« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
La course avait des hauts et des bas, en fait, je ne la voyais plus comme une course. Je voyais le tout comme un champ de bataille des plus particuliers, une bataille aérienne miniature dont les enjeux étaient notre survie, car ses écureuils comptaient récupérer leurs sac. J'étais concentré maintenant, mon regard imitant parfaitement les yeux perçants de Brave lorsqu'elle chassait, haut dans le ciel, Sparrow et moi étions des chasseurs pour nos ennemis et un atout pour nos alliés, j'avais intervenu un maximum de fois, sans réussir à arrêter cette coccinelle à temps et voyant Hack tomber sur le chapeau d'un champignon en contre-bas, nous venions de perdre une personne contre plusieurs insectes alors que ce premier tour se terminait. La bataille s'annonçait encore plus serrée, mais c'était jouable, j'en étais certains. De toute façon je refusais de les laisser tomber, j'avais fais des erreurs et c'était dans ce genre de situation que je pouvais les rattraper, alors j'étais redevenu durant un bref instant le guerrier forgé par des mois de guerre et par les batailles qui avaient prises places sur tellement de lieux différents. Car je ne pardonnerai pas un nouvel incident, la prochaine victime ne serait surement pas aussi chanceuse qu'Hack, alors il fallait que je devienne la force offensive dans cette course et que les insectes comprennent que nous n'étions pas là pour jouer. La tête de la course passa le premier tour alors que je plongea à la suite, passant sous la petite arche constituée de brindilles en coupant la route à une sauterelle à la traîne, Sparrow accéléra au dernier moment, doublant brusquement l'insecte qui tenta de virer pour s'écraser dans l'arche qui représentait la ligne d'arrivée. Mais je ne devais pas m'occuper des retardataires, les plus dangereux se trouvaient à l'avant, alors il fallait que je m'occupe de la tête de la course personnellement. Que ces insectes se concentrent sur moi plutôt que sur Jeff ou Oliver, j'étais un appât bien plus dangereux qu'eux, et j'allais leurs donner bien plus de fil à retordre.
Le caméléon se plaqua contre l'encolure de sa monture, passant une main rassurante dans ses plumes, Brave avait quitté la sacoche pour se poser aux côtés d'Hack, ne supportant plus les différentes figures que j'effectuais avec mon moineau, et elle avait raison, parce que j'allais transformer cette course en balais aérien qui allait rester graver à jamais comme la défaite la plus cuisante que ces insectes avaient subit. Pascal avait décidé qu'il allait prendre les choses sérieusement, et lorsqu'il était décidé, le diable pouvait commencer à trembler. Le balafré desserra légèrement les bandages qu'il portait aux avant-bras, laissant un peu de mou alors que de longues bandes de gaze commençaient à flotter autour de lui, toujours accrochées au caméléon par ses mains. Pascal jeta un regard sur la gauche, voyant passer une autre sauterelle avec une lance, son adversaire avait décidé de le flanquer pour le faire tomber de sa monture. Mais Pascal ne bougea pas, surveillant son adversaire tout en se concentrant sur la course, malheureusement un autre participant décida de le flanquer de l'autre côté, maniant une lance aussi aiguisée que celle de l'autre insecte, les deux s'approchaient de manière coordonnée et réduisaient petit à petit mon espace de manœuvre. Pascal se leva sur sa monture alors que les deux lances tentèrent de l'empaler, il esquiva quelques coups avant de devenir invisible, les deux insectes le cherchèrent du regard durant quelques instants, et c'était tout ce dont Pascal avait besoin, d'un mouvement souple de ses poignets il fit partir les bandes de gaze telles de fouets qui s'enroulèrent autour des armes miniatures des insectes. Le caméléon n'hésita pas une seule seconde et tira d'un coup sec sur les armes, faisant chavirer ses adversaires hors de leurs montures. Le balafré ne prit pas la peine d'entendre leurs cris de détresse alors qu'il fit un nouveau mouvement de poignet, ramenant ses bandages vers lui et posant les deux lances à ses côtés. Sparrow accéléra, doublant plusieurs insectes, Pascal n'avait plus le temps de prendre de la hauteur, pas lorsqu'il visait le podium, alors il ignora les injures tout en évitant noisettes, pierres et autres projectiles qui visait son oiseau. Cependant, il se leva de nouveau de sa monture en prenant une de ses lances, le caméléon ferma un œil et se concentra, pesant le projectile dans sa main avant de l'envoyer d'une main experte. La lance fendit l'air avec la rapidité d'une flèche avant d'arriver droit dans l'abdomen d'un coléoptère qui balançait des bogues sur Oliver, l'insecte fut empaler contre une branche par le choc et ne bougea plus. Le caméléon ne jeta pas un regard vers son allié alors qu'il le dépasse pour rejoindre le peloton de tête, il lui restait une lance, et beaucoup d'énergie.
Pascal défonça le peloton de tête comme une boule de bowling faisait un strike à la fin d'une piste. Il vrilla entre les concurrents pour libérer de l'espace et se positionna en tête de la course, doublant les insectes habilement, ce qui eut l'effet de les mettre tous fou de rage. C'était mieux ainsi, Pascal jeta un coup d’œil en arrière avant de serrer sa lance, ses bandages filant toujours au vent, il était prêt à affronter n'importe quel assaut tant que cela permettrait à ses compagnons de se faufiler pour gratter des places, il faisait l’appât, esquivant de nouveau les projectiles envoyés par ses adversaires. Sa concentration n'avait pas vacillé durant seul instant, il était bien trop entraîné pour cela. Et Pascal allait leur donner de la rigueur militaire, suffisamment pour leurs donner des cauchemars. Ils allaient gagner cette course, tous ensemble. Coûte que coûte.
+15
Tara Duncan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emilia Clarke
GOOD FRIEND ARE LIKE STARS
YOU DON'T ALWAYS SEE THEM
BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE
Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua !
| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
Filant à toute vitesse sur mon moineau, j’arrive à dépasser deux insectes. Fière de moi, je continue la course tout en encourageant mon oiseau. Je suis sûre que l’on peut réussir à ce train-là. Bien que les autres soit loin devant. Ne jamais perdre espoir dans ces cas-là, l’important était que nous gagnions, peu importe la personne. Concentré sur ma trajectoire, un autre oiseau vint percuter le mien, se collant à moi. Un insecte commença à me pousser, tentant de me déséquilibrer pour me faire tomber. Serrant les dents, je me repris bien vite, résistant à ses attaques. Je sentais ma monture s’agiter, manquant elle aussi de me faire tomber. En baissant les yeux, je vis les deux oiseaux se faisant la guerre autant que leur cavalier. Au moins, ils étaient impliqués dans la course. Commençant à perdre patience, j’en vins rapidement aux mains. C’est bien beau de ne pas vouloir blesser quelqu’un, mais lui ne se gênait pas pour essayer. Après lui avoir donné un coup de pied dans le tibia, mon point vint rencontrer sa joue, le sonnant. D’un coup de jambe, je le poussais hors de notre portée avec son oiseau. Surement déséquilibré par le coup, il dégringola pour s’écraser à terre. Outch… Je n’en demandais pas autant.
Un sifflement retentis devant moi, surprise, je regardais l’arbitre qui me faisait signe de me ranger sur le côté. « Moi ? Pourquoi ?! Je perds du temps je dois repartir ! » Agacée, je trépignais sur place, attendant rapidement des explications pour reprendre la course. « Non non non, vous ne repartez pas. Vous croyez que je ne vous ai pas vu frapper l’autre joueur. C’est un délit, vous êtes punies pour cela. Attendez que tous les oiseaux passent cette ligne pour repartir. » Sidérée, je regardais l’insecte avec un regard assassin. Mais c’est une blague j’espère. Je n’ai fait que me défendre et on vient m’accuser ? Il aurait fallu que je me laisse maltraitée ? Qu’elle idée de mettre un incompétent à cette place d’arbitre. « Vous rigolez ?! Ce n’était que de la défense ! C’est lui qui m’a attaqué ! Ouvrez les yeux, ces insectes ne font que des sales tours ! » Mes yeux lui envoyant des éclairs, j’ajoutais un ton en dessous. « Vendu. » L’insecte paru offensé et choqué. Il ne lésina pas sur les expressions faciales ni sur les grands gestes pour rendre le tout encore plus ridicule. « Je suis un arbitre renommé et contester mon arbitrage n’est pas autorisé mademoiselle. Continuez et vous ne remettrez pas un pied sur le terrain. » Je rêve. Qu’elle sketch ! Les oiseaux passaient les uns après les autres. Dire que j’étais avant eux, tout cela avait le don de m’énerver au plus haut point. Marmonnant en le regardant, je me ravisais. « Ouais, ouais, c’est ça. »
Imbus de lui-même, l’insecte apprécia ce moment de victoire tout en bombant le torse… Enfin, si un insecte pouvait avoir un torse. Prête à partir, je regardais les deux derniers oiseaux s’approcher, mal en point. Ils seraient bien simples à dépasser ceux-là. Me donnant un second top départ, je me ruais vers les derniers de la course. A bout de nerfs, je laissais échapper un jet de magie dans le premier tournant qui percuta l’un des deux insectes, l’éjectant de la course. Caché par un arbre, je faisais attention à ce que l’arbitre ne puisse rien voir, arborant un magnifique sourire lorsque ce dernier me fixait. Accélérant, j’ai rapidement rejoint le deuxième, le dépassant sans difficulté. Tentant le tout pour le tout, il s’amusa à percuter plusieurs fois mon oiseau. Excédée, j’attendais l’ultime fois où il s’approcherait de nouveau. Le voyant orienter ses rênes vers moi, je levais les miennes pour m’élever rapidement à la hauteur de sa tête et lui décocher un magnifique coup de pied qui l’envoya boulé quelques mètres plus loin. « La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de t’attaquer à n’importe qui. » Carburant à plein régime, je tentais de regagner ma place.
+10
Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Le schtroumpf nouvelle génération fit un clin d'oeil à Tara lorsque celle-ci le félicita d'un sourire pour sa performance avec la boule gluante. Eh oui, on a la classe du Chapelier ou on l'a pas ! Continuant la course en sifflotant, n'en ayant pas grand-chose à faire de gagner ou non à vrai dire -Jefferson n'avait jamais eu un grand sens de la compétition, tout était un simple jeu, même quand sa vie était en jeu ; après tout, il y a bien le mot « jeu » dans l'expression « ma vie est en jeu », alors pourquoi ne pas traiter une telle histoire comme le jeu qu'elle est ?!-. Il préférait profiter de la course pour faire toutes les folies qui lui passait par la tête, bien qu'il fut rassuré de voir que Hackery était à nouveau en course, avec les deux amoureux de tout à l'heure. Leur monture semblait costaude pour arriver à les trimballer tous les trois… Mais malheureusement, le Chapelier était encore trop loin dans la course pour proposer d'alléger un peu ce surpoids. M'enfin ! Le grand pas si dadais que ça semblait se débrouiller comme un chef, alors autant les laisser dans leur coin pour l'instant. Le plus important à l'heure actuelle, c'était de s'amuser ! Après avoir analysé la situation une dernière fois, entre l'avance grandissante de son pote aux M&M's et le petit inconnu qui continuait dans le peloton de tête, Jefferson voulut tester un nouveau truc qu'il venait d'observer… Se mettant accroupi sur son moineau, qu'il avait décidé d'appeler Acupuncture, un mot aussi génial à prononcer que schtroumpf -essayez de dire dix fois schtroumpf très vite en articulant bien ! C'est génial !-, le Chapelier se redressa vivement, tendant les bras pour garder son équilibre. Il se tenait désormais debout comme sur un surf, les pieds habilement retenus par des lanières de sa selle, et il poussa un cri de victoire. Mais cela ne sembla pas amuser l'arbitre, qui venait de se défouler sur la petite blonde pour « faute technique », alors qu'elle avait joué comme les autres insectes.
« Eh toi ! On ne peut pas se mettre debout sur les montures, faute ! Quand t'arriveras à la ligne pour le second tour tu attendras pour partir dernier avec la blondasse humaine. Et que ça saute ! »
Jefferson pencha la tête sur le côté, souriant à l'arbitre, tandis que ses yeux prirent soudainement une teinte dorée des plus suspectes.. Ok, celui-là méritait une bonne leçon ! Se remettant cette fois accroupi, pieds sur la selle et genoux plié, le Chapelier ajouta un peu de poids sur le côté gauche de sa monture, le faisant ainsi tourner sur sa gauche, s'approchant dangereusement de l'arbitre. Celui-ci ouvrit grand les yeux, soudain apeuré par ce qui allait se passer. Et quelques secondes avant que les deux êtres ne s'entrepercutent, les yeux de Jefferson revirèrent au bleu, et son sourire devenu soudainement sadique redevint une moue amusée. Au dernier moment, il se pencha en arrière, mettant tout son poids sur l'arrière de son moineau, ce qui fit monter ce dernier en verticale, bousculant au passage l'arbitre qui faillit basculer de son perchoir. Se retournant légèrement, le Chapelier se félicita de l'adresse qu'il s'était découvert après la catastrophe des ptérodactyles, et il lança, malicieux :
« Désolé, ce moineau semble avoir une conscience propre, et votre injustice semble avoir malmené son cerveau ! »
Il redirigea sa monture vers la ligne de départ, où il fut peu surpris d'y retrouver la petite blonde, qui broyait du noir dans son coin. Soupirant, il haussa un sourcil.
« Respire, respiiiiiiire, à ce rythme tu vas nous faire un infarctus ! Profite du voyage, on est miniaturisé en train de faire une course contre des insectes, tu devrais être surexcitée ! »
Puis glissant une main dans son manteau, il en sortit deux fioles, une jaune et une à la couleur non-identifiée, et les balança vers la demoiselle, qui parvint à les rattraper malgré sa légère surprise.
« Tiens, cadeau. Je ne sais pas ce que les fioles contiennent, mais c'est encore mieux, ça sera la surprise ! Ça peut aller de la potion guérisseuse à l'explosif, en passant par à peu près tout ce qui te passe par la tête. C'est peut-être ça en fait, les potions deviennent ce que tu veux qu'elles soient… Amusant, non ? Évite de les boire par contre, j'ai pas envie de payer de frais d'hôpitaux… »
Que serait-ce ? Un élan de générosité de la part du Chapelier ?! Mais noooon, voyons ! La générosité ne faisait pas parti de son caractère ! C'était surtout qu'il n'avait pas encore testé ces potions-là, alors un cobaye c'était parfait. Et avec la tête que faisait Tara, elle avait bien besoin d'un coup de pouce, surtout que de tout leur groupe, ils étaient les derniers en course ; mais vu que lui s'en fichait, contrairement à la demoiselle qui s'énervait très vite -s'il avait eu un câble sur lui, il lui aurait donné pour qu'elle le pète-, autant profiter de l'occasion pour une petite expérimentation… si ça se trouvait, tout allait très bien se passer ! Les autres participants eurent tôt fait de les dépasser, et Jefferson laissa Tara partir en premier, la voyant éliminer deux retardataires avec brio. Le Chapelier s'élança alors à son tour, saisissant cette fois une petite fiole au liquide bleu fluo, avant de rattraper deux autres satanées sauterelles qui n'allaient pas tarder à tenter quelque chose contre l'un de ses alliés. Ouvrant la fiole à l'aide de ses dents, Jefferson se remit en mode surf sur son oiseau, passant au-dessus des infortunés. Puis, visant habilement malgré la vitesse et le vent qui fouettait son visage, il déversa le contenu sur ses adversaires, qui poussèrent un cri de surprise, avant de se retrouver… complètement paralysé ! Ah ! Une potion de paralysie ! Pas mal ! À noter ! Incapable de contrôler leurs montures, ils partirent s'écraser contre un arbre, et Jefferson continua debout sur son moineau, se remettant aussi vite que possible en course. Aaah mais que c'était amusant, cette drôle de course ! Bon, son autre lui avait failli tuer l'arbitre, mais c'était un détail, un tout petit détail !..
Opy, Lounis, Jefferson, Pascal, Tara, Oliver & Hackery
C'était la débandade un peu partout autour d'eux. Un oiseau ne se dirigeait pas aussi facilement qu'un poney qui a déjà passé seize ans de sa vie à tourner en rond dans un manège. D'autant plus que ceux sur lesquels Lounis était monté dans le cadre de ces journées de visites étaient parmi les plus dociles de la troupe. Lounis était autiste d'une certaine manière, mais il était parfaitement conscient de ses actes et autres interactions. Il avait juste un soucis d'intégration. Mais imaginez que dans le groupes, il y en avait eu des bien plus sérieusement atteints, mentalement ou physiquement que lui! Alors il n'était pas question qu'un poney parte en courant au moins cri ou geste brusque. Donc oui, des poneys calmes. Pas comme les trois quarts des oiseaux ici présents!
Le pauvre Moineau avait eu un peu de peine au début à équilibrer le poids qu'il transportait, mais il s'en sortait comme un chef, sous un tonnerre d'encouragements de la part de Lounis qui se cramponnait quand même à sa selle comme s'il risquait de tomber au moindre virage. Il surveillait qu'Antropy ne glisse pas et il n'avait qu'à tendre l'oreille pour entendre Hackery se plaindre d'être, apparemment, pendu par le pied? " Moineau, fait attention un peu!" Conseilla le jeune faon, en essuyant une secousse provoquée par une coccinelle qui leur collait au train. Roh flûte, lâchez lui les basques, il avait déjà trois choses à gérer en même temps pas besoin d'en rajouter.
Un fois le tour terminé, le petit groupe se posa presque en douceur vers la ligne d'arrivée. Lounis se débrouilla pour que moineau lâche Hackery et retira la selle du petit oiseau en vitesse, de façon à tenir à trois sur l'animal sans être bloqué par une selle. Il récupéra son sac qu'il passa en bandoulière pour ne pas être gêné. Voilà, comme ça, on pouvait se serrer un peu mieux -et Lounis ne voyait aucun problème à demander à Opy' de se serrer. " Tout le monde s'accroche! " couina le jeune homme alors que le coup de sifflet lança le second tour. Aller, il allait falloir se cramponner maintenant qu'il n'y avait plus d'étriers! C'était bien moins évident, mais c'était faisable! Lounis n'était pas stable quand il était sur la terre ferme, mais quand il était question de se cramponner, il savait faire. Et cela semblait motiver l'oiseau qui malgré sa charge fonçait comme une petite flèche! Aller on continue de l'encourager, aller! Il avait vu des gens de son groupe se faire arrêter, et il ne tenait pas à ce que monsieur l'arbitre visiblement mal luné ne s'en prenne à eux qui étaient trois sur le même moineau! Aller on se fond dans la masse et on baisse la tête...
Se fondre dans la masse c'était bien, être dans le peloton de tête, c'était aussi très bien... Mais ainsi bloqués entre tous ces insectes déchaîné et leurs volatiles bien plus agressif que Moineau, ils allaient finir par s'écraser! Lounis sentait sans arrêt les coups portés à son Moineau, et à ses compagnons, et ça ne lui plaisait guère. Mais que faire pour éviter ça?! Ils était coincés et c'était encore un miracle que l'oiseau arrive à bouger les ailes assez pour voler! " AIE! " Le jeune homme baissa soudainement la tête, sentant ses chevaux hapés par... C'était une serre d'oiseau ça?! Qu'est-ce qu'il faisait?! Lâchant les rênes, laissant le moineau filer droit, le jeune homme se cramponnait à ses plumes d'une main alors qu'il levait l'autre bras pour protéger sa tête...
" EYH MAIS LÂCHE LE! "
L'oiseau au dessus d'eux semblait essayer d'en attraper un, ou au moins de les déstabiliser. Et il avait réussi à empoigner Opy' par les épaules commençant à le soulever du dos du moineau! " Hackery, cramponne le! Je refuse qu'on me vole mon copain! " Quoi? Oh, il n'avait pas réfléchi. Habituellement, ce n'était pas le genre de choses qu'il aurait crié sur tous les toits... D'accord, peut-être qu'il avait entendu les plan du lièvre et qu'il avait bien l'intention de mettre au clair qu'il était gentil, mais que personne ne lui piquerait son tigre. Et alors qu'il laissait Hackery tenir Opy, et sentait par la même, le tigre le cramponner lui, tout trois se retrouvant dans un équilibre instable -remerciant la force de ses cuisses pour le tenir en place. Mh.- , secouer de toutes parts et soulevés par le haut, le jeune homme décrocha son sac et envoya à l'aveugle un grand coup dans le vide au dessus de lui... Raté. Un second?!... raté. " MAIS LÂCHE LE BON SANG! " C'était peut-être à cause de ce cri aigu que le moineau au dessus d'eux baissa la tête. Mauvaise idée. Le troisième coup de sac le heurta en pleine face, et il décrocha aussi sec, lâchant Antropy, et ayant pour effet de faire retomber tout le monde sur le moineau. " Désolé! " lui cria Lounis alors que l'oiseau décrochait, plongeant trois ou quatre participants avec lui...
Profitant de la brèche creusée, et alors qu'il était encore accroché, assis de travers dans un équilibre très relatif, le jeune homme arriva à récupérer une rêne qu'il tira avec force pour signifier au moineau de tourner... sortir du groupe... Voilà! Parfait! " Maintenant tu fonces Moineau!" Aller, il s'en sortait comme un chef, il pouvait continuer comme ça non?! Et visiblement oui, car il reprit une bonne avance. Très bien, encore un petit effort. Profitant du répit accordé, le jeune homme essaya de se rasseoir correctement, surveillant que tout le monde était encore là, remettant son sac en bandoulière alors qu'il jetait un œil autour d'eux... Bon, ils étaient loin d'être les moins bien lotis, ils devraient s'en sortir.
Quel drôle de jeu. Il était en tête au premier tour, loin des autres de l'équipe et surtout hors du peloton de course. Il n'aurait jamais pensé que les courses d'oiseaux puissent être aussi mouvementés et surtout aussi grisantes! Il n'avait pas l'âme d'un gagnant, alors pensez bien qu'avoir passer la ligne d'arrivée dans l'ordre, et à en hurler les poumons, était une grande nouvelle pour lui! Il avait entendu les insectes applaudir d'en bas, relançant l'oiseau dans sa lancée, s'accrochant délicatement à ses plumes, alors que le deuxième tour sonnait comme un gong d'acier. "Aller mon grand, on se la refait? la même chose ok?" L'oiseau émit un piaillement heureux en plongeant à la suite des autres insectes. Manquant de faire basculer Oliver sur son flanc. Se rattrapant de justesse il releva la tête pour apercevoir Lounis et son équipage en proie d'une nuée de participants, et ils n'étaient pourtant pas bien loin derrière! "On peut pas les laisser comme ça, ils vont tomber!" L'oiseau sembla comprendre alors qu'il freina pour se retrouver peu à peu à leur hauteur. Et s'ils désiraient les aider dans un premier temps, Oliver dû se rendre à l'évidence: Ils ne pourraient pas les atteindre et Lounis semblait maîtriser la situation comme un chef: Qui eut cru qu'il pourrait plaquer un oiseau au sol de la sorte?! Pas mal! Il faudrait qu'il songe à lui dire félicitation quand ils seraient au sol. Un regard en arrière lui montra que certains d’entre eux étaient au sol, bloqués par les arbitres... Il ne pouvait pas aller les chercher et il fallait qu'il reprenne l'avance qu'il avait avant s'il voulait réussir à récupérer ce trophée. Peut-être qu'il pourrait avoir l'impression de servir à quelque chose cette fois?
Sauf que les choses ne se passèrent pas si simplement, il sentit son oiseau se faire violemment pousser sur le coté, tandis qu'un participant manqua de le désarçonner. Il fut rattraper par son moineau qui eut la jugeote de se pencher pour qu'il ne grimpe de nouveau sur ses plumes. Il était en plein dans le peloton qu'il aurait aimé évité et il entendait les vrombissements des autres oiseaux, certains plus gros, d'autres plus forts, ou encore plus fourbes. Il évita une serre, se pencha définitivement sur l'encolure de son oiseau en lui laissant libre rênes. "Faut qu'on sorte de là." Oui mais comment, au moindre mouvement un participant lui fonçait dessus... Et il eut une idée, peut-être pas la meilleure, mais la plus plausible, plongeant en piquée avec son oiseau, suivit aussitôt par ceux qui le collait depuis qu'il était revenu au peloton. C'est ça, qu'ils suivent, arrivant à frôler le sol, tirant sur une rêne pour attraper une pierre, puis deux, sur le sol. C'est la première fois qu'il fut heureux de se rendre compte que les clichés que l'on attribut aux oiseaux soient vrais. Aussitôt la pierre brillante sous ses mains ils accélérèrent la cadence, alors il l'attrapa à pleine paume, et la lança de toutes ses forces en arrière.
Cela eut un effet filet merveilleux. Les deux plus gros oiseaux, une pie et un geai, qui le talonnait un peu plus tout venaient de freiner pour tenter d'attraper les objets brillant qu'il venait de lancer, et plusieurs participants avaient heurté les montures de plein fouet. "Aller, on y va!" Inutile de rester là longtemps, les pierres n'allaient pas briller éternellement, alors il lâcha rênes longues pour son oiseau, plongea les mains dans son plumage alors qu'il reprenait son retard, doublant même de nouveau l'oiseau chargé de Lounis, à qui il lança un grand sourire accompagné d'un "Yahooooo". Second tour, en tête, mais pas de loin. Il allait falloir miser sur sa chance, le coup des pierres ne marcherait pas avec tout les oiseaux! Mais il s'amusait comme un enfant, et il y a bien longtemps que ce n'était pas arriver!
Opy, Lounis, Jefferson, Pascal, Tara, Oliver & Hackery
C'est que pour un éternel perdant, Lounis n'avait pas tant que ça l'impression de mal s'en sortir pour une fois. C'était peut-être juste une façon inconsciente de faire de l’esbroufe devant Hackery, et aussi Opy', qui sait? Ce n'était pas son genre, mais on ne sait jamais ce que l'impression de servir à quelque chose pouvait donner l'impression d'être important. Il avait vu le petit blond manœuvrer pour venir leur filer un coup de plumes, mais lui avait fait un signe de ne pas s'approcher. Pas la peine de se retrouver à deux moineaux coincés entres ces insectes acharnés! Oh, d'accord, il avait pendant un moment regretté plutôt amèrement d'avoir retiré la selle de Moineau, et à force de devoir s'accrocher en serrant les genoux, il avait peur de faire mal au moineau en passant... Et il allait se payer de sacrées courbatures le lendemain, à n'en pas douter!
Il réussit à faire sortir le moineau du peloton, s’accrochant comme il pouvait, en profitant pour s'assurer qu'il n'avait perdu personne en chemin... Ils étaient toujours là, parfait! Et il était en train de se remettre un peu plus confortablement sur le dos de son moineau quand il entendit un petit cri victorieux non loin de lui... Ah, visiblement, Oliver avait pu sortir de ses ennuis et était de retour! Il faudrait qu'il le félicite, ce petit gars avait l'air d'avoir toujours monté à dos de moineau, il n'avait fait qu'être à l'aise depuis le tout début sur le sien, et Lounis était un peu jaloux, avouons le! Il lui demanderait des conseils quand ils auraient le temps!
Ils étaient parmi les premiers et avaient même pris de la vitesse, Oliver devant grâce à sa charge moindre, Lounis pas si loin derrière, lorsqu'il sentit son moineau ralentir considérablement... Quoi? Que se passait-il?! Était-ce l'un de ces deux passagers qui s'agitaient... Non ce n'était pas Opy' qu'il sentait derrière lui, mais était-ce Hackery?... Il se retourna pour lancer un regard interrogateur derrière lui et remarqua avec horreur le spectacle derrière eux... " AHHHHhhhh Fait le lâcher Hackery! " Une grosse bonne femme moustique s’accrochait avec ardeur à la queue du moineau, tirant les plumes sans la moindre sympathie. Oui c'était une femme, Lounis le savait car il n'y avait qu'elles qui étaient vicieuses comme ça -les hommes moustiques ne piquaient pas, après tout, ils ne faisaient que butiner les fleurs...- Et si cela avait été un homme moustique, il aurait eu de très charmantes petites antennes fort visibles! Celle là avait un gros ventre bedonnant de ... Eeee, c'était du sang?! Et certainement pas d'antenne.
" Montre nous ta... Ta badassitude Hack! " S'il fallait ça pour le motiver à se battre conte un moustique géant au rire tonitruant... Et cela eu son petit effet! Le moineau repris de la vitesse alors que la moustique et sa monture chancelaient un instant pour finir dans l'herbe en dessous. parfait! Le jeune faon fit un pouny à Hackery, avant de reporter son attention sur l'avant, faire accélérer un peu son moineau pour se rapprocher et même passer devant Oliver. " C'est presque finiiiiieeyyyhhhhAHHHHHHH! PUNAISE! " Il avait regardé Oliver un peu trop longtemps et n'avait pas vu la feuille qui se trouvait devant eux. Feuille que le pauvre moineau se pris en pleine tête, et Lounis aussi, par la même occasion, son premier réflexe alors que le moineau semblait perdre ses repères dans l'espace étant de cramponner Opy... Et espérer que Hackery tienne le coup derrière.
" Ça va secouer attention! " Il était un peu sonner et visiblement le moineau l'était complètement alors qu'il partait en vrille, s'approchant dangereusement du sol. Lounis tira vivement sur les rênes pour essayer de le remettre d'aplomb retenant sa panique... Ne retenant pas ses cris. Jusqu'à ce que le petit volatile semble finalement se réveiller et qu'ils les renvoie dans la course d'un coup d'aile puissant. WOW, difficile d'imaginer qu'il puisse avoir autant de force encore avec son chargement! Le petit groupe glissa en arrière mais tous tinrent en selle, alors que Le moineau repassait devant... Et finalement la ligne d'arrivée! Enfin! Aller, il pouvait le faire!
Et l'atterrissage aurait pu se faire un peu plus en douceur, alors qu'une fois la ligne passée, lorsque l'oiseau posa une patte au sol, ce dernier finit par passer queue par dessus tête... Bon, il étaient tous étalés par terre, mais ils étaient arrivés entiers! " Messieurs, après un atterrissage quelque peu mouvementé, nous sommes arrivés à destination! Veuillez veiller à ne rien oublier sur vos sièges et passez une bonne journée!" couina Lounis à l'intention de ses deux coéquipiers, avec un petit rire... L'adrénaline, tout ça, ça le rendait un peu nerveux. Et ça lui faisait dire des bêtises. Maintenant, où étaient les autres?
Lounis: 95% Opy&Lounis&Hackery: 30 (5+5 car premier à finir le tour) points
Oliver avait au moins la chance d'avoir encore une selle et d'être seul sur son oiseau de compétition. Il n'avait pas la charge de passagers, et leur responsabilité. Peut-être que Lounis se serait montré encore meilleur s'il avait été seul? Il est bien dommage qu'ils ne puissent pas recommencer ce genre d'expérience s'ils réussissaient à rentrer chez eux... Ce qui n'était pas dit. Ils étaient aussi grands que des insectes, ils se faisaient attaquer par des oiseaux de toutes les espèces possibles en sous bois et si par chance ils remportaient le trophée, ils ne savaient pas ce qu'il allait advenir : et si les écureuils refusaient de les laisser partir? S'ils décidaient que soudain les aventuriers miniatures pouvaient leur être utiles?
Mais ce n'est pas ce qui passait dans la tête du tatoué pour le moment, il était plutôt enclin à gagner un maximum de terrain par rapport aux autres, ils avaient entamés le dernier tour et il était hors de question qu'il ne se fasse avoir en si bonne voie, d'autant que Lounis n'était pas loin derrière et que cela le motivait à y aller de plus belle. Ce dernier avait même passer la ligne du troisième tour avant lui, ce qui signifiait qu'il avait de l'avance, et pourtant Olly n'allait pas se laisser abattre pour si peu, Il avait réussit à reprendre un peu d'avance lorsqu'ils s'étaient fait attaqués par la femelle moustique mais Oliver ne put se retenir de freiner en entendant le cri de Lounis. "Ça va?!" Pas le temps d'attendre, il semblait encore avoir la tête sur les épaules, alors le magicien donna un coup de talons à l'oiseau pour le relancer alors qu'une nuée d'insectes tentait de reprendre du terrain, rebroussant quelques plumes de son volatile.
Il reconnaissait les virages et les plantes à éviter et contre toute attente aucune des créatures à pattes ne réussit à toucher son oiseau, qui s'en sortait incroyablement bien pour un petit animal comme lui. Est ce que les écureuils avaient un escadron spécial course? Il aurait été entraîner spécialement pour ça ou bien s'agissait-il d'un simple coup de chance? La chance du débutant certainement alors qu'il voyait se dessiner la ligne d'arrivée plus bas, jetant un regard par dessus son épaule pour voir s'il était suivit ou non, plongeant en piquée en direction du sol, freinant au dernier moment pour éviter la chute. Il put enfin mettre un pied à terre sous les applaudissement des insectes dans les tribunes, son oiseau le suivant comme un chien de compagnie. Son coeur battait encore la chamade. Il ne put retenir un rire à l'atterrissage de Lounis et de son équipement, courant vers eux pour au moins aider comme il pouvait pour se relever, dépoussiérer un peu monsieur l'oiseau. "Vous vous êtes débrouillés comme des rois!" Oui, bon, sauf peut-être l’atterrissage, mais même les avions n'étaient pas foutus d'atterrir correctement, qu'il ne s'en fasse pas. Alors qu'il ramassait le sac de Lounis pour le lui redonner, jouant de l'autre main avec sa petite pierre. "On a réussit, on est arrivé au bout!. Les autres ne devraient pas tarder!" Du moins il l'espérait, car si les insectes applaudissaient, il n'était pas terriblement rassurer d'être si petit à même le sol. Son pouvoir n'était pas très utile s'ils devaient se défendre...
Olly en course: 40 points Santé: 95%
Tara Duncan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emilia Clarke
GOOD FRIEND ARE LIKE STARS
YOU DON'T ALWAYS SEE THEM
BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE
Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua !
| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
J’étais quand même particulièrement vexée de devoir repasser dernière à cause d’un insecte ne connaissant pas les vrai règles du jeu. Et étant pour l’autre équipe en plus. Si je n’étais pas forcément mauvaise perdante, je détestais les préférences ou les choses biaisées. Râlant dans mon coin, j’avais attendu que chacun passe. Mais qu’ils étaient long ces insectes ! Sa voix s’éleva de nouveau, clamant au chapelier de venir me rejoindre. Ou plutôt de venir rejoindre la blondasse. Les yeux lançant des éclairs je m’étais approché de lui, un air meurtrier sur le visage. « Pardon ? J’ai du mal entendre. » L’insecte, se fichant royalement de ce que je pouvais penser, répéta exactement ce qu’il venait de dire. A bonne distance de frappe, je pris un bon élan pour lui décocher une énorme gifle, lui faisant étouffer un cri. « Ça c’est pour le blondasse. » Il n’eut pas le temps de se plaindre plus longtemps que le chapelier arrivait en trombe, menaçant sérieusement de le faire tomber. Un sourire amusé sur le visage, je regrettais qu’il n’ait pas moins d’équilibre. De toute façon, je venais de finir de régler mes comptes et je me sentais tout de suite plus légère. Que ça lui plaise ou non. Ruminant en regardant les autres passer un à un, une voix me sortit de mes pensées. Je tournai la tête vers l’homme en souriant. « Pas faux. Mais tant qu’à faire, si on pouvait mettre la pâtée à ces insectes, ce serai génial. » Laissant passer quelques instants, je repris avec une mine mitigée. « Enfin, j’aimerai bien avoir un billet de retour assuré pour vraiment profiter, je l’avoue ! » Regardant du coin de l’œil la course, toute heureuse que les garçons soit devant, j’attrapais de justesse les fioles de chapelier. Les analysants, je fus mi surprise, mi excité par ce cadeau. Si elles sont toutes comme celle qu’il a balancée lorsque nous étions côte à côte, ça devait être dément. Levant un sourcil étonné, je ris légèrement. « Tu ne sais pas ce qu’il y a dedans ? Ce n’est pas toi qui les fabrique ? Peu importe.. Merci ! J’en ferai bon usage, crois-moi ! Ça peut être marrant. » Rangeant les fioles dans ma poche, je lui fis un dernier sourire avant de me mettre en position pour partir.
Le dernier insecte passé, je m’élançais le plus vite possible à sa suite. Les deux derniers connurent un sort plutôt triste puisqu’ils étaient en quelque sorte au mauvais endroit au mauvais moment. Après les avoir éliminé de la course, je m’étais élancé à la suite des autres, rattrapant peu à peu mon retard. Ce troisième tour me paraissait bien plus simple que les autres. Peut-être qu’on s’améliorait avec mon moineau ? Surement. De plus en plus à l’aise, je tendis la main pour lui gratouiller la tête en signe de reconnaissance. Le moineau, un peu trop heureux, s’ébroua en gesticulant. Surprise, je m’accrochais rapidement à la selle pour ne pas tomber. « On va éviter les bêtises hein ? » Le moineau, ignorant toujours ce que je disais, continuais de foncer. « T’as raison, restons concentré sur la course. » Reprenant les rênes en mains, nous zigzaguions entre les oiseaux, bousculant parfois certains par inadvertance. La course devenant presque platonique, je décidais de sortir l’une des fioles du chapelier pour l’essayer sur un des insectes pile devant moi. Attrapant la jaune, j’analysais la substance quelques instants, me demandant ce qu’elle pouvait bien faire. Haussant les épaules, le mieux était surement de l’essayer. Prenant le temps de viser, je lançais la fiole en touchant de plein fouet le dos de l’insecte qui sursauta, surpris. Le liquide s’étala sur son dos, puis se rependis sur ses vêtements. Une légère couche jaune, comme de vernis, l’entoura, lui et son oiseau. Ne voyant pas de changement, je regardais le résultat, un peu déçus. Sans crier gare, l’insecte et l’oiseau se stoppèrent net dans tout mouvement. La substance avait dû durcir instantanément, enfermant les deux êtres vivants. Me sentant soudain coupable et me demandant si les deux allaient y rester, je jetais un coup d’œil plus bas. Pendant de longs instants, ils ne bougèrent pas, puis, un cri perça le silence. L’insecte recommençait à bouger, tentant de se libérer de cette chose qui semblait collante et extensible. Bon, il s’en remettrait, plus d’inquiétude !
Continuant la course, j’avais rattrapé mon retard pour même continuer sur ma lancé. Je dépassais deux ou trois autres oiseaux avant de stagner derrière les premiers. Ils allaient bien trop vite, s’en était frustrant. J’avais beau tenter des feintes, rien de marchait. Mais il me restait un dernier bonus. La deuxième fiole… Espérant que celle-ci soit aussi utile que la dernière. Cette fois, le liquide avait une couleur… Pour le moins étrange. Je n’aurai pas su la décrire. Dans tous les cas, elle ne me disait rien de bon du tout. Tant qu’à faire, je préférai la jeter sur un adversaire, et regarder son effet. M’éloignant légèrement en diagonal de l’insecte devant moi, je préparai mon lancé. Cette fois, la fiole s’écrasa sur l’épaule de l’insecte, déversant le liquide sur son corps. Pendant quelques instants, ce fut le vide intersidéral. Rien… Absolument rien ne se passait. L’insecte, après avoir eu la trouille de sa vie, m’avait nargué avant de se rendre compte de l’effet de la petite fiole. Plissant les yeux, je vis des petits bourgeons se former sur sa peau avant d’éclore en jolie petite fleur. Un, puis deux, puis trois, puis plein d’autres suivirent, recouvrant une partie de son être de fleur et de plante. Etouffant un rire, il n’avait pas l’air d’avoir mal mais plutôt de paniquer. S’agitant dans tous les sens, son oiseau finis par bouger de droite à gauche avant de piquer du nez. Certes, la fiole n’aurait pas été très utile, mais la réaction de l’insecte venait de l’entrainer dans sa chute. Amusée, je lançais un regard vers le chapelier non loin de moi. « Sympa tes fioles ! »
Avancement dans la course : 10 + 15 = 25
Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
« Elle court, elle court, la maaaaladiiiiiiie d'amour ! »
Un billet de retour hein ? Jefferson émit un petit rire sarcastique à la remarque de Tara. Elle en avait un, tombé au fond du paysage qui les entourait, et sur lequel Jefferson devait absolument remettre la main. Question de vie ou de mort, et tant pis pour cette course et pour les écureuils écossais. Mais personne n'avait l'air d'en avoir quelque à faire de lui et de ses problèmes. Alors hein ?
« Si si, c'est moi qui les fabrique, mais il peut y avoir n'importe quoi dedans. La dernière fois j'ai mis des pétales d'une sorte de fleurs ressemblant à des pétunias de la Forêt Enchantée et j'ai été hospitalisée pendant une semaine. C'est peut-être la potion grisâtre. Enjoy ! »
Jefferson lança un dernier sourire à Tara, et elle disparu, laissant le Chapelier dans ses pensées. Il encouragea son moineau à reprendre la course, mais au lieu de s'élancer sans discontinuer dans le vainc espoir de triompher contre toutes les autres, il se contenta de placer son oiseau à un rythme de croisière, profitant du paysage et des courants d'air. Il faisait preuve d'une adresse étonnante avec sa monture ; la dernière fois qu'il avait volé en freelance de la sorte, c'était à dos de ptérodactyle, et rien n'avait jamais autant frôlé la catastrophe. Mais là, son véhicule semblait un tantinet plus disposé à répondre à ses appels des jambes et ses gestes, créant entre monture et cavalier une certaine complicité qui leur permettait de ne pas se prendre trente-cinq concurrents dans la face. De toute manière, presque toute son équipe avait presque fini la course, tous avec la même mine concentrée et déterminée, à des années lumière du visage nonchalant et sifflotant du Chapelier. Il restait encore la petite blonde dans ses parages, et il fut satisfait de constater qu'elle avait switché d'une expression colérique et frustrée à un véritable amusement triomphale, se servant tour à tour du concentré de pétunias magiques et de l'autre potion dont il ne se souvenait plus des origines. Ooooh, le concentré de pétunias faisait pousser des fleurs sur la peau !! Étrange, quand il l'avait fabriqué, il s'était retrouvé à l'hosto pendant plusieurs jours pour… c'était quoi déjà ? Empoisonnement d'origine inconnue ? Un truc du style. Il lança un grand sourire à l'attention de la demoiselle et leva les pouces en signe d'approbation, avant que sa monture ne décide soudainement de changer de direction, filant droit vers le ciel. Jefferson eut juste le temps de se rattraper, curieux de savoir où l'emmenait son moineau ; mais il n'eut pas le temps de le savoir qu'un projectile en forme de sauterelle vivante le percuta de plein fouet. Poussant un cri, le Chapelier se sentit aussitôt tomber. Le vide se créa en-dessous de lui, tandis que son regard croisa celui de la sauterelle, où il put lire un plaisir sadique invraisemblable. Enfin, autant que c'était possible de lire dans des yeux aussi… peu humains. Haussant un sourcil, Jefferson croisa les bras, se laissant tomber en faisant une moue vindicative, avant de jeter un œil vers le sol. Ouaiiiis, ça se rapprochait pas mal.
« Supercopter hélicoptère tu sauves la terre et l'univeeeeers ! »
Et comme par une magie soudaine et inattendu, Supercopter, ou Acupuncture le Moineau -pourquoi un nom ça devait être définitif, hein ?!-, passa en-dessous de lui, le rattrapant de justesse avant qu'il ne s'écrase comme une pauvre crêpe sur le sol. Tiens, des crêpes, ce serait pas mal pour le petit-dèj de Paige demain matin… Bouarf ! Le contrecoup se fit sentir dans le corps de Jefferson et il poussa un soupir involontaire, avant de sentir Supercopter partir dans le mauvais sens.
« Nooooon à droiiiiiiiiiiiiiiite »
Mais trop tard ; l'aile de son oiseau frôla le sol, le déséquilibrant en plein sur la ligne d'arrivée, avant de l'envoyer faire un magnifique roulé boulé le long de la ligne d'arrivée -celle sur le sol, hein-. Assommé, le Chapelier cligna des yeux histoire de comprendre quelque chose, avant de pousser un éclat de rire des plus tonitruants. Mais que c'était épique comme manière de finir une course ! Se redressant, il jeta un œil vers son moineau.
« On y retourne ?! On recommence ! On recommence ! »
Mais il y avait peu de chance que cela se produise, étant donné que sa monture faisait une tête de déterré, respirant rapidement et l'air de se demander pourquoi il s'était retrouvé avec un type pareil sur le dos. Haussant les épaules, Jefferson se releva d'un bond agile, jetant un coup d'oeil à ses alliés. Ooooh, tout le monde était revenu ! La suite, la suite !..
Pascal Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Et maintenant c'était l'heure de pointe, je gardais toujours la tête sur le peloton mais j'avais des adversaires bien plus agressif qu'avant, et beaucoup plus adroit avec leurs montures. Ils commençaient à me donner du fil à retordre dans ce dernier virage. La fin de la course approchait à grand pas, et Sparrow et moi ne devions pas faillir tout de suite, pas lorsque nous étions le centre de l'attention des pires insectes de la course. Alors fallait garder le rythme en pleine course. Et garder le rythme, je savais faire, j'avais beaucoup de défauts et j'avais fait un paquet d'erreurs, mais j'avais appris à m'en sortir dans ce genre de situations et ça allait faire mal. Le caméléon enchaîna en faisait un tonneau (DO A BARREL ROLL) pour esquiver une lance qui frôla sa monture, il entendit les cris rageur des participants qui le collaient, j'allais leurs montrer qui j'étais, j'allais leurs montrer qui était le caméléon dans l'histoire et qui allait gagner cette course. Pascal se leva de nouveau sur sa monture, il me restait quelques longs virages avant la ligne d'arrivée, mais un insecte plus téméraire que les autres venait de sauter sur sa monture, le guerrier fit entièrement confiance à son moineau alors qu'il se retourna pour faire face à son adversaire. Ce qu'il vit le fit grincer des dents, c'était une mante-religieuse qui faisait une tête de plus que lui qui faisait cliqueter ses faux de manière menaçante en me regardant avec haine. Pascal serra plus ardemment sa lance avant de se mettre en garde, le paysage défilant autour d'eux alors que Sparrow filait comme le vent, et le combat débuta. Pascal évita les premiers coups de faux, ses mouvements étaient rapides et précis, laissant un maximum d'espace entre lui et les engins de mort de l'insecte, il avait fait cela bien des fois sur le champ de bataille et recommençait aujourd'hui. Le caméléon sauta par dessus un balayage qui lui aurait tranché net les jambes avant de contre-attaquer, tentant de planter sa lance dans le poitrail de l'insecte qui coupa l'arme en deux d'un coup habile de faux. Le caméléon lâcha son arme brisé avant de décider qu'il n'y avait plus rien à perdre, il décida de foncer directement sur l'insecte. Ce dernier fendit l'air de sa faux et Pascal se décala, mais le coup laissa un vilaine blessure sur son épaule, mais le balafré profita de l'ouverture pour passer derrière l'insecte, ignorant la sensation chaude du sang coulait de sa plaie. Il frappa violemment l'arrière de la jambe de l'insecte pour le faire tomber à genou et un ignoble craquement de chitine brisée ce fit entendre alors que l'insecte tomba à genou en poussant un cri strident. Pascal n'hésita pas et attrapa les faux de l'insecte pour les ramener vers la tête de ce dernier qui lutta pour sa survie. La combat sembla durée une éternité durant laquelle la mante religieuse tenta de se relever et d'empêcher les faux d'atteindre sa tête alors que Pascal tirait avec de plus en plus d'énergie. Un soubresaut de Sparrow lui donna l'avantage, et le caméléon tira un cou sec, la faux de planta dans la gorge de l'insecte qui émit un gargouillis sinistre avant de tomber dans le vide. Pascal serra les dents et releva la tête, uniquement pour voir la ligne d'arrivée toute proche... Et une feuille tomber droit vers le peloton de tête. Dammit.
Sparrow évita la feuille en se décalant de justesse, mais Pascal venait de perdre son équilibre et venait de s'accrocher in extrémix à un paquet de plume de Sparrow, il n'allait pas tenir longtemps... Son moineau perdit du terrain et quelques places, pourtant Pascal ne lacha pas prise maintenant, et juste avant de tomber, il prit le temps de dire...
"WITNESS ME!"
Et il lâcha prise, tombant d'une petite hauteur l'instant après que son moineau passa la ligne d'arrivée. Il se prépara à rouler et à encaisser le sol avec sa blessure déjà ouverte, et pourtant le karma décida de s'en charger à sa place. Pascal tomba directement sur le juge, le mettant directement K.O alors que ce dernier amortisse sa chute, le caméléon regarda sous lui avant de sourire et de se relever, faisant bien attention de marcher sur la tête du juge avant de quitter l'estrade et de passer une main sur sa blessure, qui n'était pas bien profonde. Bon sang, cette course avait été une furieuse route...