« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Bon peut être que comme le disait Jefferson, la paroi n'était pas assez bonne pour faire la course. Mais peu importait en réalité. Parce qu'en haut, il y avait déjà quelqu'un. Mais ce n'était ni Kris, ni Jeremiel, mais juste une jeune femme brune. Alors immédiatement, Mary Margaret se mit donc à demander si elle était à l’origine des "Lol" sur les arbres. Parce que c'était vraiment bizarre cette histoire. Mais ce fut donc Astrid qui répondit :
"Non, je ne pense pas que ça soit Maya qui ait inscrit les "Lol". Elle n'a qu'une brosse à dents, alors que pour écrire ce genre de choses sur un arbre, il faut la pointe d'un couteau. Ca veut dire qu'il y a quelqu'un d'autre pas trop loin. Je pense savoir qui c'est..." -Attends... Tu sais depuis le début que quelqu'un d'autre est ici et... Tu ne nous a rien dit ?
La brunette croisa donc ses bras sur sa poitrine, fixant d'un regard noir l'ancienne dinosaure, avant de finalement prendre les choses en main, préférant se terrer dans l'enfoncement de la falaise, tout en commençant à se camoufler à l'aide des branchages. Puis ils se laissèrent donc gagner par le sommeil...
Même si le sol avait été dur cette nuit là, Snow avait trouvé le sommeil. Après tout, elle n'était pas inhabituée à ce genre de situation lorsque Regina l'avait froidement chassée de son château. Elle avait donc déjà connu bien pire... Quoique la suite allait sûrement être épique aussi... Oui, parce qu'il faisait en fait très chaud, contrairement à ce qu'avait dit Astrid la veille. Et c'est ce qui réveilla Mary Margaret qui se redressa alors, tout en constatant qu'Astrid les réveillait tous...
"Réveillez-vous, réveillez-vous ! On est sur une montagne qui brule ! Il faut bouger !"
Une montagne qui brûle ? Genre... Un volcan ???? La brunette se releva alors rapidement à cause de la chaleur du sol et elle ne broncha même pas lorsqu'Astrid leur demanda de les suivre. Elle s'empara donc de son arc et son carquois et suivit donc la blonde. Parce qu'elle avait l'air de savoir quoi faire. Tout comme les autres, elle se mit donc à courir jusqu'à l'autre versant de la montagne, espérant vraiment pouvoir rentrer vivante :
-J'vous jure que si on s'en sort pas, j'vous tue tous !
Et évidemment, elle n'avait pas fait attention où elle posait les pieds en disant ce genre de connerie. Et une vapeur s'échappa du sol, la faisant déraper et se rattraper à Jefferson, alors qu'elle se mettait à sauter à cloche pied, en lâchant alors :
-Faites gaffe aux vapeurs ca brûle...
Ouais, elle venait d'en faire les frais...
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Bon, j'avais passé une nuit (et une journée) plutôt catastrophique, d'abord le largage dans le nid qui puait la mort et la disparition de Jerem qui s'était fait manger par l'un des grands-parents d'Astrid, puis la randonnée sur la montagne, le fait qu'il y avait un inconnu avec un humour "particulier" qui se planquait dans la jungle. Oh, et il fallait parler de Miss pantoufle aussi, nouvelle arrivante dans notre petite épopée à travers la préhistoire. Au moins elle allait pouvoir se laver les dents, si nous avions quelques choses à manger... C'est que je mourrais de faim moi. Mais bon, qui dort dîne, pas vrai? Même si la nuit avait été carrément inconfortable. Je veux dire c'est de la pierre, du caillou, le prédateur naturel des derrières fatigués. Et puis Jeff avait ronflé, oui il avait ronflé, et le fait que je n'étais pas vraiment câlin-câlin avec des gens que je venais de rencontrer. Mais bon, c'était ça où mourir de froid, alors le choix avait été rapide. Mais oui, nous avions survécu une première journée avec seulement Jerem de mangé (puis recraché) et Kris qui avait disparu, j'espère qu'il allait bien, et qu'un ptérodactyle n'allait pas lui faire le même coup que moi. Saleté de bestioles.
Et moi qui pensais avoir un réveil tranquille.
"Réveillez-vous, réveillez-vous ! On est sur une montagne qui brule ! Il faut bouger !"
L'alarme volcan, disponible en magasin avec un voyage gratuit au crétacé, fait aussi barbecue. Attention, les magasins en question ne sont pas responsables en cas de carbonisation et de mort par brûlure au 4eme degré. C'était lundi où quoi? Oui, ça devait être Lundi. J'aime pas les lundis, il arrive toujours des trucs pas cool le lundi. Quoique qu'une éruption volcanique était toujours un peu hors norme. Une éruption volcanique. Ça allait être quoi la prochaine fois? Un dragon? Bon aller Pascal, tu étais en tenue de course non? Allant autant courir un peu le matin pour bien se réveiller et fuir la lave en fusion, le petit-dej viendra plus tard.
-J'vous jure que si on s'en sort pas, j'vous tue tous !
Et Mary n'était pas du matin, splendide, j’espérais que personne ne voulait du café, parce que j'en avais pas sur moi. Pascal prit une poignée de seconde pour retirer les branchages qui bloquaiten la sortie et s'élança vers l'extérieur en sortant derrière Jeff. La vache, ça empestait le souffre, il se servit du haut de son T-shirt pour empêcher de respirer des vapeurs et vaguement se couvrir les yeux. Il s'arrêta au dernier moment pour éviter un jet de vapeur qui venait de percer le sol et descendant la pente abrupte. Il vit Astrid tomber sur le sol, glissant sur plusieurs mètres. Le caméléon ne perdit pas un instant et s'arrêta à son niveau pour vérifier si elle allait bien. Sauf qu'elle n'allait pas bien, elle était à moitié dans les vapes à cause de sa chute, bordel elle ne s'était pas cogné la tête j'espère. Pascal s'arrêta une seconde de trop alors que le volcan gronda plus fort encore, il jura avant de se pencher vers Astrid avant de l'installer sur son dos pour ce qu'elle s'accroche sans tomber. Bien harnaché? Non? Tans pis on à pas le temps pour ce genre de détail.
"Aller Astrid, je ne peux pas porter ton fardeau, mais je peux te porter!"
Le caméléon continua de courir tout en tenant Astrid sur son dos, et heureusement qu'elle était un poids plume, parce que mes yeux commençaient à piquer et ma gorge brûlait bien trop à mon gout. Puis un groupe d'ombre passa au-dessus du groupe, Pascal les reconnus aussitôt, on pouvait difficilement se tromper. C'était des Ptéropascool. Et notre possible porte de sortie.
Pascal s'arrêta pour rependre son souffle avant de crier en direction des reptiles volants, mais sa gorge était trop brûlante pour pouvoir hurler quoique ce soit, Pascal toussa, vite, il fallait quelque chose pour attirer l'attention de ces gros piafs. Pense Pascal, pense, une idée pour attirer l'attention de ces... Oh. Le caméléon porta une main à sa bouche, retenant Astrid avec un seul bras le temps de siffler de toutes ses forces. Il siffla le signal d'urgence qu'il réservait pour Brave, mais c'était bien une situation d'urgence et même si Brave n'était pas là. C’était ce que j'avais de plus aigu pour attirer l'attention. Aller maintenant, tourne la tête, c'est bien, vient chercher les gentils humains en danger. Wait... Ne me dites pas que... Que c'était le même qui m'avait kidnappé tout à l'heure? Bon je m'en fiche, soit ils nous récupéraient, soit je recommençais à courir. ... Je déteste les lundis du crétacé.
Je fixe du regard Mary Margaret qui me demande si c'est moi qui est écrit des "LOL" sur les arbres,tout de suite je prend un air offusquer ,qui oserait graver des mots sur les arbres ? Les arbres c'est pas fait pour écrire dessus ,c'est pas des feuilles de papier A4 géante même si ils aident pour faire le papier,le mieux c'est d'attendre qu'ils soit devenue du papier ,pas avant.
"Non c'est pas moi ! Je fait pas de mal au arbre ,celui qui a fait sa a du oublier son cœur dans sa boite a biscuit."Je portais mon attention sur Astrid qui apparemment avait surement deviner qui était le responsable."Si il est parmi nous ,je lui planterais ma brosse a dent dans le nez et il verra de quel bois je me chauffe,les arbres c'est sacrée ."Apparemment il restait une personne mystère qui c'était perdu dans le crétacé,rien qu'en regardant autour de moi ,j'avais l'impression d'avoir franchit la porte de noir et était enfin en plein Mordor,par chance Sauron était en vacance et Gollum semblait avoir taillé la route.
"..mais je ressens la même chose quand je suis à Storybrooke. C'est une jungle de béton. En tous les cas, je comprends maintenant ce que vous traversez. Je vais vous aider à trouver la sortie. Vous retournerez chez vous, je vous en fais la promesse."
"Personnellement moi j'aime bien le crétacé ,Storybrooke j'y respire pas ,je préfère la jungle de Virginie."
Je tournais la tête pour fixer Jefferson du regard ,lui souriant et hochant la tête plusieurs fois de suite assez rapidement quand il me parla de sa fille ,rigolant un peut."Je n'ai pas le choix de toute façon ,je suis obliger de rester a vos côté ,je suis pas assez équipée pour explorer le tout ,une autre fois peut être..."
Même si j'était plutôt certaine que nous ne reviendrons surement jamais par ici.Puis se fut l'heure de se coucher,sa ne serait pas la première fois que je dormirais par terre ,j'était habitué au sol plutôt inconfortable voir même les arbres,tout se qui me dérangerais serait surement la température mais je survivrais ,comme j'avais survécus l'invasion des blancs a mon époque.
La nuit passa tranquillement,jusqu'au moment ou Astrid qui était coller a moi se mis a hurler qu'il fallait se réveiller parce qu'on avait apparemment eut la malchance de s'endormir sur la montagne du destin et que Frodon avant de nouveau jeter l'anneaux dans celle ci,je me levais avec difficulté avant de prendre ma voix la plus grave.
"Fuyeeerrr pauvre foooouuuu !."
Et je m'élançais le plus rapidement possible vers le bas,slalomant le plus possible entre les vapeurs qui s'élevais du volcan ,j'avais pas envie de me brûler le corps.C'est a se moment la que sa serait bien d'avoir un balais volant ou des aigles géant parce que j'avais peur qu'on finisse brûler. J'entend soudain des bruits venant du haut,je lève les yeux et remarque que les Ptérodactyle sont entrain de partir aussi,j'entend un sifflement strident venant de l'homme dont je ne connais pas encore le prénom,mais il se fait ignorer royalement par les dinosaures volants.
"Heeey venez nous aiiideeeez ! Graaoouuuh !."
Autant tenter tout ce qu'il faut pour qu'ils réagissent.
code by ORICYA.
Jefferson Hyde
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« We can make the world stop, tududududuuuuu, tududuuuuu, tududuuuuuuu... »
Le petit groupe finit enfin par rejoindre la caverne, alors que la nuit resserrait son étau sur le Jurassique. C'était étrange comme les sons, les visions et les odeurs changeaient du tout au tout quand le ciel devenait noir et étoilé. Tout devenait soudainement plus menaçant, et Jefferson ne put s'empêcher de fixer l'horizon, placé à l'entrée, guettant le moindre mouvement venant de l'extérieur. Une pensée pour Dirty Dancing et le pseudo-badass traversa son esprit, se demandant comme ces deux-là allaient se débrouiller seuls dans une telle jungle. C'était extraordinairement suicidaire, et le Chapelier eut quelques secondes l'envie tordante de se lancer au hasard du couvert des arbres, à la recherche de la prochaine aventure. Ce fut sans compter sur Astrid, qui le tira par le bras, clamant qu'ils devaient se tenir chaud entre eux. Jefferson leva les yeux au ciel, peu convaincu ; il n'était pas du genre à se pelotonner comme ça contre les autres. Il n'était pas un chat, contrairement au Cheshire, alors la perspective de se retrouver collé à Mary Margaret Blanchard ne le réjouissait pas plus que cela... Malgré tout, il se joignit sans discuter au groupe -pour une fois, c'était si rare qu'il fasse comme les autres, et surtout qu'il fasse ce qu'on lui demandait...- et s'allongea sur le la pierre dure, entre Astrid et Mademoiselle Pure et Chaste, plaçant un bras derrière sa tête et son chapeau légèrement sur son visage. Et pendant que tout le monde se laissait aller au sommeil, épuisé par le voyage, l'esprit du Chapelier voguait vers mille et un mondes, ses yeux de glace fixant le plafond sans broncher.
**
Le matin arriva, bercé par les ronflements intenses d'un Chapelier profondément endormi. Bah quoi ? Il était le seul avec Astrid à apprécier le voyage, forcément qu'il allait bien dormir ! Sauf qu'il n'y avait pas que ses ronflements qui rythmait la caverne. Il savait son gosier puissant quand il s'y mettait, mais de là à faire trembler les murs, c'était excessif. Il mit longtemps à comprendre que ce n'était pas lui qui faisait vibrer la montagne de sa belle voix ensommeillée, secoué en tous sens par Astrid qui semblait paniquer comme une folle.
« Réveillez-vous, réveillez-vous ! On est sur une montagne qui brule ! Il faut bouger ! »
Jefferson se frotta les yeux comme un enfant, avant de remettre son chapeau en place et d'épousseter son manteau, fouillant rapidement les poches pour vérifier qu'aucune fiole ne s'était brisée durant la nuit. Ce serait dommage de s'auto-empoisonner dans son sommeil...
« Eh du calme, y a pas le feu... »
Sauf que le Chapelier percevait clairement le changement de température. À vrai dire, il transpirait dans son manteau, bien qu'il était hors de question de l'enlever ; mais le sol chauffait tellement sous son corps qu'il allait pouvoir se faire cuire un oeuf. Quoi ? Absurde ? Mais qu'est-ce que vous racontez... Il faut bien manger le matin ! Un petit déjeuner complet, c'est bon pour la santé ! Réalisant qu'il n'avait pas d'oeuf sous la main, Jefferson passa d'un état semi-comateux à un état d'alerte totale, tapant dans ses mains en chantonnant, prêt à s'en aller. Il toisa Mary Margaret Blanchard d'un air de défi, amusé par l'urgence de la situation :
« Mary Margaret Blanchard ! En réponse à ton défi de hier... Le premier arrivé en bas a gagné ! »
Et sur ces mots, le Chapelier s'élança derrière Astrid, courant à perdre haleine, un énorme sourire sur les lèvres. Il se laissa emporter par la frénésie de la descente, sans remarquer l'épique chute d'Astrid qui se mangea si violemment le sol que ce fut le caméléon qui la ramassa. Ah les chevaliers servants, qu'ils sont mignons et naïfs... Et, bien sûr, trop concentré sur sa petite compétition, Jefferson ne vit pas Mary Margaret Blanchard se prendre des vapeurs, puis le percuter comme un boulet de canon en surpoids. Non mais là c'était l'équivalent d'un boulet tout court en réalité. Et dans une danse burlesque et d'un ridicule frappant vu la situation, les deux pires amis ou meilleurs ennemis se mirent à parcourir la descente à cloche-pied, comme des danseurs folkloriques mais avec encore plus de talent... Bien que le Chapelier, ne voyant rien venir, se prit des vapeurs qui le brûlèrent sans aucune pitié à plusieurs endroits.
« Mary Margaret Blanchard ! C'est de la triche ! On pousse pas comme ça dans un concours ! T'es disqualifiée, je gagne par forfait ! »
Et pendant ce temps, les autres cherchaient un moyen de s'en sortir, moyen aussi appelé Hamtaro et ses amis les hamsters volants...
« Hamtaroooooooooo ! C'est moi Jeff ! L'homme au chapeau ! Oh ça rime ! Viens nous aider mon grand ! »
Astrid Littlefoot
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| Avatar : Emily Kinney
Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Il y a certaines choses que tu vois avec tes yeux, et d'autres que tu vois avec ton coeur. ❞
Tout autour de moi résonnait d'une façon étrange. Les sons étaient déformés. Une douleur sourde comprimait mon crane. Une sorte de lourdeur engourdissait mes membres. Je ne ressentais plus la chaleur ambiante, j'avais l'impression que tout mon corps était en feu. Je remuai à peine.
Soudain, je sentis qu'on me soulevait. Je poussai un petit gémissement. On venait de me parler, mais je ne comprenais rien. Je soulevai mes paupières mais je voyais à peine. Dans un éclat de lumière, j'aperçus le sommet du crane de Petit Pyjama. Pascal. Oui, Pascal. Il fallait que je nomme les gens selon leur véritable prénom, et pas sur mes inventions. Voilà une bonne résolution alors qu'on est tous sur le point d'y passer.
Il me portait sur son dos. Je m'accrochai du mieux que je le pouvais, passant mes bras ensanglantés autour de son cou en l'étranglant à moitié. Il poursuivit la descente à grands pas. Chaque secousse m'arrachait un cri. Subitement, Pascal se stoppa et siffla. Je levai mes yeux aveugles en direction du ciel, et souris légèrement en discernant les formes des ptérodactyles. Mais il ne les ferait pas descendre en les sifflant, ils allaient très mal le prendre... J'entrouvris la bouche pour les appeler, mais aucun son n'en sortit.
Un grondement retentit derrière nous. La montagne allait bientot rugir. Paniquée, je me cramponnai davantage à Pascal car je sentais que j'étais en train de glisser. Il se remit à courir.
Non loin, j'entendais Maya et Chapeau hurler à l'adresse des ptérodactyles. Je me mis à espérer très fort qu'ils allaient venir nous sauver. Ils n'appréciaient pas les créatures des autres espèces, mais ils n'étaient pas foncièrement mauvais. Ils n'allaient pas nous abandonner...
Subitement, deux poignes de fer se refermèrent sur mes épaules. Des griffes se plantèrent dans ma chair. Je poussai un cri strident, mais je n'eus pas le temps de réellement souffrir que je me sentis arrachée à Pascal. Je pris rapidement de l'altitude. En moins de cinq secondes, les Deux-Jambes n'étaient plus que des points minuscules.
C'est alors que le volcan explosa, expulsant des centaines de bloc de pierres tout autour de lui. Il cracha bientot la lave qui lécha les parois craquelées avant de couler avec une lenteur abominable en contrebas.
Je levai la tête vers le ptérodactyle qui me tenait, horrifiée.
"Il faut que vous alliez chercher mes amis, je vous en prie !"
Je n'entendais même pas ma propre voix tant l'explosion était puissante. Baissant les yeux, je vis alors d'autres dinosaures volants attraper les Deux-Jambes pour s'envoler avec eux.
Il y eut quelques instants de plénitude pendant lesquels je me contentai d'observer le volcan en éruption, dans les lueurs naissantes de l'aube. La lave semblait se mélangeait dans l'or du soleil rougeoyant. Je contemplai le spectacle dans un état second, dodelinant de la tête.
Puis, je vis le sol se rapprocher très vite. Mes jambes battirent mollement dans l'air avant qu'elles ne heurtent violemment la terre meuble. Je roulai sur quelques mètres après que le ptérodactyle m'ait lâchée. Je levai lentement les yeux vers ce dernier, constatant qu'il ne s'était pas même arrêté. Il était déjà reparti.
"Merci quand même..." dis-je dans un filet de voix avant de laisser ma tête reposer contre le sol.
Au prix d'un terrible effort, je roulai sur le dos dans un gémissement. Je mis un temps fou à m'asseoir, et j'étais très contente d'avoir trouver un tronc d'arbre pour m'en servir comme dossier, car je me sentais incapable de tenir seule. Mon corps tout entier était un brasier. Chaque mouvement était une véritable torture. Je baissai les yeux sur une flaque d'eau et croisant mon reflet, j'eus un léger soubresaut. Ma paupière gauche était tuméfiée, mon visage était couvert de plaies plus ou moins profondes, tout comme mes bras et mes jambes.
Je renversai ma tête en arrière pour lancer un regard au petit groupe. Chacun était en train de se relever. Les ptérodactyles les avaient tous lâchés en plein élan, comme moi. "On est hors de danger." lâchai-je dans un soupir.
De loin, j'entendais encore la colère du volcan, mais elle était nettement plus diffuse. Ma lèvre inférieure se mit à trembler. Non, ne pas pleurer devant tout le monde. Je ramenai mes genoux ensanglantés contre mon corps et n'osai plus croiser leur regard.
"Merci Pascal, pour ce que tu as fait." dis-je en fixant une brindille juste à coté de moi. "Tu n'aurais pas du... mais c'était gentil."
Je lui adressai un sourire qui se transforma en grimace. Un craquement se fit entendre dans les buissons. Je tournai la tête vers l'origine du bruit et fronçai les sourcils. Je crus voir une petite silhouette, mais elle s'effaça toute seule. Je clignai des yeux avant de laisser de nouveau tomber ma tête contre le tronc d'arbre.
J'étais sans doute en train de divaguer, il n'y avait pas d'autre explication. Je n'eus plus de doute en voyant Jeremiel arriver de sa démarche téméraire. Un pistolet était rangé à sa taille, très mal caché sous sa chemise. Je penchai la tête vers l'objet, avant de la relever vers lui. Un sourire fendit mon visage tandis que je lui disais d'un ton faible :
"Tu as fait les magasins ?"
Là c'était certain, j'avais des hallucinations. Et je délirais totalement.
Jeremiel Othrys
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| Avatar : ➹ Norman Reedus
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Uriel
Je m'étais penché et j'avais posé ma main contre la trace de pas. Elle n'était pas très grande et il n'y avait pas de marques habituelles que produisaient les chaussures. A première vue, j'aurai penché pour des pantoufles, mais je ne me souvenais pas que l'un d'entre nous en portait.
J'avais tourné la tête vers grand père, mais il ne semblait pas pouvoir m'apporter d'avantage de réponses. On avait repris la route, tentant de suivre les traces pour voir où elles nous mèneraient. Une chose était sûre : il y avait quelqu'un d'autre qui nous avais suivi dans cette aventure. Restait à savoir qui et pourquoi il ou elle ne s'était pas montré d'entrée de jeu. Quoi qu'il en soit, ça serait pour demain, car là, il commençait à faire trop nuit. On s'était arrêté et grand père m'avait aidé à grimper sur un arbre pour passer une nuit de sommeil à l'abri. Au petit matin, on avait repris la route.
Au bout de plusieurs heures le soleil commençait déjà à pointer le bout de son nez et on venait tout juste d'arriver à un court d'eau. Ca c'était le pied! J'étais descendu du diplodocus par sa queue qui baissée, m'avait servie de tobbogan. C'était vraiment une sensation unique que de pouvoir glisser sur un dinosaure.
"Youhouuuuuuuuh !" m'étais-je écrié en me laissant tomber et en atterissant sur mes deux pieds. J'avais passé une main dans mes cheveux avant de me tortiller dans tous les sens et de finalement pointer mon doigt vers grand père qui ricannait déjà.
"Ok ok, c'était censas, mais pas un mot !"
Voilà que je parlais à un dinosaure... Quoi qu'il en soit, je n'avais pas pris le temps de retirer quoi que ce soit et je m'étais jeté dans la source d'eau. Ca faisait un bien fou de se sentir largement plus propre. Dommage que ce n'était pas plus profond pour faire un plongeon. J'en aurai eu grandement besoin et ça aurait été plus rapide que de prendre l'eau dans mes mains et me la jeter dessus.
Grand père avait une nouvelle fois laissé échapper un petit bruit, mais je ne l'avais pas relevé, continuant de m'asperger avant de prendre une véritable douche d'eau froide sur tout le corps. J'étais resté stoïque quelques instants... Je me doutais bien de ce qui venait d'arriver. Le dinosaure avait dû prendre de l'eau dans sa bouche et me la faire tomber dessus. Ok, il voulait aider, mais bon, j'allais devoir une nouvelle fois me nettoyer. Quand à grand mère qui l'accompagnait, elle ricanait à son tour. C'était quoi ces dinosaures? Dans quel monde j'étais tombé?
"Ils sont marrants." avais dit une toute petite voix. J'avais levé les yeux. La petite fille blonde était apparue devant moi, à l'autre bout du court d'eau, sans que je me rende compte. Je m'étais de suite redressé et j'avais frotté mes mains pour en faire partir les dernières goutelettes.
"T'es qui?" avais-je dit en me préparant à l'attaquer au cas où. La petite fille était pieds nus, ça ne pouvait pas être elle qui avait laissée ces traces. Elle devait déjà être là avant notre arrivée.
Un bruit s'était fait entendre dans les buissons et je m'étais tourné en pointant ma main, paume face à la créature, juste avant de la baisser. Ce n'était pas une créature, c'était juste lui...
"John Smith... Qu'elle surprise."
Qui n'en était pas une. Par contre, pour lui, oui, il semblait surpris. On s'était quitté dans un lieu où il avait voulu prendre la fuite, mais il s'était juste perdu dans le temps. Voilà qu'on se retrouvait face à face et qu'il avait toujours cette fichue arme en main. Je m'étais approché de lui et il l'avait pointée vers moi, me demandant de m'arrêter, mais j'avais continué, puis je lui avais pris de force.
"Je t'ai déjà dit que ce n'était pas un jouet à mettre entre les mains d'un enfant."
"Je ne l'ai pas donné à la petite."
"C'est toi l'enfant dont je parlais..." lui avais-je répondu tac au tac. Puis j'avais mis l'arme dans mon pantalon, sous ma chemise, avant de regarder la petite fille qui m'observait toujours.
"C'est qui elle?"
Il ne pouvait pas me répondre, car il l'ignorait. D'après lui, elle était perdue tout comme lui, même si elle lui semblait flippante. A première vue comme ça, je ne me souvenais pas de l'avoir déjà vue à Storybrooke. Peut être qu'elle était là depuis bien plus longtemps. Quand à son aura, elle n'avait rien de particulier. C'était une mortelle, une jeune fille ordinaire, comme il y en avait beaucoup. Elle se trouvait juste dans un endroit où elle n'aurait pas dû être.
"Bien... Je cherche les autres et..."
Je n'avais pas eu le temps de finir qu'on avait entendu au loin un énorme bruit. On pouvait voir d'ici un volcan se déchaîner. Oh non, il ne manquait plus que ça. Je m'étais tourné vers John pour lui dire de courir, mais il l'avait déjà fait... Et en oubliant derrière lui la petite fille. J'avais hésité, puis je m'étais dirigé vers la petite fille et je l'avais prise dans mes bras avant de me mettre à courir à mon tour.
On avait parcouru plusieurs kilomètres, s'éloignant au maximum du volcan et on était pas loin d'une clairière. Ici, on risquait moins de subir les dégâts de cette montagne de feu. A moins qu'elle venait à exploser et là, on serait véritablement mal. Je détestais de plus en plus cet endroit et je ne rêvais que d'une chose, pouvoir le quitter.
J'avais fait descendre la petite fille avant de la regarder attentivement. Elle avait de beaux yeux bleus envoûtants. Je me demandais vraiment qui elle pouvait bien être.
"On a perdu le gentil monsieur?"
Gentil? C'était un euphémisme. Il n'avait rien de gentil. Qui plus est, il se promenait avec une arme.
"Viens." lui avais-je dit en lui tendant la main qu'elle avait prise. Elle avait la main toute chaude. Sans doute à cause de l'adrénaline et d'avoir survécu à une catastrophe. Bien qu'on était pas encore totalement à l'abri.
Après plusieurs minutes de marches, j'avais entendu des gens parler. Puis petit à petit ce qu'ils disaient devenait de plus en plus clair et j'avais reconnu la voix de Astrid. C'était eux. Un léger sourire s'était dessiné sur mon visage pendant qu'on arrivait dans la clairière où ils se trouvaient et que Astrid m'avait demandée si j'avais fait les boutiques en regardant mon arme qui n'était pas si bien cachée que cela.
"On peut dire ça comme ça..."
J'avais lâché la main de la jeune fille, tout en m'approchant de Astrid qui semblait pas mal amochée. Ils avaient dû subir pas mal d'attaques pour en arriver à un tel état. C'était pas la seule à être autant esquintée. Je m'étais accroupi devant elle et j'avais passé une main sur son front. Elle n'avait pas de fièvre, ce n'était que des égratinures. Ma main était allée se blottir contre ses cheveux, mais ce n'était pas dans le but de la caresser. Ce n'était que dans le but de maintenir un contact. De mon autre main, je lui avais pris sa main droite.
"Laisse toi faire."
Puis tout à coup, ses plaies s'étaient refermées les unes après les autres. Le sang ne coulait plus et j'avais relâché le contact, me redressant, tout en essayant de bien rester droit, car j'avais la tête qui tournait un peu. Ca me le faisait toujours juste après avoir redonné des forces à quelqu'un. Mais ça passait aussi très vite. Je lui avais tendu la main pour l'aider à se relever. Puis, une fois qu'elle était debout, je m'étais tourné vers les autres.
"On a de la compagnie. Une petite fille."
Je lui avais montré du menton Pascal.
"Reste avec lui."
Je ne pouvais pas gérer les deux et j'avais entendu ce que Astrid lui avait dit quand j'étais arrivé. Quoi qu'il avait fait, il l'avait aidée. Il aiderait aussi la petite. Puis, j'avais soufflé. Il était temps de se reposer quelques secondes.
"John Smith est ici. Un homme dangereux qui est prêt à tout pour repartir. Soyez sur vos gardes."
J'avais dit cela en jetant un petit regard vers Maya.
Mary Margaret n'était pas d'humeur à faire la course contre Jefferson en réalité. Parce qu'ils devaient tous fuir le réveil d'un volcan. Alors il fallait tout de même être un minimum concentré et... Et bien ne pas faire comme Mary Margaret qui venait en fait de se faire crâmer la cheville en mettant le pied n'importe où. Elle tenta donc de se rattraper à Jefferson, qu'elle fit tanguer à son tour et esquiva une nouvelle vapeur, poussant Jefferson dedans, sans le vouloir. Ou un petit peu en fait...
-J'ai même pas fait exprès ! De toute façon je jouais pas moi et puis...
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà et bien elle se sentait propulsée dans les airs. Et puis Jefferson commença à rapetisser alors qu'elle se mit à crier, sous le coup de la peur :
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAH JE VOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLE !
Elle réalisé alors que c'était le ptérodactyle qui l'avait sauvée la veille qui venait de la retrouver et de lui refaire faire un nouveau tour aérien. Bon au moins, elle ne risquait plus sa vie avec le feu. C'était déjà une bonne chose, non ? Quoique...
Oui, parce que le Ptérodactyle venait de la relâcher comme ça. Et elle avait beau essayer de battre des bras et de voler et bien ca ne faisait que la rapprocher du sol, de plus en plus rapidement. Et la chute fut donc dure puisqu'elle roula sur le sol rocailleux, ce qui l'égratigna d'un peu partout, avant de finir sa course à plat ventre dans l'herbe un peu plus loin. Elle se redressa alors sur ses avants bras, alors que le volcan continuait de gronder plus loin derrière et que Jeremiel faisait de nouveau son arrivée.
Remise de ses émotions, elle se releva donc complètement, allant se laisser s'assoir contre le même tronc d'arbre qu'Astrid, en constatant qu'un truc clochait... Jeremiel avait rammené une gamine avec lui... La brunette fixa donc la blondinette, se disant qu'il faudrait peut être la jouer calme avec elle, histoire qu'elle leur en dise plus. Prenant donc sur elle et son désir d'étrangler Jeremiel et Jefferson, elle se releva alors, quelque peu tremblante, avant d'aller vers la gamine, et de se mettre à sa hauteur pour lui demander :
-Qu'est ce que tu faisais ici toute seule ? C'est dangereux pour une enfant de ton âge, tu sais ?
Quoiqu'elle n'était pas toute seule puisqu'il y avait un certain John Smith dans le coin, d'après le Dieu. Elle haussa donc les épaules, avant de reprendre son questionnement :
-Tu es arrivée ici comment ? C'est à cause de deux là-bas ?
Elle montra donc Jeremiel et Astrid du doigt, sachant très bien que c'était à cause d'eux qu'ils se trouvaient tous dans les parages. Elle attendit donc que la petite ne lui réponde, en rajoutant aussi pour la forme :
-C'est toi qui a mis les "lol" sur les arbres ?
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Je déteste les ptérodactyles. Oui, ils venaient de nous sauver, oui, c'était très gentil de leurs parts et patati et patata. Mais je n'y peux rien, je suis généralement quelqu'un de tolérant, mais bon, c'est la deuxième fois que je me fais emporter par l'un de ces piafs du crétacé et même s'il venait de me sauver la vie. Je n'étais pas fan de ce genre de moyen de transport. Comment aimer se faire changer en sac de patates porter dans les airs durant plusieurs minutes? Mes affaires étaient mortes, mais j'avais toujours mon sabre, c'était l'essentiel maintenant. On avait échappé au volcan, qu'est-ce qui allait nous attendre plus tard? Surement des dinosaures, des gros, des pas beaux, des baveux, tout ce que l'on aime. Pascal roula lorsque son "sauveur" le balança contre le sol, le caméléon toussa durant quelques instants avant de faire comme tout le monde, reprendre sa respiration et s'étaler sur le sol. Oh le sol, je pouvais t'aimer lorsque tu n'essayais pas de nous tuer en nous balançant des jets de vapeur bouillant ou ce genre de bêtise. Je m'en étais plutôt bien sorti comparer à Mary, la pauvre s'était prise un mauvais coup. C'était superficiel, mais je ne savais pas si on allait pouvoir tenir à ce rythme. Il nous faudrait un véritable moyen de nous soigner avant que ça s'empire, avant qu'il y ait une blessure trop grave. Et je ne voulais pas tester la bave de grand-père, merci.
"Merci Pascal, pour ce que tu as fait. Tu n'aurais pas du... mais c'était gentil."
"De rien, j'aime pas... Laisser tomber les amis derrière."
Le caméléon tourna douloureusement sa tête vers la blondine, plus de Petit Pyjama? C'était appréciable, et lui offrit un sourire fatigué. Je sais que certain trouvait cette manière de pensée un peu gnangnan, mais je m'en fichais royalement. J'avais déjà perdu suffisamment d'amis et de compagnons durant mon voyage forcé en Ecosse. La Rébellion avait emporté Morrigan et tellement d'autres, alors s'il y avait une chose que je détestais, c'était perdre quelqu'un lorsque je pouvais faire quelque chose pour le sauver. Au moins essayer, réagir, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés. Et ceux qui avaient ce genre de comportement me révulsaient. Pascal se leva difficilement en massant ses muscles endoloris pour accueillir la première bonne nouvelle de la journée. Jerem qui était de retour avec... Une gamine? En pleine jungle du crétacé? C'était trop gros pour être un hasard. Quelque chose, ou quelqu'un, s'amusait à amener les gens plusieurs millions d'années en arrière. Et puis une petite fille? Qui était assez cruel pour faire ça? C'était juste une catastrophe, mais MM était sur le coup, en fait elle était en mode Mary "Maman" Margaret Blanchard. Tant mieux, j'avais peur que ma cicatrice ne lui fasse peur et ça me laissait le temps de voir... Jerem soigné Astrid avec le pouvoir de la magie magique?
"Je ne savais pas que tu avais un doctorat en bisou magique, Jerem."
Cela m'attira un regard noir, mais je ne regrettais rien. Mais revenons à des problèmes plus urgents, comme ce John Smith, bien parce qu'un psychopathe était nécessaire dans notre situation, c'était la super joie. Mais au moins il était seul alors que nous étions en groupe, qu'il approche pour voir. Pascal baissa le regard pour trouver une petite tête blonde s'accrocher à son pantalon, MM ne s'en occupait plus? Et puis Jerem avait dit qu'elle devait rester avec moi... Bon je suppose que j'allais devoir jouer les baby-sitter pour le reste de la journée... En pleine jungle... Avec des dinosaures... Le caméléon se mit à genou pour regarder la petite blondine dans les yeux, remarquant qu'elle était pieds nus et plutôt crasseuse, mais elle avait réussi à garder la candeur d'un enfant, avec cette petite étincelle qui brillait dans ses yeux, comment cette petite était arrivée ici? Et depuis combien de temps?
"Hey ça va?" Hochement de tête "Comment tu t'appelles?" La petite fille pencha la tête sans répondre, préférant me fixer avec ses étranges yeux bleus. Charmant, je me retrouvais avec l'une des deux sœurs jumelles de Shinning. Le caméléon sourit de nouveau à la petite, avant de sortir son avant-dernier paquet de m&m's de sa poche, la petite regarda le paquet avec curiosité, comme si elle n'en avait jamais vu. Meh, ça devait être moi. L'ancien étudiant ouvrit le paquet avant de tendre quelques bonbons à la blondine et de faire passer le paquet à tout le monde. Apparemment, il existait des magasins spécialisés la vente de m&m's, il faudrait que je m'y rende un jour. Où que je demande au maire d'ouvrir une boutique de m&m's à Storybrooke, ouais, c'était une idée de génie Pascal.
"Tu veux monter sur mes épaules?" Nouveau hochement de tête accompagné d'un sourire. " On va même jouer à un jeu, si tu vois un gros méchant dino tu me préviens d'accord?"
Et hop, voilà que je devinais le cheval de la petite muette pour la journée. Le caméléon se baissa et la gamine grimpa sur son dos pour se mettre sur ses épaules avant de se relever pour se tourner vers Astrid et Jerem:
"Bon, je propose qu'on se dirige le plus loin de ce volcan, qui me suit?"
Je continuais de courir quand tout a coup je sentit quelque chose m'attraper et je me retrouvais a présent dans les airs,les pieds gigotant dans le vide,je poussais un petit cris de surprise,je regardais en bas,on était tellement haut,j'éclatais a présent de rire,la sensation était extraordinaire ,je n'en revenait pas ,je volais avec l'aide d'un ptérodactyle,aujourd'hui ma vie était parfaite."Whooohooo ! Je suis la reine du monde."J'écartait les bras un peut façon Leonardo dans Titanic. Mais bien vite je me rapprochais dangereusement du sol,j'écarquillais les yeux de peur,l'atterrissage allait être difficile,mes pieds touchèrent le sol et je partait dans un léger rouler boulet qui me fit mal au corps .Je me relevais ,tentant de garder mon équilibre avant d'épousseter mes vêtements.
" Je n'appelle pas ça voler, j'appelle ça tomber avec panache."
J'avais quelque égratignure,mais rien de bien sérieux donc pas la peine de m’apitoyer sur mon sort,j'était vivante c'était tout se qui était important,je me touchais le visage puis la tête ,par chance mon bonnet était toujours la ,mais se n'était pas le cas de mes pantoufles,je regardais mes pieds nues avant de soupirer.
"Quelqu'un aurait une paire de chaussure de rechange ?."
Je demandais au reste du groupe quand un homme que je n'avais pas vue encore sortie des buissons,je penchais la tête sur le côté un peut comme les chiens faisait quand ils étaient curieux,il sortait d'où celui la ? Mais pas la peine de s’inquiéter de trop sa avait l'air d'être une connaissance d'Astrid et surtout il venait de la soigner ,je clignais des yeux,il semblait avoir des pouvoirs magique,comme certaine personne a Storybrooke ,je me demandais si c'était l'un des dieux dont avait parler la gazette ou si c'était un simple sorcier.Passant une mèche de cheveux en arrière je remarquais qu'une petite fille blonde au yeux bleu était présente avec nous,elle fut confier au soin de Pascal qui n'avait d'ailleurs pas une tête a s’appeler Pascal ,peut être Arthur ou genre Jules,mais la n'était pas la question.
Mon sang ne fit qu'un tour quand j'entendit le nouvelle prononcer le nom "John Smith" ,faillait-il donc qu'il me suive partout ou j'allais celui la ? Je fixais du regard le type inconnu."J'espère que vous l'avez assommer avec votre arme ,il le mérite ,si un type a bien oublier son cœur dans sa boite a biscuit c'est lui."Déclarais-je mon expression neutre et mon ton froid."Je savait déjà qu'il était dangereux ,j'en ai appris des bonnes au Far West avec un type qui disait qu'il bossait pour "Le Dragon"et des types en noir qui jouais les Salameche ...bref...vous m'apprenez rien."Je jetais un coup d’œil en direction de la petite avant de reporter mon attention sur l'homme."Vous savez qui c'est et pourquoi elle est la ? Je me doute qu'elle n'est a aucun d'entre nous,donc elle doit être a quelqu'un d'autre..." J'ignorais Pascal pour le moment ,voulant savoir si le type en savait plus sur la gamine,je me méfiait de tout le monde,surtout ceux avec des pouvoirs.
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Jefferson Hyde
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À peine Jefferson eut-il fini de crier à l'adresse de Hamtaro qu'une explosion retentit derrière lui, le faisant rentrer sa tête dans les épaules par réflexe, au point que les bords de son chapeau touchaient le col relevé de son manteau. La montagne hurlait, crachant d'immenses gerbes de magma qui se mirent à dévaler la pente à une improbable vitesse. Si le petit groupe ne trouvait pas rapidement un moyen de s'échapper des griffes du volcan, ils allaient tous finir trop cuits. Beaucoup trop cuits pour pouvoir rentrer chez eux. Jefferson, c'était le genre de type qui avait un deathwish. Vous connaissez ces individus qui recherchent sans cesse les rush d'adrénalines en pratiquant des sports dangereux, voire mortels ? Eh bien le Chapelier était de ce genre là. Ce n'était pas vraiment conscient chez lui, mais à force de vivre, et surtout vivre comme il vivait, il était devenu presque allergique à l'ennui, et plus le temps avançait, plus il avait besoin de frissons, de vibrations. Il n'avait de toute manière que peu de considération pour la vie humaine -la sienne ou celle des autres-, alors un volcan en éruption, pendant que ça faisait paniquer les autres, lui, ça le mettait en émoi total, ça le fascinait au plus haut point. Enfin, ça c'était avait que Grace -enfin, Paige- soit venue au monde. Certes, il avait toujours sa tendance au deathwish, mais désormais, il devait survivre à n'importe quel obstacle, simplement pour ne pas que sa fille souffre à nouveau qu'on lui arrache son père. C'était déjà arrivé bien trop souvent, et il était hors de question que l'un et l'autre ne se revoient plus jamais à cause d'un énorme tapis de magma qui avançait à toute vitesse en direction du Chapelier. Même la méchante Reine n'avait pas réussi à les séparer aussi longtemps ! Et c'est ainsi qu'il sentit un léger malaise l'envahir quand il vit ses collègues de mésaventure se faire ramasser un par un par les sbires de Hamtaro, tandis que ce dernier voletait au loin sans avoir l'air de vouloir revenir.
« Hamtaro... Hamtaro ! »
Jefferson fixait la lave qui se rapprochait dangereusement, se demandant s'il allait finir comme les malheureux de Pompéi, avant de sentir des pattes crochues le saisir aux épaules. Le Chapelier n'eut pas le temps de protester que déjà il se retrouva bien au-dessus de la montagne, admirant avec fascination le contraste entre le vert de la jungle et l'orange rougeoyant de la lave, jusqu'à redescendre presque aussitôt en piquée, balancé indifféremment par Hamtaro dans la clairière, près des autres. Ce n'est qu'à ce moment-là que Jefferson réalisa qu'il était épuisé. Après tout, il aimait certes l'adrénaline, il était accroc aux rushs ; mais il fallait reconnaître que cela faisait un bout de temps qu'il n'avait pas pris part à une suite pareille de mésaventure. Et tandis qu'il respirait à toute vitesse, restant couché sur le dos, il saisit son chapeau et le lança droit vers le ciel. Hamtaro saisit l'objet en plein vol ; visiblement, il voulait le couvre-chef depuis le début de leur infernal duo aérien... et pour une fois, le Chapelier se dit qu'il pouvait le garder. Enfin, surtout parce qu'il n'avait pas envie de courir dans tout le jurassique pour se battre contre un ptérodactyle, tout ça pour quelques malheureux morceaux de tissus. Sortant une petite fiole au hasard de ses poches, il analysa le contenu un instant à la lumière, curieux d'en connaître le contenu, avant de vider l'éprouvette cul sec, partant du principe que c'était sûrement un concentré de théine tonique, pour lui permettre de récupérer rapidement. Ou alors c'était un de ces bijoux hallucinatoires, il n'était pas exactement certain... Le pseudo-badass fit irruption dans la clairière, et Jefferson poussa un petit cri de surprise.
« Grace ? »
C'était bien sa fille qu'il avait cru voir tenant la main du type dont il n'avait toujours pas retenu le nom... Assis en tailleurs sur le sol, Jefferson se contenta d'observer d'un air hagard les personnages évoluer autour de lui, soudain impatient à l'idée de rentrer et de retrouver sa chair, son sang et son univers. Il aurait volontiers été s'occuper de la petite, un regard tendre et paternel posé sur elle, mais Mary Margaret Blanchard et Pascal faisaient déjà un boulot formidable, et très franchement, son estomac comme ses sens commençaient à réagir étrangement au concentré de théine qu'il avait ingurgité... Malgré cela, il adressa un sourire sympathique et un signe de la main à la petite inconnue quand elle posa son regard curieux sur lui, et elle sourit en retour avant de reporter son attention sur Pascal. Certes, le Chapelier se sentait plus en forme, mais d'un autre côté, les effets secondaires de la fiole s'amusaient déjà avec son métabolisme. Il se leva à la vitesse de l'éclair, campé fermement sur ses deux jambes, tendant un bras théâtralement vers Pascal.
« Je te suis ! Eh, mais depuis quand vous êtes deux... T'as un frère jumeau qui est venu avec nous ?! »