« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le petit lutin était pris au piège. Il avait promis de réaliser un quatrième voeux et en plus, on avait réussi à se sortir de l'auberge. Comment Wendy réussissait à faire de telles choses ? Et qu'est ce qu'on allait bien pouvoir demander comme voeux ? La mort de Killian Jones ? Celle de Davy Jones ? Celle de n'importe quel Jones ? Est ce que ces lutins avaient des limites ?
Perdu dans mes pensées, je n'avais pas sentis que Skunk me poussait pour m'amener en direction de bosquets. Qu'est ce qu'elle me voulait ? Peut être que les lutins pourraient réaliser comme voeux, une potion permettant à Skunk d'être une fille douce, agréable et non cette brute épaisse ?
"T'es en train de me traiter de quoi là ? Je ne suis pas un pirate qui a une fille dans chaque port ! C'est une pure coïncidence que toutes les filles se retrouvent au même endroit !"
Je n'avais pas très bien compris ce que je venais de dire, préférant croiser les bras et l'écouter au lieu de chercher à comprendre. J'aurai peut être dû simplement rejoindre Wendy, car elle avait commencée à me dire que Alexis avait combattue l'Ombre à coup d'éclairs et qu'elle en était venue à bout, la faisant fuir et blablablabla. Elle avait un peu trop fumé du calumet de la paix. Fallait que je dise à Lily d'arrêter d'en amener dans notre cabane!
"Donc... Alexis a aussi fumée du calumet ?"
Skunk avait dit qu'elle avait eu une hallucination, du coup c'était surement qu'elle avait fumée, tout comme Skunk d'ailleurs. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'informait de ça. J'avais levé les yeux au ciel quand elle avait commencée à demander ce qu'elle faisait et j'avais vue ma Lily et... Lily tout court... Et Alexis, la fille au calumet. Les filles au calumet, car Lily aussi en tenait une couche quand elle se mettait à en fumer.
"Je ne veux même pas savoir pourquoi y'avait un dragon." avais-je dit aux filles quand elles étaient revenus jusqu'à nous. Wendy nous avait aussi rejoint.
"Faut qu'on se ressaisisse. On est ici pour trouver Clochette et éventuellement ce Jones. Y'aura peut être du poulpe au menu ce soir."
J'avais fait un grand sourire, tout fier de moi, car oui, je comptais bien chasser du poulpe. Il commençait un peu trop à m'agacer !
"Chacun prend sur soi. On arrête de courir après des dragons, on arrête de parler d'hallucinations ou d'éclairs sur la plage et on ne déshabille plus !" avais-je achevé en regardant Wendy. Ok, j'aurai peut être pu zapper ce détail.
"Et on ne demande rien aux lutins!"
"LEPREUCHAU"
"Pareil! On ne leur demande rien tant qu'on a pas retrouvé Clochette. Et surtout, on laisse faire le guide, car lui au moins il sait où on va !"
J'étais passé le premier pour leur indiquer le chemin et au détour d'un buisson, je m'étais stoppé. De là où étaient les filles, elles pouvaient juste voir que je m'étais arrêté net, sans réelle raison.
"Hum... Ok, c'est pas par là je crois." avais-je dit en me retournant, avant de voir que l'épée tendue devant moi, l'était toujours, mais dans mon dos cette fois ci.
"J'ai l'impression que ce n'est pas Clochette qu'on a trouvé..."
Davy Jones
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Lincoln // Dan Stevens (Le temps d'un RP, ou deux)
Alors, qu'est-ce que vous avez touché
cette fois pour qu'on en arrive là ?
| Conte : Neverland. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine du Hollandais Volant.
« D’accord. Très bien. Là, messieurs, je suis plongé dans un état de perplexité certaine. »
Il fixait avec un certain aspect désabusé le résultat de la situation, un genou replié sur le bois et les doigts sous le menton, son autre main tapotant nerveusement sur le pommeau de son arme à la hanche. Devant lui, l’un des bastingages s’était lâchement échoué sur le flanc et gisait, comme une âme en peine, dans le sable clair de l’île. Il en fallait beaucoup pour dévier le Hollandais Volant de sa route ; Jones ne connaissait même que de trop rares noms pour être certain que ce n’était pas l’un d’eux. Du fond des mers, les voilà à l’air libre. De l’eau était venue l’air frais et chargé d’embruns méconnus. Et du couvert de la surface le ciel s’était imposé. Net. Précis. Tranchant.
L’équipage s’agitait. Le capitaine se redressa prestement de son poste d’observation dans un mouvement svelte puis se laissa glisser de deux bonds jusqu’au sol. Le sable amorti sa réception. Il attendit, un coup d’œil rivé sur son propre torse au cas où mais… Rien. Rien, vraiment rien. Il fixa sa main qui restait délibérément humaine. Ses tentacules qui ne revenaient pas. Son attirail qui restait parfaitement ajusté. Il se mordit la lèvre en réfléchissant à toute vitesse, ses yeux parcourant les alentours pour analyser rapidement les nouvelles données qui s’offraient à lui. Calculer vite. Prévoir bien.
« Mr Turner. » Interpella-t-il en se levant, époussetant ses doigts couverts de sable et secouant sa botte pour en chasser les algues mortes qui s’y trouvaient. « Evaluation des dégâts. »
Un homme au dos vouté et l’allure recouverte de corail fit irruption dans son champ de vision. Malgré l’air pataud qu’il transportait partout avec lui, Jones savait que son contremaître pouvait être d’une efficacité redoutable. Il lui lista avec détails les éléments perturbés de leur bâtiment – outre l’équipage qui commençait à lorgner vers la plage sans trop savoir s’il devait s’y rendre ou attendre sagement sur le pont renversé – chaque item ponctué d’un hochement de tête du Capitaine. Il tapota son index sur sa joue, plusieurs fois, songeur. Ecoutilles. Canons. Filet. Genmaker. Déferlante. Gouvernail. Lorgnac. Mousse. Il manquait quelque chose. Quelque chose de terriblement important.
« Mr Turner. Où est donc la jeune fée que je vous avais confiée ? »
L’acier de son regard assomma le bottier comme s’il l’avait frappé, alors qu’il déglutissait et se voyait obligé de lui répondre. Il ne pouvait pas mentir à son Capitaine. Il était le dirigeant du navire, le fondateur même de leur existence. Il ne pouvait pas lui cacher la vérité. Et il ne put pas non plus éviter le terrible fléau qui s’abattit sur lui quand… Ah ? Non ? Jones ne bougea pas à l’annonce. Mais le silence était peut-être encore plus terrible que la réaction immédiate. Ne pressentant rien de bon, Bill voulu reculer d’un pas. Puis de deux. Il n’eut pas le temps de faire le troisième que des doigts vifs se refermèrent sur sa nuque et lui aplatirent le coin de la figure dans le sable avec une force insoupçonnée. Il devint aussi livide que les grains en étouffant un juron de surprise, ne parvenant ou n’essayant même pas d’opposer la moindre résistance. Le capitaine était l’essence même du Hollandais Volant. Le capitaine était le maître de leurs âmes. Le capitaine était libre de leur ôter leurs souvenirs à la moindre volonté. Le capitaine décidait, régulait, agissait. Les autres trépassaient.
« Nous voici donc dans une impasse stratégique, Mr Turner ? » Demanda-t-il dans un sifflement mécontent. « Vous savez ce que je pense de cela. »
Il caressa l’un des coraux de sa joue, presque avec douceur. Bill respirait vite et difficilement, ses yeux s’alarmant du sort que Jones pouvait bien lui réserver. Les erreurs n’étaient pas connues pour se faire facilement pardonner. Personne n’était là pour parler encore des siennes, d’ailleurs. Une anémone tenta une sortie quand elle sentit la proximité de son supérieur hiérarchique. Le capitaine laissa ses doigts côtoyer cette espèce toxique quelques secondes. Elle glissa, caressa sa peau. S’habitua bien rapidement à son traitement délicat.
Puis il la saisit et, avec violence, tira d’un coup sec pour l’arracher, elle et le corail, de la joue de son subalterne. Turner étouffa un hurlement en se mordant la langue de douleur. Le sang jailli sous la blessure, mais il ne cilla même pas et relâcha sa prise ; jetant les vestiges de l’anémone un peu plus loin, comme si c’était une banalité insultante. Il esquissa alors un sourire et tapota la joue du contremaître avant de se remettre debout. Jouant d’un pied sur l’autre, il s’écarta du corps pour faire quelques pas dans le sable.
« Mais ne faisons pas de manières. Il ne faut pas faire attendre ces dames ! » Lança-t-il d’un ton presque joyeux. « Ordonnez les recherches. Que le premier qui met la main dessus la ramène au navire. Vous savez ce qu’il en coûtera si vous manquez votre mission, Mr Turner. »
Le contremaître, qui venait de péniblement se redresser, hocha vigoureusement la tête avant de faire demi-tour pour retourner sur le pont transmettre les instructions. Jones, les mains sur les hanches et le sourire au bord des lèvres, poussa un soupir satisfait. Bon. Il était temps alors. Levant la jambe, ce fut pour faire un grand pas qu’il la déposa en avant. Puis, sans plus de manières que cela, il s’engagea en direction de la végétation de l’île.
* * * * *
« Hum... Ok, c'est pas par là je crois. » Résonna la délicieusement irritable voix de ce cher Pan, alors que c’est son épée qui s’appuyait inlassablement sur son thorax. Jones apprécia tout particulièrement l’attitude figée qu’il exprimait depuis qu’il l’avait découvert. Presque aurait-il pu suivre le cheminement de ses pensées à voir ses yeux s’enflammer de la sorte. Un instant d’hésitation. Il était désarmé. Pris par surprise. Le capitaine lui fit un signe des doigts pour qu’il se retourne et c’est ce qu’il fit, avançant d’un pas vers le groupe de filles qui le suivait. « J'ai l'impression que ce n'est pas Clochette qu'on a trouvé... » Pas vraiment. Pas tellement. Le capitaine s’extirpa du passage pour apparaître derrière lui, le sabre appuyant sur la colonne de Pan pour l’obliger à lui obéir. C’était finalement agréable que de l’avoir dans une telle position, restait à garder la bonne suite de gestes pour que la balance ne s’inverse pas en sa faveur. Sur la terre ferme, ce n’était pas le même combat qu’à bord d’un navire ; il était capitaine, pas un Navarro.
Cela ne l’empêcha pas de sourire agréablement aux demoiselles, reconnaissant l’une comme l’autre avec une satisfaction feinte. Tomber sur eux aussi rapidement, si cela n’était pas un hasard des plus étranges ! Ils les avaient donc bien suivis. Et sans cette attirance pour la terre ferme, ils seraient encore bien loin derrière… D’ailleurs, en parlant de terre ferme, Jones s’étonnait intérieurement de pouvoir y poser le pied sans qu’aucune malédiction ne vienne entraver ses déplacements. Peut-être était-il dans un meilleur jour que ce qu’il pensait ? En tout cas, il fallait tirer avantage de la situation. Et vite.
« Pan. Et ses… demoiselles. Je vois que tu n’en a perdue aucune, un exploit ! »
Il comptabilisait Skunk dedans, refusant de qualifier un enfant par un quolibet masculin qui ne lui allait pas du tout. Poussant un soupir, il fixa tour à tour chacune avant de hausser les épaules à la réaction de Skunk. Il avait la rancune facile, celui-là ! Jones appréciait d’ordinaire. Mais aujourd’hui il était un peu pressé. Et… C’était en quelque sorte une chance d’être tombé sur eux à ce moment précis ! Non pas que son équipage soit mauvais, bien loin de là. Mais il appréciait pour une fois de tomber sur des gens à peu près censés – même si vu l’allure, on en doutait – qui n’auraient pas besoin qu’on leur explique quoi faire à chaque tournant. La densité de la végétation n’aidait en rien.
Très vite, les idées germaient dans son esprit. Petite boutures fertiles. Le temps leur était compté, il fallait repartir. Et sûrement pas sans leur plus précieuse cargaison. Jones comptait absolument sur eux pour mettre la main sur Clochette.
« Mais je crois qu’il te manque la plus précieuse, n’est-ce pas ? »
Défia-t-il d’un regard. Garder contenance et toujours faire croire que vous êtes bien au-dessus de la réalité.
« Elle est bien gardée, ne t’en fais pas. Je m’assure personnellement que son séjour est des plus… agréable. »
Mensonge. Pas le premier, et loin d’être le dernier d’une longue. Très longue lignée. « Elle a disparue ! Elle a disparue ! Elle a disparue ! » S’exclama soudainement une petite voix venue des buissons. Jones sursauta presque, jetant un regard noir vers la source sans parvenir à la discerner. Il était dans cette forêt depuis plusieurs heures, mais il avait oublié un petit détail : les lepreuchaun. Ces créatures insolentes qui savent déceler la vérité du mensonge et qui se trouvaient, à l’heure actuelle, aussi invisibles que stupides. S’il l’attrapait…
Pas besoin de demander. La petite bestiole apparue brutalement devant leurs yeux lorsqu’une seconde lui tapa sur le crâne, la rabrouant d’un « Tais-toi ! Il essaye de les avoir et je veux voir la suite ! » Le capitaine haussa un sourcil intrigué. Et bien, finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne journée que cela. Des spectateurs, pas n’importe lesquels, et un public qui commençait sans doute à se poser des questions ou des réflexions. Les femmes n’étaient pas faites pour penser vite, mais il ne parierait pas quoi que ce soit sur le sujet. Mieux valait jouer de prudence. Comme toujours.
Il s’apprêtait à aplatir son épée sur la nuque du lepreuchaun pour faire taire sa voix nasillarde, lorsqu’il eut cette étrange réflexion : « Rooh ! Mais ils se seraient rendu compte qu'il leur ment vue qu'il ne les aurait pas conduit pas dans la bonne direction ! » Son geste s’immobilisa en l’air. Le bleu de ses yeux toisa la bestiole, avant de lentement descendre son épée vers son plexus solaire. Puis l’abaisser. Voire même, la ranger. La bonne direction ? Voilà une donnée intéressante. Retourner la situation. Toujours.
« Et quelle est la bonne direction ? » Commença-t-il, avant de se reprendre. « J’oubliais, un leprechaun ne peut pas savoir ce genre de choses, vous êtes trop bavards pour vous en souvenir. »
Il n’avait pas beaucoup d’estime pour ces créatures, mais il restait terriblement superstitieux. Aussi leur prêtait-il une grande attention, ignorant royalement le reste du groupe même s’il gardait un œil sur Pan. Ils semblèrent s’offusquer de l’insulte, gonflant leurs joues et croisant leur bras en faisant mine de vouloir disparaître. Reconnaître que Clochette avait pu s’enfuir était, en soit, désagréable à vivre. Il jetterait quelques âmes par-dessus bord pour faire passer cette furieuse envie de resserrer ses doigts autour d’une gorge afin de l’étouffer… Ah, tiens. En fait, peut-être pas.
Car il venait de saisir l’un des leprechaun – le plus bavard – de cette manière et l’empêchait radicalement de s’enfuir. Patience est mère de vertu. Le capitaine était plutôt rempli de vices.
« Soyez malin. Guidez-nous jusqu’à la fée pour la récupérer, ou c’est plus que votre sang qui coulera au sol aujourd’hui. »
Et Jones ne menaçait jamais quelqu’un à la légère. Il prenait trop de plaisir à la torture pour cela.
Maintenant que la famille Dragon nous avait laisser et qu'on avait les cookies, nous étions redescendu rejoindre les autres. Peter nous accueilli en nous disant qu'il voulait même pas savoir pourquoi il y avait des dragons, à croire que c'était notre faute, non mais sérieusement, comme si on l'avait fait exprès. Bon peut-être qu'Alexis aurait du être plus instante dans son refus de prendre le panier aussi.
- Hallucination ? Des éclaires ?
Mais qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ? On les laissait un moment et voilà ce qu'on trouvait au retour ? Fallait constamment les surveiller où quoi ? Ils avaient des conversations particulières, bien que si on observait Skunks et Alexis, ça devait être un sujet sérieux.
- Déshabille ?
J'arquais un sourcil. Comment ça on se déshabille plus ? Qui l'avait fait ? Ah mon avis on aurait pas que du poulpe ce soir, j'aimais pas du tout ça, et je comptais bien en apprendre plus sur cette histoire plus tard. Impossible que j'oublie ça. Il pouvait partir devant, ça ne m'empêchait pas d'avoir presque envie de lui planté une flèche dans le dos pour en savoir davantage.
Peter s'arrêta soudainement, c'était étrange, qu'est-ce que ? Ah oui, Davy Jones. Tout s'expliquait, il menaçait Peter de son épée, hum c'était à moi là de le menacer, fallait voir à ce qu'il ne me pique pas mes idées lui. J'avais sortit mon arc et mes flèches. Finalement il était bien sur l'île, les plouf n'avaient rien eut à voir ? Mais Clochette alors ? Bien gardé alors que le Dragon avait eut son sac ? Disparue ? Qui avait dit ça ? Encore un petit lutin ? Un deuxième, du grand n'importe quoi là. Même si l'un d'eux eut une réflexion intéressante, ils savaient où elle était alors ?
Le poulpe prit les devant en menaçant la petite créature de lui indiqué le chemin, et si je lui plantais une flèche avant qu'il ne lui dise ? Non, sinon nous ne saurions pas non aussi. Ils nous emmenèrent donc jusqu'à un petit village de Leprechaun, je continuer de menacer le pirate puisqu'il menaçait toujours de sa lame Peter. Dans le village on pouvait d'ailleurs y voir un magnifique arc en ciel. Les maisons étaient petite et ronde, creuser dans les petits monticules de terre, avec des petites cheminer et des barrières devant. D'un coup le grondement que l'on avait entendu en arrivant se fit de nouveau entendre, et les petits lutins se regardèrent en souriant.
- Qu'est-ce que ...
Pas le temps d'aller plus loin dans ma réflexion qu'on pouvait voir au loin une armée de lutin arriver vers nous en chantonnant Une, deux ! Un, deux ! Et derrière on pouvait voir une sorte de de fauteuil à baldaquin dont les rideaux nous empêchaient de voir qui était à l'intérieur, mais à la taille c'était pas un simple petit lutin. Ils arrivaient devant nous avec leurs armes, enfin un pioche, à l'épaule. C'était presque mignon ! Puis une fois devant ils se stoppèrent.
- Gloire à notre Reine ! Gloire à notre Reine !
Puis un grand silence après ce jolie chant en chœur. Non … Elle aurait pas …
Honnêtement, lorsque Davy Jones m'avait enlevée, je pensais que j'étais cuite pour de bon. Ce type avait un sérieux problème et sentait bien trop le vieux poisson. L'idée de finir mes jours au fond d'une cale remplie de sardines me donnait envie de pleurer, mais les fées ne pleurent pas. Presque pas.
Aussi, lorsque le navire prit l'eau, je saisis ma chance et m'envolai loin. Je trouvai refuge au coeur d'une drôle d'île. Par moments, un son guttural digne d'un monstre effroyable la faisait trembler. Je décidai de rester prudente. Je m'engouffrai dans la jungle, de peur que Davy -car je me doutais qu'il ait survécu- ne me voit dans le ciel et ne trouve quelque moyen de m'atteindre pour me récupérer. Sauf que je n'étais pas un lutin de poche, on ne me capturait pas comme ça ! Na !
Je passai entre les branches d'un arbre et brusquement, je sentis un filet se refermer sur moi. Je poussai un léger cri et tentai de me défaire de cette entrave, avant de lever les yeux au ciel et de me rendre plus petite. Je passai à travers une maille du filet et l'observai de loin, blasée. Puis brusquement, j'entendis des bruits. Je me cachai donc derrière une feuille afin de pouvoir regarder sans être vue.
Deux bonshommes de petite taille -mais nettement plus grands que moi présentement- apparurent et jaugèrent le piège. Puis l'un d'entre eux s'adressa au filet vide :
"Vous croyez que parce que vous êtes invisible, on ne vous voit pas ? Mais nous ne sommes pas stupides, oh ça non !"
Il leva son bâton recourbé pour donner de petits coups au filet qui se balança mollement au bout de la branche. L'autre se plaça face à lui, tandis que le premier continuait de distribuer des coups dans le vide. Le second se prit la pointe du bâton en plein dans l'oeil.
"Aïe, fais attention !"
"Wouaho, vous êtes vraiment super bêtes." commentai-je, à la fois stupéfaite et exaspérée.
Ils se tournèrent d'un même élan vers le buisson dans lequel je me cachais, cherchant à trouver l'homme invisible ou que sais-je encore. Leurs petits yeux luisaient tout autant que leurs dents jaunes. Ils avaient l'air plus moches que dangereux, aussi je sortis de derrière la feuille et repris mon apparence "humaine", les toisant d'un petit air supérieur, les mains sur les hanches.
"Vous êtes verte." fit remarquer l'un d'eux d'un air appréciable.
Je jetai un bref coup d'oeil à ma robe, l'époussetai légèrement et quelques milligrammes de poussière dorée vola jusqu'aux narines du leprechaun... qui éternua dans un nuage de morve. Absolument charmant.
Je me reculai si brusquement pour ne pas être dans la trajectoire du "missile" que mes ailes surgirent et me donnèrent l'élan nécessaire.
Les deux bonshommes en restèrent sans voix, avant que l'un d'eux ne s'exclame, émerveillé :
"La reine..." "Oui, c'est bien la reine !" confirma l'autre. "Elle est verte, elle est ailée, elle est beeeeelle !"
"Oh messieurs, je vous en prie !" fis-je d'un ton flatté en tapotant mon chignon d'un air faussement embarrassé.
"Nous vous ramenons au camp !" s'écrièrent-ils en me poussant brusquement -était-ce là un prétexte pour me toucher les fesses ? Je me le demande encore.
Ils m'emmenèrent chez eux et je vécus de purs moments de bonheur, entourée d'attention et d'offrandes en tous genres. Puis, ils m'annoncèrent que le moment de la Grande Promenade était arrivée. Ils m'apprirent également que des inconnus parcouraient leur terre. Je me redressai d'un bond sur ma couche, prête à décoller. S'agissait-il de Peter, Lily et les autres ? Je l'espérais de tout coeur, même s'il était peu probable qu'ils aient réussi à tomber sur ma piste.
"Votre carrosse est affrété, Votre Majesté." me dit un leprechaun alors que je tentai de m'envoler. "Nous ne pouvons pas nous permettre de vous laisser abîmer vos ailes si précieuses."
Charmée par le compliment -car il est vrai que jamais personne ne se soucie de l'entretien de mes ailes- je m'installai dans la litière confortable et me prélassait à l'intérieur tandis que mes sujets m'emportaient à la rencontre des inconnus.
Nous traversâmes la clairière au rythme des "Gloire à notre reine ! Gloire à notre reine !". A la longue, c'était un peu casse-pied. Il faudrait que je leur apprenne de vraies chansons. Du Katy Perry ou même du David Guetta. Ca risquait de bien bouger la nuit chez les leprechaun d'ici peu de temps.
Tandis que je réfléchissais à ma première fête en tant que reine, j'entendis des éclats de voix. Curieuse, je roulai de côté et congédiai le leprechaun qui était occupé à appliquer un masque gommant sur mes ailes.
"Tu continueras après, zou !" lui dis-je à voix basse.
Irrité, il grommela quelque chose mais s'inclina respectueusement.
Je me désintéressai de lui pour repousser l'un des rideaux qui empêchait les rayons du soleil de m'atteindre. Et je laissai échapper une exclamation surexcitée.
"COUCOU ! COUCOU LILY ! PETER ! ALEXIS !" fis-je en agitant frénétiquement la main dans leur direction. "Wendy..." grommelai-je. "Truc." ajoutai-je à l'adresse du gamin tout sale dont je ne me souvenais jamais du nom. "Et... Qu'est-ce qu'il fait là, lui ?" fis-je étonnée en désignant Davy Jones.
Je me disais bien que ça sentait le poisson pas frais... Sous cette chaleur, il allait très vite pourrir. Beurk. Je fronçai légèrement le nez.
"Ce sont les invités pour le Grand Moment ?" demanda un des leprechaun, méfiant, sa pioche à demi tendue vers eux.
"Oui, ce sont mes amis !" dis-je en joignant mes mains avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Je m'assis au bord de la litière, mes jambes se balançant dans le vide, ajustai ma couronne de fleurs tressées sur mon crâne, et n'y tenant plus, je leur demandai :
"Comment avez-vous fait pour me retrouver ? C'est trop dingue ! Racontez-moi tout ! Euh non... moi d'abord ! Je suis devenue la reine des leprechaun ! Ils m'ont offert des tas de cadeaux ! J'ai refusé bien sûr, mais vous connaissez les leprechaun, ils sont tellement généreux ! Ils ont voulu me faire manger tout un bol de petits pois, mais je n'y suis pas arrivée ! J'en ai mangé à peine trois. Pfiou, j'ai mangé pour toute la semaine avec ça !"
Je me caressai le ventre avec conviction avant de fixer Davy Jones d'un oeil méfiant.
"Vous vous souvenez qu'il a essayé de m'enlever ?" demandai-je à Peter et aux autres en plaçant ma main de côté, comme si de cette façon Davy Jones ne pouvait m'entendre. "Non parce que ça n'a pas l'air de vous chiffonner de vous promener en sa compagnie..."
"Ce sont vos invités ou pas, Majesté ?" insista le leprechaun.
J'hésitai un instant, mais songeant qu'il était préférable de garder un oeil sur monsieur Poulpe, je préférai mentir.
"Oui, ils sont tous mes amis !"
Pour illustrer mes propos, je m'élançai vers Davy et tournai autour de lui avant d'attraper sa joue mal rasée entre mes doigts et de la pincer, tout en disant avec une moue moqueuse :
"Celui-là c'est ma compote de pote ! Il m'adooore !"
Je lui tapotai la joue et voyant la rage nimber ses pupilles, je lui décochai un sourire espiègle par-dessus mon épaule avant de m'installer de nouveau au bord de ma litière.
"Merveilleux ! Ils sont tous là pour le sacrifice !" lança le leprechaun d'un ton joyeux. "Le sacrifice ! Le sacrifice !" scandèrent tous les autres en levant haut leurs pioches et en les baissant. "Le sacrifice ? Quel sacrifice ?" demandai-je, subitement hésitante. "Mais enfin, le sacrifice de la reine !" fit le leprechaun avec des yeux ronds. "Le sacrifice ultime qui vous libèrera de votre enveloppe charnelle et vous transformera en divinité !"
Les autres continuaient de scander leur charabia. J'écarquillai les yeux, gesticulant au bord de la litière, avant de croiser le regard de Peter et Lily. Ils n'allaient pas laisser faire ça, tout de même ?
"Je ne veux plus tout ça ! Je veux qu'on me laisse tranquille !" fis-je brusquement.
Les leprechaun cessèrent de parler d'un même élan, puis l'un d'entre eux demanda d'un ton sérieux :
"Souhaitez-vous procéder au changement ?" "Oui, oui oui ! Changez de reine ! Trouvez-en une autre !" m'écriai-je, apeurée. "Nous devons en référer au Gardien." "Je vous demande pardon ?"
Aussitôt, un grand bruit ébranla la clairière. Un son terrible, comme un rugissement guttural. Je frissonnai de la tête aux pieds, mes ongles s'enfoncèrent sur le rebord de la litière. J'avais envie de fuir et en même temps, j'avais bien trop envie de savoir de quoi il retournait pour le faire.
Le bruit se rapprochait. Brusquement, tous les leprechauns s'écartèrent et un vieux bonhomme s'approcha. Sa longue barbe blanche descendait jusqu'au sol. Par moments, il marchait dessus et s'emmêlait les pieds dedans. Sous son bras, il tenait un épais grimoire très ancien qu'il ouvrit face à moi. Il ouvrit la bouche et un rugissement s'en échappa. Surprise, je me reculai.
Il porta alors une main sous son cou et actionna un mécanisme relié à sa trachée.
"C'est mieux comme çaAAAARGH ?"
"Euh... pas vraiment."
Il passa quelques instants à régler son appareil et enfin, sa voix prit un ton normal.
"Je m'excuse Altesse. J'ai des soucis de respiration. Ce n'est pas évident d'atteindre cinq cent ans et de vouloir plaire encore."
Il se tut, le temps de décocher un clin d'oeil à Wendy, puis il se plongea dans la lecture de son grimoire.
"Vous voulez donc un changement." "Exactement, je ne veux plus être votre reine. Je change d'avis, mais il ne faut pas le prendre mal !" dis-je précipitamment.
Pour appuyer mes dires, je me saisis de ma couronne en fleurs tressées et la posai sur la litière derrière moi. Le Gardien s'abîma à nouveau dans la lecture puis releva la tête vers moi :
"Donc vous acceptez le changement ?"
Je hochai la tête. Il se tourna vers les leprechaun qui attendaient, impatients :
"Elle accepte le changement. Je transforme donc solennellement son "non" en "oui". Elle a dit oui."
"Quoi ? Mais NON !" m'écriai-je, indignée.
"Le non est transformé. Vous dites oui au sacrifice." acheva le Gardien en fermant son grimoire dans un claquement sec.
Puis il se dirigea vers Wendy d'un pas chaloupé avant de lui faire une tape sur les fesses. Apparemment, elle l'intéressait beaucoup.
Je voulus serrer les poings, mais j'avais l'impression d'avoir du coton à la place des mains. Pour tout dire, je ne sentais presque plus mes membres. Et encore moins mes ailes. Que m'arrivait-il ?
Anxieuse, je tentai de me tourner, en vain. Me lever me semblait encore plus fastidieux.
"Chenepeupluboucher !" articulai-je avec difficulté.
Bientôt, je sentis ma langue se raidir à l'intérieur de ma bouche, tandis que le coton m'enveloppait totalement. Le masque gommant sur mes ailes... il s'agissait sans doute d'un poison visant à m'immobiliser !
Je lançai des regards paniqués à Peter, Lily, et même à Davy. Si j'avais tellement de valeur à ses yeux, il n'avait qu'à se bouger pour m'aider ! J'aviserai plus tard pour lui échapper de nouveau.
Je fus sans doute victime d'une légère absence -le poison pétrifiait-il aussi mon cerveau ?- car je m'aperçus soudain que je me tenais au bord d'un ravin, vacillant dangereusement sur mes pieds. Je tentai à nouveau de remuer mes ailes mais je n'avais plus aucune sensation. C'était comme si je n'en avais plus.
Je m'appliquai pendant plusieurs secondes pour parvenir à demander :
"Lechacrificheestfini ?" "Non, à présent il faut tomber !" fit un leprechaun avec gaieté.
Je lui lançai un regard noir. Comment je fais pour tomber, hum ? Je ne peux plus bouger, patate ! Hélas, les leprechaun sont intelligents quand il ne faut pas. Je sentis vaguement qu'on me poussait dans le dos.
C'était étrange de tomber sans sentir le vent fouetter son visage, ni ses bras et ses jambes. J'étais à la fois consciente et parfaitement insensible. Je n'arrivais même plus à crier.
Tandis que je chutai, je ne pus m'empêcher de penser que... j'avais vraiment des amis très inutiles !
Tink : 100%
Wendy Darling
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| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Wendy
Alexis avait limite kidnappé Peter sous les yeux de Wendy. La jeune femme avait levé les siens au ciel et en avais profiter pour porte ses doigts a la bouche et souffler un dedans pour siffler Nana. Elle en avait assez d'être la cible de petits lutins maléfiques, et vue sa taille, Nana pourrait parfaitement surveiller ses arriérée. Et puis elle n'aimait pas être séparée d'elle trop longtemps.
La gamin se mit a brailler que quelqu'un lançait des éclaires quand tout a coup, un rugissement se fit entendre dans les aires et le petit groupe vit un dragon foncer sur Lily et Alexis qui flottaient dans les aires. Wendy se crispa et regretta amèrement de ne pas avoir une arme sous la main. Ses pieds nus enfoncés dans le sable, elle gardait le visage levé vers les cieux fixant la bête qui laissa finalement son amie partir avant de s'éloigner. Elles atterrirent a leurs cotés et en entendant la remarque de Peter, la londonienne lui jeta un regard noir tout en récupérant la pochette qu'elle avait prêté a Alexis. Je me déshabille si je veux. Et je fais un vœux si je veux ! Il n'a aucuns ordres a me donner.
Avant même qu'elle ai pu protesté, il c'était détourné et avait voulu passé par dessus un buisson. Les joues gonflées, elle s’apprêtait a aller lui expliquer sa façon de penser quand le jeune homme revint vers eux.
"Oh. Salut Jones. Encore ...Dis t'es pas sencé ne pas poser pieds a terre normalement ?"
Non parce que si lui pouvait se balader ou bon lui semblait,elle se demandait tout de même quelques choses. De un, pourquoi était il ici, et de deux, pourquoi ne profitait il pas de l'aubaine pour aller boire un verre ? C'était déroutant. Enfin il menaçait toujours Peter et la jeune femme ne doutait pas que si il le tuait lui, elle n'en aurait plus pour longtemps a vivre. Lentement elle se décala sur le coté, s'approchant des bois. Son but était simple, réussir a prendre n'importe quoi, une branche même, qui ne la laisserai pas totalement a la Mercie de Jones. Non qu'elle n'avait pas confiance en Lily mais .. C'était exactement ca. Elle savait que la jeune indienne, malgré tous les jeux qu'elles avaient faits, pourrait facilement "perdre le contrôle d'une flèche" et qu'elle atteigne malencontreusement son dos.
Bref, elle ne l'aimait pas et pas seulement parce qu'elle sortait avec Peter. Jones commença a agacer Peter mais les Lepreuchaun déjouèrent rapidement ses plans. Bon, Clohette était peut etre moins gourde qu'elle en avait l'air puisqu'elle avait réussie a s'échapper. Nana arriva, portant entre ses dents aiguisée le lepreuchaun attaché qu'elle déposa aux pieds de sa maitresse avant de se mettre a grogner vers Davy Jones, prête a lui bondir dessus. Wendy eut un sourire et posa une main sur le collier de la bête, lui intiment par la d'attendre son ordre. Nana avait été sa nounous, mais depuis qu'elle avait vécue a Neverland et la disparaition de la Famille Darling, elle avait développé des instincts de chasse et de combats tres poussés. l'Ile était pleine de dangers après tout.
Tout a coup, quelque chose frappa la jeune femme. Mais ou était l'équipage de Jones ? Profitant du fait que tout le monde ait sn attention concentrée sur les Lepreuchaun, Wendy attrapa un bout de bois qui lui paru solide et se mit en route avec les autres, un peu en retrait. Elle avait auparavant libéré le Lepreuchaun N°1 et envoyé d'un geste brusque sa ceinture a Peter. Non, elle n'était décidément pas a l'aise avec ce groupe. Elle ne faisait pas confiance a Skunk, pas confiance a Lily, certainement pas a Peter et encore moins a Jones. Et elle savait que la réciproque était vraie. Quand a Alexis, elle ne savait quelle attitude adopter avec elle. Certes elle la considérait comme une amie, mais si il y avait un choix a faire, comment réagirait elle ? Impossible de le savoir.
Ils finirent par arriver dans un petit village ou des acclamations se firent entendre. Oh non pitié tout sauf ca ...
"Tsss ... dommage que tu ne te sois pas étouffée avec " marmonna elle pour elle même lorsque la fée leur eut expliqué la situation. La jeune femme s'appuya contre l'une des maisons et essaya d'oublier la liliputienne une seconde pour ce concentrer sur le village de Lepreuchaun qu'elle avait sous les yeux. Elle n'en avait jamais vue de pareille et se dévissait discrètement le cou pour pouvoir mieux voire. C'était ca ce qu'il lui avait manqué. La découverte, l'aventure. Elle aimait explorer, voire de nouvelles choses, faire des chasses au trésor ... Oui, tout cela, elle l'aimait. Bien plus que les jeux de Peter. Bien plus que les parties de cache, bien plus que de supporter cette atmosphère lourde, ce sentiments qui lui comprimait le coeur depuis qu'elle était revenue et dont elle n'arrivait pas a se départir.
Elle tiqua a l'entente du mot "sacrifice" et reporta son attention vers le groupe. La jeune femme se détacha du mur et, toujours u peu a 'écart, s'approcha des autres avec sa chienne, la maintenant prés d'elle pour ne pas qu'elle fasse quelque chose de stupide. Comme bondir sur Jones en essayant de lui arracher la carotide par exemple. Mais Wendy la connaissait, jamais elle ne l'attaquerai tant que sa maitresse ne lui en avait pas donné l'ordre.
Lorsque celui qui semblait etre le gardien s'approcha, la jeune femme eut un mouvement de dégout a son œillade. Beurk beurk beurk. Mais c'est qu'ils étaient malins ces petits gars ! Et en plus Clochette ne pouvait plus bouger, ca c'était le pieds !
Mais quand le viel homme osa poser la main sur elle, sa réaction fut ... instinctive. Elle lui mit une gifle monumentale et manqua de lui sauter a la gorge, mais fut retenue par une poigne de fer qui l’empêchait d'aller lui arracher les yeux. Elle se débâtit un moment avant de réussir a retrouver assez de raison pour se calmer.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils se trouvèrent encerclé par les lances et forcés d'avancer vers une falaise. Wendy se décala un peu, se mettant au bord pour pouvoir jeter un rapide coup d'oeil vers le bas et admirer les vagues qui s'écrasaient contre les rochers avec fracas, l'écume quelle dégageaient se mélangeants aux tourbillons qui se créaient.
"Jolie vue" Lacha elle en plongeant discrètement sa main dans sa sacoche pour attraper un peu de poussière de fée tendis que les Lepreuchaun amenaient Clochette vers le bord. Elle n'en aurait certainement pas assez pour tout le monde ... Ils la poussèrent. Et malgrè toute la colère que Wendy ressentait pour elle, malgré tous les sales coups qu'elle lui avait fait, malgré toute cette antipathie qui régnait entre elles, la voir plonger vers la mort ne la réjouissait pas. "Nana, garde Alexis" murmura elle avant de faire la chose qui lui semblait le plus simple. Elle se décala silencieusement d'un pas pendant que tous les regards étaient tournés vers l'endroit ou avait disparue Clochette et se laissa tombée dans le vide sur le coté. Oui, la petite fée était si important pour tout le monde. Peter,Jones, les lepreuchaun ... Ceux ci avaient bien mal faits leurs travaille. Ils encerclaient le petit groupe mais avaient laissé le coté de la falaise ou Wendy était libre. Certainement par peur de tomber dans les flots.
A peine sentit elle le vent sur sa peau que la jeune femme tendait le poing devant elle et laissait la poussière de fée s'échapper de ses doigts et se déposée sur elle. Les yeux ouverts droit vers les pics qui se rapprochaient dangereusement d'elle, elle pensa de toutes ses forces a une aventure, l'adrénaline qui parcouraient ses veines faisant carburer son cerveau a mille a l'heure. Soudain, elle sut qu'elle y arriverai et se laissa encore tomber jusqu'a frôler les flots et disparaitre derrière une vague. De la haut, on avait certainement du croire qu'elle c'était fracassée sur les rochers, alors qu'elle fonçait vers la petite fée qui se précipitait vers la mer. D'un geste elle l'attrapa et se plaqua dans un creux des rochers, se dissimulant aux observateurs du haut. Elle eut un sourire, cela lui rappelait l'une des fois ou elle avait fait la planche, quand Peter l'avait rattrapée de justesse et qu'ils s'étaient cachés pour surprendre Crochet.
"Que ce soit claire la luciole" murmura elle a Clochette qu'elle tenait doucement dans sa main. "Maintenant t'as une dette envers moi. Et pas une petite.".
Clochette avait l'air totalement ... flasque. Une vraie larve. Wendy la tint a hauteur d'yeux et l'observa longuement. Elle n'avait jamais pu voir la fée de si prés, qui pour une fois elle n'avait pas son éternel aire en colère, merci aux Lepreuchaun. Et elle se semblait toujours pas pouvoir bouger. Au temps en profiter ! Wendy soupira et laissa la fée dans son sac de poudre, dans lequel il ne restait qu'une malheureuse pincée. A peine de quoi faire décoller une pomme. très encourageant.
Discrètement, Wendy se détacha de la falaise et fit un détour pour remonter vers le haut sans se faire voire. Son vol devint instable et elle atterrie difficilement derrière un buisson touffu n tombant sur les fesses. Aie ! Bon, maintenant il ne fallait plus compter sur la poussière de fée. La jeune femme se mordit une joue et observa les lepreuchaun et leurs prisonniers.
Davy Jones... Clochette... Skunk... Wendy... et on se demandait encore pourquoi les adultes avaient la migraine ? Il n'y en avait pas une pour rattraper l'autre. La seule qui était encore normale, comparé à d'habitude, c'était Lily. Peut être aussi un peu Alexis, mais une bonne partie de l'aventure, elle l'avait passée dans les airs à chasser un dragon si j'avais bien tout compris.
Le pirate me tenait en joue, puis ce fut au tour de ces pantins miniatures. Il y eu le sacrifice de leur Reine, mais j'avais vue Wendy se lancer à sa poursuite sans doute pour lui éviter de finir broyer sur les rochers. Un voeux... Deux voeux... Trois voeux... Quatre voeux... Voilà ce qui allait peut être nous sauver.
"J'ai une question." avais-je dit avant de sentir le regard septique de tous les lutins se poser sur moi. Ils continuaient de nous menacer de leurs lances, comme si mes paroles pourrait les atteindre et leur faire mal.
"Ou plutôt, j'ai un jeu. Quitte ou double ?"
Un des lutin c'était approché de moi et il avait baissé son arme pour me zieuter de bas en haut.
"Tu double quoi ?"
"Les voeux. Si je gagne, j'en ai 4 de plus, dont 4 vraiment à moi et si je perds..."
J'avais observé autour de moi ce que je pourrai lui donner.
"Le bateau échoué sur la rive est à vous."
Je sentais que ça n'allait pas plaire à Davy et qu'il allait le faire très vite savoir, mais il fallait bien chacun y laisser quelque chose nous appartenant, n'est ce pas ? Et puis j'avais beau être joueur et bon perdant, je n'allais tout de même pas leur laisser le Hollandais Volant.
"Et on vous donnera aussi de la poussière de fées. Marché conclus ?"
Le lutin semblait apprécier l'offre et il hocha la tête avant de me serrer la main. J'avais posé mes mains sur mes hanches pour observer les lutins présent. C'était toujours facile avec eu de les duper !
"Bien, alors voilà le défi... Un jeu de questions. Le premier qui répond mal a perdu. Ca marche ?"
"Ok !"
"PERDU ! Un point pour moi !"
"J'ai pas mal répondu !"
"Tu crois ?"
"Oui !"
"Et re perdu ! 2 points pour moi !"
"On va jusqu'à combien de points ?"
"3... Et comme c'est la bonne réponse, je marque mon troisième point. Vous avez perdu."
Les lutins se mirent à faire plein de messes basses, ne trouvant pas ce jeu très bien ordonné. Je crois que ce qui les dérangeait réellement, c'était qu'il n'y avait pas de règles !
"D'accord, t'as gagné. Mais tes voeux doivent être utilisés de suite !"
"Je fais le voeux que vous ne puissiez plus parler, que Davy Jones se retrouve ligoté à un arbre, que Clochette apparaisse devant moi et me fasse des excuses et que le Jolly Roger ramène ses fesses pour que je puisse botter le popotin de son capitaine !"
"Marché conclu !"
Quoi ? C'était aussi rapide ? o_O A peine il avait claqué dans ses doigts que Davy Jones s'était retrouvé ligoté à un arbre, que Clochette venait d'apparaître devant moi et que... que...
"Où est Jones ?"
"... ... ..."
"Quoi ?"
Je voyais les lèvres du lutin gigotait, mais il ne disait rien. Ah oui... Il ne devait pas parler. J'avais tourné la tête vers les buissons où se trouvait Wendy, tandis que les autres lutins étaient repartis vers leur maisonnette juste après qu'une cloche ait émis un bruit. Ca devait être l'heure de la soupe, car ils semblaient bien heureux de pouvoir rentrer.
"Ca a été rapide! J'adore ces lutins! Bon, on laisse Jones ici, ils le laisseront surement cuir au soleil et on prend le Hollandais pour rentrer !"
Je ne leur avais pas laissé le temps de dire quoi que ce soit que je m'étais déjà enfoncé dans la forêt.
"Lily ? Ne traîne pas derrière. Je préfère te savoir à côté."
Pour une fois qu'il y avait une fille saine d'esprit dans le groupe, je ne voulais pas qu'elle se laisse contaminer par les autres.
Arya Pan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
ft. Peter, Clochette, Wendy, Lily, Alexis & la poule
Il avait rien compris… Peter avait rien compris DU TOUT !!! J’écarquillais les yeux en gesticulant en faisant de grands gestes avec les mains pour garder son attention mais il passait déjà à autre chose ! Ca n’aurait pas été mon chef que je lui aurais balancé ma chaussure à la tronche ! J’avais beau faire des « mais… mais… » désespérés, il était déjà passé à autre chose croyant que j’avais fumé ! Mais j’avais rien fumé du tout bordel ! Elle avait VRAIMENT fait des trucs bizarres, cette fille était louche ! C’était MON boulot d’avertir le groupe d’un danger et quand je le faisais on me croyait pas ! Punaise que Peter ne vienne pas avec es gros yeux une foi qu’elle aura fait cramé toute l’île ! Moi je lui dirais « je te l’avais dit » et je m’en laverais les mains, non mais !
Mais j’avais vite ravalé ma fierté quand j’avais entendu cette voix qui m’était familière. Le bigorneau… J’avais serrés les poings et les dents, j’étais prête à l’attaquer, à lui sauter dessus à m’accrocher sur son dos et à lui taper sur la tête avec une grosse pierre comme quand j’essaye d’ouvrir une noix de coco. Mais Peter n’avait pas donné l’ordre d’attaquer… punaise il faisait jamais rien comme il fallait en ce moment, c’était les filles qui lui grillaient les neurones ou quoi ? Raaah les mecs j’vous jure… Je sais qu’officiellement j’en suis hein… mais officieusement, il me manque un truc sous la ceinture si vous voyez ce que je veux dire et à mon avis, c’est pour ça, que j’ai un peu plus les pieds sur terre en ce moment ! J’avais serrés un peu plus mes poings quand il avait parlé de « demoiselles »… c’était quoi ? une insulte machiste pour me « rabaisser » en me disant que j’avais plus l’étoffe d’une fille que d’un mec ? Si c’était ça, ça m’allait, j’avais pas besoin d’un poulpe comme lui pour savoir ma vraie valeur… mais s’il le pensait sincèrement… alors il avait compris que j’étais une fille… et ça c’était pas bon du tout du tout…
Mais rapidement, on avait eu d’autres chats à fouetter… Clochette s’était mise dans une sacrée galère… Pour une fée, cette fille avait un égo surdimensionné… J’arrivais pas à croire que j’avais failli la tuer en lui disant que je croyais pas aux fées… elle avait un amour d’elle-même si grand que j’arrivais pas à penser qu’une simple phrase comme celle-là la fasse vaciller… enfin bon… Elle avait faillir mourir une deuxième fois, Wendy s’était jeté dans le vide pour la sauver, et Peter avait réglé la situation, pas de quoi en faire tout un fromage non plus. J’avais eu un sourire mauvais en voyant le truc se faire attacher à l’arbre. Alors toi mon grand, t’allais passer un sacré quart d’heure… J’avais eu une moue boudeuse pendant un quart de seconde car Peter avait dit qu’il était temps de partir et de le laisser moisir là… Il était passé où son goût de l’aventure ? Et celui du jeu ? Il était plus rigolo quand il avait pas toutes ces rides sur le visage… Mais mon visage s’éclaira l’instant d’après tandis qu’il disparaissant dans les buissons suivit des autres filles… Il ne m’avait pas ordonné de partir maintenant, n’est-ce pas ? Je pouvais donc rester encore un tout petit peu ici non ?
- Hé le poulpe !
Je m’étais lentement retournée vers lui avec un sourire diabolique, le vrai sourire de sale gosse made in Neverland.
- T’avais pas prévu de fini à ce tronc, je parie, pas vrai ?
Je m’étais approchée lentement, tout en sortant mon lance-pierre de la poche secrète de mon pantalon.
- Je crois qu’on est parti du mauvais pied tous les deux, alors je voudrais rectifier le tir… Moi…
Je mettais baissais pour prendre une pierre assez grosse au sol. Ma voix était calme, doucereuse… c’était vraiment pas bon pour lui. Je jaugeais la pierre quelques instants avant de me le relever et de la place dans mon arme, puis enfin j’explosais :
- ON ME FOUT PAS PAR-DESSUS BORD COMPRIS ?
Je visais son entrejambe, étirer l’élastique au maximum et tira… Je sais pas trop ce qu’il y avait sous le tissu mais ça devait faire mal visiblement…
- COMPRIS ?!?
J’avais rangé mon arme, je m’étais approché pour lui rajouter un coup de pied dans les tibias puis je lui avais volé son chapeau.
- C’est pour te faire pardonner ! A plus !
Je l’avais enfoncé sur ma tête, victorieuse… Il était bien trop grand pour moi et flottait un peu. Je m’en fichais. Je disparus en courant retrouver les autres, le chapeau sautillant au rythme de mes pas, ma main tentant de le soulever à chaque fois qu’il me tombait sur les yeux. Je retrouvais les autres sur la plage et mon grand sourire s’évanouit d’un coup quand je vis le regard surpris des autres… Plus de Hollandais Volant… Il avait disparu… On rentrait comment maintenant ? Il m’en fallait pas plus pour être bougonne de nouveau :
- Ben génial, il manquerait plus qu’il pleuve maintenant !
Instantanément, un grondement de tonnerre se fit entendre une pluie drue et puissante s’abattit sur nous. Décidément, ça ne pouvait pas être pire… Heureusement que j’avais un chapeau pour me protéger…
codage de coula.
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’avais suivis les autres sans dire un mot, la tête baissée, à la traîne à l’arrière de la clique… Je stressais… Je stressais terriblement et ça avait commencé quand j’avais vu le sourire de ce sale gamin. J’avais ressenti un grand, très grand soulagement quand j’avais vu que Peter n’avait pas compris grand-chose… Il avait plutôt accusé le petit putois d’avoir fumé que de chercher à comprendre i j’étais une dangereuse criminelle et c’était vraiment encourageant. Mais mon stress avant repris très vite quand j’avais entendu le mot « éclair »…. J’avais pas halluciné … J’avais bien LANCE des éclairs sur cette foutue Ombre… Alors pourquoi j’y arrivais plus maintenant ? Et pourquoi j’avais réussi ce jour-là ? Je ne comprenais rien à rien et parfois, quand je fermais les yeux, je revoyais le visage terrifiant d’Elliot… Cette île était en train de me rendre folle… Elle était censée m’aider à y voir plus clair et la seule chose que je voyais, c’est que c’était pire qu’avant…
- Félicitation pour le sauvetage de Clochette, t’es une vraie pro ! Et merci d’avoir demandé une nouvelle fois à Nana de me protéger…
Je m’étais adressée à Wendy, qui marchait à côté de moi. Je lui avais souris, j’essayais de me changer les idées… Elle était à ma droite et à ma gauche :
- Ravie de te voir Clochette ! La prochaine fois qu’on veut faire de toi une divinité, refuse poliment… ça finit toujours en sacrifie humaine ces histoires-là dans les films.
A elle aussi je lui avais souri. J’arrivais toujours pas à cerner si elle m’appréciait ou pas, mais une chose était sûre elle ne me rendait pas la vie aussi difficile qu’à Wendy et puis elle avait semblée contente de me voir sur son siège à porteur… et elle n’avait pas oublié mon nom… c’était déjà des bons débuts, non ?
On venait d’arrivait à la plage et tout en regardant mes deux compagnones de route, j’avais manqué de foncer dans Peter qui s’était arrêté brusquement. J’avais levé les mains comme pour m’aider à pa perdre l’équilibre… J’étais si proche de lui qu’un pas de travers et je lui tombais dessus. Lentement et avec un soin particulier, je me reculais avant de me pencher un peu afin de voir ce qui avait bloqué Pan… Le bateau… Le Hollandais Volant n’était plus là… Je n’eus même pas le temps de réagir que j’entendis la voix désagréable de la petite peste qui nous avait rejoints et qui râlait, comme à son habitude… Et voilà qu’il pleuvait maintenant grâce à lui… Merci Skunk. Je le regardais avec un regard exaspérait et constatais qu’il portait le chapeau de Davy :
- Ben quoi ? J’y peux rien, moi si l’île elle m’a écouté ! Au lieu de me regarder comme ça, fait gaffe à pas t’électrocuter patate !
Il m’avait tiré la langue tandis que je le fusillais du regard en tentant de me protéger de la pluie avec mes bras. Je crevai d’envie de lui foutre la terre dans le sable, de le planter à la verticale, comme un piquet… Mais une idée plus intelligente me vint à l’esprit ! Et si l’île écoutait vraiment nos plaintes. Il l’avait formulé comment a phrase l’enfant perdu ? Ah oui…
- Il manquerait plus que l’île nous éjecte et nous renvoi sur Neverland tiens…
J’avais levé les yeux au ciel et avait hurlé ma phrase, de l’eau ruisselant sur mon visage. Le bruit de quelque chose tombant dans l’eau me fit les baisser avidement… Une barque… Mouais… elle aurait pu nous envoyer un paquebot… ou un Yacht… un truc cool quoi ! Mais je préférais éviter de demander quoi que ce soit d’autre… au cas où l’île deviendrait subitement capricieuse et nous retirerait la barque durement acquise… Je soupirais et passait devant le groupe pour me diriger vers la barque. Mes pieds s’enfonçaient dans le sable humide tandis que la pluie continuait à tomber. Je monter à l’intérieur de la barque et me retourner vers les autres :
- Bon… Vous venez ou pas ? C’est pas l’idéal mais c’est déjà ça… et puis bon, elle est assez grande pour nous tous… - Elle est moche ta barque !
À tenir Jones en joue, je n'avais pas eut le temps de réagir pour Clochette, de toute façon Wendy l'avait fait, quand j'avais vu qu'elle commençait à bouger je n'avais même pas chercher à y aller. Même si elles ne s'entendaient pas, elle n'allait pas la laisser mourir ici. En retournant dans la foret, j'avais souris et m'était placée à ses côtés avant de réaliser.
- Tu pense que c'est une bonne idée de laisser Skunk avec Davy attaché à un arbre ?
Vu comme il était remonter contre le poulpe, je donnais pas cher de sa peau, en plus là, il était attaché, sans défense, ça serait dommage que l'enfant perdu se prive d'un si grand plaisir qu'il n'aurait sans doute qu'une fois dans une vie non ? Enfin, lorsqu'il fut de retour avec le chapeau du capitaine, plus de doute possible, il en avait profité.
- Et bien quelqu'un c'est amuser.
A peine avait-il parler de pluie, qu'il s'était justement mit à pleuvoir, étrange, à croire que le temps lui obéissait. Il aurait mieux fait de demander un beau soleil. Mais j'avais entendu « plus que trois », d'où venait cette voix encore ? Puis Alexis demanda une barque qui tomba du ciel, on demandait et on avait. « plus que deux. » Encore un petit lutin ? Mais attendez … C'était les vœux de Wendy, elle ne les avait toujours pas utiliser, les avait-elle oublié où croyait-elle que ceux que Peter avait utilisé était les siens ? De toute façon ne n'avait toujours pas eut d'information sur cette histoire de déshabillage, mais quelque chose me disait que c'était ni Nana qui avait retirer sa fourrure, ni Skunk qui avait voulu montrer ses muscles non apparent. Sans rancune.
- Une jolie barque plus spacieuse qui nous emmène à Neverland sans la moindre embûche en route.
Histoire de faire plaisir à Skunk et surtout gâcher un vœux inutilement, car j'avais pas d'autre idée, et que visiblement personne n'avait compris que c'était des vœux, j'étais la seule à entendre le petit lutin derrière moi ? D'ailleurs pourquoi toujours derrière moi ? Il y avait quoi à regarder derrière moi ? … Un air dépité apparut sur mon visage en réalisant ce qu'ils pouvaient bien voir derrière moi avec leur petite taille. Mais d'ailleurs, ils ne pouvaient pas plus parler normalement ?!
En tout cas un bateau était apparut, c'était bien mieux, et pour pas gâcher la barque qu'Alexis avait fait apparaître, on ne savait jamais, ça pouvait toujours être utile, j'avais prit soin de l'attacher au navire quand un calcul se fit dans ma tête, il restait encore un vœux, et si j'essayais quelque chose de plus …
- Je veux la faculté d'entendre la vérité.
Même si ça faisait mal. Et puis comme ça je saurai qu'on ne me mentait pas, c'était plutôt pratique, même très intéressant. Pour cette demande, j'avais demander ça discrètement en direction de la voix, pas question d'hurler ça. Surtout que là j'avais quelque question. Soudain un petit lepreuchun apparut.
- Et voilà, fini, signez là,vous avez eut vos huit vœux. - Parfait merci.
J'avais prit le papier et la plume qu'il me tendait avec son air grognon, et l'avait signer Tiger Lily avant de lui remettre.
- Bon tant qu'à faire on va pouvoir s'expliquer sur certaines choses. Premièrement moi c'est quoi cette histoire de vêtement retiré et deuxièmement, cette histoire d'éclair ? Et troisièmement ...
Mon regard c'était fixé sur Peter. Pendant trois jours on ne s'était pratiquement pas parler, et puis durant notre partie de cache cache interrompu, il avait voulu me dire quelque chose, mais quoi ? Je l'avais donc entrainer sans vraiment lui demander son avis une fois que j'avais eut les réponses à mes questions sans le moindre mensonge. Et si j'en profiter pour interroger Wendy aussi après sur … Finalement non.
- Tu voulais me parler de quoi durant la partie de cache cache avant que Skunk hurle ?
Une fois la discussion fini, on retourna vers les autres et je commençais à me diriger sur le bateau pour monter dedans, fallait qu'on rentre à Neverland non ?
Pendaison ? Non. La planche ? Pourquoi pas ? Ou peut etre lui planter une épée dans le ventre. Wendy ferma les poings et appuya sur ses yeux en gémissant doucement. Mais pourquoi faisait il ca ? C'était ses voeux qui étaient en jeux ! Pas ceux de Peter ! A ce qu'elle voyait il n'avait toujours rien compris au sens de la propriété privée. Oh. Bah c'était le cas vu qu'il venait de jouer le hollandais volant. Mais il était malin. Comme d'habitude il jouait selon ses propres règles, et celles ci l'avantageaient toujours. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il se trouva avec le double des vœux. Je sortis de ma cachette et le regardait marcher vers la foret, hésitant entre admiration et colère.
Mais je n'étais pas comme lui. J'avais accompagné Alexis sur quelques pas, reprenant Nana avec moi, avant de m’arrêter.
"Merci, t'es bien la seule a avoir remarqué. Et ne t'en fais pas, je pense qu'elle commence a comprendre que tu es quelqu'un d'important pour moi. Bentot, elle le fera d'elle même."
Elle était intelligente. Bien qu'elle n'ai jamais apprécié Peter, elle ne l'avait jamais attaquer parce qu'elle savait que sa maitresse en serait attristée. Wendy donna une petite tape dans l'épaule d'Alexis pour revenir en arrière et aperçut Skunk qui venait de tirer sur Jones avec son lance pierre et lui mettait un coup de pieds dans la jambe. Elle qui pensait que les mecs ne se frappaient jamais cette partie la, c'était rappé. Wendy laissa le gamin prendre la fuite et s'approcha a son tour, observant Jones en silence un moment, les bras croisés sous la poitrine. Elle ne cillait pas, tentait de comprendre comment il marchait, quoi faire.
Elle soupira et passa une main dans ses cheveux.
"Bon. A vrai dire, j'étais venue pour te baffer moi aussi, mais finalement j'ai changé d'avis." elle n'était pas comme ca. Pas a s'attaquer a un type qui ne pouvait même pas se défendre. Si ils avaient été armés tous les deux ca aurait certainement été une autre histoire. Mais la, après avoir vu le gosse s'acharner comme ca elle n'avait pas pu. Elle ? S'attaquer a un type qui ne pouvait pas répliquer ? Non. Peut etre que les autres qualifieraient ca de faiblesse, peut etre en étais ce une. Mais elle ne voulait pas passer du même coté que Clochette et les gens dans son genre. Même face a un abruti de poulpe qui n'hésiterait certainement pas a la donner aux requins a prochaine fois qu'ils se verraient.
Elle jeta un regard vers la foret, comme si elle avait peur que quelqu'un ne la surprenne, ses doigts jouant avec le cordon autour de son cou. Il ne manquerai plus que quelqu'un ne débarque en hurlant que c'était une traitresse. Mais rien, Nana, fidèle, montait toujours la garde. Wendy, le regard décidé, s’avança vers Jones et se pencha vers lui pour attraper son sabre et le tirer du fourreau. Elle le soupesa un instant, et le tendit droit devant elle, le regard vague, avant de tourner la pointe vers la gorge de Jones. Elle n'avait qu'un mouvement a faire, un tout petit ...
D'un geste brusque, elle planta son épée dans le sol, tendis que ses yeux bleus se fichaient dans ceux du pirate.
"Ne menace plus Peter a travers moi. Ne me menace plus. Jamais." lacha elle d'une voix froide.
La jeune femme se détourna et le laissa la, sans un regard en arrière. Avec un peu de jujotte, Jones arriverait a attraper le sabre du pieds. De la, ce serait facile de couper les cordes, il devait juste avoir un peu d'imagination. Elle ne voulait pas qu'il se dessèche au soleil comme un poisson échoué sur le rivage, mais n'était pas assez bête pour le libérer immédiatement. Ca devait lui prendre un minimum de temps, pour qu'ils puissent trouver une solution et partent d'ici. Parce que si Peter croyait qu'ils pourraient prendre le Hollandais volant aussi facilement, il se mettait une noix de coco dans l'oeil.
Nana a coté d'elle, une main posée sur sa tête, elle fut surprise par la pluie avant de rejoindre les autres sur le rivage pour constater que le Hollandais volant n'était plus la. Ce n'était même pas une surprise. Tout a coup, Alexis manqua de lui faire faire une crise cardiaque en se mettant a crier dans le vide .. et d'obtenir ce qu'elle voulait. Pardon ? Et Lily s'y mettait aussi ? Non, attendez ... Wendy mit une seconde a réalisé. Peter avait gagnée huit voeux et en avait utilisé quatre ... C'était les siens ! C'était les siens qu'ils utilisaient !
La jeune femme voulut dire quelque chose mais trop tard. Un Lepreuchaun apparut a coté de Lily et lui fit signer un papier.
"Hep ! C'était mes voeux !" Trop tard il avait disparu. La londonienne resta la sans bouger, bouillonnant de rage. Ils avaient utilisé tous ses vœux sans même lui en laisser un seul. Elle avait l'impression que le monde autour d'elle c'était arrêter. Encore une fois on lui avait pris ce qui était important pour elle. Ses frères. Sa famille. Peter. Sa maison. Son bien être sur l'Ile. D'un bond elle fut sur Lily et la poussa brusquement dans le sable.
"C'était les MIENS ! Tu n'avais pas le droit de me les prendre comme ca ! Tu n'es qu'une voleuse !" Elle la fixa de toute sa hauteur les poings serrés, les yeux humides. "Tu n'as pas le droit de tout me prendre. T'as déja Peter, ca ne te suffit pas ? Tu n'en as pas déja assez fait ?" Elle se tourna brusquement vers Pan. "Quand a toi ce n'est pas mieux ! Tu vas laisser cette situation durée longtemps ? Une explication ! C'est tout ce que je demandais bon sang ! Une seule putain explication ! Mais non, monsieur préfère fuir ses responsabilités."
D'un geste elle se tourna a nouveau vers Lily, sans remarquer que Nana c'était postée derrière elle et c'était mis a grogner envers tout ce qui pourrait l'attaquer.
"Quand a la robe, tu veux vraiment savoir ce qu'il c'est passé ? Je l'ai enlevée pour attraper un Leureuchaun okay ? Rien de plus alors lache moi !"
D'un geste brusque elle se détourna et fit passer la dite robe par dessus sa tête. Elle s'éloigna et plongea sans perdre de temps dans l'eau glacée. Elle avait besoin de se calmer, de reprendre ses idées. Le contrôle d'elle même. Wendy se laissa couler et,une fois totalement immergée, poussa un long hurlement étouffé dans l'oeuf par les flots. Manquant d'oxygene, elle remonta a la surface et recommencement l'opération. Apres quoi, elle fit la planche et fixa le ciel encore chargé de nuages gris, en quête de réponse.
La jeune femme revint vers la plage et le groupe, dégoulinante d'eau, attrapant sa robe au passage. Grelottant, les lèvres bleues, elle soupira un bon coup avant de redresser le menton et de les rejoindre sur le bateau dans lequel ils s'étaient finalement réunis. Elle s'approcha de Lily en premier lieu et se planta devant elle.
"Je n'aurai pas du te pousser, désolée."
On s'excuse pour la forme mais pas pour le fond. Au moins, les choses étaient claires a présent de son coté. La laissant la, elle s'approcha du mat pour voir les voiles totalement inertes. Super. pas un souffle de vent a l’horizon. Comment allaient ils faire maintenant ? Ils n'étaient pas assez pour pousser le bateau dans des eaux plus profondes, et quand a utiliser les rames, ce n'était décemment pas possible sur un bâtiment de cette taille. Elle éternua un coup avant de remette sa robe et de poser sa tête sur le bois du bateau. Comment faire pour rentrer maintenant ? Demander a Peter ? Elle ignorait si il pouvait voler avec autant de monde, et de toute façons, n'avait pas envie de tenir la main de qui que ce soit.
Le regard dans le vague, Nana collée a elle pour lui apporter un peu de chaleur, elle apperçut bientôt Clochette qui semblait ... toujours mal au point. Voila son moyen de transport ! D'un bond elle fut sur pieds et s’élança vers la fée.
"Clochette, j'ai besoin de poussière de fée s'il te plais."
Contrairement a ce qu'elle pensait, la luciole obéit et lui donna de la poussière de fée. Elle devait VRAIMENT être shootée ... Wendy se força donc penser a un évènement heureux, a une aventure, a n'importe quoi qui la ferait décollé. Ce qu'elle fit, a l'envers. La tête orientée vers le sol, elle observa Nana qui la regardait d'un drole d'air.
"Euuuuuh ... Comment je conduit ca moi ? "
Se penchant vers l’arrière, elle avança d'un bond et se cogna violemment la tête contre le navire avant de reculer.