« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quand je me trouvais avec Astrid, j'avais parfois l'impression d'être réellement avec un dinosaure. Dans le sens où elle était âgée, où elle n'avais plus toute sa tête, où elle ne comprenait plus trop ce qu'on lui demandait et où elle vous répondait totalement à côté de la plaque.
Ca commençait vraiment à me gonfler de ne pas avoir les réponses à mes questions et à chaque fois que je me trouvais avec elle, d'avoir de toutes nouvelles questions. Cette fille était une énigme. C'était sans doute ce qui me captivait encore plus quand je la regardais. Comment pouvait-elle ressemblait à quelqu'un d'aussi jeune et innocent alors que je suis sûr qu'elle en savait bien plus qu'elle en disait, voir même qu'elle complotait contre nous tous.
Bon d'accord, je me faisais sans doute des idées, mais qu'est ce qui me prouvait que cette fille ne jouait pas un double jeu ? Elle venait de se lever d'un bond et elle s'était dirigée vers moi. Elle allait tentée de me tuer à sa manière ? J'avais secoué à la tête en imaginant la scène, puis je l'avais sentis m'attraper par les épaules après m'avoir contourné. Bon sang ! Elle faisait quoi là ?
Je m'étais avancé en avance, tel un mouvement de recul mais dans l'autre sens et voilà qu'elle me tirait à nouveau en arrière, posant ses mains sur mes épaules et commençant à me les... masser ?
Elle avait dit quoi là ? "Son homme"? Comment ça ? Je n'étais pas "son homme" ! Et qu'est ce que Lily venait faire dans la discussion ? Elle parlait très souvent de cette jeune femme, mais là, je ne voyais pas du tout qu'est ce que ça faisait là et surtout pas pendant qu'elle me massait...
"Stop ! Arrête !" m'étais-je écrié en me relevant d'un bond. J'avais eu un haussement d'épaules pour les remettre en place. Étrangement, je me sentais moins crispé, mais non ! J'avais passé mes mains devant moi pour lui indiquer de ne pas bouger.
"Ca suffit ! Marre de ces enfantillages !"
Elle m'avait légèrement poussée à bout. J'avais refait un pas vers elle, puis je m'étais décidé à revenir sur mes pas. Ce n'était pas une bonne idée de s'approcher trop près d'elle.
"Tu ne comprends pas que c'est du sérieux tout ça ? Il y avait une déesse enfant dans ce monde. Ca signifie que les dieux d'Olympe ont été des enfants ! Qu'ils sont venus au monde ! Qu'ils sont comme... Tu comprends ce que je veux dire ?"
Non bien sûr, elle ne comprenait pas si ce n'était pas un truc glacé qu'on pouvait lécher !
"Faut que ça s'arrête. Stop. Tu vas rentrer chez Lily. On fait une pause."
Une pause à quoi ? Je ne voyais pas de quoi je voulais parler, car on n'avait rien débuter. Ok, elle me mettait hors de moi, mais c'était qu'une touriste dans ma cabane. Elle vivait avec en quelque sorte, mais ça n'était pas comme si on était ensemble ou un truc de ce genre !
"Il faut que tu t'en ailles. S'il te plaît..." avais-je conclu en détournant mon regard d'elle.
Astrid Littlefoot
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Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
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Pourquoi criait-il ? Est-ce que j'avais encore fait quelque chose de mal ? Je le fixais sans comprendre. Lily m'avait assurée que le massage avait un effet calmant à tous les coups. Pourquoi rien ne fonctionnait sur Jeremiel ? Pourquoi était-il tellement différent des autres ? On aurait dit qu'il faisait exprès de faire exactement le contraire des gens "normaux".
Tout ce qu'il me disait n'avait pas réellement de sens ni de consistance. Des dieux enfants au crétacé, et alors ? Pourquoi cela le mettait-il dans un état pareil ? J'avais l'impression qu'il m'en voulait sans cesse. Il me jetait ses interrogations au visage et était agacé quand je ne parvenais ni à y répondre, ni à être suffisamment intéressée. Je n'y pouvais rien si mon attention était très aléatoire ! Pourtant, des tas de sujets m'intéressaient. Je lisais beaucoup, me documentai énormément. Je passais des heures à dévorer des romans et des encyclopédies. C'était de cette manière que j'avais appris à m'adapter à ce monde. Mais pour Jeremiel, ce n'était jamais suffisant. Il voulait que je sois différente. Il souhaitait me modeler à sa manière, mais ce ne serait jamais possible. Je n'étais pas une poupée d'argile, j'étais vivante. Sous mes écailles, un coeur battait. Je pris conscience qu'il ne s'en rendait pas compte.
La réalité me sauta aux yeux lorsqu'il perdit patience pour de bon et éclata devant moi, libérant sa colère. Je clignai des yeux et voulus faire un pas vers lui mais m'arrêtai net. Ce fut lui qui s'approcha, pour s'éloigner aussitôt. A quoi jouait-il ? Il disait en avoir assez de ces "enfantillages", et pourtant il exécutait une danse que je ne connaissais pas. Je l'observai, les sourcils froncés, attendant qu'il m'explique. Il m'apporta une réponse à laquelle je ne m'attendais pas, et qui déferla sur moi avec une telle froideur que j'en eus le souffle coupé. Je risquai un léger sourire, n'y croyant qu'à moitié.
"Tu... tu veux que je m'en aille ?" fis-je d'une toute petite voix, presque timide.
Mon sourire s'affaissa lentement tandis qu'il confirmait d'une voix dure, tel un couperet qui s'abat sur le reste de mes résolutions. Je chancelai légèrement, refusant d'abandonner si vite. Il s'agissait forcément d'un malentendu. J'ouvris la bouche, dans l'intention de refuser, mais subitement, je me rendis compte que j'en avais marre. Après tout, je n'avais pas besoin de lui. Pas besoin du tout. Il n'était ni ma Maman, ni Grand-Père, ni Grand-Mère. Il ne représentait absolument rien pour moi. J'avais cru, mais j'avais tort. Il ne voulait pas de moi, alors je ne voulais pas de lui. C'était aussi simple que ça. En plus, avec Grand-Père qui allait revenir dans peu de temps, j'étais persuadée de pouvoir m'en sortir seule. "Je vais le faire !" fis-je en levant la tête et en esquissant une moue décidée pour empêcher mes lèvres de trembler. "Je vais partir ! J'en ai par-dessus la crête des dinosaurophobes !"
La colère dans ma voix me surprit. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant. Cette chose qui picotait le nez et la gorge, qui me faisait serrer les poings. Il m'avait arrachée à mon époque pour m'abandonner ? Non vraiment, il ne méritait pas que je me batte pour le garder en ami.
"Je récupère Albert et tu ne me verras plus jamais !"
Je marchai à grands pas, passant devant lui sans lui accorder un regard. Je me pris les pieds plusieurs fois dans les racines des arbres, mais même si je manquais de tomber, je ne ralentis pas l'allure. Je ne me retournai pas une seule fois. Je partis si vite qu'à part mon dinosaure, je ne pris rien d'autre. Je n'avais pas suffisamment de courage pour retourner à la cabane. J'étais un Long Cou fier et solitaire. Je n'allais pas pleurer. Non, je ne pleurerai pas.
Maison de Lily et Elliot, quelques heures plus tard...
"Et... et là il a dit... que je devais partiiiiiiiiiiir..."
Je hoquetai tellement que j'eus mille difficultés à terminer ma phrase. Pourtant, j'étais parvenue à raconter toute la scène à Lily. Je m'étouffai presque dans mon oreiller, ma joue ruisselante de larmes posée tout contre. J'avais l'impression que mon visage était en feu tellement il était contracté. Lily m'avait trouvée gisant dans mon lit de camp, à côté de la chambre de Cassandre, avec Albert serré tout contre moi. Ce dernier s'occupait à grignoter consciencieusement le bout de mes cheveux. Il pouvait tous les manger, je n'en avais plus rien à faire, de toutes façons. Autant de longs poils, ça ne servait à rien du tout à part à s'emmêler. Et ensuite, ça faisait mal. Comme tout le reste dans ce monde.
Je sentais Lily caresser mes cheveux. Elle avait combattu avec Albert pour qu'il lâche ma chevelure et avait réussi à l'enfermer dans le tiroir de ma commode, alors qu'il mâchouillait toujours une mèche blonde avec application. Elle était gentille, Lily. Elle me disait de douces paroles pour me calmer. Malgré tout, je secouai la tête. Je ne voulais plus y croire. Tout ce qu'elle m'avait dit sur "les hommes" ne correspondait pas du tout à Jeremiel.
"Il m'a fait mal ici." hoquetai-je en donnant un petit coup au milieu de ma poitrine. "Il t'a frappée ?" s'épouvanta une voix.
Je clignai des yeux pour en chasser les larmes, mais je ne voyais toujours rien. Alors, je me redressai légèrement sur l'oreiller et aperçus une Deux Jambes très belle à travers mon regard flou. Elle était appuyée contre l'embrasure de la porte, les bras croisés. Elle dégageait la même aura rêveuse et tourmentée que Jeremiel. Tant d'esprits dansaient autour d'elle... Comment pouvait-elle ne pas les voir ? Avait-elle vraiment causé tant de morts ? Elle avait l'air si gentille...
Je secouai lentement la tête, avant de déglutir. Je tentai de me calmer et expliquai :
"Ce qu'il m'a dit... c'était méchant. Il m'a blessée. Tout ça parce que je ne comprends pas l'importance que les dieux aient été des enfants à un moment donné. Pourquoi est-il focalisé là-dessus ? Je n'y peux rien, moi !"
Je reniflai de nouveau et sentis une grosse larme rouler sur ma joue. Lily tapota ma tête en approuvant d'une voix douce et compatissante, mais la Deux-Jambes très jolie se redressa brusquement, l'air stupéfait.
"Que viens-tu de dire ?"
"Euh... que je n'y pouvais rien ?"
"Non, avant !"
Elle fondit sur moi et s'agenouilla de façon à être face à mon visage. Je reculai légèrement, intimidée par sa présence. Soudain, mon regard s'éclaira en la reconnaissant. Je savais que je l'avais déjà vue quelque part.
"Oh... vous êtes la maman d'Elliot, c'est ça ?"
"Astrid." s'impatienta Aryana. "Dis-moi ce que tu sais à propos des dieux enfants."
Je lui racontai donc le peu de choses que je savais, après quoi la déesse se releva, m'offrant un regard plein de gentillesse nimbée d'autre chose que je ne parvins pas à identifier.
"Ne t'en fais pas, je vais m'occuper de Jeremiel." dit-elle d'un ton assuré. "J'en ai vraiment assez des hommes qui se comportent mal. Depuis le début de la Création, ils se croient supérieurs, ils nous piétinent. Je vais te venger, Astrid." "Pas trop méchamment quand même." risquai-je d'une voix mouillée. "Je ne veux pas qu'il soit triste par ma faute."
"Il doit se rendre compte qu'il est allé trop loin. Après ma visite, il t'appellera. J'en suis persuadée."
Sur cette réplique, elle disparut. Je sursautai et me tournai vers Lily, subitement angoissée :
"Il fera comment pour m'appeler ? Il n'a pas de téléphone !"
J'avais appris depuis quelques semaines que les Deux-Jambes se servaient d'appareils reliés par un satellite dans le ciel pour dialoguer sans se voir. C'était très ingénieux. Normalement. Lily me tapota de nouveau la tête en me disant qu'elle allait nous faire un chocolat chaud. Aussitôt, je fondis de nouveau en larmes et tombai mollement, face contre l'oreiller. De façon étouffée, je l'entendis s'excuser :
"Oh je suis désolée ! J'ai oublié que tu n'aimais pas le lait !"
J'allais vraiment avoir du mal à remonter la pente. Le chemin serait encore plus long que celui que j'avais parcouru pour me rendre jusqu'à la Grande Vallée. En plus, maintenant, je craignais ce qu'allait dire la maman d'Elliot à mon ancien ami dinosaurophobe. Et si cela ne faisait qu'empirer les choses ? Bien que j'imaginais mal comment. Tout était déjà si compliqué avec lui... L'idée de ne plus jamais le voir me faisait mal au milieu de ma poitrine. Très mal. Comme quand j'étais encore un Long Cou et que j'avais avalé une brindille de travers. Mais en beaucoup plus terrible.
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Women spent more time thinking about what men think than men actually spent thinking.
J'étais venue chercher Lily pour se rendre ensemble jusqu'au magasin de robes, qui s'appelait très sobrement "Les Mariées d'Aphrodite". J'avais haussé un sourcil en lisant ce nom. Plutôt inapproprié pour ce genre de boutique. En ce moment, tout m'apparaissait comme une blague de mauvais gout. J'avais serré les dents et suivi Lily à l'intérieur. Ma future belle-fille avait essayé quantité de robes. Peu à peu, je m'étais détendue, tout en sirotant une flute de champagne que la vendeuse m'avait obligeamment apportée. J'avais oublié ce que c'était de passer du bon temps qu'il y ait une ombre au tableau. Pour un peu, j'aurais oublié tous mes problèmes. En baissant la tête vers mon bras, j'avais grimacé en voyant le ruban blanc que j'avais passé autour de ma plaie afin de la cacher. J'aurais pu me contenter de mettre un gilet, mais je préférais arborer ma blessure d'une façon originale. Toujours garder la tête haute. Ne pas montrer à quel point on est blessé. C'est la carte maitresse pour ne pas se laisser submerger par tout ce qui nous entoure.
Après plusieurs heures d'essayage, nous avions retenu trois robes en particulier. Lily tenait absolument à porter un affreux petit chapeau jaune lors de la cérémonie. Malgré mes conseils avisés, elle repartit avec l'objet de la discorde. Je réfléchissais à un moyen de lui faire s'en débarrasser quand je nous fis apparaitre chez elle, dans sa chambre afin qu'elle range ses achats. C'est alors que j'entendis des sanglots à l'étage. Je lui en fis part et elle alla consoler une petite jeune fille toute blonde et frêle qui connaissait Jeremiel. J'observai toute la scène, ainsi que le bébé dinosaure d'un oeil méfiant.
Mon corps se raidit quand j'entendis les propos d'Astrid. Encore un homme -un dieu- qui jouait avec les sentiments des autres ! C'en était trop. Déjà que j'entretenais des rapports compliqués avec Jeremiel... Ces derniers temps, un rien m'irritait. Ce n'était pas facile de reconnaitre que l'on s'était trompé, encore, sur le compte d'un homme. Celui que j'avais choisi m'était apparu comme étant le meilleur, et il avait failli, à son tour. Etait-ce dans la nature humaine de décevoir continuellement ? En attendais-je bien trop ?
De plus, les paroles d'Astrid éveillèrent une certaine curiosité en moi. Il fallait que j'obtienne des réponses. Jeremiel se reposait depuis trop longtemps sur ses lauriers. Le temps était venu de lui faire se souvenir qu'il n'était pas chez lui, dans ce monde. Il devait répondre à certaines questions. Il avait intérêt à le faire, cette fois !
Je disparus brusquement, et réapparus directement dans la cabane de Jeremiel. Il était occupé à faire un feu. Dans une maison en bois, était-ce bien raisonnable ? Décidément, l'intelligence des hommes et des dieux est des plus discutables...
Il tourna la tête vers moi, une expression surprise sur le visage. Les poings serrés, je me dirigeai vers lui comme une furie, l'attrapai par le cou et le plaquai contre le mur qui oscilla dangereusement. "C'est fini les vacances !" dis-je sèchement en le soulevant de plusieurs centimètres au-dessus du sol. "Tu vas tout me raconter sur les enfants dieux au pays des dinosaures ! D'après Astrid, ça a l'air d’être une histoire passionnante !"
Moi, énervée ? Non, pas du tout ! Pour lui montrer que je ne plaisantais pas, je le poussai davantage contre la paroi qui poussa un craquement sinistre. Et subitement, je perdis l'équilibre. Interdite, je basculai en avant, entrainant Jeremiel avec moi, tandis que le mur en bois s'écroulait. Je poussai un léger cri lorsque le mur en rondins heurta brutalement le sol couvert d'humus. Heureusement, Jeremiel avait amorti ma chute puisque j'étais tombée sur lui. Par contre, il avait du se casser une bonne partie de sa colonne vertébrale.
Je me redressai, me retrouvant à califourchon sur lui. Je ne perdis pas de temps et le bloquai de nouveau, plaquant mes mains contre ses biceps. "J'attends." fis-je remarquer, légèrement essoufflée. Tu vas me dire tout ce que tu sais, Robinson Crusoé. Sur le Jurassique, sur mes frères et soeurs et moi, et sur Chronos pendant qu'on y est."
Je respirai par saccades, lui offrant un regard implacable à travers mes cheveux renversés. Brusquement, je le lâchai. Il crut sans doute que j'allais me montrer plus sympathique. Il ne pouvait pas mieux se tromper.
Mon poing heurta le milieu de son visage. Ca faisait un bien fou de frapper quelqu'un sans retenir sa force... Je laissai échapper un soupir quelque peu apaisé, mais ce fut d'une voix dure que j'ajoutai pourtant :
"Ca, c'est de la part d'Astrid. Je ne supporte pas qu'on s'attaque à plus petit que soi. Une fille, ce n'est pas un objet que l'on promène n'importe où comme un trophée et que l'on jette quand on en a marre. Une fille, on en prend soin. Tu n'es qu'un idiot. C'était sans doute la seule qui ne te voyait pas tel que tu es. Tu as tout gâché. Tu finiras tout seul."
Je lui lançai un regard dégouté. J'avais toujours le dessus sur lui pour l'instant, mais je n'avais même plus envie de me battre. A quoi bon, de toutes façons ? Il y a des choses qui ne changeraient jamais.
Détournant mon regard, je sortis un mouchoir brodé de ma poche et lui jetai pour qu'il essuie le sang sur son visage.