« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dès que quelque chose d'important m'arrive, il est toujours question d'elle. Si j'en avais le courage, j'irai à l'armurier le plus proche, je me ferai faire une arme sur mesure, puis je me rendrai chez elle afin de mettre un terme à mon calvaire. Car quand elle ne passait pas son temps à essayer de me pourir l'existence, elle se montrait bien trop gentille et je me faisais trop facilement avoir. Mais pas cette fois ci. Ce petit mot trouvé sur ma table de nuit en rentrant, ce mot d'excuse accompagné de cette petite boite joliment emballée, ça n'allait pas tout changer entre nous. J'avais pris la meilleure des décisions en lui demandant de ne plus jamais mettre les pieds chez moi - même si elle n'avait pas dû comprendre ce que ça voulait dire - et de ne plus jamais m'adresser la parole - ça au moins c'était bon, vue qu'elle m'avait écrit... -
On peut dire ce qu'on veut sur les filles, mais si elles ont bien un grand défaut, c'est qu'elles sont têtues... Toujours aussi têtues... Merida m'avait fait la lettre la plus courte qui existait, mais bon, avec elle, deux phrases c'était déjà plus que ce qu'elle n'avait jamais écrit pour qui que ce soit dans sa vie.
"Ho! Je suis désolé pour la dernière fois et tout le tralala! Profite bien du cadeau, SANS MODERATION !"
Je ne voulais même pas savoir de quoi il s'agissait. Je l'avais pris, j'avais regardé autour de moi pour chercher une corbeille à papier, mais dans ma chambre il n'y en avait pas. Finalement j'étais descendu pour le jeter dans la cuisine, mais maman était en grand ménage et s'il y avait une chose que je ne voulais absolument pas remettre sur le tapis, c'était le sujet "cuisine"... Depuis le passage de ce dieu et de la sauvageonne, mieux valait ne plus jamais parler de la cuisine!
J'avais quitté la maison, mettant le présent dans la poche de mon sweet, puis je m'étais dirigé vers le centre commercial. Faire des courses, ça allait me détendre. En plus on était jeudi et c'était le jour où Mer... Ah non ! Pas ça ! Je ne voulais pas tomber sur elle ! Surtout pas maintenant que tout allait mieux dans ma vie. J'avais fait demi tour et arrivé à un croisement, j'avais vue une autre personne indésirable, sortir ses poubelles...
"Bon sang, c'est ma journée ou quoi?"
J'avais levé les yeux au ciel et secoué la tête... Tout bien réfléchis, il serait peut être temps qu'on ait une discussion. Je l'avais discrètement suivi jusque dans l'immeuble pour voir à quel étage il habitait. Une fois devant sa forte, j'avais hésité, puis j'avais toqué trois coups.
"Ok, y'a personne, tant pis!" avais-je dit sans attendre tout en faisant demi tour pour partir. Mais bien sûr, comme toujours, c'était à ce moment là que la porte s'était ouverte... Y'a des jours comme ça, où tout va de travers. J'avais enfuis les mains dans mes poches, mais l'une était déjà saturée par la boite que Merida m'avait offerte. Je l'avais sortit et ne savant pas quoi en faire, j'avais regardé le cheval dans les yeux, avec un petit sourire tout en lui tendant la boite.
"Tiens... J'avais plus de calumer de la paix, donc j'ai opté pour un... présent."
J'avais secoué la tête de haut en bas, comme pour approuver mes dires. A croire que faire ça, ça pourrait rendre mon discours plus crédible.
"Ah et désolé pour... La dernière fois. Voilà. Ca a été un plaisir de te revoir, à bientôt, ou pas!"
Je m'étais mis à redescendre l'escalier, avant de humer l'air et de faire demi tour pour le rejoindre sur le pas de la porte.
"Une chose. Je ne t'aime pas! Mais si on évite de se croiser ça devrait aller. Et puis de toute façon..." avais-je dit avant de me stopper pour regarder sa jambe.
"Elle a l'air d'aller mieux... Ca ne sent pas le chocolat chaud?"
On dit café généralement, mais je préfèrais le chocolat chaud. Et il pouvait bien m'inviter quelques minutes...
Darshkan V. Nestar
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Pour une fois, je suis plutôt matinal. Je commence doucement à me remettre des nombreuses blessures que j'ai subi chez les gros chats, sans pour autant diminuer la dose d'anti-douleurs -je parle bien sûr de mon vin adoré. Très efficace ! Les pansements recouvrent une partie de mon corps, tandis qu'un bandage sur ma cheville me laisse boiteux. Heureusement, la hyène qui a bondi sur mon épaule m'a partiellement raté, du coup, je n'ai que des marques de dents, ni l'os ni l'articulation ne sont touchés, me permettant de continuer à me servir de mon bras sans trop de problèmes. Celle en bas de mon dos, par contre, c'est une autre histoire... Une blessure qui se ré-ouvre qui en plus de ça se voit remplie de terre et autres bactéries en tous genres, ce n'est pas l'idéal, et j'euphémise, qu'on soit bien d'accord. Du coup, la majeure partie de mon corps est emballée sous des kilomètres de bandages, et quand on vit seul, c'est plutôt difficile de se dépatouiller dans tout ce bazar. C'est donc plus ou moins remis que je commence à faire le tri dans mon appartement laissé à l'abandon et à la merci des cadavres de bouteilles et toutes les saletés possibles et imaginables. Malgré mon aspect diminué, je parviens à énergiquement rendre les lieux un peu plus présentables. C'est pas parce que j'aime l'enivrement que je prends pas soin de moi et de mon lieu d'habitation... Je mange même très bien, allant jusqu'à compenser les carences que ressentent les humains quand ils s'alimentent... comment on dit déjà ? Vegan ? Végétalien ? Un truc du style quoi. C'est étrange comme cette situation me rappelle les circonstances juste avant la galère de la Terre des Lions. J'étais en train de nettoyer un peu, triant les bouteilles et les déchets, lorsque la dénommée Even avait sonné à la porte pour... s'excuser. Évidemment. Voilà une situation à ne pas reproduire de si tôt. J'espère ne pas la recroiser celle-là... C'était marrant de l'aider pour faire enrager son pseudo-bad boy de copain, et j'ai même fini par apprécier sa jugeotte ; mais de là à la fréquenter plus longtemps, non merci, j'ai donné. Saisissant un gros sac plein, j'ouvre la porte et descend les marches quatre à quatre, non sans grimacer de douleur par moments lorsqu'un muscle endolori ou touché s'étire. Décidément, ma chance ne fait que me mettre des claques dans la gueule. Déjà qu'au zoo j'avais pris cher, alors en Terre des Lions... Surtout que je ne me doutais pas que quelques minutes plus tard, j'allais encore en vivre une belle. Non, sérieusement, la vie est une blague. Heureusement pour moi, en posant la poubelle vers l'endroit où les éboueurs récupèrent le tout, je ne l'ai pas vu. Ce n'est qu'en arrivant en haut que j'ai entendu les trois coups contre ma porte. Un visiteur hein ? Il va tâter de mon mal de crâne, qui que ce soit...
« ... Alors ça pour une surprise, c'est une très mauvaise surprise. »
Non sans avoir l'air particulièrement nerveux, Simba -je ne sais même pas son nom de Storybrooke pour être honnête- me tend une grosse boîte joliment emballée, comme s'il s'agissait d'un cadeau. Sauf que je me doute bien que c'est plutôt un cadeau empoisonné qu'on lui a fait et qu'il me refile par concours de circonstances.
« Tiens... J'avais plus de calumer de la paix, donc j'ai opté pour un... présent. » Oui oui, et moi je suis le nouveau roi de la Terre des Lions.
Je me contente de toiser tour à tour la boîte, puis Simba, puis la boîte, avec cet air mi-blasé, mi-agacé qui a tendance à intimider les gens. Avec des sourcils comme les miens, les airs de psychopathe en manque de victimes, c'est facile, surtout que je ne suis pas réputé pour mon côté insouciant. Je dis ça, je dis rien...
« Ah et désolé pour... La dernière fois. Voilà. Ca a été un plaisir de te revoir, à bientôt, ou pas ! » Je me contente de le fixer, avant de soupirer. « dans ton cas, je compte sur le « ou pas », mon cher. C'est pas que j'aime pas les gros chats, mais c'est tout comme. » Je ne sais pas s'il m'a entendu, car dans la foulée, il avait déjà commencé à redescendre, pour mon plus grand soulagement, avant de se raviser et de revenir vers moi. Toujours un boulet, il y a des choses qui ne changeront jamais hein... « Une chose. Je ne t'aime pas! Mais si on évite de se croiser ça devrait aller. Et puis de toute façon... » « Merci, chaton, c'est réciproque. » Mon ton était sec, sans appel, et le surnom, parfaitement sarcastique. « Elle a l'air d'aller mieux... Ca ne sent pas le chocolat chaud? » J'étais sur le point de sèchement lui fermer la porte au nez lorsqu'il a inconsciemment fait un geste en direction de ma porte, comme pour entrer. J'avais bien mis du café en préparation dans la cuisine, mais je ne suis pas très partageur avec les gens qui me sortent par les yeux. Quand bien même, ça pouvait être marrant de le laisser entrer. Et j'espère qu'il va se confondre en excuses, ce petit chat...
« Mieux, j'irais pas jusque là, mais je me soigne. Entre, t'as l'air d'avoir envie de café, et il y en a assez pour tout le monde. » Le tout dit avec un sourire provocateur mêlé d'un air bienveillant. Et BAM ! T'as vu comment je suis généreux ?! J'ouvre la porte en grand et le prie de fermer une fois rentré, avant de jeter sans douceur le « cadeau » sur le canapé puis de me diriger dans la cuisine. Finalement, je suis pas mécontent d'avoir rangé, moi. « Attends moi dans le salon, je reviens avec le café. »
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"OOOook..." avais-je dis en tapottant dans mes mains quand il partit en direction de la cuisine pour chercher le café. J'avais pourtant demandé un chocolat chaud... J'avais fait le tour de son canapé. Son salon n'était pas si grand que ça. Sur le meuble à l'entrée, il y avait un photo en cadre. Je l'avais prise en main - ici.
"Dis, t'as toujours ton chien?"
Je ne savais pas si c'était le siens ou pas, mais... Il devait aimer les animaux, même s'il n'osait pas l'avouer. Bien qu'il en était un aussi, n'est ce pas? Un cheval... C'est vrai, un cheval sans cervelle, mais bon, fallait partir du principe que je n'étais pas là pour le critiquer, même si y'avait que ça d'intéressant à faire avec lui, mais bien pour enterrer le cheval la hache de guerre. J'avais reposé la photo et j'avais continué à marcher jusqu'à une étagère. Dessus, une photo y était retournée. Je l'avais mise à l'endroit - ici maintenant.
"Ca fait un peu gay je trouve..."
J'avais regardé attentivement la photo avant de la reposer et de me diriger vers la porte d'entrée.
"Bon ben, je ne vais peut être pas te déranger plus longtemps. Tu dois avoir d'autres choses à faire, ou à tester... Enfin, je ne dis pas ça méchamment hein. Moi aussi j'aime bien tester des trucs."
A dire ça comme ça, il allait peut être croire que c'était une invitation. Mieux valait mettre les points sur les i, et un vêtement plus épais pour éviter toute approche non désirée.
"Voilà... Euh... Ben passe le bonjour à ta femme, tes gosses, ton chien... Enfin, je ne sais pas si t'as tout ça. Pas que t'es le genre de mec à être marié avec un gosse, mais, enfin c'est ce qu'on dit d'habitude. Mais tu sais si t'aimes les mecs ça ne me dérange pas. Bien au contraire, je demande que ça moi."
Comme ça il fouttra la paix à Nala.
"Ah et pendant que j'y pense. Tu m'entends en fait?"
Il n'était toujours pas sortit de la cuisine. Et si j'allais le retrouver? J'avais fait quelques pas en direction de là où il était partit. Une fois arrivé devant la porte de la cuisine, il y avait les tasses, le café, mais pas le cheval.
"Il est allé faire son crottin." avais-je dit à voix basse en ne pouvant pas m'empêcher de rigoler. Et s'il m'avait entendu? Oh non... Non, non... Il était quand même pas allé chercher un équipement de mecs gays?
"Euh... j'y vais cette fois!"
Vite, faire demi tour, passer dans le salon, ouvrir la porte, sortir... Fuir !!! Voilà ce que j'aurai dû faire. Mais pourquoi, pourquoi j'avais tourné à gauche? Pourquoi j'étais arrivé devant cette porte? Pourquoi je l'avais ouverte? Pourquoi j'avais découvert Spirit en train de...
Darshkan V. Nestar
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Dans la cuisine, je sens une violente migraine gentiment perler dans mon crâne. Décidément, la simple apparition de ce charmant petit lionceau me donne des maux de tête. Attends, il a demandé quoi déjà ? Du chocolat chaud ou du café ? Oh et puis zut, il aura du café, j'ai aucune envie de me prendre le chou avec ses envies en carton pâte. Du fond de la pièce, j'entends un bref « t'as toujours ton chien ? ». Quel chien ? Mais de quoi il parle encore ?.. « J'ai pas de chien. J'ai jamais eu de chien. Et aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais parlé de chien en ta compagnie. Laisse les chiens où ils sont et les moutons seront bien gardés. Et c'est le cas de le dire. » Arf. Je n'ai aucune idée de quoi je parle ; du moins, ma tête tourne tellement vite à cause du vin que je ne prends pas la peine de réfléchir à ce que je dis. C'est pas comme si ce n'était pas une habitude... À travers la porte laissée ouverte, je le vois se promener et toucher à tout comme s'il est chez lui... Mais c'est qu'il est malpoli en plus !« Eh, tu vas arrêter de toucher à tout ? À aucun moment je t'ai dit de faire comme chez toi... »
C'est alors qu'il fait mine de vouloir s'en aller, dans un épique monologue tellement insensé que je m'appuie sur l'évier en poussant un gros soupir, alors que je prenais la peine de nettoyer des tasses. « C'est ça, casse-toi... Et pour ta gouverne, je n'aime pas les hommes, dans le sens que t'essaie de dire, abruti. Ni les femmes d'ailleurs. Il n'y a qu'une seule femme que j'aime dans ce monde... et dans tous les autres. Mais je ne sais même si elle est à Storybrooke. Et avant que tu fasses un fromage, une montagne ou un harmonica, c'est pas ta Nala ; elle pourrait être ma fille... à quelques années près. »
Et sur ces mots, persuadé que le petit « insérez mot vulgaire ici » est parti, je me dirige dans la pièce d'à côté, où je commence à me changer. J'ai enfilé une chemise puant le vin ce matin en vitesse, faut bien que je mette quelque chose de propre au moins...
« MAIS BORDEL ON T'AS PAS APPRIS A FRAPPER, ENFOIRÉ ?! Je croyais que t'étais parti ? »
C'est penché en avant en train d'enfiler un pantalon, torse nu, en caleçon bleu marine couvert de petits poneys galopant, que je fixe Simba d'un air trèèèès en colère, lui qui me fixe d'un air presque effrayé depuis le pas de la porte. Bah quoi ? T'as jamais vu quelqu'un se changer ? Et après c'est moi le gay... il doit être soit bouché, soit un gay refoulé pour être aussi choqué. Je soupire bruyamment, finissant d'enfiler le pantalon avant de saisir une chemise et la mettre à son tour. Puis, je fixe Simba en croisant les bras.
« On a plusieurs solutions. Tu fiches le camp ; on boit ce café / chocolat chaud / tout ce que tu veux et on discute, ou on règle ça vite fait bien fait. Car j'imagine que t'es pas venu pour rien, cher Simba... »
HJ : vraiment désolée du temps que j'ai mis à répondre, j'avais du mal avec Dada ces temps mais j'ai hâte qu'on aborde le gros morceau
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Je n'avais pas pu m'empêcher de rire, non pas pour me fouttre de sa gueule, mais juste pour me moquer de lui... Ok, oui, bon d'accord, c'était la même chose, mais dit de cette manière c'était moins horrible je trouvais. Quoi qu'il en soit, ce type était vraiment ridicule avec son calçon petit poney.
"Et dire que j'ai eu peur que Nala te trouve plus sexy que moi, mais là..."
J'avais sortit mon portable, tout en souriant et j'avais pris une photo. Comme ça, j'aurai une preuve de sa non virilité. Il ne m'avait peut être pas vue faire ça, vue qu'il était en train de terminer de s'habiller.
"Ok, tu veux savoir ce que je veux? C'est simple... "
Ou pas... Car je n'arrivais pas à savoir ce que je voulais. Faire la paix avec lui c'était une bonne idée, tout comme lui mettre un coup de poing en plein visage. J'hésitais. Il ne devait plus s'approcher de Nala, ça c'était déjà le point de départ. Ensuite, il ne devait plus lui adresser la parole, ni même penser à elle ou imaginer qu'il pourrait être avec elle. Et surtout, il devait retirer son image de don juan de la tête de ma copine. En gros, j'aurai dû le tuer, mes soucis auraient été réglés. Dommage que je n'étais pas comme ce Judah, destructeur de cuisine.
"On va faire la paix! On va aller dans ton salon, on va... Ben tiens, tu vas utiliser le cadeau que je t'ai fait, car niveau odeur, faudrait vraiment faire passer ça. Tu t'es endormi sur une caisse de vin ou quoi? Et ensuite, on sort, on se fait une bouffe."
Oué, voilà, fallait se faire une bouffe. Quelque chose de bien gras pour faire passer la pillule. Peut être que le menu du jour chez Granny c'était du cheval... Bon ok, j'étais méchant et je devais faire la paix, donc il ne fallait pas que je sorte ça à voix haute.
"Marché conclu? Et c'est qui la fille? T'as parlé d'une fille que tu cherches? Car je pourrai t'aider à la trouver!"
Oui oui oui! Si je la trouve, ils se mettent ensemble, se marient, font dix gamins et j'en suis débarassé.
Darshkan V. Nestar
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« Tu sais que tu viens de sortir ton portable pour photographier un homme presque nu ? Nala serait pas ravie d'apprendre tes véritables goûts, mon petit. »
Je me contente de le fixer d'un air assassin quand il en sort encore une belle sur notre marché du soir. Pour toute réponse, je hausse les épaules, ayant plus envie de boire un bon coup que de l'écouter plus longtemps.
« T'es vraiment un morveux, Simba. J'arrive pas à croire que t'étais censé être le roi de la Terre des Lions. »
Puis, nous nous dirigeons vers le salon, et je saisis nonchalamment le paquet, non sans allumer la stéréo qui diffuse les notes d'une des musiques du film qui m'est dédié, dans le monde réel : dégage. Jubilatoire, à quel point ça colle à la situation !
« Attends... du parfum ? T'es sérieux ? En plus vu l'aspect de la bouteille on dirait du parfum pour filles... tu crois vraiment que je suis du genre à sentir la fraise et à mettre du gloss à la cerise tous les matins ? »
Triturant machinalement la bouteille, j'essaie de trouver ce que c'est, car il n'y a aucune étiquette. Bizarre. Ça sent le piège à plein nez ça, et c'est le cas de le dire. Il croit vraiment que je vais me prendre le panneau en pleine face c'est ça ?
« Ok ! J'ai une idée. On sort, on se fait une bouffe. Et après, chacun choisi un truc à faire. Un défi. N'importe quoi. Celui qui perd met le parfum. Et si c'est ex-aequo, on trouve quelqu'un pour un troisième défi impartial. Je souris de toutes mes dents. « De toute façon, je n'ai que ça à faire, alors au pire, si t'es trop peureux pour tenter le coup... »
Je croise les bras, le défiant du regard. Décidément, ça risque d'être intéressant comme sortie. De toute manière, avec la convalescence, je ne peux rien me permettre d'autre que mettre un gamin au défi. Immature ? Non...
« Ah, et la femme dont je parle, ça te concerne absolument pas. »
Et sur ces mots, je me dirige dans le hall pour attraper un manteau, avant de lui faire un signe impatient, glissant le flacon de parfum dans ma poche.
« Tu viens oui ?! Et avant que tu m'emmène dans je sais pas quel restaurant pour me faire le coup de manger du cheval, je suis végétalien. Et toc ! »
Ce n'est vraiment pas compliqué de comprendre comment il fonctionne...
*Samuel King
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Mais c'est pas vrai! J'essayais d'être gentil avec lui et il la ramenait encore avec le portable. Si je voulais quelque chose de compromettant contre lui, où était le problème?
"C'est moi Simba, c'est moi le Roi... Je l'ai entendue un million de fois. Mais toi tu écoutes quand on te dit qu'on vient en paix? Il aurait fallu que j'amène un calumé pour que tu arrêtes de croire que je suis constament ton ennemi?"
En plus il n'était jamais content. C'était pas ma faute si on m'avait offert du parfum et que je lui avais refilé. Je lui aurai bien offert quelque chose, mais je ne l'appréciais pas plus que ça. Je m'étais contenté de regarder ailleurs quand il m'avait fait son monologue du parfum. Puis tout à coup il avait proposé son histoire de défi.
"Dé quoi? Défi? Pourquoi? Comment ça?"
Et puis quoi encore, surtout! Le pire c'est qu'il avait croisé les bras et qu'il me défiait. Je ne pouvais pas revenir en arrière... Bon sang! Qu'est ce que je pouvais faire pour m'en sortir? Et si mon portable se mettait à sonner? Pitié maman, appelle moi ! Appelle ! Mais non, rien... C'était jamais dans les bons moments que les mères appelaient.
"Je voulais juste être gentil de toute façon..." avais-je répondu à ce qu'il disait sur la fille en question. Je m'en moquais royalement de qui pouvait lui faire des mamours... Du moment que c'était pas ma femme! Enfin, ma copine!
"Bien sûr que je viens! Tu crois quoi? Que je suis pas capable d'accepter?"
Et c'était quoi un végétalien? Il ne mangeait que de l'herbe? De mieux en mieux. On était sortit et avant de se rendre où que ce soit, je m'étais arrêté en plein millieu des escaliers.
"Attends... Tu as parlé de défi, n'est ce pas?"
Il avait parlé de défi... Donc autant commencé de suite.
"On peut proposer n'importe quoi?"
Genre descendre l'escalier à quatre pattes comme un pauvre petit cheval totalement abrutis? Mais j'avais bien mieux, beaucoup mieux même!