« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Because you're young, you're wild, you're free. You're dancing circles around me. You're fucking crazy. Oh, you're crazy for me...
Juju parlait bizarrement. Il avait la voix trainante, la lumière dans ses yeux était éteinte. Pourtant, des étoiles étincelaient dans son regard. J'éclatais de rire tandis qu'il m'expliquait un truc totalement incompréhensible.
"Tes petites mains sont super !" fis-je en roulant sur la moquette.
Mes cheveux s’emmêlèrent sur mon visage. Je soufflai dessus pour les repousser, avant de me rendre compte qu'il suffisait de se redresser pour ne plus les avoir dans la figure.
"Mais les miennes sont mieux parce qu'elles sont manucurées ! Regarde !"
Je me mis maladroitement sur mes jambes et titubai jusqu'à lui pour les lui mettre sous le nez, mais il s'était levé et imitait un oiseau en battant des bras. Il allait drôlement vite, à moins que c'était moi qui étais au ralenti... Je fixais toujours mes mains avec un sourire rêveur. Elles étaient belles, mes mains. Le vernis bleu électrique sur mes ongles brillait dans le clair-obscur. Il y avait meme de petites étoiles dessinées dessus.
Subitement, Juju surgit devant moi. Il me proposait de monter à bord. J'écarquillai les yeux, ravie par cette proposition. Sans attendre, je le contournai et sautai sur son dos. "Allez, huuuuuue !" criai-je en éperonnant ses jambes.
Faire des choses ? Il voulait dire quoi par là ? Mon esprit tournait au ralenti, comme un vieux modem d'ordinateur. Je l'éperonnai à nouveau. Il perdit l'équilibre et nous tombâmes de concert sur le canapé. Il se le mangea de plein fouet, la tronche dans le coussin. J'éclatai de nouveau de rire et à force d'acharnement, je parvins à le retourner de sorte à ce qu'il soit allongé sur le dos, me retrouvant à califourchon sur lui. "T'es comme une crêpe !" fis-je, fière de l'avoir 'retourné'. "Mais faut pas te faire sauter en l'air sinon tu vas te faire mal !"
Je m'esclaffai. Mes mains fourrageaient sur sa chemise, enlevant méthodiquement bouton après bouton. J'aimais bien le voir torse nu même si je m'en plaignais tout le temps. Il était vraiment bien dessiné, c'était du gâchis de cacher tout ça. "A partir de maintenant, tu ne mets plus rien en haut !" ordonnai-je en enfonçant mon index sur son torse, le regard scrutateur. "Je veux toujours voir ce que je veux... quand je veux."
Je zozotais légèrement, j'étais bien trop éméchée pour tenter d'aligner deux phrases cohérentes. Je ris à nouveau bêtement avant de fondre sur lui pour lui faire pleins de bisous sur les joues, dans le cou, sur son torse. Mes cheveux fous caressaient son visage. Brusquement, je cessai pour poser un doigt sur sa bouche.
"ça sera notre secret ! Personne ne doit savoir ! Chuuut ! Oh, je sais comment te faire taire !"
Toute guillerette, je descendis plus bas, bien plus bas...
...
O_o
...
Je me réveillai en sursauts. Je m'agitai, mais une masse m’empêchai de me redresser. J'écarquillai les yeux en découvrant Judah endormi sur moi, nos corps nus seulement séparés par plusieurs coussins.
"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !"
Ce cri mental me vrilla le crane pendant une bonne dizaine de minutes, tout du moins c'est le temps qui me sembla s’être écoulé entre le moment de mon réveil et celui où je prenais pleinement conscience de... ce carnage. "Non. Non, non, non... non !" chuchotai-je d'une voix sourde, à peine audible.
C'était une blague. Une mise en scène. Ce n'était PAS possible ! Où était-elle passée, la Merida version 2.0, hum ? Je tentai de rester calme, car il ne fallait surtout pas le réveiller. Je me redressai avec lenteur, redoublant de précautions pour faire rouler Judah sur le coté. Il émit un soupir qui me révulsa, aussi je le poussai un bon coup pour me dégager. Heureusement, il continua de dormir. Je me levai d'un bond, souhaitant mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Je traversai la pièce en quatrième vitesse, marchant sur la pointe des pieds et enfilai rapidement mon pyjama imprimé nounours.
"Calme-toi. Calme-toi. Il ne s'est rien passé. Rien du tout." dis-je face à mon miroir, au-dessus de ma commode.
Mon reflet avait une sale gueule. Gueule de bois, gueule de bois, gueule de bois, bois bois...! Il fallait que je freine un peu sur la tequila, surtout si ça me faisait faire des choses aussi... stupides.
Je me redressai vaillamment, passai les mains dans mes cheveux ébouriffés dans l'espoir de les recoiffer un minimum, et digne comme la princesse que j'étais, je quittai ma chambre pour entrer de nouveau dans le salon.
J'enveloppai la pièce d'un regard méprisant, accélérai l'allure en passant près de Juju affalé sur le canapé, et me hissai sur un tabouret de la kitchenette. En le voyant remuer, je me dépêchai de prendre un bol au hasard sur le comptoir, une cuillère et versai des céréales à la hâte avant de lui jeter la boite vide à la tete. "On se réveille !" claironnai-je d'un ton hautain. "Et tant que j'y pense, il faut que tu arrêtes de dormir à poils sur le canapé, ça se fait vraiment pas."
Il ne se souviendrait surement pas de la nuit passée. C'était très flou dans ma tête, même si j'aurais aimé que ça le soit davantage. Le pire, c'est que je n'arrivais pas à me souvenir de la qualité de la "prestation". Si c'était pas frustrant...
Je m'accoudai au comptoir, la tête dans les mains et jetai un coup d'oeil à Lucinda avant de sourire légèrement. La veille, Juju shooté avait tenté de la replanter dans un saladier, et avait piqué des bonbons tout autour de la marijuana, sans doute une sorte d'offrande... Je secouai la tête et reposant les yeux sur Juju, je les levai aussitôt au ciel.
"Est-ce que tu peux t'habiller ? C'est vraiment pénible cette vision de tes fesses au réveil..."
Je plongeai derechef le regard dans mes céréales. Il ne se souvenait de rien. C'était obligé. Il avait fait un bad en fumant Lucinda et sa mémoire avait été effacé. C'était ce qui arrivait aux novices qui se prenaient au jeu de la marijuana. J'avais peut-être une chance de garder mon honneur. Peut-être...
(c) Bloody Storm
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
❝La lumière dans les ténèbres ❞ - Judhope, plus t'attends, plus c'est hot -
Quand j'étais encore un être totalement divin, il n'y avait qu'une seule chose que j'enviais aux mortels. C'était la possibilité qu'ils avaient de pouvoir s'évader. Je ne parlais pas de partir dans un autre monde, car ça, j'en étais capable et je pouvais aller même bien plus loin qu'eux. Je parlais plus de pouvoir s'évader dans l'irréalité. Boire, fumer, se shooter... Quoi que ce soit qui pouvait vous envoyer à des milliards d'années lumières de cet univers, dans un monde créé par votre esprit.
Maintenant que j'étais mortel, il allait de sois que j'allais vouloir goûter à cette capacité qu'on leur enviait. Mais si on m'avait dit que ça faisait mal à ce point, jamais je l'aurais fait. J'étais mort de nombreuses façon différentes, je m'étais même fait immolé par le feu une fois. Mais rien, absolument rien était comparable à cette douleur dans mon crâne. Lucinda avait été ma compagne la nuit passée et on avait fait des choses dont j'aurai dû me passer. Plus jamais je toucherai à cette plante. Plus jamais je tenterai de la fumer de quelque manière que ce soit.
"J'ai dû m'endormir sur le canapé... Ca a été une soirée éprouvante... Trop même..."
Je m'étais d'abord assis, ramenant le drap sur mes jambes, avant de me passer une main dans les cheveux pour les remettre en arrière. Puis, je m'étais levé et j'avais gardé le drap, le passant totalement autour de ma taille. Elle avait raison, j'étais bien trop souvent nu. Et cette douleur ne faisait rien pour arranger les choses.
"Je vais me doucher..."
Sans attendre de réponse, je m'étais dirigé vers la salle de bain et j'en étais sortit qu'une bonne petite heure plus tard. Une heure à faire couler l'eau, à tenter de reprendre mes esprits, à juste sentir les goutelettes tomber. Une heure à... avoir la sensation d'être dans un autre monde. A dire vrai c'était de ça que j'avais besoin. Pas besoin de plantes ou de quoi que ce soit d'autre. Une simple douche aurait pu me procurer cette sensation quand j'étais divin.
Une fois sortit de la salle de bain, plus de douleur dans le crâne, tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Je me sentais vraiment bien. Je n'étais plus divin, mais je récupérais plus rapidement que la normale, ce qui me confirmait une fois encore, que cet inconvénient d'être mortel, n'était que provisoire. Un jour j'allais redevenir moi même, ce n'était qu'une question de temps. En passant devant la cuisine, j'avais remarqué que le bol était toujours là, posé sur la table, mais la jeune femme avait disparue.
J'étais sortit, j'avais descendu l'escalier et au croisement, j'étais tombé sur Louis. Et mer...
"QUOI ? QU'EST CE QUE TU ME VEUX ?" avais-je hurlé pour l'effrayer. Peut être que s'il me prenait pour un fou, il me ficherait la paix. Mais la seule chose qu'il avait faite, c'était de me tendre une... petite culotte?
"Quoi?"
J'avais perdu ma voix rock pour une voix plus douce... plus prise par la surprise. Pourquoi il me tendait une petite culotte rose? Qui plus est, je ne le voyais pas porter ce genre de choses.
"Héhéhé. C'était bon hier soir, j'ai conservé le trophé, mais je te le remet, tu l'as bien mérité mec!"
Il me sortait quoi ce vieux? J'avais pris la petite culotte vue qu'il me forçait limite la main à la prendre. Puis, je l'avais vue disparaître derrière sa porte. La première chose que j'avais faite, c'était d'éloigner cette horreur de devant mes yeux. Je voulais atteindre le vide ordure, mais après l'avoir ouvert, j'avais analysé le slip. Il était petit... Pas très grand, mais une chose de sûre, c'était un modèle féminin. Je l'avais approché un peu de mon visage pour le renifler. Il était propre, il n'y avait pas de soucis de ce côté là mais l'odeur me rappelait quelque chose...
"Merida?"
Au même moment que je prononçais cela, j'avais vue une main passer devant moi et m'arracher la culotte. Puis bien entendu, vue que c'était justement Merida, elle s'était mise à rouspéter, mais j'avais la méthode parfaite pour la faire taire...
"Pourquoi Louis avait ta culotte?"
Effet immédiat, elle avait la pose poisson rouge. Bouche entre ouverte, position stoïque et surtout... Culotte dans la main gauche, tendue en avant, vue qu'elle me l'agitait devant le nez en rouspétant. Je lui avais baissé le bras avant de croises mes bras et de la regarder avec un petit sourire.
"Alors je ne sais pas ce que toi tu as fait hier soir, mais Lucinda n'est surement pas la plante la plus forte que tu as chez toi. Car pour finir avec Louis faut vraiment le vouloir."
Je n'avais pas pu m'empêcher de rire, avant de me pencher en avant. C'était hilarant. Imaginer Merida avec un autre homme aurait dû me mettre en colère, mais non, je n'étais même pas jaloux. Car l'imaginer avec Louis, c'était... inespérer.
"C'était donc pour ça que t'étais de mauvais poil au réveil? C'est pas facile quand les souvenirs reviennent, n'est ce pas? En tout cas il avait l'air comblé!"
Un peu comme moi quand j'avais immergé ce matin. Mon dieu que c'était énorme, qu'elle était énorme. J'espèrais juste qu'elle laisser tomber sa posture de poisson rouge pour retrouver une vie normale rapidement.
"Ne t'en fais pas. Ca sera notre secret. Personne le saura. Chut!" lui avais-je dit en posant un doigt sur ses lèvres. "Tu sais comment me faire taire."
Oh que oui, elle savait comment...
"Il suffit de me promettre de ne plus rouspéter pour le restant de la semaine, voir peut être journée, car je doute que tu tiennes une semaine entière et une demi journée de repos ça sera toujours ça de prit. Et je veux un dîner, aux chandelles, en tête à tête, avec une robe majestueuse, pour te faire pardonner. Enfin pour que je garde le silence. A moins que tu as une autre méthode pour me faire taire, mais j'en doute."
Je lui avais dit cela avec un petit sourire en coin.
Because you're young, you're wild, you're free. You're dancing circles around me. You're fucking crazy. Oh, you're crazy for me...
Je ne pouvais rester indéfiniment planté devant mon bol de céréales. En plus, je n'avais pas faim. Je ressentais juste une intense envie de vomir. Un profond dégout de moi-meme. J'avais souvent eu cette impression en me réveillant au petit matin dans le lit d'un autre, mais aux cotés de Judah, c'était encore pire. C'était comme si j'avais capitulé, comme si après tous ces mois de lutte et de refus, j'avais finalement cédé. J'étais battue, terrassée. Il avait gagné. Le seul point où il me restait un minimum de pouvoir résidait dans le fait qu'il ne se souvenait de rien. Je pouvais jouer là-dessus, rebondir grace à son infortunée amnésie. En quelque sorte, choisir de tout oublier. Plus facile à dire qu'à faire.
Je repoussai mon tabouret tout en m'appuyant contre le comptoir. Allez, debout. Montre au monde entier que tu vaux mieux que ce que tu laisses voir. Je me mordis nerveusement les ongles tout en tournant en rond dans le salon. Je jetai un coup d'oeil au dehors à travers la vitre, avant de remettre le rideau en place. Valais-je vraiment mieux que ça ? Valais-je seulement quelque chose ?
J'entendis du bruit provenir de la cage d'escalier. Je levai les yeux au ciel en remarquant que Juju était sorti sans fermer la porte d'entrée. Je me précipitai jusqu'à cette dernière d'un pas énervé, mais au moment de la pousser, je perçus des mots qui me hérissèrent des pieds à la tete. Louis... Louis ? Mais que... OH NON !
Oubliant que j'étais pieds et en pyjama ridicule, je me ruai dehors et dévalai l'escalier en quatrième vitesse. Je sautai presque sur le dos de Judah pour lui arracher ma culotte des mains. Puis, je me composai un visage réprobateur et serein, remettant une mèche rebelle derrière mon oreille d'un geste agacé.
"J'en ai vraiment assez de toi ! Qu'est-ce que tu fais avec mon sous-vetement ?" l'attaquai-je.
Sa réplique me cloua sur place. Je m'immobilisai, les yeux ronds, avant de tourner lentement la tete vers Louis, façon Exorciste. Le vieillard jubilait presque, un sourire malsain sur ses lèvres désséchées. Les rides au coin de ses yeux tressautaient avec emphase. Je manquai de vomir pour de bon. Puis je tournai mon regard révulsé vers Judah.
"Je... Il ne s'est absolument rien passé avec...!"
Je manquai de dire "avec lui" mais je me retins à temps. Pas question qu'il s'imagine qu'il s'était passé des choses avec quelqu'un d'autre. De toutes façons, il ne me croyait pas, bien trop amusé à l'idée que je me tape un vieux débris. Louis retourna dans son appartement, lançant un truc du genre : "Amusez-vous bien les jeunes !". L'envie de l'assommer avec une pantoufle me traversa l'esprit, mais comme j'étais pieds nus, c'était impossible. Calme-toi. Calme-toi Merida. Tu n'as pas couché avec Louis. Ca, c'est déjà bien. Par contre, étant donné à quel point il semble au courant, et surtout ayant été en possession de ta petite culotte, ça sous-entend qu'il a vu quelque chose...
Je déglutis, plus écoeurée que traumatisée. Non, traumatisée aussi. Juju en rajouta une couche en répétant les memes mots que je lui avais sorti quand j'étais ivre, la nuit dernière, juste avant que...
Je sentis son doigt se poser sur mes lèvres, et je me reculai en vitesse, le dévisageant avec une expression nouvelle, encore plus ahurie. Faisait-il semblant de ne pas savoir ? Savait-il ? SAVAIT-IL ? J'aurais eu très envie de lui poser la question, mais cela aurait été me trahir. Le cerveau en ébullition, je cherchais un moyen de lui faire cracher le morceau par voie détournée. Il y avait bien quelque chose à faire !
Il continuait de parler mais je l'écoutais à moitié. Je détestais son petit sourire narquois. Il savait. C'était évident. Le pouvoir était entre ses mains. Il avait semé le doute dans mon esprit. Il cultivait mon incertitude. Un seul mot franchit ma bouche formant un "o" figé d'angoisse et de stupeur.
"Okay."
Je voulus le reprendre mais trop tard. J'avais accédé à la requete de Judah. Mes yeux s'écarquillèrent davantage, si c'était possible. Que m'arrivait-il ? Je ne controlais plus rien, pas meme mes paroles ! M'avait-il jeté un sort pour que j'accepte tout ce qu'il proposait ? Non, il était un dieu devenu mortel, il ne pouvait pas devenir magique du jour au lendemain. Faudrait pas pousser mémé dans les orties, quand meme ! Ca serait injuste qu'il soit surpuissant meme réduit à l'état d'humain !
Je plongeai mon regard dans le sien, avant d'enfoncer mon doigt sur son torse, sur sa chemise à moitié ouverte.
"Okay, mais pas de diner aux chandelles. Pas de chandelles, pas de robe longue, ça ne t'irait pas, de toutes façons. On va aller manger un morceau maintenant. Il faut qu'on mette les choses au clair tout de suite. Alors, pour commencer..."
Je baissai les yeux sur son torse bien dessiné, passai la langue sur mes lèvres... et battis subitement des cils. Mes mains refermèrent rapidement les boutons de sa chemise. Tout en le faisant, je songeai que c'était bien la première fois que j'habillai quelqu'un au lieu de faire l'inverse. Une fois fait, je tapai énergiquement sur ses épaules, levai les mains pour coiffer ses cheveux de caniche entre mes doigts. J'évaluai le résultat avant de lui tourner le dos et d'ouvrir la porte de l'immeuble. Le froid de l'hiver m'accueillit. J'enfilai les sabots qui trainaient sur le tapis de l'entrée et m'engageai dehors.
"Alors, tu viens ?" m'impatientai-je, grelottant dans le vent.
C'est ainsi qu'une princesse stripteaseuse vetue d'un pyjama se rendit jusqu'au Dinner le plus proche pour manger un morceau en compagnie d'un dieu déchu. Si on m'avait raconté cette histoire quelques mois plus tot, j'en aurais ri sans en croire un mot. Les temps changent et les gens aussi... parfois pour le meilleur, souvent pour le pire.