« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

Partagez
 

 Opération récupération [Melody]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage


Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Anna D'Arendelle

| Avatar : Soso Turner :love:

Opération récupération [Melody] 3uge

HERE WE GO AGAIN

Opération récupération [Melody] CAFL

Opération récupération [Melody] Anna_m10


| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Anna

Opération récupération [Melody] 480751anna

| Cadavres : 804



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-03-07, 16:47

Anna ∞ Melody
C'est pas opération Commando, c'est mieux
J'avais tout prévu, absolument tout. Je préparais, ça, depuis un moment déjà. En fait, depuis, que la mort de Rumple...Rumpleshtilstksin...Rumplestils...Rumplemachin chose avait été annoncé. Je, n'avais qu'une idée en tête, qu'un but, qu'un objectif : récupérer mon épée. J'en avais, assez, de toujours, passer pour la jouvencelle, en détresse écervelée, que je n'étais pas. Ça, commençait, franchement, à bien faire.

D'après ce que je savais, mon « conte », n'était sortie, au cinéma, que depuis un an. Alors, je l'avais, regardé. Et force, était de constater, que le scénario, avait de grosses lacunes. Je n'étais pas aussi niaise. Je, comprenais, mieux, pourquoi, les gens, ne me prenaient pas au sérieux. Et, je devais, admettre, que cela m’agaçait quelque peu.

Non, je n'ai pas passé, mon enfance, et mon adolescence, à frapper, à la porte d'Elsa, pour aller, lui demander de me faire un bonhomme de neige, et de venir jouer avec moi. Quand, je voyais, cela, j'avais l'impression, que je ne comprenais rien, que je ne voyais même pas que ma sœur souffrait, autant si ce n'était plus que moi.

Je, n'étais pas stupide, je l'avais, très bien comprit, qu'Elsa, me cachait quelque chose. J'ignorait juste que c'était...Aussi, gros que des pouvoirs de glace, non maitrisés. La plupart, des gens, ne voyaient que ce que je voulais, bien montrer. Une, fille extrêmement, optimiste, très naïve, et un peu cruche sur les bords. Mais, c'était plus profond, que ça, et c'était lié à Elsa, encore une fois.

Ma sœur, souffrait, je l'avais clairement, remarqué, les rares fois, où nous, nous trouvions, en présence, l'une de l'autre. Aussi, m'étais-je faite une promesse, pour elle, pour moi, pour nous : « si Elsa, ne peut pas être heureuse, alors je serais heureuse pour deux ». C'était ce que je m'étais, promis. Et puis, à l’abri du regard, de mes parents, je m'étais liée, d’amitiés, avec quelques gardes, et convaincu le maitre d'arme du château, de m'enseigner le maniement de l'épée. Ce fut long, et fastidieux, mais arrivé à mes 15 ans, je savais tout ce qu'il y avait à savoir, et j'étais sans me vanter, très douée.

Le reste, c'est enchainé, comme dans l’adaptation que j'avais vu, à une exception prêt, personne, n'était venu chercher Elsa, parce qu'Elsa, était partis, juste après m'avoir gelé le cœur. Kristoff, m'avait bel et bien ramené au château, mais ce n'était pas Elsa, qui m'avait dégelé le cœur, c'était lui. Juste avant que la malédiction ne nous emporte d'ailleurs.

Quoi, qu'il en soit, maintenant, que le patron de la boutique, était mort, je voulais, allé chercher mon épée. J'avais planifié, de m'y infiltrer, par effraction, et j'avais tout prévus, pour ne pas me faire prendre. Ce que j'ignorais, c'était que la plupart des objets, avaient été, déplacé, à la mairie, ou au musé. Je devais, remercier, les clients, en particulier, les clientes, de la boutique qui étaient extrêmement, bavardes. Aller, à la boutique de Gold, pour finalement, me rendre compte qu'elle avait, été entièrement vidé, ne m'aurait je pense pas vraiment plu.

J'avais, donc, dût revoir mes plans, heureusement, personne ne se douterait, en me voyant, que je prévoyais de m'introduire par effraction dans le musé de la ville. Aussi, dire qu'il me fallait, les plans du musée pour les étudier, afin d'être prête pour impressionner, la patronne lors de mon entretient d'embauche, et être engagé, avait largement, suffit.

Et aujourd'hui, était le jour J

- Tu vas voir dis-je à Charlie, quand j'aurais mon épée je pourrais t'apprendre à t'en servir

Je mimais, un combat, acharné avec un ennemie imaginaire, à l'aide d'un bâton de réglisse, et en voulant, me retourner un peu trop prestement, je rentrais droit dans quelqu'un :

- Ooops, désolée je ne faisais pas....


Je déglutis, en voyant que, j'étais tout bonnement, rentrée, dans Aster, qui apportait, un nouveau stock de chocolat. C'était stupide, mais même, s'il était un peu moins, impressionnant qu'avant, il me faisait toujours un peu peur.

Je cachais, rapidement, le bâton de réglisse derrière mon dos, avant de lui adresser, un sourire, quelque peu crispé. Il me jaugea, quelques instants du regard, avant de grommeler un « fait attention gamine », et de faire ce qu'il avait faire. Une fois, qu'il fut partis, je me rendit compte, que j'avais retenu mon souffle, pendant tout le temps où il était présent. Avec, un léger soupire, je recommençais enfin à respirer.

Ma journée, finit, je repassais, dans mon petit appartement, pour me préparer. Je tressais, mes cheveux, que j'attachais en chignon, et terminait, de m'habiller, enfilant, pour finir, ma paire de converse préféré, une veste, ainsi qu'un bonnet, pour cacher mes cheveux bien trop reconnaissable, de part leur couleur, avec mon sac à dos, pour ranger mon épée, je sortie dehors, et enfourchait, ma bicyclette, pédalant, à vive allure, vers le musée. Là, je camouflait, mon moyen, de locomotion, à l’abri des regards indiscrets. Et me dirigeait, vers l'entrée. J'ignorais, s'il y avait, un gardien, ou non. Mais, dans tous les cas, je ne me serais surement, pas risquée, à essayer de lui subtiliser les clées, pour entrer. Non, la technique, de l'épingle à cheveux, était un classique, qui avait largement, fait ses preuves, pour crocheter une serrure.

Une fois, à l'intérieur, du musé, je me reperrais grâce au plan que je n'avais toujours pas rendu à la bibliothèque (de toute façon, je pense pas que quelqu'un se soit occupé de vérifier, s'il manquait ou pas). La salle de l'armurerie, me semblait, la plus probable, aussi, décidais-je, armée, d'une lampe torche, de prendre, cette direction. Une fois, arrivée, à l'intérieur, je braquais, ce qui me servait d'éclairage, sur les différentes, vitrines, tout en faisant le tour de la pièce. Après un certain moment, je me retint de crier mon excitation et ma joie : elle était là, juste devant moi, dans la vitrine, mon épée était là. Maintenant, le tout, était de prier, pour que le crochetage de serrure, ne soit pas le déclencheur d'une quelconque alarme. Je, n'avais pas spécialement, envie de m'attirer des ennuies, avec la justice. Surtout, que j'aimais bien Emma, et que cela rendrait Elsa, malheureusement, si elle venait à savoir, que je m'étais faite arrêter. D'un côté, se faire arrêter pour le vol, de sa propre épée, était-ce vraiment utile ?

J'étais parée, ma fidèle épingle à cheveux en main, je m'appliquais, à crocheter la serrure, de la vitrine :

- Tiens est-ce que tu peux me passer mes gants, qui sont dans mon sac à dos s'il te...plait ? Dis-je en me retournant

J'étais face à face, à une fille (totalement inconnue au passage), pourquoi est-ce qu'il y avait une fille dans le musée ? Je croyais être sur d'être toute seule. Oh mon dieu, et si elle faisait partie des employés ? Et si, je m'étais faite prendre la main dans le sac ? Est-ce qu'Emma, allait venir me passer les menottes ? Est-ce que j'allais passer la nuit en prison ? Qui payera la caution ? Je, n'allais tout de même pas demander à Willy de le faire. Et Elsa ? Qu'est qu'elle dirait ?

La brune, ne semblait, pas vouloir m'arrêter, peut-être n'était-elle pas une employée, après tout, peut-être, était-elle simplement venu, récupérer un objet qui lui appartenait, et qui avait, jusqu'à très récemment, été gardé, dans la boutique de la ville.

- Heeeeu bonjour, j'ignorais qu'il y avait d'autres personne, qui voulaient essayer de récupérer, les objets que Rumpleshti....Monsieur Gold leur avait piqué, moi, c'est Anna, Anna D'Arendelle, comme dans la Reine des Neiges, d'un côté, c'est mon conte, je t'ai jamais vu en ville, tu es nouvelle ? En tout cas je suis ravis de te rencontrer.

Je lui tendis, la main avec un grand sourire, peut-être n'avait-elle pas vécu la malédiction, en tout, cas j'adorais faire de nouvelles rencontre
code by Silver Lungs


Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Melody Blackstorm

| Avatar : Kristen Stewart

Opération récupération [Melody] 4zw0

❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


Opération récupération [Melody] Mermai11

| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

Opération récupération [Melody] 974834boite

| Cadavres : 2082



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-03-09, 23:27


Hello stranger !

Night at the Museum !
Parfois, j'avais l'impression d’être comme cette princesse de contes de fées dont le nom m'échappait, cette fille qui vivait dans un grand un château mais dont l'accès de l'aile ouest lui était interdit. Sauf que le palais symbolisait ma vie, et l'aile ouest n'était autre que cette ville étrange et fascinante : Storybrooke. Tu n'iras jamais, m'avait fait promettre Egéon. On ne doit pas se faire repérer. Si quelqu'un nous remarque, on peut dire adieu à toutes nos ambitions.

Bien entendu, m'interdire quelque chose me donnait encore plus envie de découvrir l'envers du décor. Pourquoi cette ville était le lieu de rassemblement de tous les dieux ? Elle devait être spéciale. Egéon avait tort de ne pas s'en approcher. De ce fait, il se mettait des oeillères face aux difficultés que l'on pourrait rencontrer quand on devrait...

Je devais l'explorer pour le bien de toute l'équipe. Il oubliait toujours que j'avais un avantage sur lui : je pouvais nager très vite et très longtemps. Je décidai de me rendre à Storybrooke en pleine nuit, en passant par les égouts. Je fus surprise de découvrir qu'il s'agissait en réalité de souterrains, dans le même style que ceux de Londres, mais moins travaillés. C'était curieux. On aurait dit que quelqu'un avait voulu créer une ville souterraine mais qu'il n'avait pas eu le temps de peaufiner les détails. Dans un grand espace, il y avait même une sorte de coupole à moitié brisée, dont les éclats de verre miroitaient en arc-en-ciel dans la faible luminosité de ma lampe torche.

Finalement, je suivis le parcours et débouchai sur ce qui me semblait être un musée. Je me hissai par la trappe et la refermai avec délicatesse. Puis je me redressai, jaugeant la salle silencieuse d'un oeil accru. Je n'avais pas envie de faire de mauvaise rencontre. Cette dernière baignait dans le clair-obscur. Je ramenai ma chevelure sur mon épaule gauche et fis quelques pas, balayant mon chemin de ma lampe torche waterproof. Mes chaussures émettaient un son mouillé contre le parquet. Je portais ma tenue "Portland" qui était censée me faire passer inaperçue : un jean skinny ainsi qu'un sweatshirt jaune à capuche.

Je contemplai les différents objets en vitrine. Une tasse ébréchée, une horloge en bois, un mobile représentant des fées de toutes les couleurs... J'adorais les jolies choses. Je collectionnai les chaussures, mais j'aimais aussi les trucs qui avaient de la valeur. Tout ce qui brille.

Je me stoppai devant une sculpture en bois représentant trois sirènes sur un rocher. Je passai la langue sur mes lèvres et m'approchai de la vitrine au point de laisser de la buée dessus. C'était vraiment très beau. Je levai ma lampe torche, réfléchissant à une façon de voler la statue sans déclencher le système d'alarme. C'est alors que je m'aperçus d'une chose étrange... J'esquissai un sourire triomphant, mais au même instant, un bruit m'interpela.

Je fis volte-face, et aperçus une silhouette s'agiter à quelques mètres de là. Je masquai la lumière de ma lampe et avançai à pas de loup. Etait-ce un gardien ? La silhouette me semblait bien trop chétive... Je me rendis compte qu'il s'agissait d'une fille d'à peu près mon age, affublée du costume de la parfaite petite voleuse. Autant porter un badge clignotant où il serait écrit : "J'AI DE MAUVAISES INTENTIONS !" Sérieusement, trop pathétique.

Je levai ma lampe en plein sur son visage, histoire de l'éblouir, mais elle me parla comme si j'étais sa meilleure pote. Sa réaction me désarçonna totalement, si bien que pendant quelques instants, je restai muette. Moi qui voulais lui faire peur, c'était loupé. Me confondait-elle avec quelqu'un ? Apparemment non, puisqu'elle était "ravie de me rencontrer". En tous les cas, la majorité de ses mots était du chinois. Je dirigeai ma lampe vers le sol d'un geste agacé.

"Alors toi tu vois quelqu'un dans un musée en pleine nuit et tu tailles la bavette avec."
dis-je en haussant un sourcil à la fois blasé et décontenancé.

Je l'observai, puis baissai les yeux sur la main qu'elle me tendait. Finalement, je décidai de l'ignorer. Elle allait rester avec la main en l'air, tant pis pour elle.

"Je suis Melody."
déclarai-je sur un ton de défi. "Et je ne viens d'aucun conte, je suis cent pour cent originale !"

Garantie sans arête ! Mieux valait garder ce genre de blagues pour moi-même, surtout que je n'aimais pas qu'on me fasse ce genre d'humour.

Je rangeai ma lampe dans la poche centrale de mon sweat-shirt et me tournai vers la vitrine qu'elle convoitait. J'émis un sifflement en voyant l'engin.

"Wouah... une épée !"
fis-je d'un ton faussement impressionné. "Tu n'as pas peur de te couper avec ça ?"

Vu comment elle était douée avec une épingle à cheveux, je craignais sincèrement pour sa vie avec une arme blanche. Je la considérai d'un air exaspéré avant de pivoter de nouveau vers la vitrine. Sans prévenir, je donnai un coup de poing dedans. Le verre explosa dans un bruit qui sembla ébranler tout le musée. Puis le silence retomba. Je secouai ma main endolorie et sortis son épée des débris de verre pour la lui tendre.

"Les plombs ont du sauter."
lui expliquai-je. "Fallait juste un peu de force. Dans les musées, ils ne misent jamais sur la solidité du verre parce qu'ils pensent que leur système de sécurité est infaillible. Mais quand y a une panne de courant bah... on peut faire tout ce qu'on veut."

Ca tombait drôlement bien, n’empêche ! Je risquai un demi-sourire en direction d'Anna, qui soupesait son épée.

"Elle t'appartient vraiment ?" demandai-je avec une once de curiosité. "T'étais quoi dans ton monde ? Une guerrière ? Faut pas le prendre mal, mais tu fais plus princesse en détresse. Ou boulangère."

Je ne savais pas pourquoi je disais ça. Son chignon me faisait penser à une viennoiserie. Ce qui me fit réaliser que j'avais faim, mais ça m'étonnerait que je trouve de quoi grignoter dans un endroit pareil. Je chassai ces pensées de ma tête et enchainai, décidément intriguée :

"Tu vas faire quoi avec ce truc ? Tu veux tuer quelqu'un ?"

J'avais parlé avec avidité. Ca nous aurait fait un point commun. Moi aussi, j'avais des rêves de vengeance.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t28746-en-eaux-troubles-melody-s-adventures


Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Anna D'Arendelle

| Avatar : Soso Turner :love:

Opération récupération [Melody] 3uge

HERE WE GO AGAIN

Opération récupération [Melody] CAFL

Opération récupération [Melody] Anna_m10


| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Anna

Opération récupération [Melody] 480751anna

| Cadavres : 804



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-03-11, 01:14

Anna ∞ Melody
C'est pas opération Commando, c'est mieux
Allons, bon, j'étais tombé sur une seconde Hope Bowman, c'était bien ma veine, je sais pas je devais, les attirer, je crois. Je voulais, juste être sympathique. Honnêtement, il y avait, suffisament, de gens comme ça, qui tiraient la tronche, et qui étaient extrêmement malpolie. Alors, si je pouvais, moi faire, l'inverse, et apporter un peu de joie et de bonnes humeures, aux gens, pourquoi ne pas le faire ? Les clients de la boutique disaient souvent, que j'étais comme un rayon de soleil, qu'ils ressortaient plus joyeux, quand, je m'occupais d'eux. Tout le monde, ne pouvait-il pas comprendre ça ? Ils, ne pouvaient pas chercher à creuser plus profond au lieu de toujours juger ? C'était vraiment, agaçant. Aussi, décidais-je d'abaisser ma main, nous sans un roulement d'yeux exaspéré. Ben, oui, moi aussi, je pouvais être exaspéré, ce n'était pas l'exclusivité des Hope ou des Melody, (puisque tel était le nom de l'inconnue)

- Ça, va j'essayais juste d'être sympa, répondis-je plus sèchement, que je ne l'avais voulut, je m'étais dit, que peut-être, on avait un point commun : le fait que Gold nous ait à toute les deux, volés un bien précieux.

Ce, n'était pas le cas, d'accord, je m'étais fourvoyé. D'un côté, j'avais un peu, l'esprit occupé ces derniers temps. Vu les récents, évènements, j'admettais être quelque peu perturbée. Quand le dôme, avait été mit en place, par Regina, tous les êtres divins, ou venant du monde réel, s'étaient retrouvés, à l'extérieur. Jusque là, tout allait bien, (enfin si on voulait) mais, comment, est-ce que j'avais fait pour me retrouver hors de la ville, sans même perdre la mémoire ? Je, ne comprenais, pas très bien. Je, ne pouvais pas être une déesse, ça c'était déjà exclu. Pour commencer, je ne possédais aucun pouvoir, et après deux déesses dans la famille, ça ferait un peu gros. Et après, je ne venais pas du monde réel, puisque comme tous les personnages du monde des contes, j'avais atterrie amnésique à Storybrooke, il y a 28 ans. Enfin, 29, avec l'année qui venait de s'écouler.

Un bruit d'éclat de verre me fit sortir de mes pensées, Melody venait littéralement, d'exploser, la vitrine :

"Non mais t'as un jeton ? J'avais déjà crocheté la serrure, suffisait, juste d'enlever la vitrine avec délicatesse."

C'était ce que j'avais voulut dire, néanmoins, je m'étais retenu. Mais, alors vraiment, retenu. Calme, zen, self contrôle Anna. Pas d'impulsivité. Je prit mon épée, qu'elle me tendait. La soupesant, toujours égale à elle même, fabriquée sur mesure, commandée par le maitre d'arme du château, d'Arendelle. J'avais hâte, d'à nouveau m'en servir :

- Ouais, c'est la mienne
répondis-je en sortant son fourreau de mon sac (étrangement, lui était resté avec moi, je ne me souvenais pourtant, pas l'avoir en ma possession, au moment de la malédiction).Et, non je ne suis pas une guerrière, je suis une princesse. Le genre, princesse de conte de fée, qui vie dans un grand château, enfermée, jusqu'à plus de sa majorité répondis-je amèrement

Je n'étais pas stupide, je faisais semblant de rien, voir, mais je savais pourquoi, mes parents, nous avaient enfermés. C'était une drôle de coïncidence, que juste le jour où Elsa, décida de me fermer sa porte, jusqu'à son couronnement, mes parents, ne nous cloitrent dans le château, pour des années.

Fermant, les yeux, pour chasser, ces mauvaises pensées, j'enfonçais l'épée dans son fourreau. Et la rangeait, bien à l’abri dans mon sac :

- Et justement, repris-je, le fait que je sois une princesse est mon atout principale. On me voit on se dit, que je ne ferais pas de mal à une mouche. En gros, on me sous-estime. Et, la règle numéro une du duel : est de ne jamais sous-estimer son adversaire, c'est pour moi, un avantage, parce qu'ils ne pensent pas, que je vais me mettre à les attaquer.

Et, ça j'aurais dût le faire, plus tôt, avec cet abruti des Iles du Sud. Oh lui, c'était sur, s'il venait, à croiser mon chemin, il passerait un sale quart d'heure. J'avais été extrêmement ignorante et naïve, avec lui. Mais, comment aurait-il pu en être autrement ? Je, n'avais pas grandit de la même façon qu'Elsa, enfermée avec sa peur, de faire du mal aux gens qu'elle aimait, et nos parents, qui ne faisaient rien pour l'aider, mais plutôt pour la conforter, dans cette idée. Ils, ne l'avaient même pas aidé, à contrôler ses pouvoirs. Non, eux ils lui avaient donnés, des gants magiques permettant, de les contenir, et lui avaient dit de rester cloitrer dans sa chambre H24.

Cette pensée, me laissa un arrière goût amère, dans la bouche. Maintenant, avec mes souvenirs, retrouvés, ainsi que le fait d'avoir revu Elsa, m'avaient fait ouvrir les yeux. Ce, que je soupçonnais, pendant des années, lorsque nous étions encore à Arendelle, s'était avéré être réel. Je, n'irais pas jusqu'à dire, que je suis contente que nos parents, soient morts, non, ce serait injuste et cruel. Mais, au moins, là où ils étaient, ils ne pouvaient plus faire de mal à ma sœur. C'était, un mal, pour un bien dirons nous :

- Et pour te répondre : non, je n'ai pas l'intention, de tuer quelqu'un, même si l'envie, de retrouver, un certain crétin de prince, et de lui faire clairement, comprendre comment, je me sentais, suite à ce qu'il s'était passé avant l'arrivée de la malédiction, ne manque pas. Mais, le meurtre est illégal, et je n'ai pas spécialement envie, de me faire arrêter par Emma. Je l'aime bien, elle me fait un peu penser à Elsa. Et, Elsa, serait extrêmement, déçus, aussi, ce que je voudrais à tout prix éviter. Enfin, je sais, même pas pourquoi je te dis ça, tu t'en fiche très probablement.

Je me relevais, mettant, une hanse, du sac à dos, sur mon épaule, et me tournait vers Melody :

- Et sinon c'est comment ? Ce monde ci, le monde « réel » on va dire.

La malédiction, était peut-être levée, néanmoins, ce n'est certainement, pas avec mon salaire d'apprentie, que j'allais avoir de quoi jouer les globe trotteur, en plus, si j'avais, bien comprit, Arès, ne voulait pas qu'on aille hors du territoire Américains.

Je comprenais, pas la paranoïa, que le maire avait eu, par rapport à lui d'ailleurs. Bon, d'accord, je n'avais rencontré le dieu de la guerre qu'une seule fois, mais je l'avais un peu provoqué. Il, aurait très bien pu, me tordre le cou, ou me désintégrer avec son éclair, mais il ne l'avait pas fait. Je l'aimais bien, il avait l'air plutôt sympa comme dieu.

- Tu n'es pas obligée de répondre si tu ne veux pas, c'était juste histoire, de savoir dis-je avec un haussement d'épaule

Je repris, ma lampe torche toujours parterre, la tapotant légèrement, pour qu'elle se remette à éclairer. On ne pouvait pas franchement, dire qu'elle était de la première jeunesse :

- Une visite de Storybooke by night ça te tente ?

Je, ne savais même pas pourquoi, j'avais proposé ça. Surement, parce que je n'avais rien d'autres à faire, que demain, Willy avait dit qu'il n'avait pas besoin de moi, et que je n'avais pas envie, de rentrer dans mon minuscule appartement, toute seule, et regarder une émission, débile qui devait passer à la télé, à cette heure ci. Allez savoir.
code by Silver Lungs


Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Melody Blackstorm

| Avatar : Kristen Stewart

Opération récupération [Melody] 4zw0

❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


Opération récupération [Melody] Mermai11

| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

Opération récupération [Melody] 974834boite

| Cadavres : 2082



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-03-22, 20:19


Hello stranger !

Night at the Museum !
"C'est qui ça Gold ?" demandai-je en fronçant les sourcils.

Je n'aimais pas ne pas être dans le coup. Bon, c'était normal de ne pas l’être étant donné que je venais juste de débarquer en ville, mais tout de même, ça m'énervait d’être hors jeu. J'aurais bien demandé des précisions à Anna mais je me rendis compte que ça ne m'intéressait pas. De toutes façons, elle était partie dans une autre discussion. Totalement dans son délire, elle prétendait être une princesse. Bah voyons. Et moi je suis une sirène, tiens. Ouais, vu comme ça, ses paroles pouvaient être vraies, en fait.

Elle y allait à fond en plus. Tout en rangeant son épée, elle m'expliqua à quel point c'était cool d'avoir l'air malingre et naïve comme elle, car de ce fait, les gens ne soupçonnaient pas son potentiel. Je hochai la tête, convaincue, en ajoutant :

"Ouais, c'est comme moi. Je suis tellement chétive qu'on ne pense pas que je puisse avoir de la force. Et pourtant..."

Je m'écartai de la vitrine explosée pour la désigner d'un air satisfait, mais l'expression réprobatrice de la jeune fille me fit lever les yeux au ciel.

"Oh ça va, c'est pas comme si je venais de casser ta fenêtre ! On dirait que cette vitrine t'appartient ! Tu as ton épée ! C'est tout ce qui compte, non ?"

Un merci n'a jamais tué personne. Ca m'apprendrait à me montrer sympa. Je marchai dans le verre en le piétinant allègrement, avant de lorgner de nouveau la sculpture en bois représentant les trois sirènes sur le rocher. J'avais vraiment envie de la voler, mais jamais je ne parviendrai à partir avec un truc aussi gros sous le bras. Tant pis, je devais y renoncer.

"Oui je m'en fiche vu que je ne sais pas de qui tu me parles." fis-je en réponse à son nouveau monologue. "Emma et Elsa, ce sont tes babysitters ?"

Je savourai le regard furibond de la rouquine en secouant lentement la tête. Puis je sautillai jusqu'à elle pour passer mon bras autour du sien. Lui décochant un sourire espiègle, je déclarai :

"Détends-toi ! Je te taquine. Si j'avais voulu être méchante, tu ressemblerais à du plancton à l'heure qu'il est. Tu as de la chance, je t'aime bien. Tu me rappelles un mollusque que j'ai rencontré à la grande barrière de corail aux alentours de Sidney... Tu es plus bavarde que lui."

Je ricanai légèrement à ce souvenir.

"Le monde réel ? Wouah... t'es sure que t'es pas sous substance ?"

Je m'écartai d'elle pour l'observer d'un oeil sceptique, avant de commencer à marcher et de l'entrainer avec moi.

"Tu veux parler de l'extérieure de la ville ? Eh ben, je te plains. Tu dois pas sortir beaucoup... Bah le monde est... grand. J'en sais quelque chose. Je l'ai parcouru pendant des années. Il est brutal, terrible, merveilleux. Faut avoir les nerfs bien accrochés pour en faire le tour. Tu aimerais aller où, toi ?"

Je plissai les yeux lorsqu'elle alluma sa lampe-torche. La lumière envahit une bonne partie du couloir que nous venions d'emprunter.

"Je dis jamais non pour explorer." dis-je en réponse à sa proposition. "Faut juste pas aller dans un endroit trop fréquenté. Je suis ici incognito."

Je pris un air important, genre star sous couverture. Nous traversâmes le couloir pour arriver dans une petite pièce remplie d'horloges anciennes. Il y en avait de toutes formes et construites en différents matériaux : métal, pierre, bois, et même en verre. Les tic-tac étaient omniprésents et se mêlaient entre eux. Sans lâcher le bras d'Anna, je traversai la pièce et me retrouvai dans un petit hall qui menait à la sortie du musée. Je frémis légèrement à l'idée de franchir une porte comme tout le monde. Et si jamais on me voyait ? Et si un dieu se pointait pour me transformer en saumon fumé ? Tout à coup, je me sentais nettement moins sure de moi. Je me cramponnai à la manche d'Anna et m'immobilisai, réfléchissant à la meilleure chose à faire. Je pouvais encore rebrousser chemin et partir d'ici par les égouts, ni vu ni connu. Mais... passer du temps avec cette fille me permettrait d'en savoir plus sur la ville et ses habitants, ce qui serait un atout pour la suite.

Un tic-tac nous avait suivi. Je ne me rendis pas compte tout de suite, mais je fronçai les sourcils en l'entendant à mes pieds. Une horloge était-elle tombée ?

Je baissai les yeux et poussai un cri étranglé en découvrant un bébé crocodile se dandiner vers mes Doc Marten's noires vernies. Il avait la taille d'un ballon de base-ball, et ses yeux tressautaient à chaque tic-tac. Sa gueule ouverte parcourue d'une multitude de dents aussi aiguisées que des épingles se dirigeait droit sur ma chaussure et... se referma dessus dans un grand "Scrontch !"

"Eeeeh mais kestufé ?" m'écriai-je, scandalisée.

Je levai la jambe et agitai le pied en tous sens pour le faire lâcher prise, mais c'était peine perdue. Le bébé croco avait une sacrée dentition car il resta accroché, sa petite queue s'agitant en l'air, ses yeux globuleux me fixant avec emphase.

Alors, je posai le pied au sol, et me penchai en avant, les mains posées sur mes cuisses. Je le fixai et soupirai :

"Il est trop chou en fait !"

Je ris légèrement et m'appliquai à décoller ses dents de ma chaussure avant de le soulever pour le prendre dans mes bras. Aussitôt, le bébé croco se mit à mâchouiller les cheveux qui tombaient en cascade sur mon épaule.

"Les animaux m'adorent, enfin surtout ceux qui vont dans l'eau."
expliquai-je à Anna qui était totalement médusée.

Je portai le bébé croco contre mon oreille et écoutai son ventre qui faisait tic-tac.

"T'as avalé une horloge ? T'avais tellement la dalle ?"
demandai-je au reptile qui, pour toute réponse, grimpa sur ma tête pour la couver comme un oeuf. "Qu'est-ce que tu fabriques dans un musée, hum ?"

Je haussai les épaules et jetant un oeil à Anna, j'enchainai avec une (grande) once de sarcasme :

"Bon, on se la fait cette visite de la ville ? Avec une princesse et un croco en gardes du corps, je ne risque plus rien !"

Je sentis le croco glisser de ma tête, aussi je le saisis pendant sa chute pour le plaquer contre ma poitrine, si fort qu'il émit un "Gloups !".
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t28746-en-eaux-troubles-melody-s-adventures


Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Anna D'Arendelle

| Avatar : Soso Turner :love:

Opération récupération [Melody] 3uge

HERE WE GO AGAIN

Opération récupération [Melody] CAFL

Opération récupération [Melody] Anna_m10


| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Anna

Opération récupération [Melody] 480751anna

| Cadavres : 804



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-03-30, 14:16

Anna ∞ Melody
C'est pas opération Commando, c'est mieux
D'accord, j'avais mon épée, mais ça ne justifiait pas le fait, que l'on doive totalement, détruire une vitre pour ça. On, sait jamais, ça aurait pu déclencher une alarme. D'après, ce que je savais, le musée, appartenait à Yzma Popochimalt, et avec elle, mieux valait, se méfier. Elle, avait, comme qui dirait une légère case en moins. Elle, s'amusait, avec des potions, qui faisaient changer d'apparence aux gens. Rien, que l'idée me faisait frisonner d'horreur, brrr.

Je, jetais un regard furibond à Melody, lorsqu'elle me demanda si Emma, et Elsa étaient mes baby sitter. Pour qui me prenaient-elle, ce n'est pas parce que je n'avais pas envie de les décevoir, qu'elles étaient forcément, mes baby sitter. D'ailleurs, dans le cas, d'Elsa, c'était juste impossible. Je soupirais, tandis que je détachais, mes cheveux, pour les nouer, en une queue de cheval. La teinture, sur ma mèche commençait à partir, j'avais le choix, ou je retournais me la faire, ou je la laissais, au naturel.

Je, me doutais, bien, que je devais, cette mèche blanche aux pouvoirs de ma sœur. Quand, elle m'avait gelée le cœur, mes cheveux étaient devenu totalement blanc. Sous la malédiction, j'avais pris, l'habitude de me teindre, cette mèche de la même couleur que le reste, de mes cheveux, pour que ça passe inaperçue. Lorsque j'avais retrouvée, Elsa, j'avais décidé de ne plus le faire. Mais, lorsque je m'étais, retrouvée, à l'extérieur de la ville. Elle, était là, et la première chose, sur laquelle, son regard, s'est porté, c'était cette mèche. J'avais eu envie, d'être exaspéré, de lui dire, d'arrêter de sans arrêt, culpabiliser, mais j'avais eu peur, de la faire, s'éloigner encore plus de moi. Alors, je n'avais, rien, dit, et je m'étais dit, que je retournerais, m'occuper de faire teindre cette mèche :

- Non, Elsa et Emma, ne sont pas mes « baby sitter ». Emma, est la shérif de la ville, quand à Elsa, c'est ma sœur

J'essayais, de ne pas trop mettre d'amertume dans ma voix. Mais, quand je pensais, à tout ces années, gâchées, et au fait, qu'elle avait maintenant, peur de m'approcher, pour ne pas me faire du mal, c'était quelque part, assez dure, de ne pas paraître amer. Et puis flute, ce n'était pas le moment, de penser à ça. En revanche la comparaison, à un mollusque, n'était pas extrêmement, flatteuse. C'est sur, que c'était clairement, la chose à qui tout le monde avait envie d'être comparé : un mollusque.

Melody, m’attrapa le bras, tandis que je nous guidais, dans le couloir, il y avait deux salles, à traverser, pour accéder à un grand escalier, menant au hall d'entrée. Après, il y avait plus qu'à sortir, la serrure, était de toute façon, déjà crocheté. Je songeais aux paroles que nous avions échangés. Manifestement, la « particularité » de notre ville, n'avait pas été ébruité. C'était, une bonne chose, cela prouvait, que quoi qu'en dise certains, les dieux n'étaient pas contre nous. Bien, au contraire.

Pour être, honnête, je n'avais aucune idée de là où je voulais aller. J'avais été confiné, à l'intérieur de Storybrooke, pendant tellement, longtemps, que je, n'avais absolument, aucune idée, des possibilités, qui s'offraient à moi. De toute façon, nous étions, confiné à l'intérieur, du territoire américain. Ce, qui n'était pas une si mauvaise choses, quand on y pensait, il y avait beaucoup de choses à explorer. Mais, rien que par curiosité, j'aimerais essayer Disneyland. Apparemment, il y avait des gens, qui se faisaient pour nous. Sauf, qu'ils ne devaient pas parler. C'était assez étrange, quand on y pensait. Je me demandais, comment une « fausse Elsa » réagirait, devant ma sœur, en chaire et en os. Rien, que pour la tête, que les deux risquaient de tirer, ça serait génial de tenter ça. Enfin, ça, ça sera quand j'aurais suffisamment, d'argent.

J'économisais, je mettais, un peu d'argent de côté, pour, quand Elsa, cesserait de me fuir, que l'on fasse un voyage toutes les deux. Mais, il ne fallait pas oublier, que je n'avais qu'un salaire d'apprentie. Pas de quoi, s'acheter une voiture de luxe en somme.

Nous étions, finalement, arrivée dans le hall, menant à la sortie du musée. Je m'apprêtais, à indiquer, à Melody, comment faire pour éviter de se faire, remarqué, quand un tic tac, m'interpella, si nous avions, fait tombé une horloge, mieux valait, que nous, nous en allions vite, je n'avais pas spécialement, envie d'attirer le gardien.

Mais, ce qui me surprit, fut que le « tic tac » en question, venait d'un bébé croco, qui semblait grandement, apprécié, ma nouvelle connaissance, puisqu'il s’agrippa, à elle, au niveau de la chaussure, avec toute sa dentition, et qu'elle eu beau secouer, la dite chaussure, le reptile, semblait bien accroché

Je les regardais faire médusée, jusqu'à ce qu'elle m'explique, que les animaux en particulier les aquatiques l'adoraient.

D'aaacord, elle a fait la causette avec un mollusque, sur la grande barrière de corail, les animaux, aquatiques l'adorent, mais hormis, ça, c'est moi qui ai fumé une quelconque substance, illicite. Je secouais, la tête, pour me pencher plus en avant, vers le croco pour l'examiner, il me disait quelque chose, enfin, il me faisait pensé à quelque chose plutôt. Réfléchit, Anna, tu as cru pendant, des années que ta propre histoire n'était qu'un mythe, tu as surement, dût lire ou voir un truc, à propos d'un croco qui fait « tic tac »

- Mais oui ! m'exclamais-je, Tic Tac, il me fait penser à Tic Tac !

Devant la tête de Melody je repris un peu plus calme

- Tic Tac, le crocodile dans Peter Pan, tu connais pas ? J'adorais cette histoire quand j'étais petite...Enfin, du moins, j'ai cru l'adoré, quand j'étais petite. Longue histoire. Dans le livre, Peter Pan, coupe la main du capitaine crochet, et la donne en pâture, au Croco, et ce dernier, ayant avalé, le réveil matin, de crochet, il est repérable de loin par le bruit caractéristique, du dit réveil, d'où son nom « Tic Tac »

J'étais plutôt contente, de ma référence, néanmoins, je devais vérifier, qu'il n'y ai personne, dehors, avant de partir, aussi, décidais-je de me diriger vers la fenêtre, et de l'ouvrir. Je restais, là à inspecter, les lieux, et m'apprêtais, signaler, que la voix était libre, à Melody. Sauf, qu'en réalité, elle ne l'était pas tant que ça : la voiture de police passait, juste sous la fenêtre, et moi, j'étais à moitié penchée, pour vérifier que tout était bon

L'info, ne mit pas longtemps, à monter au cerveau, et c'est avec un « Wargh » très signficatif, que je me baissais :

- Bon, changement, de programme, on va passer par les vestiaires, il y a une sortie, qui donne derrière le musée, la voiture de police vient de passer, je ne sais pas, si c'est Emma ou son père, voir les deux ensemble, ni même s'ils ont l'intention de rester, mais par mesure de précaution, je préfère ne pas tenter, le diable.

Je, n'avais pas réellement, envie de me faire pincer pour « cambriolage, du musée, et vol d'un objet personnel ». Je, ne savais pas si on pouvait se faire arrêter, pour ce genre de vol, mais encore, une fois, je n'étais pas tentée par l'expérience
code by Silver Lungs


Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Melody Blackstorm

| Avatar : Kristen Stewart

Opération récupération [Melody] 4zw0

❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


Opération récupération [Melody] Mermai11

| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

Opération récupération [Melody] 974834boite

| Cadavres : 2082



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-04-09, 22:27


Funny time !

Night at the Museum !
Tic Tac... c'était dans sa tête que ça faisait tic tac, oui ! Je dévisageai Anna sans comprendre. Jusqu'ici, je l'avais trouvée plutôt sympa. Un peu poire sur les bords, mais elle n'était pas trop difficile à supporter. Elle était sur le point de franchir la limite du je-te-plante-là-tout-compte-fait-tu-me-saoules. Heureusement, elle m'expliqua l'histoire du crocodile.

"Ouais je connais Peter Pan, merci."
répliquai-je d'un ton pincé. "Je suis pas totalement inculte. Y avait des bouquins dans les différents foyers où je suis passée."

Je n'avais pas spécialement envie d'étaler mon passé comme on tartine du beurre sur du pain. J'étais plutôt du genre à tasser tous les souvenirs dans un coin de ma tête, et ne garder en mémoire que mes deux dernières années d'existence. Les deux années depuis que j'avais retrouvé Egéon. Le reste n'avait aucune importance. Aucune. Je fermai les yeux un court instant, histoire de chasser pour de bon les démons et secouant légèrement la tête, je décidai d'orienter la conversation sur autre chose, car je sentais que Nana d'Arendelle était du genre à vouloir savoir le pourquoi du comment. On pouvait discuter, du moment que ça ne devenait pas trop privé.

"Tu as croqué la main d'un pirate, toi, sérieusement ?"
fis-je en soulevant le bébé crocodile pour tapoter son abdomen.

Il prit très mal ce geste et en profita pour me mordre le doigt. Surprise par ses dents aiguisées aussi fines que des aiguilles, je le lâchai. Il tomba lourdement au sol et s'empressa de déguerpir dans l'obscurité. Bientôt, le tic tac s'éloigna et ne fut plus qu'un souvenir de plus.

"Aïe. C'est ça, t'as bien fait de dégager sinon je t'aurais transformé en sac à main."
marmonnai-je tout en m'approchant de la fenêtre pour observer ma plaie à la lueur du clair de lune.

Le bout de mon index et mon majeur était entaillé et ça pissait drôlement le sang. Je me mordis les lèvres, la main tremblante. Je trouvais que je me blessais un peu trop souvent, ces derniers temps. Il fallait que je fasse plus attention. Même si j'avais du mal à le reconnaître, Egéon avait raison lorsqu'il disait que j'étais plus faible que les autres demi-dieux. J'en avais encore la preuve violacée sur mon ventre, vestige de ma rencontre avec ce stupide caméléon.

Je grognai légèrement en sentant Anna me forcer à me baisser. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle me proposa d'emprunter une autre sortie. Je plissai des yeux et me redressai juste assez pour voir les phares d'une voiture de police balayer la rue. Super...

"Ok. C'est ta ville, après tout. Tu sais mieux que moi quels sont les chemins à emprunter."

Docile, je me relevai et la suivis à travers un nouveau dédale de couloirs obscurs. Dans ma tête, je retins les noms d'Emma et d'Elsa. Emma était la shérif, son père travaillait avec elle. Quant à Elsa, ce nom me disait quelque chose. J'avais l'impression de l'avoir vu écrit dans les dossiers d'Egéon. Je décidai d'en apprendre plus sans en avoir l'air.

"J'ai un frère. Ce n'est pas toujours facile de vivre dans son ombre. En fait, il a toujours tout eu, et moi rien. Des fois je me demande si... s'il comprend ce que j'ai enduré. J'ai l'impression qu'un fossé nous sépare. J'ai toujours peur de le décevoir. En plus, il me surprotège constamment. Il a sans arrêt peur pour moi et du coup, il a pleins de secrets. J'aimerais qu'il les partage, mais je n'arrive pas à le convaincre."

Je passai une main dans mes cheveux emmêlés et esquissai l'ombre d'un pâle sourire.

"C'est bizarre qu'il me voit comme une petite fille alors qu'il ne m'a connue à cet âge..."

Je me stoppai une fois arrivée dans une salle envahie par la pénombre. Des silhouettes de vitrines et de statues se découpaient et projetaient des ombres inquiétantes dans la faible lumière provenant de quelques vitres.

"Je vois même pas pourquoi je te raconte ça. Tes relations avec Elsa doivent être très différentes. Vous devez vous entendre à merveille, entre soeurs, non ?"

Et voilà. Moi qui croyais l'amadouer, au lieu de cela, j'avais déterré une plaie à vif. Je m'adossai contre le mur et renversai la tête en arrière, observant le plafond lugubre.

Puis je penchai la tête, laissant mes cheveux cacher mon visage soucieux, et regardai le sang perler au bout de mes doigts. N'en pouvant plus de cette douleur lancinante, je portai mes doigts à mes lèvres et en aspirai le sang. Je grimaçai et toussotai.

"Faudrait que j'arrête de faire des conneries."
songeai-je à voix haute.

Il n'empêche que j'avais toujours mal. Saleté de croco.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t28746-en-eaux-troubles-melody-s-adventures


Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Anna D'Arendelle

| Avatar : Soso Turner :love:

Opération récupération [Melody] 3uge

HERE WE GO AGAIN

Opération récupération [Melody] CAFL

Opération récupération [Melody] Anna_m10


| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Anna

Opération récupération [Melody] 480751anna

| Cadavres : 804



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-04-14, 11:21

Anna ∞ Melody
Le Musée la nuit, c'est dangereux
Et 1 à 0 pour le bébé croco. D'accord, j'étais pas très sympa. Melody, avait des airs de peste, mais elle, était quand même beaucoup plus sympa qu'Hope, mine de rien. Même, si j'étais pas fana, de la comparaison avec le mollusque. J'étais certaine que Hope aurait pu faire bien pire. Je plaignais, madame Bowman honnêtement, avec une fille pareille, pas étonnant, qu'elle ai l'air aussi marquée. Quoi, qu'il en soit, je me relevais, doucement, pour regardé par la fenêtre, ou tout du moins, essayé, sans me faire voir, la voiture, était toujours là. Bon, eh bien, effectivement, le plan B, les vestiaires, c'était ce qu'il y aurait de mieux.

Mon regard, se posa sur la main de Melody, son doigt, était en sang, et bien, en sang. Heureusement, pour elle, je n'avais pas vidé mon sac à dos. J'avais toujours un « kit de survie » sur moi. Elsa, disait toujours, que j'étais aussi adroite, qu'un manchot, quand on était petite, et ça, ne s'était pas franchement, arrangé en grandissant. Le plus étonnant, était que lorsque je me battais, c'était comme si je n'étais absolument, pas maladroite, alors, que dans la vie de tous les jours si. J'avais même faillit foncé, dans quelqu'un l'autre jour. Pour ma défense, les freins, de ma bicyclette avaient lâchés. Et, j'avais évité, la collision, avec la personne, de justesse, pour allé m'écrasé, quelques mètres plus loin. J'avais récolté un beau bleu sur le genoux. Et, la réparation, des freins, de mon moyen de transport. Heureusement, le garagiste, m'avait fait ça gratuitement.

Quoi qu'il en soit, nous devions, nous dépêché, de partir, et vite, on s'occuperait du doigt de Melody, plus tard, je n'avais encore une fois, pas spécialement, envie de me faire pincée par Emma, ou David. Il, avait l'air gentil le prince charmant, mais fallait, pas trop le chercher, mine de rien.

Mon sac à dos, étant à mes genoux, je le remit sur mes épaules, avant de me levé, puis attendis, que Melody me suive, pour avancé, et me mettre à emprunté le chemin, le moins visible, pour pouvoir accéder aux vestiaires. J'empruntais, de nombreuses pièces, telle que la galerie egyptienne. Je m'étais, toujours demandé, comment Storybooke, pouvait avoir une collection aussi fournit d'ailleurs. Même si bon, ce n'était pas franchement, le moment, de pensé à ces choses, là.

Arrivée, au bout d'un couloir, je pris bien soin, de regardé, s'il n'y avait rien à signalé, pour entrer, dans la prochaine salle, plus sombre que les autres, d'un côté, elle n'était pas située, au dessus, de l'entrée du musée, comme l'autre, et il n'y avait pas de lampadaire. Sans, compté que ce soir, c'était la nouvelle lune, donc pas de lumière pour nous éclairé.

Melody, me parla de son frère, qui avait tendance, à la surprotégée, ça me rappelait, quelqu'un de ma connaissance, ça tiens. Quand, elle me parla d'Elsa. Je me fermais dans un premier temps comme une huitre. J'adorais, ma sœur, mais, je n'aimais, pas parlé de notre relation, j'avais l'impression, d'être inutile quand je le faisais. Je n'était même pas capable, d'approché, ma propre sœur, c'est un comble ça.

Mais, étrangement, quelque chose me poussait à faire confiance, à Melody, alors après un long soupire, je me décidais, à lui parlé un peu de mon histoire, et d'Elsa :

- Dit moi Melody, et si je te disais, que tous les héros de contes, que tu as pu lire, quand tu était petite, tous les personnages, des disney ou des dessins animés que tu as pu regardé, étaient réels. Tu me prendrais pour une folle n'est-ce pas ? Pourtant, c'est la vérité. Ce monde, le monde réel, votre monde, n'est pas le seule et unique qui existe, il y a une foule de monde qui existent, dont le mien. Quand, je te dis que je suis une princesse, ce n'est pas une blague.

Je déglutis, légèrement, j'étais très sociable, je parlais facilement aux gens, je souriais tout le temps, à la boutique, ils disaient, que j'étais comme un rayon de soleil. Pourtant, j'étais très secrète, sur mes origines, et mon passé. Parce que mon histoire, n'était pas très brillante, honnêtement, il, n'y avait pas de « Happy Ending » pour moi. Pas sans ma sœur :

- Je viens, d'un monde, nommé le monde des contes, et plus particulièrement, d'un royaume appelé « Arendelle », il y avait mon père et ma mère, le roi et la reine, Elsa, la princesse héritière, et moi, la petite dernière. J'ai des souvenirs, d'Elsa, et moi, jouant dans la neige, à l'extérieur du château, mais, je me doute bien qu'on me les a « implanté » par magie. Ma sœur, a des pouvoirs, elle fait de la magie, elle a la capacité de faire de la glace et de la neige. Le problème, est qu'elle a très certainement, dût me gelé la tête, par accident, quand nous étions, plus jeune, et que dès cet instant, elle a commencé à voir apparaître sa plus grande ennemie : la peur. Ses pouvoirs, sont liés à ses émotions, et elle avait tellement, peur de faire du mal, qu'elle s'est enfermé, dans sa chambre, et ne m'y a plus jamais laissé rentrée pour que l'on joue ensemble.

J'avais beaucoup de mal, à contenir l'amertume, de ma voix. Cette fois-ci, je n'essayais, en réalité, même pas de la retenir. Le sentiment, de frustration, et d'impuissance, était à son comble. Je savais, bien que l'on ne pouvait pas revenir en arrière ou changé le passé, mais j'aimerais tellement, avoir une machine à remonté le temps. Ou, un retourneur de temps, comme dans Harry Potter. J'aurais dût, insisté, au lieu de jeté aussi rapidement, l'éponge. La forcée, à me laissé entrer, ensemble, j'en suis, certaine nous, aurions pu trouvé une solution, à son petit problème de distribution de glaçon gratuits :

- Nos, parents sont morts en mer, tandis qu'ils se rendaient, à Corona, pour assisté, au mariage de notre cousine Raiponce, c'est tout du moins, la version officielle. Et quand Elsa, a eu 25 ans, il fut temps, qu'elle devienne reine. Le couronnement, était splendide, mais j'ai tout gâchée. J'ai été odieuse avec, elle, et par ma faute, elle a montré ses pouvoirs à tout le monde. Alors, j'ai essayé, de la retrouver, après qu'elle ai plongée le royaume entier dans un éternel hiver. J'ai fait la connaissance, d'amis, et je l'ai finalement, retrouvée, mais ça ne s'est pas passé comme prévus. Elle a perdu le contrôle de ses pouvoirs, et m'a gelée le cœur. C'est comme ça, que j'ai plus ou moins compris, qu'elle avait dût me gelé la tête.

Je détachais, mes cheveux, et prit ma mèche teinte entre mes doigts, la frottant, avec énergie, pour faire disparaître suffisamment, de teinture, pour laissé entrevoir sa couleur naturelle, ou tout du moins, celle qui était pour moi devenu naturelle :

- Quand elle a gelée mon cœur, mes cheveux ont progressivement, blanchit, et j'avais cette mèche blanche depuis ma naissance, enfin c'est ce que je croyais. Elsa, quant à elle, est partis, elle a prit un portail, très certainement, pour arrivé dans ce monde ci. Moi, j'ai été raccompagné au château. « Seule l'amour sincère peu dégelé un coeur » m'avait-on dit, alors, on m'a ramené, que mon « fiancé » rompe le sort. Sauf, qu'il n'en avait pas du tout l'intention, Elsa disparu, moi sur le point de mourir, c'était juste ce qu'il lui fallait, pour devenir roi. Alors, il a organisé notre mariage, indiquant, que c'était ma dernière volonté. Mais, mon ami Kristoff, est arrivé, il a deviné, que c'était faux, et il m'a dégelé le cœur. Après, ça, la malédiction, est arrivé, et j'ai été persuadée d'être une autre pendant 28 ans. Tu peux, choisir de me croire ou pas, c'est comme tu veux, honnêtement, je m'en fiche. Je tenais simplement, à te dire, que être protecteur oui, c'est bien, mais il ne faut pas tombé dans l'excès sinon ça peu donné ce genre de choses. Après, je ne connais pas le degrés du lien qui vous lie avec ton frère, si vous êtes extrêmement, proche ou si vous ne l'êtes pas tant que ça, donc je ne peu pas franchement jugée.

Je jetais un regard à Melody, son doigt saignait toujours, à nouveau j'enlevais, mon sac de mes épaules, pour le mettre parterre, je me mit rapidement à fouillé dedans, pour en ressortir, une bouteille de désinfectant, un stock de coton, et une boite de pansement. Devant, l'air, de ma nouvelle connaissance, je repris à nouveau la parole :

- C'est pour ton doigt, allé, fait pas ta chochotte, et laisse moi t'aider, j'ai récupéré mon épée grâce à toi. On est quitte comme ça

J'avais le sentiment, que si je lui donnais, la vrai raison, à savoir que je voulais, pas qu'elle continue d'avoir mal, j'allais me faire envoyé sur les roses. Je préférais, donc, emprunté des chemins détournés, qu'elle accepte mon aide.
code by Silver Lungs


Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Melody Blackstorm

| Avatar : Kristen Stewart

Opération récupération [Melody] 4zw0

❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


Opération récupération [Melody] Mermai11

| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

Opération récupération [Melody] 974834boite

| Cadavres : 2082



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-04-18, 17:41


Can you keep a secret?

Night at the Museum !
Tout ce qu'elle me disait, j'avais l'impression de l'avoir déjà entendu. Cette histoire d'autres mondes. Cela figurait dans les dossiers de mon frère, ceux qui mentionnaient Storybrooke. Même si j'avais du mal à l'admettre, j'avais donc une véritable princesse de contes de fées face à moi. Devais-je exécuter une courbette ? Pff, très peu pour moi. Elle restait la même à mes yeux : une fille pas très douée qui essaie de cambrioler un musée en pleine nuit avec des barrettes à cheveux.

Je l'avais écoutée d'une oreille attentive. Elsa... j'avais comme un air de déjà-vu. J'avais aussi lu ce nom dans les dossiers. Elle possédait un très grand pouvoir. Je crois que mon frère s'intéressait à elle. Il cherchait à se constituer une armée avec des gens puissants. Je jugeai préférable de ne pas en faire part à Anna. Je ne la connaissais pas suffisamment pour savoir si je pouvais avoir confiance en elle ou non.

Pendant tout le temps où elle avait parlé, j'avais regardé le sang perler au bout de mon doigt et goutter lentement sur le sol. Je baissai les yeux sur elle en constatant qu'elle venait de sortir du désinfectant ainsi que du coton de son sac. Je clignai des yeux et déclarai :

"Eh ben dis donc, t'es sacrément équipée !"

Elle avait quoi d'autre dans son barda ? Une table à repasser ? Elle était sure qu'elle ne venait pas plutôt du monde de Mary Poppins ?

Je levai le nez en l'air en entendant sa répartie.

"Tu crois que j'ai peur d'un désinfectant ? Ca se voit que tu me connais pas. J'ai connu bien pire niveau souffrance..."

Je songeai à ma brève rencontre avec Pascal, qui m'avait laissé les griffes de son aigle dans le dos ainsi qu'une splendide ecchymose sur le ventre, en guise de souvenir. Je ne l'oublierai pas de sitôt, celui-là. D'ailleurs, en faisant certains mouvements, j'avais toujours un peu mal. J'avais beau être une demi-déesse, curieusement, je guérissais moins vite que les autres de mon espèce. Cela devait être mon coté créature qui faisait pencher la balance. Je ne savais pas. Personne n'était comme moi.

Niveau douleur, j'en connaissais un rayon. Le caméléon, ce n'était rien à coté. Il y avait des souffrances qui restaient pour toujours, qui marquaient plus profondément que n'importe quelle plaie. La cicatrice était invisible, mais on savait qu'elle était toujours là. La petite Anna avait peut-être enduré quelque chose de similaire avec sa tete gelée. Je ne savais pas si on devait faire un concours pour comparer nos douleurs. Cela aurait été bizarre. Un peu trop glauque.

Je songeai à ses dernières paroles, avant qu'elle ne mentionne le désinfectant. Le degré d'affection qui me liait à mon frère, elle voulait vraiment le savoir ?

"Je l'aime."
lui révélai-je en penchant la tête.

J'ignorai si elle comprenait de qui je parlais. Peut-être qu'elle avait perdu le fil. Quoi qu'il en soit, je poursuivis d'un ton plus ou moins vacillant :

"J'ignore si c'est normal ou pas de l'aimer à ce point-là, en tous cas je n'y peux rien. Ca me fait mal quand il est loin de moi. On est né le même jour, on a grandi ensemble tout en étant séparé et... quand la catastrophe est arrivée, on a été séparé pour de bon. On a mis plus de la moitié de nos vies pour nous retrouver. J'étais petite quand on a été arraché l'un à l'autre, mais je me suis toujours souvenue du moindre détail de son visage. Dès que je l'ai revu, j'ai tout de suite mieux respiré. Ma vie a repris toutes ses nuances, toutes ses teintes. Il est mon oxygène. Tout ce qu'on m'a fait subir, tout ce que j'ai enduré, tout a eu moins d'importance quand il m'a serrée dans ses bras pour la première fois. Je l'aime et... ça me fait mal tout autant que ça me fait du bien."

Je grimaçai et me mordis les lèvres quand Anna tamponna mon doigt avec le désinfectant.

"Je crois qu'il m'aime aussi. J'en ai l'impression. Il ne pourrait pas me mentir à ce point. Il était le seul à venir m'observer depuis le dôme, avec mon père. Personne d'autre ne venait me voir à part eux."

Constatant que mes paroles ressemblaient à du charabia, j'expliquai d'un ton un peu agacé :

"Jusqu'à mes cinq ans, j'étais à l'abri dans un dôme en verre. Je ne sais pas pourquoi. Surement parce que j'étais très précieuse et trop fragile pour le monde extérieur. Père m'a surement protégée de cette manière."

Je fermai brièvement les yeux sous le tumulte de mes souvenirs qui roulaient en vagues successives derrière mes paupières closes. Je me rappelais du dôme, je nageai à l'intérieur. Je ne m'ennuyais jamais. Père me donnait tout un tas de jeux. Et puis un jour, la catastrophe était arrivée de l'extérieur. J'avais vu des vagues gigantesques se diriger droit sur moi, à travers le verre. J'avais hurlé et fermé les yeux, entendu un bris de verre et lorsque j'avais soulevé les paupières, je m'étais trouvée sur une plage, trempée des nageoires à la tête, le coeur battant. Les sons étaient amplifiés, mille odeurs nouvelles avaient franchi mes narines. Surprise, j'avais senti l'air entrer dans mes poumons au lieu de l'eau. Mes branchies s'étaient fermées. Peu à peu, mes nageoires avaient fondu, remplacées par deux jambes. Quelqu'un était arrivé. Un homme. Il m'avait demandée ce que je faisais là, toute seule. J'étais petite, j'étais perdue. Je ne savais pas marcher. Cela n'avait été que le début d'une existence de cauchemars.

Je chassai ces images et rouvris les yeux pour tenter un sourire en direction d'Anna.

"Merci pour le pansement."
dis-je en agitant le doigt où elle avait collé un sparadrap sur lequel était dessiné un clown.

"Tu sais, je suis une sorte de princesse, moi aussi."
lui révélai-je. "Et un jour, je récupérerai mon royaume. Tu penses retourner chez toi, un de ces quatre ?"

Je me décollai du mur pour continuer à avancer. Encore un couloir, et nous arrivâmes aux vestiaires. J'hésitai à sortir. Des bouteilles d'alcool brillaient légèrement dans la pénombre. Nous pourrions très bien faire une fête improvisée. Qu'en penserait mademoiselle Coincée ? Je m'approchai des bouteilles pour en attraper une et l'observer. Champagne.

"Si tu répètes tout ce que je viens de te dire à quelqu'un, je serai obligée de te tuer."
dis-je calmement.

En guise de menace, je pris la bouteille par le coté du bouchon et la claquai contre la table. Elle se cassa, déversant une bonne partie de son contenu sur le sol. Je la redressai et versai un peu de champagne dans deux gobelets non loin. M'avait-elle prise au sérieux ? J'avais fait exprès de tourner ma menace comme une simple façon -un peu brutale, certes- d'ouvrir la bouteille.

Me tournant vers Anna, je lui tendis un gobelet avec un sourire un peu torve :

"On trinque à nos petits secrets ?"
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t28746-en-eaux-troubles-melody-s-adventures


Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Anna D'Arendelle

| Avatar : Soso Turner :love:

Opération récupération [Melody] 3uge

HERE WE GO AGAIN

Opération récupération [Melody] CAFL

Opération récupération [Melody] Anna_m10


| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Anna

Opération récupération [Melody] 480751anna

| Cadavres : 804



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-05-02, 14:30

Anna ∞ Melody
Le Musée la nuit, c'est dangereux
J'écoutais, Melody, me raconter, son histoire, pendant, que je m'occupais, de son doigt. Je, ne la jugeais pas. Je, ne faisais qu'écouter, et la comprendre. Ça, a dût, être, extrêmement, dure, pour elle, d'être séparée, ainsi de son frère. Ils, étaient, jumeaux, d'après ce que j'avais compris. Je, fouillais, dans ma mémoire, pour essayer, de me rappeler, les cours, de biologie, au lycée, enfin, les faux, cours, de mes faux souvenirs. Je crois, que le sujet, des jumeaux, avait, été l'un des rares à me passionné. Peut-être, était-ce, pour ça, que c'était une des rares choses, dont je me souvenais. Le professeur, avait dit, que les jumeaux, avaient un lien spécial, un peu à part. Et, que parfois, les parents, s’inquiétaient, lorsqu'ils étaient jeunes, car, ils ne cherchaient, pas spécialement, la compagnie, des autres, ils se suffisaient, à eux même.

Tout le long, de la malédiction, j'avais toujours cru être fille unique, et je rêvais, d'avoir une sœur. Alors, forcément, c'était un sujet, qui m'avait intéressé. Ce, n'est qu'une fois, la malédiction, rompu, que, je m'étais rendu compte, que cette grande sœur, que j'avais toujours, rêvée d'avoir, c'était Elsa. Alors, je l'avais, cherché, jour et nuit, jusqu'à ce que je comprenne, en la retrouvant, il y a plusieurs mois, que si, je ne l'avais pas trouvée, pendant tout ce temps, c'était, qu'elle, n'était pas, à Storybrooke.

Pour autant, le fait, de la retrouver, n'avait strictement, rien changé, à nos relations. Elle, me fuyait, et moi, j'essayais, désespérément, de lui venir en aide. Et plus, j'insistais, plus, j'avais l'impression, qu'elle s'éloignait. C'était, un cercle vicieux, et, aucune de nous, ne semblait, prête à s'en défaire.

Je finis, par mettre, un pansement, sur le doigt de Melody, je, n'en avais, qu'avec des têtes de clown, j'étais arrivée trop tard, au supermarché, lorsque j'avais, voulu, refaire mon stock, et il fermait, ses portes. Alors, j'avais poussé, jusqu'à la pharmacie, sauf, que, la pharmacienne, m'avait donné, une boite, de pansement, pour gamins. J'ai même, cru qu'elle allait, me proposer, une sucette, alors, je l'avais, rapidement, remerciée, et j'étais, partis. Je, n'avais plus 5 ans, ça commençait, à bien faire, ça. Je, ne venais, pas à la pharmacie, pour me faire traiter, comme une enfant, et qu'on me donne, des bonbons.

Melody, me révéla, être un genre de princesse chez elle, et qu'un jour, elle récupérerait son royaume. Je souris, j'espérais, qu'elle y arriverait. Personne, ne devrait être, loin de chez soit. Alors, oui, j'espérais, vraiment, qu'elle réussirait, à récupérer, son royaume, son chez elle, et qu'elle pourrait, enfin, vivre, heureuse, avec son frère. Elle, aussi, elle méritait son Happy End. Quant, à la question, si, je pensais, retourner chez moi, un jour, mon regard se voilà. Retourner à Arendelle ? J'en rêverais, mais, je voulais, y retourner, avec Elsa, et mes amis. Avec Kristoff, et Sven, et surtout, avec Olaf. Je, voulais, tellement, le retrouver. Il, était, la deuxième, personne, vraiment, importante, pour moi, après Elsa. Pas, que Kristoff, et Sven, n'en avaient pas, c'étaient mes amis. Mais, Olaf, était, l'incarnation, de notre enfance à Elsa, et moi. C'était pourquoi, je tenais, véritablement, à lui :

- J'aimerais beaucoup, rentrer chez moi, mais pour le moment, ce n'est malheureusement, pas possible. On, a retrouvé la mémoire, on peu sortir des frontières de la ville sans risquer de la perdre, mais, on ne peu pas rentrer définitivement, chez nous. J'espère, juste, qu'un jour, on le pourra vraiment. Arendelle, doit, être réglé sur le mode saison unique depuis 28 ans, et même si l'hiver, c'est très jolie, je pense, que les habitants, aimeraient, pouvoir, avoir les 3 autres, saisons, quand ils reviendront.

Je, rangeais, mes affaires, dans mon sac, que je remit sur mon dos, prête à avancer, je n'entendais, plus de bruit de voitures, pour autant, je préférais, rester méfiante. Je, ne connaissais, pas réellement, Yzma, mais, le peu que je savais, et avais vu d'elle, me disait, que si, elle apprenait, que j'avais « cambriolé » son musée, elle deviendrait hystérique. Et, à nouveau, je, n'avais, pas spécialement, envie, de passer, la nuit, voir même plus, en cellule.

A nouveau, nous longeâmes, encore un couloir, évitant, de nous enfoncer encore, dans le labyrinthe, des nombreuses salles, la collection, du musée, de Storybrooke, était impressionnante, mine de rien. Pour autant, quelque chose, me disait, que certains, de ces objets, tout comme, mon épée, n'avaient pas leur place, ici, et appartenaient, à des gens, de la ville. Ça, ne m'étonnerait, même pas qu'Yzma, ai des tendances cleptomane, pour être honnête.

Nous arrivâmes, finalement, dans les vestiaires, la sortie, n'était plus très loin, j'avais suffisamment, bien mémorisé, le plan, pour le savoir. Je m'apprêtais, d'ailleurs, à indiquer la sortie, mais mon regard, fut attiré par autre chose : Melody, avait attrappé, une bouteille, pour l'examiner : du champagne, il y avait du champagne, dans les vestiaires, du musée. Décidément, Yzma, ne se refusait rien :

Je faillit, sursauter, lors qu’après, m'avoir, menacée, elle cassa la bouteille, mais, je pris sur moi. Non, je n'avais pas peur, je savais, ce que ça faisait, d'avoir frollé la mort, alors me menacer, de me tuer, honnêtement, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je, n'avais pas peur de la mort, ni même de mourir :

- Tu sais, tu n'as pas besoin de me menacer, pour que je garde ton secret. Le principe, d'un secret, est que justement, ça doit le rester, je ne suis pas du genre à, aller crier, quelque chose qu'on m'a dit, sur tous les toits. Je, te demande, simplement, en retour, de faire la même chose, avec ce que je t'ai dit. Je, n'aime pas, raconter, ma vie, à tout le monde. Si, quelqu'un d'autres, vient, à être au courant, je finirais, d'une manière ou d'une autre par le savoir, et alors, cela voudra dire, que j'aurais eu tort, de te faire confiance.


Sans, rien rajouter, je pris le gobelet, qu'elle me tendait, et le levait, de manière à « trinquer à nos petits secrets » comme elle appelait ça, avant de le porter à ma bouche, avant de pousser un cri, plus strident, que je ne l'aurais voulu :

- Quelque chose m'a mordu ! M'exclamais-je

Et, non, je n'avais, pas rêvé, je l'avais bien sentis, la douleur, j'espérais, juste que ça ne soit pas un rat. Je détestais ces bestioles.

code by Silver Lungs


Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Melody Blackstorm

| Avatar : Kristen Stewart

Opération récupération [Melody] 4zw0

❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


Opération récupération [Melody] Mermai11

| Conte : La Petite Sirène 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon

Opération récupération [Melody] 974834boite

| Cadavres : 2082



Opération récupération [Melody] _



________________________________________ 2015-05-04, 23:03


Can you keep a secret again?

Night at the Museum !
J'admettais qu'Anna avait un certain cran. Elle avait à peine frémi quand j'avais dirigé le tesson de la bouteille vers elle. Elle ne mentait pas, elle avait traversé des choses difficiles pour que le fait d'être menacée ne lui fasse pas l'effet escompté. Elle m'intéressait de plus en plus. D'ordinaire, les gens se révélaient décevants. Ils sursautaient au moindre truc. Rencontrer quelqu'un qui n'avait pas peur, c'était nouveau.

Je l'observai par-dessus mon gobelet tandis qu'elle me parlait. Elle m'assurait qu'elle garderait mon secret quoi qu'il advienne. Elle avait intérêt. Je portai le récipient à mes lèvres et le vidai d'un trait, avant de grimacer légèrement. Brr... le whisky, c'était toujours aussi dégueu. Ca passait mieux avec du Coca, mais il n'y avait pas l'air d'en avoir dans le coin.

"A qui veux-tu que je raconte ton secret ?" fis-je en levant la bouteille fendue vers le plafond. "Ca n'intéresserait personne, ton histoire."

J'étais sûrement blessante, mais je n'en avais rien à faire. Il n'y a que la vérité qui blesse, après tout. Anna était sur le point de boire lorsqu'elle poussa un cri. Je lui lançai un drôle de regard, me demandant ce qui lui prenait. Quelque chose l'avait mordue ? Le retour du bébé crocodile ?

Je jetai un coup d'oeil au niveau de ses pieds et aperçus deux yeux briller dans le noir avant qu'un grognement ne se fasse entendre.

"Oh non... un chien. Il a dû sentir le poisson." murmurai-je.

Les chiens ne m'aimaient pas trop. Ils aboyaient toujours quand j'étais dans le coin. Quant aux chats, n'en parlons pas. Ils me fixaient avec un air de convoitise plutôt inquiétant. Je craignais toujours qu'un de ces sales matous me cherchent des arêtes.

Bien entendu, quelqu'un le tenait en laisse. Un homme trapu à l'air patibulaire avec une grosse moustache et des sourcils broussailleux. Malgré la faible luminosité, je parvenais à le remarquer. Le doberman grogna de plus belle tandis que je me reculai légèrement.

"Vous allez avoir de gros ennuis, mesdemoiselles." déclara l'homme. "C'est vous qui avez causé tout ce grabuge ?"

Je haussai un sourcil. De quoi parlait-il ? Hormis une vitrine cassée, nous n'avions pas fait grand-chose. Il voulait parler de la bouteille ? Il lui en fallait vraiment très peu pour s'énerver, celui-là. Je n'avais pas spécialement envie de discuter avec lui.

Vivement, je levai le tesson et lui jetai au visage. Il poussa un cri de douleur et percuta le mur avant de s'affaisser contre. Là, il resta immobile, avec une tâche miroitant sur son front. Je restai une seconde à le regarder, le souffle court. Le chien se mit à aboyer. Son maître ne le tenait plus. Il allait bientôt le comprendre et nous pourchasser.

Sans réfléchir, j'attrapai Anna par la main, pris une autre bouteille et l'entraînai à ma suite.

"Viens ! Il va bien ! Il va bien !"
fis-je en sentant qu'elle résistait.

Je n'en avais aucune idée mais il fallait qu'elle le croit. Je courus à toute allure à travers différentes salles et couloir. Jetant un coup d'oeil par-dessus mon épaule, je m'aperçus avec angoisse que le doberman nous coursait, sa laisse traînant derrière lui.

"Accélère !"
criai-je à Anna en la tirant énergiquement par la main.

Un escalier. Je grimpai les marches quatre à quatre sans lâcher la rousse et une fois sur le palier, avisai une porte ouverte. Je m'élançai à l'intérieur, poussai Anna et refermai la porte. Ni une ni deux, je fis basculer une armoire en travers. Comme quoi, avoir plus de force que la moyenne, ça aide de temps à autre. Le chien commença aboyer et à gratter la porte. Je songeai un instant que l'armoire n'allait pas suffire, avant que je secoue la tête pour me ressaisir. C'était juste un clébard, pas une harpie !

Je tordis mes mains contre la bouteille que j'avais emmenée avec moi, angoissée malgré tout. A part en cours d'escrime, je n'étais pas habituée aux affrontements. Je me tournai ensuite vers la salle. Il s'agissait d'une sorte de laboratoire clandestin. Juste devant un tableau noir couvert de gribouillis, une longue table carrelée s'étalait, croulant de bec bunsen, de fioles et de tubes à essai. Certains étaient emplis de liquides de différentes couleurs, d'autres étaient vides. D'autres encore s'échappaient de petites bulles de temps à autre. Je me penchai vers les tubes, observant les liquides multicolores tout en fredonnant à voix basse :

"Qu'est-ce qu'on est serrées au fond de cette boîte ! chantent les sardines, chantent les sardines..."

Je croisai le regard d'Anna et m'arrêtai aussitôt. J'étais tellement tendue que je ne m'étais pas rendue compte que j'avais chanté. Je m'éclaircis la gorge et levai la bouteille entre nous.

"Le temps que le clébard s'en aille, on pourrait continuer de trinquer !"
proposai-je.

Il finirait forcément par s'en aller. A moins que le gardien ne se réveille avant et appelle la police ? S'il se réveillait, ce n'était pas certain. Je repensai à la tâche vermeille qui avait brillé sur son front, là où le tesson de la bouteille l'avait frappé. Je me figeai d'effroi. En avais-je tué un autre ? D'une manière aussi stupide ? C'était vraiment possible ?

Je me mordis les lèvres rageusement, débouchai la bouteille et en bus une longue lampée. Ca allait m'aider à oublier, tiens. Puis, j'écartai le goulot et pris une grande inspiration, constatant que je venais d'en boire la moitié. Je la tendis aussitôt à Anna.

"Bois."

Elle n'avait pas l'air de vouloir. De colère, je jetai la bouteille par terre. Elle explosa à deux mètres de là dans un boucan à réveiller les morts.

"C'est quoi ton problème, à la fin ?" m'écriai-je. "Tu te la joues voleuse au coeur de la nuit, mais tu pleurniches dès que ça devient du sérieux ? Tu ne sortiras pas d'ici. Ce mec est mort, ok ? Alors on va attendre que le chien chien se tire et on se cassera. Fin de l'histoire."

Je plantai mon regard implacable dans le sien. J'avais tellement envie de la détester avec toute sa naïveté, mais... je n'y arrivais pas. Les larmes qu'elle retenait à grand-peine faisait briller ses yeux d'un éclat irréel. Je reniflai et passai une main dans mes cheveux.

"On partage un autre secret, maintenant." dis-je en fixant les éclats de verre au sol. "Ca commence à faire beaucoup. Tu crois que tu pourrais en garder encore un autre ?"

L'alcool me montait très vite à la tête. Egéon riait toujours lorsque j'étais trop éméchée. Il m'arrivait alors de faire des trucs dingues, comme de danser un tango avec lui, d'imiter des personnes célèbres, ou de vouloir faire des choses encore plus... interdites.

Cette fois-ci, j'avais envie de faire quelque chose de précis, juste pour voir ce que ça donnerait. Je n'avais jamais essayé après tout. Il n'y a rien de mal à tester ?

Je levai les yeux vers Anna, à la fois timide et déterminée. Je m'approchai d'elle et penchai la tête pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ce fut bref, doux, étonnant.

Quelques secondes plus tard, je m'éloignai, soulevant les paupières pour l'observer, intriguée.

"Tu en penses quoi ?"
lui demandai-je, profondément sceptique.

Je ne savais pas si j'avais aimé. Jusqu'à maintenant, je n'avais embrassé que des garçons. Et pour faire court, ça avait toujours mal fini. Sauf avec mon frère, mais cela me mettait dans une telle confusion que je préférais ne pas y penser, même si je me retrouvais toujours à l'embrasser. La vérité, c'est que j'adorais le sentir près de moi. Tout le temps. J'aurais pu vivre dans un monde avec uniquement lui. Certaines nuits, je respirais un de ses vêtements pour parvenir à m'endormir. Je ne voyais pas ce qu'il y avait de mal, mais maintenant qu'il avait quelqu'un dans sa vie, je me sentais délaissée. Je savais que je ne pourrais rester éternellement à attendre un geste de sa part. Meurtrie, je restais dans mon coin, attendant n'importe quoi venant de lui. Une parole, une pensée, une attention.

Je passai la langue sur ma bouche, avant de fixer Anna. Impossible de savoir ce qui se passait dans son cerveau. En tous cas, je sentais l'alcool battre follement à mes tempes, à moins que ça ne soit mon coeur ? Je plaquai mes mains contre mes yeux.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t28746-en-eaux-troubles-melody-s-adventures


Contenu sponsorisé




Opération récupération [Melody] _



________________________________________

 Page 1 sur 2
Aller à la page : 1, 2  Suivant

Opération récupération [Melody]





Disney Asylum Rpg :: ➸ Le petit monde de Storybrooke :: ✐ Les loisirs