCHAINS
Henry D. Mills
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Le port... Depuis 5 mois, c'était ici que se rendait Henry tous les soirs, à regarder la mer, en espérant un jour voir apparaitre Alexis. Pourquoi cet endroit ? Et bien tout simplement parce que c'était un peu leur repère secret, et qu'ils venaient souvent y parler, à l'abri des oreilles de Regina... Alors si sa soeur voudrait le retrouver, loin de leur mère, elle viendrait ici, non ?
Ce jour là, alors que le petit garçon scrutait l'océan, il entendit un clapotis. Un bateau arrivait. Ce n'était pas normal puisque le Jolly était amarré au port... Ce n'était donc pas Jones et Diana. Arquant les sourcils, le gamin se mit donc à fixer l'horizon et le bateau qui approchait, grandissant à vue d'oeil. Et lorsqu'il fut à peine à quai et qu'une silhouette familière se détacha dans l'horizon, le coeur du petit garçon loupa un bond dans sa poitrine.
-Lexis !
Il se releva alors, se jettant au coup de sa soeur qui elle même venait de se jeter sur lui, les larmes aux yeux. Elle lui avait aussi horriblement manqué...
-J'étais sûr que tu finirais par revenir, Lexis ! Viens, maman nous attends !
Et sans lui laisser le temps de répliquer, il entraîna donc sa soeur vers la villa Mills, ne lui lâchant jamais la main tout le long du chemin, l'observant à la dérobée. Et il pouvait bien voir que la jeune fille n'était pas dans son assiette. Mais Henry était aussi certain que Regina allait apprécier la surprise. D'ailleurs, ils étaient arrivés.
Le garçonnet poussa donc la porte de la maison et resta planté dans le hall d'entrée, derrière Alexis qui finit par appeler Regina, d'une voix hésitante. Et lorsqu'elle vit sa fille, cette dernière en lâcha son verre, qui se fracassa au sol. S'ensuivit alors des excuses de la part des deux femmes, pleurant toutes les deux. Henry se rapprocha alors d'elles, avant de dire à sa soeur :
-Tu nous as vraiment beaucoup manquée. Pourquoi tu es partie comme ca ?
Alexis E. Child
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’avais instinctivement fermé les yeux quand elle m’avait pris dans les bras. Elle me caressait les cheveux, j’entendais qu’elle respirait mon odeur, son nez au creux de ma nuque et soudain j’étais redevenue cette même petite fille qui, à 4 ans, avait débarqué chez elle, sans parents, sans histoire, paniquée à l’idée de devoir vivre seule, de devoir affronter la vie et affronter la terrible vérité : Papa et Maman m’avaient peut-être aimés mais c’était fini : ils m’avaient lâchement abandonnés… Sauf que cette fois-ci, je la connaissais… Je connaissais Regina et je n’avais qu’une envie : tout effacer, tout recommencer, que ce qui nous été arrivé ne se soit jamais passé, qu’elle me dise que tout irait bien, qu’elle serait là, toujours là. Seulement voilà, rien n’allait bien, absolument rien. Je m’étais faite bannir de Neverland, j’avais failli mourir de la main d’une Ombre, j’avais des pouvoirs que je ne comprenais et ne contrôlais pas, j’étais une soi-disant foutue « déesse magique » alors que je savais même pas ce que ça représentait, des hommes en noir m’avaient attaqués, j’avais failli mourir de la main de Norman Bates, l’autre taré de psychose, j’avais fait la connaissance d’un gars bizarre, j’avais errés dans le désert américain seule et assoiffée… j’oubliais quelque chose là, au juste ? Ah oui, le dragon !! Le dragon et son bébé, comment oublier ? Moi qui avait tant voulu devenir spéciale, l’une des leurs, j’étais à présent en plein dedans, un pied dans les contes, un pied dans la divinité et je ne comprenais absolument pas COMMEN ça avait pu se produire… j’étais rien, j’étais personne… POURQUOI bordel, POURQUOI ? Le premier qui venait m’avouer que mon père était en réalité le Petit Poucet atteint du même trouble d’abandon que ses propres parents, je le massacrais, VU ?
Le stress montait inexorablement, et je vidais à chaque instant un peu plus mes larmes sur les épaules de Regina tandis qu’une énorme boule grandissait dans ma gorge… C’est alors qu’elle s’excusa à son tour, une nouvelle fois, car elle l’avait déjà fait ce fameux soir où… Mais ce n’était pas les excuses que j’écoutais, c’était sa voix, sa voix calme, douce et rassurante, la même qui m’avait tant de fois aidé à dormir… Je rentrais à la maison. Je la serrais un peu plus fort dans mes bras quand elle m’avoua que je lui avais manqué et je finis par détacher l’un de mes bras d’elle pour y rajouter Henry, qui venait de s’approcher pour prendre lui aussi part aux retrouvailles. Il me demandait pourquoi j’étais partie… C’était vrai. Ils ne savaient rien. Ni l’un, ni l’autre… David leur avait peut-être raconté mon départ, mais je n’avais passé qu’un seul coup de téléphone en 5 mois : le jour de mon départ… Il fallait dire que suite à une chute violente de plusieurs mètres, j’avais dut égarer mon sac à main, le portable et tout le tatouin… sans compter que ça devait pas capter des masses à Neverland… Je me détachais lentement, regardant d’abord Regina :
- Tu as du faire un choix ce jour-là. Un Choix entre l’égoïsme, celui que t’avais toujours choisi jusqu’alors et l’héroïsme… J’avais tout compris de travers, c’est moi qui ai été égoïste sur ce coup… T’as jamais voulu m’abandonner… tu voulais juste protéger la ville entière… Si c’était une bonne idée ou pas au final ton dôme, c’est pas à moi de décider ni de juger… Mais je peux te juger sur le choix… C’était sans doute le plus courageux que tu aies fait… Et moi j’ai rien vu… J’ai rien compris… Je suis sincèrement désolée…
J’avais baissé la tête, honteuse… Il m’en avait fallu du temps et comme la route avait été longue et tortueuse… Le chemin vers l’âge adulte… Je grandissais… Je comprenais que je ne pouvais pas toujours avoir ce que je voulais… Je l’avais compris à la minute même où Pan avait fait sa grosse colère. Je m’étais revue face à Regina et j’avais surtout compris que ma place n’était pas là… j’étais certes perdue, mais je n’étais plus une enfant, je ne décidais plus en choisissant ce qui me plaisait à moi, je décidais de manière générale… « La vie est malheureusement faite de choix douloureux » dirait Ursula… comme elle a raison… Et Regina en avait payé le prix… Un silence s’était installé puis j’avais rassemblé un peu de courage pour me lancer dans l’explication qu’Henry attendait.
- Je suis partie parce que j’en avais besoin… regarde, j’étais même plus capable de voir à quel point Maman (et je ne m’étais même pas aperçut que je l’avais appelé ainsi) avait changé… ou essayait de changer… Tu te rappelles ce que tu as ressenti, avant la fin de la malédiction, quand tu avais l’impression que tu ne vivais plus dans un monde qui était juste, que tu avais l’impression que tout le monde te mentait ? Tu te rappelles ce que tu as ressenti quand Mary Margaret t’as donné ce livre et que t’as décidé qu’il fallait que tu retrouves Emma ? Ben voilà… j’en étais là… J’avais besoin de faire le point sur ma vie, j’avais besoin d’avancer… Mais j’ai pas tout de suite vu à quel point j’en avais besoin… Alors que je sortais du boulot et que je me baladais sur le port, j’ai vu un mec qui se faisait attaquer par des morts-vivants… C’était Killian Jones…Comme ils m’attaquaient aussi, je me suis retrouvée à l’aider, et puis on a vite été un groupe, on s’est fait poursuivre par un Kraken et… on a quitté la ville… Je t’avoue que c’était le plus beau jour de ma vie… Je quittais enfin cette ville, je partais à l’aventure, c’était tout ce que je voulais… Et avant que je comprenne comment, on a fini à Neverland, j’ai rencontré Peter et Wendy et lorsqu’il a fallu partir… Ben je suis restée… je… je voulais devenir une enfant perdue…
J’avais tellement honte que je n’osais pas regarder Regina. Je ne regrettais pas mon choix, il m’avait été bénéfique, sans lui, je n’aurais jamais avancé, mais j’imaginais que cela devait lui faire mal de voir que je m’étais sentie abandonnée à ce point, je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie.
- J’y ai vécu 5 mois, c’était cool… J’ai appris pleins de choses, mais j’ai surtout appris que j’étais plus une enfant… Alors j’ai voulu rentré… Manque de pot, je sais pas trop comment mais au moment de rentrer avec Killian à la maison ben… je me suis retrouvée éjectée du bateau, toute seule, et j’ai atterrie sur la Route 66… j’ai fait un tour par Las Vegas et je suis enfin là…
Je soupirais avant de leur lancé un petit sourire gêné. Oui. La route avait décidément été longue et dangereuse… et je n’étais pas encore prête à leur parler du pire…
- Mais VOUS alors ? Qu’est-ce qui s’est passé pendant tout ce temps ? Rien de grave j’espère ?!
Je les regardais soudainement d’un air inquiêt.
Spoiler:
HJ > Merci pour ton compliment C'est parfait pour toi aussi !!
Regina Mills
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Elle m'était revenue, ma petite fille m'étais revenue, je n'en croyais pas mes yeux. Je la tenais fort contre moi, ayant très certainement peur qu'elle parte à nouveau. Oh comme je m'en étais voulu lorsqu'elle avais quitter la maison en m'annonçant qu'elle ne voulait plus jamais me revoir, comme je m'en étais voulue de voir dans son regard celui que j'avais crains depuis toujours, le regard de la déception. Oui j'avais déçue ma princesse, j'avais déçu Lexie, j'avais pensé à la ville avant son bonheur à elle. J'avais vu ça comme de l'héroisme mais elle, elle avait été expulsée de la ville, par ma faute et je ne m'en étais même pas rendue compte.
Je la tenais contre moi, pour profiter de cet instant comme si s'était un rêve qui s'effacerait lorsque le réveil allait sonner. Mais non, tout était bien réel, je la tenais dans mes bras et la consolait comme lorsqu'elle était encore une petite fille et qu'elle avait besoin d'une maman, qu'elle avait besoin de moi. Je finis par m'excuser de ne pas avoir su tenir ma promesse, je l'avais tout simplement rompue et je m'en voulais terriblement mais elle me fis comprendre que je n'avais pas à m'en vouloir, qu'elle avais tout compris de travers et que j'avais fais un choix le plus courageux qui soit.
Même si à la fin, l'idée du dôme n'avait été qu'une connerie de plus dans l'histoire de Storybrooke et j'avais prouvé aux habitants que je pouvais vraiment être très conne par moment... Finalement, Alexis se détacha de moi pour répondre à la question d'Henry, une question que je me posais moi aussi. Pourquoi était-elle partie et comment avait-elle finie à Neverland ? J'avais tellement envie de savoir mais en même temps, je ne voulais pas car cela me rappelait que pendant plusieurs mois, ma petite fille s'est sentie abandonnée et seule alors que je n'ai jamais cessé de penser à elle.
Je l'écoutais nous expliquer tout ce qui s'était passé et fut légèrement surprise lorsqu'elle employa le mot "maman" pour parler de moi, d'ailleurs ce fait fit apparaître un sourire sur mon visage et Lexie l'avait remarqué, j'en étais certaine. Elle avait traversé tellement de choses mais le fait qu'elle avait voulu rester sur Neverland car elle voulait devenir une fille perdue me chagrina quelques peu. Alors elle s'était vraiment sentie abandonnée... Elle a vraiment cru que je l'avais laissée, je m'en voulais tellement, elle avait été seule, sans sa maman pour l'épauler, je n'avais pas été là pour elle.
Je laissa Alexis terminé son récit de voyage avant de prendre ses mains dans les miennes et de les serrer, mes larmes avaient cessées de couler mais je ne pouvais m'empêcher de la regarder et de voir ce même regard qu'elle avait eu la première fois, cette fois là où je lui ai dit que je ne l'abandonnerais jamais, cette même fois où je m'étais sentie réellement utile. Je lui fis un baiser sur les mains comme lorsqu'elle était enfant avant de lever les yeux vers elle:
Je suis tellement désolée Lexie que tu es pu te sentir abandonnée, je n'ai jamais voulu ça, la promesse que je t'ai faite lorsque tu étais encore une enfant, je t'ai juré de la tenir et même si j'ai faillie, tu ne seras jamais seule, tu ne seras jamais abandonnée, quoi que tu fasses, tu es et seras toujours ma petite fille. Ton frère et toi, vous êtes ce que j'ai de plus précieux au monde., lui dis en terminant par un sourire heureux.
Finalement, rapidement la conversation se tourna vers nous et ce que l'on avait fait depuis tout le temps durant lequel elle était partie. Je me mordis légèrement la lèvre comme j'avais habitude de la faire lorsque j'hésitais à parler de quelque chose et me lança finalement:
Lorsque tu es partie la dernière fois et que tu m'a laissé seule, j'ai compris que j'avais brisé quelque chose, que je ne m'étais pas comportée comme j'aurais dû et j'ai donc décidée de changer, de devenir meilleure et de trouver le bon chemin, celui que j'aurais dû suivre depuis le début. Je suis allée voir Myrdhinn enfin euhm... Merlin l'Enchanteur si tu préfères, on a beaucoup parlés et euhm... il a acceptée de m'apprendre la magie blanche. Et il s'avère que j'ai énormément progressé même si ce n'est pas encore parfait, je n'ai plus utilisé la magie noire depuis ton départ.
Il s'avère que ça ne me manquait pas, loin de là, j'étais heureuse d'apprendre à user de la magie blanche, je choisissais mon propre destin, celui de vivre comme une héroine et non plus comme la méchante que tout le monde hais. Je respira un coup, ne quittant pas le regard de Lexie avant de reprendre:
Il s'avère que ma quête de rédemption auprès de ma famille s'annonce plutôt bien et également que j'ai enfin pu ouvrir mon coeur... Je... Je suis amoureuse.
Je me refusa de lui dire de qui pour l'instant, j'attendais déjà de voir la réaction qu'elle ferais et qui sait, c'est peut être Henry qui allait lui dire... Je souris légèrement et tourna le regard vers mon fils.
AVENGEDINCHAINS
Henry D. Mills
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Henry se demandait s'il rêvait où s'il était bien éveillé. Mais lorsqu'Alexis finit par l'inviter dans le cercle des câlins et qu'il ressentit sa chaleur humaine, un franc sourire vint se poser sur son visage. Il prit donc les deux femmes de sa vie par les épaules, les câlinant comme jamais il ne l'avait fait, avant d'écouter les explications de sa soeur.
Alors comme ça, elle c'était retrouvée derrière le dôme que Regina avait crée ? Et elle s'était retrouvée à voyager avec Killian. Mais c'était vraiment de la chance tout ca non ? En plus... Les yeux d'Henry s'agrandirent lorsqu'il apprit qu'elle était arrivée au Pays Imaginaire...
-Woauh ! C'est comment là bas ?
Remarquant alors qu'il avait coupé sa soeur dans son récit, il s'excusa d'un geste de la main, laissant sa soeur finir par dire qu'en rentrant, elle s'était retrouvée seule à Los Angeles avant de revenir... Un voyage assez périlleux en soit... Mais un voyage qu'Henry enviait au fond...
Finalement, Alexis changea la conversation du tout au tout, leur demandant à eux ce qu'il s'était passé. Et Henry avait pas mal de chose à raconter à sa soeur. Mais ce fut Regina qui prit la parole la première, annonçant qu'elle prenait des cours de magie blanche, puis qu'elle était amoureuse. Et Henry ne pû s'empêcher de s'écrier :
-Tu devineras jamais de qui elle est tombée amoureuse ! C'est Robin des bois ! Et même que je pourrais lui demander de m'apprendre à tirer à l'arc !
Voyant donc que sa maman avait finit de parler des nouvelles, ce fut donc au tour du petit garçon de reprendre, amusé :
-Moi, je suis toujours sur mon opération Blanche-Neige avec les copains. Et puis, il m'est arrivé une aventure trop bizarre avec d'autres personnes. On a dû poursuivre un voleur dans toute la ville et on s'est retrouvé dans un monde en noir et blanc, où on ne pouvait plus parler.
Alexis E. Child
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
La scène semblait si surréaliste… Même si je l’avais pu, je n’aurais sans doute jamais imaginé cela… j’étais là, de retour, en face de ma mère et de mon frère, leur racontant mon périple, tandis qu’il passait de l’étonnement à la peur au fur et à mesure de mon récit. Henry m’avait coupé dans mon élan avant de s’excuser et je lui avais passé la main dans les cheveux avec un sourire avant de poursuivre. Le monde des contes l’avait toujours fortement intéressé… il aurait sans doute dut y naître lui aussi si l’histoire avait été différente et pourtant c’était moi, l’inconnue au bataillon, la terrienne, qui avait fait ce voyage. Je me notais mentalement de répondre à sa question et terminais mon récit. Une fois ceci fait, je se dirigeais vers le canapé en leur compagnie et tandis qu’ils s’asseyaient tous deux, je m’assis en face d’eux, sur le tapis, prenant garde de ne pas me couper avec les éclats de verre.
- C’est trop cool le Pays Imaginaire… C’est un peu glauque par moment, surtout le soir, mais on s’y amuse bien… La jungle toute entière est un terrain de jeu… et les mystères à résoudre foisonnent… Le truc flippant, c’est l’Ombre… l’Ombre de Pan… elle a une vie propre on dirait, elle est loin d’être aussi inoffensive que dans le dessin animé, et elle peut te tuer comme ça
Je claquais des doigts. J’évitais soigneusement de leur dire que moi aussi j’avais failli mourir de sa main « comme ça ».
- Mais les gamins perdus sont loin d’être aussi cool et gentils que toi, Henry… Tu m’as terriblement manqué… et Pan est un sale con…
Je corrigeais rapidement sous le regard de Regina :
- Enfin… Il est pas vraiment cool quoi…
C’était vrai que c’était un sale con, que ce soit bien dit ou pas, c’était le cas ! On avait passé des nuits entières à s’engueuler et il m’avait pratiquement banni de l’île parce que je lui avais dit ses quatre vérités… Le contact des mains de Regina sur les miennes me coupa dans ma réflexion, me forçant à la regardait. Elle s’excusait une nouvelle fois et je me sentais gênée… J’étais touchée qu’elle le fasse mais cela me rappelait de si mauvais souvenirs où aucunes de nous deux n’avait eu raison ou tort… je ne savais pas quoi dire et je me contentais donc d’hocher la tête d’un air compréhensif, en silence. Mais cette fois-ci, elle alla plus loin que les excuses… elle commença à m’expliquer qu’elle avait cherché à changer et je me redressais, soudainement très intéressée, les yeux écarquillés.
Henry avait réagis assez virulemment au départ en apprenant qu’elle était « la Méchante Reine » et tout le malheur qu’elle avait causé. Il avait voulu qu’elle change, il avait refusé de la voir pendant quelques temps, cherchant à se rapprocher plus d’Emma. Mais ça n’avait pas été mon cas… Méchante Reine ou pas, elle m’avait recueilli chez elle, elle avait été la seule mère valable depuis mes 4 ans et ce qu’elle avait fait, elle l’avait bien fait… même si je ne supportais pas l’idée du mal qu’elle avait causé, j’avais cherché à la défendre, à lui pardonner, parce que je n’avais qu’elle, tout simplement et que je comprenais que ma place n’était pas ici… Mais si elle essayait de changer, j’étais la première à en être ravie et puis… cela prouvait à quel point mon départ l’avait bouleversé… elle tenait à moi, j’en avais la certitude… En entendant le nom de « Merlin » j’écarquillais encore plus les yeux, un sourire grandissant sur mes lèvres, tant l’excitation s’emparait de moi. C’était trop trop cool… Puis elle s’arrêta pour inspirer et je fronçais les sourcils… elle ne me disait pas tout… et ça ne semblait pas simple à dire… Non mais quoi encore ?
Je poussais un hurlement de joie lorsqu’elle m’avoua qu’elle était amoureuse. Je n’avais pas pu m’en empêcher. Voilà à présent que je me relevais d’un bond et trépignait sur place, sautant d’un pied à l’autre en agitant mes poings. Elle était amoureuse. ELLE ETAIT AMOUREUSE !!! Le type avait intérêt à être plus que canon sinon il aurait affaire à moi !! Henry rajouta un peu d’huile sur le feu de mon euphorie lorsqu’il m’avoua que c’était Robin des Bois et dans un nouvel hurlement, je fonçais droit sur Regina pour la prendre dans mes bras puis fit de même avec Henry. Enfin, je me redressais, passant mes mains dans mes cheveux pour les plaquer en arrière :
- Oh punaise je suis tellement contente pour toi !! Robin des Bois, c’est la méga grande classe ! Et c’est trop cool s’il veut t’apprendre à faire du tir à l’arc Henry !! Punaise c’est trop géant !!
J’en avais loupé des choses et pas seulement auprès de Regina d’ailleurs… Henry me parla de son opération Blanche-Neige et je lui décochais un sourire amusé. Punaise il en était encore à là ?! Pauvre Mary, elle devait avoir subi des interrogatoires et des coups de pression du petit frère à ne plus en pouvoir… Cela me faisait penser qu’il fallait que je la revois elle aussi, que je la retrouve et qu’on parle ensemble… J’espérais qu’elle allait bien… la dernière fois que je l’avais vu, elle était toujours avec ce Eden et semblait un peu débordée avec ses jumeaux… Je me focalisais de nouveau sur Henry lorsqu’il me parla de sa drôle d’aventure :
- Mais t’es parti là-bas tout seul ?! Mais ça va pas non ?! T’es fou ?! Ça aurait pu être méga dangereux !! Heureusement que tu es revenu saint et sauf !!
Mon cœur s’emballait à mesure que je me faisais mes films sur ce qui aurait pu se passer. C’était comme ça, j’y pouvais rien… Je devais avoir un petit côté masochiste, j’adorais m’imaginer le pire des scénarios… et s’il n’était jamais revenu, et s’il était mort, et si on l’avait kidnappé, et s’il avait souffert le martyr ? Et moi… moi, je n’étais pas là, je n’aurais rien vu, rien pu faire… il était encore petit, il aurait pu mourir, je n’avais pas été là… A mesure que je me construisais mon film, des petites étoiles dansaient devant mes yeux, j’avais la tête qui tournais, les mains moins, la gorge sèche.
- J’aurais dû te protéger… Je suis tellement désolée…
Le sang affluait grandement dans mes jambes et des fourmillements désagréables passaient sur mes doigts, dans mes mains. J’étais tellement focalisé sur ce problème que je ne les voyais pas regarder mes mains avec des yeux ahuris. Je ne su pas très bien lequel des deux hurla mon prénom mais le choc fut si violent que j’en sursautais, levant les mains, un éclair traversant le salon pour aller exploser un vase en mille morceaux. Complétement paniquée, je me recroquevillais, les bras au-dessus de la tête, partant me réfugier à croupis à l’autre bout de la pièce. Les voyant se lever, j’hurlais :
- N’APPROCHEZ PAS !!!
Qui sait ce que j’aurais pu faire ? Je contrôlais rien du tout, je savais pas m’en servir, je savais à peine ce que j’étais… Je les regardais terrorisés, puis le vase, puis eux et éclatait de nouveau en sanglot.
- Pardon… j’ai pas voulu… je… Je sais pas ce qu’il se passe… pardon…
J’aurais tant voulu pouvoir leur expliquer calmement… mais non, comme à mon habitude, je faisais tout comme un gros bourrin…
Regina Mills
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Je sentais que quelque chose clochait, Alexis était différente de la dernière fois que je l'avais vu. En même temps, elle était partie pendant pas mal de temps mais il n'y a pas que ça, je la sentais différente, je sentais une dose intense de magie et cela ne pouvait pas emmaner de moi. Qu'est-ce-que ma fille me cachait ? Je sentais que ça venait d'elle, et mon instinct ne me trompait jamais même si cette fois il était combiné entre mon instinct de mère et mon instinct de sorcière. Finalement, je fut malgré tout ravie de voir que Lexie était heureuse pour moi et puis, cela me faisais sourire que comme son frère, elle trouve cool que je sois amoureuse de Robin des Bois.
J'avais légèrement froncé les sourcils lorsqu'elle avait traîté pendant de con et elle s'était tout de suite reprise et j'avais simplement souris. Comme elle m'avait manqué ma princesse, ma Lexie m'avait tellement manqué. Mais je sentais qu'il y avait quelque chose d'autre dont elle ne me parlais pas, qu'est ce qu'elle me cachait... Il fallait que je le découvre... Je fut autant étonnée lorsqu'Henry confia à sa soeur la drôle d'aventure qu'il avait vécu et souris devant la réaction qu'avais eu cette dernière, digne d'une grande soeur quoi.
Je regardais Lexie, elle s'en voulait... Elle s'en voulait de ne pas avoir été là pour protéger Henry, elle n'avais pas l'air bien et je voulu faire quelque chose mais je sentis la main d'Henry sur mon épaule qui me fis comprendre qu'il fallait que je regarde les mains de ma fille et ce qui se passa était assez surprenant. Elle venait tout simplement de balancer un éclair à travers le salon qui avait fait exploser un de mes vases mais moi, je ne quittais pas ma fille des yeux qui était complètement appeurée, recroquevillée sur elle même.
Alors qu'on voulu se lever, elle nous hurla de ne pas approcher avant de s'excuser pour le vase et de se remettre à pleurer.
Lexie...
Je fis signe à Henry d'attendre là, ne voulant pas qu'il approche sa soeur avant qu'elle soit calmée. Il fallait que j'en sache plus, il fallait qu'elle me dise la vérité. Je n'avais pas peur d'elle, je m'approcha d'Alexis et sentit une onde magique puissante autour d'elle avant de finalement prendre ma voix la plus douce, celle que j'avais à chaque fois dans ses moments de craintes et qu'il l'appesait:
Alexis... Regarde moi, ne regarde que moi...
Je m'approcha d'elle et instinctivement créa un bouclier de protection autour de nous, afin qu'Alexis ne puisse toucher Henry. Je posa ma main sur celle de ma fille et je sentais la peur, je sentais la faiblesse et le besoin qu'elle avais en ce moment précis mais avant tout, je ressentais la crainte.
Alexis... calme toi... Je suis là, je suis près de toi, tu ne crains rien... Personne d'autre n'est là, fixe ta concentration sur ma voix et regarde moi. Je te protège...
Elle leva les yeux et plongea son regard dans le mien, je sentais qu'elle commençait doucement à se calmer et je bougea légèrement la main et le bouclier autour de nous se dissipa avant que je ne plonge a mon tour mon regard dans le sien:
Explique moi... Explique moi ma chérie.
AVENGEDINCHAINS
Henry D. Mills
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| Conte : Aucun | Dans le monde des contes, je suis : : Personne
Henry écoutait avec les yeux pétillants d'étoiles les récits de sa soeur concernant le pays imaginaire. Il ne pouvait s'empêcher de bouger quelque peu lorsqu'elle lui raconta les séances de jeu et les énigmes sur l’île.
-C'est trop excellent ! Si on peut s'y rendre un jour, tu m'y emmènera, dis ?
Puis elle parla donc de l'ombre de Pan. Et au vue de ce qu'elle racontais, rien n'était comme dans le dessin animé. Henry perdit donc son sourire, se jurant mentalement de faire regretter son geste à Pan, s'il avait l'occasion de le croiser un jour ou l'autre. Mais c'était maintenant au tour d'Alexis d'être heureuse en apprenant que sa mère était plus ou moins en couple avec Robin des Bois. Henry eut alors un sourire, tout en disant :
-Ca va être génial le tir à l'arc. Après on organisera des concours avec Mary !
Du moins, quand elle reviendrais à la raison et qu'elle le laisserait aller la voir, mais passons. Parce qu'Henry venait maintenant de révéler qu'il avait fait un tour dans un monde bizarre du monde des contes lui aussi. Et bien évidemment, Alexis s'inquiéta...
-Mais t'inquiètes pas, j'étais pas tout seul... Et puis j'ai aussi croisé Emma et Jefferson là-bas...
Il allait donc dire que ce n'était pas grave si sa soeur ne l'avait pas protégé mais au lieu de cela, il posa sa main sur l'épaule de Regina. Parce qu'il venait de voir un éclair dans la paume de sa soeur. Et il n'aimait vraiment pas tout ça.
-ALEXIS !
Le cri était sortit tout seul, alors que le vase favori de Regina venait d'être brisé sous la puissance de l'éclair. Mais il y avait eu plus de peur que de mal, puisque personne n'était blessé. Henry voulu se lever pour aller voir sa soeur, qui s'était cachée dans un coin de la pièce mais sa mère l'en empêcha. C'est donc sur le canapé que le petit garçon observa les deux femmes de sa vie discuter tout bas, à l'autre bout de la pièce, ne sachant pas ce qu'il se passait...
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’étais complétement paniquée. J’avais si peur de leur faire du mal, à l’un et à l’autre, si peur. Si j’étais vraiment ce qu’on me disait que j’étais, je pouvais les détruire l’un et l’autre rien qu’en éternuant et Regina ne pourrait rien faire pour m’arrêter. J’étais morte d’angoisse, morte de peur, je ne comprenais rien, je ne savais pas qui m’avait choisie ni pourquoi, je savais juste que j’étais choisie, point final, à la ligne. Les mains tremblant de manières incontrôlables, j’avais posés mes bras au-dessus de ma tête, recroquevillée dans mon coin, me balançant d’avant en arrière en sanglotant. J’aurais pu les tuer, j’aurais pu le faire du mal…. J’étais un monstre, un véritable monstre, incapable de les utiliser quand j’étais en danger ou quand l’étaient ceux que j’aimais mais bien présent dès qu’il s’agissait de faire des dégâts involontaires. Regina tentait vainement de me calmer. Elle voulait que je me concentre sur sa voix, que je la regarde, que je m’apaise, tant de choses à faire, elle voulait que je fasse tout ça comment au juste ?! Je commençais à gémir en la voyant approcher tout en secouant la tête de gauche à droite.
- T’approche pas s’il te plaît, t’approche pas…
Elle voulait que je lui explique, elle disait me protéger, j’avais vu cette bulle autour de nous… par où elle voulait que je commence ?!
- Tu peux pas me protéger, tu peux pas protéger Henry non plus… Ta bulle là… je peux l’exploser, je sais que je peux le faire… je… je suis un monstre… Je comprends rien…
Je tentais de reprendre mon calme. Elle avait arrêté de tenter de s’approcher et étrangement, ça m’apaisait. Je regardais Henry qui me regardait d’un air anxieux, sans pour autant chercher à braver le danger, pour une fois. Ça montrait que pour le coup, il était vraiment effrayé et paradoxalement, ça m’apaisait. Pourquoi ? Parce que j’avais l’impression que maintenant que tout le monde était sur ses gardes et VRAIMENT sur ses gardes, un accident serait plus facilement évitable. J’avais arrêté de pleurer, j’inspirais et expirais profondément, prenant mon temps, tout en ressuyant mes yeux et décidait de commencer au plus simple : au début.
- Tout a commencé à Neverland… quand les autres sont partis et que j’ai décidé de rester en fait… j’étais toute seule sur la plage et l’Ombre de Peter est venue vers moi… elle voulait m’attraper et j’ai senti au fond de moi que si elle le faisait j’allais mourir… alors j’ai paniqué et quand j’ai levé les mains… la foudre s’est abattue sur elle… une foudre qui venait de moi… et puis…
Je fermais les yeux en déglutissant. Elliot. Le terrible moment. Les trônes, le théâtre et mon meilleur ami prêt à être violent à mon égard, le regard froid comme la glace. Je devais lui en parler, je devais voir ça avec lui… c’était un dieu… il avait forcément une explication, non ? Mais je ne voulais pas voir ça avec Regina, c’était trop dur, elle risquait sans doute de me dire de plus le voir et je ne voulais pas parler de ça avec qui que ce soit avant d’en parler avec lui… alors j’avais poursuivis.
- Mais pendant plusieurs jours, plus rien, plus de pouvoir, rien… alors je me suis dit que… que j’avais rêvé vous voyez ? Que c’était pas moi… la chaleur, la fatigue, tout ça quoi… Mais quand je suis partie de l’île, je me suis retrouvée toute seule au bord de la route 66… j’ai pas trop compris comment et après… j’ai retrouvé des amis et on est parti à Las Vegas et là… on s’est fait attaqué et… ben j’ai réutilisé mes pouvoirs et…
Ma lèvre tremblait de manière incontrôlable. J’allais refondre en larme sous peu si je terminais pas ma phrase vite :
- Et le type qui nous a attaqué, le Dragon, il a dit que j’étais une déesse magique… je contrôle la foudre, l’électricité… je comprends pas pourquoi… c’est un cauchemar…
Je fondais de nouveau en larmes avant de reprendre, la voix chargée d’énervement :
-Mais je suis une terrienne ! J’ai rien de magique bordel !! Pourquoi MOI ?! Je suis pas Emma moi, je suis pas la Reine des Neiges, j’y arriverai pas…
Je passais la main dans mes cheveux à me les arracher… trop de pression… il avait bien fallu qu’elle sorte à un moment ou un autre, je m’étais trop contenue, il était temps de craquer…