« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
ouise poussa un long soupir. Chanter à nouveau cette chanson lui avait fait ressentir une vague de nostalgie qu elle avait pas prévue. C'était un chant d'espoir, qui était censé redonner courage, pas la faire pleurer sur son passé ! D'un geste, elle passa une main sur son épaule, caressant machinalement le tatouage qu'elle c'était fait au levée de la malédiction. Un corbeau qui tenait dans son bec un Lys blanc, avec une élégante inscription du chiffre 12 a coté.
Puis vint le tour d' Eugène que Louise fixa d' un air surprit lorsqu il entonna sa chanson. Etait-il amateur de Disney ? C'était vraiment étrange de voir un homme tel que lui pousser ce genre de chansonnettes. Mini Egeon disparut soudain, et ce fut Mélodie qui prit la direction de l'expédition. Ils pénétrèrent dans un pièce où reposaient deux berceaux que la princesse supposait être ceux d' Egeon et Mélodie. La sirène récupéra dans l'un d'eux un pendentif à son nom.
En entendant les paroles de la jeune femme, Louise ne put s' empêcher de lever les yeux au ciel, agacée. Pourquoi se sentait-elle obligée de crier sur tous les toits que son père s' était occupé d' elle et de son jumeaux. Pour un peu, Louise aurait pensé qu' elle tentait de s' en convaincre elle-même. Elle jeta un regard à Hippolyte : du peu qu' elle avait vu d'Arès, il ne lui avait pas semblé méchant, peu être un peu cruel avec les lapins roses, mais personne n'était parfait. Il avait même été plus tôt sympa en fin de compte, puisqu'il lui avait appris conduire un avion. Elle savait seulement qu il ne s'était pas réellement occupé de sa fille durant son enfance.
Ils continuèrent l'exploration de la maison et lorsque Diane pénétra dans le salon, Egeon s'approcha de Louise. La princesse le fixa, curieuse, avant qu'il ne lui tende un arlequin en la remerciant. « Euuuuuh ? De rien ? »lâcha elle sans vraiment savoir ce qu'elle avait fait qui mérita ca. . C'était pour la chanson qu'il lui donnait un bonbon ? Il s'éloigna, laissant la jeune femme pour le moins perplexe. Ca confirmait ce qu'elle pensait. Il n'était pas méchant, mais employait juste les mauvaises méthodes.
Le groupe finit par pénétrer dans les toilettes. Avant de voir quoi que ce sit, Louise entendit une musique qu'elle reconnut aisément. Crashbandicoot ! Ah ca lui rappelait des souvenirs de sa fausse enfance. Elle y avait joué sur la Xbox de sa fausse famille. C'était terriblement marrant comme jeu. Le passage continua su quelques mètres jusqu’à ce qu'ils débouchent sur une immense salle dans laquelle ils trouvèrent une Aphrodite affalée sur un trône on ne peut plus imposant. A cette vue, Louise faillit s' évanouir de soulagement. Elle n'avait cessé d' imaginer la déesse subissant les pires tortures depuis le début de voyage.
Mais ces réactions étaient on ne peut plus étranges. Est ce qu'elle avait été droguée ? Normalement les dieux ne pouvaient pas l'être si ? Parce que celui qui l'avait rendu comme ca avait sacrément du forcé sur la dose. Surtout quand elle se mit a déshabiller Pascal. Et c'était quoi ce commentaire a Diane ? Non mais elle avait vraiment pris un truc !« euuuuuuuuh … Madame Aryana ? ». Hourra, elle sembla reprendre ses esprits, elle n'allait pas agresser Pascal sur le sol de la pièce, merci mon … mes dieux.
"Rassurez-moi : vous avez quelqu'un qui monte la garde dans le hall ? Parce que... il n'y a plus de porte. Cet endroit est un piège." Louise fixa le mur en question et fit une moue déprimée. Non, elle n'y avait pas pensé. Bah au pire elle avait son super marteau et exposerai les murs non ? Sauf que si elle ne l'avait pas fait … il devait y avoir une raison non ? La princesse allait lui demander commet elle allait quand soudain, des serpents apparurent a leurs pieds. Tétanisée, Louise resta immobile, comme changée en statue de pierre. Bon, elle n'aimait pas les serpents. Pas du tout. Et elle se savait sensible aux poisons, merci Joshua.
Gloups... Louise hocha doucement la tête. Promis, elle ne ferait rien. Rien de rien, elle n'allait pas tenter le moindre acte héroïque. Hippolyte quand a elle se mit a embrocher joyeusement les serpents. Ok. Son père n'aimait pas les lapins, elle n'aimait pas les serpents. Noté.
Tout a coup, Louise se crispa en sentant l'une de ses bestioles remonter lentement le long de sa jambe, avant de lui passer dans le dos, sous sa robe. Elle lâcha un petit « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiik.... » avant de se forcer a respirer. Calme toi. Respire. Courage Louise, t'as vécu pire. . Inspirant et expirant par a coup, elle passa lentement une main dans son cou en se forçant a ne pas avoir l'air trop paniqué. Allez Louise, c'est juste … juste un câlin avec un serpent ! Se dit elle en attrapant la tête de l'animal.
A ce moment la elle cessa de réfléchir, tira dessus en se pliant en avant et le jeta en face d'elle en criant. Mais c'est horriiiiiiiiiiible !! Elle se passa une main dans le dos, vérifiant qu'il ne restait rien de la bête, le cœur battant si vite qu'elle pensait qu'il allait exploser. « Beurk beurk beurk beurk ... » Elle frissonna violemment de la tête aux pieds. Brrrrrrrr. Beurk. Levant les yeux, Louise s'apperçut que le serpent qu'elle avait éjecté avait atérie en pleine tête d'Aryana, lui faisant comme un bandeau sur les yeux. « Oups... » Le serpent glissa le long de son visage et retomba au sol pour se tortiller avec ces congénères. « Désolée ? » lâcha Louise en rentrant la tête dans les épaules.
A ce moment, Hippolyte cria. Elle avait été touchée. Hipp !
La situation me parut de plus en plus calme, ce qui n'est pas forcément une bonne chose après tout ça. Je commence à peine à me remettre des événements de tout à l'heure et je ne garantit pas ma réaction face à un quelconque événement inattendu. Après le petit moment nostalgique dans la chambre des jumeaux, Artémis en sortit pour aller dans le salon où se trouvait... une pomme croquée. Et elle n'est pas pourrie loin de là. Ce qui veux dire que nous ne sommes pas seuls. Peut-être Poséidon. Alors faut vite trouver un moyen de trouver Aphrodite au plus vite avant que le temps vienne à nous manquer. Je jette un oeil aux alentours jusqu'au moment où le groupe prit la direction... des toilettes. Curieux, je les rejoins avec difficulté à cause de ma blessure. Hippolyte est encore plus mal en point. Avec une oreille en moins, les repères d'équilibre se chamboulent même s'il faut de l'habitude et ça ne m'étonnerais pas qu'elle tombe en situation de crise. Génial. On a deux bras cassés dans l'équipe. Mais on doit continuer la mission. Une musique captiva du monde. Une musique de jeu vidéo que je connais pas. Ou du moins ceci me dit vaguement quelque chose. Nous ouvrons la porte des W.C. et après avoir marché quelques mètres, nous fîmes dans une immense salle du trône. Et une femme est dessus, en train de rêvasser.
J'aurais bien pu l'appeler mais elle commença de suite à disjoncter sévèrement en commençant son étape "Tripoter Pascal aux yeux de tous." L'amour peut vraiment nous pousser à aimer des gens aussi bizarre les uns que les autres. J'ai enfin un autre exemple que le mien en tête et ça me rassure, je ne sais pas pourquoi. Jusqu'à ce que des serpents se mettent à ramper et à se montrer très menaçant envers nous. Hippolyte se mit de plus en plus en colère à tel point qu'elle explosa tous les serpents sur son passage avec une rage guerrière digne des spartiates. Seulement, elle se fit mordre à la cheville par un des reptiles qui s'accroche avec rage à sa victime. Son cri de douleur me fit comprendre bien vite que leur venin est bel et bien puissant. Prenant mon sac, je l'envoie bien vite à la demi-déesse pour qu'elle puisse au moins se soigner puis essaye de rester le plus calme possible. Seulement, un autre cri m'arracha de tout ceci. Aphrodite est aveuglée par un serpent et semble incapable de s'en débarrasser. C'est une blague? Je fonce sur elle. Louise fut plus rapide que moi cependant. Regardant le monstre tomber auprès de ses congénères, je ne fit pas attention tout de suite au reptile qui tenta de me mordre la jambe. Paniqué je le repousse d'un coup de pied bien placé. Seulement, je ne vis pas de suite que Pascal était derrière moi à ce moment-là. Dans la panique, je lui ait donc jeté le serpent à la figure. Et mince... Eugène! Calme-toi! C'est pas le moment! "J'espère que vous ne jouerez plus à la Princesse Peach plus tard parce que je commence déjà à saturer!" Oui, je me fiche que ce soit la petite amie bizarre de Pascal, j'en ai ma claque de tout ce cirque et je compte bien rentrer alors non! Plus jamais je ne ferais d'excursion pour sauver une déesse! Point final!
Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Parfois, il arrive qu'un homme tombe sur une situation dans sa vie que son cerveau, cette magnifique machine capable de gérer des centaines de milliers de paramètres en même temps et de former le paradoxe qu'était les émotions. Donc oui, il arrivait que ce gentil monsieur cerveau décide que nope, c'était aller trop loin, je ne veux pas chercher à comprendre. Puis il prenait sa valise pour profiter d'une semaine de vacance à Cerveauland, l'endroit où tous les cerveaux pouvaient se la couler douce durant quelque temps. Et alors qu'Aryana s'attaqua à ma braguette, mon cerveau décider de prendre le tarif à vie, VIP, et sans aucun retour possible. En même temps faut le comprendre, le stress de la mission, les remarques d'Hypp (qui avait gagnée sa place dans la BD "Tintin, l'Oreille cassée) le sentiment que toute les personnes présentes (ou presque) voulait le faire exploser, puis exploser ce qui restait avant de noyer ce qui restait encore (ce qui n'était surement pas qu'une impression). Ajouter à ça Eugène en chanson et la fresque de Pretty Poséidon, le guerrier au rouge à lèvre, ainsi que Crash Bandicoot et vous obtenez un Pascal qui avait bien envie de dormir durant 48h d'affilées. Sauf qu'il ne pourrait pas, parce que Olympe&Co allait vouloir se taper une tranche de caméléon le plus tôt possible. Mais ça viendra plus tard cette histoire, d'abord il fallait boucler cette histoire de dingue, éviter de prendre un coup de poignard dans le dos et... Pascal soupira en reboutonnant rapidement sa braguette, il était heureux de revoir Aryana même si... Heu... Comment dire? Même si elle c'était montré "audacieuse". Mais il savait que tout allait basculer dès qu'elle apprendrait que j'avais menacer de tirer sur sa nièce pour ouvrir la porte. Sincèrement, je pouvais supporter la haine et la colère de tout le monde. J'avais fait du mal à une personne, alors il voulait me faire du mal en retour, c'était normal. C'était aussi l'une des règles du jeu de la guerre, mais Aryana... Aryana était celle pour laquelle j'avais fais cela. Et elle risquerait de... De me regarder autrement. Elle était la seule à connaitre mes faiblesses, ma peur de l'échec, de la séparation qu'apporterait ma mort. Mais maintenant elle allait contempler ce que la guerre avait fait de moi, et cette vision ne plaisait pas à tous le monde. Ont me disait manipulé, contrôlé. C'était peut-être vrai, ma réalité avait été déformer par un kaléidoscope de violence macabre. Au même titre qu'Egéon voyait Poséidon comme un libérateur. Des opinions différentes entraînaient des conflits, c'était l'essence même de l'Homme. Donc... J'allais oublier la chaleur qui s'était emparée de mon bas-ventre lorsque qu'Aryana avait approché sa main, calmer mon rythme cardiaque, respirer un grand coup et sortir mon sabre. Parce qu'il y avait des serpents maintenant, grandiose. Beaucoup trop de serpent pour que cela soit honnête, et vous savez quoi? Je n'avais jamais été fan de serpents, en tant que caméléon c'était naturel, c'était mes prédateurs naturels avec la Hippolyte sauvage. Et encore plus depuis l'accident avec Serpy.
On ne peut pas agresser quelqu’un dans ce lieu soit disant sacré mais par contre, on peut nous attaquer ! Bah voyons ! Y a pas écrit pigeon sur nos fronts ! Sur celui de Pascal il y a juste écrit Gros conna*d et sur celui de Aryana, garce. »
Mais oui, pète les plombs entouré d'une marée de serpents, tout va bien se passer. Ce n'est pas comme s'ils ces bestioles réagissaient aux mouvements. Idiotes. Et baam, une morsure, voilà ce qui devait se passer. Mais assez rêvasser Pascal, faut se reconcentrer. Le caméléon bloqua ses émotions et tira rapidement de sabre et de prendre sa dague dans son autre main, ne prenant pas la peine de sortir son bouclier, et il resta entièrement immobile, ses yeux balayant la scène et passant sur le reste du groupe qui gigotait en paniquant. Le caméléon ignora totalement les quelques serpents qui s'approchèrent de lui, ne prenant même pas la peine de frissonner et gardant son esprit parfaitement clair et toute son attention sur ce qui se passait. Hipp avait déjà été mordue, Louise venait d'envoyer un serpent sur Aryana par inadvertance au même moment et Eugène se débattait avec un serpent qui s'accrocha à sa jambe, il secoua, et la bestiole vola vers moi, crocs en avant. Un coup de sabre net et précis le découpa en deux, les deux parties tombant à gauche et à droite du caméléon, puis Pascal se mit en mouvement au même moment, lançant sa dague qui fendit l'air pour décapiter un serpent qui venait de grimper sur l'épaule d'Artémis. Pascal sortit son arc et redevint immobile, une flèche déjà encochée et prête à être tirée. Ignorant les quelques serpents qui s'intéressaient à lui. Ils étaient beaucoup plus énervés et attirés par le groupe qui gigotait, si je en pouvais pas devenir invisible, alors je deviendrais immobile à leurs yeux.
"Le mouvement les attirent, rester immobile et calmer vous, sinon le venin va se propager plus vite. Le mieux serait de mettre de la glace sur les morsures et, si possible, essayer d'aspirer le venin."
Clair, net, précis et efficace. C'était comme ça qu'il fallait être en situation de crise, par un pantin animé par la peur et la panique. Cela ne ferait qu'aggraver la situation, et j'avais la désagréable sensation que ces serpents annonçaient quelques choses de plus terribles encore. De plus mauvais, mon instinct me hurlait que quelque chose s'approchait, rampant et sifflant dans les ombres...
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je restais, encore quelques instants, plongées dans mes pensées, quand une musique, attira mon attention, je sortis immédiatement du salon, pour voir qu'Egéon, avait ouvert la porte des...WC. Qu'est que des WC fichaient ici ? Pas le temps, de me poser des questions, je pénétrais avec les autres, à l'intérieur du petit couloir, pour me retrouver dans une salle du trône, avec Aphrodite, qui venait de pousser un juron. On, était où là dans la 4ème dimension ? J'étais venu chercher ma sœur, Hippolyte, avait perdu une oreille, tout ça pour retrouver la dite sœur, en train de jouer à un jeu vidéo.
Je, me pinçais l’arête du nez, me répétant, mentalement, de rester calme, et de ne pas, m'énerver. Néanmoins, le reste me fit comprendre, son comportement, elle nous prenait, pour des hologrammes. Elle, pensait que nous n'étions, pas réellement là. Bon, d'accord, mais ça n'excusait pas tout. Aussi, lui lançais-je un regard réprobateur, quand elle parla de l'oreille d'Hippolyte. Sujet, sensible, n'entre pas là dedans s'il te plait.
Son regard, se porta sur Pascal, et après avoir adressé, des paroles à je ne sais qui, elle se dirigea vers lui, et commença à déboutonner son pantalon. Immédiatement, j'ouvris, des yeux rond comme des billes. Non, pitié, elle n'allait quand même pas....
- Aphrodite ! M'exclamais-je scandalisée
Je crois que le pire, fut lorsqu'elle me dit que j'allais pouvoir « apprendre des trucs », je crois, que mon regard ne pouvait pas être plus outré que ça. Honnêtement, la seule pensée cohérente qui me vint à l'esprit fut «Mais...Mais...Mais laissez moi être coincée en paix merde ! ».
Non, mais, c'est vrai, c'était quoi cette manie, de vouloir à tout prix « m'apprendre des trucs » ou me « décoincer ». C'était agaçant à la fin. C'était mon choix, si je voulais rester vierge. Je venais, pas leur faire de leçon de morale lorsqu'ils couchaient à droite à gauche. Même Apollon, je le laissais, faire ce qu'il voulait. Alors, qu'on me fiche la paix, en retour, avec mes choix, de vie. C'était trop demandé ?
Enfin, ma sœur, se rendit compte, plus ou moins grâce à Louise, que non, nous n'étions, pas des hologrammes, il était temps. Je me passais, une main, sur mon visage, agacée. J'avais besoin d'un break. D'un VRAI break. Loin, de tout ça. Sauf qu'à nouveau ce n'était pas possible. Suite à la question, d'Aphrodite, sur si quelqu'un était resté dehors. Je su, que non les ennuies, n'étaient pas terminés. Je, ne sais pas pourquoi, mais, je sentais, que si on s'en sortait, j'allais vraiment, mettre ma menace à exécution, et partir m'enterrer, au fin fond de l'Amazonie.
Des sifflements, se firent entendre, et en posant mon regard à terre, je pu voir des serpents. Heureusement, qu'il en fallait plus pour m'effrayer. En revanche, Hippolyte, elle, semblait clairement, en avoir ras le bol, et laissa exploser sa colère, au grand jour, tout en embrochant quelques serpents. D'a...ccord. Bon, pour chercher une tactique pour s'en débarrasser, ensemble, on repassera. C'était bien, la fille de son père ça. Le même caractère de cochon.
Le temps d'éjecter, plusieurs serpents, plus loin d'un bon coup de pied, tout en évitant, de trop exposer, le talon ou la cheville, Aphrodite, se retrouvait, avec une bestiole en pleine tête. Je dût, tant bien, que mal dissimuler mon fou rire, en quinte de toux. Oui, c'était pas franchement, le moment, mais, elle l'avait un peu méritée.
Quoi qu'il en soit, on n'était pas au bout de nos peines. Eugène, venait de balancer un serpent, Hippolyte, avait été mordu. Bref, on était dans de salle draps. Je vis Pascal, se débarrasser, d'un serpent, qui grimpait, le long de mon épaule. Je, l'avais, sentie, mais avait, préféré, l'ignorer, pour le moment. Et, ne l'enlever, qu'au tout dernier moment, il cria ensuite, de mettre de la glace, sur la morsure d'Hippolyte, et d'aspirer le venin. Non, mais oui, tout le monde se baladait avec de la glace sur lui :
- Tu pense sérieusement, que quand on part en expédition, on se dit que prendre de la glace, c'est le premier truc à faire ? Désolée, mais je ne peux pas en faire apparaître, par magie, il y a pas marqué « Jack Frost » sur ma tête.
D'accord...Si, je me mettais à faire ce genre de référence, c'était que j'avais vraiment, passé trop de temps avec Pitch. Je, sentais, ce que contenait, ma perle, s'agiter. C'était, une sorte, de vibration, de pulsation, que je ressentais, dans chaque partie de mon être. Mais, j'étais catégorique : « non ». Je l'avais dit, je ne veux pas de bouclier, je ne veux pas quelqu'un prenne les coups à ma place. C'était, clair, net et précis. J'espérais, juste, qu'elle m'obéirait, et qu'elle n'était pas du genre à avoir, sa propre volonté, et à n'en faire qu'à sa tête.
Je m'étais laissée, distraire, et un serpent, s'approchait, un peu trop dangereusement, d'un coup de pied, bien calculé, je l'envoyais, droit devant moi. Sauf, qu'il avait fallut, que cet idiot, d'Eugène, se mette en travers de mon chemin, et ne se reçoive, le serpent dessus.
Je me baissais, à la hauteur d'Hippolyte, de la glace, je n'en avais, pas, en revanche, je pouvais, aspirer le venin. Je m'apprêtais d'ailleurs, à le faire. Quand un bruit, me stoppa, on aurait dit celui, d'un serpent à sonnette, mais qui résonnait comme un écho. Mon regard, fut comme attiré, par la frise, ou plutôt un point précis de la frise :
- Faites que je me trompe, suppliais-je dans un murmure.
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
Cette salle m'évoquait toute la grandeur passée de mon père. Je pris une grande inspiration pour bien m'en imprégner. La seule ombre au tableau, c'était Aphrodite, affalée sur le trône. Je me hérissai. Si j'avais pu, je lui aurais enfoncé mon fleuret dans la gorge pour son blasphème. Malgré tout, je tentai de me calmer, songeant que sa présence sous-entendait que Père n'était pas loin. Dans ce lieu, il me paraissait omniprésent, comme si les murs murmuraient son nom à l'infini. Je tournai la tête vers Egéon. Entendait-il, lui aussi ? Ou n'était-ce qu'un fragment de mon imagination ? Mon coeur s'emballa. J'ignorai totalement la déesse qui cherchait à se rendre intéressante avec ses répliques à deux balles. Je laissai les autres s'en occuper. Je m'approchai du dôme en verre parcouru de volutes. Mon dôme. C'était celui dans lequel Père m'avait mise à l'abri durant mon enfance. J'en étais persuadée. Trop émue à l'idée de le toucher, je m'en détournai pour me diriger vers le trône en corail finement ciselé, avant de poser une main respectueuse sur l'un des accoudoirs.
Aussitôt, je sentis un courant d'eau glacé me parcourir. Je frémis mais gardai ma paume tout contre la surface étonnamment douce du corail poli. Devais-je prévenir mon frère de cet étrange phénomène ?
Je n'eus pas le temps de le faire car des serpents apparurent tout autour de nous, ondulant sournoisement sur le sol. Il y en avait des dizaines. Visiblement, ça tapa sur le système d'Hippolyte qui ne trouva rien de mieux à faire que d'en faire une brochette avec sa lance, tout en employant un langage très fleuri. Aryana, une garce ? Si elle n'était que ça... Quant à Pascal, no comment.
L'agitation de Hippolyte excita les serpents qui attaquèrent tout le monde. En moins de dix secondes, le lieu se transforma en combat généralisé contre des reptiles. Est-ce que quelqu'un pouvait en profiter pour assassiner discrètement le caméléon ? Si je m'étais trouvée plus près, je l'aurais sans doute fait. J'avais vraiment une furieuse envie de plonger mon fleuret dans le ventre de quelqu'un...
Je me reculai en voyant un serpent onduler vivement vers moi en crachant. Je laissai échapper un petit cri craintif et attrapai le pommeau argenté de mon fleuret pour le brandir maladroitement. J'entendis alors le cri de douleur d'Hippolyte. Elle venait de se faire mordre et ça avait l'air de faire drôlement mal. Je déglutis avec peine et sursautai en m'apercevant que mon serpent était presque sur mes pieds nus. Je grimpai sur le trône derrière moi et me recroquevillai dessus, tout en faisant des moulinets avec mon fleuret vers le reptile qui siffla d'un air mécontent.
Un bruit de serpent à sonnettes résonna alors dans la haute salle. Je me raidis sur mon siège, craignant le pire. Un serpent géant ? Si j'avais su ce qui nous attendait, j'aurais préféré que ça soit ça. Vraiment.
Le mur derrière moi se mit à trembler de façon incontrôlable. Le trône fut également parcouru par des vibrations. Sur le sol, les petites pierres s'agitaient. Tétanisée, je pivotai sur le siège et observai la paroi. L'immense tête de la femme à la chevelure de serpents remuait, comme si les pierres qui la composaient devenaient... vivantes. Lentement, dans un roulis presque assourdissant, les pierres se rapetissèrent, se tassèrent entre elles tandis que la tête diminuait de taille pour laisser place à un corps aux courbes avantageuses.
Oubliant le serpent, je sautai sur mes pieds et courus jusqu'au groupe, jusqu'à Egéon, gardant mon ridicule fleuret en main.
Me retournant, le souffle court, j'aperçus une jeune femme sortir du mur et contourner tranquillement le trône de corail. Sa chevelure n'était composée que de serpents qui sifflaient à chacun de ses mouvements. Ses gestes étaient à la fois aériens et menaçants. Son corps se terminait par une longue queue de serpent. Tandis qu'elle ondulait, sa peau prit une teinte légèrement verdâtre, abandonnant peu à peu la couleur terne de la pierre.
Elle fit mine de s'étirer en laissant échapper un soupir ressemblant à un bâillement, et aussitôt, tous les serpents s'écartèrent pour se ratatiner, dociles, contre les murs. Ils nous encerclaient toujours mais pour le moment, ils ne nous attaquaient plus. Je ne me sentais pas rassurée pour autant.
Son regard se posa sur chacun de nous et s'attarda sur Egéon et moi. Là, ses yeux étincelèrent légèrement et je sentis quelque chose se raidir tout au fond de moi. J'eus un mal fou à déglutir, comme si ma gorge était devenue dure.
"Oh, j'aurais dû m'en douter." dit-elle d'une voix sifflante ressemblant à celle d'un serpent. "Il fallait que ce soit toi qui me délivre. Il pensait sans doute qu'en te voyant, j'abandonnerais la partie. Je me repentirais. Aha... Tout le problème est là : il nous aime bien trop. Certains plus que d'autres. C'est là que le bas blesse... vous blesse." précisa-t-elle avec un sourire sardonique.
Je déglutis à nouveau. Depuis qu'elle ne me regardait plus, je me sentais moins pétrifiée, comme si elle paralysait n'importe qui rien qu'en s'attardant sur lui. Cette idée me terrifia. Qui était-elle ? Bizarrement, j'avais l'impression de l'avoir déjà vue...
"Si vous êtes une créature de mon père, vous n'avez rien à craindre de nous." dis-je d'une voix frêle mais affirmée à la fois. "Nous sommes du même côté."
La femme-serpent éclata de rire. Les reptiles sur sa tête sifflèrent d'un même élan dans ma direction. Je reculai davantage, pressant la main d'Egéon dans la mienne.
"Tu es tellement mignonne." déclara-t-elle avec un sourire ravissant. "Il y a une chose que tu dois savoir sur moi : j'aime notre créateur. Je l'aime plus que de raison. Le petit souci, c'est qu'il a toujours eu ses préférés. D'ailleurs, c'est ce qui a causé sa perte. S'il avait passé moins de temps à protéger ses jumeaux, il serait encore là."
Son regard s'attarda de nouveau sur moi et je tressaillis, de nouveau parcourue par ce courant d'eau glacée qui me gelait des pieds à la tête. Elle me fixa encore quelques secondes et détourna brusquement les yeux.
Je ne voulais pas entendre ce qu'elle disait. Elle affirmait que Père était mort, alors que tout dans le temple prétendait le contraire. Je ne voulais pas y croire. Pas après avoir tant espéré...
"Je n'ai pas envie de t'abîmer tout de suite. Tu es tellement précieuse... Poséidon avait raison à ton sujet. Je vais avoir besoin de toi. Vois-tu, j'essaie de faire traverser une de mes amies jusqu'à nous. Tu es le convecteur idéal. D'ailleurs, je vais te mettre tout de suite de côté."
Avant même que je ne puisse réagir, je sentis la queue de la femme-serpent s'enrouler autour de ma cheville et me traîner jusqu'au dôme. Je clignai des yeux en sentant l'eau s'engouffrer dans ma bouche. Stupéfaite, je me rendis compte que je me trouvais à l'intérieur du dôme. J'avais mes nageoires et plus que jamais, la sensation d'être un poisson dans un bocal me traversa. Je tapai des poings contre la surface transparente pour me libérer, mais rien à faire. Des bulles s'échappaient furieusement de ma bouche. Impuissante, j'observai Egéon, qui me semblait tellement grand de l'autre côté. Comme avant, comme quand il me regardait à travers le dôme. Je les fixai, les mains plaquées contre le dôme, les yeux grand ouverts. Je me mordis les lèvres.
J'entendis alors la voix de la femme-serpent, déformée par le dôme :
"Je m'appelle Méduse. Je peux vous changer en pierre si la fantaisie m'en prend, alors soyez très délicat, je vous prie. Oh, et si j'étais vous, je me montrerais très amical, car je vois que cette petite chose a été mordu par un de mes bébés. Et je suis la seule à pouvoir vous fournir le contrepoison."
Les serpents sur sa tête émirent un sifflement ressemblant à un rire sournois, tandis qu'elle souriait en direction d'Hippolyte. Puis elle sembla enfin s'apercevoir qu'elle avait aussi à faire à deux déesses. Si elle avait peur, elle le cachait très bien.
Depuis ma prison, je vis les serpents se détacher du mur pour onduler vers Egéon et les autres. Je voulus les avertir mais ils ne m'entendaient pas. Le verre du dôme occultait ma voix.
"Bien. Parlons affaires." dit Méduse tout en s'installant royalement sur le trône. "Qu'êtes-vous en mesure de m'apporter ? Attention, de votre réponse dépend votre survie."
Sa queue s'enroula autour du trône en corail, la pointe battant un peu trop près à mon goût du dôme.
Autour du groupe, les serpents se dressèrent, prêts à fondre sur eux. Je tapai une fois de plus contre ma prison de verre, mais c'était perdu d'avance.
Melody : 90%
Egéon Blackstorm
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| Avatar : Paul Wesley
৩ On a parfois juste
besoin d'un ami
à qui murmurer à l'oreille
ce qu'on a sur le cœur. ৩
| Conte : Intrigue Divine ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Un demi dieu
Irréaliste. Tout ceci était irréaliste. Pourquoi une créature de notre père s'en était prise à ma soeur? Quand j'avais vue sa longue queue entortillée la cheville de Mel, j'étais resté bouche bée. Puis, quand elle l'avait envoyée dans le dôme, je m'étais précipité vers elle, mais il était trop tard.
J'avais vue à travers le dôme, une vision que je ne pensais plus jamais voir. Celle de ma jeune soeur, enfermée sous la structure de verre. Je pouvais la voir gigoter dans tous les sens. Elle devait paniquer. Puis, elle s'était avancée vers la vitre, de son côté et j'avais fait de même du miens. Je l'avais vue poser ses mains contre la paroi et je l'avais imitée. On pouvait se toucher, mais le verre nous séparait.
Étrangement, ce n'était pas de la colère que je ressentais. Car contrairement à ce qu'avait fait Pascal, Meduse semblait beaucoup moins intelligente que lui. Car ce qu'elle venait de faire, c'était de mettre ma soeur en sécurité et de me laisser le champs libre.
J'avais tourné la tête vers le groupe qui ne semblait pas trop savoir quoi faire. Puis, vers la créature, si on pouvait appeler ça comme ça. J'aurai plus dit le monstre, ou le cadavre ambulant, qui venait de passer sa queue autour du trône de corail de mon père. J'avais simplement regardé cette chose droit dans les yeux. Si elle pensait qu'elle m'effrayait, elle se trompait.
Ses serpents s'en était pris à Hippolyte, qui semblait bien plus fragile que je l'avais imaginé. Elle subissait beaucoup aujourd'hui. Meduse voulait qu'on lui apporte quelque chose, une offrande ou autre chose ? Je sentais dans son regard, qu'elle voulait simplement s'amuser avec nous.
"Et vous ?" avais-je murmuré. Qu'avait elle à nous apporter ? Je n'avais pas pour habitude de donner des offrandes à une espèce inférieure... Je ne considérais pas les créatures comme inférieurs, car mon père m'avait appris à ne pas le faire, mais elle, s'en était pas une... C'était juste une hideuse vieille femme dont la tête était ornée de serpents.
"Vous respectiez mon père ?" avais-je demandé.
"Oui..." susurra t'elle.
"Vous lui obéissiez ?"
"Toujours..."
"Et pourtant, en faisant ça à ses enfants, non seulement vous ne lui obéissez pas, mais vous n'avez aucun respect pour lui."
Je l'avais regardée avec un petit sourire amusé. J'aimais montrer aux gens à quel point ils étaient stupides et sans logique. Un peu comme ces déesses qui se tenaient à côté de moi.
"Au contraire, j'honore sa mémoire. De plus, il faut bien que quelqu'un règne ici, maintenant qu'il n'est plus là. Il souhaitait que ce lieu soit un havre de paix pour toute créature aquatique. Je suis tout indiquée pour être leur Reine."
J'avais hoché la tête. Elle avait entièrement raison. Ce lieu était tout indiqué pour n'importe quelle créature divine que mon père avait créé. Mais ce trône, m'allait bien mieux à moi.
"Je suppose que si le Fils de Poséidon vous ordonne de lui obéir, vous n'en ferez rien ? Vous avez trop hâte de boire une petite camomille avec votre copine venue d'on ne sait où ?"
J'avais souris une nouvelle fois, même si à l'intérieur je bouillonnais. A dire vrai, je souhaitais juste gagner un peu de temps, car il fallait trouver une solution. Et on ne pouvait pas vraiment compter sur ces deux mégères à côté de moi, ni sur l’assassin...
"Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi. Tu étais trop jeune, tu ne te souviens pas à quel point je me suis bien occupé de toi et de ta soeur, quand votre mère a été chassée du Palais." avait-elle dit tandis que les serpents sur sa tête se dandinaient. Ils devaient être tout excité. Ils émettaient même un petit bruit. Pathétique. Qui plus est, elle montait. Jamais mon père aurait chassé une de ses créatures et encore moins ma mère. Cette dernière était morte.
"Et c'est ainsi que tu me remercie, après tout ce que j'ai fait pour toi ?"
"Vous avez raison. Je devrais vous remercier autrement..."
A peine avais-je fini ma phrase que j'avais commencé à m'avancer vers elle, d'une manière assurée. Je la vis se redresser sur le trône. Paniquait-elle ? Elle m'observait méfiante, mais en même temps elle ne montrait pas qu'elle avait peur. Pourtant elle bougeait bien plus que quand c'était les deux autres qui s'étaient adressés à elle. Amusant. Une fois à sa hauteur, je pouvais distinguer les serpents de plus près et je pouvais la regarder bien droit dans les yeux. Un face à face vraiment intéressant.
"Je tiens à ma soeur, plus qu'à n'importe qui d'autre. Si vous me connaissiez vraiment... Si vous connaissiez véritablement mon père... Vous saurez qu'on est prêt à tout pour les êtres qu'on aime. Alors je vais être plus clair..." avais-je dit en agrippant rapidement la créature par la gorge. Ma main la serrée et je sentais ses pulsations à travers mes doigts.
"Otez vos grosses fesses de trône qui me revient de droit et libérez ma soeur sur le champs !"
Les serpents tentèrent de m'atteindre, mais je serrais encore plus fort. Si elle pensait m'impressionner, elle se trompait. Je pouvais voir clairement dans son jeu. Elle ne ferait pas le poids. Pourtant, quelque chose me fit douter au moment où je la vis tourner la tête dans ma direction après avoir regardé le groupe. Et son petit sourire fut encore plus perturbant. Mais je n'allais pas me laisser avoir. Elle était plus faible. Bien plus faible.
"A votre avis, lequel de nous deux sera le plus rapide ? Vous perdrez la tête avant que vos serpents me touchent."
Elle m'avait regardée bien plus attentivement, souriant toujours et me murmurant quelque chose...
"Tu as déjà perdu..."
Je sentais ma main ne plus me répondre. Elle était comme figée. A dire vrai tout mon corps le devenait petit à petit. Plus rien ne me répondait. C'est comme si un courant d'eau glacé était passé à travers ses yeux et était entré en moi. Je n'avais pas perdu, pas comme ça, pas maintenant. Je l'avais vue lever sa main en direction de la mienne, tandis que j'avais l'impression que mon corps se liquéfiait et se durcissait en même temps. Elle avait balayée ma main d'un simple revers de la sienne et je sentais mes doigts, ma peau, ma chair, mes os disparaître. Elle l'avait tranchée jusqu'au poignet et des particules d'eau voltèrent autour de moi.
Quand au reste, j'ai totalement figé, ne pouvant plus bouger, ni parler, ni même respirer. Je me contentais d'être là et je savais que je l'étais. Je le sentais. Je pouvais tout voir. J'aurai voulu tourner ma tête vers le dôme en verre, mais ça m'était impossible. Je restais dans la même position, attendant qu'elle se décide à en finir. Peut-être que oui... J'avais perdu.
Je pensais ne pas pouvoir assister à des scènes de ce genre. Où tout semblent perdu car nous sommes sur le point de perdre notre vie et de voir celle des autres s'éteindre avec nous. Mais non. Quoi qu'il arrive, cette vision reste présente au point que j'ai l'impression d'être un cadavre ambulant. Je repousse le serpent de Diane. Pas question que je me fasse avoir comme ça. Le reptile siffla avant ensuite de se ranger aux côtés de ses camarades. Ce qui me fit le plus peur, c'est la mine étonnée de la déesse Artémis. Si une déesse est impressionnée, ceci n'est pas bon du tout. Je me retourne, tremblant légèrement, essoufflé... La Méduse. Ce monstre sortit de la fresque et prit vie. Melody se fit transporter en un éclair dans un dôme où elle ne pouvait en sortir et nous demanda ensuite ce que nous avions à lui offrir. Egéon, transporté par l'orgueil se contenta de la menacer par sa force. J'ai bien l'impression que cette attitude de gamin va lui retomber dessus dans quelques secondes. J'en eu la confirmation quand je vis l'air malicieux du monstre. "Pousse-toi! Elle va te transformer en!" Je ne pu finir ma phrase. Egéon était déjà en train de mourir figé dans la pierre.
Ce fut l'élément perturbateur qui me tira de ma léthargie. Je fonce à la rencontre de la Méduse faisant fit des serpents. Puis je lance un lame sortie de ma manche qui rata de peu la Méduse mais l'obligea à se décaler d'Egéon. Je n'allais pas laisser le sang couler. Je ne veux pas mourir ou voir mourir qui que ce soit! L'adrénaline baissa d'un coup quand je sentis des crochets déchiqueter légèrement mon bras. Le monstre est maintenant devant moi, ses reptiles tentant de m'immobiliser en attaquant mes bras. Je repousse le serpent provenant directement de la chevelure de la Méduse. Puis je me recule alors qu'elle me jette un regard étrange. Non elle veut me pétrifier. Je prends ma lame pour la forcer à se voir par un effet de miroir ce qui la fit réagir de suite. Elle me repoussa d'un coup de queue puis s'attarda sur les autres. Non. Il faut que je gagne du temps. Je me relève lentement, accusant son coup dans mon ventre... Non. Le sang n'allait pas couler inutilement! Je saute de suite sur la Méduse, essoufflé et n'ayant pas le temps pour réfléchir à un plan précis. "Attendez! On a quelque chose!" Je marque une pause. Il faut que je fasse gagner du temps aux deux déesses et aux autres. Personne ne va mourir! "Tu as été coincée pendant des millénaires dans une fresque et je peux comprendre que tu ais la rage." Je marque de nouveau une pause. Ma plaie... Elle s'est ouverte de nouveau. Je sens le sang couler le long de mon abdomen. "J'imagine que tu veux être remerciée pour tout tes services auprès de Poséidon en récupérant le trône. Mais réfléchit, tu es devant deux déesses qui peuvent sûrement te donner une promotion, une grande place dans tout l'Olympe!" Je regarde les deux déesses en espérant que mon petit discours suffira à gagner du temps. Je finis par me mettre à genoux sous le coup de la fatigue.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je, ne m'étais hélas pas trompée. Je vie, le point que je fixais, de la fresque bouger, comme prendre soudainement, vie sous mes yeux. Et une femme, à la chevelure, de serpent apparut. Dans, un premier temps, elle nous ignora, se concentrant, uniquement, sur Melody, qui semblait manifestement, croire que le simple fait, qu'elle soit la fille de Poséidon, lui éviterait, des problèmes. J'aurais bien, voulu lui dire, de se méfier, mais, à quoi bon. Cette gamine, tout comme son frère, était obtus. Quand, je disais, qu'ils ne connaissaient, rien à la vie, ce n'était pas, juste par condescendance, ou parce qu'ils m'énervaient, et que je ne les aimait, pas particulièrement. C'était, parce qu'ils ne connaissaient, vraiment rien à la vie. Il, ne suffisait, pas d'être fille ou fils de, pour voir, tout ce qui avait été crée par son parent divin, se prosterner à ses pieds, ou bien, les suivre gentiment, sans faire d'histoire. Certains, étaient dictés, par d'autres choses : l'appât du gain, ou du pouvoir. Le désir de gloire, d'être reconnus. Et, manifestement, c'était, ce que cette « Meduse », puisque tel, était son nom, voulait.
La sirène, fut éjectée, dans un dôme de verre, bien avant que je n'ai le temps de réagir. Elle, semblait...Paniquée. Paniquée, à l'idée d'être séparée de son frère. Je vie, Egéon, s'avancer, et poser ses mains, contre le dôme de verre. Oh, il pouvait, faire le fière devant nous, faire, comme, si il gérait, la situation. Mais, les émotions, étaient, le meilleur détecteur de mensonge qui soit. Je, n'avais, jamais, voulut éprouver, ne serait-ce qu'une once de compassion, pour les fish twins. Pas, après, ce qu'ils avaient fait, à Lily et Robyn. Pas, après, qu'Egéon, les aient, tenus, en otage, menaçant, de leur ôter, la vie, s'il n'obtenait pas le trident.
Et pourtant, tout ce flot, d'émotions, que je ne voulais, pas ressentir pour eux, je me le prenait, actuellement, en pleine figure, en les voyant séparés. Ils, étaient, jumeaux. Ils, formaient, un tout. Et, ça, je ne pouvais que le comprendre, et le ressentir. La douleur, la peur de la séparation, à jamais. C'était, exactement, le même genre de choses, que je ressentais, avec Apollon. Comme, lorsque j'avais définitivement, faillit, le perdre, cette fois là, à Théménos.
Je vis, Egéon, avancer, vers Meduse. Je voulais, lui hurler de ne pas le faire, qu'elle, était dangereuse. Mais, ma voix, resta coincée, dans ma gorge. Un, tas d'émotions, contradictoire, prenaient, le dessus. Et, j'éprouvais, un sentiment, que, je ne voulais, pas éprouver, pas, avec, eux : le désir de protection.
Protéger, Hippolyte ou Louise, c'était tout naturel pour moi. Ça, avait, été ainsi, quasi au moment, où je les avaient rencontrées. Et plus, le temps, passaient, plus, mon affection, pour elles grandissaient. Il, en allait de même pour Peggy, le dernier membre, de notre quatuor féminin. Je les aimaient, toutes les trois. Peggy, et Hippolyte, étaient mes nièces, les filles de mes frères, et, en tant que telles, je me devais, de toujours veiller, sur elles, et faire en sorte, qu'elles soie t toujours, protégée. Quant à Louise, c'était autre chose. C'était mon amie, mais les mois passants, quelque chose, avait changé dans notre relation. Et, je m'étais, rendu compte, assez récemment, que je la voyais, un peu comme une sœur, une petite sœur. C'était assez étrange, de se mettre à éprouver ce genre de sentiment. Car après tout, de la fratrie divine, c'était moi la petite sœur. Celle qui était née en dernier. Et même, si Apollon, était venu après moi. On, avait souvent tendance, à oublier ce détail. Tandis que moi, j'étais vraiment, la petite sœur.
Mais, ressentir, l'envie, le besoin de protéger les fish twins, je n'avais jamais, cru cela possible. Oui, indéniablement, on était tombé dans la quatrième dimension. Eugène, tenta de prévenir, Egéon, de ce qui allait, se passer, mais il ne l'écouta pas. « idiot, si tu veux vraiment, sauver ta sœur, ce n'est pas comme ça, que tu y arriveras » songeais-je. Je me décidais, finalement, à bouger, l’adrénaline, je suppose, j'avais l'impression, de ne plus contrôler, mon corps, qu'il bougeait tout seule :
- Non ! Laissez le ! M'exclamais-je, tandis que je voyais, le fils de mon frère, se transformer, petit à petit en pierre
L’inadvertance, dût à l’adrénaline surement, m'avaient fait oubliés, toute prudence, aussi, ne vis-je pas le serpent, qui s'approchait dangereusement, de ma cheville, je ne ressentis, que la douleur, de la morsure. Mais, pas question de flancher. Non, pour une fois, je devais, réfléchir, bien réfléchir. Heureusement, Eugène, se montra plutôt malin. Mais, oui, la ruse.
Inspirant, profondément, je repris mon chemin vers Meduse :
- Je suis Artémis, déesse de la chasse et de la lune, mais, je suis également, le bras droit, du nouveau maitre d'Olympe : Arès, dieu de la guerre. Je, suis prête à entamé des négociations, avec vous. Mais, en échange, la seule chose, que je vous demande, c'est d'épargner mes ne...Les jumeaux de Poséidon, repris-je, ainsi que la vie d'Hippolyte. S'il vous plait, ils sont innocents, ils n’ont rien à voir, là dedans.
Je lui jetais un regard implorant. S'il fallait, rusé, autant le faire jusqu'au bout. Est-ce que j'allais, vraiment, appeler les fish twins « mes neveux » ? Ce, n'était même pas, fait exprès, c'était sortie, comme ça, comme si c'était naturel, je m'étais reprise, dans un instant de lucidité.
La voix de Diana, résonna, dans mon esprit « avec le trident, n'importe quelle créature, aquatique, peu t'obéir Di' ». Oui, mais, l'utiliser, me paraissait trop simple. Beaucoup, trop simple. Il, fallait, trouver, un moyen subtile, d'obtenir, ce que nous voulions. Et, ce que je souhaitais, actuellement, c'était que tout le monde, s'en sorte, vivant.
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Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Princesse Peach ? A quoi correspondait donc ce sobriquet ? Je me promis de me renseigner auprès d'Elliot, tout du moins si je sortais vivante de cet endroit. Pour l'instant, il fallait venir à bout d'une marée de serpents. Hippolyte souffrait. J'avais eu envie de lui faire remarquer que d'attaquer les reptiles n'était pas un plan génial, mais un serpent s'était collé contre mon visage en poussant des sifflements furieux. J'avais entendu Louise prononcer un "Désolée ?" hésitant. J'avais attrapé énergiquement le serpent et jeté plus loin, avant de marmonner :
"Pas grave."
Alors qu'au contraire, ça l'était : ma coiffure était fichue. Je n'avais pas besoin de miroir pour m'en rendre compte. Je sentais la natte sur le côté de ma tête se défaire peu à peu. Je détestais avoir l'air négligé. Hélas, je n'avais pas le temps de me refaire une beauté. Une vibration fit trembler le sol et les murs, alors que la paroi juste derrière le trône s'agitait. J'entendis Artemis murmurer quelque chose, et je sus aussitôt à quoi elle pensait, car j'avais imaginé la même éventualité.
Quelques instants plus tard, Méduse en personne se tenait devant nous. Elle savait qui j'étais. Je l'avais déjà entrevue par le passé. Je ne l'avais jamais particulièrement appréciée. Mon inimitié à son égard prit de l'ampleur lorsqu'elle isola Melody dans un petit dôme qui se trouvait à côté du trône. La petite sirène tourna en rond dans son bocal. J'eus un pincement au coeur et détournai la tête, mal à l'aise. Elle était la dernière de son espèce. Et quelle espèce... C'était un peu mon oeuvre que je contemplais. Brusquement, je me souvins de la phrase que j'avais dit quand Poséidon avait vu la nouvelle apparence de ses filles. Furieux, il m'avait menacée, mais il ne pouvait plus rien me prendre alors, car j'avais déjà tout perdu.
"Tu pleures, mon frère, alors que tu as eu ce que tu désirais avec tant d'ardeur : tes filles sont un peu les miennes, à présent."
J'avais esquissé un sourire cruel et je ne l'avais plus jamais revu avant sa mort. Je m'étais sentie tellement supérieure, ce jour-là, mais pourtant, jamais mon chagrin ne fut atténué par la vengeance. Il m'avait pris quelque chose que jamais je n'avais voulu retrouver.
Les souvenirs disparurent brusquement, remplacés par la réalité. Stupéfaite, je vis Egéon se transformer en statue de pierre. Méduse balaya la main du demi-dieu d'un revers de la sienne et bientôt, il n'en resta que de la poussière qui tourbillonna un court instant dans l'air avant de se déposer sur le sol. Sous le dôme, Melody hurla si fort que le son, étouffé, se propagea jusqu'à nous.
Méduse, quant à elle, resta parfaitement calme, même lorsque le jeune homme brun fit sa proposition insensée. Je le dévisageai, étonnée par son audace, avant d'estimer qu'il avait du cran pour un mortel. Il avait l'air également à bout. Il finit par tomber à genoux, écrasé par le poids de cette épopée. Je glissai jusqu'à lui pour poser une main sur son épaule et l'aider à se relever. "Vous saignez." lui fis-je remarquer à voix basse.
Si l'on restait trop longtemps ici, il risquait d'en mourir. Heureusement, ma soeur entra dans son jeu. Négocier était une très bonne idée, même si je craignais que Méduse ne soit pas suffisamment intelligente pour saisir cette chance qui s'offrait à elle. Je l'observai nous fixer d'un air calculateur. Les serpents sur sa tête ondulaient lentement au rythme de sa réflexion. Enfin, elle déclara d'un ton joueur :
"Que diriez-vous d'un marché ? J'accepte de guérir la petite chose estropiée (elle esquissa un léger sourire moqueur, en référence à l'oreille en moins d'Hippolyte qu'elle avait remarqué) si la déesse Aphrodite annule la malédiction qu'elle a jeté sur les sirènes."
Je sentis tous les regards se tourner vers moi. J'aurais voulu disparaître dans un trou de souris, mais cela allait être difficile à trouver dans un temple aquatique. Instinctivement, je rentrai la tête dans les épaules et observai les autres à la dérobée, évitant plus particulièrement le regard de ma soeur et de Pascal.
L'expression de Méduse était si triomphante que je me sentis envahie par l'envie de lui faire déguster ses serpents un à un.
"Oh... elle ne vous a rien dit, c'est ça ? Aphrodite et ses si nombreux petits secrets..." susurra-t-elle d'un ton persifleur. "Elle ne vous a jamais raconté comment les filles de Poséidon sont devenues des monstres à écailles ? Elle a déversé toute sa haine sur elles. Sans doute qu'elle les trouvait trop jolies à son goût."
Je plongeai un regard noir dans le sien, bravant l'éclat de ses yeux. Je sentis mon corps se raidir mais je serrai les poings. Ose, ose seulement me pétrifier. "Tu ne sais rien." dis-je entre mes dents.
"Je sais qu'il s'agit d'une histoire de vengeance." répliqua-t-elle du tac au tac. "Mon Créateur m'a tout raconté. Il t'a punie pour t'être moquée de lui, et en retour, tu as rendu ses filles hideuses. Tu t'es comportée comme une idiote trop gâtée."
Je me mordis les lèvres, la rage au coeur. Ses mots s'entortillaient comme des serpents sournois. Elle tirait avantage de n'importe quelle histoire. Je n'allais pas perdre mon temps à plaider ma cause. Nous n'étions pas dans un tribunal. De plus, pendant que nous discutions, le poison s'insinuait dans les veines d'Hippolyte. Je n'avais pas envie de la perdre, même si elle m'horripilait avec son caractère désobligeant.
"C'est un marché honnête." concédai-je d'un ton froid. "J'annule la malédiction et en échange, tu libères les enfants de Poséidon et tu guéris Hippolyte."
Elle hocha la tête en souriant toujours, puis elle s'approcha de la "statue" d'Egéon pour s'accouder dessus, pensive.
"Et dire que tu doutais de ma bonne foi." lui dit-elle. "Alors qu'une fois encore, je ne pense qu'au bien de ta soeur. Grâce à moi, elle va retrouver des jambes à plein temps. C'est dommage que tu ne puisses pas voir ça."
Je passai devant Méduse, la tête haute, et enjambai précautionneusement sa queue pour m'arrêter devant le dôme. Melody miniature avait levé la tête vers moi, ses nageoires ondulant vivement dans l'eau. Elle était à la fois méfiante, pleine d'espoir et de haine.
Je pris une grande inspiration et levai mes mains au-dessus du dôme, avant de fermer les yeux. Il était temps d'annuler cette malédiction. Quelque part, Méduse avait raison. J'avais agi par vengeance envers mon frère, mais ses créatures n'y pouvaient rien. Ne pouvant pas m'attaquer directement à lui, j'avais touché là où ça lui ferait mal, tout comme il l'avait fait pour moi. Je ne m'étais montrée guère mieux que lui en agissant de la sorte.
Je ne savais pas trop comment m'y prendre pour annuler une malédiction. A l'époque, j'avais agi sous le coup de la colère. Suffisait-il d'avoir une pensée agréable, de pardonner ? J'y mis tout mon coeur. Je me laissai envahir par des souvenirs heureux.
En ouvrant les yeux, Melody agitait toujours ses nageoires dans le dôme. Je me mordis les lèvres, tentant une fois encore. Comment faire ? Je sentais le regard perçant de Méduse entre mes omoplates.
"Un souci ?" minauda-t-elle.
Je l'ignorai, essayant encore. Plus que le pardon, il fallait que je ne ressente plus aucune animosité envers Poséidon. Il fallait que je sois capable de l'étreindre si je le revoyais. Tout effacer, absolument tout... Une image resta figée dans ma mémoire, affreuse, abominable. Trois corps, jadis d'une beauté parfaite, éviscérés, démembrés, abandonnés sur le sol ensanglanté tels des sacs de viande... leurs coeurs rougeoyant pulsant encore malgré tout, leurs yeux cherchant mon amour une dernière fois. Je me revis penchée au-dessus de chacun d'eux, ma douleur pleuvant sur leur souffrance. Je ne pouvais les guérir. Mon frère ne les avais pas tuées, il les avait torturées de sorte à ce que je n'ai d'autre choix que de les achever moi-même. Mes trois Grâces n'étaient plus que des horreurs.
Je battis des cils, tentant de chasser cette souffrance toujours tapie en moi. Il fallait que je passe outre, que je pardonne sa cruauté. Malgré moi, des pensées me traversèrent et l'imagination fit le reste : mon fils, étendu sur le sol de la même manière, son coeur battant dans sa poitrine ouverte et cramoisie. Poséidon pouvait me le prendre, et il le ferait si jamais il revenait. Il m'avait toujours privée des plus belles choses qui composaient ma vie, quand je ne lui donnais pas ce qu'il exigeait. La peur m'étreignit, et elle s'accentua en entendant les sifflements impatients des serpents.
"Je n'y arrive pas." dis-je d'une voix blanche.
Impossible de pardonner. Même avec la meilleure volonté du monde, je ne pouvais pas. Je me tournai vers Méduse dont le regard était indéchiffrable.
"Il me faut plus de temps. Nous pourrions nous rendre à Olympe. J'aurais plus de facilité, là-bas."
"Tu ne veux pas, il y a une légère nuance." corrigea-t-elle. "Les négociations ne peuvent pas continuer si l'un des partis n'assure pas sa part du marché."
"Demandez autre chose !" dis-je en désespoir de cause. "Vous avez deux déesses prêtes à vous aider. Nous tiendrons parole, mais ne demandez pas l'impossible."
Je sentis une douleur fulgurante traverser ma cheville. Je grimaçai et donnai un coup de pied au serpent qui venait de me mordre. Les yeux de Méduse étincelèrent avant qu'un sourire n'arque ses lèvres.
"Des déesses..." dit-elle d'un ton las. "Il avait raison, vous n'êtes d'aucune utilité. Voyons voir ce que les autres ont à offrir."
Elle pivota vers Pascal, Louise puis en regardant vers Hippolyte, émit une légère exclamation méprisante. Et, avec un grand sourire, elle lui dit :
"Tu as déjà suffisamment souffert."
Elle se tourna de nouveau vers Pascal.
"Mais pas toi."
Ses yeux furent parcourus d'un éclat brillant et Pascal se figea, transformé en pierre. Pétrifiée par ce spectacle, je ne pus esquisser un geste. J'avais l'impression d'être devenue de la pierre, moi aussi.
"J'adore jouer !" fit Méduse en tapant dans ses mains. "A ton tour !"
Elle pivota brusquement vers Louise, perdant tout sourire.
"Fais ton choix !"
Comme elle n'avait l'air de ne pas comprendre, elle précisa :
"A toi de voir : je n'en libèrerai qu'un. Egéon ou le balafré ?"
Elle éclata de rire.
"Si tu te dépêches, je consens même à te donner l'antidote pour ton amie ! Mais tu dois réfléchir vite !"
Puis se tournant vers Artémis, elle ajouta d'un ton intransigeant :
"Ensuite, vous prendrez vos rescapés et partirez d'ici en me laissant la sirène."
Pour illustrer sa bonne foi, la porte se dessina contre le mur du fond. Mon coeur battit plus fort à la pensée de pouvoir enfin sortir d'ici. Puis je tournai la tête vers la statue de Pascal. Oui mais... à quel prix ? J'avais envie de faire apparaître mon Marteau et de l'aplatir sur cette tronche de serpent, mais je craignais que les statues se brisent, que Méduse parvienne à exécuter un dernier acte fourbe. Il fallait que je patiente, même si cela me rendait dingue. Mon esprit réfléchissait à cent à l'heure, mais aucune solution acceptable ne me vint.
Louise Hollen
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| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
'espère que vous ne jouerez plus à la Princesse Peach plus tard parce que je commence déjà à saturer!" Pardon ? Comment osait il dire cela ? Elle n'avait rien demander a ce que on sache ! Et personne t'as dit de venir ! Louise se tourna d'un bloc vers Eugène, folle de rage. Peut être qu'Aryana n'avait pas compris l"insulte déguisée, mais elle si, elle jouait assez aux jeux vidéos pour ca. "Non mais tu te prends pour qui ? Tu pense qu'elle aime etre kidnappée ? Qu'elle aime être prisonnière ? Qu'elle a demander a être ici ? TU SAIS CE QUE CA FAIT AU MOINS D'ETRE ENFERMER QUELQUE PART SANS JAMAIS POUVOIR PARTIR ???" Elle s'arreta et repris "Tu sais ce que c'est que d'être loin de ceux qu'on aime en sachant qu'ils sont la, juste dehors ? Personne ne t'as forcer a venir. "
Elle le fixa, le regard noir, la respiration saccadée et resta silencieuse, le temps de reprendre ses esprits. "Raiponce connait le véritable enfermement , tu n'aurai jamais du ne serais ce qu'oser penser ca après l'avoir rencontrée." Elle ne savait pas si elle avait réellement parlé pour Aryana ou elle même, mais la simple idée qu'on puisse reprocher a quelqu'un d'être retenu quelque part contre son gré l'avait rendu folle.
Tout a coup, le sol se mit a trembler et une jeune femme sortit du mur. Elle entendit Diane murmurer quelque chose mais ne réussit pas a comprendre de quoi il s’agissait. La Gorgogne fit son apparition. Louise fixa la créature les yeux ronds, tendis qu'elle s'étirer. Tout a coup, elle attrapa Mélody et l'entraina sous le dome, la retenant prisonnière. Egeon tenta bien de négocier mais rapidement, il se fit changer en pierre. Non ... non ... non ...
La princesse inspira et expira profondément. Elle en avait marre. Mais elle le savait, elle devait absolument réfléchir. Et trouver une solution.
Son cerveau cerveau carbura a mille a l'heure, cherchant, étudiant tout ce qui se trouvait autour d'elle, calculant les risques. Elle n'avait qu'une envie : fermer les yeux pour empêcher la femme de la pétrifier. Elle ne voulait pas devenir un poids pour Diane, elle ne voulait pas que la Déesse s'éloigne d'elle parce qu'elle était un boulet. Elle voulait seulement continuer a jouer avec elle, prendre un thé le soir avec des gateaux secs, discuter de temps en temps quand elle n'arrivait pas a dormir a cause de ses cauchemars. Plus le temps passait, plus elle avait envie de lui raconter son passer. Elle lui faisait confiance. Les seuls autres personnes au courant étaient Charlie et Trojan. Nathanael quand a lui l'avait seulement poussé a lui parler, elle ne l'avait pas fait d'elle même. Elle ne voulait pas spécialement attirer la piter mais juste ... lui dire, qu'elle sache. Qu'elle comprenne pourquoi elle se réveillait souvent en larme ou en criant. Elle voulait lui faire totalement confiance, c'était tout.
Elle voulait continuer de jouer avec Hippo, de disputer des parties endiablées avec elle, de discuter avec Peggy, ou rire des déboires de Phoebus avec les machines. Elle voulait revoir Trojan et faire un voyage avec lui. Elle voulait revoir Charlie, revoir Jefferson et Paige. Elle voulait revoir ses amis. Sa Famille.
Et pour ca, elle devait se battre. Protéger le bonheur qu'elle avait obtenue. Ne pas laisser cette femme faire du mal a ses compagnons. Jamais.
Louise mit tous ses sentiments sous cléfs et se mit a réfléchir a fond. Qu'est ce qu'on y gagne a lever cette soit disante malédiction ? Rien. Et elle ? J'en sais rien mais c'est trop tard, elle n'en veut plus. Alors propose lui autre chose ! Oui mais quoi ? Soudain elle comprit comment faire.
Louise fit quelques pas vers Eugène, s'approchant tranquillement, avant de se coller a son dos et de passer doucement ses mains sous son T-Shirt poisseux de sang, comme si elle voulait lui faire un calin. "Ne bouge pas, ne montre rien." Murmura elle a son oreille avant de poser son menton sur l'épaule de l'homme. Elle activa son pouvoir et garda le visage le plus inexpressif possible, sentant la douleur d'Eugène s'insinuer en elle tendis que ses plaies se refermaient. Grace au sang sur le vêtement, elle savait que la lueur propagée par ses mains ne seraient pas visible, sauf si on se concentrait dessus. Mais Diane distrayait la chose, ca allait marcher. Tout a coup, la gorgogne fixa Louise, qui interrompit immédiatement son pouvoir, et lui demandant de choisir qui libérer. Voila, c'est le moment ou jamais de prouver que je suis une bonne actrice pensa elle en se remémorant la comédie qu'elle avait du jouer pendant cinq ans.
La princesse se détacha d'Eugène d'un geste tout naturel et observa la femme. "Avant de vous répondre j'ai une question. Vous êtes une créature de Poséidon non ? Son trone est la, juste a coté de vous. Vous pourriez vous assoir dessus non ? Il est a portée de main, qu'est ce qui vous en empêche ? Son fils est changé en pierre, et sa fille vous sert d'animal de compagnie. Alors plus personne ne vous barre la route non ?". Louise parlait comme si elle ne comprenait pas réellement pourquoi la femme ne le faisait pas, faisant quelques pas vers elle. Le truc pour savoir parfaitement jouer la comédie était de s'auto convaincre pour convaincre les autres. Ca marchait a chaque fois. Alors elle se convainquait elle meme que cette situation était totalement incompréhensible pour elle. Le trone était a portée de main ! Pourquoi ne le prenait elle pas ?
La princesse écouta ses explications, tout en fouillant d'un geste tranquille dans son sac, pour en sortir trois fioles soigneusement choisies. Elle fit comme si tout autour d'elle était parfaitement ordinaire, et elle but la première fiole pendant que Méduse parlait, en la regardant de profil comme si ses explications ou ses gestes l’inter essaient pour de bon. Rapidement, elle eut l'impression qu'un feu intérieur la brulait. Rien ne la trahissait extérieurement, alors qu'en elle elle tremblait de peur. Mais elle devait réussir. "Je vois. Libérez ... Egeon s'il vous plait " dit elle tranquillement.
C'était le choix le plus logique. Elle devrait tourner la tête pour le voir. Quand a Pascal, elle aurait aimé le libéré aussi mais il était trop proche d'elle. Elle avait besoin que la gorgogne ne la regarde plus pendant un instant, un tout petit instant ... Elle serra la fiole dans sa main.
La brulure intérieure était toujours présente, mais Louise savait que ca boosterai sa condition physique. Vitesse et force étaient améliorés. Elle avait fait quelques testes avec Jefferson - bien que l'idée de la prendre comme cobaye ne lui eut pas plus - depuis son voyage en Grece, pour essayer d'améliorer la portion qu'elle avait bu a ce moment la. Son pouvoir de régénération l'avait aidé a supporter les conditions extrêmes vers lesquelles elle poussait son corps. Pourtant, elle le savait, les effets secondaires seraient on ne peut plus douloureux. Pour les dix prochaines minutes, sa force et sa vitesse étaient décuplées. En revanche, elle savait parfaitement qu'elle dégusterai après.
Mais Hippolyte avait été bléssée, deux fois. Melody était en cage, et en la voyant comme ca, Louise avait faillit en hurler et avait du se plaquer les mains sur la bouche. La voir comme ca en cage.... Egeon et pascal ne risquaient plus de se battre, ils étaient en pierre. Et eugène, si elle n'avait rien fait pour lui, se serait vidé de son sang sur le sol. Louise avait épuisé son quota de patience. Elle en avait marre.. marre de toujours etre la faible humaine qu'on traine comme un boulet. Marre d'être incapable de proteger qui que ce soit.
"Mmmh... j'ai bien peur que tu te sois décidée trop tard. Je me lasse très vite. Et puis, je le trouve très appréciable aussi... immobile !"
Pardon ? elle ne respectait pas sa propore parole ? Les négociations étaient clairement fini. Comment pouvait elle etre aussi odieuse ? A peine la créature avait elle tourné la tête pour contempler son oeuvre que Louise prenait son élan et lui lançait la seconde fiole dans la tête. Pendant un instant, les serpents qui lui servaient de chevelure disparurent dans un nuage de fumée cyan pour laisser place a une armée de chenilles bleues. Merci Egeon, elle avait amélioré la formule depuis son voyage a Londres. Le but : déboussoler la femme sans la blesser. Voir ses reptiles changés en chenilles bleues ne devait pas aider a garder la tête froide.
Louise n'eut pas le temps de réfléchir a quoi que ce soit, qu'elle bondissait et plaquait la méduse contre le mur avant de l'asperger avec la troisième fiole et de reculer a toute vitesse. Une sorte de pate rose bonbon se forma autour du corps de la méduse et gonflait, la plaquant contre le mur, l’empêchant de faire le moindre geste. Jefferson avait longtemps travaillé sur cette formule depuis l'attaque des balais qu'il avait subit. Il avait raconté a son apprentie comment il avait créé un dôme quasiment indestructible pour protéger Bodhi et avait travaillé a l'amélioration de la formule.
Les mains, le buste et une partie de la queue de la gorgogne étaient prises, la rendant totalement incapable du moindre geste. Louise se mit face a elle et posa rapidement et avec douceur une main sur les yeux de la Méduse. Les serpents pouvaient bien la mordre, elle ne bougerai pas. La douleur, elle savait la gerer, elle avait appris. "Avant que tu me change en statut, écoute ca. Je suis la seule ici qui puisse te libérer de cette pate. La solution, c'est moi et seulement moi qui l'aie, même Aryana et Diane ne pourraient rien pour toi si je venais a ne plus pouvoir bouger. Et je ne te libérerai pas tant que mes amis, TOUS mes amis soient libres c'est claire ? Pascal, Egeon, Melody et Hippolyte, je veux que tu les soigne."
Bon, désigner le caméléon et les jumeaux comme des amis était un peu exagéré mais ce n'était pas le moment de faire le tri.
Louise était sérieuse. Si jamais la méduse essayait de se libérer en prenant une fiole au hasard dans son sac, la seule chose qu'elle pourrait faire ce serait de renforcer la pâte solide qui la clouait au mur. Seule la princesse et le chapelier savaient quels seraient les effets de tels et tels fioles. "J'aurai parfaitement pu t'envoyer de l'acide dessus, et la crois moi tu aurai déguster. Mais je ne l'ai pas fait. J'ai pris une potion sans danger pour toi. Prends ca comme une preuve de bonne volonté. Je n'ai rien contre toi, tout ce que je veux c'est que tout le monde, même toi, puisse rentrer chez lui en un seul morceau. Vraiment. Je ne veux pas te faire de mal, juste empêcher mes amis de souffrir."
Louise se mordit la levre. Elle proposait de passer un marché, ne la menaçait pas. Son visage redevint dure. Elle ne devait pas flancher.