« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il y avait de biens étranges spécimens dans ce monde. Des spécimens humains, je veux dire par là. Tous plus étranges les uns que les autres. Je ne les côtoyais pas, j'avais bien trop peur de les geler accidentellement. Mais depuis que la température s'était réchauffée et que le soleil avait remplacé la pluie grise, les habitants étaient de plus en plus nombreux à se promener en forêt. Me forçant à devoir être encore plus vigilante. Je ne voulais pas quelqu'un découvre que je vivais depuis de nombreux mois dans les bois. J'allais immédiatement être considérée comme un monstre et ils allaient essayer de me tuer. Les gens ne savent pas comment réagir à tout ce qui n'est pas comme eux. J'avais crû comprendre qu'ils appréciaient les dieux, mais je n'en étais qu'une à moitié. Je n'allais pas chercher les ennuis inutilement. Et j'étais très bien, dans ma forêt. Peut être fallait-il que je fasse tomber la neige dans le coin où je m'étais principalement installée. Personne ne devait être encore prêt à affronter un hiver en plein été.
Le spécimen que j'observais, cachée derrière un arbre, était une femme aux cheveux bruns. Elle était habillée bien étrangement, pour une dame. Je ne comprendrais jamais pourquoi les femmes ne portent pas de longues robes dans ce monde. Imaginez, elles osent même se promener avec les jambes découvertes ! Ce qui est tout sauf décent. J'espère qu'Anna ne fait pas ce genre de choses. Elle a été bien élevée, elle.
J'attendais de pouvoir m'en aller, mais pour cela, il aurait fallu que la jeune femme s'en aille, elle aussi. Je n'allais pas me montrer à elle, surtout si elle ne m'avait pas vu. Elle était bien trop occupée à regarder dans la grotte. C'était la seule dans la forêt que je connaissais, et elle était bien loin de la ville. Que faisait-elle donc là alors ? Elle était bien trop loin de chez elle, me forçant à devoir encore plus me cacher. Je ne pouvais donc plus profiter des recoins les plus sombres de la forêt ? Qu'ils restent donc tous chez eux, dans leur ville laide et sans châteaux. Quel royaume n'a pas de palais, enfin !
J'en avais assez d'attendre ainsi, surtout que cette personne ne semblait pas du tout décidée à partir. Elle avait même l'air de vouloir entrer dans la grotte. Une idée bien idiote, d'ailleurs. Qui voudrait s'aventurer dans un endroit souterrain, sans lumière et avec des risques de ne jamais en sortir ? J'avais déjà pu entendre des bruits étranges en sortir, et je n'aimais pas y rester trop prêt. L'entrée d'ailleurs semblait directement faire descendre sous terre. D'après ce que j'avais pu voir, en tout cas. Je ne m'en étais approché qu'une fois, et avec l'obscurité, c'était bien trop dur d'y voir réellement quelque chose.
Mais elle, elle n'avait pas l'air très effrayée. Je l'avais vu ranger cet étrange objet permettant de communiquer à distance qu'elle venait d'utiliser pour sûrement parler avec quelqu'un se ne trouvant pas ici, et elle s'était rapprochée de l'entrée obscure. Était-elle totalement folle ? Ou même inconsciente !
- Arrêtez-vous donc ! Allez dedans serait bien trop dangereux !
Je m'étais éloigné de mon tronc d'arbre et je m'étais légèrement rapproché, les mains sur les hanches et les sourcils froncés. Je ne voulais pas qu'on sache que je vivais telle une sauvageonne, mais je ne voulais pas non plus que quelqu'un meurt parce qu'il ne connaîtrait pas les dangers des grottes.
- Surtout pour une fille seule. Envoyez plutôt votre fiancé ou même un protecteur pour qu'il y aille à votre place. Vous ne pourriez pas vous débrouiller seule là-dedans.
Ce genre d'endroit n'est pas fait pour une dame. Il faut de l'aide masculine, pour accomplir ce genre de choses. Même si je n'aurai jamais moi-même emmené Horace. Il m'aurait sûrement laissé seule dans la grotte juste pour s'amuser. Et puis, il n'y avait aucune raison pour que je pense à lui. J'étais une femme solitaire, sans compagnie masculine. Mais j'étais aussi en possession de pouvoirs étranges. Et j'étais une déesse magique. Elle, elle n'était qu'une jeune fille délicate, ce n'était pas pour elle.
Je crois que dans le genre pas de chance, je battais les records. Non franchement, je ne sais pas ce qui se passait en ce moment dans ma pauvre vie, mais j'enchaînais les boulettes sur boulettes. Depuis que j'avais quitté le Mexique, il se passait des choses hors du commun. Et depuis que je n'avais plus ma forme de spectre aussi, d'ailleurs. Mais là, c'était vraiment le clou du spectacle. Je marchais dans les bois, à la recherche du cadavre que Solal m'avait dit d'aller identifier. Enfin, il voulait que je lui cherche le motif de la mort. Sauf que je ne trouvais pas de cadavre, nulle part. J'étais avec ma petite valide d'objet d'autopsie, et j'avais l'air d'une bûcheronne plutôt qu'autre chose. Ah ces inspecteurs ! Ils ne te refilent même pas la carte. Tout le monde sait que les bois de Storybrooke sont tellement énormes, que l'ont peu mettre des jours avant de retrouver son chemin. Enfin moi, quelques secondes pour ma part étant donné ma super vitesse. Mais là, j'avais mal à ma cheville depuis ma petite escapade à Las Vegas et je devais faire très attention. Du coup, je n'utilisais ma super vitesse qu'en cas vraiment urgent. Ce qui était embêtant. Parce que j'en avais marre de trainer ici et de rien trouver. Et planer ce n'est pas comme la super vitesse, ça va moins vite. Mais je serais bien tenté d'arpent ces bois comme un fantôme en planant entre les arbres. Je m'arrêtais quelques minutes et posais mes fesses sur un rocher. Combien de temps étais-je ici ? Je sais plus. J'avais l'impression que ça faisait des jours alors qu'en réalité, je dirais une bonne demi-heure. Je laissais ma tête s'écrouler contre le tronc, levant les yeux vers le ciel bleu. J'avais mal au pied à force de marcher, quel soulagement de s'arrêter !
▬ « Je vais jamais le trouver, son cadavre ... » Marmonnais-je de mauvaise humeur. Et si c'était une blague de ça part pour se venger de la dernière fois ? Puisque qu'après tout, j'avais sans faire exprès fait perdre un cadavre et qu'on avait sillonné Storybrooke à la pelle pour le retrouver. J'avais l'impression d'avoir refait la même situation, mais dans les bois cette fois-ci. Soupirant une nouvelle fois, je me levais durement et repris le chemin le plus simple. Si dans quelques minutes, je ne le trouvais pas, j'allais toquer à sa porte et lui montrer de quoi je me chauffe. J'avançais toujours dans la forêt, et je me sentais bien seule. Pourquoi j'avais accepté de parcourir cette forêt alors que quelqu'un c'était fait tuer ? Ah, je crois que je devenais parano, ça y est ! Bon, vous savez quoi ? Je sais que je ne devrais pas faire ça, que j'allais surement m'arracher la cheville, mais … C'est bon, j'en avais marre de jouer les Indiana Jones ! En quelque seconde, je partis comme une flèche à travers les bois. Le paysage se fit flou autour de moi, comme un chemin flouté que seule moi pouvais voir. Je tournais aussi la tête dans tous les sens, arpentant les bois à la vitesse de l'éclair. Mais très vite de sentis ma cheville exploser en un millier de douleurs et je perdis le contrôle de ma course. Je chutais sur le sol, roulant et finis ma course contre un arbre.
Une explosion de lumière jaillit de mon cerveau, mon cœur battait la chamade et j'avais mal, mais alors très mal à la cheville. Bravo, Jez. Ma main se dirigea sur mon front, qui me lançait atrocement. Avec un gémissement, je me tenais fermement à l'arbre et me relevais avec peine, titubant. J'avais le visage plein de poussières, et une blessure à la pommette qui coulait. Je regardais ou j'avais atterri. J'étais sur un énorme rocher, qui surplombait un peu toute la forêt. En plein milieu, il y avait un énorme trou. Je m'avançais vers lui et découvris avec horreur qu'il n'y avait pas de bas. Je veux dire, il semblait profond, très profond. Je balançais un caillou et penchais l'oreille pour écouter. Le bruit ne vint que quelques minutes plus tard seulement. Mais soudain, je me rendis compte qu'il me manquait quelque chose. Mon cœur tambourine ma poitrine, je posais ma main sur mon cou. Il n'y avait plus de colliers. Mon collier. C'était toute ma vie, ce collier. Il représentait énormément pour moi, c'était un souvenir du Mexique, de mon ancienne vie, de mon royaume… Je me suis mis à farfouiller tous les recoins, soulevant les fourrés, les rideaux de lierre, les cailloux. Je paniquais complètement. Il était hors de question que je reparte sans ce collier. Je fouillerais la terre entière s'il le fallait. Je tournais le regard vers l'immense trou. Mon cœur remontait jusqu'à mes oreilles. Je déglutis et m'approchais pour passer la tête.
arrêtez-vous donc ! Aller dedans serait bien trop dangereux ! Je poussais un hurlement et basculais dans le trou. La frayeur me prit aux tripes et je me raccrochais au bord, suspendu dans le vide. Mon cœur se balançait de gauche à droit tandis que je bougeais désespérément les jambes. Je me laissais planer dans les airs pour remonter à la surface. Je m'écroulais par terre, encore pleine de frayeur. Je levais la tête pour apercevoir une jeune femme blonde, avec une robe bleue. Je haussai les sourcils, elle avait une drôle de robe, celle-là. - surtout pour une fille seule. Envoyez plutôt votre fiancé ou même un protecteur pour qu'il y aille à votre place. Vous ne pourriez pas vous débrouiller seule là-dedans. Mon fiancé ? Je ne sais pas si je pouvais considérer Glène comme mon fiancé. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui directement après ce mot. Attendez une minute ! Comment ça, je ne peux pas me débrouiller toute seule ? Je la regardais, outrée de ces propos. J'avais survécu à des tonnes de choses, moi. À un avion qui s'est craché, à un accident de voiture, à un pauvre malade qui c'était saisie de mon identité. Je n'avais pas besoin d'un prince charmant pour me protéger, j'étais assez grande pour le faire toute seule.
▬ « J'ai perdu mon collier, il est très précieux pour moi. Je ne vais pas attendre qu'un homme s'arrête pour m'aider, et j'ai besoin de l'aide de personne ! » Déclarais-je. La seule chose à laquelle je pensais, c'était mon collier. Il me hantait l'esprit. La femme finit par me rejoindre, bien que je me demande ce qu'elle pouvait bien faire en pleine forêt. Seulement, lorsqu'elle s'approcha de moi, le sol commençait à se fissurer, comme sur la glace. Je levais les yeux vers elle et tandis les bras.
▬ « Wow, stop ! » Fils-je, en baissant le regard sur le sol. Je sentais les battements de mon cœur dans le grand silence qui s'installait. La fissure continua son chemin jusqu'à moi, je la regardais faire avec inquiétude. Moi, je pouvais planer, mais elle, est-ce qu'elle savait voler ? La fissure s'arrêta, déclenchant un grand soulagement en moi. Le silence retomba, toutes deux fixés sur la même chose : la fissure. Mais alors que je pensais que c'était bon, le sol se déroba sous nos jambes et je me sentis basculer dans le vide. La seule chose que percevaient mes oreilles, c'était le son strident qui s'échappait de ma gorge. Le noir complet nous avait envahis et j'ignorais sur quoi on allait tomber. Je voulus essayer de planer, mais j''étaies totalement déstabilisé et j'arrivais pas à me laisser porter dans les airs. Puis un choc, de l'eau. Je sentis les courants m'emporter dans son sillage, crachant des gorgées que j'avais avalées. Je nageais à l'aveuglette, me débattant avec les vagues qui m'enveloppaient. Je levais la main vers le ciel, essayant de déclencher une boule de feu, mais mes mains étaient trempées. Des petites étincelles apparaissaient, me laissant entre voir la berge juste en face de moi. Je nageais jusqu'à elle, et finis par arriver sur quelque chose de dur. Je me laissais tomber sur le sol, essoufflé, crachant de l'eau qui c'était engouffrée dans mes poumons.
▬ « Est-ce que ca va ? » Balbutais-je, morte de fatigue.
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Cette jeune femme n'était pas très polie. Probablement qu'elle n'avait reçue d'éducation convenable. Les personnes venant du Petit Peuple ne peuvent pas savoir comment doivent se comporter les gens convenables. Bien que j'avais l'impression que cet endroit n'était pas du tout habité par des seigneurs ou aristocrates adeptes du langage correct et non vulgaire. Et elle ne savait pas non plus que j'étais une reine, et qu'elle est censée faire preuve de respect à mon égard. J'en avais quand même assez de cette façon de parler avec familiarité et la plupart du temps, de façon si vulgaire. Elle ne parlait pas très bien, il faudrait qu'elle revoit la formation de ses phrases...
- Si vous le dîtes...
Peut être n'avait-elle pas d'homme dans sa vie. Après tout, si elle n'était pas de sang royal, elle n'avait pas besoin de forcément épouser quelqu'un. Et elle ne faisait clairement pas partie de la royauté. Mais y-avait-il des personnes comme moi dans les parages qui n'arrivaient pas à faire avec toute cette.. modernité ?
Je m'étais rapprochée d'elle, pour voir si je trouvais son collier. Je n'avais pas envie d'aider. Mais plus vite elle s'en irait, plus vite je serais seule avec mes pensées et mon bonhomme de neige...
Si le sol ne s'écroulait pas sous mes pieds. J'avais aussitôt obéit à son ordre, quand j'avais vu la fissure à quelques centimètres de mes chaussures, zigzaguant jusqu'à l'autre fille. Que ce passait-il ? Cela n'avait jamais fais ça jusqu'ici ! Le bruit rappelait de la glace qui se brise, mais j'étais sûre et certaine de n'avoir rien gelé. Je n'utilisais tout de même mes pouvoirs sans m'en rendr...
Ce fut la chute, tout à coup. Je sentie mon cœur remonter dans ma gorge tandis que je tombais dans le vide, plongée dans l'obscurité, tandis que le ciel au dessus de ma tête disparaissait. J'essayais de me raccrocher à cela. À la lumière. J'avais envie de hurler, mais ma bouche était simplement ouverte dans un long cri silencieux. Je n'arrivais pas à laisser ma peur s'exprimer. Et pourtant, j'étais plus que terrifiée. Je ne voulais pas mourir ainsi, écrasée au fond... d'une fissure ! Ce n'était pas une mort digne d'une reine.
J'aurai peut être dû tenter d'utiliser mon pouvoir pour créer quelque chose qui me permettrait de ne pas finir écraser, mais impossible de me concentrer tant j'étais paniquée. Je ne vis même pas que je me rapprochais du sol. Pour finalement terminer sous l'eau, le liquide s'engouffrant dans mes poumons. Je n'étais pas prête à subir ça ! Entièrement immergée, je me sentais paniquer, le tissus long de ma robe flottant tout autour de moi, incapable de voir. Battant des jambes, je fini par ressortir la tête de l'eau, en prenant de grandes inspirations bruyantes, toussant violemment à m'en faire saigner la gorge. Je me dirigeais du mieux que je pouvais, nageant comme un petit chien, vers le rivage, auprès de l'autre jeune femme. Je restais allongée, ma tresse en partie défaite, des grosses mèches de cheveux collant mon visage de manière désagréable. J'étais dégoulinante, encore sous le choc. J'avais du mal à me reprendre. Je paniquais. C'était... C'était une situation traumatisante. Que devais-je faire ?
- Je... Je...
Parler me faisait souffrir tant ma gorge me brûlait. Je n'allais pas bien. J'étais tombée. Dans un trou. Je ne voyais pas la lumière du jour. Et j'aurai pu mourir noyée. Ou écraser !
- Non ! Cela ne va pas du tout ! Il faut que je sorte d'ici !
Je me redressais d'un coup, mes mains s'enfonçant dans la boue alors que je m'appuyais pour me relever. J'étais trempée, salie, non présentable ! Et j'avais perdu mes superbes chaussures ! Il fallait que je sorte. Tout de suite. Il devait bien y avoir une sortie. Je relevais le bas de ma robe collé à la chair de mes jambes, et je m'avançais droit devant, avant de faire demi tour et de rejoindre l'autre fille.
- Vous pouvez créer du feu. Je vous ai vu le faire. Il fait noir dans le reste de la grotte. Je ne peux pas pas partir si je n'y vois rien.
Je mis mes mains sur mes hanches, en prenant l'air sévère, malgré mes cheveux trempés et décoiffés, avec de l'eau dégoulinant partout sur mon visage. J'allais donner les ordres, et elle les suivre. Je suis une reine, après tout. Le fait qu'elle semble avoir des pouvoirs elle aussi ne m'impressionnait pas pour l'instant, j'avais juste besoin de son aide. Hors de question que je reste dans cette grotte, il semblait s'y passer d'étranges choses...
- Vous avez entendu, vous aussi ? Il faut qu'on sorte, et vite. Je vous avais bien dis que c'était dangereux ! La prochaine fois, pensez à faire attention à vos affaires.
J'avais tourné la tête vers l'obscurité, mon cœur battant un peu plus vite. Il y avait eu du bruit. Soit un rocher était tombé, soit quelque chose bougeait, dans le noir. Je ne voulais pas savoir. Je voulais sortir. Tout cela pour un simple collier ! Elle n'avait qu'à se trouver un homme qui lui offrirait souvent des bijoux, elle n'aurait plus besoin de chercher.
Je ne voyais rien. Je n'arrivais pas du tout à me repérer et je sentais un puissant mal de crâne venir frapper mes neurones. Toujours allongée sur le sol, je recrachais les dernières remontées d'eau qui sortait de mes poumons. À bout de souffle, je me retournais avec fatigue sur le dos pour observer le plafond. Je ne sais pas par où on était tombé, mais je ne voyais aucun trou lumineux qui aurait dû nous éclairer, voir nous donner une quelconque source de lumière. Le pire, c'est que cette grosse chute m'a encore plus endommagé la cheville. J'avais la gorge en feu à cause de l'eau glacée que j'avais avalée. Mais je n'avais pas froid. D'où l'avantage de contrôler le feu : j'ai toujours chaud. Je... Je... J'entendais la voix hésitante et presque enrouée de la jeune femme à mes côtés. Je risquais un coup d'oeil vers le son de sa voix pour me guider. Mais avec ce noir, impossible de détecter une quelconque silhouette. non ! Cela ne va pas du tout ! Il faut que je sorte d'ici ![ /i] L'entendis-je hurler. Je crois avoir entendu du bruit, comme quelqu'un qui se relevait. je plaquais mes mains sur le sol humide et me redressais à mon tour. Tu n'es pas la seule à vouloir sortir d'ici ! Moi aussi, j'étais coincée. Je manquais de perdre l'équilibre en me redressant, parce que je ne voyais rien. J'écartais les bras pour garder mon équilibre et tentais de voir quelque chose dans toute cette pénombre insupportable. J'avais les mains trempées, j'étais moi-même trempée. Je ne sais pas si j'arriverais à produire du feu dans l'immédiat. Je levais ma main et me concentrais. Des étincelles crépitaient au creux de ma paume. Les faibles lueurs produisaient des ombres sur la grotte, m'offrant la vue d'un spectacle un peu absurde. La jeune femme était en train de courir partout, cherchant un moyen de sortir comme un animal en cage. Ma main continuait de crépiter, essayant de produire une flamme.
▬ « Arrêtez de paniquer trente secondes, vous me déconcentrez ! » Me plaignis-je. Je l'entendis revenir vers moi. Je crois que celle-là n'allait pas être de tout repos. Je sens aussi qu'à mon avis, j'allais me prendre souvent la tête avec. [i]Vous pouvez créer du feu. Je vous ai vu le faire. Il fait noir dans le reste de la grotte. Je ne peux pas partir si je n'y vois rien. D'accord, ont ce calme Jez. Essayer de créer du feu, tu sais faire non ? Mais quand tu es trempée, c'est plus difficile ! Cette fille me parlait d'un ton impérial, ce prenant presque pour une reine. Oh, madame réclame du feu pour pouvoir partir ? Et bien madame allait être servie. Ne prêtant aucune attention aux ordres qu'elle semblait vouloir me donner, je remuais encore et toujours les mains. Créant des étincelles comme un briquet qu'on allumait. mon visage brilla un instant dans la lumière, avant de disparaître de nouveau dans les vagues obscures du noir. Et avec la présence de madame la reine, il y avait de quoi stresser, vraiment. Je ne pouvais pas la voir, mais je sentais son regard insistant envers moi. Même si elle non plus elle ne pouvait pas me voir. Je soupirais, espérant que mes mains sèche au plus vite. Si je n'étais pas trempée, je les aurais frottées contre mes vêtements. J'entrepris de faire la chose la plus stupide qu'il soit : souffler. Il n'y avait pas de vent, mais avec mon souffle froid, cela pourrait les faire sécher. Je les bougeais dans tous les sens, créant un peu de vent. Petit à petit, elles commençaient à sécher.
▬ « Je vous signale que moi aussi je suis coincé ici ! Donc nous allons devoir nous allier, que ça vous plaise ou pas ! » Répondis-je cassante. Je n'aimais pas le ton impérial de madame la reine suprême qu'elle prenait avec moi. Il est clair et net que je n'avais personne au-dessus de moi. J'étais libre de mes propres moyens et je ne laisserais pas une femme un peu coincée sur les bords me dicter ma conduite. Mince alors, depuis quand on donne des ordres à la mort ? Un son me fit sursauter, annulant la flamme que je venais enfin de créer. Un air blasé au visage, je tendais les oreilles. En effet, des bruits de pas semblaient venir dans notre direction. Sentant mon cœur battre rapidement à ma poitrine, je claquais des doigts d'un coup et une énorme flamme s'élevait au creux de ma main. Je crois que la panique était un bon instrument pour allumer un feu. Je pointais alors ma main dans la direction de la jeune femme. Elle semblait en alerte par les bruits suspects entendus. Et elle était toute trempée, les tresses complètement défaites et des cheveux qui rebiquaient dans tous les sens. Mais bon sang, comme ça faisait du bien d'y voir enfin clair ! Je dirigeais ma main pour découvrir une immense étendue d'eau, avec une cascade qui remontait vers un tunnel impossible à atteindre. Je crois que c'était de là qu'on avait dû tomber. Les murs étaient en pierre, non-même pas… C'était une grotte. Il y avait des drôles de piques qui pendaient au plafond, menaçant de s'écraser sur nous si on a le malheur de faire trop de bruit. - Vous avez entendu, vous aussi ? Il faut qu'on sorte, et vite. Je vous avais bien dit que c'était dangereux ! La prochaine fois, pensez à faire attention à vos affaires. Je pris un air vexé en poussant un " Ohhhh'' " de frustration.
▬ « Ça ne vous arrive jamais à vous de perdre des choses ? Ah bien sûr que non, miss parfaite ! Je ne sais pas d'où vous sortez, mais le petit doigt levé avec la tasse de thé ça date de l'époque des dinosaures maintenant ! »Fils-je en la prenant de voler, furieuse. Après lui avoir lancé un regard noir, je baissais ma main vers le sol pour voir au loin un tunnel qui conduisait loin dans la grotte, entre des parois rocheuses. Je crois qu'on n'avait pas le choix, si on voulait sortir, il fallait passer par cette grotte. Je passais devant elle en la dévisageant et pris la direction du tunnel, utilisant ma main comme flambeau pour éclairer le chemin. Au Mexique, j'avais l'habitude d'avoir des bougies avec moi. Mais je ne pensais pas qu'un jour, je serais utilisée moi-même comme une chandelle vivante. Je passais une main sur les murs de pierre, ils étaient humides et des gouttes perlaient le long de chaque paroie. Le chemin prit un tournant, et des nouveaux bruits de pas me fit stopper. Je tournais la tête décontenancée, à la recherche de sa provenance. Une chose est sur, on n'était pas seule dans cette grotte. De tous les endroits où il fallait que je tombe, c'était une grotte remplie de bruits étranges avec une fille se prenant pour la reine Elisabeth.
▬ « Quelqu'un ou quelque chose nous suit. » Déclarais-je en sentant la présence de la blonde dans mon dos. Je tournais trente secondes ma main derrière elle. Ce que je vis me glaça d'effroi et me fit hurler tellement fort que la mèche de ma main s'éteigna, nous replongeant dans le noir. C'était bien un zombie que je venais de voir ? « Cour ! » Hurlais-je en rallumant la mèche, voyant de nouveau le chemin. Et des créatures petites de tailles avec de la chair, des entailles, des crânes à moitié ouverts. Qu'est-ce que j'avais vu sur les zombies déjà ? Ah oui, ne surtout pas se faire mordre ! Sinon nous devenons nous-mêmes des zombies. Ah, merci The Walking Dead pour ces leçons se survit ! Nos jambes cavalèrent parmi le long chemin qui me donnait l'impression de faire un circuit tellement il y avaient de tournant. J'essayais de garder la flamme qui nous éclairait intacte. Je risquais un coup d'oeil dans mon dos pour observer une flauper de zombies courir partout, même sur les parois des murs. L'un se rapprocha un peu trop de nous à mon goût. De ma deuxième main libre, j'envoyais une boule de feu qui traversa le chemin et explosa en pleine tête du zombie en question.
Je commençais à m’essouffler, sachant que le chemin semblait interminable. Et les zombies se rapprochaient encore et toujours. Je me tournais une seconde fois et lançais une nouvelle boule de feu qui frôla la blonde. Elles s'écrasa pas loin d'un des zombies. Alors que j'allais en relancer une nouvelle, je fus surprise par un éclat de lumière qui sortit des paumes de la jeune femme. Cela toucha un zombie qui… Ce glaçait ? J’écarquillais les yeux. Bon sang ! Cette femme manipulait la glace. C'est trop génial ! Non-sérieux moi aussi, je veux faire des bonhomme de neige ! Je profitais qu'elle relançait une nouvelle couche de givre pour y mêler mon feu. La boule de feu et la glace ne firent qu'un dans des crépitements et explosa tellement fort à la tête des zombies que la grotte trembla avec plusieurs secousses. Le feu et la glace… Ça doit faire mal quand même ! J'utiliserais bien ma super vitesse, mais vu ma cheville, je crois que j'arriverais pas à prendre de la vitesse. Déjà que courir normalement me faisait mal et me semblait lent. Enfin, nous débouchions dans une énorme mine, avec un rail et un wagon. Je crois que j'avais une idée.
▬ « Dans le wagon ! » M'écriais-je à la blonde. Je sautais dedans et attendais qu'elle saute aussi. Une fois dedans, j'aperçus les zombies débarqués en trombe. Il fallait part contre faire démarrer le wagon, mais comment ? « Lance de la glace par terre... » J'attendis qu'elle s'exécute et une fois fait, j'y mêlais une boule de feu. Une explosion retentit et le wagon sauta dans les airs avant de ce lancer à toute vitesse sur les rails. Vous avez déjà regardé Harry Potter ? Dans le dernier quand ils sont sur les rails et que c'est le vide partout autour d'eux ? Et bien maintenant vous avez une vision propre de ce qu'il se passait. Sauf qu'on m'avait jamais dit que cela prendrait une tournure versions montagne russe. Le wagon descenda à toute vitesse les rails. J'avais oublié mon estomac en haut tellement je plongeais vers le bas. Il remonta ensuite, les rails allant de gauche à droite. Il fallait avoir le cœur bien accroché. Moi, j'adorais ça ! Je levais les mains au ciel en hurlant à chaque descente et à chaque tournant version 360° degrés.
▬ « Attention ! » Je lançais une boule de feu sur le zombie qui se trouvait au milieu des rails juste devant nous. Plusieurs zombies apparurent sur notre sillage. L'un sauta sur les rebords du wagon et essaya de me manger la tête. Je mis mes mains sur son visage, essayant de le repousser tandis que ces bras s'agitaient vers moi. Je laissais un cri m'échapper, avant de lui donner un coup de pied version kangourou dans le ventre et de le faire voler à plusieurs mètres.
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Dans ce genre de situation, je me rendais bien compte de combien il était pratique d'avoir avec soit quelqu'un pouvant contrôler le feu. Elle était la première personne que je voyais voir cela. Et je commençais à douter de son appartenance au monde des mortels. Elle devait être une divinité. Encore une. J'en avais assez d'être mêlée à ces dieux qui se pensaient tout permis. Elle me parlait bien trop mal. Peut être était-elle une déesse du feu, mais j'étais une reine, et une déesse magique, qui plus est. Je méritais un minimum de respect. Les immortels étaient vraiment très mal élevés.
De plus, elle aurait dû immédiatement m'écouter. Je savais que j'avais entendu quelque chose, enfin ! Je n'étais pas stupide au point d'imaginer des choses. Mais non, elle préférait me comparer à un... « dinosaure ». Je ne savais pas ce qu'était cela, mais j'avais l'impression que c'était tout sauf un compliment. Et boire son thé en levant le petit doigt, c'est faire preuve de bonne manière. Les gens ici n'ont aucun goût pour le raffinement et la bienfaisance.
De mauvaise grâce, je la suivie, non sans pousser un soupire agacé et jeter un regard derrière mon épaule pour vérifier que rien ne nous suivait. Mieux valait être prudente. Je n'avais aucune confiance en la femme-bougie.
Même si c'était elle qui finalement me prévenu que quelque chose nous suivait bel et bien. Quand elle poussa son hurlement strident qui résonna douloureusement à mes oreilles, je me tournais à mon tour pour voir ce qu'il y avait derrière. Je dû me retenir pour ne pas crier à mon tour quand je vis les choses qui marchaient à quatre pattes, le dos recourbé et la chair grisâtre recouverte de plaies qui se voyaient même de là où nous étions.
Je me mis à courir derrière la jeune femme, malgré la familiarité avec laquelle elle m'ordonnait de fuir. Je n'avais pas vraiment le temps de m'attarder sur ce genre de détail... Notre survie semblait en jeu. Je tenais d'une main le bas de ma robe et la traîne toujours trempée, essayant de ne pas penser aux bruits atroces qui se répercutaient contre les parois du souterrain. Je ne voulais pas imaginer ce que faisaient ces choses aux personnes qu'elles attrapaient.
Voyant que le couloir naturel semblait interminable, je tournais la tête vers l'arrière et tout en continuant à courir, je lançais un jet de glace vers une des créatures, qui se retrouva englobé de givre. Mes pouvoirs m'obéissaient, pour une fois. Bien. Si moi et la fille enflammée nous unissions, peut être que...
- Oh !
Je n'avais pas pu m'empêcher de pousser une exclamation en voyant ce qui s'était passé lorsque son feu rencontra ma glace. Nos éléments si opposés semblaient pouvoir faire beaucoup alliés... C'était particulièrement impressionnant, et cela nous permettait de prendre un peu d'avance.
Je montais à toute vitesse dans le wagon, en ne pouvant pas m'empêcher de grimacer quand mes pieds nues rencontrèrent une chose visqueuse sur le fond métallique. Je me recroquevillais pour que seule ma tête dépasse et lançais un autre jet de glace, comme elle me le demandait.
Aussitôt, le wagon partie avec une telle violence que je me retrouvais propulsé contre la parois. Mon cœur remonta d'un coup dans ma gorge quand soudain il commença à descendre à toute vitesse et dans des angles censés être impossibles. Je serrais les bords du wagon de toutes mes forces, mes doigts en devenant d'un blanc pareil à la neige. J'étais au fond, à essayer de ne pas tomber dans les pommes tant je me sentais mal. Mais je pouvais voir l'autre fille jeter des boules de feu et même se débattre avec une des créatures. Il fallait que j'attaque aussi ! Si nous en sortions vivantes, je ne voulais pas avoir de dettes envers elle ou même l'entendre encore se moquer de moi.
Me forçant à me redresser, je me mordis la lèvre inférieure, et tendis les deux mains vers l'avant, en essayant de me concentrer. Il y avait plusieurs choses sur les rails, qui ressemblaient à des singes monstrueux se baladant sur des branches fines tant ils étaient à l'aise sur les rails. Je pris une grande inspiration et laissais ma magie ressortir, illuminant mes mains de bleus. La glace se précipita vers plusieurs créatures qui se firent geler et tombèrent au sol pour se briser. Je ne le voyais pas, mais j'avais entendu un craquement sinistre. Il en restait encore qui se dirigeaient vers nous en grognant, que je visais avec concentration.
- Maintenant !
Je n'avais pas dis ce que j'attendais d'elle, je savais qu'elle allait me comprendre. Aussitôt que la glace jaillit, elle lança une boule de feu, ce qui fit exploser les êtres. Mais... pas que. Avec horreur, je vis le trou dans les rails, vers lequel nous nous dirigions à toute vitesse. Je tendis une main pour tenter de reboucher ce trou avec de la glace. Mais aucune lumière n'illumina mes mains...
- Non...Non non non !
Il fallait qu'il me fasse faux bond quand j'avais encore besoin de lui ! Pourquoi donc ce pouvoir n'en faisait qu'à sa tête ? Je n'eus aucune réponse, tandis que le wagon tomba dans le néant, et que nous poussions un hurlement terrifié.
J'ouvris les yeux, à ma grande surprise. Je sentais que ma tête était lourde, et qu'une douleur terrible enflammait ironiquement mon corps, mais j'étais bien vivante. Je clignais plusieurs fois des yeux, et bougeais lentement mes doigts. Je semblais encore pouvoir contrôler mon corps. J'avais eu peur que la chute que j'avais fais ne me tue, ou me paralyse.
Doucement, je me redressais en poussant un grognement. Ou plutôt j'essayais. Quelque chose roula sous ma main et je retombais sur le ventre, sentant quelque chose me percuter durement contre mes côtes. Ma main s'illumina d'un coup. Bien entendu. Quand je n'en avais pas besoin. J'avais eu bien de la chance de ne pas mourir. Contrairement au crâne face à moi qui semblait ricaner avec ses dents mises à nue, illuminé par ma magie.
Je poussais un petit cri et je me décalais par réflexe. J'entendis des choses s'entre-choquer tandis que je bougeais. Je baissais la main, et mes yeux s'écarquillèrent d'horreur. C'était des ossements. Des centaines, des milliers même, peut être, d'os. Crâne, fémur, tibia... Tout. Cet endroit était recouvert de squelettes en morceaux. Qu'était-ce donc ? Sûrement là où finissaient les victimes des créatures qui nous avaient poursuivis... « Nous »... Oh non !
- Demoiselle de feu ?
J'avais murmuré, pour ne pas trop attirer l'attention. Sait-on jamais, peut être que les montres étaient toujours là. Je levais ma main bleutée pour essayer de voir si je la trouvais au milieu des ossements, mais je n'arrivais pas à voir à plus de cinquante centimètres environ. Était-elle toujours vivante ? Il fallait que je vérifie.
Je me mis debout, pour sentir tout à coup une douleur dans ma cuisse. Je baissais le regard et ma main toujours illuminée vers ma jambe. Ma robe était en grande partie déchirée, dévoilant mes longues jambes blanches. Et surtout, je pouvais voir que quelque chose était planté dans la chair. Cela avait l'air d'être un bout d'os. Ce n'était sûrement pas planté trop profond, je pouvais toujours me tenir debout. Mais c'était la première fois de ma vie que j'étais blessée physiquement. Qu'étais-je censée faire ? Le retirer ? Ou attendre ? Peut être que la jeune femme enflammée pourrait m'aider, surtout si j'avais bel et bien raison, et qu'elle était une déesse....
Ma main perdit tout à coup de son éclat, et je me retrouvais dans le noir. Oh non. J'étais plongée dans l'obscurité, blessée et seule... Mais... étais-je réellement seule ? Je pouvais entendre le bruit léger mais sifflant d'une respiration. Oh...
Berk, est en plus sa bave ! D'un revers de la mains je dégageais la bave du lutin. Mais c'est dégoutant sérieux, je tournais la tête vers ma mains qui dégoulinait d'une salive plutot ...Ouai une salive quoi ! Mes yeux ce reposèrent sur le chemin, avant que je laisse échapper un cris dans ma gorge. Oups, j'ai oubliée respirée ! Le chemin, y'avais pu de rails ! Oh non mais non ! Mes mains ce plaquèrent brusquement sur les rebords du wagon, alors que mes yeux s'ecarquillèrent de stupeur. Il y avait même encore des zombies assez fou pour venir nous voirs. Maintenant ! Hein ? Oh les zombie ? Oh d'accord ! Une boule de feu au creux de ma paume, je me redressais pour lancer la boule contre l'un des zombies qui explosa. Oh nooon je reçu une petite fournée de poussière dans la tronche quand il explosa. Je dégageais les grins de mon visage en marmonnant un jurons. Oh non sérieux, c'est quoi ce délire ? Non...Non non non ! Si si si … Je voyais qu'elle essayait de faire quelque chose, mais j'arrivais pas à comprendre quoi. La chute mortelle, vous la voyez vous ? Moi je la voyais arriver à grand pas. Un cris s'échappa de mes poumons quand le rails tomba littéralement dans le vide. Je battais des mains et des pieds. Je vais mourir ! Je voyais un zombie dans ma chute qui me salua de la mains. Je fronçais un sourcil en le fixant d'un air choquée. Bon bah, salut à toi aussi petite chose visqueuse et dégoutante ? Je sentais mes organes remonter dans mon ventre. Avant de me rappeler d'une chose. Je pouvais planer. Oh mais qu'elle idiote ! Je me laissais alors planer dans les airs en descendant tranquillement, avant qu'un truc me frappe brutalement le dos.
▬ « AHHHHH Ouste ! Dégage dégage dégage ! » la bête s'accrocha à moi, alors que ces dents claquèrent dans le vide en essayant de ce refermer sur moi même. Je perdis de l'altitude avant de me mettre à chuter brutalement sur le dos. Devant moi, le zombie chutait aussi et tentais de m'attraper dans les airs. « Désolé, tu sera privé de dessert ! » décrétais-je, mes mains scintillant d'une couleur rouge, lançant une boule de feu dans sa direction. Puis le choc. Un choc brutale. Une douleur percuta mon crâne, ce répandant dans la colonne vertébrale. Je sentais le noir s'installer dans ma vision, m'alourdissant les sens. Plongeant dans une inconscience bref. Je sais pas si j'avais dormis longtemps. Mais quand j'ouvris les yeux, un gémissement rauque s'échappa de ma gorge. Ma mains percuta quelque chose de pointu, qui me fit hurler de douleur. J'avais mal à la tête. J'avais la colonne vertébrale qui hurlait de douleur. Mes muscles me lançait. Demoiselle de feu ? je ne voyais rien. J'entendais juste la voix de la dame de glace. Je tentais de me mettre debout, avant que je me mette à hurler en sentant ma cheville vacillé. Je restais assise, portant une mains prudente vers celle ci. Je sentais un liquide, et quand je touchais sa faisais mal. Mais je ne voyais rien. Juste une lumière qui m'avait aveugler avant de repartir. Le glaçon ? D'un geste de la mains, une flamme apparu au creux de ma paume pour eclairer ma cheville. Elle était rouge de sang, avec une vilaine plaie pas très jolie. Aussitôt, mes réflexes de medecin légiste prirent le dessus. Je devais cautériser la plaie. Je déchirais un morceau de tissu de mon pauvre tee-shirt meurtris, et effectuait un garros. Puis, je me laissais planer, lévitant au dessus du sol pour observer les environs que je pouvais éclairer.
▬ « Je suis là ! Eho, glaçon ? Euh pardon, la dame des neiges ? » Oh, qu'elle maladroite ! Parfois mes pensés allait un peu plus vite que mon cerveau. Je finis par la repérer, debout, le visage horrifé. Ca robe était presque déchirer, montrant un os planté dans son genoux. Un os ? Je baissais la lumière. « Oh la vache ! » M'exclamais-je en comprenant subitement qu'on était sur des os … Je sentais mon cœur s'accéléré dans ma poitrine avant de glapir. Bon okay. Tout va bien ce passer. Il fallait juste rejoindre la sortie, hein ? Un grognement non loin de moi me fis pointer ma paume lumineuse vers ceci. Un zombie ce dirigea vers nous en grognant. Je rejoignit vite fait bien fait la dame de glace, en me laissant retomber sur le sol. Je retenais un gémissement en m'appuyant sur ma cheville qui m'indiquait que cela ne lui plaisait pas. « Bon, on ce tire ? » L'homme animal poussa un grognement, avant qu'une petite meute ne le rejoigne. « Oh punaise, on ce tire ! » Confirmais-je en la tirant dans ma direction. Ma cheville hurlait. Souffrais. Brulait. Elle me maudissait d'effectuer une course avec une tel blessure. Je retenais de crier. Je me mordais la lèvre avec hargne en retenant ma respiration. Juste un souffle. Ca faisait mal, très très mal. Je voyais enfin un tunnel s'ouvrir à nous. L'adrénaline prenant possession de mes mouvements. Ne sentant plus un trait de douleur dans la cheville. Les ossements venait de disparaître alors que j'avais le souffle court. Mes talons placardant le chemin dans un raisonnement. Continuant de tirer sur la mains de ma compagne de voyage qui semblait souffrir aussi atrocement que moi même.
J'eclairais du mieux que je pouvais la chemin, avant de voir un tournant s'offrir à nous. Je tournais et me plaquais contre le mur en faisant de même avec la dame blanche. Je lui fis signe de ce taire, pendant que les zombies continuait de courir droit devant eux, continuant le chemin sans nous voir. Un soulagement s'échappa de mes poumons, reprenant une goulée d'air frais que j'avais oubliée de respirer. Je me laissais tomber sur le sol, en grimaçant de douleur. J’ôtais le bandage de ma cheville, pour voir que le saignement avait cesser. Oui, il avait cesser mais c'était enflée, et moche, très moche à voir. Il fallait pas que ca s'infecte. Je regardais dans les passages avec panique, avant de soulever ma paume et de la fixer avec une lumière qui s'allumait dans le département de mes idées cinglée. Le meilleur moyen d'empêcher une plaie de s'infecter ...La paume devint rouge, brûlante, bouillante, et je la plaquais d'un coup sur ma cheville. Sur la blessure. Le hurlement de douleur qui s'échappa de ma gorge avec sauvagerie, raisonnant dans les murs. Si on m'avait pas entendu à l'autre bout de Storybrooke c'était que les gens sont sourds. Une odeur de viande brûlé s'eleva dans l'air, alors que je retirais ma mains. J'avais mal. Très mal. La brulure parcouru toute ma cheville, une douleur trop forte m'obligeant à mordre mes lèvres avec force tellement ca faisait mal. Trop mal ! La respiration saccadé, je tournais la tête vers la dame blanche.
▬ « Purée que ca fait mal, ca tue ! » Me plaignit-je. Je voyais à sa tête que j'avais l'air d'une folle. « Il fallait bien la cautériser avant que sa s'infecte ! Et j'ai pas de désinfectant sur moi alors ... » Me défendis-je. Ou bien alors elle était choquée parce que je venais de faire quelque chose que personne ferait ? Bah, la dernière fois je me suis bien recousus à vif toute seule dans une voiture ! C'était quand j'avais eu mon accident à Las Vegas. Je tournais le regard vers l'os planté dans sa jambe. « Je peu y regarder si vous voulez ? Je suis medecin légiste ! Ou bon, d'accord d'habitude c'est les morts d'on je m'occupe mais c'est pareil ! » Je plaquais une mains sur ma bouche suivit de grand signaux avec mes mains. « je vous traite pas de morte hein ! Je veux dire que j'ai suivis le même cursus qu'un medecin et que mort ou pas mort c'est la même chose ! Bon. Je crois que je vais me taire. » J'hochais la tête positivement. Jez, Jez...Par moment ce serait bien que tu taise. On me disait toujours de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Pourquoi pas huit fois ? Ou neuf fois ? Ou dix fois ? Hein ? Pourquoi Sept au juste ? Les nombres impairs ca titillais mon ceveau. Un bruit de martélement vint dans notre direction. Ah bah fallais dire qu'ils ne lachaient rien ces petits zombies ! Ils devaient vraiment avoir faim. Et avoir jamais personne à bouffer aussi. Je me relevais en m'aidant du mur, sautillant sur mon pied droit, boitant de temps à autre. Le couloir ce terminait sur une porte. Je tournais un regard vers la dame de glace. Puis, plaquant mes doigts sur la poignée, je l'ouvris et la refermais aussitôt derrière nous, entendant les zombies frapper dedans, donner des coups pour rentrer. « Punaise, mais on va faire co... » Je me taisais. « Oh. Oh oh oh.C'est de l'or ? Genre, du vrai de vrai ? » La salle était remplit d'objet, de statut, de tout mais absolument tout en or ! Ah mais je comprend mieux pourquoi les zombies bouffe tout le monde ! Mon premier réflexe fut de me diriger à toute vitesse vers la couronne. Mais j'avais oublier que j'étais blessée et que c'était dur d'utiliser sa super vitesse, ce qui m'arracha un gémissement de douleur. Mes yeux ce posèrent sur le joyaux que je postais sur ma tête, un grand sourire illuminant mes lèvres.
▬ « I'm the queen bitch ! » lachais-je. « Trop bien trop bien trop bien ! » Surexcitée, je me dirigeais vers un miroir d'or, contemplant mon reflet avec gaité.
Elsa White
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Le glaçon ambulant
La vue de l'or ne m'arracha pas un seul frisson, pas même une réaction. Mon regard glissa sur le trésor, avant de se reposer sur la jeune femme coiffée d'une couronne. L'agacement me serra la gorge dans une bouffée de colère, tandis que marchais avec précaution pour éviter de blesser un peu plus mes pieds nus. Que j'avais hâte de quitter cet endroit, de pouvoir retrouver des chaussures, de me coiffer pour avoir de nouveau un aspect un tant soit peu présentable... Et surtout fuir cette... imprudente à l'esprit déréglé.
Comment pouvez-vous vous approprier cette coiffe sans aucune gêne ? Vous n'êtes pas une reine, vous n'avez pas le droit de porter une couronne ! Et ceci n'est pas à vous !
D'un geste de la main courroucé, je lui retirais ce qu'elle avait sur la tête, envoyant rouler le diadème au sol. Je n'en avais que faire de ses jérémiades. Elle faisait preuve d'un tel manque de respect, c'était inconcevable ce genre de comportement. On se s'approprie pas les biens d'autrui. Un minimum de bon sens enfin !
- Nous devons nous en aller. Il y a peut être un moyen de sortir dans cette pièce. Aidez-moi à faire le tour. Et ne touchez plus à rien !
Je lui adressais un regard sévère, telle une mère qui réprimanderait son enfant en sachant qu'il va faire une bêtise une fois retournée. C'était la situation que je vivais. Elle était une enfant, je devais endosser le rôle de la mère pour tenter de survivre. Cela ne lui faisait donc rien d'avoir été blessée et poursuivie par des créatures souterraines ? Parce que l'or était omniprésent et tentant, on devait effacer la dure lutte que nous venions de mener ?
Il semblerait. Je l'entendais marmonner à quelques mètres de moi alors que je cherchais une sortie le long des murs. C'était bien étrange, de trouver une telle pièce dans une grotte. Je me demandais à qui pouvait bien appartenir ce trésor. Était-il à un ancien roi ? Un pirate, comme il en naviguait parfois sur les mers ? En tout cas, cette personne se trouvait sûrement réduite à un tas d’ossement brisés comme ceux que l'on avait vu tout à l'heure. Mais ce n'était pas une raison pour récupérer de l'or ! Il faut savoir respecter la mémoire des défunts. Et qui sait, peut être se trouve-t-il quelque part un testament ou un descendant. Les possibilités sont nombreuses. Et l'appât de l'or n'apporte rien de bon, il faut le savoir.
- Je crois que j'ai trouvé ! Il y a une porte... J'ai besoin de votre aide pour la pousser !
Le soulagement dans la voix était clairement perceptible, alors que j'appuyais de tout mon poids sur la surface en bois épais et humide. J'avais trouvé cette porte cachée derrière la statue d'un dragon imposant, la gueule béante et les crocs dorés luisants sous la faible lumière. Enfin. Enfin j'allais pouvoir quitter cette situation. Je devais être plus radicale encore désormais, ne plus m'approcher autant des gens, peu importe le cas. Il fallait être prudente.
- Oh non... Ils ont réussis à rentrer !
La demoiselle de feu venait de m'aider à faire céder la porte quand j'avais entendu celle à l'autre bout de la grande pièce faire de même, libérant ainsi les dangereuses créatures. Ma magie illumina la paume de ma main, éclairant un escalier tordu qui semblait être gravé à même la roche. Je n'hésitais pas et m'engouffrais dans l'espace réduit pour monter les marches le plus vite possible. J'entendais le raclement des griffes des êtres difformes dans mon dos, m'encourageant à utiliser mes forces pour garder un rythme soutenu. J'étais passé la première, et j'entendais la jeune femme derrière moi jeter de temps en temps des boules de feu en arrière pour les ralentir. J'aurai voulu l'aider, mais la seule source de lumière qui permettait de guider nos pas était ma magie. Si elle s'éteignait... J'avais peur de glisser sur la roche, ou que ma jambe blessée ne me lâche. C'était si douloureux ! Jamais je n'avais ressenti cette sensation. La douleur... la douleur physique, je veux dire, était encore un concept nouveau pour moi. Comment pouvait-on vivre avec cela ? Comment pouvait-on trouver la force en soit pour continuer ? J'avais envie de lâcher prise, qu'on vienne me soigner. Mais je savais que la mort m'attendait si je m'arrêtais.
- Il y a encore un porte ! Retenez-les !
Elle n'avait pas le choix de toute façon, il fallait que j'ai le temps d'ouvrir pour que nous puissions sortir. Cela ressemblait plus à une trappe qu'une porte. Je devais monter sur une vieille échelle en bois composée de quelques barreaux qui se mirent à grincer quand je me hissais sur l'un d'eux. Quand je poussais la plaque de bois, je dû baisser la tête pour fuir la lumière qui m'aveugla. Une brise fraîche passa sur mon visage sale, et je poussais un soupire soulagé et désespéré, en me hissant pour rejoindre le sol couvert de mousses et d'herbe.
- Vite ! Prenez ma main !
J'attrapais le bras qui passait par le trou obscur et tirais de toutes mes forces pour l'aider à sortir, avant de refermer la trappe sur les hurlements grinçants des monstres. Je tendis les mains et un jet de glace jaillit pour se poser et geler la porte recouverte de mousse qui se fondait avec le paysage, dans le sol. Il y eu le craquement caractéristique du gel qui fait son travail, et j'examinais le dôme de glace avec attention, cherchant à voir une fêlure ou un détail qui demanderait à être retravaillé. Mais j'avais bien scellé la porte. Rien ne pourrait en sortir. Et rien ne pourrait rentrer. Du moins pas par là. Il faudrait que je m'occupe de la fissure par où nous étions tomber.
- Nous avons réussis. Il ne faut pas que quelqu'un retourne un jour dans ses grottes. Et surtout, il ne faut pas que je vous revois un jour !
Je fis un geste de la tête pour me secouer, tout en posant mes mains sur mes hanches et en relevant mon menton. J'étais recouverte de saleté et de boue, peu présentable et privée de mes chaussures, mais elle devait bien comprendre que je ne voulais plus jamais la revoir.
- Évitez de revenir dans ces bois. Et évitez de me recroiser un jour. Car je sais exactement quel genre d'ennui vous apportez, et je ne veux plus y avoir à faire !
Je la fixais quelques secondes, en prenant mon air le plus sévère possible, avant de lui tourner le dos et de m'en aller par de grandes enjambées. Toutes ces personnes étaient des nids à ennuis. Il fallait que je suis plus prudente désormais. Et que je fuis ce genre de personnalités. Mais avant... J'avais besoin de chaussures. Où peut-on trouver des modèles comme celles que j'avais perdu ?
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