« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
When you feel my heat, look into my eyes. It's where my demons hide
Au moins, étaient-ils tous les deux désolés, pour ce fiasco. C'était déjà cela de prit. Tendant, ma main, à Pitch, pour l'aider à se relever. Il, s'approcha finalement, de mon frère, lui tendant la main, pour repartir sur de bonnes, bases, croisant le regard de mon frère, je l'incitais, à faire de même, et après, une hésitation de sa part, dût à ma personne, et à l'air que j'affichais, il accepta la main tendus. Bien, une bonne chose de faites. Et puis, que j'étais en présence, de deux enfants, j'allais devoir, réparer les pots cassés, aussi faisant, circuler de l'énergie régénératrice dans ma main, m'approchais-je de Pitch :
- Tu n'as rien à craindre lui dis-je, c'est notre manière de nous soigner à nous les dieux. Et tu es une des rares personnes n'en étant pas un, sur qui je l'utiliserais
Sans lui laisser le temps de répondre, je m'occupais de ses blessures, fort heureusement, pas de membre fracturés, ou en moins. Il, y avait après tout, aussi des limites au pouvoir divin.
Ceci fait, j'entrepris de faire de même avec mon frère, il ne broncha pas, mais d'un côté, il avait l'habitude. Avec cette stupide promesse, qu'il m'avait faite, il y a bien longtemps, il avait un peu trop tendance à prendre les coups pour moi. J'avais bien essayé de la lui faire oublier, vu notre escapade au sanctuaire, mais Apollon, était tout aussi borné que moi. Pas de doutes, nous étions, bien frère et sœur.
Rassemblant à nouveau les pans de ma robe, je me mettais entre eux, il était temps de mettre les choses au points :
- Il, va falloir apprendre à cohabiter un minimum tous les deux, et donc à ne pas vous battre comme des chiffonniers dès que vous, vous voyez
Je laissais mon regard sévère s'attarder sur chacun d'eux, j'avais certaines choses à leur dire, certaines choses qu'ils devaient comprendre tous les deux :
- Pitch, Apollon et moi avons un lien très fort. Il, est mon pilier, celui qui m'a permit de tenir, pendant des millénaires. Les autres dieux, sont nos frères et sœurs, pour autant, croire que l'on forme une belle et grande famille, est une vision des choses très utopiques et clichés. Le problème, est qu'en plus d'être une solitaire à la base, j'ai un don d'empathie, cela m'a permit de ressentir pendant un moment, tout le bien que certains pensaient de moi. Alors qu'est que je faisais ? Je finissais en pleure, avec Apollon, pour m'empêcher de trop souffrir. Jusqu'à ce que je ne décide de tout simplement, mettre cette partie de moi en sourdine. J'ai forgée, une carapace blindée autour de mon cœur, pour m'empêcher de souffrir. Il, était hors de question, que je m'attache à qui que ce soit. Oh, il y a eu Poséidon bien sur, c'était...C'était mon grand frère tout simplement. S'il m'avait proposé une chose totalement stupide, comme par exemple aller taguer le trône de Zeus, je l'aurais suivit. Après, cela il y a eu Aphrodite, je t'ai parlé d'elle, Aryana, c'est son « vrai » nom on va dire. C'était ma sœur préféré, on ne s'est rapproché, que lors de sa grossesse, et je me suis toujours dit, que nous aurions dût le faire plus tôt.
Je m'interrompit quelques instants, rassembler tous ces souvenirs, étaient douloureux, mais je me devais, d'exprimer clairement les choses une bonne fois pour toute
- Par la suite, il y a eu la guerre, je n'étais pas présente, j'étais...en chasse. J'ai envoyé mes chasseresses, mes propres créations, se faire tuer en pensant que j'arriverais à temps pour y participer. J'ai été idiote, en revenant, plus personne, elles étaient mortes. Il, n'y avait plus d'Apollon, plus d'Aphrodite plus personne. C'est là qu'a commencé, ma longue période de solitude. 21 ans, 21 longues années à ignorer qui avait survécut ou non, à sans cesse vivre avec ce vide, qu'avait causé la rupture de notre lien psychique avec Apollon. Et, Arès, m'a contacté, je suis venu ici, dans l’espoir de le retrouver, ça ne s'est juste pas passé comme prévus, il y a eu les cavaliers, et leur résultat...La perte d'Aphrodite, mais ça tu le sais déjà, puisque nous, nous sommes rencontrés juste après. Ma sœur, est vivante, j'ignore par quel miracle, mais elle est revenu. Quoi qu'il en soit, Apollon, sera toujours très important pour moi
Poussant un léger soupire, je me tournais cette fois-ci, vers mon frère, il sentait que c'était à son tour, aussi, pris-je le temps de bien rassembler mes mots :
- Tu as toujours, été là pour moi. Tu as presque quasiment, été le seule homme que j'ai accepté dans ma vie. Mais, aujourd'hui, il va falloir partager. Je, ne m'y connais peut-être pas en amour, je ne l'ai jamais été, c'est un sentiment totalement inconnu et nouveau pour moi. M ais, pour une fois, je veux laisser les choses se faire, et juste vivre, arrêter de me mettre des barrières qui me freinent sans arrêt. Alors, s'il vous plait tous les deux, si vous tenez vraiment autant à moi que vous le dites, faites un effort. Je, n'ai pas l'intention de jouer les médiateurs entre vous, ce n'est absolument pas mon rôle
Oui, il était grand temps pour moi d'avancer, et d'arrêter de vivre éternellement, dans le passé. Il, était douloureux ? Emplie de regret et d'amertume ? Qu'importe, à présent seule l'avenir comptait à mes yeux.
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Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
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what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Cela n'avait pas été l'expérience la plus agréable de ma vie, si vous voulez savoir. J'avais conscience que ce n'était pas totalement réel, qu'il s'agissait de représentations terrifiantes – après tout, n'était-il pas le Maître des Cauchemars ? Cependant, la sensation de ses cavaliers déformées passant à travers moi, se moquant de moi, fit naître un rictus de dégoût sur mon visage. Je n'étais pas aveuglé par le manque de lumière, j'avais déjà mon armure pour m'éclairer et puis... Je voyais toujours tout. Je savais déjà que Pitch se trouvait derrière moi mais décidait de ne pas agir. Qu'il s'amuse... Je lui devais bien ça. Je me demandais soudainement si je n'avais pas été un peu trop loin dans mes actes. J'avais cette tendance à ne pas toujours réfléchir, quand mes sentiments rentraient en compte. Ou plutôt quand il s'agissait d'Artémis. Mon seul objectif était alors de la protéger, coûte que coûte, peu importe les conséquences. Cependant je me rendais bien compte que je venais de délivrer une vraie bête... et je me sentais désolé. Pour lui. De lui faire vivre ça. J'étais bien placé pour savoir que parfois, on veut juste retrouver un peu de tranquillité et oublier le passé.
Je lâchais un soupir et c'est là qu'il murmura à mon oreille. Mine de rien, même si je ne me sentais pas réellement effrayé, je devais avouer que c'était impressionnant, cette terreur qu'il arrivait à faire régner tout autour. Dommage que je sois obligé d'y mettre fin.
Mon arc fut bandé en moins d'une seconde et ma flèche partie directement vers le sommet de la voûte de ténèbres qu'il avait créé. Une belle œuvre. Qui fut détruite bien rapidement. Tout comme ma sœur, je possédais différents types de traits. J'en avais rarement l'utilité, voulant la plupart du temps tuer mes adversaires rapidement... ou du moins les mettre hors combat, et rien de mieux qu'une simple flèche bien placée, pas besoin d'autres artifices. Cette fois pourtant, celle-ci répondit à mes attentes. C'était une pure lumière, filant à une vitesse folle, faite pour répandre son éclat splendide partout où elle se déplaçait. Elle forma un trou dans le dôme qui laissa alors rentrer la lumière et, loin d'être satisfait de moi comme je l'aurai été quelques minutes auparavant, je baissai les yeux, attendant la suite. Elle appelait le soleil. Qui vint alors à moi avec une violence rare.
Je n'étais pas le plus discret des dieux, il fallait bien l'avouer. On me remarquait même plutôt facilement, rien que par le fait que je sois grand, même si ce n'est qu'un simple détail. Et utiliser la lumière, ou même les ondes, pour agir, ça laisse quelques traces et offre un sacré spectacle. Autant dire que lorsque le jet de lumière s'abattit sur moi, toute la ville devait se rendre compte que quelque chose était définitivement en train de se passer.
L'enclos dans lequel nous avait reclus Pitch disparu instantanément. Les cavaliers noirs ne mirent pas longtemps à suivre le même chemin – et ça me rassurait, que ces créatures disparaissent, je ne les aimais pas. Ce qui avait été moins prévisible – mais je n'avais pas eu le choix d'agir ainsi si je ne voulais pas me faire transpercer de sa faux – c'était que le Roi Cauchemars se retrouvait dans un piteux état à cause du choc. Me retournant, je me rendais compte qu'il était affalé à plusieurs mètres de moi, hurlant, à m'en transpercer les tympans. Ça donnait donc ça, quand les opposés finissaient par se quereller ? Quand la lumière arrivait à bout de l'obscurité ?
Je ne bougeais pas. J'en avais fais assez. J'avais fini par me défouler, comme je le souhaitais... N'étais-je pas un peu stupide pour en venir à une telle situation ? Je soupirai, me fatiguant moi-même. En effet, que dirait donc Artémis... Je fis disparaître mon arc. Je ne souhaitais pas le tuer. Le voir souffrir ainsi suffisait à combler le vide que j'avais voulu remplir en venant ici. J'étais mitigé... entre la satisfaction de lui montrer à quoi il allait devoir se heurter, s'il blessait ma sœur, et également la peine de m'en être pris à lui alors qu'au fond, il ne faisait que l'aimer. Il me l'avait avouer. Il l'aimait.
Je m'étais rendu en ses lieux pour lui montrer que je la protégerai et je ne doutais plus à présent de son envie d'en faire de même. C'est simplement que... j'étais effrayé, à l'idée de finir de côté. Pouvait-il le comprendre ? La famille divine, cette grande famille que nous formons, n'est pas simple à gérer. Les pertes, les disparitions, les conflits, les problèmes apparaissant en ce moment... Tout ça laissait des traces. Après ce qui s'était passé au temple, je me sentais simplement vide. Vide et seul. Je ne comprenais plus le sens de mon existence, alors que plus personne ne nous prie, ne nous quémande. Nous ne servons plus à rien. Si ce n'est à répandre nos problèmes sur cette pauvre petite ville de Storybrooke qui ne nous a rien demandé.
Je gardai mon regard fixé sur le visage de Pitch. Il n'avait plus l'air de temps souffrir, il semblait fatigué, certes, mais plus... apaisé. Je l'observai simplement, mes yeux ne cachant pas ma surprise lorsque je le vis commencer à pleurer. J'ignorai vraiment que je pouvais produire cet effet chez un homme.
« - Est-ce que je peux savoir ce que vous avez fichu ? »
Levant la tête, la voilà qui se trouvait face à nous, juste à quelques mètres. J'avançai machinalement d'un pas, avant de me stopper. Pitch... Je pinçai mes lèvres, partagé soudainement entre la joie immense de la revoir et la culpabilité de me faire prendre en flagrant délit. Oh, ce n'était pas que de ma faute, non plus. J'écoutai ses reproches, penaud, comme un enfant devant sa mère. Son avis était ce qui importait le plus à mes yeux et, sachant déjà que j'avais commis une erreur, je ne sentais pas le besoin de lui répondre. Elle savait déjà que je m'en voulais, certainement, ou du moins que j'aurai dû agir un peu moins violemment. Disons qu'au moins ça m'avait défoulé pour plusieurs mois et que je ne referai plus de bêtises d'ici-là.. Il fallait voir le bon côté des choses, n'est-ce pas ?
« Laissez moi deviner, toi Apollon, tu as lu, mon journal, ou tu es tombé sur le nom de Pitch, et tu as décidé d'aller voir ce qui il était, sauf qu'évidement, tu ne t'es pas maitrisé, et tu as décidé d'utiliser la violence plutôt que ta tête ! »
C'était à peu près ce qui s'était passé, en effet. J'avais agi par instinct, non pas intelligemment et j'en avais pleinement conscience. Encore heureux que je m'en étais rendu compte assez tôt et que Pitch était simplement blessé. Pas qu'un peu mais... Cela aurait pu finir de manière bien pire. Je n'étais pas la seule cible de l'énervement de ma sœur, Pitch en faisais les frais également. Pourtant, je devais bien dire que je l'avais pas mal cherché pour le mettre dans cet état... Il n'y pouvait rien. Même s'il avait été plus « sage », lorsque je voulais quelque chose, j'étais très envahissant. Il aurait fini par craquer. Outch, je suis vraiment con à ce point, hein ?
Soudainement, une douleur me parcourue la joue, m'arrachant une grimace que je ne pus contrôler. Ah oui, en effet, j'étais con. Pour qu'elle en arrive là, elle devait être en rogne. Beaucoup.
« Oh pardon, Apo, c'est parti tout seul, j'étais énervée, je ne me suis pas maîtrisée, pardon. »
Sa main était toujours sur ma joue mais plus pour me frapper, maintenant. Je laissais échapper un léger sourire. Ce devait être l'une des premières fois qu'elle agissait de la sorte et, elle n'avait vraiment pas à s'excuser. Je le méritais amplement. Une chaleur emplit mon cœur à ses paroles... J'avais besoin de ça. C'est pour ça, qu'elle aurait dû être là. Ne pas s'enfuir. Parce que nous étions là l'un pour l'autre et que devant moi, elle n'avait pas besoin de sa cacher, de faire semblant, aussi parce que je n'étais pas rassuré et que j'aurai aimé qu'elle me dise ses mots plus tôt. Je voulais l'aider... et qu'elle m'aide. La perte de notre frère et de notre sœur nous avait tous chamboulé, je n'avais pas été très loin d'y passer non plus. Si seulement elle avait été là... Mais au lieu de me morfondre et de venir me battre, j'aurai du la rejoindre et me laisser aller à ma peine en sa compagnie. Non pas foncer dans le tas. Nous avions chacun nos torts et ne restaient plus qu'à les assumer. Maintenant qu'elle était revenue, tout irait mieux.
Je ne fus même pas étonné qu'elle m'avoue qu'elle aimait l'homme que je venais de mettre à terre. Je le savais, finalement. J'avais été le premier à savoir que leurs sentiments étaient partagés, en plus... C'était une sorte de fierté, en fait. Puis j'avais vu de quoi il était capable... Pour elle. Pour ne pas en être séparé. Pour la « gagner ». Disons qu'il s'agissait seulement d'un test et qu'il l'avait passé. Ce n'était pas pour autant que j'allais le laisser tranquille, faut pas rêver.
Je restai à ma place, les laissant tous deux partager ce qu'ils avaient à se dire, en profitant pour faire disparaître mon armure qui devenait encombrante. Si c'est lui, parmi tous ceux qu'elle avait pu rencontrer par le passé, si c'est lui qu'elle choisissait, après tant de siècles d'existence... Alors c'est qu'il devait le mériter. Du moins, en partie, lui jugerait de son côté s'il le trouvait digne de la famille. Au moins, il savait se battre, c'était un bon premier point.
Je n'étais pas le moins du monde gêne de me retrouver face à cette scène, après tout il s'agissait de ma jumelle que je n'avais pas eu l'occasion de voir depuis un moment, j'avais bien le droit moi aussi d'en profiter. Mais je pris un grand soin pour ignorer chacun des mots qu'ils se disaient, question d'intimité. Je n'étais pas certain de vouloir avoir ce discours ancré dans ma tête pour les prochains jours à venir. Ce n'est que lorsque l'homme arriva devant moi que je finis par sourire. On avait vraiment l'air de deux idiots... On avait chacun besoin d'Artémis à nos côtés. Elle était doué pour calmer les personnes à problèmes.
Après une légère hésitation – Artémis me fixait et ça me mettait la pression, je serrai la main qu'il me tendait, suivit d'une petite révérence pour détendre l'atmosphère.
« Enchanté, Pitch. Apollon, à votre service, mais vous pouvez m'appeler Phoebus. »
J'avais besoin de détendre l'atmosphère, pour qu'on oublie bien vite cette histoire. Tous ces malentendus. Ce ne serait pas aisé, de m'adapter à la nouvelle situation de ma sœur, c'était certain... Mais pourquoi ne pas voir ça sous un autre angle ? Je n'allais pas la partager, non. Elle allait juste avoir la capacité de nous aimer tous deux au lieu de n'en aimer qu'un. Et je ne serai plus le seul à tenter de la protéger... Lui aussi surveillera ses arrières. Ce n'était qu'un mal pour un bien, finalement.
« Il, va falloir apprendre à cohabiter un minimum tous les deux, et donc à ne pas vous battre comme des chiffonniers dès que vous, vous voyez. »
Promis je lui ferai pas mal ! Je l'avais simplement pensé, je n'étais pas stupide au point de prononcer cette phrase à voix haute et de me faire frapper à nouveau. Mais j'adressai un clin d'oeil discret à l'attention de Pitch. On avait assez dépensé notre énergie aujourd'hui pour tenir quelques temps sans avoir envie de recommencer. Surtout si c'est pour me refaire gifler, je m'en passerai. J'étais sur que je pourrai l'inviter à quelques entraînements sur Olympe un de ces jours... ça pourrait être marrant... Je secouai la tête, si je proposai trop d'idées tordues maintenant, Artémis ne voudrait même plus que j'approche Pitch. Plus de peur que j'ai envie de le tuer, mais plutôt que je l'entraîne dans ma bêtise.
Je gonflais le torse alors qu'elle parlait du lien qui nous unissait à Pitch. C'est vrai que ça ne devait pas être facile pour lui, se retrouver soudainement plongé là-dedans... c'est perturbant, mine de rien. En ayant été absent pendant vingt et un an, j'avais déjà eu du mal à me réadapter, alors quand on n'y connaît rien du tout, je n'ose même pas imaginer. Je lâchais très vite mon attitude pseudo-fière lorsqu'elle évoqua cette absence... Ce n'était pas un passage facile de nos vies, c'était même certainement le pire, pour moi du moins – pourtant je n'étais plus très jeune. Il faut dire que se retrouver coincé dans un combat infini... Et bien, on comprend mieux d'où me vient mon côté impulsif ne sachant s'exprimer que par la force. C'est quelque chose sur lequel je dois travailler.
En tout les cas, pour Monsieur Black, il s'agissait d'informations en grande quantité qui devait rentrer dans sa tête. Et encore... D'autres choses s'étaient produites depuis et mon instinct me disait que ce n'était pas terminé.
Mon regard exprimait ma tendresse alors qu'Artémis s'adressait alors à moi. Je ne voulais pas la blesser, je ne voulais pas la brimer, je n'étais pas de ce genre. Elle était grande, capable de prendre ses décisions – généralement, de bonnes décisions – et je n'avais aucun droit de l'empêcher de vivre sa vie. Je serai juste là, derrière elle, comme toujours, à veiller. L'écouter lorsqu'elle en aurait l'envie, la consoler si jamais elle en ressentait le besoin, la soutenir lorsque les moments difficiles s'annonceront. Jamais je ne quitterai ses côtés. Mais ce qu'elle vivrait avec Pitch, c'était à elle de s'en charger, je serai simplement dans l'ombre à attendre qu'elle m'appelle.
Je ne répondis pas, parce qu'il n'y avait rien à dire. J'étais conscient que je devrai faire des efforts, prendre sur moi, faire confiance... Non pas à ma sœur, parce que c'était déjà le cas, et certainement celle que je suivais le plus aveuglément. Mais en cet homme qui avait réussi à toucher le cœur de la déesse la plus importante à mes yeux.
Je souriais à ma jumelle et la prit simplement dans mes bras lorsqu'elle eut finit de parler, un court moment, mais y mettant toute mon affection. Lentement, je déposais un baiser sur son front et m'écartai. Je savais que nous allions avoir besoin de discuter, tous les deux, par rapport aux événements récents... ce n'était juste pas le moment. Ils venaient chacun de se déclarer le sentiment et je leur devais bien un peu de répit. Nos problèmes viendraient après.
J'allais alors vers Pitch, allant taper son épaule plus ou moins amicalement.
« Passe quand tu veux à la maison. On pourra prendre ce café ou ce thé dont je parlai tout à l'heure.. Ou du jus d'orange si tu préfères, on a de tout. Mais amène des petits gâteaux. J'aime beaucoup les rectangles... Les P'tits Lus... Je dis ça comme ça. »
Je me tournai vers Artémis, qui me lançait ce regard bien à elle. Oh c'est bon, je sais que je suis en train de dévier, mais c'est toujours mieux que de se taper dessus !
« J'ai compris, je m'en vais ! » avais-je simplement lancé dans sa direction avant de m'écarter. « Rentre pas trop tard. » murmurai-je alors un peu plus bas en me décidant à quitter le jardin du fossoyeur, abandonnant les deux autres à leur destin.
Je me sentais comme un papa qui laisse sa fille avec son rencard du bal de promo. C'était franchement étrange.