-Bien sûr que je suis sérieuse ! Je suis même très sérieuse !

Elle prit donc un ait très sérieux tout en dévisageant l'autre homme qui n'en revenait pas du surnom qu'elle venait de lui donner. Elle ne pût alors s'empêcher de lui lâcher :

-Vous devriez être honoré. Les blagues Carambar sont connues dans le monde entier !

L'homme finit donc par dire qu'il avait un très bon humour et qu'il adorait parler avec les morts aux Enfers. Kiana retrouva donc son sourire, pour finalement dire, amusée par les propos du Dieu :

-Ils doivent être vraiment maso pour oser revenir alors... Parce que sans vouloir vous offenser, votre humour est un peu, voire beaucoup très lourd Monsieur Carambar !

La jeune femme avait bien évidemment insisté sur le surnom, en retenant un sourire tant bien que mal. Sourire qu'elle perdit peu de temps après puisque le brun lui demandait si elle n'avait pas eu de complexe avec son père en étant enfant. La jeune femme leva donc les yeux au ciel, avant de répondre :

-Pas du tout.

Finalement donc, Hadès se leva donc en lui tendant sa main, pour l'aider à se lever à son tour, ce qu'elle fit, en lui offrant un nouveau sourire. Elle ramassa au passage son livre, qu'elle rangea dans son sac, qu'elle passa sur son épaule, alors que le Dieu lui proposait un passage au sauna. Quel humour, vous dis-je ! Et en plus, il osait dire qu'elle provoquait déjà un effet sauna sur lui. La guerrière préféra donc ne rien répliquer, laissant l'autre partir sur son délire et son envie de glace. Voyant donc qu'il attendait une réponse de sa part, la brunette se reprit alors bien vite :

-J'ai une préférence pour le glacier. En plus, il parait qu'il a un humour semblable au votre, vous vous entendrez bien ! Et puis, on pourra se réchauffer au milieu de la fraicheur de la boutique.

Mais qu'est-ce-qu'il lui arrivait ?

Au moins, le brun avait payé sa commande et celle de la brunette. Il avait donc l'avantage d'être un gentleman. Kiana n'hésita donc pas à le suivre au dehors du café, sous la pluie battante. Mais il semblait qu'il ne pleuvait pas sur eux, ce qui fit sourire la guerrière qui questionna alors :

-Comment faites-vous ce genre de chose ? Je veux dire, moi même j'ai une amie qui contrôle l'eau et qui peut le faire. Mais je ne serais pas capable d'arriver à le faire moi-même.

Quoiqu'il en soit et quelque soit le stratagème que le brun avait utilisé pour ne pas qu'ils soient tout deux mouillés et bien il avoua tout de même qu'il comptait arrêté cette magie un peu avant le glacier. Kiana leva donc les yeux au ciel, tout en lui demandant alors :

-Et en quel honneur voulez-vous que l'ont soient trempés ? Pour faire monter la température ensuite peut être ?

Okayyyyy... C'était définitivement finit. Kiana avait perdu son sérieux et commençait à devenir aussi perverse que l'homme qui l'accompagnait. Mais peu importait... La jeune femme remarqua donc qu'ils s'éloignaient tous deux du glacier et elle lança alors :

-Euh... Vous savez que le marchand de glaces est de l'autre côté ?

Mais apparemment, Hadès n'avait pas l'intention de faire demi-tour. Kiana et lui se dirigèrent donc vers la forêt, sans trop vraiment savooir ce qu'ils allaient y faire, avant qu'Hadès ne demande à la jeune femme d'où lui venaient ses pouvoirs. La jeune femme haussa les épaules, en répondant alors :

-On a toujours pensé que c'étaient des pouvoirs de naissance. Il s'est avéré que plus jeune, j'avais la phobie du feu et un jour, j'ai stoppé un incendie sans comprendre comment j'avais fait...

Hadès lui avait répondu par un sourire énigmatique. Mais en même temps s'il était véritablement un Dieu, il devait avoir tout les pouvoirs, non ? Quoi que c'était tout de même quelque peu déconcertant de voir qu'il contrôlait aussi bien le feu que l'eau, non ? Finalement donc, la question lui fut retournée et la jeune femme lui répondit donc qu'elle avait ses pouvoirs de naissance. Sur ces paroles, le Dieu s'arrêta donc et Kiana fut obligée de s'arrêter elle aussi pour ne pas se faire mouiller.

Puis le Dieu s'était approché d'elle et l'avait... Embrassée. La jeune fille n'avait pas bougé d'un pouce, tout en fixant le brun, comme s'il était fou. Elle se retint de ne pas le frapper en retenant son geste au dernier moment. Au lieu de ça, elle fixa les cheveux de Hadès qui s'enflammèrent...

-Vous êtes vraiment un obsédé !

Bon, elle s'était aussi laissé faire... Mais elle n'allait pas l'avouer aussi facilement. La jeune femme constata donc qu'ils étaient arrivés près du puit à souhait et elle finit donc par dire :

-Oui, c'est bien grâce à ce puits que la magie a été retrouvée en ville... Pourquoi ?

La jeune femme détourna donc son regard lorsque l'homme le posa sur elle. Au vue de comment il la fixait maintenant, ils n'étaient pas là par hasard et pour faire des choses catholiques. La jeune fille se mordit donc les lèvres tout en fixantt les chevux du Dieu qui continuaient de flamber, inlassablement. Mais apparemment, Hadès n'avait que peu faire de ce genre de chose ci...

Lorsque le Dieu lui demanda donc si elle en mourrait d'envie, cela aurait pû paraitre suspect aux yeux des autres. Mais Kiana savait très bien que l'homme ne voulait que lui parler du fait de savoir contrôler son pouvoir sur le feu. Elle ne répondit donc pas tout de suite, cachant un léger sourire, alors qu'elle s'immobilisait près du puits. Hadès reprit donc en lui proposant de lui apprendre à le faire et c'est à ce moment là que la jeune femme lui répondit alors :

-Oui, pourquoi pas ?

L'Homme s'approcha donc d'elle, tel un prédateur sur sa proie mais elle ne bougea pas d'un poil, encore une fois. De toute manière, elle savait très bien que le brun n'allait pas lui faire de mal puisqu'il se proposait à l'aider à contrôler son pouvoir. La jeune femme ne bougea donc pas lorsque le plus âgé déposa sa main sur ses cheveux qui s'enflammèrent aussitôt. Elle rigola donc en lâchant :

-Moi, je pètes le feu. Pas vous ?

A croire qu'elle aussi commençait à avoir un humour de carambar. Elle se mit donc à fixer Hadès qui... S'était penchée vers elle pour l'embrasser. La jeune femme écarquilla d'abord les yeux, essayant de repousser l'Homme mais il l'emprisonna alors, en descendant ses mains le long de son dos. La brunette essaya donc de lutter en vain. C'était bien marrant la première fois mais là, ca devenait un peu... Comment dire ? Pervers ? Bizarre ?

Mais passons. Car pendant que Kiana luttait, elle avait perdu le feu de ses cheveux, puisqu'évidemment, le Dieu la déconcentrait. Elle finit par réussir à repousser l'homme et se recula, en criant presque :

-Non mais ca va pas ?

Elle se mit donc à fixer le brun avec suspicion. Elle espérait juste pour lui qu'il avait de bonnes explications...

En réalité, Kiana regrettait un peu son geste. Non, disons qu'elle le regrettait même beaucoup. Parce qu'Elijah était tout de même un beau gosse et qu'elle ne s'était jamais faite dragué comme cela auparavant. Et qu'en plus, le Dieu avait le même pouvoir qu'elle. En étant avec lui, elle aurait donc pû apprendre à le contrôler un peu mieux et retrouver sa confiance en elle. Le brun lui répondit donc qu'il avait voulu l'aider à maîtriser son pouvoir lorsqu'elle lui demanda s'il n'était pas fou.

-Et vous croyez que vous m'aidez en m'embrassant ?

Et le pire dans l'histoire, c'était qu'il lui disait qu'elle aurait pû en mettre du sien et se contrôler. Ben voyons... Elle le fixa donc d'un regard suspect, avant de s'éloigner quelque peu de lui lorsque finalement, il lui dit qu'il voulait abréger leur rendez-vous, puisqu'elle n'était pas sérieuse du tout.

-Hey, mais c'est n'importe quoi ! C'est vous qui vous amusez à me draguer et vous dites que je suis mal éduquée. Et je suis très sérieuse ! La preuve, je suis une très bonne élève en cours ! Redonnez moi une chance !

Ben oui, les jokers existaient bien, non ? Et elle avait bien le droit d'avoir une nouvelle chance, non ? Elle fit donc son regard de chat potté à son "mai", avant qu'il ne lui fasse la remarque qu'elle ne faisait que l'aiguicher. Mais où allait-il chercher ces idées ? Car c'était lui qui avait commencé...

-Alors là, je vous arrête tout de suite. C'est vous qui avait commencé. Mais si vous vous laissez faire alors...

Sur ces mots, elle s'approcha du brun et ne lui laissa même pas le temps de réagir pour l'embrasser à son tour. Au moins, là, elle méritait son reproche d'aiguicheuse, n'est ce pas ?