« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Une bonne action. Il avait fait une bonne action en collant un grand coup de sac à dos dans le... Le visage d'un homme poulpe. Il n'était pas sûr que l'idée soit très politiquement correcte. D'accord, ce gars était en train d'étrangler Opy', mais normalement, on n'attaquait jamais quelqu'un de moins armé que soi! C'était écrit dans la loi! Si une personne attaquait avec les mains, on n'avait pas le droit d'attaquer avec une arme ou on se mettait directement en tort même si ce n'était que de la légitime défense. Est-ce qu'il risquait d’encourir une peine? Car Lounis ne pourrait jamais payer une amende, et encore moins subir de la prison, il se ferait salement amocher en prison! Vous savez ce qu'on dit sur les prisons, les nouveaux venus ne sont jamais très bien traités, encore moins quand ils sont gays. Ah, la catastrophe... Mais ce n'était que de la légitime défense! Il n'allait tout de même pas laisser ce gars là en finir avec Antropy! Il avait raison sur ce point là, son rouquin, il refusait de le laisser mort ici, c'était absolument hors de question! Il avait promis qu'il le ramènerait entier, d'ailleurs, c'était la condition pour laquelle il avait accepté cette escapade cosplay... Mh, tout le monde n'avait pas la même idée du calme que lui visiblement. Ce n'était pas faute d'avoir demandé pourtant!
Le jeune homme n'était pas beaucoup plus calme quand ses grandes mirettes noisettes croisèrent avec leur air d'animal perdu, les petites tâches bleues de son ami. Bon, il devait se calmer. C'était plus facile à dire qu'à faire! Pendant des années quand il était enfant son père l'avait mené chez des spécialistes pour diagnostiquer ses troubles, en espérant les traiter, et ils n'avaient réussi qu'à leur annoncer que cela ne se traitait pas, et qu'ils pouvaient juste apprendre à gérer les crises... Mais il n'avait jamais réussi à les gérer lui! Pas tout seul... Bon, il n'était pas tout seul, là, et l n'allait pas paniquer, en public, au milieu d'un agitation digne des Wallonies en Belgique, avec peut-être un peu moins de gens ivres... Cela dit, les poulpes sentaient tout aussi mauvais. Aller, on se calme et on essaie de se détendre -pas trop non plus, ce serait bête de se prendre un tir de plasma perdu-, on arrête de trembler, on se redresse et... quoi, encore un baiser? C'était bien le moment de lui coller des papillons dans l'estomac! Cela eu au moins le don de l'occuper à autre chose, et de le calmer presque net. Il était trop occuper à accuser le coup des papillons -c'était à cause d'eux que les joues devenaient rouges dans ces cas là?-...
Déguerpir. Oui, fuir, ça il savait faire! Mieux que briser le crâne à des inconnus avec son sac à dos -ça devait être à cause de la boite de médicaments d'Antropy, Lounis les avait bien protégé dans une boîte dure pour être sûr que s'il tombait les ampoules ne se briseraient pas... Ou peut-être à cause de la bouteille de bétadine? De la boîte à pansements et autres gazes? De la bouteille de jus de fruits? Du masque à Gaz récupéré dans le vaisseau? De la boîte à pique-nique? De la fourchette bleue? Non pas elle, elle elle était trop petite et trop mignonne. A cause du marteau de Thor peut-être?! Tant de possibilités pour une seule boîte crânienne. Perdu dans ses pensée, les joues encore roses, le jeune homme se retrouva tiré par le poignet pour se lever, il avait vaguement vu un canard, et semblait ressortir d'un shoot de cannabis... Enfin, il se le disait, il ne savait pas ce que ça faisait, un shoot de cannabis.
" J'arrive. " couina-t-il, se relevant maladroitement, s'autorisant enfin à observer les lieux... C'était une véritable débandade ici! Opy avait un canard sous le bras -pauvre bête qui devait être complètement paniquée- deux misses s'étaient cachée dans un coin , il aperçu la jolie Fury et sa belle jupe - il faudrait qu'il lui fasse la remarque, il l'avait vu au bord des larmes tout à l'heure, ça lui avait fait de la peine- et... " Wow, je délire? " Est-ce que c'était un petit monstre rouge ça?! Enfin, pas vraiment un monstre... Ça lui rappelait un Stitch, mais rouge? Il se rappelait du dessin animé, il avait vu le premier il y avait longtemps, mais c'était vague et il n'était pas très calé lui... Et cette peluche là était bien en vie?! Non, il délirait? Visiblement non...
Pris à sa contemplation le jeune homme ne vit pas venir le tir de plasma qui passa dans ses cheveux. Il ne l’entendit que frôler son oreille, arrachant sur son passage un grosse mèche de boucles qui tombèrent lamentablement sur sa tunique. Les yeux sombres se figèrent un instant... C'était quoi ça?! Lorsqu'il se retourna, il resta immobile un instant, comme à chaque fois qu'il prenait peur... Un homme-poulpe était debout là, au milieu du garage, avant dernier ressortissant de leurs accueillants bien malpolis, et il semblait bien décidé à ne pas manquer sa deuxième tentative. Le jeune homme réalisa qu'il devrait peut-être bouger, couinant dans un bruit désarticulé, alors qu'il en profitait pur pousser Opy -peut-être plus par maladresse que par acte héroïque?- dans l'idée de se mettre à l'abri. Mais il se prit maladroitement les pieds dans sa tunique, fit deux ou trois pas sous le regard médusé -ahah- du poulpe pour essayer de se rattraper, ne réussissant qu'à se prendre les pieds dans un gros morceau de métal en forme de demi cercle qui suivit le mouvement un peu à la manière de ces râteaux sur lesquels on marche dans les jardins, allant s'écraser un peu plus loin dans un vacarme fort désagréable, alors qui Lounis rencontra le sol non sans force et manque total de délicatesse, dans un fouillis de tissu désordonné... Outch, à chaque chute, il se remémorait ô combien c'était désagréable.
Ne pensant pas aux signaux d'alarmes que lui envoyaient les paumes de ses mains, le jeune homme se retourna instinctivement pour s’asseoir, s'apprêtant à essayer une salve de tirs... Mais rien? Il tourna les yeux d'un air incompréhensif vers le poulpe debout non loin... Ce dernier n'était plus là... Ah, si, il était étalé par terre... Visiblement le coup de rateau-qui-n'en-était-pas-un avait fini sa course contre son visage, et il ne l'avait pas vu venir... Il semblait bien assommé. Juste assommé unh? Lounis se plairait à croire ça. Rattrapant son sac d'une main, il se releva en essayant de remettre les drapés correctement, essayant aussi de ne pas penser aux dégâts qu'avait eu le sol sur lui, ses mains en particulier, et son menton aussi, pour s'approcher du bout de métal... Si celui d'Opy était tout petit, celui là lui paraissait énorme... Une chance qu'il soit grand, il pourrait le porter?
" C'est ça qu'il faut? " Comment avaient-ils pu manquer un truc aussi gros? Et plutôt lourd d'ailleurs, mais il allait s'en sortir. Par contre maintenant, ils pouvaient peut-être filer? A moins d'avoir encore quelques courses à faire? Il restait un Poulpe pas très content, qui semblait reprendre ses esprits là bas... Peut-être auraient-il le temps de se carapater avant qu'il ne décide de parfaire la symétrie des cheveux de Lounis qui sentaient le brûlé pour le moment... Il allait devoir passer chez le coiffeur en rentrant... Car ils allaient rentrer non? "Il y a une porte ouverte là..." tendant comme faire se pouvait la main vers ladite porte. Aller uh! tout le monde, fallait pas trainer là. Il ne trébucherait pas sur un râteau une seconde fois pour le dernier poulpe.
Lounis: 100% Ennemis abattus: 5/6 Objets récupérés: 3/3 ON S'ARRACHE Cheveux de Lounis: on est en deuil
Krystal Oliver
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Pourquoi il m'attrapait par le cou lui ? À défaut d'avoir des vêtements et que ma peau n'était pas extensible pour me la tirer ainsi. Et pourquoi il me secouait ? Moi aussi j'étais déçu qu'il n'est que 12 milles kangourous sur sa tête, 40 milles ça ferait des années de réserve ! Car bon, j'avais pas bien tout compris sur l'argent, dollar, Sarabi et Simba aussi utilisait ce mot mais j'avais jamais su comment ça marchait. Mais non, il était donc plus nul que Stitch ? En tout cas je lui avais mordu la main. J'aurai bien dis qu'il avait pas le même goût, mais je n'avais pas mordu l'autre pour faire une quelconque comparaison.
Ma voix, ma voix ?! Qu'avait-on fait à ma voix ? Comment j'allais rugir maintenant ? Bon pas de panique si je buvais de l'alcool ça pouvait revenir, dès que j'en buvais et que ma tête tournait, certaine de mes capacités de lionnes refaisait surface, pour le grand malheur du Rabbit Hole qui m'avait jeté plusieurs fois dehors pour acte d'incivilité selon eux. Pff n'importe quoi.
Puis après … L'incompréhension la plus totale. C'était quoi ce combat ? C'était d'ailleurs vraiment un combat ? Personne ne pouvait chasser normalement ?! Non fallait qu'on utilise des armes ! Ce que ça pouvait m'énerver !!! Par instinct je m'étais cachée, la douleur du petit robot sans doute. Mais ce qui m'intrigua le plus c'était ce qu'il avait sortit de la poche d'Oz, je m'en souvenais, s'il en respirait il se changeait en peluche et je voulais voir quelle peluche il serait. Rouge … C'était définitivement pas Stitch mais qu'est-ce que j'avais envie de voir s'il était plus résistant …
Mais pour le moment, fallait tuer les ennemis, j'en voyais qui se faisait avoir par les autres avec qui je m'étais retrouvé. Ils étaient pas si nul que ça tout compte fait, même si j'aurai jamais misé sur eux. D'ailleurs l'un d'eux se mit près de moi, il voulait se cacher ? Il m'avait pas remarqué, mais il était là, avec son arme, s'il me remarque je suis très mal. Je n'ai alors d'autre choix que d'utiliser la spatule en bois, car pourquoi l'abandonné alors que grâce à elle j'avais eut un super repas ? Et de lui enfoncé dans le cou. À vrai dire j'avais pas visé spécialement cette partie, le hasard fait bien les choses. Et pendant qu'il se tenait la gorge, j'avais repris son arme pour le finir, mais j'avais oublier comme elle marchait, alors que j'avais terminé en donnant des grands coups avec sur son visage jusqu'à ce que je réalise que c'était une masse molle et dégoulinante.
J'avais lâcher l'arme, et remarqué que je m'étais repeinte à la mode locale si l'on pouvait dire cela ainsi, bien que c'était plutôt avec les habitants du coin, et bien que j'aimais pas les vêtements je devais avouer que là tout de suite, j'aurai bien pris quelque chose. Justement une cape bleu me tendait les bras, ignorant tout le monde je ma prenais et me l'enroulait avant de trouver de quoi me nettoyer la fourrure inexistante. Puis le vacarme s'était terminé, des morts ? Pas de notre côté, d'ailleurs l'un d'eux fit remarqué qu'une porte était ouverte, c'était le moment de foncé j'avais besoin de me laver moi !!!
Courant aussi loin que je pouvais, je me retrouvais face à un mur que je me pris en pleine tête. Secourant ma tête pour me remettre le cerveau en place, et en y regardant de plus près ce n'était pas un mur que je m'étais prise … Mais un être en rouge plutôt étrange et pas rassurant, ça tombait bien Leroy aussi était rouge, ils iraient bien ensemble. Sauf qu'ils se mirent à nous menacer avec leurs armes tranchantes … Décidément les êtres vivants ici étaient terriblement agressif ! Si on prenait un autre chemin ?
Zachary Blue
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« Tu vas remettre tout
en ordre, maintenant !! »
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Une fois au dehors, on s'était retrouvé face à la garde impériale. Je m'étais stoppé net dans ma course et j'avais immédiatement suivi le protocole fantôme en mettant mes quatre pattes sur mes yeux. J'avais fait un pas sur le côté, pour m'approcher de Cléo et je lui avait fait un petit coup de coude.
"Cache tes yeux... Viteuuuuh !"
Je sentais qu'elle allait m'écouter et j'espérais que chacun ferait de même. Ce qu'on ne voit pas, ne peut pas nous voir. C'était une théorie loufoque, mais qui avait fait ses preuves à plusieurs reprises.
"On a entendu du grabuge. Que faisiez vous dans le garage ?"
"Y'a personne !" avais-je répondu en marmonnant. J'espérais que tout le monde avait bien mis ses mains sur ses yeux. C'était peut être la seule chose qui pourrait nous sauver la vie. J'avais laissé écoulé une petite minute, avant de retirer mes papates de sur mes yeux et de voir s'ils étaient toujours là.
"Ils sont partit ! C'est bon, vous pouvez sortir de votre cachette !"
Par là j'entendais, qu'ils pouvaient retirer leurs mains de devant leurs yeux. Dans notre galaxie, il existait de très nombreuses règles qu'il fallait connaître et suivre scrupuleusement pour s'en sortir. L'une d'entre elle impliquait que si on ne pouvait pas voir quelque chose, cette chose ne pouvait pas nous voir non plus.
"Bon !" m'étais-je exclamé en claquant dans mes pattes.
"Il est grand temps de repartir vers le vaisseau et de rentrer à la maison ! Vous avez les objets ? Tu as encore du persil ?"
J'avais tourné la tête vers Oz. Elle avait été fort utile au départ et j'espérais bien qu'elle le serrait toujours au retour.
"La seule chose qu'il nous faut encore, c'est... Ca !"
Après avoir glissé mes deux pattes sous ma fourrure, j'en avais sortit deux pistolets laser dernière génération que je pointais sur les compères qui se tenaient face à moi.
"Posez les objets au sol, devant vous et déguerpissez."
Je leur avais montré toutes mes dents, tout en appuyant légèrement sur la gâchette. Ils connaissaient mon identité, ils représentaient donc tous une menace. Ils allaient m'obéir, c'était évident. Enfin, j'avais peut être homis un détail. C'est vrai... C'était des humains...
"S'il vous plaît!" avais-je marmonné en montrant toujours des dents. Ben oui, avec les humains fallait être polis.
Il y avait un Stitch, Leroy. Il avait pris un truc dans la poche de la brune et s'était transformé en Leroy. Rouge...ouai manquait plus que le jaune, le vert et le rose et ils pouvaient faire les Biomans...
Ozlem se mis à rire. Ce ne fut même pas un rire nerveux, non, elle s'était imaginé les Bioman Stitch juste devant elle. C'était tout simplement stupide, mais amusant. C'était peut-être aussi le contrecoup de tout ça. Elle mit un long moment à réagir à ce qu'il venait de se passer. Parce qu'elle venait à peine de réaliser que tout ça était la vérité vraie, tout était réel, ce n'était pas l'un de ses rêves étranges ou le tournage d'un film - elle n'était pas une actrice. C'est étrange comme la réalité pouvait faire peur soudainement. Oui, Ozlem était prise d'une peur soudaine. Elle avait envie de faire comme d'habitude quand elle se rendait compte qu'elle allait trop loin ou qu'elle ne contrôlait rien. Faire l'autruche, fuir la réalité. C'était ce qu'elle avait toujours fait, ce qu'elle faisait de mieux. Une part d'elle voulait vraiment être cette fille de Poséidon qu'elle avait toujours voulu être. Parce Qqu'avoir du sang de Dieu grec, ça doit avoir plein d'avantages, on doit pouvoir contrôler sa vie, on ne doit pas être seul, il y a la famille, des gens pour nous aimer. Ozlem était simplement Ozlem, feu sa mère était folle, elle ignorait tous de son père, sauf qu'il se trouvait à Storybrook. Autant aller de l'avant, là elle n'était pas seule dans l'équation, Il y avait Krykry, Bambulk et Oppy ainsi que Cléo...elle n'avait pas trop eu le temps de faire connaissance avec la dernière arrivée mais elle l'aimait bien quand même. Et puis Stitch, pas le rouge, l'autre, il était amusant et ne paraissait pas méchant contrairement au Bioman rouge.
Elle pris une grande inspiration et sortie de sa cachette à la suite des autres, genre ils avaient tous leurs yeux cachés. Pourquoi ils avaient leurs yeux cachés. Le bonhomme rouge - non mais le rouge ça commençait à devenir fatiguant - semblait "regarder" dans la direction d'Ozlem avant qu'elle ne fasse comme les autres. Faire l'autruche, faire l'autruche. Fuir...encore... Puis elle entendit la voix de Stitch leur assurer que la voie était libre. Elle ouvrit les yeux.
Leroy, dans le dessin animé, il était tout sauf gentil, le truc créer par Amsterfield... Homstervil...la gerbille alien...et puis il avait voulu échanger Krykry.cette peluche n'était pas quelqu'un de confiance.
"Du persil... Bien sur...je peux vous en donner la définition aussi...c'est une espèce de plante herbacée de la famille des Apiacées et du genre Petroselinum. Le persil est couramment utilisé en cuisine pour ses feuilles très divisées, et en Europe centrale pour sa racine pivot C'est également une plante médicinale."
Elle espérait faire gagner un peu de temps au groupe comme ça. Si l'un d'entre eux avait une meilleure idée qu'elle pour s'en sortir vivant, revenir sur terre, rendre sa voix à Krykry qui, pour une raison qu'elle ignorait n'avait toujours pas parler depuis un moment...ce qui l'inquiétait quand même. Et accessoirement, faire revenir Stitch comme il était avant.
"J'ai du persil, il faut toujours avoir du persil...le persil il est à l'abri."
Ozlem avait brandi le plus rapidement possible la pièce qu'elle n'avait pas déposée devant eux, et dans une tentative désespérée parce qu'elle n'avait pas voulu réfléchir trop longtemps, pour que ça peur ne prenne pas le dessus. Elle voulait sincèrement l'assommer... Stitch lui avait tiré dessus. Elle perdit l'équilibre et tomba en tentant d'éviter que le tir ne la touche, mais ce fût trop tard. Il l'atteignit en plein ventre. Elle resta un petit instant inerte sur le sol, espérant qu'on la croirait morte...mauvaise idée, sa cage thoracique montrait bien qu'elle était vivante, la tactique de l'opossum n'était pas bien pour elle. Elle se releva en grommelant, elle était tombée sur les fesses, ça faisait mal non d'un chien! Instinctivement, elle porta une main sur la partie douloureuse de son corps avant de s'apercevoir...qu'elle avait non pas une mais un main de libres.
"C'est trop coool !"
Non Ozlem, assommer un ennemi de façon désespérée ça aurait été cool, se retrouver avec quatre bras ce n'est PAS cool....
"Tu veux faire un bras de fer avec moi? Hein dit? ça se trouve j'ai des super pouvoir aussi! Ha et le persil il est à la piscine dans le vaisseau de Stitch..."
Visiblement, si Lounis avait espéré qu'une fois tous les poulpes au sol, ils aient un peu de répit, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu'à l'os. La blonde avait eu moins de regrets que lui à venir à bout du dernier homme-pieuvre en tout cas... Brrr, il détestait le sang. Pour un peu cela l'aurait bien fait tourner de l’œil -que le sang ressemble à du sang ou pas, ça restait un liquide vitale sortit de ses cavités-, mais heureusement, la blonde se couvrit, à défaut de retirer le sang cela eut au moins le mérite de le cacher, et pour le moment, cela suffirait. Et le jeune brun fut bien content lorsqu'ils entreprirent de sortir de l'endroit, enjambant les hommes-poulpes au sol pour pouvoir passer, en cramponnant sa pièce avec toute la faible force qu'il lui restait. Il détestait paniquer, cela lui donnait l'impression d'avoir couru un marathon. C'était passablement désagréable.
Mais le comité d'accueil qui les attendait à la sortie n'était guère plus accueillant que les homes-poulpes qu'ils venaient de laisser derrière eux. Quoique cela aient une classe bien plus marquée dans leurs belle tenues rouges cardinal, et leurs masques solennels. S'ils n'avaient pas eu l'air aussi stricts, et aussi menaçants avec leurs lances et leur ports de têtes un peu trop droits au goût du jeune homme, il leur aurait volontiers demandé en quel tissu étaient fabriquées leurs tenues et où se les fournir... Elles étaient vraiment jolies. Mais visiblement l'heure n'était pas à discuter, et au contraire, même Lounis compris qu'ils avaient tout intérêt à se montrer tranquilles... Ceux là n'avaient pas la dégaine de pirates puants de bas étage et nul doute qu'ils ne se battaient pas de la même façon... Premièrement, ils possédaient des lances, pas des armes à feu... Du côté de Lounis, il préférait cela, mais ce n'était pas beaucoup plus rassurant... Les armes longues sont toujours très dangereuses surtout si bien utilisées. Saviez vous qu'on a plus de chance de tuer quelqu'un avec une lance qu'avec un pistolet tiré à bout portant?
Il ne compris pas tout de suite ce qu'il fallait faire... Il aurait volontiers pris la parole pour assurer qu'ils devaient se tromper, pour s'excuser aussi peut-être, mais il n'osa pas vraiment... Ils n'avaient pas l'air d'être de ceux avec qui on marchande et Lounis était bien trop malhabile en discussion pour se lancer dans ce genre de négociations... Il vit tout le monde commencer à se cacher les yeux, restant un peu bête un instant... Avant de se décider à faire pareil que les autres... Si cela se révélait être une coutume d'ici pour assurer que l'on était innocent -quoi qu'on leur reproche- et bien Lounis s'y plierait... La technique de l'autruche était parfois bien pratique... Et cette fois elle le fut encore.
Lorsque la peluche rouge leur dit qu'ils pouvaient sortir de leur cachette, se détendre sommes toutes, le jeune home souffla un grand coup -de grandes inspirations pleines et bien espacées aidaient à réduire le stress- en ouvrant les yeux. Plus personne... D'un œil sceptique, le jeune cerf resta dubitatif... Comment ces personnes avaient elles pu disparaitre aussi vite de leur vue? Il jeta un œil à droite, rien, un œil à gauche, rien non plus... Et il était encore occupé à les chercher lorsqu'il sentit la tension qui se posa sans douceur sur le groupe. Évidemment, il n'avait rien écouté, incapable de se concentrer sur deux choses à la fois surtout lorsque quelque chose accaparait un peu trop son attention, il eut l'air complètement perdu -encore- et désemparé à la vue de... "Encore?..." Non non, il allait finir par vraiment tourner de l’œil. Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec les armes à feu ma parole! Il y avait bien d'autres choses pour paraitre menaçant -surtout face à ce grand dadet de Lounis, avouons le.
Après un bref passage concernant du persil, qui fit froncer les sourcils du jeune libanais, le bonhomme rouge leur demanda, non, leur ordonna de poser leurs affaires et de s'en aller... Et comment étaient ils supposés retourner chez eux après mh? Car aux vues de la tournure des choses MÊME Lounis arrivait à comprendre que ce petit être abject avait l'intention de les laisser crever ici. Et il avait promis à Opy' qu'ils rentreraient entiers, alors l'idée lui plaisait moyennement. Mais ce n'était pas le moment d'agir bêtement. On les menaçait avec une arme, et cela n'était pas négligeable. Pitié que Antropy ne commence pas à jouer avec le feu, il connaissait trop bien sa tchatche et il était un peu délicat de lui faire signe de se tenir tranquille... D'ailleurs il n'eut pas le temps d'y penser plus longtemps.
Quand Lounis vit Ozlem commencer à s'agiter il esquissa un coup d’œil désapprobateur, mais évidemment elle ne le regardait pas... Et face à une arme, le jeune homme était incapable de bouger... Cette fichue habitude d'être incapable de fuir face à la menace allait lui jouer de mauvais tours un jour. Quand le coup de feu parti, le jeune homme étouffa un "Non!" bien malgré lui. Il détestait voir les gens se faire tirer dessus, et encore plus quand il appréciait ces gens, et Ozlem, bien qu'un peu étrange, était une gentille demoiselle! Le jeune homme pâlit lorsqu'elle tomba, se cramponnant encore plus fortement à son bout de vaisseau... Il fut soulager de voir qu'elle se redressait et... horrifié de voir... Est-ce que c'était quatre bras ça?! Visiblement, ça plaisait à la jeune femme, mais avouons que c'était choquant... Non? Il n'était quand même pas si chochotte que ça si?! La voyant recommencer à jouer les héroïnes, le jeune homme sentit son cœur rater deux ou trois battements... Est-ce qu'elle tenait vraiment à se faire tuer?! Aussi s'éclaircit-il la gorge non sans appréhension, pour tendre la pièce de vaisseau qu'il tenait, la montrant à Leroy sans être trop sûr de ce dans quoi il se lançait...
" Je ne voudrais pas paraître désobligeant... " En voilà un mot compliqué, l'avait-il bien prononcé? "... Mais je pense que cette... Chose? Est un peu grande et lourde pour vos petits bras... Aussi jolis et griffus qu'ils soient... Je pense que... Enfin, vous auriez peut-être intérêt à avoir de l'aide... Sinon, les gens en rouges vont vous retrouver avant d'avoir atteint votre vaisseau..." Il paraissait passablement tendu, mais face à l'air intéressé de le peluche rouge, il tenta de reprendre constance , rester crédible... "On peut vous les porter jusque là bas si vus voulez..."
Et contre toute attente, et avec un bruit satisfait, la peluche accepta! Est-ce que cela signifiait que Lounis venait de réussir à négocier quelque chose?! C'était la première fois que cela arrivait! Habituellement il n'arrivait même pas à négocier sa crème brûlée à Antropy... Peut-être qu'il s'améliorait? Ou peut-être que ce bonhomme était vraiment terre à terre? L'idée qu'il s'améliorait plut beaucoup plus au jeune homme. La peluche ne lâcha pas pour autant son arme, mais le jeune homme semblait avoir au moins gagné un peu de temps quant à leur sort... Maintenant, c'était à quelqu'un de l'aider, il n'avait pas les capacités de sauver le monde lui! Leroy passa derrière, et les fit avancer sans trop leur laisser le choix... Cela faisait un peu penser à ces vieux Westerns où les cow-boys promenaient leurs prisonniers en les tenant en joue... Cela ne rendait pas Lounis beaucoup plus tranquille. Aussi le jeune homme se débrouilla pour récupérer une mains d'Opy' pour la route. Il pouvait tenir la pièce à une main si son sac à dos ne lui glissait pas des épaules... Ce n'était pas évident avec sa tenue, mais on ferait avec.
Trop gentil, le jeune homme jeta un œil à Ozlem, le genre de coups d’œil inquiets qui demandent si tout va bien... Quatre bras, c'était pas banal. Quoiqu'à ce moment, le jeune homme en aurait peut-être eu besoin: c'était lourd, comme pièce. Il chercha aussi la petite dame qui avait failli pleurer des yeux dans le groupe, tractant Opy', son canard et sa pièce pour se rapprocher. " Ça va?... Jolie tenue. Ça te va bien je pense. Faut pas pleurer. Habituellement j'aurais été tenté de dire que la dentelle c'est moche, c'est ce que porte ma grand mère mais sur toi c'est charmant. J'aime bien, je sais pas pourquoi, mais j'aime bien." Et à sa bonne vieille habitude le jeune home essayait encore de s'occuper de tout le monde... Sauf de la peluche menaçante... Et de la blonde, elle sentait fort la mort à être ainsi couverte et Lounis ne tenait pas à tourner de l’œil... Mais peut-être qu'ils pourraient lui trouver un endroit où se débarbouiller non?
Chemin faisant le jeune homme ne remarqua pas qu'ils avaient approché d'une maisonnette... du moins Lounis interpréta cette forme bizarre par le mot maisonnette. C'était un peu tarabiscoté, mais il semblait y avoir une porte, donc c'était certainement quelque chose qui ressemblait à une maison, non? Une petite musique avait l'air de s'en échapper alors que le bâtiment s'illumina, laissant Lounis méfiant... La musique n'était pas désagréable, presque enivrante, lointaine, elle ressemblait à un chant grégorien, ou quelque chose qu'auraient pu chanter des entités surnaturelles, des anges peut-être? Le froncement de sourcils sceptique du jeune homme revint au galop lorsque Leroy les obligea à se diriger vers ce bâtiment, pour les faire passer la porte... Le jeune homme aurait voulu frapper à la pote se disant que ce n'était pas très poli de rentrer ainsi, mais il n'eut pas le temps de proposer l'idée qu'il entra dans un petit couinement après une énième menace de la part du petit monstre à quatre bras -pas Ozlem, le vrai petit monstre.
Un fois la porte passée le petit groupe se retrouva dans le noir. La pièce n'était éclairée par aucune fenêtre et la lumière n'y pénétrait pas... Tournant les yeux le jeune homme ne pu qu’apercevoir la lumière qui indiquait que l'arme de Leroy était chargée et qu'il ne l'avait pas lâché... Il serra un peu plus fort la main de son rouquin, inquiet. Il n'avait pas peur du noir, c'était au moins une peur qu'il n'avait pas, mais il ne se sentait pas très rassuré par les lieux... Pourquoi Leroy avait-il voulu qu'ils entrent là dedans?
"Qu'est ce qui vous a conduit ici les amis ?"
Le jeune homme sentit un long frisson lui parcourir les épaules et c'était loin de ressembler aux frissons que déclenchait Opy quand il décidait de l'embrasser de manière complètement aléatoire. Là il avait juste froid dans le dos, malgré l'absence complète de courant d'air. "Et bien on... Je sais pas... On est là pour quoi....? " Il était un peu embêté et aurait aimé que Leroy réponde à sa place.
"Est ce le fruit du hasard ? Bien que mathématiquement, le hasard ne soit pas programmé. Donc vous êtes là non pas parce que vous le souhaitiez, mais parce que quelque chose, hasardement vous a poussé à venir ici."
Ah ça, il ne croyait pas si bien dire... Ils avaient été poussés à venir ici, mais c'était plutôt par un pistolet laser que par le hasard... Lounis ne savait même pas à quoi ressemblait le hasard?
"La connaissance prend parfois des chemins bien étranges. Mais vous n'aviez sans doute pas connaissance du chemin qu'elle allait vous faire prendre."
La seconde voix fit sursauter le jeune homme qui manqua de tomber, déséquilibré par le poid de sa pièce de vaisseau -qui commençait d'ailleurs à largement peser sur ses épaules... Un petit "clic" se fit entendre, et si Lounis se sentit stresser à l'idée de se faire potentiellement attaquer dans le noir sans pouvoir réagir, il fut soulager de remarquer que quelques secondes après, une lumière un peu faible d'abord puis de plus en plus forte, semblable à une lambe de chevet s'était allumée... Les aliens aussi s'éclairaent avec des lampes économiques? Ils eurent enfin à loisir de voir leurs interlocuteurs... Et de voir qu'ils ne ressemblaient pas -trop- à des aliens. Ils étaient deux... Presque identiques, et plutôt connus de la télévision, même si Lounis ne les y regardait jamais, il savait qu'ils avaient un nom qui ressemblait vaguement à celui de Ronno.. enfin Chovka... Zaïtsev... V... A... Chovda? Ah non, Bodéga, non... BOGDANOFF! Vous voyez, ça ressemblait, non? Ils étaient un peu plus flippants que Chovka quand même -car il n'y avait pas à dire, il n'était pas laid le tchéchénien... Tchétchène pardon. Lounis avait toujours du mal avec les noms de nationalités. Un jour il s'était fait enguirlandé par un gars dans un café qui n'avait pas apprécié de se faire traiter d'argentinien... Ce n'était pas de sa faute si ces mots étaient difficiles à formuler!
" Qui êtes vous? " Enfin, il savait à qui ils ressemblaient, mais ils étaient bien loin de leur planète d'origine -ou alors cela expliquerait bien des choses....-... Le premier, Grishka -ils se ressemblaient trop- attendit à peine la fin de sa question: "La véritable question c'est qui ne sommes nous pas ? Et on est pas ceux que vous croyez qu'on est." Et le second suivit le mouvement: "Le tout n'est pas de croire, mais de savoir. La connaissance apporte bien plus de choses que la croyances."
N'écoutant que son courage inexistant, le jeune homme ne se démonta pas, et continua "Et pourquoi est ce qu'on est là au juste ?" puisqu'ils avaient l'air d'ens avoir, des choses anocdotiques, et quoi de plus anecdotique que leur présences ici? "Surement par le fruit du hasard." "Ou alors par la symbiose de... Vous avez vue le néant à l'entrée, c'est ça ? Esprits faibles..." le jeune homme baissa les épaules... Ils n'étaient pas rentrés chez eux à ce rythme. Celui qui venait de parler se leva, faisant reculer Lounis d'un pas, où il heurta Leroy, qui avait baissé un instant son arme, et gardait les bras croisés. "Igor et Grichka. Mais ce sont des copies. Y'a un code barre à l'arrière du cou" ...Pardon? Le jeune homme lui jeta un regard incompréhensif, jeta un œil dans le dos de... Igor? Non, Grichka, qui se retourna vers eux avec un boite dans la main... La lui tendant. Le jeune homme y jeta un regard peu rassuré, la main d'Opy devait certainement être vidée de son sang à l'heure qu'il était. Ce qu'il y avait dans la boite ressemblait à des chocolats? Des petites soucoupes? C'était adorable! Posant un bout de la pièce de vaisseau au sol, l'appuyant en équilibre sur son épaule le jeune homme libéra ainsi une de ses mains -mais pas celle du rouquin- pour piocher un chocolat... Mais ça bougeait! Il sursauta, gardant la petite soucoupe dans sa main, sans la manger... Occupé à la regarder, intrigué...
"Hum... Merci?..." C'était trop mignon, mais il n'était pas sûr de vouloir manger quelque chose doué de mouvement... Même si cela ne ressemblait qu'à des vibrations... Est-ce qu'il devait vraiment avaler ça? Même question de politesse? Il n'était pas très inspiré... Il se voyait plutôt la garder en animal de compagnie...
Lounis: 100%
Krystal Oliver
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| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Se cacher les yeux avec ses mains ? C'était quoi le but ? Il voulait jouer les autruches ? Et puis dire y'a personne c'était pas juste idiot ? Les individus ici étaient juste tous stupides. Non vraiment, je trouvais ça stupide, mais bon je l'avais fais, je pouvais déjà pas parler pour leur dire le fond de ma pensé, et à quel point j'adorais manger des autruches en leur mâchant le coup quand elles se foutaient la tête dans le sable.
Le pire dans tout ça, c'était que ça avait marché, j'étais sidérée, non mais sérieusement ? Ils nous avaient pas vu ? C'était quoi le délire ? J'y comprenais rien, et je jetais un coup d'œil aux autres pour tenter de comprendre mais c'était peine perdue. Il parla encore de son histoire de persil, hors de question que j'en mange encore une fois, j'étais pas un poney ! S'il avait envie de se taper une repas de cheval, qu'il le fasse chez Darshkan !
Et puis pourquoi il nous pointait avec des fusils tout à coup ? J'avais envie de grogner mais je ne pouvais pas ! Ça me frustrait !!! je commençais à m'énerver quand je vis un coup partir, immédiatement je précipitais vers elle, étonnamment elle avait l'air d'aller bien … Jusqu'à ce que je vois ses bras en plus. Mes yeux c'était grand ouvert et j'avais fais un pas en arrière. Il se passait quoi là ? S'il tirait on se retrouvait avec des membres en plus ? En tout cas la nourriture sur patte négocia avec la peluche rouge, pourquoi négocier on lui piquait son arme et on le mettait en charpie !!!
Gros soupire. Bon bah au moins on retournait tous ensemble au vaisseau non ? J'avais qu'une envie, me laver, ma peau était poisseuse par endroit, et ça puait vachement, et pourtant l'odeur de la mort j'appréciais ça. On fini par arrivé près d'une maison, si c'en était une, et on entra à l'intérieur, pourquoi donc ? Et c'était qui à l'intérieur de cette pièce ? On y voyait rien. Finalement non, il y avait deux autres personnes ici … Une lumière nous aida à mieux voir, et … J'aurai préféré rester dans le noir. Pouvait-on être aussi moche ? C'était des humains ? Non mais vraiment ? Ils se mangeaient pas eux c'était sûr !
En plus Leroy, finalement je me faisais à l'idée, avait dit que ce n'était pas les vrais mais des copies, je saisissais pas bien le concepts, mais passons. L'un d'eux -Igor je crois- me donna une petite pastille verte, à l'odeur j'avais reconnu la menthe qu'utilisait Diku dans ses pâtisseries, et je l'avais manger.
« Wah c'est fort ! Oh ?! MA VOIX !!! - Vous êtes venus pour la question je suppose ? Allez allez-y, posez la! »
Hein ? Il me racontait quoi le Grishka ? Une question … Voyons voir …
« Pourquoi Stitch est Leroy ? - Mais qui est Leroy ? - Ou qui est Stitch ? - On ne connait pas de Leroy, ni de Stitch, mais ceux qui connaissent Leroy et Stitch ont sans doute déjà vu le film ! »
Et ils rigolaient, nom d'un morceau de viande, mais j'étais où là ?! C'était quoi ses gens ? J'allais les manger ! Non, ils ont une sale tête, c'était à eux qu'on aurait dû leur retirer la voix… Bip bip, tien c'était quoi ce bruit ?
« ça doit être les madeleines, je reviens. »
Madeleines, j'espérais que c'était les mêmes gâteaux que chez Sarabi, je n'aimais pas spécialement ça mais, j'avais trop faim pour m'en soucier. En tout cas Igor était partie, et nous nous étions là debout, sans rien dire à attendre, ce silence … Stressant. Il revient avec des madeleines bien chaude, c'était bien comme chez Sarabi, j'en avais prit une, et … C'était super bon !!! On pouvait être moche mais savoir faire la cuisine, dingue!
« Dommage qu'il n'y ait pas de chocolat chaud … - Je reviens. »
Sérieusement ? Non il était quand même pas … Ah si, à peine deux minutes il m'en rapportait un, et pas dégeut en plus, presque comme ceux que me faisait Scar, en moins sucrée. Me manquait ceux de Scar … Après m'avoir tendu le chocolat il recommença avec un sourire hyper malsain, qu'il arrête pitié qu'il arrête !!!
« Quelle est la question ? - Comment redevenir lionne ? - Vous savez rugir ? - Vous avez de l'alcool ? »
Un moment de silence, oui à la suite ça faisait surement étrange comme enchainement de question, mais il m'apporta une petite flasque, ça sentait comme ceux qu'il servait au Rabbit Hole, j'en verrai dans la moitié de chocolat chaud qui me restait et bu cul sec. Bon je risquais de retrouver aussi mes instinct de chasse … Mais bon ! Une seconde de concentration et j'avais pousser un violent rugissement.
« Alors ?! »
Cléo Pescerosso
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Antropy, Lounis, Ozlem, Krystal, Zach & Cléo The World is Blue
De toute les manières dont sa situation aurai pu finir (et elle avait de l’imagination quand il s’agissait de paniquer), Leroy sous son apparence de peluche rouge lui sauvant la vie n’en faisait pas partie. Même par association avec Zachary, l’idée ne lui avait pas traversé l’esprit. Quand il lui a tendu la main pour l’aider à se relever, elle était trop sonnée pour comprendre le simple sens de ce geste, et il lui fallut quelques secondes supplémentaires avant de lui tendre la sienne. Elle faisait la distinction entre les deux, elle n’était pas naïve au point de croire que c’était Stitch devant elle (il était bleu, il le lui avait dit). C’est la seule et unique raison pour laquelle sa remarque suivante, la chagrina, sans non plus la blesser comme elle aurait pu le faire venant de son ami. Elle récupéra un bout de tissu d’une pile de vêtements qui trainait à côté d’elle avant de s’essuyer le visage méticuleusement en rougissant un peu. Certes elle était un poisson, mais cet… homme (?) à tentacule n’avait peut-être rien à voir avec l’océan. Et puis, elle n’était pas fan des gens qui voulaient lui baver dessus de manière générale. « J’ai trouvé ! » L’exclamation de la brunette, lui fit tourner la tête dans sa direction tendit que tout autour les autres se battaient entre eux. Oh pourquoi est-ce qu’elle était là-dedans : elle ne supportait pas la violence. Mais elle pouvait faire son possible pour rester loin des agresseurs, et ne gêner personne, même si elle s’était débrouillée comme un manche jusqu’à maintenant pour faire ça, peut-être qu’elle allait s’améliorer. Elle ne voulait vraiment pas obliger quelqu’un à la sauver. Encore.
La petite blonde suivait la peluche rouge (elle comprenait enfin pourquoi tout le monde les appelait comme ça), en se demandant vaguement pourquoi il l’avait aidée. Après tout, il avait été clair, il ne se préoccupait du bien être d’aucun d’entre eux. Et si eux le suivait c’était parce qu’il était le plus à même de les ramener sur Terre, Cléo quand à elle, était moins préoccupée par son retour que par le fait de savoir ce qu’était devenu Zachary. « Il y a une porte ouverte là… » Son ami à bouclette (elle l’aimait bien, il devenait son ami même si elle lui avait juste parlé deux minutes) venait de trouver leur échappatoire, et Cléo suivit la direction indiquée sans demander son reste. Le plus vite elle serait loin d’un conflit, le mieux c’était. Elle détestait vraiment les conflits. Heureusement tout le monde avait fait comme elle, et ils se retrouvèrent tous hors de la pièce ou elle s’apprêtait à pousser un petit soupir de soulagement, qui se transforma en petit couinement en voyant tous ces gens en rouge de l’autre côté. Elle allait finir par devenir partiale avec le rouge… pas que ce soit une mauvaise chose ! Elle n’allait pas juger quelqu’un sur sa couleur après tout, c’était vraiment malpoli. Mais bon… dernièrement ça ne présageait vraiment rien de bon. Un petit coup contre sa jambe lui fit baisser les yeux vers… Leroy. Elle avait vraiment du mal à s’adapter à sa présence. Peut-être que si Zach avait été présent aussi, elle aurait eu moins de sentiments négatifs à son égard ? C’était déprimant, elle appréciait tout le monde normalement, quand elle avait du mal avec quelqu’un elle se sentait toujours coupable. Cette fois n’échappait pas à la règle. "Cache tes yeux... Viteuuuuh !" Elle s’empressa de faire exactement ce qu’il lui demandait. Il était quand même le guide de l’expédition, s’il lui disait de faire quelque chose, il devait avoir une bonne raison. Cela dit, maintenant qu’elle savait que c’était lui et pas son Stitch, elle était beaucoup moins à l’aise en le faisant. C’est seulement après qu’il leur ai signalé la fin de la menace qu’elle se risqua à jeter un coup d’œil à travers ses doigts. Plus d’hommes en rouge, et tous les autres étaient là et en un seul morceau.
Plus, un canard.
« Ooh bonjour. » Elle n’avait pas pu s’empêcher de s’approcher du rouquin pour admirer son canard. Il avait du le trouver un peu plus tôt, et elle n’avait pas remarqué. Elle offrit un sourire au propriétaire, elle l’aimait bien lui aussi, il avait sauvé un animal en détresse. Peut-être qu’elle pourrait l’inviter à faire parti du groupe écologiste de Storybrooke… Tout à coup tout le monde se figea, le canard laissant également échapper un « coin » surprit. Leroy venait de les braquer à nouveau avec une arme. Effrayée de nouveau, alors qu’elle pensait être enfin en sécurité pour un petit moment, Cléo se contenta de se figer, les mains serrées devant elle. Qu’est ce qu’elle était supposée faire ? Elle ne savait pas quoi faire ! Est-ce qu’elle devait rester là sans bouger ? Ou dire quelque chose ? Elle était complètement perdue, et elle voulait juste retrouver Zachary. « Non. » Elle était aussi surprise que les autres d’avoir parlé, mais ne regrettait pas de l’avoir fait. Elle n’avait pas haussé la voix, mais elle n’avait pas parlé dans un murmure plaintif comme il lui arrivait de le faire quand elle était effrayée. Quand ses pensées rattrapèrent enfin ses actions, elle prit une petite inspiration pour se rassurer. Elle n’allait pas céder. Elle n’irait nulle part sans Zachary. Elle se sentait trembler légèrement face à la menace qu’il représentait avec ses armes braquées sur eux, mais… elle se refusait à bouger. S’il voulait se débarrasser d’eux, il allait devoir… devoir… utiliser ses… Oh par la Grande Tortue, pourvue qu’il ne tire sur personne ! Aucune idée de pourquoi, mais les informations délivrées par la brunette s’enregistrèrent dans son cerveau comme des informations intéressantes (elle ne savait pas que le persil était une plante médicinale…), tandis qu’elle essayait juste de ne pas penser à ce qui pourrait se passer si elle l’avait mis en colère en refusant de suivre ses ordres.
Avant de pousser un petit cri en mettant sa main devant sa bouche en voyant le coup partir vers la brunette. Mais pourquoi est-ce qu’elle avait essayé de s’en prendre à lui ! Oh non non non, est-ce qu’elle était blessée ? Est-ce qu’elle était morte ?! Un grognement provenant de la forme étendue sur le sol lui provoqua un tel soulagement qu’elle cru sentir ses genoux défaillir. C’était trop d’émotion. Elle avait besoin d’aller nager. C’est ça… en rentrant elle irait nager quelque part… des eaux calmes… avec quelques calamars peut-être, ou même des truites si elle se sentait d’aller en eau douce. Eau douce, eau salée… « C’est trop coool ! » La brunette avait quatre bras maintenant. Elle prendra un pique-nique aussi, y passer la journée ça serait bien mieux… Il lui fallut un moment avant d’arriver à se concentrer suffisamment sur les mots du bouclés pour comprendre ce qu’il essayait de faire. Elle déglutit péniblement (elle avait soif, elle avait vraiment soif tout à coup) tout en clignant des yeux pour se forcer à rester dans l’instant présent. Et d’acquiescer énergiquement à l’intention de la créature rouge pour soutenir le discours de son ami. Elle n’arrivait pas à l’appeler peluche. Oh il y ressemblait c’est vrai. Mais le terme était trop doux et agréable pour lui être attribué. Stitch oui, mais pas lui. Il les avait forcés à avancer dans une direction apparemment complètement aléatoire pour la petite blonde. Elle était toujours choquée de ce coup de feu. Elle ne s’agitait pas autour de la brunette pour vérifier qu’elle allait bien uniquement parce qu’elle avait le sourire aux lèvres, et que l’autre blonde semblait avoir pris la situation en main. C’était la seconde fois qu’il tirait sur eux, elle ne repensait que maintenant à la scène sur le vaisseau, mais c’était définitivement lui à ce moment là. Elle n’aimait pas ça, pas du tout. Mais en même temps, elle se méfiait aussi des pistolets à eau, et venant d’elle c’était quelque chose.
Une voix juste à côté d’elle la sortie de ses pensées. C’était le bouclé ! Elle lui sourit automatiquement, ravie de sa gentillesse. Elle en avait besoin, et il était vraiment une perle pour l’avoir remarquée tout à l’heure. « Ça va mieux, merci. » Elle baissa les yeux vers sa jupe, elle n’était pas si horrible alors. Et il avait l’air de s’y connaître en habits, alors elle lui faisait confiance. Elle n’avait pas l’habitude de s’en soucier tant que ça, vu son travail à l’aquarium elle ne prenait pas le temps de bien s’habiller ça n’en valait pas la peine, mais elle était coquette. Et elle préférait être jolie quand elle le pouvait. « C’est gentil. » Elle lui sourit calmement. Elle était un peu mieux depuis tout à l’heure. En fait, étrangement, de savoir que c’était Leroy lui avait, d’une certaine manière remonté le moral. Ça voulait dire que ce n’était pas Zachary qui lui avait dit tout ça. Venant de Leroy, ça la dérangeait beaucoup moins. L’obscurité la força à nouveau à se concentrer sur son environnement, et elle chercha les autres autour d’elle. Qu’est ce que c’était que cet endroit ? S’ensuivit une discussion étrange entre le bouclé et… des voix désincarnées qui lui paraissaient familières. Elle avait beau se creuser la cervelle, elle n’arrivait pas les remettre. Du moins jusqu’à ce que la lumière ne se décide à éclairer la pièce. « Ce sont les frères Bogdanov ! » Oui elle souriait comme si elle venait de découvrir une nouvelle espèce de plancton, en regardant les autres membres du groupe comme s’ils auraient du trouver ça aussi fabuleux qu’elle. Elle adorait les documentaires, elle n’y pouvait rien ! Et depuis qu’elle avait rencontré Zachary elle avait étendu son domaine d’intérêt. Elle les avait vu à la télévision ! Même si c’était des copies apparemment, ça restait des gens qu’elle avait vu à la télévision ! Et ils étaient intelligents, peut-être qu’ils auraient les réponses dont elle avait besoin ! « Hum... Excusez-moi ? Comment est-ce que je pourrais faire revenir quelqu’un qui a disparu ? »
Certes leurs réponses précédentes n’avaient pas été très informatives, mais ils avaient quand même rendu la voix à l’autre blonde, et lui avait même offert des madeleines ! Il faudra qu’elle lui demande si elle peut lui en prendre une, elles avaient l’air vraiment appétissantes. " Pour faire revenir un mort ? Ca dépend, des matières premières dont tu disposes. As tu de la poussière de lune ? Ou un astéroïde en bon état ? " Un mort ? Elle ouvrit la bouche, avant de la refermer dans un claquement sec. Ils étaient légèrement hors sujet là… " Du sel aussi, pour la conservation... " Elle secoua la tête comme pour chasser l’image désagréable, avant d’essayer de préciser. « Non, je veux dire Stitch, il-- » " Oula... Là c'est plus complexe. Vous faites des allergies à quoi ? " Elle les regardait avec des yeux ronds, peut-être qu’elle aurait du formuler ça différemment dès le départ. Un petit choc répétitif sur sa jambe lui fit baisser les yeux… sur un robot pâtissier complètement équipé qui tentait d’attirai son attention. Machinalement, parce qu’il était mignon et qu’il était tout brillant comme un coquillage, elle lui gratouilla la tête gentiment. « Punaise, mais va y, touche pas ma carcasse ! Ôte tes sales pattes ! » Elle récupéra sa main vivement. « Pardon ! » Il ne lui laissa même pas le temps d’ajouter quoi que se soit, qu’il ouvrait son compartiment et en sortit une lettre qu’il lui tendait, avant de s’éloigner en bougonnant. « Vas y la meuf, je voulais juste te passer le courrier ! Y'a pas marqué Tripotage sur ma tête ! Bon sang, mais c'est plus ce que c'était ces touristes ! » Cléo gardait fermement la lettre entre les mains, et criant pour atteindre le robot qui s’en allait. « Je suis désolée ! » Elle manquait vraiment de savoir vivre quand il s’agissait de meurs des autres planètes, il faudra qu’elle demande à Zachary de lui apprendre ce qu’il sait, parce qu’elle n’aimait vraiment pas ennuyer les gens comme ça.
Avec une petite grimace elle tourna et retourna la lettre dans ses mains. Si elle l’ouvrait est-ce qu’elle allait encore faire une bêtise ? Il lui avait tendue après tout. Et puis au point où elle en était, un faux pas de plus où de moins… A l’intérieur ne se trouvait que la lettre S en majuscule… Elle fronça les sourcils sans comprendre. Est-ce qu’elle devait savoir ce que c’était ?
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Antropy Tiger
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Tryna talk, but we can't hear ourselves.
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And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Si Lounis n’avait pas osé goûter les petites soucoupes en chocolat, moi je n’avais pas demandé mon reste pour plonger ma main dedans en en saisir une – après la proposition de l’un de ces clones galactique – afin de me la fourrer dans la bouche. Et j’avais du mal à retenir mes gloussements de satisfaction sous la sensation ainsi procurée. « Oh my godness, mais c’est que ça bouge encore dans la bouuuuuche ! Ch’est trop funsh, j’ai beau croshquer dedansh, sha boushe et tout… Sha pétille ! Lounish, mashe le tien ! She shens un bout de shoucoupe shous ma langue ! She peut en avoir une autre sh’il vous plait ? Sh’est trop trop bonsha !! » Je tendis la main et souris au type devant nous qui accepta volontiers de m’en servir une seconde. Ca, je regretterais sans doute quand nous serons de retour sur terre. Comment est-ce qu’ils faisaient pour les faire vibrer ? Un mécanisme ? Non, impossible dans des matières alimentaires… Et le sucre pétillant ne risquait pas d’être le responsable à ce point. Le fluor peut-être ? Non, je n’avais pas l’impression de me laver les dents en mangeant quand même. Et puis le dentifrice mélangé au chocolat c’était atroce, j’en savais bien quelque chose ! Vous ne vous êtes jamais brossé les dents après avoir mangé un kinder ? Essayez, ça vaut le détour, c’est moi qui vous le dit.
Je déposai soigneusement le canard à côté de nous, glissant le morceau de métal dans la poche arrière de mon pantalon. Bon, le truc rouge n’était pas vraiment gentil en fait – je le préférai en Cap’tain, lui au moins il ne trahissait pas les siens. Là on avait plutôt affaire à la version Iron-Man, mais genre extrait de Civil War. Ce film allait dépoter quand il sortirait en salles. Mais Iron Man avec quatre bras, y’avait comme un truc qui clochait dans le casting. C’était comme la brune cosplayée en Romanov, les quatre bras c’était prévu ou bien est-ce qu’elle avait croisé la route d’un mutant ? Ah oui, c’était Leroy qui lui avait tiré dessus. Difficile de suivre quand ça allait trop vite. Heureusement, nous avions en face de nous deux personnes qui s’exprimaient d’une manière tellement bien trouvée que je ne pouvais que les remercier de s’exprimer aussi distinctement. Ce n’était pas tous les jours qu’on rencontrait des jumeaux – des clones – aussi bien éduqués. Il faudrait que je leur fasse rencontrer Antalpy, lui aussi il aimait la bienséance. E il apprécierait sans nul doute leurs réparties et la tournure si délicieuse de leur vocabulaire. J’étais aux anges, je l’avais dit ça ? Un vrai petit ange roux dont les dents avaient du mal à se décoller à cause du chocolat. La gourmandise est un vilain défaut !
« Ce sont les frères Bogdanov ! » Nous éclaira la gentille Fury. Qu’elle est mignonne elle, et même le canard à l’air de l’apprécier donc, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas pareil. Et puis, elle a l’air tellement contente de ce qu’elle nous annonce – comme si c’était la découverte du siècle – que je ne peux m’empêcher de sourire à sa réflexion. Avant de cependant me pencher vers l’un des deux pour demander : « Dites, c’est vos vrais visages ? Non parce qu’on dirait que vous avez été croisés avec du plâtre, ça bouge pas ! Le botox existe aussi sur votre planète ? Vous devriez essayer, ça dépote pas mal et ça vous vire toutes les rides en même pas cinq minutes. La meilleure crème qui puisse exister, surtout pour les vieux. Non sérieux, c’est un vrai ? J’peux toucher ? » - « C'est un vrai visage. Tu veux toucher ? Tiens, met ta main sur mon menton. » Me répondit sans doute le dénommé Igor, avant de m’attraper la main pour me laisser faire. Je pressais ses joues et son menton, plissant les yeux en essayant de voir où était le truc mais… Il ne semblait pas y en avoir. Bizarre. Pourtant il avait un code barre, c’est qu’il devait bien porter un masque, non ? Je tachais de trouver un rebord, mais très vite il se redressa en m’empêcha de continuer mon investigation. Je l’aurais un jour, je l’aurais !
« Vas-y la meuf, je voulais juste te passer le courrier ! Y'a pas marqué Tripotage sur ma tête ! Bon sang, mais c'est plus ce que c'était ces touristes ! » Gronda le petit robot à côté de Fury, et je haussai un sourcil agacé en l’observant faire. Non, mais, ça suffisait un peu de s’en prendre à la petite blonde ? Okay elle avait l’air cruche et maladroite, mais ce n’était pas une raison pour se mettre à parler comme une petite racaille des bas quartiers. « Les robots de nos jours, c’est plus ce que c’était. Avant au moins ils étaient polis et courtois, aujourd’hui ils ont eux aussi hérités du gène de la connerie humaine. Ne t’en fais pas. Tiens, un canard pour te consoler. » Je lui déposai Donald – oui, je venais de le renommer, ça posait un problème – près d’elle en lui tapotant doucement l’épaule. Qu’elle ne s’en fasse pas trop, les droïdes ménagers feraient leur temps avant de disparaître. Et si je recroisais celui-là, j’allais lui faire tâter de mon pied dans ses moteurs arrières. Ouais, Thor n’aimait pas qu’on s’en prenne aux jouvencelles. Ultron était là pour prouver le sort qu’il réservait aux récalcitrants !
Découvrant la lettre que nous révélait Cléo, je pris un air dubitatif en posant mon index sur mon menton. S. Qu’est-ce que ça voulait dire, ça, S ? « S… Sandwich ? Salade ? Sauté de bœuf ? Saucisson ? Serpents ? Sagittaire ? Salutations ? C’est compliqué dites donc, les chiffres et les lettres sur Terre sont beaucoup plus simples ! Ou bien est-ce que c’est un symbole ? Tourne la feuille pour voir ? Infini ? Mais il en manque deux bouts alors… L’infini divisé par deux ? Un demi-infini ? Mais c’est possible ça ? » Je lançai des regards interrogatifs à Lounis, au cas où la réponse s’inscrirait sur son front. Mais Igor tapa dans ses mains avant que nous ne puissions pousser au-delà la réflexion. « Bon les amis, ce n’est pas tout ça, mais il vous faut une autre Lettre. Vous êtes prêt ? » Je sautillai sur mon siège. Oui, j’étais prêt ! Les jeux, ça me connaissait bien ! Grishka sortit d’ailleurs une enveloppe semblable à celle que Fury avait ouverte et nous l’agita sous le nez. « Pour l'avoir, il va falloir en échange faire un petit truc pour nous… » Un défi ? J’adore les défis. « Balancez la sauce. » J’étais déjà prêt à buzzer !
Ils se regardèrent d’un air entendu avant de se pencher dans ma direction. « Répond correctement à la question, et la lettre est à toi ! » Il avait l’air ravi de ma motivation évidente. Je retins mon souffle face au suspens insurmontable. Mais parle, bordel de clone ! Parle avant que je ne m’énerve ! « Quelle est la lettre ? » Ouuuuuh, alors là ! Beaux joueurs. Très bons joueurs même, que n’existait-il pas de meilleur solution que de la poser directement dans la question de base. Je pris soigneusement le temps de la réflexion. Nous n’étions pas dans un banal niveau de twister là, il fallait jongler avec autre chose que son corps – même si jouer avec celui de Lounis ne me poserait absolument aucun problème, je le savais – pour atteindre la récompense finale. M’adossant au dossier du canapé, je me plongeai dans un mutisme l’espace de plusieurs minutes. Quelle est la lettre. La lettre. Quelle lettre. J’avais vingt-six possibilités, vingt-cinq si on considérait que le S n’apparaissait pas une seconde fois dans leur défi. Les énigmes, ça n’avait pas toujours été mon fort : je voyais souvent au-delà de la solution et les gens ne voulaient alors plus jouer avec moi. Espérons que cette fois je terminerais avec le bon raisonnement… Ou pas. Après tout, qui a dit que je devais absolument donner la bonne réponse ? Je devais répondre correctement, mais le politiquement correcte n’était pas forcément vecteur de bonne solution. « Gouverner, c’est choisir » disait Pierre Mendès-France. Puisqu’il fallait choisir de jouer sur les mots et les expressions, allons-y.
« Vingt-six lettres à départager, si on part du principe que nous sommes dans l’alphabet terrien. Ce qui laisse 26 possibilités, à condition que notre intuition des probabilités ne soit pas facilement faussée pour induire un mauvais choix. Là par exemple, vous venez de nous dévoiler la lettre S. Jusqu’à présent, nous avions une chance sur vingt-six de trouver la bonne lettre, ce qui laisse 3.85% de chance de trouver la bonne. Mais l’apparition du S que tu tiens, Fury, accorde aux autres données une hausse de 0.14% donc, plutôt que nous baser sur l’équation des portes, nous devrions nous tourner sur celle des statistiques médullaires. » J’avais l’air sérieux. Il faut toujours avoir l’air sérieux quand on parle, même si je parlais plus pour moi-même que réellement aux autres. J’étais en pleine conversation avec mon subconscient – ou mon inconscient, je ne sais jamais lequel des deux je réveille ni à quelle heure – et ce que j’énonçais à voix haute était d’avantage un moyen de faire le tri dans les petits compartiments de mon cerveau. Si, j’avais un cerveau, merci du commentaire.
« La bonne connaissance des caractéristiques d'un jeu peut aider à gagner. Ici, il memanque une donnée pour pouvoir correctement répondre, alors je vais partir du chat de Shrödinggher et considérer que le canard à ma gauche est à la fois mort et vivant. Tant que je décrèterais qu’il en est ainsi, la probabilité ne changera pas et la chèvre n’aura qu’à tondre son gazon toute seule pour ne pas perturber le reste du boulier. » Souvent, quand je me parlais à moi-même, j’utilisais beaucoup de noms de codes et de néologismes. Chez moi, ça avait du sens. Mais vu les têtes de mes compatriotes, je me doutais que eux ne percutaient pas vraiment de quoi est-ce que j’étais en train de parler. Ce n’était pourtant pas difficile ! Il suffisait de trouver les règles du cluedo pour savoir jouer à Destin, non ? Bah là c’était pareil. Mais en différent.
« Reste à analyser la probabilité de gagner en fonction des lettres qui ne sont pas sorties. J’avais expérimenté ça une fois, dans un casino, avec des cartes. La sécurité n’avait pas eu l’air d’apprécier, j’avais été renvoyé avant même de pouvoir empocher mon argent… mais on m'avait rappelé après pour me demander de venir les aider à trouver un autre joueur. On ferait un duel, ils m’avaient dit ! J'aurais pu arriver vers lui genre "Voici venir l'Aigle de la Route !!!!" et tout, avec les effets spéciaux comme dans les films de cowboys ! C'était juste parfait, et du coup je l’avais reconnu tout de suite, mais le duel n’était jamais venu. A la place on m’avait remis une médaille… Enfin bref, c’était nul comme aventure. » Et la médaille avait héritée d’une jolie place sur le mur du fond de mes toilettes, juste à côté de la tablette bizarre que m’avait donné Klaus lors de notre étrange nuit au Zoo. Mais revenons-en à nos moutons – qui a bêlé ? « Donc, si on calcule la portance de cette enveloppe face à son incidence sur la situation, je dirais qu’elle ne peut contenir qu’une seule lettre. Ce qui est déjà un bon début, même si dans l’idéal il faudrait qu’elle contienne un mot entier pour que l’on puisse continuer à comprendre ce que nous veut ce truc rouge à quatre bras. » Je désignai nonchalamment Leroy, mes yeux bleus toujours portés dans le vague entre les deux clones.
« La lettre est tout simplement… La lettre suivante. » Finis-je par dire, en semblant cette fois reprendre conscience de leur présence et les regardant tour à tour. C’était une réponse correcte, non ? Pourquoi est-ce qu’ils ouvraient de si grands yeux ? Donald, ferme ton bec, tu baves.
Il fallait mettre ce truc-là dans la bouche...attendez...genre... Ozlem venait de bugger sérieusement. Dans sa tête ça faisait de pop popcorn ! Les frères Bogdamachintruc...paraissent que c'était leurs vrais visages... Non mais ce n'est pas possible, ça ne pouvait PAS l'être, c'était un mythe, un mystère encore irrésolu. Tout comme leurs réponses qui n'en étaient pas vraiment. Tout ça commençait à donner mal au crâne à Ozlem. Entendre Krykry demande comment redevenir Lionne ne l'étonnait pas. Il y avait quelque chose de sauvage et de félin chez la jeune femme appréciable. Il faudrait qu'elle raconte tous ça à Alexis en rentrant. Tigrou son côté bondissant était reconnaissable. Si ça n'avait pas été un Tigrou, Ozlem aurait pu dire qu'il fut Skippy le kangourou...Bah oui un Kangouroux c'était roux.fin brun mais il y avait roux dedans alors un ancien kangourou pouvait être roux. Bambi était Bambi, Ozlem l'aimait bien aussi, il y avait quelque chose d'attendrissant dans sa fragilité. Cléo, elle l'appréciait aussi, elle faisait une bonne fury. Et puis Stitch, quand il était bleu, c'était tout de même mieux. Ozlem avait toujours adoré le film alors....
"Tu'en fais pas Cléo, on va le retrouver Stitch, on trouvera un moyen, il y a toujours une solution. On est monté à bord du vaisseau ensemble, on rentrera ensemble."
Et puis Ozlem s'était souvenu d'une chose, et si ça pouvait peut-être marcher?
"La musique! Mais c'est bien sur, dans le film...bon ça reste un film mais ça reste Leroy...il est "allergique" à la musique, peut être que si on en fait ça fera revenir Stitch..."
C'était une idée comme une autre. Elle avait reporté son attention sur les soucoupes que le robot avait apportées et avait regardé Oppy. Rien que l'idée de mettre ses choses dans la bouche l’écœurait. Elle n'était pas chochotte d'habitude...bon si elle avait peur d'énormément de chose. Dans une situation critique, lorsqu'elle n'avait pas peur, c'est qu'elle n'avait pas conscience du danger que cela représentait. Là elle avait quatre-bras, ce qui ne la dérangeait pas. Mais elle aimait bien ses deux bras quand même.
"C'est quoi ces machins? Non je mange pas ça moi...ça se trouve ça apporte des maladies...vous savez ce que ça contient comme bactérie? Moi non, je veux pas et je veux pas !" C'était catégorique, non mais et puis quoi encore? Elle n'allait pas s'empoisonner pour rien à cause de soucoupe étrange. Et tant pis si elle était impolie.
Le petit robot impoli qui venait de urler - si c'était possible pour un robot - sur Cléo. "Non mais ça va pas? Les lois de la robotique tu connais par toi? Tu as un bug dans ta carte-mère?" Bougonna l'ex cosplayeuse de Romanov. Elle se pencha doucement au-dessus de l'épaule de Cléo, curiosité humaine. S...ça pouvait vouloir dire plein de trucs s. Super man. Sandwich... Stitch.
Une deuxième lettre... Oz s'en allait pour ouvrir la bouche. Bha il fallait une deuxième lettre, donc une lettre en papier. Mais Oppy commençait à parler. honnêtement elle s'en était arrêté quand il avait commencé à donner des statistiques et des chiffres. Les maths ça faisait mal à la tête. Elle avait toujours eu en horreur les maths. Et pendant que monsieur s'étendait sur une longue discussion pour enfin finir sur une conclusion...
"La lettre...en papier c'est une seconde lettre de papier... Opy...tu passes parfois au salon de thé? Je connais une fille avec qui tu pourrais t'entendre, la boutique de montres et d'horloges en tous genres...un ancien lapin je crois...j'y suis passée une fois mais le bruit des tics tacs me dérange, c'est hyper stressant, je sais pas comment elle fait. Bon pour en revenir à cette solution..."
Les deux frères se mirent à rire. Tigrou avait bel et bien trouvé la lettre. Ce qui était plutôt rassurant. Igor enchaina. Non mais il ne s'arrêterait pas hein? "On va jouer à un jeu et je te donnerai la 3ème lettre ! Alors écoute bien !" Ozlem les fusilla du regard, jouer, ils n'avaient pas le temps de jouer...elle n'en avait pas énormément l'envie pourtant. "Alors?" Alors elle écoutait...et puis ça fit POP POP POPCOOOORN dans sa tête.
"On écoute de la musique... Stitch...est-ce que c'est le mot? Ce serait stupidement simple si c'était le cas, mais comme c'est simple pourquoi ce ne serait pas le cas? Elle a tout à l'heure, Cléo, demandait comment on faisait revenir Stitch...et si c'était de la musique hein? Il faut jouer de la musique...chanter? Dans le film...ça créait une espèce de court-circuit. Comment Stitch est devenu Leroy? Quand? Alors? On écoute..."
Elle se tue. Si...on restait muet qu'est-ce que cela faisait? Non, mais on n'avait pas le temps d'écouter leurs longues divagations et les monologues de Tigrou.
"Quelqu'un sait jouer de la musique? Vous peut être...non attendez...vous allez bien rester pour le concert? Et puis les gens, si ce n'est pas ça...j'aurai été contente de cette dernière balade avec vous. La chance sourit aux audacieux... Bon faut trouver des instruments quand même...vous en avez?"
Ozlem était complètement partie dans son délire, oubliant totalement les autres, ou presque. Elle ne se souciait même plus des deux clones qui se trouvaient devant elle.
Non, quoi qu'on lui dise, il ne toucherait pas à ces soucoupes en chocolat. Et Opy' pouvait toujours insister cela ne le ferait, pour une fois, pas changer d'avis. Car dans la tête de Lounis les choses n'avait qu'un sens de fonctionnement. Et une fois qu'il était fixé, il ne changeait plus, à moins qu'on lui prouve par A + B en passant par Z qu'il se fourvoyait. Et jusqu'aux dernière nouvelles, lorsque quelque chose bougeait, était doué d'un mouvement propre, cela signifiait que ce quelque chose était vivant. D'accord les plantes étaient vivantes aussi, mais pas de la même façon. Une herbe lorsqu'elle est coupé reprend sa forme précédente en l'espace de quelques semaines, lorsqu'elle n'est pas étouffée par des tas de désherbants dégoutants. Mais là, s'il mangeait cette petite chose, ne risquait-il pas de s'apercevoir trop tard qu'il avait avalé quelque chose de vivant qui n'aurait pas la capacité de se régénérer comme le ferait une plante? Il ne pouvait pas y avoir de mécanisme, du peu de connaissances qu'avait le jeune homme concernant la mécanique, alors le mouvement devait bien venir de quelque part, et tant qu'il ne saurait pas d'où il garderait sa soucoupe au creux de sa main et n'y avalerait certainement pas.
Ravi d'ailleurs de voir qu'il n'était pas le seul à paraître dubitatif devant les soucoupes même s'ils n'avaient pas les même raisons... Pourquoi parlait-elle de bactéries? A première vue ce n'était que des chocolats, aucune raison qu'il y ait là dedans plus de bactéries que dans nos bons vieux Milka, mais peut-être qu'elle n'avait pas tort non plus, si ces petites choses s'avéraient être en vie? Le jeune homme jeta d'ailleurs un regard désolé à son ami. Oh il pourrait lui faire les yeux qu'il voudrait il n'obtiendrait rien de lui. " Opy', pas la bouche pleine... " sauf ça. Voyons, il était chez des inconnus -enfin presque- on ne parlait pas la bouche pleine, combien de fois faudrait-il que le jeune homme le lui répète?! Il avait la tête dure le petit tigre bondissant. Ou plutôt il avait cette faculté à ne jamais s'occuper de ce qu'on lui disait qui laissait toujours Lounis pantois... Et c'était aussi pour ça qu'il l'aimait plus que de raison. C'était une capacité plutôt impressionnante non? En tout cas, Lounis en serait incapable! On lui disait les choses une fois, pas deux. Dans le bon comme dans le mauvais sens. Il prenait tellement tout au pied de la lettre qu'il fallait se méfier de la moindre blague quand on lui parlait. Il en était conscient, les médecins lui avaient bien expliqué tout ça, mais même en en étant conscient, il ne savait pas comment l'éviter.
Le jeune homme baissa les yeux en écrasant sa main rendue libre sur son visage. Oh mon Dieu mais Opy'. Qui demandait à toucher les visage des gens qui vous accueillaient sous leur toit, clônes ou pas? D'ailleurs, Lounis n'avait pas compris cette notion là, mais il ne demanderait pas, de peur peut-être d'avoir l'air à la ramasse. Il fut d'autant plus surpris que l'un des deux frères, Igor, accepta la requête de son ami. Est-ce qu'il allait vraiment lui laisser lui toucher le visage?... Oh comme c'était gênant. Assez pour que Lounis détourne les yeux pour trouver un endroit ou appuyer sa pièce de vaisseau qui commençait à peser lourd sur ses épaules, en profitant pour poser son sac à dos à côté, mettant la petite soucoupe dans la poche extérieure pour ne pas l'abîmer... ahhh c'était agréable de pouvoir étirer ses grands bras -en faisant attention de ne pas heurter le plafond bas-... Entre temps, une bonne odeur de pâtisseries avait envahi la pièce et de chocolat chaud aussi... Il allait demander d'où ça venait quand il entendit crier? Ou plutôt rugir? Cela le fit sursauter en tout cas... Il n'y avait pas idée de faire un tel bruit sans prévenir?! Bon, il s'en remettrait, ça allait.
Lorsque le petit robot se mit à vociférer , le jeune brun lui jeta un regard circonspect... Est-ce qu'il râlait sur la petite demoiselle toute charmante là? Mais n'en avaient-ils pas tous un peu marre de s'énerver sur elle?! Elle ne le méritait vraiment pas, c'était agaçant! Et si ses capacités à comprendre ce que les gens ressentaient avaient toujours été lourdement limitées, il connaissait la situation d'être celui qui passait son temps à bourder et faire toutes sortes de bêtises qu'on lui reprochait, et c'était une position qui n'était pas franchement amusante. Et l'entendre s'excuser fit lâcher un regard attristé à Lounis. Courage mademoiselle. Mais heureusement, Opy' arriva à la rescousse avec sa tchatche habituelle et son canard. Lounis avait remarqué que la demoiselle avait eu l'air séduite par le petit anatidé, alors nul doute que le lui mettre sur les genoux serait une bonne idée pour lui faire oublier sa gêne. Enfin c'était comme ça que Lounis oubliait ses soucis en tout cas, quand on lui donnait un petit animal. Donc bien joué Opy. Il était parfait ce petit.
Le jeune homme se rapprocha du groupe, jetant un œil par dessus les têtes qui se trouvaient elles mêmes par dessus les épaules de Cléo -c'était vraiment génial d'être géant- pour découvrir d'un air décontenancé... une lettre. C'était quoi ça? Et visiblement, il n'était pas le seul à se poser la question, que ce soit Cléo, Opy, ou même Ozlem... Lui resta silencieux, un peu largué, et.... Dans tous les cas Opy avait commencé à mettre ses pensées à plat. On était parti pour un gaspillage intensif de salive que Lounis allait certainement entendre sans comprendre. Il avait l'habitude. Il n'avait pas trop lâché l'affaire pour l'histoire de l'infini divisé par deux, mais lorsque Antropy tourna les yeux vers lui le jeune homme se contenta de hausser les épaules. Si Igor n'avait pas parlé, Lounis lui aurait répondu que pour le diviser en deux, il faudrait peut-être d'abord établir un début et une fois, ce qui lui paraissait compliqué, pour un infini?... C'était beaucoup trop compliqué pour lui.
Il les entendit parler d'un jeu à Opy... Oh la la, ils n'avaient pas fini en partant sur ce chemin là. Et cela ne manqua pas. Lounis s'assit patiemment en écoutant le débit infernal du rouquin. Évidemment, tout le monde se mit à parler plus ou moins en même temps, de choses et d'autres. Alors qu'Opy était en pleine réflexion mathématiques, il entendit parler de musique, ce qui attira son oreille, mais sans plus. Trop occupé à essayer de se concentrer sur la réflexion et les aléas de pensées de Tigrou... Il ne comprit rien à la réflexion, mais la réponse eut au moins le mérite d'être claire. Comment avait-il pu arriver à ça avec autant de déductions? D'accord Lounis se serait certainement contenté de dire une lettre en espérant ne pas se tromper mais quand même... Cette réponse là tombait tellement sous le sens qu'il s'entendit applaudir. " Opy'... Mad Max, c'est pas un Western, c'est un film d'action sciences-fiction post-apocalyptique... Y a que la trame qui est western... " Évidemment il avait presque murmuré ça, mais il aimait la justesse. Quant à la musique... il y avait quelque chose avec de la musique? Maintenant que son attention n'était plus prise par Opy', il revenait donc sur les mots d'Ozlem. Chanter? Concert? Musique? Mh, on lui crierait peut-être à la honte, mais il ne connaissait rien de Stitch, ou de Leroy, lui...
Cependant il se releva en levant la main timidement. Il attendit qu'on l'y autorise pour prendre la parole en tripotant machinalement ses mains.
" Petit, j'étais obsédé par Chantal Goya. Je connais par coeur... Vous avez ça? L'alphabet. J'ai appris à parler avec ça... "
Et il avait l'air timide peut-être, mais il avait aussi pris une expression toute excitée à l'idée d'écouter ça. " Je ne peux pas compter, je suis dyslexique, alors... je peux peut-être gagner une lettre avec ça? " On pouvait à peine lui demander de diviser un nombre par deux, alors il espérait qu'on le lui demanderait pas de compter pour obtenir une lettre, s'il y avait un moyen détourné... " Et.. Je suis un peu perdu... c'est quoi les lettres?" Il devait avoir l'air un peu stupide, mais de toute façon personne ne s'était jamais gêné pour le juger sur ce critère, alors il n'en était pas à ça près. Il remercia... Grishka? De lui annoncer sans broncher qu'il s'agissait des lettre S, puis T, et enfin I. Sti? Muli? Puler? Pendier? Gmatiser? Brrr, Stigmatiser. Il détestait ce mot... Il jeta un œil à la salle, et remarqua que Leroy se grattait la tête en cherchant visiblement le mot en question?
Il était encore dans ses pensées quand il entendit sortir d'on ne savait trop où, un air qu'il connaissait bien. Un Grand sourire s’étala sur son visage.... Ça parlait de demoiselles Miaou et de poules. IL CONNAISSAIT CA. Il l'avait dit, avec ses problèmes de langages, c'était avec ça qu'il avait appris à parler! Des heures pour apprendre à dire tout ça dans l'ordre! C'était des choses qu'on oubliait plus! Alors évidemment, il ne pouvait pas s'empêcher de pousser la chansonnette avec sa petite vois fluette. Qui disait qu'on devait toujours chanter en beuglant comme des vaches pour asseoir sa patriarchie? Il n'en avait rien à faire lui, de la patriarchie. Lui il chantait avec sa voix fluette et il faisait même la chorégraphie, qu'il connaissait sur le bout des doigts.
" Apprends l'alphabet en chantant Apprends l'alphabet en riant Apprends l'alphabet en jouant Pour qu'un jour tu deviennes le plus grand
AB-CD-EFGH-IJ-KL-MNOP-QR-ST-UVW, Les trois dernières lettres sont X, Y et Z Avec moi ! AB-CD-EFGH-IJ-KL-MNOP-QR-ST-UVW, Les trois dernières lettres sont X, Y et Z
Vous avez bien appris votre leçon Un jour quand vous serez grands Vous pourrez lire de belles histoires Et les raconter à toute votre famille À votre papa À votre maman Et à vos petits frères et sœurs Et aussi à vos grands-parents
AB-CD-EFGH-IJ-KL-MNOP-QR-ST-UVW, Les trois dernières lettres sont X, Y et Z AB-CD-EFGH-IJ-KL-MNOP-QR-ST-UVW, Les trois dernières lettres sont X, Y et Z
Apprends l'alphabet en chantant Apprends l'alphabet en riant Apprends l'alphabet en jouant Pour qu'un jour tu deviennes le plus grand
AB-CD-EFGH-IJ-KL-MNOP-QR-ST-UVW Les trois dernières lettres sont X, Y et Z AB-CD-EFGH-IJ-KL-MNOP-QR-ST-UVW Les trois dernières lettres sont X, Y et Z "
Et il aurait pu en remettre une couche... Avec un matin un lapin pourquoi pas?! Mais visiblement ça suffisait, car il reçut une enveloppe aussi. C'était quoi? Un... un T? Mais ils n'avaient pas déjà ça? Ce fut avec un sursaut qu'il remarqua qu'Igor s'était approché de lui, pour se pencher... non pour le faire se pencher et lui murmurer une lettre... Il avait droit à un bonus? Il pouvait chanter le lapin si besoin!.. Ah non il avait droit à ça car il avait gagné une lettre en double. La garder pour lui?
" Ozlem l'a dit je crois...Votre mot... C'est Stitch non? "
Il avait attendu d'être sûr qu'on l'écoute. De ce qu'il savait, il ne manquerait que la lettre H... Et... Il était peut-être autiste mais il était loin d'être stupide. C'était Stitch, le mot? Mais où voulaient-ils en venir?