« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quand la fumée rose disparut, je vis que la petite boule noire fut terriblement efficace. Voilà, il avait tout compris de comment il fallait traiter les guépards, et encore c'était pas des bébés, les bébés c'étaient bien mieux. Et finalement le mâle inutile devint presque un vrai, terminant le dernier guépards. En même temps maintenant qu'il était lion, ça aurait été dommage qu'il soit aussi incompétent qu'en étant un singe sans poil. Je regardais Sarafina toute contente d'avoir éliminer un guépards, mettant son cadavre plus en évidence, mais sa réaction me fit perdre toute ma bonne humeur.
« Mais qu'est-ce que tu raconte voyons ... »
Elle plaisantait hein ? Oui c'était ça ! Une blague, alala, quel humour, on venait de tuer des félins dans de la fumée rose et elle trouvait le moyen de faire une blague ! Elle m'avait fait peur pendant une seconde tien. Ou pas, finalement j'avais vraiment peur, comment ça qui elle était ?! Elle blaguait vraiment pas ? Son air paniqué commença à déteindre sur moi.
« Sarafina, c'est moi Tama, tu te souviens vraiment de rien ? La terre des lions ? Nala ta fille ?! »
J'allais dire quoi à Nala moi ?! J'allais m'avancer doucement vers elle quand la dingue du zoo me tapa sur le système avec sa remarque. Mes pupilles étaient devenue noir, j'avais d'un coup tourner la tête vers elle, montrant les crocs. Elle m'agaçait !!! Un jour je rongerais ses os. Finalement c'était d'elle que je m'approchais doucement, mais le singe fut plus rapide que moi avec la tablette. Encore là celle la ! Mais sa réaction me surprit, bien que je n'attendais rien de cet objet, qu'elle la jette comme ça alors que l'autre idiot nous avais bassiné avec pour qu'on la récupère … D'ailleurs je le regardais blasé, finalement il était nul.
« Alors comme ça tu travail avec elle, et t'es même pas capable de savoir que c'est une fausse ? Tu voulais absolument on aille chercher ce jouet … T'as des soucis non ? »
Mais avant qu'elle n'aille plus loin je m'étais mise devant air l'air menaçant. J'avais pas peur de la manger ici et maintenant. Après tout maintenant on savait où était l'antidote non ?
« Est-ce qu'avec ça Sarafina retrouvera aussi la mémoire ? »
Non car retrouvé son corps d'humain, on s'en foutait un peu, mais sa mémoire, là par contre c'était un réel problème. En plus si elle n'avait plus de mémoire, comment lui expliquer qu'elle changeait d'apparence hein ? En un an, même moi j'avais encore du mal à m'y faire ! Puis on se dirigea vers le musée, tout était vivant à l'intérieur, c'était assez surprenant, mais je vis sur le sol quelque chose qui attira mon attention, ainsi que mon appétit.
« Hey, à votre avis elles ont quelle goût ? Poisson ou humain ? »
Ou les deux, puisqu'elles étaient à moitiés les deux. C'était possible ça d'ailleurs ? J'avais bien envie de gouter tien, et j'allais le faire si l'autre n'avait pas encore pousser un cri. Non mais elle pouvait pas se taire? Faut vraiment lui arracher les cordes vocales !!! Un bisous à celui qui le fais. Tout ça pour quoi ? Un tout petit crocodile, pas de quoi se mettre dans un état pareil, un coup de dent et c'était fini. Et commença c'était une horloge ?! Bon si l'antidote était dedans, j'allais peut-être pas pas l'éventré, si jamais je le cassais ça serait de ma faute.
« Bah s'il a faim, faut bien qu'il mange non ? »
Après voir récupérer l'antidote, il pouvait bien la manger, même si ça me ferait mal qu'il la grignote avant moi. J'avais terriblement mal pour la peluche, elle était dingue d'être ainsi sur lui, elle se rendait compte qu'elle était trop grande et trop grosse par rapport à lui ? En plus il devenait bleu, si on m'avait dit qu'un jour je verrais un tigre bleu, ou qu'une peluche pouvait changer de couleur. Le pauvre étouffait avec un talon dans la gorge. Ça devait faire mal, et je l'aurai bien aidé si …
… S'il n'y avait pas se tic-tac qui titillait mon instinct. Comment il faisait ça lui ? En plus à chaque fois il avait un œil qui grossissait, puis l'autre … J'avais une soudaine envie de jouer. Le ventre près du sol, je me rapprochais du petit animal, relevant mon arrière train et soulevant ma patte avant droite au dessus de sa tête. Il n'avait pas l'air de me remarquer, son intérêt était sur Yzma et dès qu'il fit tic et que son œil grossit ... PAF ! Une tape dessus ! Puis sur l'autre œil, dès qu'il y avait le bruit et que l'un grossissais, je tapais dessus ! J'essayais de suivre le rythme, impossible de m'arrêter, et lui n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter non plus. Je m'étais rouler sur le sol, mais rien ne changeais il continuait et je reprenais le jeu, jusqu'à ce que d'un coup il fit un nouveau bruit et que tout son corps fit des soubresaut. Il reculait à chaque fois qu'il avait le hoquet. Avais-je tapé trop fort ?
« Mais qu'est-ce qu'il a ?! »
Je lui avais donner un grand coup cette fois sur la tête, mais ce fut pire, comme un chat qui crache une boule de poile il semblait chercher tout ce qu'il y avait dans le fond de son estomac. Je reculais derrière lui, aucune envie de me prendre du vomi moi. Mais c'était plus fort que moi, même si je continuais de reculer, ses petits mouvements me donnait encore envie de jouer … Désolé pour ceux qui sont devant lui … PAF une dernière tape qui l'aida à tout évacuer ! Dégoutant, il y avait quoi dedans ?!
Une nuit au zoo Ft. Adam, Anita, Krystal & Nikolaus
Je ne savais pas que les nuages roses, ça avait non seulement le don de vous foutre le mal de mer en pleine terre, mais aussi celui de vous faire perdre complètement la mémoire ! Ah ‘avenir je me méfierais de la brume matinale, même si elle n’est pas rose, y’a comme une aura de danger qui plane à son approche ; ne me restera qu’à convaincre mon patron que je ne peux pas travailler tôt le matin à cause de ça. Pas sûr que le dieu des enfers n’accepte bien cette raison, mais s’il faut lui fournir un certificat médical je n’hésiterais pas à prendre la lionne à partie pour appuyer mes propos. Bon c’était en soit un peu embêtant qu’elle ne se souvienne de rien, comment je justifiais qu’elle me serve de moyen de transport quand j’avais besoin de souffler un peu moi ? En tout cas l’autre lionne tenta vainement de lui faire reprendre conscience des évènements, sans grands effets. Mets-y un peu du tien, je ne sais pas, ajoute des images ? Des panneaux ? Des feux d’artifice et donne lui une tatane dans la figure au cas où ça remettrait le cerveau en place ? Ah non, ça c’était pour moi. Je crois que c’était Granny qui m’avait sorti ça une fois, mais pas sûr… En tout cas, l’orang-outan décida de dissiper la brume avec un déodorant, ce qui en soit n’était pas si bête, même moi j’aurais pu y penser. Si j’avais besoin de déodorant.
Elle se lança dans un long monologue, je ne pus qu’être admiratif même si je plaignais tout de même le singe qui se fit assommer deux fois par l’autre macaque supérieur, enfonçant ma tête dans mes épaules quand il se prit la – fausse – tablette dans la figure pour retomber inconscient. « Alors comme ça tu travail avec elle, et t'es même pas capable de savoir que c'est une fausse ? Tu voulais absolument on aille chercher ce jouet … T'as des soucis non ? » Fit remarquer la jeune lionne à notre frimeur national. Je le regardai se dépiter de la réponse de sa supérieure, alors que moi ça me donnait surtout mortellement envie de rire. Je sentis des gargouillis parcourir mon ventre alors que je m’esclaffai arbitrairement de la situation. « On peut pas être jardinier ET savoir distinguer l’or du toc. » Fis-je remarquer dans un éclat de rire, essuyant les larmes qui commençaient à perler de mes yeux rien qu’en réalisant que notre guide au rabais se trouvait actuellement aussi coincé que nous. Pour le coup, ça ne me donnait même pas envie de compatir, juste de me moquer de lui. « Tout ça pour un bout de plastique ! Ça ne m’étonne pas qu’il n’ait pas eu droit à un vêtement un peu plus classe que sa combinaison, il doit même pas connaître la différence entre un tee-shirt et un drap ! »
Je repris mon sérieux lorsque la rouquine ajouta un « Non, je vous ai fait boire un rafraichissement, vous ne vous souvenez pas ? En fait, c'était dans toutes les bouteilles d'eau du zoo, tout du moins, certaines seulement ! Je vous ai suivi chacun votre tour au long de votre visite cet après-midi pour vérifier que vous ingurgitiez bien la potion ! Elle a pris effet à la tombée de la nuit, comme je le souhaitais ! Ah ah ah ! » Je bondis aussitôt sur mes pattes, la pointant d’un doigt accusateur. « Ah ! Je SAVAIS qu’il y avait un truc louche ! J’ai d’abord cru que c’était le vendeur de glace, mais en fait c’était vous ! J’ai dû faire au moins vingt fois le tour du même carré d’herbe et rencontré le même lampadaire avant d’abandonner. Toujours écouter son instinct, c’est primordial ! Mais vous savez que ce n’est pas très malin d’empoisonner les bouteilles d’eau du Zoo, et si quelqu’un avait fait une réaction allergique, vous y avez pensé ? Vous auriez eu un procès sur les bras et sans doute fait de la taule ! Et tout le monde sait que fabriquer du métal, c’est pas le truc le plus palpitant au monde... » Je bougeais en parlant, m’engageant à la suite de la timbrée pour retourner à l’intérieur du musée avec le reste de la troupe. Non mais on n’avait pas idée de nous faire avaler on ne savait trop quel produit ! Des fois les gens s’amusaient avec la vie des autres sans que… Oui bon d’accord, j’avoue que pour le coup je n’étais pas trèèèèès innocent à cette cause, vu ce qui nous tombait dessus depuis le début de la soirée. Mais je n’avais pas GOÛTE à tous nos adversaires, MOI.
« Quel joyeux bordel… La récréation à commencée apparemment ! » Ne pus-je retenir en avisant l’intérieur saccagé du bâtiment, faisant des bonds pour éviter de me faire bousculer par l’un ou l’autre des trucs vivants ici, m’appuyant sur des étagères brisées ou des vitrines éventrées. Je rencontrais un drôle de petit dragon, qui me regarda d’un air aussi surpris que le mien avant de me désigner quelque chose derrière moi. A peine le temps de tourner la tête – pour me rendre compte qu’il n’y avait qu’un plafond, pourquoi il voulait que je regarde le plafond ? – et il avait disparu de devant moi. Me mettant à le chercher, je me retrouvais soudain happé par des bras humains et la rousse se mit à me grimper dessus en hurlant ! « Ne le laissez pas me bouffeeeeeeeeer ! » - « Non mais, he, ne mpfffff…. Tu… Argh, TU M’étouffffrrrrr !!! » Et plus j’essayais de parler, plus elle resserrait ses bras la gourdine ! Si bien que je ne vis pas vraiment ce que faisait la lionne, mais ça ne plut pas au petit lézard vert fluo puisqu’il produisit un bruit des plus étrange pas très loin de nous. Voulant retirer le bras de la patronne de devant mes yeux, je glissais sur le sol dans quelque chose de liquide – et sans doute de dégueulasse – et me mit à déraper sur le sol carrelé. Qui a eu l’idée des plans de ce bâtiment à la con, sérieux ?! Poussant un cri, je tentais vainement de mettre les mains devant moi pour ne rien percuter… jusqu’à rencontrer une charmante vitrine qui ne résista pas à notre étreindre passionnée. PATATRA ! Du verre brisé et des dizaines de fioles qui se mettent à rebondir en vrille sur le sol ! Mon pied pelucheux se posa sur l’une et je partis en arrière avec mon colis, percutant le sol à la renverse « Oh non… » Eus-je à peine le temps de dire, avant de pousser un nouveau cri très féminin quand la vitrine termina son manège en nous tombant dessus dans un énorme fracas.
Il y eut un silence – Si, y’a eu un silence… - avant que je n’ose ouvrir un œil. Sentant quelque chose dans ma bouche, j’eu la surprise d’y découvrir un des flacons semblables à ceux étalés sur le sol ! Le recrachant dans un « POUAAAAAH » notable, j’essayai de nettoyer ma langue et ma bouche en crachant devant moi, m’extirpant de la vitrine en miette et sautant sur le sol en veillant à correctement me réceptionner cette fois. Ma queue en avait encore prit pour son grade dans la bagarre, elle était toute tordue ! « Non mais ça va pas la tête ?!!! » M’exclamai-je à l’adresse de l’oran-goutan. « Etouffer les honnêtes gens comme ça, y’a pas de raisons plus bêchte que… Et maish, qu’ech qu’ilshe pashe ? J’ai l’impreshion d’avoir un cheveux shur la lagnshe… Berk, des poils ! Sh’ai des poilsh de partoush !!! » Je commençais à gigoter et essayant de me dépatouiller de ceux qui me provoquaient ce cheveux sur la langue. D’où ils sortaient ces poils ? J’en avais sur les bras et tout le corps et… Non mais non, c’était trop ! Bien trop pour moi, je ne suis qu’une peluche tigre, pas un espèce de chihuaha ébourriffé ! « Enlevez moishé poilllllls !!!!! » Réclamai-je, en me tordant dans tous les sens pour essayer de les attraper par touffe pour les enlever. Pas facile avec des moufles pour main, on en convient.
La brume s'était levée et Sarafina s'était retrouvée au milieu d'un groupe très bizarre et dont elle ne gardait aucun souvenir. Elle ne savait même pas comment elle était arrivée dans ce pays ! L'autre lionne, celle qui était plus jeune qu'elle, lui dit qu'elle s'appelait Tama, qu'elles venaient de la Terre des Lions et qu'elle avait une fille, Nala... Ah tiens, oui, ça, ça lui parlait ! Mais dans ses souvenirs, Nala était encore un bébé ! Donc comment cette femelle pouvait-elle la connaître ? Un grondement menaçant sortit de sa gueule, montrant clairement que la plus jeune avait intérêt à faire attention à elle.
L'autre folle rousse, elle, jubilait. Apparemment, la brume rose, s'était de sa faute. Elle était même ravie de la savoir amnésique... Ça voulait dire quoi en plus ce mot déjà ? Parfois, les gens employaient des mots bien compliqués pour faire croire aux autres qu'ils étaient plus intelligents... En gros, la rouquine était une débile qui voulait passer pour supérieure. Chouette. Une petite faim la tiraillait, alors puisqu'elle semblait ne servir à rien, elle allait pouvoir la manger non ? Avec l'aide de l'autre lionne là, Tama... Une attaque simultanée des deux côtés, ça pourrait être super intéressant !
La suite n'intéressa pas tellement Sarafina. On parla d'elle comme si elle n'était pas là, ce qui la fit grogner de mécontentement. Mais après tout, si effectivement il lui manquait des souvenirs, autant que cela soit les autres qui s'occupent de les lui retrouver, parce qu'elle était certaine que c'était de leur faute à eux si c'était arrivé ! Tama et la peluche bizarre se moquaient du lion blanc qui travaillait pour la rousse. Comment c'était possible ça ? Depuis quand les lions travaillaient ?! Et surtout, pourquoi travailler pour une proie comme l'était la rousse...
Tout le petit groupe repartit dans l'enclos fermé. Là, tout semblait sans dessus dessous, il y avait même des femmes avec des queues de poissons ! Tama demanda au groupe quel goût elles pouvaient bien avoir et Sarafina jugea que la question était débile. Il suffisait de goûter pour savoir... Alors qu'elle s'approchait pour en croquer une, la rousse se mit à crier, blessant les tympans de la lionne. Bordel, mais elle allait finir par être croquer celle-là aussi ! Dommage que la lionne se demandait si elle n'était pas avariée à cause de la couleur bizarre de ses cheveux, sinon, elle se serait portée volontaire pour la faire taire cette dingue.
- Oh sérieux gueule pas comme nourriture avariée ! Lança-t-elle à la rousse.
Un petit croco était venu et il semblait que c'était une ancienne horloge. Bah pour une horloge, il semblait sacrément bien en vie ! C'était bizarre toutes les choses qu'il se passait ici, vraiment... Le petit reptile se mit à vomir à cause des tapes de Tama et la peluche dérapa dessus. Il glissa vers une grande armoire qu'il se prit sur la tronche. Encore du bruit, mais merde, et les tympans sensibles des lionnes alors ?! Grondant, Sarafina se mit à rire cependant quand le tigre se mit à s'arracher des poignées de poils imaginaires. Ça avait l'air ces fioles bizarres au sol là...
Sarafina en choisit une couleur rose fluo et l'ouvrit à l'aide de sa griffe. Puis elle se débrouilla pour avaler le liquide. Au départ, elle ne sentait rien de bien particulier. Jusqu'à ce qu'une envie de câlins se déclara. Même la boule noire et la rouquine lui semblaient être de bons partenaires de câlins ! Mais la lionne se dirigea plutôt vers le lion et frotta sa truffe contre sa crinière.
- Wahou, tes poils sont tous doux, comment tu fais ça ? Les mâles que je connais ont les poils tous rêches eux...
Adam B. Parker
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| Avatar : Max Greenfield
| Conte : Film d'animation ; Moi, moche et méchant | Dans le monde des contes, je suis : : Le chien Brutus
Adam attendit patiemment sur le guépard, le grignotant par moment. Il se concentrait sur ce qui pouvait se passer autour de lui. Il s'était bien amusé et s'était sa petite pause du moment, un petit casse croûte. Il n'avait jamais aussi bien mangé qu'aujourd'hui, comparé à dans son conte, où on l'empêchait de dévorer un peu trop de choses. Il savait que ce n'était pas forcément bien. Mais à ce stade, il savait que s'était un instinct de survie, qu'il s'était mis en marche. Il fallait bien se défendre.
Il entendu comme un bruit d'aspirateur, la brume se dissipa. Il regarda couché sur l'animal, où était les autres. Il vit un guépard à terre et l'autre était achevé par le gardien. Il essayait de faire ses preuves. Il resta à sa place, il était bien et laissa la rouquine faire son pitch. Il observait la scène, la plus vieille lionne se souvenait de rien. Super ! C'était celle qui voulait redevenir humaine le plus et qui avait tout oublié. S'était peut-être un avantage pour nous...mais de perdre la mémoire n'en était pas un malheureusement. Il soupira. Il écoutait tout, observait tout ce qu'il se passait sans dire un mot. Ah ces humains, ils ne sont pas doués et cette femme rousse, il se ferait un plaisir de lui donner un petit cadeau, un petit souvenir comme au gardien d'ailleurs. Il ne l'oubliera pas de si tôt.
Il regardait Tigrou qui le faisait beaucoup rire, alors comme ça, s'était elle la cause. Il se disait que sur ce coup là, même si elle méritait pleins de tortures sadiques, il ne pouvait que la remercier. Son apparence lui manquait, alors, il serait prêt à lui sauter dessus pour lui faire un câlin. Enfin, n'exagérons rien non plus...un bécot au pire des cas, ou juste lui serrer la main, quoique lui faire pipi dessus est aussi une marque d'affection, il marque sa tendresse envers elle. C'est pas mal non ?
Il arrêta sa pensée pour regarder le petit singe, assommé..le pauvre..il paraissait à cet instant inoffensif. Il se releva à contre cœur pour suivre le petit groupe, attrapant le macaque au passage l'envoyant sur son dos, pour l'amener avec lui. Il ne veut pas le tuer voyons ! C'était juste pour récupérer la tablette, qui s’avérait être inutile. Ils arrivèrent au musée. On dirait qu'il y a eut une fiesta ici. Tout s'était animé. Il restait dans son coin, écoutant juste ce qu'il se passait, regardant les deux lionnes qui voulaient croquer...les sirènes.
Adam fit un bon en arrière, crispant ses oreilles. Punaise..mais elle est soûlante elle à s'égosiller ainsi. Là finit les marques d'affections, il voulut juste l'étriper. Il fallait en plus trouver une horloge et c'est pas ainsi, dans ces conditions qu'ils pourront la retrouver. Il baissa son regard vers la hurleuse et la vit percher sur le tigré, l'étranglant presque, aux pieds un petit croco..oh lui aussi il veut bien le ramener chez lui. En plus il a de bonnes dents, ils pourront faire pleins de choses mordantes ensembles -jeux de mots bonsoir- Il se décida à s'approcher un peu plus, posant le petit singe confortablement installé sur le sol, il fallait bien agrandir la famille et Agnès serait ravi d'avoir un singe.
La jeune lionne lui fit cracher au petit croco ce qui le gênait. Il évita de justesse, ce qui était fort appétissant, alors que l'orange ne put le faire également à cause du pot de colle. Il vint vers le petit animal et lui donna un gentil coup de tête, comme marque d'affection, et pour ne pas qu'il s'approche des fioles. Il ouvrit la gueule, pour que le croco lui morde une de ses dents, sans qu'il se fasse mal et s'éloigna avec lui, pendu et le reposa délicatement. "Reste ici".
Il regarda Tigrou qui se faisait plus mal qu'autre chose et qui parlait dans une autre langue. "Tigrou, calme toi ! Ce n'est pas ainsi que tu pourras t'en débarrasser !". Adam s'approcha de lui et lui sauta dessus, l'immobilisant sur le sol, se couchant sur le sol, le croco à ses côtés. "C'est qu'une illusion ! Calme toi!". Il leva les yeux au ciel. Il vit Tama vouloir une nouvelle fois jouer avec le petit animal qui faisait tic tac. "Occupes toi de lui sans le manger !" dit-il et s'avançant vers une des fioles, regardant passer la plus vieille des lionnes faire des papouilles au lion. Cupidon a frappé !
Il regarda chaque fiole et en prit une..la cassant dans sa gueule et buvant le contenu. Il se tourna vers les autres et si il pouvait lever les épaules, il l'aurait fait. Il ne sentait pas grand changement en lui. Il n'était pas redevenu humain non plus. Il s'approcha de la sois disant patronne qui ne savait que faire sa diva. D'un seul coup, il ne put s'empêcher de prendre une de ces chaussures et la mettre dans sa gueule.
Quand il rencontrait toute sorte d'objet même animé, il les prit en bouche, essayant de les garder dans le coin de la gueule, comme les épreuves de marshmallow. Il s'approcha des sortes de poissons/humains et les prit aussi, il s'en étouffa presque...il avait une envie de ronger. Il s'approcha du lion blanc, le gardien et recracha le tout sur lui. Bah quoi ? Il arrivait plus à les contenir...Il vit sa queue bouger..une idée lui vint et ses envies n'étaient pas parti. Il commença à ronger cette longue et belle queue pour lui en refaire une toute neuve. Il s'arrêta et vit des fils...il vint les grignoter. La lumière se coupa. Oups...
Il suivit son instinct et entreperçu le petit croco qu'il prit dans sa gueule sans le croquer....Essayant de s'empêcher de faire des réserves.
Nikolaus Jamestown
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| Avatar : Nikolaj Coster-Waldau
"Mais ne le prends pas mal, Arès. On ne peut pas tous être beaux comme moi."
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : John Smith
Encore une fois, c'était la débandade. Je trouvais que je n'étais pas suffisamment payé pour supporter autant de trucs. Déjà, pour commencer, dans mon contrat d'embauche, il n'était stipulé nulle part que j'allais me balader en lion une bonne partie de la nuit, qu'on allait me pisser dessus, qu'un tigre horripilant parlerait tout le temps, et surtout qu'une lionne me... eh, mais qu'est-ce qui lui prenait ?
Perplexe, je sentis sa truffe se frotter contre mon pelage tandis qu'elle me disait des choses plutôt... agréables. Je me laissais faire.
"Ca doit venir de mon shampoing. C'est un fortifiant pour cheveux blonds, mais chut, faut pas le dire." lui chuchotai-je avant de lui mordiller légèrement l'oreille.
La lionne continuait de se frotter contre moi. J'hésitai à me laisser rouler sur le dos pour qu'on fasse plus ample connaissance, mais avec la bande de voyeurs à coté, ça ne donnait pas vraiment envie. Surtout qu'ils faisaient pas mal de bruit. C'était à qui boirait le plus de substances non identifiées. Non mais sérieux. Ils avaient un cerveau de bulot ou quoi ? D'ailleurs, ma lionne semblait elle aussi victime d'un envoutement, mais j'aurais été idiot de ne pas en profiter. Les autres pouvaient très bien l'en empêcher, non ?
J'avais très mal pris la répartie de la jeune lionne concernant la tablette. Je ne pouvais pas deviner que c'était du toc. Yzma en faisait tout un tapage. Une vraie mytho, cette femme. Heureusement que l'autre lionne se montrait beaucoup plus magnanime. Dans la cohue générale, entre un tigre qui avait l'impression d'avaler ses poils, une Yzma assommée -au moins ça reposait les oreilles- et un bébé crocodile qui avait des remontées acides, un peu de douceur ne faisait pas de mal. Un ronronnement s'échappa de ma gorge tandis que la lionne me câlinait avec plus d'audace et de fougue. C'était nouveau cette façon de procéder. Je m'empressai d'étouffer mon stupide ronronnement avant que quelqu'un l'entende, préférant parler :
"Tu ne te souviens vraiment de rien ? C'est curieux quand même. Tu sais, moi aussi je suis amnésique. J'ai des flashs parfois qui encombrent ma mémoire. Je n'arrive pas à mettre des mots dessus, comme si ces souvenirs appartenaient à quelqu'un d'autre. Enfin... tout ça pour dire que je sais ce que tu ressens. C'est pas facile. Mais ça ira mieux, tu verras."
Je plongeai mon regard compatissant dans le sien. Le pire dans tout ça, c'est que je ne jouais pas, pour une fois. J'étais sincère. J'avais de la peine pour elle. La mémoire est notre bien le plus précieux. J'en savais quelque chose. J'ignorais toujours qui j'étais, même si ce "John" cherchait à s'exprimer par moments. Qui était-il ? D'où venait-il ? Pourquoi nos routes s'étaient-elles séparées à un moment donné ? Mystère. D'ailleurs, j'avais l'impression que c'était lui qui venait de parler, pas moi. Il avait l'air nettement plus sympathique. J'étais partagé entre l'envie de le connaitre davantage ou de le faire taire pour toujours. Les gens trop lisses m'avaient toujours agacé.
J'en étais là de mes pensées quand je sentis quelque chose de gluant et de volumineux me tomber dessus. Les objets humides et puants dégoulinèrent de ma crinière lentement, avant de tomber au sol dans un bruit de succion. Ecoeuré, je reculai d'un bond en voyant un fatras d'objets et les cadavres des trois sirènes à moitié mangées.
"T'as un sérieux problème, toi !" lançai-je au toutou qui venait de tout cracher tranquillement.
Je me baissai vers lui, prêt à lui bondir dessus pour lui rendre son dernier souffle, quand un cri me fit tourner la tête. Yzma venait de se réveiller et tentait d'échapper à l'attaque simultanée du bébé crocodile et du singe. Décidément, ils avaient une dent contre elle. Je poussai un rugissement en sentant une mâchoire se refermer sur ma queue. Je me retournai, prêt à mordre, à déchiqueter, mais le chien chien était déjà parti. Plus vif que l'éclair, celui-là. Tu ne perds rien pour attendre. Je t'aurais un jour, je t'aurais.
Soudain, la lumière s'éteignit, nous plongeant dans le noir complet. Génial. "Qui a fait ça ?" grognai-je en tentant de rester le plus calme possible.
C'était très facile de rester cool alors que des bruits étranges se faisaient entendre et que des trucs non identifiés s'agitaient dans le noir. Je m'écartai du groupe, me fiant à mon odorat pour repérer Yzma. Il était temps qu'elle se bouge un petit peu. Je m'aperçus que ma vue s'adaptait très vite à l'obscurité. Je la vis subitement, en train de couiner entre deux vitrines, cherchant à s'enfuir par la sortie de secours. Je voulus bondir vers elle mais je sentis alors mes pattes s'allonger. Paralysé par mon propre corps, je plantai mes griffes dans le sol mais une douleur traversa mes pattes tandis qu'elles s'affinaient. Brusquement, j'eus très froid. Je mis quelques secondes à réaliser que je n'avais plus de poils -à part le strict minimum- et que ce n'était plus des griffes mais des ongles qui tentaient de plonger dans le plancher -d'où la douleur.
Je me redressai d'un bond, profitant de l'obscurité pour me glisser jusqu'à Yzma, la prendre par derrière -pas d'arrière pensée- et passer mon bras autour de son cou tandis que je l'immobilisai de l'autre.
"Aaaah ! Qui c'est ? Qui c'est ?" couina-t-elle d'un ton strident.
Je fermai les yeux pour tenter de réfréner mon envie de l'assommer et serrant davantage mon bras autour de sa gorge, je déclarai :
"Le père noël."
"Je croyais qu'il était mort, celui-làààà ! Ok, ok ! Klaus !" roucoula-t-elle en entendant son cou craquer. "Faites attention, j'ai de l'arthrose et..."
"Dites la vérité : il n'y a pas d'antidote, n'est-ce pas ?"
Ma transformation inespérée en était la preuve, mais je voulais en avoir le coeur net, car les autres avaient été de véritables animaux, à la base. Peut-etre était-ce différent pour eux. En toute franchise, je préférais que le tigre et le chien redeviennent des hommes, histoire de les affronter en combat réglo, sans "pipi" et "ressorts".
Yzma déglutit avec peine, ses faux ongles pianotant frénétiquement sur mon bras, et elle avoua finalement dans un souffle :
"Non... Je voulais juste récupérer le poison pour Kuzco dans le ventre de l'horloge au cas où tout le musée serait détruit. C'est un poison très rare qui m'a pris des mois à réaliser, alors je... argh !" "Et pour Sarafina ?" repris-je d'une voix toujours aussi calme mais en la secouant un peu.
"C'est qui ça ?"
Je l'étranglai presque tellement elle m'énervait. Elle piailla à nouveau avant de dire :
"Il faut qu'elle mange beaucoup de protéines et elle se souviendra de tout !"
"C'est vrai, cette fois ?" insistai-je d'un ton menaçant.
"Oui je vous le jure !"
"Très bien. Sarafina ? Tu n'aurais pas un petit creux ?"
Je voyais nettement moins bien maintenant que j'étais redevenu un humain, mais j'entendais des grognements dans le noir. Je soulevai Yzma de quelques centimètres au-dessus du sol pour la jeter quelques mètres plus loin.
"A table." dis-je tranquillement.
"Non Klaus ! Vous n'allez pas faire ça !" hurla-t-elle. "Désolé, je dois m'habiller." répondis-je posément.
A tâtons, je me mis en quête d'un vêtement quelconque. Mes doigts entrèrent en contact avec du tissu. Un rideau, sans doute. Je tirai dessus pour l'arracher de la tringle et le passai autour de ma taille. J'allais avoir l'air ridicule avec ça, avec ce pagne de fortune. On dit merci qui ? Yzma ! Franchement, je n'allais pas la pleurer.
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarafina
Le lion semblait apprécier les caresses de Sarafina et celle-ci ne s'interrogeait même plus sur le pourquoi de cette envie de câlins ! Elle aimait trop se frotter contre les poils tous doux du lion blanc. Ça lui rappelait quelque chose, mais elle aurait bien été incapable de dire quoi ! Fichue mémoire en carton... Lorsque Klaus lui dit que c'était grâce à un shampoing qu'il parvenait à avoir une fourrure aussi soyeuse, la lionne ne releva pas le fait qu'il lui parlait d'un truc incompréhensible pour elle en l'état actuel des choses.
- Promis, je garderais ça secret ! Répondit-elle sur le même ton, avant de grogner légèrement lorsqu'il lui mordilla l'oreille.
C'était un léger grondement qui invitait à jouer ou à aller plus loin... Mais malgré le fait qu'ils se tournaient un peu trop autour, Safi n'avait pas vraiment envie de plus. Juste de câlins. Et puis de toute façon, Klaus lui parla de son amnésie. Il lui confia qu'il la comprenait parfaitement parce qu'il subissait ça, lui aussi. Et cela fit très bizarre à Sarafina de le voir gentil. Pourtant, il ne lui avait rien fait jusqu'à présent donc pourquoi cette sensation ? Décidément, il se passait bien trop de choses étranges pour elle !
De toute façon, la lionne n'eut pas l'occasion de lui en demander plus, étant donné que la boule noire venait de balancer une carcasse de sirène sur Klaus. Celui-ci, comme de juste, s'éloigna d'un bon en gueulant sur Adam mais cela avait atteint Safi aussi et elle était désormais toute poisseuse. Or, elle n'avait jamais aimé ça. Les poils qui se collaient les uns aux autres s'étaient chiants à ravoir ! Un cri résonna et la lionne manqua de se boucher les oreilles. Elle l'avait encore fait ! Cette grognasse avait encore gueulé ! Bordel, mais quand est-ce qu'on pourrait la bouffer celle-là ?
La pièce fut alors plongée dans le noir total. Safi ne bougeait pas, mais elle voyait très clairement que le lion lui, s'était rapproché d'Yzma. D'ailleurs, un truc bizarre se passa parce qu'il se transforma en humain. La lionne mata quelques instants le cul de Klaus pour finir par regarder ce qu'il faisait à la rouquine. Bah ouais, en humain, il l'intéressait moins ! N'empêche, il était gentil dans le fond, parce qu'il menaçait le klaxon roux pour savoir où était l'antidote. Même si elle ne savait pas de quoi il parlait, Sarafina était touchée. Elle n'eut qu'une envie cependant en entendant qu'il n'y avait pas de solution pour elle. Ouais, à part manger... Un rictus découvrit les dents de la lionne quand Klaus lui demanda si elle n'avait pas un petit creux. Depuis le temps qu'elle en rêvait !
- J'ai toujours faim... J'ai jamais mangé un truc comme elle, j'espère qu'elle est pas avariée... Mais y a qu'un seul moyen de le savoir hein ? Dit-elle en s'approchant de la rouquine.
Alors que Klaus balançait sa proie dans un coin, Sarafina vit un kangourou et un koala qui avaient profité du noir pour s'approcher d'eux. Ils semblaient près à se battre et un ronronnement de plaisir sortir de la gorge de la lionne. Elle s'occuperait d'eux après. Après tout, c'étaient des protéines eux aussi non ? Et la folle avait dit qu'elle devait manger beaucoup de protéines alors... Se reconcentrant sur la cinglée, la lionne laissa échapper un grondement avant de se lancer à l'attaque.
- Ahhhh ! Non pas ça, dégage la moitié de lionne ! Cria la folle en balançant ses bras dans les airs pour la chasser.
Sarafina se prit un coup d'ongles près de la truffe et elle grogna en se reculant vivement. Tant pis. Les autres seraient moins chiants à avoir. Et surtout, ils seraient moins dangereux pour son ouïe. La lionne fit donc demi-tour et choisit de s'en prendre au kangourou. D'un bond, elle se jeta sur lui et lui arracha un bout de hanche. L'odeur du sang l'attirait tellement qu'elle se hâta de le finir pour en prendre un autre. Mais avant qu'elle n'ait pu faire le moindre geste, une sensation bizarre l'assaillit. D'un coup, un mal de tête surgit et la lionne vit que ses pattes s'allongeaient. Etant donné qu'elle avait mangé quelque temps avant, Safi savait qu'elle avait été humaine elle aussi. Donc ça voulait dire qu'elle reprenait son ancienne apparence non ?
Et ce fut le cas. Dommage. En humaine, elle avait moins de chances de pouvoir bouffer du kangourou... Accroupie sur le sol, la jeune femme sentit que ses doigts s'accrochaient à un truc en perle et... Et coquillage. Anita venait de trouver l'un des hauts des sirènes. Chouette ! Elle l'enfila rapidement et tatonna pour s'éloigner du groupe. Sa main toucha une espèce de statue qui n'avait pas repris vie - bizarre d'ailleurs - et qui portait un pagne en feuille. La blonde réussit à s'en emparer et à s'habiller avec. Elle était certainement ridicule mais bon, au moins, elle était habillée !
- Faites gaffe les gens, on redevient humain ! Cria-t-elle tout de même, afin de prévenir les autres.
Ils avaient bien le droit de s'amuser une dernière fois avant que la fête ne soit finie non ?
Anita : 85% de vie
Krystal Oliver
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| Avatar : Ashley Benson
| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Mon petit jouet à écaille avec dégobiller partout, et j'avais eut très mal pour la peluche qui baignait dedans. Va lécher la fourrure après … Rien que d'y penser j'avais des hauts le cœurs. Mais au moins nous avons l'antidote, restait plus qu'à le récupérer dans le vomi, moi je passe, j'avais aucune envie de me salir les pattes. Mais voilà que les choses ce compliquaient, la fiole de retrouva avec d'autre fiole, et j'avais déjà connu l'expérience de voir des transformations étranges pour avoir envie d'essayer à mon tour. Pourtant ça semblait à qui en testerait le plus, ils sont fous ! Même la boule de poile jouait les nourrisses avec le petit crocodile sans avoir bu quoique se soit …
Il m'avait d'ailleurs demander à ce que je m'en charge à mon tour sans le manger. Ça, ça serait facile, les écailles je digérais mal, et puis j'avais bien trop envie d'appuyer encore sur sa tête, c'était si fascinant, si je le regardais trop longtemps ma patte se sentait attiré de manière irrésistible ...
Mais le pire vu Sarafina, je la regardais avec les yeux exorbités si toute fois cela m'était possible. Mais qu'est-ce qu'elle faisait au juste avec le jardinier ?! Non mais c'était pas vrai, là ça devenait grave sa perte de mémoire, ou c'était la fiole. J'avais bien fais de pas en boire, hors de question que je me retrouve dans un situation pareil, même celle de la peluche était terrible, bien sûr qu'il avait des poils, mais ça avait l'air de le perturber. Au secours.
« SARAFINA !!! »
J'étais choquée, terriblement choquée de ce que je voyais. Pas question de parler de ça à Nala. J'en avais oublié le petit crocodile qui s'était retrouver à nouveau vers la boule de poile. Tien il avait gouter un humain poisson, pourquoi pas moi ? Bon, c'était tout dans sa gueule, puis il l'avait vomi sur le jardinier, finalement j'y toucherais pas. Au moins cela eut le mérite de faire arrêter les câlins des deux autres.
Puis la lumière se coupa. Super, manquait plus que ça, ça allait être facile de retrouver la bonne fiole maintenant ! Mais attendez ? J'en avais rien à faire moi, c'était presque tant mieux finalement. J'observais belle crinière nu, comme la première fois que j'étais redevenu humaine au zoo,qui se dirigeait vers Yzma, tien il avait retrouver sa forme humaine lui pourquoi ? Il avait rien bu … Elle avait encore mentit … Il fallait vraiment la tuer une bonne fois pour toute !
Alors que je me dirigeais vers elle, je vis d'autre animaux arriver vers nous, comme si c'était pas déjà le bordel entre nous, les humains en terre et les fioles par terre ! Il y avait les fameux kangourou et un autre animal que je connaissais pas tout gris. Il était bon lui ? J'avais envie de savoir avant de tuer l'autre dingue du zoo, ça serait surement la dernière fois que je pourrai en manger un, autant en profiter. J'en avais attraper un, il avait essayer de me griffer, mais je l'avais pris pas le dos, et broyer sa colonne vertébrale avec ma mâchoire avant de le secouer dans tous les sens. Il n'était pas mort sur le coup la sale bête.
Puis j'avais poser son cadavre sur le sol pour en dévorer la moitié avant d'entre le jardinier nous balancer la rousse. On pouvait vraiment la manger ? Enfin ? Mon regard s'illumina, en plus elle avait oser griffer Sarafina, j'étais en colère. J'avais bondis sur elle, la clouant au sol et pris dans ma gueule le bras avec lequel elle m'avait griffer pour se défendre. Elle avait des griffes ! Mais mes dents étaient bien mieux pour ronger l'os de son bras. Je mâchouillais avec violence quand je sentis petit à petit que j'avais plus de mal à mordre, comme si les muscles de ma mâchoire fatiguaient et je me sentais moins forte qu'avant …
Me voilà de nouveau moi-même. Oh non, comment je la terminais maintenant ? J'étais accrocher à son bras, nue, sur elle. Un instant je baissais mon regard sur elle avant de lâcher son bras, ça devenait ridicule de le garder dans ma bouche. Puis j'avais entendu mon amie parler, et je m'étais diriger vers elle toute contente, à l'entendre elle avait dû retrouver la mémoire !!!
« Sarafina ?! Tu es redevenue toi même ?! Mais c'est super ! Tu m'as vraiment fait peur tu sais ? Surtout avec l'autre mâle là bas ! »
Il posa le petit croco à ses côtés, le macaque, l'était aussi. Adam était content, il sentait un peu moins les effets de ronger ou de faire des réserves. Il s'amusait bien, ça il en était sur et il voulait encore jouer. Il était assit tranquillement, s'occupant de ses petits compagnons, évitant le petit croco de vouloir mordre trop profondément le petit singe. Il pourrait être considéré comme mignon à ce moment là, mais Adam s'en fichait, il ne mangeait pas tous les animaux, ils les aimaient et si ils ne lui faisaient rien, il s'amusait avec, et puis s'était moins chiants que des humains, moins râleurs, moins tout quoi !
D'ailleurs il râla en entendant encore un cri. La criarde avait encore fait son concert qui ne sonnait pas tout a fait comme de la bonne musique mais comme une musique qu'on avait envie de fracasser et d'envoyer valser en l'entendant. En plus, pour une fois qu'il était tranquille. Il suivit tout le spectacle qui se déroulait devant lui et se prit au jeu d'un monologue, ou plutôt de commentateur.
"Ola, attention le jardinier n'est pas content et il est tout nu...", ça lui donnait une idée. "La tête à claque est en mauvaise posture...", il parlait plus à ses deux petits protégés, pour qu'ils suivent bien l'action eux aussi, les surveillants du coin de l’œil. "Vas-y vas la bouffer !" , pour une fois qu'il était d'accord avec le gardien. Il l'applaudirait si il le pouvait. "Regardes ! la mère lionne va passer à l'action, retrouvera t-elle, la mémoire" -Vous le saurez dans le prochain épisode- était-il devenu fou à commenter ainsi les choses ? non, juste ça l'amusait et puis il profitait de sa pause, il avait bien fait d'éteindre la lumière finalement. Il se pencha sur le crocodile et lui chuchota "tu vois ça c'est ce que tu feras quand tu seras plus vieux" dit-il en montrant la jeune lionne manger une boule de poile. "Sauf que toi, tu seras plus doué et plus propre, puisque tu auras juste à le gober" rajouta t-il en l'imaginant le faire.
Il se releva et bougea ses pattes, alors comme ça, il redeviendra bientôt humains. Alors, amusons nous une dernière fois ainsi, même si ça ne lui plaisait pas de le redevenir, autant faire le clou du spectacle dans sa condition, pour sa part du moins. Il regarda le tigré et le poussa vers l'action "Allez petit orange, si tu veux t'amuser une dernière fois avec ton ressort, c'est maintenant !" Il regarda le croco et le petit singe "Macaque surveille le" et il s'élança vers le jardinier qui s'était trouvé un rideau....-C'était un ange, il n'a rien en tête-
Il courut vers lui, "A mon tour de prendre le tour!" et arracha d'un seul coup le rideau du gardien, content de lui, se vidant une dernière fois sur celui-ci, touchant par m'égard en rebondissant sur l'orange, les cheveux de l'ancien lion, avant la queue, maintenant les cheveux...Nu et les cheveux un peu plus coupés, ça le faisait non ?
Il repartie aussitôt et fonça littéralement vers la mytho du zoo. Ni une ni deux, il lui croqua la main. Si il lui arrachait, elle ne pourra plus faire ses fioles..mais il pensa à quelque chose, elle savait faire une potion pour qu'ils deviennent animaux...il se résout à grignoter quelques doigts de son autre bras, elle n'a pas besoin de tout ses doigts.
Il savait qu'il n'avait plus beaucoup de temps, il le sentait. Alors il se mit juste à faire tout le tour de la pièce sautant partout et sur tout ce qu'il pouvait. Il y avait le kangourou qui baignait dans son sang et qui avait du mal à reprendre...patte..il lui piqua ses gants de boxes, il n'en avait plus besoin non plus. Il regarda en direction du singe et vit le croco aller vers les fioles. Ah non ! Il y avait toujours une avec le poison si il avait compris. Il se précipita vers lui et se jeta sur le croco, le prenant entre les gants de boxe, ainsi que le singe. Ils glissèrent, roulèrent jusqu'à à atterrir dans une vitrine, une des rares à ne pas être cassée. Trop tard, tu étais trop seule pour ne pas l'être. Même si il sait que c'était bien la solitude -brave bête-
Il poussa un petit gémissement de douleur. Retrouver sa forme humaine en atterrissant dans une vitrine, ce n'était pas forcément conseiller, chacun ses façons. Il resta allonger pendant un temps. Il entendait différents bruits, heureusement qu'en forme humaine, il avait certains sens développés. Il releva sa tête et aperçu ou sentit la présence du singe sur lui. Un tic tac se fit entendre et quelque chose bougeait entre les gants de boxes qu'il avait. Il sourit. Il n'avait pas encore repris sa forme horloge. Tant mieux.
Il descendit tant bien que mal, sentant différentes douleurs, ça l'étonnerait pas de voir différentes coupures quand la lumière reviendrait. Il savait qu'il était nu, mais il s'en fichait plus qu'autre chose. Il assumait qui il était et puis en animal, on était en quelque sorte nu. Il avait juste ses gants, il se préparait à se battre avec le jardinier qui était d'ailleurs normalement nu aussi. Ils seront à nu tout les deux, sans surprises et plus accessible pour blesser. Les mouvements seront plus amples.
Il suivit son instant et ses sens et trouva un truc dur pour s'asseoir qui avait l'air d'être inanimé. Il resta tranquille, croisant une jambe sur son autre cuisse, le croco contre lui, gueule vers l'extérieur pour ne pas qu'il le croque et le singe sur son épaule. Il attendit que tout cela se tasse.
Antropy Tiger
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| Avatar : Ed Sheerαn.
We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Une nuit au zoo Ft. Adam, Anita, Krystal & Nikolaus
Heureusement que mon ami le chien-piranha se décidait un peu à se réveiller et se révéler un tantinet plus intelligent que les autres – c’est en tout cas l’impression qu’il en donnait – pour m’immobiliser sur le sol à son tour. Décidément, tout le monde me passait dessus ce soir ! Je ne suis pas une autoroute ! Allez-donc vous envoyer sur le sol avec quelqu’un d’autre plutôt que de salir ma jolie fourrure toute…. DES POILS ! Mais bon sang encore des poils ! Je me roulais sur le sol lorsque le chien me lâcha, bousculant au passage la lionne et le petit crocodile qui faisait tic-tac et terminant mes mouvements saccadés sur l’un des cadavres de sirènes que venait de recracher mon ami. « Yerk ! Morue crue au menu ce soir ! » En retenant un vomissement devant les filets de bave qui liaient un peu tous les éléments entre eux. Vive l’hygiène dans ce musée, on ne me reprendrait plus à venir y mettre un orteil ou deux ! Enfin j’admettais quand même que je m’étais beaucoup amusé ce soir, même si un crétin m’avait fait pousser des poils de partout et que c’était immonde.
La rouquine continuait de crier non loin de nous et je remarquai alors que le jardinier… était redevenu un jardinier. « Ah la période lion est terminée ? Tant mieux car l’idée de voir en direct live la reproduction sexuée chez votre espèce ne me disait rien de bon, vous voyez… » Mais l’autre rouquine se mit – encore – à piailler et je du bien admettre que, à moi aussi, elle me cassait les pieds. Elle ne pouvait pas redevenir un singe comme tout le monde, non ? Mais vraiment, parler autant, qu’est-ce que c’était agaçant ! Non je n’étais pas en train de me prendre pour un hôpital qui se moquait de la charité, absolument pas, où est-ce que vous allez chercher ça ? En tout cas, il y avait désormais deux humains dans le musée – je n’étais pas sûr que les types aux grands masques comptent vraiment pour des humains – et visiblement, le troisième n’allait pas tarder à montrer le bout de son nez vu la drôle de posture qu’adoptait l’une des lionnes après s’être pris un coup de griffes de l’orang-outan. C’est dangereux les faux ongles, faut le savoir ! J’ai essayé d’en porter une fois ou deux, et bien c’est fatal. En plus d’être complètement anti-fashion et passé de mode depuis au moins les cinquante dernières années. Faut croire que l’espèce sous évoluée n’a pas encore percuté qu’il fallait vivre avec son temps de nos jours !
Les autres animaux s’en donnaient à cœur joie à ce que j’en voyais, à attaquer ainsi l’autre propriétaire en carton pour tous ses mensonges. Debout sur les cadavres de sirènes et d’autres objets ingurgités par Adam, je suivais d’un regard attentif la situation… Jusqu’à ce que le chien ne se mette à courir de partout. Quoi, c’était un nouveau jeu ? Avec le petit crocodile et le singe en plus ? Ah non mais moi aussi je voulais jouer ! Bondissait de çà et de là, je me mis à essayer de le suivre pour lui piquer le petit lézard qui faisait tic-tac, percutant des vitrines et d’autres trucs indescriptibles. Je m’accrochai même au squelette d’un étrange animal suspendu au plafond et m’apprêtai à me jeter en avant lorsque… « Eh mais, pourquoi est-ce que… Ah, non mais ah !!!! Ah non, n’accentuez pas le délire là ! J’ai été sage ! J’ai jeté tous les poils en trop ! J’ai réussi à attraper la casquette à la loyale !! J’ai même dit au marabout qu’il pouvait manger le jardinier ! Doucement, j’ai dit doucement !!! RENDEZ-MOI MA QUEUE !!! » J’avais l’impression qu’on m’écartelait de toutes part alors que je me raccrochai nerveusement – ou affolement, au choix – à ce qui ressemblait à la cage thoracique d’une baleine pour ne pas tomber trop vite. Je vis très vite mes moufles perdre leur jolie couleur orangée pour se remplacer par des mains et des bras tatoués. Et alors que je pensais que ça ne pouvait pas être pire, j’entendis un craquement sinistre venir d’au-dessus de ma tête. « …. Maman…. » Murmurai-je quand le squelette lâcha sous mon poids soudain redevenu celui de mon corps humain.
Je m’écrasai sur le sol une dernière fois, évitant tant bien que mal les morceaux d’os en me précipitant sur le côté, rampant et me crapahutant à quatre pattes vers les cadavres des différents animaux de ce soir. Quel festin pour les lions ! J’espère au moins que la blonde ne fera pas de mauvaise pub au restaurant du zoo, sinon les gens allaient accourir pour manger du pingouin ou du kangourou ! Tendant le bras, je m’agrippais à quelque chose de mou et chaud et m’appuyait dessus pour me redresser. Mon autre main saisi un truc pleins de poils et long : la queue du petit singe. Je tirai pour me relever, il vint à la place et me regarda d’un air éberlué. Je le lançai derrière moi pour m’appuyer enfin sur ce qui ressemblait à une… épaule. Ah tient, un autre humain assis là ? « Désolé, je ne sais pas qui… Oh, le chien piranha ! » Alors que mes yeux s’accoutumaient enfin à l’obscurité. Merci les antécédents de tigre – pelucheux ou pas – pour me permettre de distinguer au moins les beaux gosses dans le noir. « Enfin, je déduis que tu t’appelles pas comme ça ?! Han mais le petit crocodile et… Et mais pourquoi on est à poil ? J’en avais de partout tout à l’heure et là… Bon tu permets que je me cache derrière toi ? T’as l’air bien installé, toussa… Promis je te touche pas les fesses ! » Même si ce n’était pas l’envie qui m’en manquait, mais chut !
Jour. Il faisait jour. Mais quand j'avais rendu toute sa clarté au musée en allumant la lumière, j'avais également été surpris de voir devant moi une foule de personnes. J'étais resté quelques secondes sur place, à les observer.
Il y avait un grand homme blond avec une coupe de cheveux bizarres. Une femme jeune qui faisait vieille, habillée avec un pagne vert et un haut en perle. C'était une vendeuse de perles ? Il y avait aussi un rouquin tatoué avec un peu trop de cheveux où il ne fallait pas, à mon goût. Devant lui, un type avec un singe sur son épaule et un crocodile sur ses cuisses même pas musclées. Restait la vieille mégère en train de piailler parce qu'elle perdait du sang. Où était le problème ?
Je m'étais avancé prudemment vers le groupe, tenant ma tablette dorée en main. J'avais touché un peu... les touches, la faisant vibrer. Tout à coup, le petit crocodile s'était transformé en statue de bois et le singe était resté lui même. Bizarre ce truc. Pourquoi un signe dans un musée ? Et surtout, pourquoi cette fille me tournait autour ???
"PAS BOUGER !"
Je l'avais déjà vue quelque part. Je m'étais tourné vers elle après avoir touché une dernière fois ma tablette et je l'avais observée de bas en haut. Fille blonde, grand cou, bonnes mensurations, tour de hanche potable, jambes un peu trop longues mais on pourra arranger ça... Je sortit des ciseaux de ma poche tout en continuant à l'observer. Petits pieds. Bizarre. C'est à ce moment là qu'un type s'approcha de moi.
"Pourquoi vous vous promenez avec cette tablette ? C'est de la contrefaçon ! J'ai pas l'impression que vous fassiez partit du personnel du musée. Allez file moi ton cale-bard et plus vite que ça !"
Je l'avais observé un petit instant, avant de tendre les ciseaux à la jeune femme et de mettre ma main dans ma poche. Puis je m'étais approché de lui. Il avait observé ma main et avait repris la discussion...
"T'es sourd en plus d'être moche ? Je te demande pas de tripoter mais de me passer ton pantaaaaaaaaaaah !"
J'avais sortit la main de ma poche et mis le taser contre son torse avant de l'activer. Le mec pas très résistant était tombé par terre et il gigotait dans tous les sens.
"Pfff... Toujours à se donner en spectacle !"
Bon... J'en étais où ? J'avais regardé la blonde avec une paire de ciseaux en main. Pourquoi elle avait des ciseaux ? Puis je m'étais tourné vers une rousse qui s'approchait avec la main en sang. J'étais sûr aussi de la connaître. Mais c'était qui ?
"Stiiiitch ? Appelez l'hôpital, je me vide de mon sang, j'ai peur... Ils ont voulu me bouffer ! Surtout la BLONDE là bas !!" avait-elle dit en pointant du doigt la femme aux ciseaux. Je m'étais tourné vers elle.
"Pourquoi vous avez des ciseaux ? Posez ça de suite, c'est hyper dangereux ! On a pas idée de se promener avec des ciseaux !"
"Stiitch ? Pitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiié !
Pourquoi à chaque fois que j'utilisais mon taser, les gens agissaient de la même manière ? Elle aussi s'était retrouvée par terre et commençait à gigoter dans tous les sens. Heureusement les autres avaient l'air plus solide. N'empêche, depuis que je les avais rencontré, j'avais la vague impression que quelque chose clochait. Ils me paraissaient suspect. A dire vrai, une personne en particulière, me paraissait vraiment différente des autres et bizarre... Comme si elle ne collait pas au décors. Je m'étais approché d'elle, mon taser et ma tablette toujours en main.
"Vous là ! Pourquoi vous êtes habillée comme ça ?"
Elle allait pas sortir vêtue de la sorte ? C'était d'un ridicule ! C'était bien la seule ici qui n'avait pas de savoir vivre ! En me rendant vers elle, j'avais dû enjamber un kangourou. Mais qu'est ce qui c'était passé ici ? Et si j'appelais Eugène ? J'avais tendu mon taser à l'homme crocodile et ma tablette au rouquin et j'avais fouillé dans mes poches à la recherche de mon portable. Mais j'avais l'impression de jamais en avoir eu. Bizarre ces sensations quand ça vous prend. Bref... A dire vrai ils avaient tous l'air d'avoir un truc bizarre. Quelque chose à cacher ! Je n'étais pas en sécurité ici !
"Vous allez tous quitter cet endroit et sur le champs ! Vous n'avez rien à faire ici ! On m'a dit un jour qu'à grand pouvoir, grandes responsabilités. Je suis venu, j'ai vue et j'ai vaincu ! Je vous ai tous vaincus ! J'ai le pouvoir en moi et..."
J'avais une nouvelle fois glissée ma main dans ma poche et sortit des petits coupons que j'avais commencé à distribuer.
"Au cas où un jour vous avez besoin de vaincre quelqu'un, sachez que la ligue des justiciers est là pour vous et..."
Qu'est ce que Eugène m'avait encore demandé de dire au cas où je sauvais quelqu'un ? J'avais regardé ma main, car j'avais tout noté dessus.
"Ah oui ! Au cas où vous avez un jour besoin d'un coup de main, la ligue des justiciers est là pour vous protéger ! N'hésitez pas à nous appeler. Salade fraîche, soda, paquets de chips... Euh non ça c'est la liste de courses. J'ai pas assez de mains pour m'organiser avec ce corps !"
Tout ce qui comptait c'est qu'ils avaient compris. En cas de soucis, en cas de problèmes, il ne fallait pas hésiter à appeler ! Je m'étais dirigé vers la porte, avant de tourner la tête une dernière fois et de regarder chaque personne présente. Je sentais en eux le pouvoir grandissant, surtout chez le rouquin, c'était bien visible, un peu trop même. Je sentais ce désir de faire le bien, de vivre leur vie pleinement, de prendre leur vie en main ! Et dans le cas du brun, de prendre ce crocodile en main. Je sentais que le crocodile aussi arriverait à de grandes choses !
J'avais sortit de ma poche un mini pétard. On m'avait dit de mettre le paquet quand je sauvais quelqu'un et un mini feu d'artifice de mon invention personnelle allait être le bouquet final. Je les avais regardés, je l'avais allumé et je l'avais jeté en l'air en quittant la pièce tel un héros solitaire qui venait de faire le bien.
Le petit pétard n'avait pas explosé... Il était retombé... Droit sur le crocodile en bois... A dire vrai, il avait pris feu et le crocodile avec ! Je m'étais peut être trompé pour ce crocodile, car son avenir prenait fin maintenant et quelques secondes après avoir quitté les lieux, j'avais vue le musée exploser. Ils étaient braves, paix à leurs âmes.
Ailleurs...
"Sérieux ?"
J'avais hésité, puis j'avais regardé Eugène en me grattant la tête.
"Bon ok, le musée n'a pas explosé. Dès que j'ai vue le crocodile prendre feu je me suis barré."