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 Time to be Badass [ft LA GRANDE HIPPOLYTE]

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Pascal Méléon
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Time to be Badass [ft LA GRANDE HIPPOLYTE] _



________________________________________ 2015-03-03, 20:08

La banque.
Un endroit dans lequel je ne me rendais jamais. Pourquoi? Parce que je n'avais pas beaucoup d'argent, et qu'il y avait toujours trop de monde. Mais voilà, je venais de rentrer de Dun Broch et j'avais mis un peu d'argent de côté entre temps, donc je voulais le récupérer. Pourquoi j'avais mis de l'argent à la banque? Parce que j'avais peur de ne jamais revenir de l'expédition de Judah en un seul morceau. Bon, j'avais survécut malgré tout, même si je m'étais fais tiré dessus pas une sorcière, pourchassé par des soldats, j'avais chevauché un dragon avant de combattre et tué le dieu des enfers. Sincèrement? C'était un sacré voyage même pour mes standards, et ça venait d'une personne qui avait chassé le raptor au jurassique avec un chapelier fou. Enfin bref, je venais de revenir à Storybrooke et surprise. Plus de Malédiction. Je ne l'avais pas vu venir celle-là, il pouvait s'en passer des choses en trois mois, l'Alliance entre Storybrooke et l'Olympe, le fossoyeur qui sauve la ville, un magicien fou. Bon sang, j'allais retourner en Ecosse et chasser le grizzli, ça serait moins le bazar que Storybrooke en ce moment. Mais en même temps, c'était la fin du sort qui nous retenait ici, un univers de possibilités s'ouvraient aux habitants. Enfin un monde entier plutôt, le monde entier.
L'an dernier j'aurais été totalement dingue à cette idée, mais j'avais roulé ma bosse du monde des contes jusqu'aux mers de l'Olympe en passant par les jungles du Jurassique. Donc je ne me trouvais pas dans l'envie urgente de changer d'air, au contraire, pour l'instant je voulais simplement me poser pour de bon dans la ville et me reposer plus encore. J'étais fatigué de me battre à longueur de journée. Donc oui, j'allais peut-être prendre un petit boulot durant quelque temps et stabiliser ma situation avant de penser à m'engager chez les flics
Donc voilà pourquoi je me retrouvais à la banque, le problème étant que depuis la fin de la Malédiction et bien... Beaucoup de gens voulaient quitter la ville pour partir en voyage, sauf qu'un voyage coûtait beaucoup d'argent... Argent qui se trouvait à la banque.
C'était à cause de ça que je venais de dépasser plus d'un heure d'attente dans une queue qui n'avançait pas et que je commençais lentement à tapoter le pommeau de mon sabre de manière agacé. Bon sang, j'avais même pas Brave pour faire la discussion et je n'avais pas envie d'ouvrir mon paquet de m&m's maintenant. Donc en fait, je m'ennuyais ferme, comme la personne devant moi... Et la personne derrière moi.  Voilà pourquoi je n'allais pas à la banque, bon sang, ça me tapait sur les nerfs. J'étais patient mais resté tout ce temps debout à regarder les murs commençait à faire long, vraiment long. 
Pascal soupira avant de passer une main sur sa cicatrice qui longeait son visage, cadeau d'un soldat lors de son premier voyage en Ecosse, et recommença à tapoter sur le pommeau de son sabre rouge. Qui avait toujours cette couleur vermeille à cause du sang de Judah. Bon sang j'en avais combattu des trucs dans ma vie de caméléon, un peu trop même. 

Pascal soupira une énième fois avant de voir une fille sortir de la file d'attente et se diriger d'un pas ferme vers le guichet, doublant tout le monde sans regarder personne. Beaucoup de clients grommelèrent sans rien dire, laissant la blonde passer sans rien dire.
Sauf que je n'étais pas la plupart des clients, que j'étais de mauvaise humeur et que je n'aimais pas les personnes impolies. 
Le caméléon sortit de la queue pour se mettre juste devant la blondine, elle était un peu plus jeune et petite que moi, mais elle semblait encore plus impatiente que je ne l'étais. Sauf que je m'en fichais, cela faisait trop longtemps que j'attendais pour me faire doubler.
Lorsque le caméléon parla, c'était avec une légère pointe d'agacement et il regarda la fille dans les yeux sans ciller devant son regard. 

"Tu retournes à ta place. Maintenant. Tes parents ne t'on pas appris la politesse? "
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________________________________________ 2015-03-06, 15:07




Time to be Badass

Pascal && Hippolyte


« Dis, dis, tu veux bien m’aider pour préparer mon mariage ? » Hippolyte haussa un sourcil. Elle observa longuement Lily qui se tenait devant elle, dans sa chambre. Cette dernière avait averti qu’il fallait qu’elles se voient rapidement car il fallait qu’elle lui demande quelque chose. Mais Hippolyte ne s’attendait pas dû à cette demande. En plus, on ne pouvait pas vraiment dire que c’était la meilleure phase de la vie d’Hippo. Cette dernière était dans une réellement remise en question, concernant elle-même mais également sa famille, par rapport à ce que lui avait dit Egéon à Londres. Blessée par son mensonge et l’abus qu’il avait fait d’elle, puis le comportement d’Aphrodite envers elle, avait complètement retourné la demi-déesse qui ne savait plus quoi penser. Avait-il raison ? Dans les moments comme ceux-là, Hippolyte n’avait qu’une envie, c’était rester seule. D’ailleurs la jeune femme ne sortait plus que pour ses cours. Le reste de son temps, elle le passait à la coloc. C’est pourquoi ce fut Lily qui s’était déplacée. Si elle avait quelque chose d’aussi important à dire, alors elle prendrait le temps de se déplacer. Hippolyte commençait à connaître la jolie brune et ne fut pas du tout surprise de la voir débarquer dans sa chambre. Par contre, sa requête fut pour le moins surprenante. « Genre, pour le choix de la nappe, de la décoration, du buffet… » Lily était en train de s’emballer. Hip posa ses deux mains sur les épaules de son amie. « Calme ! » Hippo adressa un léger sourire à Lily. Elle allait se marier avec Elliot ? Ouawh. Etait-elle la dernière au courant ? « Tu vas te marier ?! » Oui. En posant ouvertement la question à Lily, Hippolyte prit totalement conscience de ce qui allait se passer. Elle était choquée. Mais finalement, lorsque son amie lui demanda si elle acceptait d’être sa demoiselle d’honneur, Hippolyte acquiesça. Elle avait quand même hésité en entendant le nom de l’autre folle dingue au katana : Robyn. Mais comme si les nouvelles n’arrivaient jamais seule, Lily fit une seconde proposition à Hippo. « Ellie fait une escapade en Grèce. Un vrai voyage ça nous ferait trop du bien après Londres. Puis faut qu’on parle du mariage et tout ! Viens avec moi en Grèce ! » Hippolyte fit les yeux ronds. Là aussi elle hésita. La jeune femme n’avait certainement pas envie de revivre ce qu’elle avait vécu à Londres. Mais Lily lui fit la promesse que là, ce serait un voyage totalement touristique. L’idée de visiter un nouveau pays en sa compagnie la fit accepter la proposition de voyage. Et voilà pourquoi Hippolyte était dans la banque, en ce moment-même. Il y avait un monde fou et c’était à cause des derniers événements survenu à Storybrooke et la fin de la malédiction. La jeune femme n’avait pas tout comprit, elle n’avait pas vraiment cherché à comprendre. Hippolyte avait voulu parler à son père, mais elle ne l’avait pas encore revu…comme s’il n’était plus là. Pourtant personne ne lui avait rien dit. Mais trop peinée par les récents événements, Hippolyte n’avait pas pris le temps de reprendre réellement contact avec ses proches. D’ailleurs, ses cadeaux étaient toujours dans leur sac. Bref. Hippolyte attendait déjà depuis trop longtemps. La patience n’était pas son point fort. Alors elle soupira longuement avant de sortir sa tête de la file. Pourquoi est-ce que ça allait si lentement ? Qu’importe. Hippolyte n’attendrait pas plus longtemps à ce niveau-là de la file. La demi-déesse décida de sortir de la file puis de se diriger vers le comptoir. Sur le chemin qui la séparait du comptoir, elle arrivait à entendre les gens pester contre elle. Mais cela ne l’atteignait pas le moins du monde ! Bientôt elle serait à ce fichu comptoir pour retirer de l’argent liquide et pouvoir faire un échange, en Euro. Eh oui, la Grèce avec des euros en poche c’était mieux. Cependant, alors qu’elle se dirigeait d’un pas déterminé vers le comptoir, elle fut stoppée par un homme un peu plus grand qu’elle en taille, par contre, il semblait avoir le même âge qu’elle. Hippolyte remarqua directement la sacrée cicatrice qui longeait son visage. Ce n’était pas très joli à voir. Ce mec avait l’air carrément bizarre. Il traînait avec un sabre ou une épée, enfin qu’importe. Le pire n’était pas vraiment là, c’est plutôt que l’épée avait une couleur semblable à celle de sang. Il cherchait à faire quoi en sortant comme ça ? Faire peur à tout le monde ? Hippolyte n’appréciait pas le ton qu’il employait et encore moins le sujet épineux sur lequel il venait d’aller. Parler de ses parents était une mauvaise idée. La demi-déesse planta son regard dans le sien. Elle lui adressa un regard plutôt froid, plutôt noir. « Alors le balafré il va de suite arrêter de me donner des ordres. Mieux vaut pour tes petites fesses que tu ne rencontres jamais mon père car il peut être pire que moi. Dégages de mon chemin maintenant. Vous avez attendu 28 ans avant de pouvoir sortir de cette ville, vous pouvez bien attendre quelques heures de plus. Pas moi. » Elle posa sa main sur le bras de l’homme pour le pousser sur le côté. Ce n’était clairement pas un homme qui allait l’arrêter de son objectif. Et ce n’était certainement pas le moment de lui chercher des problèmes. « Retourne faire mumuse avec ton joujou. » Hippolyte désigna de l’index le sabre qu’il avait. Pas sûr que l’homme apprécie le comportement de la demi-déesse. Mais si bagarre verbale ou physique il devait y avoir, alors Hippolyte ne se gênerait absolument pas ! Elle ne retournerait pas sa place, c'est clair !


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________________________________________ 2015-03-06, 22:44

« Alors le balafré il va de suite arrêter de me donner des ordres. Mieux vaut pour tes petites fesses que tu ne rencontres jamais mon père car il peut être pire que moi. Dégages de mon chemin maintenant. Vous avez attendu 28 ans avant de pouvoir sortir de cette ville, vous pouvez bien attendre quelques heures de plus. Pas moi. »

Oh bon sang, il fallait que je tombe sur une fille impolie et têtue. J'avais déjà Hope qui était comme ça, mais le comportement de la blondine était juste insultant, splendide. Je venais de tomber sur une fille à son papa qui se croyait plus importante que tout le monde. Elle se croyait tout permis et s'attendait à ce que tout le monde se la ferme? Et bien dommage, je n'étais pas tout le monde et je n'allais pas bouger le premier. La blondine tenta de la pousser, mais Pascal refusa de bouger et continua de regarder l'insolente d'un air sombre. Ce qu'elle venait de dire sur son sabre n'aida pas l'humeur du caméléon qui commençait sérieusement à perdre patience, cependant, il était toujours Pascal et préférerait éviter d'en venir au main avec une femme, aussi agaçante soit-elle. Cependant, si elle ne retournait pas dans la file où osait lever la main sur lui, le résultat ne serait pas beau à voir.

La blondine accentua la pression sur son bras et le caméléon refusa encore de bouger, même si je devais admettre qu'elle avait plus de poigne que prévu. Mais il en faudrait bien plus pour le faire bouger, et Pascal activa sa carte secrète. Il siffla rapidement et un bolide de plume entra par une fenêtre ouverte de la banque. Brave vola à une vitesse folle, ses imposants deux mètres trente d'envergure frôlèrent la tête de la blondine qui sursauta par réflexe. Pascal tendit son bras pour laisser Brave se poser dessus, l'aiglonne posa son regard de prédateur sur la blondine et poussa un cri menaçant. Les pupilles du balafré tournèrent au rouge vif alors qu'il regarda la blondine dans les yeux.

"Je vais te le dire une dernière fois, retourne à ta place et va pleurer dans les jupes de ton papounet. Mais c'est hors de question que tu doubles tout le monde. "

Les deux individus se fusillèrent du regard, sans qu'aucun d'eux ne veuillent baisser le regard, la tension palpable qui s'échappait de la scène avait fait reculer les autres clients de quelques mètres et Pascal avait instinctivement posé sa main sur le pommeau de son arme rouge, personne ne fit aucun mouvements...
Puis plusieurs choses arrivèrent en même temps.

Une quinzaine d'homme cagoulé et habillé en noir entrèrent dans la banque d'un seul coup, il y eut plusieurs coups de feu et les clients se jetèrent au sol en hurlant, sauf Pascal et la blondine qui se tournèrent vers le groupe qui semblait être des braqueurs.
Bordel, c'était bien ma chance, le seul jour où je me rendais à la banque il fallait que ce genre de truc arrive. Bon sang, ils étaient préparés en plus! C'était carrément des fusils d'assauts qu'ils avaient? Et oui, bon sang, pour quoi ça tombait toujours sur moi ce genre de connerie?

"Bonjour tout le monde, aujourd'hui le spectacle vous est offert par la joyeuse troupe des braqueurs de banques, alors silence dans la salle et admirer le spectacle."

...
Bon sang, leur boss avait un sens de l'humour à la noix. Et deux de ses acolytes venaient de lever leurs armes vers nous, Pascal leva prudemment ses mains, heureux de savoir que Brave c'était déjà envolé pour se percher sur l'une des poutres du bâtiment, brave aiglonne. La majorité des braqueurs de banque se mirent en position de manière précise et deux autres nous accompagnèrent vers ce qui semblait être une salle d'archive. Tout le monde fut rassemblé et regroupé dans cette salle, ordonnant à leurs prisonniers de se tenir à genou, ne prenant même pas la peine de fouillé et désarmé leurs prisonniers, sachant pertinemment que le moindre mouvement suspect seraient accueillit par un chargeur de semi automatique dans le corps.
Mais pour l'instant, le caméléon s'empressa plutôt de retenir le chemin et de penser à un plan d'attaque, je n'étais pas dans la meilleure des situations mais j'avais l'habitude. Juste que cette fois il fallait que je me la joue malin, alors le caméléon réfléchit à toute ses options, restant serein tandis que plusieurs plan passèrent dans sa tête. Car il était hors de question que le caméléon reste les bras croisés devant ce type d'acte, s'il devenait policier un jour il devait s'habituer à ce genre de péripétie. Enfin il l'était déjà, mais il devait s'en sortir.
Alors accroupie dans le silence de la pièce, Pascal commença à mettre son plan en exécution, premièrement, se débarrasser des deux gardes qui les empêchaient de bouger.
Le plus discrètement possible, Pascal ouvrit un sachet de m&m's et laissa les billes colorées se dispersées sur le sol, roulant bruyamment. Les deux gardes regardèrent les bonbons rouler jusqu'à leurs pieds, baissant leurs vigilances durant un seul instant.
Le caméléon en profita pour devenir totalement invisible, disparaissant aussitôt et se relevant rapidement pour se diriger vers le premier assaillant.
J'allais devoir faire vite et les empêcher de tirer ou de prévenir le reste de la bande, il fallait que je sois rapide et précis.
Heureusement pour moi, c'était ma spécialité. Mais je me doutais d'une chose, qu'il serait plus que probable que je doive dégainer mon arme durant ce braquage, je ne devais pas me voiler la face, ces gens n'hésiteraient pas à me tuer si jamais il m'attrapait, alors je devais me montrer aussi intransigeant qu'eux.
Cependant, si je pouvais en laisser un maximum en vie, cela serait parfait. Je détestais prendre une vie, sauf que cette situation l'exigerait surement.

Plus rapide qu'un serpent, Pascal se glissa derrière le garde le plus proche, même si ce dernier sentit le mouvement autour de lui il était trop tard. Le caméléon frappa l'arrière de sa nuque et le braqueur poussa un gémissement étouffé avant de tomber dans les pommes, sa circulation sanguine coupée. Le caméléon se dirigea rapidement vers le second garde uniquement pour voir son arme levée vers lui, cherchant une cible mais se préparant à tirer, Pascal profita de cette hésitation et ne faillit pas, son sabre quitta sa ceinture et fit un arc de cercle parfait qui se dirigea vers le cou du braqueur. Tranchant net la tête de ce dernier dans un mouvement fluide et précis.
Le caméléon s'attendait à un geyser de sang, mais à sa grande surprise, l'homme se transforma en cendre sans avoir le temps de poussé un cri. Et Pascal réapparut aussitôt, tapant du pied dans le petit tas de poussière qu'était devenu l'homme.
Okay.
Est-ce que j'avais tué un mini Judah?
Pascal se tourna vers le second braqueur inconscient et leva sa cagoule, uniquement pour tomber sur un visage couleur rouge et des dents anormalement longues et pointues. Est-ce que... Mais oui... C'était un démon. L'autre venait de se changer en cendre et ce visage n'était définitivement pas humain, le reste de la salle en profita pour regarder le visage du braqueur et beaucoup restèrent figés. Bon, c'était la première fois que je voyais un démon d'aussi prêt mais... Ils venaient de braquer une banque et de menacer plusieurs citoyens, et ce n'était vraiment pas le bon jour pour faire quelque chose de ce genre.

Le caméléon planta son sabre dans le cœur du démon sans la moindre hésitation et regarda son corps de changer en cendre, puis il craqua sa nuque avant de faire un moulinet avec son sabre et de regarder son portable, impossible de passer un appel, cela aurait été trop facile. Donc il fallait se charger de ses démons un par un. Bien, c'était parfait, une troupe de créature mythologique avec des armes à feu, voilà une journée qui s'annonçait spectaculaire.
Le balafré rangea son sabre avant de regarder les différentes personnes toujours agenouillées qui restèrent interdites.

"Bon, c'est hors de question que je laisse une bande de démons piller cette banque, vous aller rester ici le temps que je m'en charge. C'est plus prudent pour tout le monde."

Le caméléon refusa de laisser quelqu'un d'autre risquer sa vie dans ce bordel et il refusait encore plus d'utiliser une arme à feu... Pas depuis cette accident à Dun Broch. Donc il fit craquer ses doigts avant de jeter un dernier coup d’œil au reste des prisonniers.
Bon, ça allait être une longue journée pour le coup.
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________________________________________ 2015-03-14, 00:07




Time to be Badass

Pascal && Hippolyte


C’était donc la guerre qu’il cherchait en restant sur ses positions ? Clairement Hippolyte n’allait pas s’abaisser à lui. Il n’était rien pour elle, simplement un inconnu qui se prenait pas pour de la merde. Son regard très étrange, rouge vif, ne fit pas peur à Hippolyte qui continuait à le fixer droit dans les yeux. « Un oiseau ? Tu penses sérieusement qu’un oiseau va me faire peur ? » Elle sentait sa colère monter lorsque ce dernier fait une nouvelle fois référence à son père. Elle allait littéralement sauter dessus. Tandis qu’il posait la main sur le pommeau de son arme, Hip serrait les poings. Eh oui, elle n’avait pas pris sa lance, c’était bien dommage. Sérieusement elle ne pensait pas en avoir besoin dans un endroit pareil. Au moins, la prochaine fois elle saurait qu’il faut l’emporter partout. D’ailleurs ce qui se passa par la suite ne fit que confirmer cette remarque. Des hommes en noir et cagoulés venaient d’entrer dans la banque en tirant plusieurs coup de feu en l’air. Ceci eut pour conséquence de faire peur à tout le monde. Les clients s’étaient jetés au sol en poussant des cris de peur. Hippolyte et le balafré n’avaient pas bougés. Ils s’étaient tournés vers les braqueurs. La demi-déesse avait haussé un sourcil. C’était une blague ? Apparemment non. Ils étaient très bien organisés. Deux d’entre eux rassemblèrent les otages pour les amener vers une salle. Ils allaient être prisonniers là-dedans ? Hippolyte leva les yeux en l’air, tout en entrant dans la pièce. Elle se mit à genoux, comme les autres. Rester comme ça, si impassible, c’était impossible pour la demi-déesse. Elle avait envie de leur faire regretter leur crime. L’étudiante tourna la tête vers celui qui venait de laisser rouler des bonbons. Sérieusement ? Le balafré pensait que c’était le moment pour manger ? Hip allait lui lançait un regard noir mais ce dernier disparut comme par magie. Oh ! Qu’est-ce que c’était ce bordel ? Hippolyte comprit ce qui venait de se passer lorsqu’elle vu un des braqueurs tomber au sol inconscient puis un second qui venait de se faire trancher la tête. Au lieu d’avoir un corps sans tête au sol, il ne resta plus qu’un tas de cendre. Immédiatement, Hippolyte fit le lien avec Londres. Là, il était impossible pour elle de rester là. Il fallait qu’elle agisse. Voir ces braqueurs lui faisait remonter des souvenirs dont elle n’avait pas besoin. Il fallait qu’elle fasse cesser les agissements de ces hommes. Là, elle n’avait qu’une envie, c’était de mettre fin à leur vie, sans aucun scrupule. L’inconnu au sabre venait de tuer le premier braqueur. Il allait jouer au chevalier, sauveur de la banque de Storybrooke. Bah voyons. Comme s’il allait pouvoir s’occuper de 13 braqueurs à lui tout seul. Hippolyte leva les yeux en l’air. « Tu n’y arriveras pas tout seul. Je t’accompagne ! » La jeune femme allait se lever, sauf qu’un homme mit sa main sur la sienne. Hippolyte se stoppa puis tourna la tête vers l’homme en question en lui adressant un regard interrogateur. Qu’est-ce qui lui prenait à cet inconnu ? « N’y allez pas ma jolie. Risquer votre vie c’est de la folie. Vous êtes trop jolie, trop jeune pour mourir. » Hippolyte haussa un sourcil. Il venait bien de l’appeler « ma jolie » ? La jeune femme retira brusquement sa main puis se releva rapidement. « La ferme. Je sais ce que je fais ! » Bon par contre, Hippolyte n’avait pas d’arme. Pourquoi diable avait-elle laissé sa lance à la coloc’ ? La jeune femme s’avança vers le tas de cendre. Il y avait des armes au sol, que les deux braqueurs avaient laissé avant de disparaître en tas de cendre. Hip prit le semi-automatique, arme qu’elle avait déjà tenu à Londres. Elle la cala entre son jean et sa peau. Il lui fallait une arme pour le combat rapprochée. Malheureusement il n’y avait rien dans la salle. A moins que … La demi-déesse se dirigea vers une des étagères. Elle prit la barre en ferre qui tenait les étagères entres elles. Pour cela, elle du violemment casser l’étagère et tout ce qu’elle espérait c’est que cela ne se soit pas entendu. Au pire, Hippolyte et le balafré leur ferait la fête. D’ailleurs ce dernier l’observait bizarrement. « Quoi, vous avez jamais vu une femme faire ça ? » Bon ok, c’était impressionnant de voir une femme dotée d’une telle force, mais il fallait s’y faire. « Vous autre, restez là. Et si jamais un d’entre eux vient ici, servez-vous de ça ! » Hippolyte désigna avec son index les fusils des deux braqueurs. « Reviens vite ma jolie, et en vie, qu’on puisse boire un verre ensemble. » La jeune femme soupira puis se retourna vers elle. Elle pointa son arme sur lui. « La ferme, sinon toi, tu ne sortiras jamais d’ici. » Non mais clairement il était lourd ! Hippolyte tourna les talons et sorti de la salle en compagnie de l’inconnu. « Une idée de comment s’y prendre ? » Un des braqueurs venaient dans leur direction. Hippo se cacha derrière une sculpture, espérant que l’inconnu avait disparu pour se cacher. Une fois le braqueur à son niveau, Hippolyte lui planta violemment la barre en fer. Oui. Il ne devait y avoir aucun blessé. Ce genre de créature ne devait pas vivre. Le cri de douleur que poussa le braqueur avait certainement été entendu par les autres. Il fallait continuer à progresser. Hippolyte sorti de sa cachette puis reprit sa barre en fer. Cette dernière était remplie de sang et il n’y avait rien pour la nettoyer. La demi-déesse reprit le chemin, sa barre en fer devant elle. Ce dont elle ne s’attendait pas, c’est que ça vienne du côté. Hippolyte reçu un coup au niveau de la tempe. Ceci eut pour conséquence de faire vaciller Hippo qui lâcha son arme. Mais elle fut retenue par un des braqueurs qui lui prit le poignet pour la prendre en otage. Un peu sonnée, Hippolyte n’eut pas trop le temps de se défendre. Et maintenant le braqueur la menaçait avec un couteau au niveau du cou. Punaise, mais ils avaient combien d’arme différente ? « Pose ton sabre au sol sinon je l’égorge. » Franchement, s’il pensait que la vie d’Hippolyte avait une quelconque valeur aux yeux du balafré. Hippo était vraiment mal. Attendre qu’il agisse, c’était du suicide ! Hippolyte préféra s’en sortir toute seule. Elle avait retrouvé ses esprits, bien qu’elle ait un sérieux mal de crâne. La demi-déesse lui écrasa violemment le pied puis prit rapidement le pot de fleur qui se trouvait à côté d’elle pour le frapper avec à la tête. Il lâcha le couteau puis tomba inconscient au sol. Ne jamais sous-estimer une demi-déesse !


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________________________________________ 2015-03-16, 19:36

« Tu n’y arriveras pas tout seul. Je t’accompagne ! »

Oh vraiment? J'étais touché, mais je ne pense pas qu'une fille à son papa ne me soit d'une quelconque utilité. Surtout contre des démons avec des armes à feu (bonjour la combinaison explosive), elle allait surtout me gêner où donner ma position. Elle aurait été armé à la limite, pourquoi pas, mais même si elle était plus qu’agaçante je refusais qu'elle ne soit blessée, ou pire, dans une fusillade. J'admirais le fait qu'elle se soit proposé, mais je n'allais pas emmener une nouvelle fois une innocente sur un champ de bataille. Pas depuis Dun Broch.
Et je ne sais pas si je me le pardonnerai si jamais elle venait à... Non, il ne valait mieux pas y penser.
Pascal regarda avec une pointe d'amusement un gars essayer de retenir la blondine tout en essayant de la draguer, ce qui était aussi déplacé qu'inutile, nan mais vraiment mec, en plein braquage? Ça frôlait un nouveau niveau dans la débilité, cherches à t'en sortir vivant avant de draguer, et revoit tes priorités. Bref, Blondine ne se laissa pas faire et décida de prendre le semi automatique avec bien plus d'aise que moi. Ce qui me fit penser que je devrais surement m’entraîner à tirer avec même si la simple vue de cette arme me terrifiait et me dégouttait, depuis que je m'étais prit cette foutue balle à Dun Broch... J'étais révulsé par la simple vue d'un de ces engins de cauchemars, mais bon, il fallait que j'apprenne à tirer avec, juste au cas où...
Bon, elle savait tirer, ce qui était légèrement mieux, mais pourquoi elle semblait chercher une nouvelle arme? Il n'y avait rien d'autre dans la salle, alors elle allait se contenter de ça.
Puis mademoiselle décida d'arracher une barre en fer solidement accrochée à deux étagères fixées au sol, tout en faisant croire que c'était aussi facile que retirer une sucette de la bouche d'un enfant.
...
Sur qui je venais de tomber moi? La fille de Popeye? Bon sang j'avais pratiquement oublié que Storybrooke était remplie de gens... Excentrique (dixit le caméléon). Et dire que j'avais faillit en venir au main avec une blondine capable d'arracher des barres de fers avec ses mains. Bien, ça changeait beaucoup de choses. Elle savait se défendre, et c'était surement la seule capable dans la salle de couvrir efficacement mes arrières, il restait encore plus d'une douzaine de braqueurs, s'ils n'avaient pas de renforts. Bon, c'était nous deux (et Brave) en sous-nombre, sans communications avec l'extérieur et sans renfort, du moins pas tout de suite, j'espérais que les caméras avaient fait leurs boulot. J'étais resté plus d'une heure dans le hall de la banque alors je me souvenais bien de la salle, peu d'endroit où se mettre à couvert pour les deux camps. Nous allions devoir temporisés et attendre, réduire leurs nombres si possible et éviter de ce faire capturer. Ils avaient déjà perdu leurs otages, alors valait mieux ne pas leurs en redonner. Le cerveau de Pasca carburait déjà pour calculer cette improbable équation qu'était ce braquage de banque, nous avions l'élément de surprises certes, il me restait encore un paquet de m&m's et la blondine pouvait se défendre avec une arme à feu.
J'avais déjà affronté bien pire, démon où pas, c'était encore jouable, il fallait juste rester prudent.

« Une idée de comment s’y prendre ? »

"Plusieurs même, il va falloir attendre les renforts et éviter les conneries, d'abord il faudrait que... "

Bon, temps pis pour le plan, l'un des braqueurs venait droit sur nous, surement pour vérifier les otages, ce qui n'était pas bon du tout. Blondine se cacha derrière une statue alors que je disparu une nouvelle fois, me déplaçant sans faire un bruit derrière l'une des colonnes qui me permettait de voir toute la scène.
Et oh bon sang ça devait faire mal, ouaip, c'était le bruit de cervicales qui venaient de se changer en guimauve, bien, ça en faisait un de moins.
La suite néanmoins fut légèrement plus mouvementée, un autre braqueur que je n'avais pas repéré se faufila derrière la blondine et sortit un couteau, sans même me rendre compte de ce qu'il faisait le caméléon réapparut et sortit sur sa cachette, la main sur le pommeau de son sabre rouge. Bon sang, c'était exactement ce que je voulais éviter. Et merde, ce n'était pas bon?
Le démon braqueur me demanda de lâcher mon sabre au risque qu'il égorge la blondine, alors le caméléon sifflota doucement pour voir apparaître son aiglonne juste au-dessus du braqueur, bien, j'allais pouvoir faire quelque chose pour libérer là...
Bon, je vais essayer de résumé.
Pied en compote? Check.
Pot de fleur en fer (qui devait surement peser dans la vingtaine de kilo, mais elle soulevait le tout comme si le pot était en plastique) dans la tempe? Check.
Traumatisme crânien avec une hémorragie interne? Plus que probable, ce qui n'était pas bon pour le peu de neurones qui devait lui rester. Check.
Je donne un 18/20, simple, propre, efficace, mais légèrement trop bruyant. Parce que maintenant, toute la ville devait savoir que Blondine venait de réduire le crâne d'un mec en purée à grand coup de rose, et surtout les braqueurs. Pascal fit signe à Hippolyte de se cacher derrière une colonne différente de la sienne alors qu'une dizaine de démon venait de se mettre à découvert dans le hall. Juste à temps pour voir le cadavre de leurs compagnons se changer en poussière. Ce qui causa un grand silence dans la banque. Oh boy, cela n'allait pas être beau à voir.
Puis il y eut un sorte de grand reniflement immonde, comme si un loup enrhumé décidait d'inspirer et de tousser en même temps, sauf que ce n'était pas un loup, et que c'était l'un des démons qui nous sentait à l'odeur. Bon sang, pourquoi c'était toujours ce genre de créatures qui pouvait faire ce genre de truc?
Puis le démon, une montagne de muscle cagoulée, s'exprima, bon sang, il avait mangé, pas fumer, une usine de cigarette où quoi? On aurait dit que quelqu'un s'amusait à faire crisser du verre contre un tableau. Pour faire court, c'était surement la voix la plus discordante que je n'avais jamais entendu, et elle s'adressait à nous.
Oh joie.

"Tiens, mais qu'avons nous là? Je sens... Je respire du sang divin entre ces murs." Il huma une nouvelle fois avant de regarder la colonne qui cachait la blondine "Un enfant d'Arès? Comment c'est étrange, j'ai toujours pensé qu'il était trop coincé pour polir une autre lance que celle qu'il utilise sur le champ de bataille..." Puis il huma de nouveau, et je savais que le démon qui devait être le chef de la bande regardait ma colonne. "Et toi... C'est plus subtil, comme un parfum. Tu portes la fragrance d'Aphrodite, encore un de ces stupides prétendants. " Puis il y eut une pause et le colosse huma une dernière fois avant de tousser violemment, comme si son sensible petit nez avait été frappé par quelque chose (j'avais pris ma douche ce matin, nanmého). "Et il y a l'odeur de... Non... C'est le sang du Maitre, du sang ancien, mort. Du sang d'Hadès... Mais comment?"

Les techniques d'intimidations font partie intégrantes de l'art du combat, un zeste de peur avant le commencement même de la mêlée pouvait parfaitement faire la différence, alors je n'allais pas m'en priver.
Le caméléon tira son sabre rouge avant de le sortir de sa cachette, offrant une vue parfaite sur la lame couleur sang qui brillait d'une manière funeste sous la lumière des néons. Depuis qu'il y avait eut ce léger... Incident avec Judah, la lame ne s'était jamais émoussée et aucune fêlure n'était apparue dessus malgré mes nombreux combats. Sa couleur rouge sang fit reculer les démons d'un pas et je pouvais sentir leurs malaises grandissant. Bien sûr, tomber sur quelqu'un qui maniait une arme couverte du sang de l'être qui devait avoir la place de grand patron en enfer.
Bouh, je suis effrayant.

"Il avait les mains baladeuses, je n'aime pas lorsque quelqu'un a les mains baladeuses. Alors je lui est coupé la tête. D'autre question? "

...
Ouais, ça allait barder.
Pascal rangea son sabre et se tourna vers Blondine, désormais nommée Blondine fille d'Arès, pour lui lancer un regard qui voulait dire "Tu aurais pût me le dire" . Bien, une démi-déesse au caractère de merde. Oh wait, j'avais faillit me mettre le grincheux à dos pour une autre raison que mes visites à Arya? Chouette, j'avais frôlé la catastrophe puissance 9000. D'ailleurs Blondine me rendait bien le regard, oula, elle connaissait Aryana où quoi? Bref, restons concentré sur le premier objectif, ne pas mourir face à une horde de démon.
Pascal profita d'avoir l'attention de Blondine pour lui faire signe de lever la tête vers les poutres du plafond, où Brave s'était perché, les yeux fixer sur la troupe de braqueurs qu'elle devait considérer comme des ennemis. La fille d'Arès me regarda de nouveau et je lui pointa son arme avant de lever trois doigts et pour faire un compte à rebours. Il y eut un ricanement sombre alors que plusieurs armes désactivèrent leurs sécurités. Puis le compteur arriva à zéro et le caméléon siffla un grand coup.
Brave fondit tel un bolide de plume vers la tête du braqueur le plus proche, hurlant avant de déployer ses ailes et de planter ses deux serres dans leurs orbites d'un démon qui commença à hurler de douleur et à tirer sous l'effet de la douleur et de la panique. Plusieurs balles touchèrent les murs, d'autre ma colonne et un autre démon tomba en se prenant une rafale dans le torse, se changeant en poussière, Brave tira une dernière fois avec ses serres et s'envola une nouvelle fois, arrachant une partie du lobe frontale du démon qui tomba a son tour en poussière rouge.
Et c'est pour ça qu'il faut avoir peur du piaf.

La fille d'Arès profita de la panique pour tirer des rafales méthodiques contre les démons, dont plusieurs tombèrent en poussière, leurs nombres venaient de chuter en flèche, mais je me doutais que cela devait être les plus faibles d'entres eux. Surtout lorsque deux d'entre eux lâchèrent leurs armes pour dévoiler une paire d'aile en peau rabougrie. Leurs membres s'allongèrent pour prendre un profil aviaire difforme et hideux. Puis elles sortirent deux épées de nul part avant de pousser un cri strident.
Des harpies.
...
Oh joie.
La cagoule d'un des derniers démons restant explosa en... En... En une foret de serpent sifflant et crachant qui nous regardaient avec des yeux vils et méchants. Leurs mâchoires claquant dans le vide alors que le corps de la propriétaire de cette charmante tignasse s'allongea et que ses jambes fusionnèrent pour former une queue serpentine verte et disgracieuse alors qu'un trident venait d’apparaître dans ses mains désormais recouverte d'écailles. Oui, c'était la parfaite description d'une gorgone qui se tenait devant nous. Le grand chef de bande semblait avoir disparut pour je ne sais quelle raison, laissant les trois monstruosités couvrir ses arrières.
Bon, une du dieu de la guerre et un tueur de dieu contre deux harpies armées et une gorgone?

Pascal se tourna vers Blondine, un léger sourire se frayant un chemin pour briser le masque de concentration durant un cours instant, le caméléon fit un signe de tête avant de pointer du doigt les trois démones qui nous barraient la route. Bien, il était temps de savoir comme elle se débrouillait, n'est-ce pas?
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Time to be Badass [ft LA GRANDE HIPPOLYTE] 4tez
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?

Time to be Badass [ft LA GRANDE HIPPOLYTE] 3401
Tu m'as vraiment manqué Peg !


| Conte : Inventé
| Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.

| Cadavres : 812



Time to be Badass [ft LA GRANDE HIPPOLYTE] _



________________________________________ 2015-04-06, 16:51




Time to be Badass

Pascal && Hippolyte


Mauvaise idée d’avoir détruit le crâne de l’homme ou de la créature à coup de pot de fleur. Cela était assez bruyant et avait eu pour conséquence de ramener une partie des braqueurs. Pas très douée la demi-déesse. Hippolyte décida d’écouter son camarade du jour et de se cacher derrière une colonne. De là, elle put voir la créature qu’elle avait tué se désintégrer en un tas de poussière. Ok. Y avait-il ne serait-ce qu’une seule personne humaine parmi les braqueurs ? Et pourquoi des créatures s’intéresseraient à une banque ? C’était illogique ! Enfin bon, la jeune femme n’eut pas trop le temps d’y réfléchir. En effet, elle entendit les pas d’une dizaine de personne qui arrivait vers eux. Puis un gros reniflement. C’était dégoutant ! Surtout qu’il ne reniflait pas parce qu’il était enrhumé. Non, il venait de faire ça pour sentir des odeurs. Il était bizarre ce…type ? Hippolyte s’était penché pour observer discrètement le nouveau convoi de créature qui avait débarqué. Mais elle se recula contre le mur en mettant ses mains sur les oreilles lorsque l’homme commença à parler. C’était juste horrible. Sa voix était horrible. Le temps de s’y habituer, Hippolyte enleva rapidement ses mains pour écouter attentivement les paroles de l’individu. Comment cela pouvait-il être possible ? La demi-déesse tourna sa tête vers son épaule pour se sentir. Et mis à part le parfum, elle ne sentait rien ! Les demi-dieux avaient-ils vraiment une odeur particulière ? Pourquoi ne pouvait-elle pas se sentir ? Bref, c’était bizarre cette histoire. En tout cas, Hippolyte venait de perdre sa couverture. Le balafré savait son identité maintenant. Peut-être comprendrait-il pourquoi il ne fallait pas parler de sa famille, et encore moins de son père avec elle. Sauf s’il avait envie de pourrir en enfer ! Cependant lorsque l’homme à la voix horrible annonça sentir l’odeur d’Aphrodite sur le caméléon, Hippolyte lança un regard noir à son camarade de bataille. Sérieusement ? Encore un toutou à Aphrodite ? Un jouet à la déesse de l’amour qui avait tué Judah ? Oula. Hippolyte ne comprenait pas tout. Judah était le Dieu de l’enfer. Mais le balafré lui avait tranché la tête ? Il ne tenait vraiment pas à sa vie celui-là. Quoi qu’il en soit, il fallait qu’ils aient une petite discussion après cet épisode. Mais avant tout, il fallait en finir avec les braqueurs et sortir vivant de la banque. Heureusement pour elle, le joujou d’Aphrodite avait un plan. Hippolyte l’observa attentivement, essayant de comprendre à la lettre ce qu’il essayait de transmettre comme consigne. La demi-déesse leva la tête et aperçut l’oiseau du combattant. Elle l’avait presque oublié lui ! Bref, Hippolyte prit son arme à feu, puis attendit le décompte. Et lorsque l’oiseau fonça vers la brochette de méchant, la demi-déesse tira une multitude de balle, en essayant de viser convenablement. Il fallait avouer qu’elle était plus douée avec une lance, qu’avec une arme à feu. Mais elle se débrouillait. Malheureusement, eux aussi avait des armes. Il fallait donc être prudent et ne pas se prendre une balle. Aussi. Plusieurs fois, Hippolyte s’était cachée derrière la colonne. Son abri du moment. Une dernière balle dans la tête d’une des créatures et son arme ne fut plus d’aucune utilité. En effet, elle n’avait pas de munition. Voilà pourquoi les armes tel qu’un sabre ou une lance étaient plus efficace. Hippolyte constata alors ce que venait de faire l’oiseau. Beurk. C’est qu’il avait de la puissance ! En tout cas, le duo s’en sortait plutôt bien. Il ne restait plus grand monde debout. Il y avait trois personnes et le gros à l’horrible voix. Il fallait ruser. Ne pas montrer qu’elle n’avait plus de munition. Sauf qu’il y eut un gros changement dans la situation. Le gros laissa ses trois acolytes et décida de prendre la fuite. « Espèce de lâche… » Elle se l’était murmuré à elle-même, même si ses paroles avaient certainement pu être entendu par le reste du groupe. Mais en plus de cette fuite si lâche, les trois personnes venaient de prendre l’apparence d’harpie. Enfin pour deux d’entre elles. Car la troisième était plus impressionnante. Des serpents entouraient son visage. Elle avait des écailles à la place de la peau. Nul doute, il s’agissait d’une gorgone. Mais heureusement pour le duo, cela ne semblait pas être Méduse puisque même en l’observant dans les yeux, rien ne semblait se produire. Une chance ! Hippolyte observa son acolyte. Il semblait voir de quoi elle était capable ! Très bien. La jeune femme chercha du regard la barre de fer qu’elle avait perdu un peu plutôt. Et évidemment, celle-ci se trouvait non loin d’une harpie. Pourquoi fallait-il que cela soit si compliqué ? Hip n’avait plus de munition dans son arme. Elle était inutilisable ! Ou peut-être pas ! La jeune femme regarda le manche de son arme. Puis sans réfléchir plus longtemps elle décida de foncer vers son arme et une des harpies. Evidemment, la harpie fut plus rapide qu’elle et essaya de la griffer. Hippolyte l’évita de justesse. D’ailleurs, elle sentit une mèche de cheveux tomber sur son épaule. « Pas mes cheveux ! » Hippo lui donna un gros coup à la tête avec le manche de son arme. Les harpies avaient la tête dure, mais cela eut pour effet de la faire vaciller. Assez longtemps pour qu’Hippolyte puisse reprendre la barre en fer. Là, elle se sentait plus dans son élément. Certes, ce n’était pas sa lance, c’était même beaucoup moins maniable que sa lance, mais elle arriverait à faire. Elle l’a manierait comme sa lance. Il fallait juste qu’elle y mette un peu plus de force. La Harpie reprit ses esprits et se mit à vouloir attaquer Hippo avec une épée. Ouawhou. Le combat s’annonçait plus difficile. Heureusement, Hippolyte était meilleur qu’elle dans le maniement des armes. On remercie Ruini qui lui permettait de s’entraîner ! Après quelques minutes de combat, elle parvint à embrocher la Harpie. Lorsque soudain, elle sentit la lame d’une épée lui trancher la peau au niveau de son dos. « AAAH ! » Un cri mélangeant douleur et surprise. Ca y est, elle venait d’énerve Hippo ! La demi-déesse laissa sa barre de fer dans le tas de poussière (RIP La première Harpie) pour prendre l’épée de celle qui venait de rendre l’âme. Un combat à la Game of Thrones venait de commencer. La Harpie arrivait même à prendre la parole. « Tu devrais laisser ton ami au sabre combattre contre moi. Le combat serait plus loyal ! » Quoi ? Elle venait de la sous-estimer ? Hippolyte lui lança un regard noir avant de lui infliger une légère blessure. « Le balafré est occupé à régler le compte à la serpillière ! » Du moins, c’est ce qu’elle espérait. Car elle n’y arriverait pas toute seule. Et puis malheureusement elle ne pouvait pas vérifier. Elle-même était bien trop occupée à combattre la harpie. Cette dernière était d’ailleurs plus douée que la précédente dans le maniement de l’épée. Mais au bout d’un moment, Hippolyte fut plus rapide sur un geste. Un geste qui coûta la vie à la harpie. Hippolyte s’était baissé, esquivant le coup que la harpie avait porté vers le cou de la demi-déesse. Et elle, elle en avait profité pour enfoncer la lame dans le ventre ou ce qui servait de ventre de la créature. Ouf. Plus d’harpie. Mais il y avait toujours la gorgone. C’était un peu plus compliqué. Mais le balafré semblait l’avoir déjà bien affaibli. Par surprise, Hippolyte vint se placer derrière la créature et lui trancha la tête sans remord. C’était la façon la plus efficace de se débarrasser de ce genre de créature. « Merci pour ton aide. Je n’aurais pas pu y arriver toute seule. » Et c’était vrai ! S’il ne s’était pas occupé de cette créature, alors la gorgone se serait occupée d’Hippolyte. « Je ne suis peut-être plus une enfant, je m’habille plus chez Catimini. Et je ne suis peut-être pas une damoiselle en détresse. Mais je ne suis pas non plus un super héros tout droit sorti des Marvel ou de vos contes ! » D’ailleurs, lui il venait d’où ? Bonne question. Elle lui poserait certainement plus tard. Pour l’instant il fallait avancer. Hippolyte garda l’épée bien en main. « Alors comment se nomme le nouveau joujou d’Aphrodite ? » Bah quoi ? Sa tante aimait jouer avec les garçons. Hippolyte l’avait très bien vu lorsqu’elle avait draguait Egéon. En tout cas, elle passait vraiment du coq à l’âne. Entre le balafré et Egéon, il y avait quand même une sacré différence au niveau physique. Quoi qu’il en soit, elle aimait les petits jeunes la vieille déesse ! Sans attendre une réponse, la demi-déesse avança prudemment, guettant le moindre bruit suspect, d’un quelconque ennemi. Est-ce qu’ils étaient venus à bout de toute la horde ? C’était une excellente question. Quelque chose faisait dire à Hippolyte qu’ils n’allaient pas tarder à le savoir.


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