« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je mordillai le stylo bille que je tenais d'une main tremblante. Nerveuse, je chiffonnai presque le magazine dans mon autre main. Je fixais sans les voir les mots croisés de Femina qui s'étalaient devant mes yeux. Pour l'instant, je n'avais réussi à caser que le mot "lâcheté". Ce n'était pas très glorieux.
Je m'abandonnai à ma contemplation pour observer les autres patientes à la dérobée. Que des femmes, bien entendu. Normal dans un cabinet d'obstétrique. Je poussai un soupir parfaitement audible et envoyai valser le magazine puis je coinçai le stylo au-dessus de mon oreille. Je croisai les bras et m'appuyai contre le mur, faisant basculer ma chaise.
La secrétaire me lança un regard réprobateur. Je soupirai de plus belle et m'interrompis. Vraiment rabat-joie, cet endroit. Je pris mon téléphone coincé dans la poche arrière de mon pantalon et constatai qu'il était presque l'heure de mon rendez-vous. Dans environ dix minutes. Pour une fois que j'étais en avance. La peur m'avait donnée des ailes. Brusquement, je me demandai si désormais j'allais toujours être réglée comme une horloge. Ca me faisait flipper rien que d'y penser. Comme si ce qui grandissait dans mon ventre était en train de me changer.
"Je suis possédée !" m'écriai-je en me levant d'un bond.
Les autres nanas levèrent les yeux de leurs magazines pour me dévisager. Je me mordis les lèvres et composai un numéro. Moi qui m'enorgueillissais de ne jamais avoir peur de rien, voilà que je crevais de trouille. L'attaque venait de l'intérieur, cette fois. Il me fallait la seule combattante qui avait été au front à plusieurs reprises et en était sortie victorieuse.
"Maman ? Tu peux venir à l'hôpital dans genre cinq minutes ? Ouais, c'est la galère. Ca craint. Faut que tu viennes. Steuplait."
Mon dieu. Je détestais le ton pleurnichard de ma voix. Je raccrochai en maudissant ma faiblesse. Au moins, comme elle ne m'avait jamais entendu parler ainsi, elle allait rappliquer illico. Elle devait croire que j'avais eu un accident. Je passai une main sur mon front moite de sueur et vis bientôt de petits points noirs crépiter devant mes yeux. Chancelante, je me rendis jusqu'au comptoir de la secrétaire et me laissai pratiquement tomber dessus. J'avais l'impression que toutes mes forces venaient de m'abandonner.
"C'est... normal tous ces points noirs ?"
"Vous devez faire une petite chute de tension." répondit la secrétaire avec un sourire réconfortant. "C'est tout à fait normal dans votre état." "J'ai d'autres réjouissances de ce genre qui m'attendent ?" maugréai-je.
Dans un état second, je m'aperçus que je me trouvais dans un fauteuil chelou incliné. A côté de moi, un petit écran noir. En baissant les yeux, je me rendis compte qu'on avait relevé mon haut et qu'on avait appliqué un drôle de gel tout froid sur mon ventre. Je déglutis avec peine et avisai le médecin à côté de moi. "Vous avez déjà vu Prometheus ?" demandai-je anxieuse, en attrapant son avant-bras poilu. "Parce que... je veux pas que ça m'arrache le ventre et que ça bouffe mes entrailles. Vous... vous pouvez me dire si tout est normal là-dedans ?"
Je désignai mon ventre, les yeux agrandis par la terreur.
Brusquement, la porte s'ouvrit et ma mère arriva en trombe, échevelée et inquiète. J'eus un éclair fugitif de culpabilité en la voyant si anxieuse. Mais ça passa très vite. C'était quand même ma mère et elle était costaud mentalement. Elle allait tenir le choc. De toutes façons, je n'eus pas besoin de lui expliquer. Un seul regard et elle comprit ce qu'on faisait là. Je ne parvins pas à déchiffrer son expression.
"Attends deux secondes."
Je fermai les yeux et me concentrai très fort, si bien que le médecin me dit en rigolant qu'il ne servait à rien de pousser maintenant (aha...). J'appelais Judah.
Ramène-toi. Je suis en train de me taper Pascal et il est nettement plus doué que toi. Mais à fond quoi !
Un truc pareil, ça allait le faire bouger. En effet, il apparut deux secondes plus tard, d'abord prêt à flamber ses cheveux, et ensuite complètement déstabilisé.
Je ne perdis pas de temps. Je pris une grande inspiration et lui dis :
"J'ai un mini-monstre dans le ventre."
Puis je tournai la tête vers maman et ajoutai, en lui montrant une bague dotée d'un rubis flamboyant à mon annulaire :
"Je me suis mariée, ne t'en fais pas. J'ai fait les choses dans l'ordre. Enfin... presque."
J'esquissai une légère grimace avant de leur sourire, puis je m'allongeai plus confortablement dans le fauteuil incliné. "Alors sinon comment ça va pour vous ?"
Elinor Bowman
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Je m'étais finalement, habituée à la vie à Storybrooke. Après tout, j'y avais vécu pendant vingt huit années, avant de rentrer à Dun Broch. Ce, n'est pas comme si je débarquais totalement. J'avais repris mon ancien emploie, ainsi que ma vie de mère, pour Harris, qui vivait, avec moi, dans l'appartement. J'avais été étonné, d'avoir pu le récupérer à mon retour. Bien, qu'en étant propriétaire et non locataire, je m'étais dit, qu'il finirait par être récupéré par la municipalité, ou que sais-je d'autres. Sauf, qu'énormément, de choses, s'étaient passés, en mon absence. Notamment, le fait, qu'à présent, des élections, étaient organisés, pour la mairie. Partir, autant de temps, m'avait donné, l'effet, d'être un extraterrestre. Néanmoins, l'adaptation, après un certain moment, c'était faite assez rapidement. Et puis, j'avais rencontrée, Amélia, que j'invitais régulièrement, à prendre le thé, nous, discutions, de nos vies dans le monde des contes.
Aujourd'hui, je devais emmener Harris, au zoo, la sortie était prévus, depuis un moment, déjà. A défaut, de pouvoir, pour l'instant l'emmener en dehors de la ville, j'essayais, de varier les activités, à l'intérieur. Nous, étions, prêt, à partir, mais mon portable, sonna, voyant s'afficher, le nom de ma fille, sur l'écran, je fronçais légèrement, les sourcils et décrochait :
- Allo ?
"Maman ? Tu peux venir à l'hôpital dans genre cinq minutes ? Ouais, c'est la galère. Ca craint. Faut que tu viennes. Steuplait"
Mon froncement de sourcils, s'accentua s'il était possible, encore plus. Merida, ne m’appelait jamais, avec le ton pleurnichard qu'elle utilisait actuellement....Bon, Merida ne m’appelait, jamais tout court. Si, je voulais, des nouvelles, je devais me déplacer, moi même -les lasagnes, étaient, une bonne excuse pour ça généralement. Aussi, mon sixième sens -appelez ça l'instinct maternel- se mit totalement en alerte, si elle m’appelait, et utilisait ce ton, c'était que vraiment, la chose devait être grave, extrêmement, grave même. Le problème était que j'avais pris un engagement au près d'Harris. Tiraillé, je me mordis la lèvre, avant de croiser timidement, le regard de mon fils, il ne sembla pas m'en vouloir puisqu'il me sourit, avant de m’encourager à aller voir ce qui était arrivé, à sa sœur :
- Merci, Harris, je te promet que l'on rattrapera cette journée.
Attrapant, mon sac en quatrième vitesse, je lançais mon portable, dedans, et descendit les marches quatre à quatre avant de me retrouver, devant le garage, et de l'ouvrir, pour sortir la voiture, au volant de laquelle, je m'installais, rapidement. Je devais traverser le centre pour me rendre à l'hôpital. Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème, j'ai bien dit, normalement, parce qu'il avait, fallut que je tombe sur le lambinard du coin. Agacée, je tapotais, les doigts de ma main droite, sur le volant de ma voiture, tandis que je me mordillais l'ongle de mon pouce gauche, le tout, en poussant, de léger soupire excédé et en ponctuant le tout, de coups de klaxon de moins en moins espacé. J'étais patiente en générale, mais lui, il dépassait, largement, les limites de la dite, patience. J'étais, inquiète, et de voir le type de devant trainer, et ce malgré le fait, que je lui fasse très clairement, comprendre m'insuportait au plus haut point.
Fort heureusement, il bifurqua, trois rues avant l'hôpital, me faisant, plus ou moins relâché, la pression. J'arrivais, finalement, à bon port, et me garais. S'il n'était pas interdit de courir dans les hôpitaux, je pense que je l'aurais déjà fait. Anxieuse, je me dirigeais, vers l'accueil, pour demander où se trouvait ma fille, dès que l'on m'indiqua où la trouver, je n'attendis pas plus, pour faire fit, des règles, et me mettre à courir et ignorer le personnel, qui m'ordonnait d'arrêter. Je finit, finalement, par pousser la porte, de là où elle était. Le temps, de reprendre mes esprits, et d'analyser, la situation, Merida était chez un obstétricien, Merida, était enceinte. Alors pourquoi est-ce que j'étais si calme ? Probablement, parce que j'étais encore en train de « digérer » l'information. Et, alors qu'elle me demandait d'attendre, je lançais un regard glacial au medecin, suite à ça blague vaseuse, le tout avant que son...Son quoi d'ailleurs ? Copain ? Compagnon ? Amusement ? -Franchement, actuellement, c'était le cadet de mes soucis- n'apparaisse, et qu'elle ne confirme ce que je pensais, en s'adressant à lui. D'accord. Calme Elinor, inspire, expire, reste calme.
Je posais un regard, sur la bague à son doigt qu'elle m'agita sous le nez, attendez c'était une blague ? Non, parce que Merida, enceinte, c'était impossible, de même que Merida, mariée : - Tu es mariée, toi ? Merida de Dun Broch. Où est passé le : « Je ne veux pas me marier, je veux décider de mon propre destin » ?
Devant la tête que Merida fit je me sentis obligée de rajouter : - Je te l'accorde mon imitation, était très mauvaise, ton père est beaucoup plus doué que moi pour ce genre de choses. Bon, plus sérieusement, merci pour cette blague Merida, mais elle n'est vraiment pas drôle.
Oui, pour moi tout ceci n'était qu'une vaste plaisanterie de très mauvais goût. Parce que imaginé ma fille, marié et enceinte, étrangement, mon esprit refusait de l'accepter, c'était incompatible, avec ce que je connaissais d'elle, pour qu'elle se laisse passer la bague et doigt et accepte d'avoir un voir plusieurs enfants.
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Hadès Bowman
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"Ohohohoh ! Ohohohoh ! Et là tu te déhanches comme ça." dis-je en me plaçant derrière Domino et en posant mes mains sur ses hanches pour les faire bouger de gauche à droite, tout en faisant apparaître un minuscule sourire aux coins de mes lèvres.
"Ouais, c'est exactement ça ! Faut qu'on ait envie de toi durant tout le show et qu'avant que la musique résonne à fond et que le feu d'artifices débute, qu'on soit déjà en transe. A TOI JEANNIE !"
J'avais quitté Domino pour apparaître juste à côté de Jeannie, lui faisant bouger les mains après les avoir prises.
"Judas ! Judaaas ! Quand il m'appelle je suis prête ! Je laverai ses pieds avec mes cheveux s'il en a besoin ! ♫ Et c'est là que tu te penches en avant et que tu fais frotter tes cheveux contre le sol. Faut que la chorégraphie soit véritablement parfaite. Pour que quand on passe à la strophe suivante, Carla et Madison déchirent leur haut et qu'il prenne feu en retombant au sol. Oh bon sang que ça va être bon !"
J'avais tourné la tête vers la dernière en la regardant de bas en haut. Un truc n'allait pas avec son look. Je n'arrivais pas à savoir quoi, mais ça ne le faisait pas.
"Ca ne va pas le faire Lady. Désolé, mais tu es virée. Il te manque un truc qui fait que les garçons payent pour venir dans mon bar. Déjà ton look il craint. Bye." lui dis-je en la faisant disparaître. Elle avait un véritable côté gaga cette Lady.
Au moment où j'allais enchaîné avec la suite du programme, j'avais reçu un message mental de Merida me disant qu'elle se tapait Pascal. Je n'avais pas pu m'empêcher de rire. Puis, elle avait ajoutée qu'il était bien mieux que moi. Elle le faisait vraiment ? J'avais disparu et apparu immédiatement à ses côtés, hésitant à faire de suite apparaître mes cheveux enflammés. Mais apparemment, tout semblait normal. Pas de Pascal à l'horizon et...
"Elinor ! Quelle surprise ! Comment ça va ? Et vos lasagnes ? Ca fait longtemps qu'on en a pas eu. J'ai même cru à un moment que vous étiez morte. Pourtant vous faites encore très jeune. Je suis d'ailleurs sûr qu'on peut faire un truc pour vos rides. Vous devriez passer me voir un de ces quatre !"
Elle était charmante. C'est à ce moment là que Merida avait dit qu'elle avait un mini monstre dans le ventre. Je l'avais regardée en arquant un sourcil et j'avais secoué la tête. Qu'est ce qu'elle allait encore imaginer ? Ah ok... Elle avait décidée d'annoncer de cette manière là à sa mère qu'on était marié. C'est vrai qu'elle ne le savait toujours pas ! Et bien évidemment, cette dernière ne l'avait pas cru.
"Ah mais si si, on est véritablement marié. J'ai l'autre bague." dis-je en montrant mon doigt à la jeune femme un peu ridée.
"Vous voyez ? Merida et moi c'est à la vie, à la mort. Qui plus est, c'était son idée, ce qui rend la chose encore plus incroyable, ça je veux bien vous l'accorder, mais bon, on est en 2015, il faut s'attendre à tout avec les nouvelles technologies et... Attends... Tu es sérieuse?"
Je m'étais tourné vers la jeune femme, car ce qu'elle avait dit et le fait qu'on était dans un hôpital, qui plus est dans une salle où... Non... Elle plaisantait ?
"Mais c'est totalement impossible! D'un, tu n'es pas une déesse et de deux, tu n'es pas aussi fourbe que Aphrodite."
Je l'avais observé une nouvelle fois de bas en haut avant de tilter sur un mot qu'elle avait dit... Pascal. Ca avait fait ding dong dans ma tête et je l'avais fusillée du regard.
"Qui est le père?"
C'était la seule solution plausible...
Hope Bowman
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Je fronçai les sourcils face à la réaction de ma mère. Okay, elle était surprise, mais de surcroît elle pensait que je me payais sa tête. Sincèrement, elle croyait que j'avais orchestré tout ça ? Elle pensait que j'avais loué la salle de l'hôpital, payé des comédiens pour jouer les docteurs ? Je n'avais plus d'argent, bon sang ! Ca se voyait qu'elle ne savait rien de ma vie.
Je croisai les bras sur mon ventre et les enlevai aussitôt en grimaçant. Beuark. Ils étaient pleins de gel gluant. J'avais oublié que le médecin était passé par là.
"Tu crois que je suis tunée à mort ou quoi ?"
Elle savait pourtant que je ne gagnais pas des millions. D'ailleurs, à l'heure actuelle, je n'avais plus aucune rentrée d'argent, car j'avais lâché mon job de stripteaseuse. La faute aux nausées et aux maux de ventre. Je n'arrivais plus à me concentrer sur la danse. D'ailleurs, ça m'étonnait que Judah ne m'ait encore fait aucune remarque sur mes absences à répétition. Peut-être qu'il s'en fichait. Il était nul, de toutes façons.
En parlant de lui, il insista auprès de ma mère en lui montrant la bague à son doigt. Je haussai un sourcil éloquent, l'air de dire "alors tu vois que je ne raconte pas de craques !". Ca fait toujours plaisir d'apprendre que sa mère nous prend pour une menteuse.
Judah sembla ENFIN un minimum concerné par mon utérus. Il se tourna vers moi et fixa mon ventre englué comme s'il s'agissait d'une bombe à retardement. Un peu que c'en était une. Ca me faisait suffisamment flipper, inutile d'en rajouter. J'avais beau faire la fille forte comme à mon habitude, intérieurement, j'étais aussi flippée que la fois où j'avais regardé Le Cercle toute seule chez moi.
En entendant le mot "Aphrodite", j'oubliai un instant mon angoisse pour rouler des yeux.
"Tu peux pas t'empêcher de ramener ton ex à tous bouts de champs ! Vraiment, tu peux pas, quoi !"
Il le faisait exprès de m'énerver ? Il savait que c'était dangereux pour sa tête de mettre en colère une femme enceinte ? Avec les hormones, on devient enragée. J'avais lu ça dans un magazine de la salle d'attente.
Il m'avait observée quelques secondes encore avant de me lancer un regard meurtrier. Je laissai échapper un soupir bien bruyant en entendant sa dernière phrase. Rien que pour l'énerver, je hochai la tête.
"Ouais, c'est Pascal, exactement ! Il y a toujours eu un sentiment d'inachevé entre nous, tu sais." dis-je, provocatrice. "Maintenant, on ne se grimpera plus dessus comme des sauvages. On a eu ce qu'on voulait. Un peu trop, d'ailleurs."
Je grimaçai en me souvenant que ma mère était là. Bah tant pis, si elle ne voulait pas écouter, elle n'était pas obligée ! J'étais de plus en plus désappointée par sa présence. Je voulais du soutien, et à la place je n'obtenais que du mépris.
Le médecin intervint brusquement, coupant court à la conversation. Je vis les poings de Judah se serrer alors que le bout de ses cheveux s'embrasaient. Son regard avait pris également la teinte de la braise. Je l'ignorai superbement, fixant les mains expertes -et poilues- du médecin. Non mais quel idiot. Il croyait que j'avais couché avec quelqu'un d'autre. Il pensait savoir tellement se contrôler ou quoi ? Vu ce qu'il y avait dans mon ventre, ça montrait bien que ce n'était pas le cas. Assume tes erreurs, au moins, avais-je envie de lui dire. J'ouvris la bouche pour m'exprimer mais le médecin plaqua un drôle de machin contre mon ventre englué et commença à le faire glisser dessus.
"Eeeeh je suis pas un circuit Mario Kart !" m'indignai-je.
Il tourna la tête vers l'écran à ma droite et je l'imitai. C'était tout gris et ça crachotait. Eh ben... ils captaient vraiment mal la télé dans les hôpitaux.
Je fis une moue et voulus répliquer quelque chose à Judah, mais une fois de plus, le docteur m'interrompit.
"Il n'y a pas de foetus. Je suis navrée, mademoiselle."
Je tournai illico la tête vers l'écran, plissant des yeux.
"Quoi ? C'est quoi c'te blague ?"
Le médecin prit une voix ampoulée pour expliquer, tout en désignant des endroits sur l'écran :
"Ceci est l'intérieur de votre utérus. Là, ça devrait être l'endroit où est accroché le foetus, mais il n'y a rien." "QUOI ? Je l'ai évacué en faisant pipi ?" couinai-je. "En même temps, ce matin, j'avais une sacrée descente et..."
"Non." coupa-t-il d'un ton où l'on percevait l'exaspération. "Vous n'avez jamais été enceinte."
Je fronçai les sourcils.
"Mais... j'ai vomi ! J'ai des nausées, j'ai mal au bide ! Ca fait deux mois que j'ai pas eu mes trucs !"
"Parfois, le cerveau envoie un signal que le corps traduit. Peut-être que votre désir d'être enceinte a été le plus fort."
"Mon désir de... Vous avez fumé ou quoi ?"
Le médecin me regarda d'un oeil sévère à travers ses lunettes. Je me ratatinai sur le fauteuil incliné.
"C'est ce que l'on appelle une grossesse nerveuse. Je vais vous prescrire un antistress et tout rentrera dans l'ordre."
Il s'éloigna le temps de rédiger son ordonnance. Je restai perplexe quelques secondes pour encaisser la nouvelle.
"Ca veut dire que... je suis pas en cloque !" m'écriai-je en levant le poing en l'air. "Youuhouh ! Bon bah, tout compte fait, c'était bien une blague !"
Je lançai un grand sourire à ma mère avant de me lever d'un bond. J'attrapai un pan de rideau pour essuyer mon ventre plein de gel et descendis mon tee-shirt.
Judah continuait de me fixer d'un oeil incendiaire. Il croyait toujours que j'avais couché avec Pascal. Ah la la... Je n'allais certainement pas démentir. C'était marrant de le voir tellement jaloux.
"Fausse alerte. Pfiou je me sens libérée d'un poids ! Je ne deviendrai jamais une baleine !"
Il n'empêche que je n'arrêtais pas de penser à ce que le médecin venait de dire : mon désir d'être enceinte. N'importe quoi ! C'était plutôt ma peur qui s'était traduite en me faisant croire que je l'étais ! Stupide cerveau !
Elinor Bowman
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Allons, bon ça commençait les reproches. Merida, avait ce regard qui signifiait : « tu ne sais rien de moi, ni de ma vie ». Désolée, mas grande, mais c'était un peu à cause de toi ça, il faudrait savoir ce que tu veux à un moment. C'était toujours, comme ça, avec elle, j'avais sans cesse l'impression, que notre relation, était faite de pas en arrière, plutôt que de pas en avant. Ou, j'étais la reine des enquiquineuse, qui l'empêchait de vivre sa vie comme elle l'entendait, ou j'étais la mère indigne, qui ne savait rien de la vie de sa fille. Je, ne pouvais pas être les deux, à un moment, je pense, qu'il allait clairement falloir choisir : - J'en saurais, peut-être un peu plus sur ta vie, si on arrêtait d'être en perpetuel conflit
Le ton était fatigué, j'avais ignoré le discours de Judah au sujet de mes rides, j'assumais parfaitement, mon âge, et je n'étais pas le genre à me tartiner, de trois tonnes de crèmes, censé les faire disparaître, voir tenter la magie. Alors, non, je n'irais pas le voir. D'ailleurs, plus loin, je restais de lui, mieux je me portais, il avait, une certaine, tendance, à me porter sur les nerfs, à la longue. Je, ne savais, pas s'il faisait cet effet là, à tout le monde, ou juste à certaines personnes, et je préférais ne pas le savoir.
Puisqu'on parlait de lui, il insista sur cette histoire de mariage, en m'agitant la bague sous le nez, prouvant la véracité des dires de ma fille et les siens par la même occasion.
D'a...ccord, Merida était mariée, ce n'était pas une blague. Et marié, à Judah manifestement. Formidable, c'était, la journée des bonnes nouvelles. Il, y avait un large choix, dans la population, masculine de la ville, et elle, il avait fallut, qu'elle le choisisse lui. Oui, je savais, qu'elle l'aimait, je l'avais bien vu à Dun Broch. Mais, de là à se marier, et à finir enceinte de lui... Non, parce qu'il ne fallait, pas se leurrer, c'était de lui, qu'elle était enceinte. Faisant fi, de la dispute de couple, (cas classique du type qui n'assume pas sa paternité), et faisant tout mon possible, pour ne pas enregistrer l'image, de Merida et Pascal « se grimpant dessus comme des sauvages » (ce n'était, pas vraiment le genre de choses que j'ai envie de voir, quand je pense à ma fille)
Manifestement, le ton provocateur, de ma fille, ne semblait pas plaire, à son copain, néanmoins, je, ne m'en préoccupais, pas trop. On, ne pourrait pas lui faire entrer à coup de pioche dans le crâne, que non désolée, mais c'est bien lui le père, et que encore une fois, on n'y pouvait rien, s'il n'assumait, pas ça. Néanmoins, tout ceci, m'ayant quelque peu énervée, je me reservais, pour une fois le droit d'être sèche avec lui : - Posez vous, plutôt la question, d'avec qui Merida couche, avant de poser des questions pareilles
Sous entendu, assume tes responsabilités, et rejette pas la faute sur les autres, sinon, ça veut dire que si t'es même pas capable de l'empêcher d'aller voir ailleurs, c'est que tu ne dois pas valloir grand chose.
Le médecin, arriva finalement, pour couper court à la conversation, intérieurement, je l'en remerciais. Pas, sure, que rester dans la même pièce que ces deux là, à les regarder s'envoyer des joyeusetés à la figure, soit une activité, que j'apprécie.
Ce qui ce passa par la suite ? Difficile de décrire, un mélange, entre angoisse, soulagement, exaspération, et une pointe d'amusement, à la fois. Quoi qu'il en soit, ma fille n'était pas enceinte, ça semblait être une bonne nouvelle. Je passerais, sur le soit disant, désir, d'enfants, de Merida. Déjà, qu'elle soit mariée, ça me semblait surréaliste, alors le fait qu'elle veuille des enfants, là, non ça ne passait pas. Le médecin, devait se tromper, pour une fois, j'étais de son avis, et non, je ne me mettais, pas d'oeilliere, pour me rassurer.
Je, remerciais, l’obstétricien, pour sa patience (et dieu sait qu'il avait dût en avoir), ignorait, le « tout compte fait c'était bien une blague », de Merida, avant de me tourner vers elle :
- Bien, puisque cette histoire semble...régler, est-ce que tu as faim ? On, pourrait aller manger quelque part, ça sera ma façon de m'excuser pour ne pas t'avoir cru pour le mariage
Et un pas, en avant, espérons, juste, qu'il ne soit pas suivit, d'un pas en arrière.
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J'avais jeté un oeil vers la vieille femme, se trouvant être la mère de Hope. Jusqu'à présent, je l'avais toujours bien appréciée, mais là elle me regardait de haut et me répondait des choses que je n'appréciais pas du tout. Si je demandais de qui était l'enfant, c'était que j'avais mes raisons.
"Car vous croyez vraiment que votre fille est du genre à rester toujours sous les même draps ?"
Elle ne l'était pas, absolument pas. Pas pour rien que je l'avais surveillée à de nombreuses reprises. Non pas que j'étais quelqu'un de jaloux, mais je n'aimais juste pas partager. En attendant, le médecin nous avait appris la bonne nouvelle. Elle n'était pas enceinte, elle avait juste une folle envie d'enfants. C'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant. En tout cas elle semblait bien prendre la chose. Du moins elle la prenait à sa manière...
"Youhou, je suis là !" dis-je en battant des bras pour faire remarquer à la mère de Merida que non seulement j'étais toujours là, mais qu'en plus moi aussi il se pouvait que j'avais faim.
"On pourrait tout aussi bien aller manger tous ensemble. Ou alors je pourrai aller manger juste avec votre fille et fêter le fait qu'elle ne m'a pas encore trompé en lui montrant une nouvelle fois toutes les bonnes raisons de me choisir moi comme amant et uniquement moi."
Je n'aimais pas me vanter, mais j'étais doué. Très doué même. Normal, j'étais un dieu. Mais en même temps j'avais un petit truc en plus. Quelque chose de... unique ! J'étais moi quoi ! D'ailleurs, au lieu de ne faire que parler, j'allais de se pas prouver mes dires. Je m'étais approché de Merida, je l'avais prise à la taille et j'avais approché mon visage du siens, lui faisant un baiser digne de ce nom et en n'oubliant pas d'y mettre la langue ! Après tout si ça pouvait écœurer sa mère, c'était tout bénéf pour moi. Une fois fait, je m'étais reculé et j'avais tapoté l'épaule d'Elinor.
"Ah en fait, pour la bague ce n'était pas une blague. Le bébé si, mais le mariage non. C'est bien ma femme. D'ailleurs c'était son idée !"
J'allais peut être les laisser régler leurs différents entre eux. Il y avait encore beaucoup de choses qu'elles avaient à se dire.
"A ce propos. Tu m'as toujours pas donnée ta lettre de démission. Je veux bien que tu bosses chez les flic désormais, mais si tu arrêtes de faire des STRIP TEASE et te mettre à poil, il faudrait au moins prévenir tes clients ! Ils sont tellement nombreux et impatient de pouvoir te voir te produire sur scène au Rabbit Hole que j'ai un mal fou à les tenir. D'ailleurs si tu veux venir bosser en tenue de flic, c'est possible. Tu peux très bien combiner les deux. Ca t'habilleras juste un peu plus que d'habitude."
J'avais fait un petit sourire à Elinor, un autre à Merida ainsi qu'un clin d'oeil pour lui rappeler que je serai dispo juste après sa prise de tête avec sa mère. C'était souvent quand on avait mal au crâne, après une dispute, qu'on avait besoin d'un petit remontant. Je disposais de toute ce qu'il fallait pour lui faire oublier sa mauvaise journée. Mais dans l'immédiat, j'avais disparu.
Hope Bowman
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Wouah... ma mère venait de doucher Judah ! Ma mère, quoi ! Je n'aurais jamais pensé qu'elle prendrait mon parti. Elle ne devait sûrement pas l'apprécier pour sous-entendre qu'il n'arrivait pas à me captiver suffisamment. Le souffle coupé, je la fixais après qu'elle ait prononcé sa réplique avec panache et désinvolture.
Hélas, Judah avait toujours le mot pour rire, et pas forcément dans le bon sens. Il retourna la pique de ma mère contre moi, prétextant que j'étais volage. Je me composai une expression scandalisée. Pardon ? D'accord, j'avais peut-être fait croire que je m'étais tapée Pascal, mais il savait que c'était archi-faux ! Il l'avait vraiment cru ? J'étais sûrement trop bonne actrice. J'avais râté ma vocation, tiens.
Ma mère me proposa d'aller manger un morceau. Je fis une moue d'approbation. Je n'avais pas spécialement faim, mais pourquoi pas ? Judah s'impatientait, il n'aimait pas ne pas être le centre de l'attention. Essaie de faire croire que tu es en cloque et peut-être qu'on fera gaffe à toi. Je roulai des yeux en entendant ses nouvelles paroles. Il croyait vraiment que j'étais d'humeur à m'envoyer en l'air ? Je devais déjà me remettre du fait qu'il n'y aurait pas de bébé. Ouf. Mais d'un côté, je loupais l'occasion de passer devant tout le monde aux caisses des supermarchés. Quoique... si je planquais une pastèque sous mon tee-shirt, je pourrais quand même dépasser les gens avec leurs caddies. Et je gagnais une pastèque en prime. Que demander de plus ?
J'étais en train de me pencher sur l'idée quand la bouche de Juju goba la mienne. Il me plaqua contre lui et m'embrassa langoureusement. Puis il me relâcha brusquement, après avoir précisé que l'idée du mariage était de moi.
"Ouep." confirmai-je. "Il est devenu ma propriété de son plein gré. Mais je suis moins mariée que lui. Je n'ai pas signé mon vrai nom sur le contrat !"
J'avais chuchoté les derniers mots à ma mère, afin que Juju ne les entende pas. J'étais vraiment trop intelligente. Comme j'avais signé "Boulman" au lieu de "Bowman", le contrat n'était pas valable. Seul Judah avait la corde au cou. Héhé... j'étais diaboliquement douée.
J'avais esquissé un sourire suffisant qui s'étiola bien vite en entendant Judah. Mon visage se décomposa à mesure qu'il parlait. Affolée, je le fixai en serrant mon tee-shirt relevé dans mes poings. Il venait de révéler à ma mère que j'étais strip-teaseuse ! Elle n'aurait jamais dû le savoir ! L'espèce de...
Tout content de lui, il sourit de toutes ses dents et me fit un clin d'oeil avant de disparaître. Je grommelai un juron tout en fixant l'endroit où il se trouvait quelques secondes plus tôt d'un air noir. Puis, j'entendis ma mère s'éclaircir la gorge, sans doute attendant des explications.
Je déglutis avec peine et tournai la tête vers elle, sans parvenir à masquer mon air déconfit. Je choisis de jouer la carte de la désinvolture :
"Tu as entendu ça ? N'importe quoi ! Il essaie de te faire gober n'importe quoi ! Des strip-teases, et puis quoi encore ? Une princesse ne ferait jamais ça !"
Je laissai échapper un rire forcé avant de me lever du fauteuil et de descendre mon tee-shirt. Ce dernier se colla contre le gel que le médecin avait oublié d'essuyer (tous des incompétents !). Je grimaçai et attrapai mon sac avant de sourire vers ma mère, un sourire bien jaune et faux.
"On se voit plus tard ? Tout compte fait, manger un truc, ça me tente pas. Je suis pas trop fan de nourriture."
Mensonge, gros mensonge. J'avalais de la bouffe comme une pelleteuse quand j'étais affamée. Ma mère le savait, mais je tentais de lui faire croire que j'avais beaucoup changé en peu de temps. Tout en continuant de parler, je me reculais vers la sortie, bravant son regard perçant :
"En fait, je fais un régime. Super strict. Un morceau de gruyère par jour et c'est tout donc si on mange ensemble, je vais craquer et ça ne serait pas bien. Tu ne veux pas que ta fille soit grosse comme... toi quand tu étais une ourse ! Ca serait..."
Oulalah... ses yeux lançaient des éclairs, maintenant ! Vite, une issue, vite ! Elle me faisait carrément flipper quand elle observait sans rien dire comme ça.
Je ne terminai pas ma phrase, me retournai et courus à travers le couloir, la plantant là. Pourvu qu'elle ne me rattrape pas ! Non, j'étais douée pour piquer un sprint.
Une fois dans le parc de l'hôpital, je m'accordais une pause contre un arbre. Le souffle court, je songeai à Judah. Il ne perdait rien pour attendre ! Ma vengeance serait terrible ! Il avait sciemment gâché mes relations avec ma maman. L'espèce de traître...