« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« La vengeance est plus douce que le miel. » Homère
Ave Maria…. La voix de « La Callas » résonnait avec aisance dans la demeure d’Aloysius Black, vaste demeure même aux décors chichement pensés, aux objets d’arts d’une valeur inestimable. A n’en pas douter, Aloysius aimait l’art et par-dessus tout, la Beauté, qui était pour lui la seule divinité envisageable en ce monde. Quant à Scar, il aimait la Beauté d’un plan machiavélique, d’un plan bien fait, où il n’y avait pas d’issue et rares étaient les fois où Scar avait failli à sa tâche. Quelques fois avec Simba, ce gamin bien trop chanceux depuis sa naissance… Aloysius, lui, n’avait jamais failli. Aucune de ses victimes n’en était ressortie indemne et ce n’était certainement pas cette ancienne servante, devenue inspectrice des impôts qui allaient dire le contraire, maintenant que son foie cuisait à bonne température pour se transformer en un foie gras exquis. « S’il y a bien une chose que je n’apprécie pas chère madame, c’est l’impolitesse… Et vous, vous avez été fort impolie, je le crains… Comment pourrions-nous remédiez à cela ? ». Et il avait trouvé, avant même qu’elle eut le temps d’ouvrir la bouche. Une mort lente et douloureuse par strangulation.
Mais Aloysius, tout comme Scar d’ailleurs, n’avait pas pleinement profité de ce meurtre, il avait réservé sa pulsion de psychopathe et sa haine de roi et maire déchu pour une personne bien plus spéciale, qui avait jadis emportée de lui ce qui lui restait de cœur. April King, Sarabi. Le beau-frère et la belle-sœur étaient passés par tous les stades possibles et imaginables de la relation : amicale, puis amoureuse, la haine était ensuite venue, et l’amitié durant Storybrooke et ce soir… ce soir était l’achèvement de toutes ces années de côtoiement. Du temps de la malédiction, le psychiatre se souvenait avoir été ami avec la jeune femme et l’avoir même apprécié pour ce caractère sous-jacent qui se cachait sous cette couche de désespoir et de dépression. Il n’avait jamais été son médecin mais il n’était pas rare que la jeune femme vienne boire un verre chez lui.
A présent, Scar comptait bien se servir de cette amitié pour parvenir à ses fins et ce n’était certainement pas son double psychopathe qui allait l’en empêcher… Le docteur Black appréciait des personnalités mais jamais il ne s’attachait aux gens. Le lion avait entendu par le bouche à oreille qu’April King sortait doucement de sa dépression. Certains patients parlaient même de griffes et de rugissement à son propos et l’homme n’avait eu aucune peine à le croire. Lui-même avait retrouvé cette faculté très rapidement, sans doute bien plus rapidement que la plupart des lions et il ne s’étonnait guère du fait que Sarabi parvienne enfin à cet exploit. Ce qui signifiait qu’elle devenait dangereuse. Ce qui signifiait qu’elle devait être éliminée. Simba, ce bougre d’abruti sans talent n’avait pas jugé bon d’avertir sa mère de qui était le Docteur Black à son retour de la terre des lions. Il avait préféré s’épancher sur ses peines de cœur avec sa douce Nala, laissant ainsi une bonne longueur d’avance à son tonton sur sa maman adorée…
Il n’était pas question de gâcher la fête, il était clair qu’il devait s’appliquer. Sarabi avait été une personne chère à ses yeux, ce qui la rendait encore plus détestable aujourd’hui, ce qui le poussait à être encore plus ignoble. Sans oublier qu’elle avait pris en quelque sorte un rôle de régente auprès des lions tant que son fils continuerait à se comporter comme une triple buse. Tuer Sarabi revenait à tuer le chef de meute… revenait donc à lui rendre une place qu’on lui avait injustement toujours refusé. Aloysius s’était alors surpassé dans ses talents culinaires et sa connaissance du vin. Il avait opté pour un foie gras maison, avec des toasts fait main façon pain d’épice, à la figue et des natures. Il avait fait une douce compotée de figue et une compotée d’oignons et il accompagnerait le tout d’un moelleux français 10 ans d’âge. Un apéritif de roi pour un meurtre royal…
Lorsque la sonnette retentit, le psychiatre observait à travers la vitre du four ses toasts terminer leur cuisson et il vit que son reflet s’était orné d’un sourire machiavélique. Reprenant son visage neutre, ce masque de bonté et de gentillesse qu’il portait depuis maintenant bien longtemps et qui l’avait élu maire, il se dirigea lentement et avec une grâce incontestable vers la porte d’entrée. En voyant April, il lui sourit et se déplaça pour la laisser entrer, le bras tendu vers l’intérieur, instant sur l’invitation.
- Bonsoir April, je suis ravi de voir que tu aies pu venir. Nos conversations au bord du feu, un verre de vin à la main commençaient à me manquer.
Il la débarrassa de son manteau comme un gentleman, l’accrocha au porte-manteau et l’invita à le suivre jusqu’à la cuisine.
- Tu arrives juste à temps, je viens de terminer, les toasts sortent à peine du four.
Il s’arma d’un gant thermique et sortit le plat qu’il posa sur le plan de travail entre lui et elle. Refermant le four et l’éteignant, il posa le chiffon à côté du plateau et ouvrit le couvercle d’une terrine en porcelaine qui attendait là, découvrant un foie gras parfaitement organisé.
- Tu sais que j’ai toujours été avide de tes compliments…Qu’en penses-tu ?
Autant commencer lentement, la laisser avoir confiance avant de refermer subitement le piège autour d’elle.
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April King
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Depuis, ma récente aventure, avec les zombies, je me sentais renaitre. Avoir, retrouvé, mon rugissement, et mes griffes, m'avaient définitivement, propulsé, au rang de leader, pour les habitants, de la terre des lions, vivants à Storybrooke. Je savais, reconnaître, mes congénères, même, sous leur forme humaine, et il en allait de même pour eux. Et, à leur attitude, je pouvais, largement, deviné, qu'ils avaient attendu ça, pendant très longtemps. Me voir, à nouveau, être, celle que j'étais avant, leur reine. Je travaillais, et cela avançait, doucement, mais surement, à notre unité.
Jamais, nous n'avions, été aussi unis. Même, avec mes deux autres, sœurs. Naanda, et, Dwala, m'avaient, fait la surprise, de venir sonner, à ma porte, pour s'excuser de leur comportement, à mon égard. J'avouais, au début, avoir été quelque peu méfiante, cela aurait très bien pu être Diku, qui, les avait « forcé » à le faire. Mais, en réalité, il n'en était rien, elles l'avaient fait d'elles mêmes, et j'en étais, très heureuse. Nous, avions, retrouvés, notre unité, et notre complicité, toutes les trois. Et, je ne pouvais pas être plus heureuse.
J'avais, aussi, apprit, à parfois, laisser Samuel, avancer tout seule. Lorsqu'il m'avait annoncé, son intention, de partir avec Merida, j'avais d'abord, pensé à le lui interdire. Mais, cela aurait été forcément extrêmement égoïste, de ma part. Aussi, m'étais-je contenté, de lui faire une tonne de recommandation, qui je l'avouais, étaient bien plus là, pour me rassurer qu'autre chose. Au fond, de moi, j'avais toujours, cette peur enfouie, qu'à nouveau je le perde, et pour de bon cette fois. Mais, parfois, il était bon de laisser, ses enfants faire leurs propres expériences. Alors, je l'avais, laissé, rejoindre, Merida, tout en lui disant de transmettre mes encouragements et mon affection, à la rouquine. Je savais, qu'ils partaient pour le monde des contes, pour son pays, « Dun Broch », d'après ce que j'avais compris.
C'était, pour moi, une manière de lui montrer, que je « fermais » les yeux, sur ce qu'il c'était, passé, au mois de Juillet, et que cela, n’altérait, en rien nos relations.
Sam, partit, Anita m'avait contactée, pour que nous, passions une après midi ensemble toutes les deux. La nouvelle, m'avait agréablement, surprise, et m'avait rendu, encore mieux, que je ne l'étais déjà. Cela, faisait un moment, que nous, ne nous étions plus vu, la dépression, autant pour l'une, que pour l'autre, nous avait quelque peu éloignée. Mais, à présent, tout ceci était finit. J'avais recouvré, mes forces, et était redevenu, celle que j'aurais toujours dût être, une chef, une leader, une reine
Pour mes sœurs, en particulier, la première et la dernière, mon regain, de puissance, s'était accompagné, d'encore plus de méfiance à l'égard d'Aloysius Black. D'un côté, Naanda, ne lui avait jamais vraiment accordé sa confiance, et Dwala s'en méfiait. Je, n'avais, je l'avoue, jamais vraiment, suivit leur avis, écoutant plutôt celui d'Amélia, qui, était, qu'il ne faisait rien de mal, hormis, être un bon, ami qui n'essayait pas de faire de la déformation professionnelle sur moi.
Et puisque l'on parlait d'Aloysius, je devais justement, le voir le soir même. Naanda ainsi que Dwala, m'avaient encore une fois, suppliée d'être prudente, et méfiante. Aussi, leur en avais-je fait la promesse. Je savais, très bien être sur mes gardes, sans rien en montrer. Mais, actuellement, je n'en étais pas là. En, effet, Amélia, m'avait invité (ou plutôt, ordonné) de venir, chez elle. Sans, aucune raison. C'était bien, son genre, aussi, avais-je abdiqué. De toute, façon, cela ne servait strictement, à rien d'essayer de discuter avec ma sœur, elle était quasiment aussi têtu que moi, ce devait d'ailleurs être un trait génétique, de notre côté, car j'avais remarqué, que nous étions beaucoup à l'être. Même, Sam, pouvait se montrer extrêmement, têtu, et borné quand il le voulait. Comme, par exemple lorsqu'il avait refusé, de me dire pour l'histoire de la cuisine.
J'avais mit, mes affaires pour ce soir, bien rangée, dans un sac provenant, d'une boutique de vêtement, du centre commercial. Et, m'étais mise au volant, de ma voiture, filant droit, chez ma sœur.
Une fois, arrivé, même pas le temps, de sonner, qu'elle me fonça dessus, comme un boulet de canon, sans même prendre le temps de dire bonjour. J’eus légèrement envie d'émettre l'habituelle, sarcasme que tout le monde utilise dans ce genre de situation « bonjour, je vais bien merci de me le demander et toi ? ». Mais, Amélia était totalement hermétique à ce genre de choses. Ce, n'était pas qu'elle ne les comprenait pas. Non, en réalité, elle se contentait de les ignorer, et de faire comme si, je n'avais jamais rien dit.
Je poussais, un soupire, défaitiste, tout en levant les yeux au ciel, tandis que ma cadette, m'agrippait, le bras, et me trainait limite derrière elle, que j'entre. Elle était manifestement, impatiente, de me montrer un truc. Encore plus que d'habitude. Aussi, arrivais-je quasi contre me gré, dans la cuisine :
- Tadaaam s'exclama-t-elle en me montrant un gâteau
J'haussais un léger sourcil, un gâteau, elle avait tellement, insisté, pour que je vienne, tout ça, pour me montrer un gâteau ? On, le savait, depuis des lustres, qu'elle était aussi douée pour faire des chocolats, que pour faire des gâteaux. Pourquoi, diable m'avait-elle fait venir ?
- Un gâteau, tu m'as faite venir pour un gâteau ?
Le regard outré qu'elle me lança, me fit savoir, que j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait, pas allons bon, qu'est que j'avais encore fait de traviole ?
- Ce n'est pas un gâteau Apry me dit-elle, c'est le prototype de ton gâteau d'anniversaire
Nouveau haussement, de sourcil. Etait-elle sérieuse ? Mon, anniversaire était dans un moins, on avait tout le temps de penser au gâteau. Sauf, que j'oubliais que la réalité d'Amélia, était quelque peu différente de la notre. Comprenez bien, ma sœur était un ange. Mais, elle était un peu trop maman gâteau sur les bords, et ce avec tout le monde. Elle voulait, absolument, faire plaisir à tout le monde. Et par moment, c'était usant
Et, c'est ainsi que je me retrouvais à jouer, les cobayes, pour tester le prototype de gâteau, d'anniversaire. Elle voulait, absolument, savoir, ce qui allait, et ce qui n'allait pas. Une chose, était sure, ce n'était pas le dernier, prototype qu'elle me forçait à engloutir. Quand, j'aurais le temps, je lui dirais surement, d'inclure une partie pâtisserie, dans son magasin. Après tout, nous étions, à Storybrooke, ce n'est pas exactement, comme si nous avions besoin de 5 ans d'études après le bac, pour avoir un job.
J'avais donc finit, par lui dire clairement « stop » après qu'elle ai voulut me gaver de gâteau. Et avait fait, fi de ses protestations, comme quoi, il serait gâché sinon, mettant en lumière le fait, qu'elle avait deux enfants et qu'ils n'étaient pas réfractaire aux sucreries. Suite, à ça, j'avais, emprunté, sa salle de bain pour me changer, et filait en direction de la maison, d'Aloysius.
Les mise en garde de Dwala et Naanda, restaient en mémoire, même si je me demandais, bien, pourquoi, est-ce qu'elles étaient aussi méfiante. Mais d'un côté, c'était dans notre nature à toutes les trois je pense. Et nous, n'avions jamais été d'accord sur les choses dont-il fallait se méfier.
Sortant du véhicule, je me dirigeais vers l'habitation, et sonnait. Le propriétaire, ne fut pas long à faire son apparition. Une fois à l'intérieur, il sortie les toasts, du four, me faisant savoir que j'arrivais, juste à temps, il découvrit un foie gras, et me demanda mon avis sur le sujet
- Eh bien le moins que l'on puisse dire c'est que tous ceci est réussis, répondis-je avec un sourire, ce n'est malheureusement, pas chez moi que je pourrais en faire de pareil
C'était un peu le problème, lorsque l'on avait une grande famille, c'était les repas tous ensemble. Et quand, nous n'étions que tous les trois, Sam, Krystal et moi, j'essayais de faire quelque chose d'un peu plus consistant. Bientôt un an, que ma petite protégée, était arrivée de la terre des lions, et, elle ne s'était toujours pas habitué à la vie en ville. Et au fond, quelque chose me disait qu'elle ne s'y habituerait jamais. J'avouais, que moi aussi, je regrettais, par moment, notre royaume
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Aloysius Black
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| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
« La vengeance est plus douce que le miel. » Homère
Tout en découpant une part du foie gras, il lui accorda un sourire sympathique. Et oui chère Sarabi, c’était ça de toujours vouloir vivre en « meute » : plus aucun temps pour soit, plus aucun temps pour sa propre ambition et se réaliser soi-même. Mais il n’entrerait pas dans un débat aussi stupide, il n’était pas fou et loin d’être bête. Sans compter que si Aloysius avait un cerveau hors norme, Scar, qui n’était pas plus bête, connaissait parfaitement sa belle-sœur : elle n’avait l’impression que de s’accomplir à travers sa famille, à travers son fils idiot et tous ces imbéciles qui n’avaient pas vu en lui le potentiel inestimable d’un roi. Après lui avoir servi une part et avoir poussée une assiette en porcelaine vers elle, il prit appui de ses deux mais sur le plan de travail et plongea son regard dans le sien. Ses yeux à lui étaient devenus marrons, bien que teintés de certains reflets verts, il gardait toute sa couverture mais ses yeux à elle… malgré son apparence humaine, elle gardait toujours ce même regard profond chocolaté. Il allait la tuer…
Scar n’en avait pourtant jamais eu l’intention. De toute la petite famille, c’était la seule qui était censée rester en vie : tuer Mufasa, tuer Simba oui. Mais pas Sarabi. Pourquoi ? Et bien déjà par calcul : tout roi doté d’un bon sens savait qu’il ne valait pas mieux tuer les femelles, c’étaient elle qui ramenaient la nourriture et sa belle-sœur était plutôt douée dans ce domaine. Ensuite parce que dans leur monde, une lionne n’atteignait pas le pouvoir, jamais, surtout pas. Les femelles étaient faîtes pour chasser, pas pour diriger. Alors à quoi bon la massacrer ? Elle ne lui ferait gagner ou perdre aucune place. Enfin, sans aucun doute par sentimentalisme. Mais pas ce stupide sentimentalisme que beaucoup ressente, non. Lui faisait tout par vengeance, par haine et goût du sang et Sarabi n’échappait pas à la règle. Il fut un temps lointain où cette lionne avait été sa lionne… celle qui avait enfin donné un sens à sa vie, celle qui lui avait permis de voir la vie autrement, qui lui avait rendue plus douce, comme une cuillère de miel qu’on avale assis au soleil, une légère brise balayant nos cheveux. Celle qui aurait pu rendre Taka meilleur, effacer à jamais ce nom de « Scar » et surtout rendre infâme ce nom de « saleté », de « détritus » et finalement elle avait fini par le trahir, comme tous les autres et le rendre encore pire… Et rien que pour cela, elle se devait de rester en vie, elle se devait de ressentir ce qu’il avait ressenti : ce sentiment horrible d’avoir tout perdu.
Mais aujourd’hui, tout avait changé. Ce monde était différent : les femmes avaient le droit au pouvoir. Elles continuaient à se battre contre de nombreuses inégalités lancinantes, bien sûr, mais il fallait tout de même avouer que leur vie avait fait un bond en avant. Diku avait été capable de devenir propriétaire d’une pâtisserie alors qu’elle était l’une des sœurs les plus naïves de Sarabi et quant à cette dernière, elle avait fini par récupérer un rôle qu’elle convoitait depuis des années : celui de régente. Aaaaah on pouvait bien parler du méchant Scar, de ce salaud sans cœur qui les avait tous trahit par amour du pouvoir, mais la chère April n’était pas vraiment mieux que lui : ne l’avait-elle pas quitté pour finir avec Mufasa, le futur roi ? N’était pas mère d’un présumé futur roi ? Et à présent qu’elle s’était elle-même rendu compte de la débilité congénitale de son fils Simba, n’avait-elle pas décidé de devenir elle-même la dirigeante de la meute sous ses grands airs de maman gâteau ? Pouaaaah tant d’hypocrisie qui lui donnait la nausée… Lui au moins, n’avait pas peur d’affirmer son amour pour le pouvoir…
- Je te remercie.
Inclinement de tête en signe de respect avant de reprendre, son regard dans le sien :
- Je dois avouer qu’il te faudra plus de temps que moi pour parvenir à ce résultat, cuisiner pour tout un clan ce n’est pas si simple… Je n’ai aucun mérite après tout, comme tu le vois, je suis seul, pas de femme, pas d’enfant, tout le loisir et le temps de me perfectionner en cuisine surtout quand il s’agit de cuisiner en petite quantité. Parfois, j’ai l’impression de vivre… comme un marginal.
La dernière phrase était loin d’être anodine. « Tu ne sembles pas vouloir faire partie de ce clan Taka, tu vis comme un marginal ! » Combien de fois avait-il entendu cette phrase de son frère, de sa belle-sœur ? Des milliers de fois sans doute… Une phrase qui ferait donc sans aucun doute réagir la femme… Avec un calme légendaire, il découpa une seconde part de foie gras, la déposa sur une seconde assiette en porcelaine et récupéra un petit toast. Avec un sourire malicieux, il finit par manger un petit bout de toast avec son foie gras tout en l’observant, en scrutant la moindre de ses expressions.
- Ce doit être épuisant d’être régente de toute une clique comme celle des lions, certains ne semblent pas être là depuis bien longtemps… Arasant vraiment… Surtout pour une lionne comme toi Sarabi, tu as toujours eu la tête sur les épaules mais tu as toujours était une femelle… Quelle sensation cela fait d’avoir l’impression d’avoir un pouvoir que l’on ne mérite pas ? As-tu l’impression d’être plus proche de Mufasa ainsi ? Ou de Simba ?
Il n’avait pas enlevé son sourire agréable et paternel de son visage, il avait toujours le même masque de gentillesse et amical qui avait su séduire April et les rapprocher l’un de l’autre pour entamer une amitié mais les paroles étaient sans équivoque. Certes Aloysius avait déjà entendu le nom de Simba ou son vrai nom à elle mais jamais elle n’avait parlé de Mufasa, ou du moins, elle n’avait jamais dit son nom. Et l’amertume dans sa voix était plus que reconnaissable, elle était même signée. Il avait repris appui, comme le chasseur qu’il était, mais il ne bondissait pas. Il attendait, il l’observait, il ne pouvait absolument pas refuser ce plaisir à son double de Storybrooke, Aloysius, le psychiatre psychopathe. Après tout, c’était grâce à lui qu’elle était là aujourd’hui… Le couteau était à proximité, le serial killer savait parfaitement en manier et il savait qu’il pourrait l’immobilier au mur en lui lançant dessus mais son instinct lui disait de laisser uniquement Scar agir, il ne devait surtout pas détruire deux couvertures d’un coup…
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Je me contentait d'un sourire aimable, à la réponse d'Aloysius concernant, le fait que cuisiner pour une tribue était autre chose, que pour soi même. Je, n'étais pas chez moi, en compagnie, de mes sœurs et mes beau frères, je ne pouvais donc pas me contenter de simplement rouler des yeux, devant ce genre de remarque. Même, si généralement, quand mes beau frères la faisait, ce n'était que de la taquinerie.
Je, venais, malheureusement, d'un monde, où les mâles croyait tout dominer, certains, n'avaient jamais comprit l'utilité, de s'encombrer d'une reine, pour eux, les femelles, n'étaient bonnes, qu'à chasser. Généralement, ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. La reine, s'occupe des lionnes, certes mais pas que. Si, nous laissions, les mâles au pouvoir, c'était uniquement, parce que nous le voulions bien, et ça, la mère de Mufasa, l'avait bien comprit, c'est elle, qui m'avait tout ensigné.
Uru, était la fille de Mohatu, le premier roi de la terre des lions, et sa fille unique, je tiens à le préciser, c'était donc, à elle, qu'incombait la tache de gouverner, pourtant, elle a laissé, Ahadi, son époux, être dans la lumière. Elle, m'avait expliqué, qu'elle avait fait ainsi, pour donner une image de puissance, gouverné, par un lion, toute notre terre, se sentirait protégé, à l'abrit de tout, mais ce qu'ils ignoraient, c'était que la reine, avait aussi son mot, à dire, et gerait bien plus de conflits, que son époux.
« Surtout, laisse le croire qu'il a tout le pouvoir politique », m'avait-elle dit, lorsque je venais d'acceder au trône avec Mufasa. Et, je l'avais écouté. Bien, sur Mufasa, comme Ahadi, avant, lui, n'était pas bête, il se doutait bien, que j'agissais, dans l'ombre, peut-être plus subtilement, que lui. Mais, il ne l'avait, jamais fait remarqué, haut et fort, car, c'était ainsi que la terre des lions, fonctionnait : dirigé en duo.
Et, c'était ce que, j'avais essayé, de faire, comprendre à Simba, quand il était revenu, quand trop absorbé, par son devoir de roi, il avait, complètement délaissé Nala. Il, y avait ça, en plus du fait, qu'il doutait d'être assez bien pour lui. J'avais, bien essayé de faire rentrer dans la tête de pioche qu'il était, que Nala, n'aimait que lui, sinon, elle n'aurait pas autant, insisté pour qu'il rentre, avec elle. Elle, voulait, qu'il rentre reprendre sa place, certes, mais elle voulait aussi qu'ils rentrent ensemble.
Malheureusement, au moment où ça commençait à rentrer, la malédiction, nous avait tous, emportés, et nous avions, eu 28 ans, de fausse vie. A présent, qu'elle était, levée, Simba, semblait être totalement, redevenu, le lionceau que je n'avais jamais vraiment pu élever, et c'était donc, à moi, qu'était revenu le titre de « reine des lions » pour autant, je ne « gouvernait » pas seule, ma meilleure amie, ainsi que mes sœurs, avaient chacune leur place, dans notre grande famille, et, avaient aussi, leur poids dans les décision, que je prenais. J'écoutais, les conseils de chacune, pour finir, par prendre une décision finale. Néanmoins, elles étaient toujours au courant, de cette décision finale.
- Ce doit être épuisant d’être régente de toute une clique comme celle des lions, certains ne semblent pas être là depuis bien longtemps… Arasant vraiment… Surtout pour une lionne comme toi Sarabi, tu as toujours eu la tête sur les épaules mais tu as toujours était une femelle… Quelle sensation cela fait d’avoir l’impression d’avoir un pouvoir que l’on ne mérite pas ? As-tu l’impression d’être plus proche de Mufasa ainsi ? Ou de Simba ?
Hors, de question, de me départir de mon calme, c'était exactement ce qu'il attendait. Je, n'avais, jamais, parlé de Mufasa, je ne l'avais jamais mentionné, ni même les conséquences de sa « mort » ici, j'avais juste dit, que j'avais, été marié, et qu'aujourd'hui, il n'était plus là. Cela, ne signifiait qu'une chose : Faith avait eu raison, de puis le début, de se méfier de lui, et de ne strictement, pas pouvoir l'encadrer : Aloysius était Scar. Sur, ce coup, là j'admettais, que mon ainé, avait été meilleure juge que moi :
- Arasant ? Non, pas vraiment. Le problème, tu vois, c'est que lorsque cela, concernait, les lions, Mufasa, Simba ou bien moi, tu n'as jamais, vraiment su voir, plus loin que le bout de ton nez. C'est dommage, vraiment, peut-être que cela, t'aurais permis de voir, certaines, choses, qui t'ont, comment dire...Échappée
Je lui adressais, un sourire agréable, il était temps de lui faire comprendre clairement les choses :
- Pourquoi crois-tu que j'ai épousée Mufasa ? Pour le pouvoir ? Encore, une fois, ça démontre ce que je disais, tu ne sais pas voir plus loin que le bout de ton nez. Je, n'ai pas choisit, Mufasa, pour le pouvoir, honnêtement, je m'en fiche bien du pouvoir. Non, je l'ai choisis, parce que tu devenais, chaque jour, de plus en plus égoïste. Sarafina, était toujours là, pour épancher mes larmes, mais elle a finit par en avoir, marre de te voir, agir comme un parfait abruti, alors, elle a demandée, à Mufasa, de passer plus de temps avec moi, nous étions, amis, il saurait surement, me remonter le morale, et avec lui, j'ai repris goût, à la vie. J'ai vécu, le véritable, amour, et pas l'amour, à sens unique, où il s'agit de donner, donner, jusqu'à épuisement, et de ne jamais rien recevoir en retour. Avec Mufasa cela allait dans les deux sens
Je ne me justifiais pas, pour être honnête, je me moquais pas mal, de ce qu'un égoïste, comme lui, pouvait penser de moi. La vision, était de toute façon erronée. Scar, ne pensait qu'à lui, et ça s'arrêtait là, il voulait le pouvoir, juste pour le pouvoir, prouvant encore une fois, qu'il n'avait jamais rien comprit à la fonction de souverain
- Quant à gouverner, navrée de te décevoir, mais je ne fait qu'assurer la régence, je n'ai pas l'intention, de l'être jusqu'à la fin de ma vie. Tu, ne vois Simba, que comme un nigaud, qui n'a rien dans la tête. Mais, tu te trompe, tu ne sais juste pas gratter, sous la surface. Simba, a l'air de ne pas avoir inventé l'eau chaude, mais, c'est plus profond que ça. Pour le moment, il se comporte, comme s'il était redevenu, un lionceau, mais tôt ou tard, il finira par grandir, et lorsqu'il aura enfin eu le déclique, à ce moment là, il sera un grand roi, probablement, surpassera-t-il son père. Je t'en pris, ne prend pas cet air moqueur, ce serait vraiment le sous estimer. Et puis honnêtement, Taka, qu'est que tu crois ? Que tu réussira à redevenir roi ? Tu seras peut-être roi, mais tu ne seras pas notre roi. Tu, n'es le roi que de tes hyènes, mais surement pas le roi des lions.
Il, n'y avait plus d'April, la personnalité, que m'avait donné, la malédiction, avait été définitivement, étouffée, lorsque j'avais dût combattre ces zombies. Sarabi, avait définitivement, reprit le dessus. Bien, sur, April, resterait toujours le nom que j'ai ici, mais, c'est tout, April King, n'était qu'un prénom et un nom, rien de plus. Quant à mon ex beau frère, l'utilisation, de son véritable nom, n'était pas faite par hasard.
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| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
« La vengeance est plus douce que le miel. » Homère
Elle ne s’était pas départie de son calme, elle gardait le contrôle, encore et toujours. Si Scar avait uniquement Scar, cela l’aurait grandement agacé. Il ne supportait pas la voir rester maîtresse de ses émotions, de ses sentiments. Même lorsqu’il était devenu roi, elle continuait de marcher à lui la tête haute, avec la démarche d’une reine alors qu’elle n’était plus rien qu’une veuve éplorée. Mais Scar n’était plus seul désormais… Il se complétait d’Aloysius. Une fois de plus, tout tendait vers les deux extrêmes avec nos antagonistes, si bien qu’on se demandait à quelle époque étrange avait-il eu s’entendre, voire s’aimer… Il était clair qu’April King n’était qu’un vulgaire pseudonyme, que seule Sarabi existait dans ce corps d’humaine. Mais ce n’était pas le cas du psychiatre, qui était beaucoup plus subtil et sans doute aussi plus utile.
Non, si le calme de la lionne agaçait le lion, il avait plutôt tendance à amuser Aloysius. En voilà une femme intéressante… Il découvrait une autre facette de son… « amie » qu’il n’avait jusqu’alors jamais trop eu l’occasion de voir sous sa loooongue dépression. Elle était bien trop fière pour lui donner ce qu’il voulait et préférait rester calme et insolente. Il mangerait sans aucun doute son cœur… Richard « cœur de lion »… L’histoire d’un roi courageux… C’est ce qu’elle était en cet instant précis, courageuse, et elle méritait que son cœur soit à l’honneur.
Comme ça il n’avait jamais vu plus loin que le bout de son nez ? Il avait sans doute vue bien plus de choses qu’elle ne comprendrait jamais dans sa misérable vie. Elle se fichait du pouvoir hein ? Ooooh mais attendez… Mais… qui a décidé de reprendre le groupe en main à Storybrooke, qui a décidé d’instaurer une « régence » ? Scar était bien trop envieux, bien trop étourdi par la haine et la jalousie pour voir ce qu’elle tentait de lui expliquer, il ne voyait qu’une seule chose : elle était reine là, maintenant, tout de suite et lui n’était toujours pas roi… Elle n’avait même pas de sang royal… Tout ce qu’elle avait fait, c’était de passer d’un frère à l’autre pour finir avec le bon, celui qui lui avait donné son rôle de reine. Il avait pincé les lèvres et serré les poings lorsqu’elle s’était mise à raconter son passé. Il n’y voyait qu’une justification veine, même si ce n’était pas du tout l’avis d’Aloysius, qui ne se faisait malheureusement pas entendre dans une situation pareille. Elle croyait avoir aimé à sens unique… Elle ne comprenait donc rien à la haine qu’il avait éprouvé envers elle, à ce sentiment de trahison qu’il avait ressenti ? Enfin soit… tout cela n’était que pur passé à présent…
Bien sûr qu’il ne voyait Simba que comme un idiot, comme un abruti fini même qui n’avait qu’un peu de jugeote par le biais de sa mère et de Nala. C’était elles qui tentaient de lui garder la tête hors de l’eau, tout comme elle avait tenté d’aider Mufasa avant lui… Et après cela on osait croire qu’il avait été un grand roi ? Que Simba ferait un grand roi ? « qu’il surpasserait son père » selon les dires de sa mère ? Dans la bêtise, très certainement oui. Qu’on lui reproche ce qu’on voulait, lui n’avait pas eu besoin de quelqu’un pour lui tenir la main, lui dire quoi faire et quoi penser. Certes, il avait fait des erreurs qui avaient conduit à la sécheresse de la terre des lions mais son expérience, il avait au moins la fierté de se dire qu’il se l’était fait seul LUI. Et peut-être que si papa s’était un peu plus occupé de lui au lieu de s’occuper de son premier né chéri, il aurait pu apprendre les bases fondamentales du cycle de la vie lui, et n’aurait pas fait de telles erreurs… Lorsque Sarabi lui dit alors qu’il ne serait jamais le roi des lions, Aloysius ne puit plus retenir Scar. Avec la fougue et l’impulsivité qui était la sienne lorsqu’il était en colère et mort de jalousie, il bondit au-dessus du plan de travail sans crier garde. S’en était assez, elle était venue pour mourir, pour perdre sa place de régente et elle avait appuyé pile où ça faisait mal. En sautant il s’était agrippé à son cou et ils avaient basculé au sol, lui dessus, elle dessous. Il resserra sa poigne pour la faire suffoquer, fou de rage.
- Je ne serais peut-être pas roi des lions, mais toi tu seras morte avant la fin de cette soirée. N’oublie pas que j’ai réussi à devenir maire, je n’en étais qu’à mon coup d’essai ma chère.
Il fallait prendre garde à ne pas la tuer par suffocation. Scar était bien trop enivré de son envie de vengeance mais Aloysius n’avait franchement pas envie de perdre un tel spécimen… La suffocation appauvrirait le sang donné aux organes et appauvrirait donc les organes. Sans compter que le stress montait forcément chez la victime en état de suffocation, cela donnerait un coup acide à la viande pas des plus agréables. Il relâcha un peu la pression sous l’impulsion d’Aloysius… Il n’aurait peut-être pas dut l’écouter…
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Je me doutais bien, que mon ex beau frère n'en resterait pas là, j'étais parée à toutes les éventualités. Aussi, lorsque je le vie me sauter dessus, tel un animal enragé, sautant sur sa proie, avant de l'achever, ne fus-je pas surprise. En un instant, je me retrouvais à terre, ses mains autour de mon cou. J'allais suffoquer, mais, si je mourrais, il était hors de question, que je laisse la peur m'envahir. Non, je n'avais pas peur de lui, il était temps qu'il le comprenne. Étrangement, mon unique pensée cohérente, n'alla pas à mon fils, ni même à mes sœurs, ou ma meilleure amie. Elle, alla à quelqu'un que je n'avais vu qu'une seule fois. La seule chose que je me disais, était que c'était bête, je n'aurais même pas eu temps de le revoir, pour lui proposer de passer prendre un café à la maison et discuter. Quelque chose, me disait, qu'il avait une conversation, bien plus intéressante, que celle que l'étiquette « homme à tout faire » laissait entrevoir. Tout comme mon instinct, me disait qu'il n'était pas exactement, ce qu'il voulait faire croire. Généralement, j'avais un bon « nez » pour ce genre de choses. Sauf avec Scar, bien entendue, mais ça, c'était une autre paire de manche.
Je devais, trouver un moyen de m'en sortir, il était hors de question, que je meurt ce soir, en particulier, de la main, de mon ex beau frère. C'était beaucoup trop cliché, qu'il ai réussit, à avoir, Mufasa et juste après moi. Oh il avait réussit à être Maire ? Mais, qu'avait-il fait au juste pendant son manda ? Pas grand chose, grand chose. Sans compter, qu'il s'était fait battre à plate couture, aux élections suivantes, par un perroquet bleu. Un, perroquet bleu qui semblait très bien entouré d'ailleurs.
J'avais entraperçu, une fois, une grande blonde à l'air pas commode, discuter avec lui. Et, quelque chose, m'avait dit, qu'il ne valait mieux pas trop chercher des noises à notre nouveau maire. Ni même, à la blonde en question. Mon instinct, d'animal, me disait d'être prudente.
La pression, se relâcha autour de mon cou, fatal erreur. Sous, cet apparence, il avait peut-être l'avantage, de la force physique, mais j'avais l'avantage de l'expérience. La chasse, mine de rien, ça forme, et ça forme même très bien
Sans crier gare, je lui envoyais, un bon coup de genou dans le ventre, lui coupant, momentanément, la respiration, ce qui le força à totalement, relâcher sa pression, autour, de mon cou, et à reculer. Me laissant, ainsi libre, de mes mouvements, j'inspirais l'air par petite gorgée. Laissant, mes poumons, se remplir, doucement :
- Tu devrais changer de technique, dis-je le regicide c'est du déjà vu, on reconnaîtrait largement, ta marque de fabrique Taka.
Étrangement, j'étais toujours aussi, calme, mais la lionne, que j'étais me disait qu'il était temps, de lui montrer, qu'il n'arriverait pas à me tuer aussi facilement. Je fis immédiatement, sortir mes griffes. Ô non, Scar, je ne te laisserais pas t'en tirer à si bon compte. Aussi, alors qu'il semblait avoir reprit ses esprits, me jetais-je à mon tour sur lui, avec un son n'ayant rien d'humain. Le rugissement, qui venait de sortir de ma bouche, était celui d'une lionne prête au combat
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| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
« La vengeance est plus douce que le miel. » Homère
Ce combat, Scar le menait seul contre Sarabi. Pourquoi ? Parce que la personnalité d’Aloysius n’aimait pas vraiment cette idée. Une mort aussi violente, aussi stupide, aussi rapide… C’était de fort mauvais goût. L’œuvre d’un ombre pressé, désorganisé, rongé par la haine et la vengeance. Cela n’avait rien à voir avec le serial killer calme et patient qu’il avait été pendant toutes ces années de malédiction, rien à voir avec celui qu’il était encore, tandis que Scar se mettait en sommeil. Le psychiatre était un homme patient. Il était une pure création de ce monde ci. Pas de méchant manichéen, caricatural comme pouvait l’être le félin. Non. C’était une tout autre catégorie, un homme comme tout le monde en apparence, mais qui déviait fortement de la société par son penchant prononcé pour le meurtre, bien plus stimulant que tout acte sexuel. Aloysius considérait le meurtre comme une œuvre d’art, digne de la main de dieu, celui qui châtie et récompense. Il était foncièrement persuadé que Dieu, l’entité des religions monothéiste, loin des dieux qui étaient apparus à Storybrooke, était un homme qui devait aimer le meurtre… Pourquoi sinon l’infliger à de pauvres personnes innocentes, loin d’être en fin de vie ? Il avait lu, il y avait peu, que le toit d’une église s’était effondré en Italie, fauchant dans la mort plusieurs vieilles bigotes et quelques croyants plus jeunes… N’y avait-il pas une ironie malsaine dans son acte ?
Cela le ramenait à cette amère conclusion : le meurtre d’April King était bien décevant. Attends ton heure Scar, elle finira par venir, ne te précipite pas comme un enfant de 4 ans. Ces choses-là se préparent, bien plus qu’elles ne le sont pour le moment. Il n’y a rien de beau dans la lutte de la victime, cela détruit tout le goût de la viande, cela détruit la beauté du geste. Mais Scar se fichait de la beauté du geste, il voulait la voir mourir, un point c’était tout. Il voulait lui faire payer, tout lui faire payer, il voulait éradiquer la menace qu’elle devenait, il voulait redevenir roi et… et il n’écoutait pas son double, plus sage, plus patient, celui qui l’avait amené à la mairie de Storybrooke la première fois… Pourtant, Aloysius faisait tout pour aider April King, pour lui laisser une chance de s’en sortir. Il ne pouvait pas aider le félin, c’était hors de question. Pourquoi ? Parce que la hâte de Scar lui faisait commettre de terrible erreur et que si cette femme s’échappait… elle risquait de comprendre quelque chose de plus. Elle risquait de voir en Aloysius une technique redoutable qu’elle ne devait pas voir, en aucun cas. Il se refuser à montrer sa vraie nature, contrairement à Scar qui avait trépigné d’impatience en attendant ce moment. Mais à force de se hâter, de forcer le destin on finit par se faire avoir…
OUCH ! Il avait relâché la pression autour du coup de la jeune femme une seconde de trop, sous l’impulsion d’Aloysius, et elle venait de lui asséner un violant coup de genoux dans le ventre, lui coupant momentanément la respiration. Il retomba alors lourdement sur ses fesses, le dos collé contre le plan de travail central. Il fallait qu’il reprenne ses esprits. Chacun se tenait en respect, reprenant lentement sa respiration. C’était à celui qui reprendrait ses esprits le plus vite. Elle lui conseillait de changer de technique entre deux hoquettement. Surtout pas malheureuse ! Si Aloy’ s’y mettait elle n’en sortirait en aucun cas vivante ! Elle avait beaucoup de force, c’était indéniable, elle était maligne, mais le psychiatre avait les moyens et la technique d’un serial killer…il en avait abattu des biens plus costaud qu’elle…Non décidément, c’était bien mieux de rester dans ce registre :
- Je suis prêt à prendre le risque Sarabi. Ta mort serait bien trop douce pour que je m’en prive. Et tu devrais savoir que nous ne sommes pas les seuls animaux sauvages en ville… tout le monde me croit mort…à part Simba, Nala et Tama bien sûr mais ils ont été infoutu de te dire quoi que ce soit jusqu’à maintenant… qu’est-ce qui te ferait croire que ça changerait après ta mort ? J’ai pourtant failli les tuer en les renvoyant sur la terre des lions… Un d’eux, n’importe lequel aurait-il pris ses responsabilités ? Noooooon…Sinon tu ne serais pas là ma chère ! Et tu ne m’aurais pas envoyé ta petite sœur pour que l’une et l’autre vous me racontiez toute votre triste vie… Même Dwala a été plus maligne…alors que c’est la plus jeune… Quant à Naanda… elle a toujours eu l’air d’avoir 100 ans mais sa faiblesse n’est pas difficile à deviner. Ta mort la brisera-t-elle ? Assisterons-nous à la fin d’une rebelle, qu’en penses-tu ?
Il avait un sourire des plus mauvais, des plus machiavélique et dérangeant. Finalement mieux valait peut-être s’occuper de Sarabi en dernier, la laisser regarder les autres mourir les uns après les autres avant de l’achever. Elle sortait juste d’une dépression… Les premiers mois de guérisons étaient décisifs, ce serait si simple de la faire replonger… Elle gardait son calme mais sa remarque avait fut faire mouche puisqu’elle avait sorti ses griffes. Avec un sourire de défi, il avait également sorti les siennes… Il les avait depuis bien plus longtemps qu’elle… savait-elle encore s’en servir ? Lorsqu’elle lui sauta dessus, il se décala légèrement pour éviter de se reprendre le plan de travail de plein fouet. Elle venait de rugir comme une lionne et le réflexe d’Aloy fut plus qu’aiguisé à ce son. Il lui envoya son point dans le bas-ventre et ses griffes si enfoncèrent avec une facilité déconcertante puis d’un coup de pied il l’envoya valser contre le frigo. De son côté, il sentit la chaleur poisseuse du sang se répandre dans son bras droit, elle aussi avait su enfoncer ses griffes…
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Etait-il stupide ? Bien, sur qu'il y avait un tas, d'animaux en ville, et étrangement, la reine des lions, disparaît, juste après être allé, le voir. Tout le monde, ferait, très vite, le calcule, et devinerait, qui il était. En particulier, Naanda, puisqu'il osait parler d'elle, et de mes autres sœurs. Que, tu es stupide, Taka, croit-tu, que si tu me tue, cet acte restera impunis ? Croit tu, que Diku, se contentera, de rester, là à pleurer ? Que, Naanda ne tentera rien ? Que Dwala, resterait sans rien faire ? Elles, prendront, leur temps, elles, ne se précipiterons pas, mais soit sur, qu'elles mettront tout, en œuvre, pour te montrer, ce qui arrive lorsque l'on s'attaque à l'un de nous. Quel, imbécile.
Je m'attendais, à ce qu'il riposte, mais, pensait-il réellement, que m'envoyer, simplement, valser, contre le frigo, suffirait, à me faire mal ? Il, croyait réellement, pouvoir s'en prendre aux autres ? Encore, une fois, ça prouvait, mes dires, il, ne voyait, pas plus loin, que le bout de son nez. Non, il y avait, quelque chose qui clochait, il n'essayait de me tuer, que maintenant, alors que je recouvrais, mes forces, alors, qu'il aurait très bien pu le faire, avant. Ce, n'était, pas dans sa nature, ça ne collait, pas à moins que...
Je, laissais, la théorie, dans un coin, de ma tête, me jurant, d'en parler, à Naanda, dès que je sortirais d'ici, parce que oui, j'allais, sortir d'ici. Il, ne m'aurait pas, et ne m'aurait jamais. Il, perdrait, définitivement, toute ses chances, de toucher à notre famille, ce soir, en n'arrivant, pas à me tuer. C'était finit, pour lui
Il, n'y avait plus de femme, à l'instant présent, il, n'y avait plus qu'une lionne, une lionne féroce, une lionne, prête au combat, et c'est avec un nouveau, rugissement, que cette lionne, se jeta, sur son ennemi, mettant, toutes, ses forces, dans la bataille, contra attaquant, à chaque coup qu'il lui donnait. Recevant, la violence, sans aucune plainte, et enfin, quand l'ouverture, se fit, lui assena, un bon coup de griffes, lui lacérant, le bras, lui rendant, œil, pour œil, dent, pour dent, ce qu'il lui infligeait :
- Tu, n'es plus rien Taka, rien qu'un roi sans couronne, tu ne deviendras plus jamais le roi des lions. Attaque nous, et nous riposterons. Ce, soir, était ta dernière, chance, et tu viens de la rater.
Je me devais, d'agir, vite, si, je lui laissait, le temps, de digérer, ça, il contrattaquerait, à coup sur. Non, là, je ne devais, écouter que mon instinct, de survie, et la lionne, que j'étais, qui me disait, de partir. Dès, que j'aurais franchit, cette porte, tous les lions seront au courant.
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« La vengeance est plus douce que le miel. » Homère
Le combat dura encore plusieurs minutes. Il avait eu le temps de lui cracher au visage ce qu’il rêvait de lui dire puis elle était repartie en bataille, comme la lionne qu’elle était. Elle était parvenue bondir après sa chute contre le frigo et ils se partagèrent les coups, l’un après l’autre, sans aucune courtoisie… Le plus étrange dans cette situation, c’est qu’il était à présent presque évident qu’aucun d’entre eux ne voulait tuer l’autre : Aloysius avait pris l’ascendant sur Scar tandis que la reine ne cherchait visiblement qu’à se défendre et s’en sortir plutôt que d’en finir une bonne fois pour toute… Etrange réaction… Intéressante réaction également… La légitime défense existait pourtant bien… alors pourquoi s’acharner à le laisser en vie ?
Elle venait de lui dire ses derniers mots. C’était sa dernière chance, il venait de la rater. Cette phrase résonna dans la tête de Scar avec une telle vivacité qu’il sentait le sang lui affluer fortement au cerveau. Il la griffa alors férocement au ventre mais elle parvint à se dégager de sa prise. Ils se regardèrent en chien de Fayence pendant une fraction de seconde puis il vit April se lever d’un bond et disparaître de sa vue… Elle était partie, tout simplement. Le lion exulta un cri de rage en abattant son poing sur le sol de la cuisine. Il l’avait raté, il était fou de rage… Mais Aloysius gardait le contrôle…
Ne t’en fais pas Scar… tout vient à point à celui qui s’est attendre… et contrairement à ce que tu crois, tu n’as pas attendu assez longtemps, loin de là… Je te croyais pourtant plus intelligent… réfléchi 5 secondes… Il repassa alors en mémoire ce qui venait de se passer, ce qu’elle lui avait dit, ce qu’elle avait fait… Que de la défense, un compte à régler, clair, net et précis, sans rien de plus à lui dire… l ne redeviendrait jamais roi des lions… C’était une certitude… mais qui donc pouvait encore avoir affaire d’une telle couronne quand les lions ne représentaient qu’une seule partie de la population de Storybrooke ? Quand les règles étaient devenues bien différentes de celle de la Terre des Lions ? La mairie était bien plus alléchante, n’est-ce pas ? Et il n’était pas aussi mal que cette perruche qui avait causé tant de problèmes… « Attaques-nous et nous riposterons »… elle ne voulait donc pas attaquer en premier, elle voulait le laisser seul avec son âme et conscience… et qui était donc ce « nous »… avait-elle conscience que certains lions étaient passés de son côté… Krystal lui mentait constamment et se rapprochait de lui jour à après jour…
Oh que non Sarabi, je n’avais loupé ma dernière chance… la partie ne faisait que commencer…