« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Merci, je pense que c'est à mon tour de le faire. Vous m'offrez, un moyen d'évacuer ma peine et je vous en suis reconnaissante. C'est...c'est la première fois que l'on fait une telle chose pour moi. Je ne sais pas trop quoi dire. Mais, je vous en suis reconnaissante, vraiment reconnaissante
Pitch Black eut un mouvement de recul devant cette vague de... Comment cela s'appelait déjà? De gratitude, oui, c'était ça. De la gratitude... Pour la première fois en plusieurs centaines d'années, une personne venait de remercier. De sincèrement me remercier... Je n'avais pas l'habitude que l'on me dise merci, j'étais habitué aux menaces et aux insultes... Mais... Pas cette fois, et cela me faisait incroyablement de bien. Juste un simple merci qui me procurait tellement de joie... De la joie... Un sentiment que j'avais oublié depuis tellement longtemps. Que j'avais enterré au fin fond de mon âme en me disant que j'en profiterais lorsqu'il périrait sous ma faux... Mais je me rendais maintenant compte que c'était l'une des nombreuses bonnes choses que j'avais oublié... Un simple merci de sa part...
Pitch s'éloigna un peu, écoutant à moitié les amères paroles de la déesse qui pleurait sa sœur d'une voix tentée de tristesse et de rage. Il était occupé à regarder l'astre lunaire qui semblait presque se moquer de lui désormais. J'avais détesté la Lune, je l'avais maudit de tout mon être et de tout mon cœur, lui vouant une haine dépassant l'entendement. Son unique habitant avait été mon plus mortel ennemi durant tellement de temps que j'en avais oublié à quel point elle pouvait être belle et fragile derrière son austère stature. J'avais oublié qu'elle avait fait rêver les hommes durant des centaines d'années... Je m'étais fermé à sa clarté et à sa paisible aura... J'avais oublié ce que cela faisait d'être vivant, de ressentir de la joie et de sourire dans le simple fait d'avoir aidé quelqu'un... J'avais aidé quelqu'un... L'ancien Pitch n'aurait jamais fait cela, l'ancien Pitch sera mort à cause de son orgueil dans cette forêt, l'ancien Pitch aurait tenté de reconquérir cette ville pour tuer le moindre habitant dans son sommeil et effacer la notion d'espoir de cette planète... L'ancien Pitch était mort après sa défaite contre Jack. Ma vie d'humain et de fossoyeur m'avait appris des sentiments que j'avais oublié depuis trop longtemps, le respect de la vie, l'humilité. C'était un poste ingrat que j'effectuais avec joie, parce que je prenais plaisir à offrir un lieu de repos pour les vivants comme pour les morts, comme j'avais fait avec Diane tout de suite... Pitch toucha le médaillon doré qui se trouvait juste sous son costume, repensant au trait de la fillette dont le portrait était encadré à l'intérieur... Je ne savais pas pourquoi je venais de penser à elle, mais... Cela me faisait aussi chaud au cœur, d'une manière que je n'expliquais pas. enfin, la déesse lunaire termina sa confession et sécha ses larmes, elle avait l'air bien plus paisible désormais... Prête à commencer de nouveau et à reprendre sa vie en main, en paix avec le monde entier.... Je venais d'aider la déesse de la Lune, ce que j'aurais pensé inimaginable il y a une semaine de cela... Et pourtant nous y voilà, et j'avais lentement peur de comprendre le sentiment qui me serrait le cœur devant ses larmes versées... Et qui me donnait envie de sourire lorsqu'elle souriait.
- Merci, du fond du cœur. Si, à mon tour je peux faire quoi que ce soit qui puisse être dans mes cordes pour vous rendre la pareille, n'hésitez pas.
Cette fois, et à sa propre surprise, Pitch laissa échapper un véritable sourire. Pas le sourire carnassier ou moqueur habituel, mais un sourire tendre et chaleureux, le sourire qu'il n'avait jamais fait à personne... Le sourire qu'il avait perdu bien avant ses années de solitude. Pendant un minuscule instant, Pitch pensa aux possibilités qu'une déesse pouvait offrir... Un minuscule service... Cela pouvait changer bien des choses dans une guerre aussi complexe que la mienne... Il suffisait que je garde cet atout secret et l'utiliser au bon moment pour renverser la situation... Mais le croque-mitaine chassa rapidement cette pensée, riant légèrement.
"Vous ne me devez absolument rien Diane, prenez cela comme un moyen de me faire pardonnez pour tout à l'heure."
Un silence gênant s'installa entre la déesse et l'esprit.... Chacun semblait incertain et cherchant ses mots... Mais une idée germa doucement dans l'esprit du croque-mitaine... Oui, c'était parfait, j'avais une chance de pouvoir la revoir... Je ne voulais pas qu'elle parte et que je redevienne seul de nouveau, pas cette fois, pas sans rien faire. Mais j'étais encore hésitant, la dernière fois que j'avais proposé à une personne de devenir un allié et ami... C'était avec Jack. On savait tous comment cela avait terminé, n'est-ce pas? Mais cette fois c'était différent, ça devait l'être.
"Quoique... J'ai bien une idée. Dites-moi Diane, est-ce qu'un pauvre fou comme moi pourrait avoir le plaisir de vous revoir à la prochaine pleine lune? Ainsi, vous pourriez me raconter ce que vous avez fait, si vous êtes allé voir son fils... Et si vous êtes en paix avec votre famille. Toute votre famille. "
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
- Vous ne me devez absolument rien Diane, prenez cela comme un moyen de me faire pardonnez pour tout à l'heure.
J'admettais volontiers, être agréablement surprise. Je lui proposais un service, beaucoup de personnes se seraient empressés de me demander monts et merveilles, j'étais une déesse, j'étais capable de beaucoup de choses. Ils auraient simplement profité de la situation. Mais pas lui, je pense qu'il s'agissait de ma première connaissance amicale, je veux dire vraiment amicale. Même si notre rencontre aurait pu mieux débuter. Cela ne s'était pas soldé, par une mise à mon service, ni par une demande d'accomplir des miracles. Ils, n'étaient pas tous à mettre dans le même sac, et je m'en rendais compte à présent. Aphrodite, avait eu raison encore une fois. J'avais l'impression, qu'elle avait toujours raison sur tout. Aussi, un sourire, un vrai sourire, pas ceux de façades, que j'affichais lors de nos nombreuses réunions passés, un de ceux que je n'avais jusque là adressé qu'à deux personnes. Prit place sur mon visage. Les hommes, n'étaient pas tous les mêmes. Certains pouvaient se révéler meilleur que ce qu'ils ont l'air. Le tout, est de ne pas s'arrêter à la surface, et de chercher, de creuser un peu plus en profondeur. Je pense, que cette rencontre était ce don j'avais besoin. Elle, m'avait permit d'évacuer pas mal de choses :
- J'ai tout de même une dette envers vous dis-je et je compte m'en acquitter
Le tout était de savoir, comment. Et puis, notre conversation sur la solitude me revint en mémoire. Oui...je savais comment m'acquitter de ma dette. Personne ne mérite la solitude, pas même le pire des tyrans. Et tout le monde sait à quel point, celui que je désignais par ce terme l'aurait mérité. Que tout le monde lui tourne le dos, qu'il arrête de croire qu'il nous tenait dans le creux de sa main. Je pouvais parfois, être revancharde. Mais, envers, cet homme, celui que je venais de rencontrer, je n'éprouvais rien de tout ça. Au fond, nous n'étions pas, si différent. Et, je pense, que c'était bien, de rencontrer une personne, qui ressentait les mêmes choses que moi, qui n'avait rien d'un être divin. C'était reposant dans un sens. Pas de faux semblants, pas de masque derrière lequel me cacher. Je pouvais, être moi, et juste moi. Ce besoin de liberté, je l'expérimentais en ce moment même :
- Personne ne devrait rester seule éternellement, j'ai trouvé la personne qui compte le plus pour moi, mais c'est un peu normal, nous sommes venus au monde ensemble. Mais, vous, vous n'avez pas cette personne. Alors, je m'engage, à vous aider à la trouver
Quelles étaient les paroles d'Eris, déjà au sujet des engagements ? Ah oui, ça me revenait maintenant :
- Quand une déesse donne sa parole, elle s'engage pour toute l’éternité dis-je
Nul besoin de sceller une promesse dans le sang, ou que sais-je encore. Ce qui était dit, était dit. Je ne reviendrais pas dessus. J'avais donné ma parole, et ne reviendrais pas en arrière. Je m'étais engagée à l'aider, et je l'aiderais. Après, tout, ce n'était pas mêler des affaires des autres. Je ne prenais pas parti dans un conflit ni dans une guerre. Cela, n'aurait aucune incidence sur la ville et ses habitants. Juste pour celui en face de moi. Lui, aussi, je devrais apprendre à utiliser son nom. J'avais toujours eu un peu de mal avec ça. J'avais, tendance à utiliser des termes communs, pour désigner les personnes, que je ne connaissais pas vraiment. À nouveau ce fut sa voix qui me sortie de mes pensées, il me fit savoir qu'il y avait bien une chose qu'il voudrait. Je l'écoutais donc, prête à être déçus, à me rendre compte qu'en fin de compte, il n'était pas différent des autres. Mais sa demande me surprit, agréablement à nouveau. La seule chose qu'il demandait, c'était si je pouvais revenir lors de la prochaine pleine lune, pour lui parler, lui dire où j'en étais avec ma famille. Sans savoir pourquoi, je me mis à sourire. Oui, indéniablement, il était différent, et j'aimais cette différence, elle me changeait de d'habitude. Néanmoins, j'hésitais quelques secondes avant de répondre, je n'avais jamais été très confidence, même à Apo, il devait insisté très lourdement pour me faire sortir ce qui n'allait pas. Mais, peut-être, le temps était-il venu de changer ça. Cette Apocalypse, elle m'avait changé. Quelque part, je n'étais plus la même. C'était, un peu, comme si une nouvelle Artémis était née. Un peu comme un phénix, renaît de ses cendres. Etrangement, je lui faisais confiance, je le connaissais, à peine et il avait déjà tellement fait pour moi. Aussi, fis-je un nouveau sourire et répondis-je à sa demande :
- Cela, sera avec le plus grand plaisir
Oui, je sentais que je pouvais me confier sans crainte, sans méfiance, et c'était tellement rare, que je n'allais surement pas refuser :
- À une ou plutôt deux conditions : la première, acceptez l'offre que je vous ai faite, et la seconde, que je ne sois pas la seule à parler. J'aimerais vraiment en apprendre plus sur vous, vous êtes différent, des autres hommes, c'est intriguant
Ma curiosité naturelle, refaisait surface, sans compter, que j'avais finalement prit plaisir à sa compagnie. C'était bien la première fois, qu'un homme autre que mes frères, avait droit à ça, mais, peut-être aurais-je dût être plus souple avant tout ça, avant cette apocalypse, cela m'aurait surement permit de faire une rencontre de ce genre :
- Ne laissez pas les autres vous juger, vous êtes quelqu'un de bien Pitch, n'en doutez pas, je crois en vous
*Pitch Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Le fossoyeur fut envahi d'un sentiment de soulagement lorsque la déesse décida de lui donner l'occasion de la revoir. Peut-être que j'avais une chance de revoir ce sourire enjoliveur qui... Me perturbais. Je devais l'avouer une nouvelle fois, je ne savais plus me mettre lorsqu'elle était à mes côtés. La partie rationnelle de mon cerveau criait au parjure, devenir ami avec la Lune! Je ne pouvais l'imaginer, c'était à l'encontre de toute la haine que j'avais accumulée pour l'astre nocturne depuis mon apparition en tant que Croque-mitaine, mais d'un autre côté... Une partie longtemps enseveli de mon âme cherchant tant bien que mal de faire sourire cette déesse, cela était revenu souvent ses derniers temps, lorsque j'avais recueillit Paige le temps d'une nuit pour m'excuser de l'avoir effrayé dans le cimeterre, lorsque j'avais écouté la tristesse d'Aguistin et tenter tant bien que mal de lui remonter le moral. Cette partie que je croyais morte depuis fort longtemps, qui avait été enterrée sous des années de haine et de solitude... Oui c'était ça, son sourire... Il réchauffait mon cœur. Ce sentiment de chaleur qui venait chatouillé l'intérieur de ma poitrine... Je n'avais pas ressenti ce sentiment depuis tellement de temps que je ne savais plus ce que c'était précisément... Où peut-être que je le savais déjà, sans vouloir me l'avouer...
À une ou plutôt deux conditions : la première, acceptez l'offre que je vous ai faite, et la seconde, que je ne sois pas la seule à parler. J'aimerais vraiment en apprendre plus sur vous, vous êtes différent, des autres hommes, c'est intriguant
Le fossoyeur acquiesça, si Diane tenait tant à se racheter c'était tout à son honneur, même si j'avais la désagréable expression que je ne le méritais pas. Et pour l'autre côté de son offre... Je ne savais pas, je n'avais pas tout raconter à Aguistin pour rien. C'était surement l'un de mes nouveaux traits d'humain, mais j'avais une once de honte lorsque je repensais à certaine de mes actions. Oui, j'avais été en guerre, une terrible et méchante guerre dans laquelle j'étais seul contre tous et qui avait provoqué la chute de mon ennemi et la mienne. Alors... Est-ce que je pouvais réellement me confier à elle? J'avais vu une grande partie de ses souvenirs, des choses personnelles... Et sa solitude. Aussi terrible que la mienne, je pouvais presque me reconnaître en elle, malgré sa nature divine elle avait ressentit ce qui m'avait broyé le cœur durant des siècles. Est-ce que son regard allait changer si jamais je racontais ce que j'avais fait? Les horreurs que j'avais commises? Cela me serrait le cœur, comme si une main glaciale venait de l'attraper pour l'empêcher de battre. Je ne voulais pas voir de la colère ou de la pitié dans ses yeux argentés, de tels joyaux devaient s’illuminer de joie et de bonheur, c'est tout ce qu'elle méritait... Et je ne pouvais pas lui apporter cela, j'étais le croque-mitaine après tout, et de ce fait, j'étais sûre qu'elle allait se lasser de moi, ou pire, prendre peur. Et je ne voulais pas lui faire peur, c'était la seule personne au monde qui ne méritait pas de souffrir de mes cauchemars, pas après tout ce qu'elle avait traversé...
- Ne laissez pas les autres vous juger, vous êtes quelqu'un de bien Pitch, n'en doutez pas, je crois en vous
Pitch Black manqua de s'étrangler devant les paroles de la déesse. Elle... Croyait en moi? Elle ne savait pas, elle ne pouvait pas savoir à quel point cette phrase voulait tellement dire à mes yeux. Quelqu'un croyait en moi, me pensait capable de réaliser l'impossible, et c'était elle. Vous trouvez cela stupide, mais pour un gardien, avec des enfants ou adultes qui croyaient en vous était la source même de votre pouvoir, de votre vitalité, de votre joie... Et elle croyait en moi. Pitch releva la tête en souriant de toutes ses dents tandis que ses yeux commençaient à se brouiller sous l'effet de larmes que le fossoyeur réussissait à contenir tant bien que mal, oui, elle croyait en moi. Alors tout était possible.
"Merci Diane, vous ne savez pas à quel point cela est important pour moi. Mais ne bougez pas, mon histoire mérite d'être raconté autour d'une tasse de thé. "
Le fossoyeur s'inclina légèrement avant de disparaître dans les ombres en se déplaçant jusqu'au seuil de la maison. Il poussa la porte de bois et passa le comptoir avant de se diriger vers sa cuisine. Préparant rapidement une théière d'Earl Grey et un autre de café. Tandis qu'il attendait que les deux boissons se fassent, le croque-mort se regarda dans le reflet d'une des vitres. Pitch sourit devant ses cheveux défait et les quelques traces de larme qui restaient encore dans ses yeux. Les paroles de Diane l'avaient plus touchées qu'il le pensait. C'était surement le hasard, mais elle avait visé plus juste encore qu'avec ses flèches. Et j'étais certain que sous cette carapace de déesse et de chasseuse endurcie se trouvait un trésor de bonté que j'avais eut la chance d'entrapercevoir ce soir et dont l'éclat m'aveuglait autant qu'un rayon de Lune... Pitch prit un plateau et posa son petit ensemble dessus, je n'avais pas partagé le thé avec beaucoup de gens, mais tout était plus facile autour d'une tasse de thé, ou d'une quelconque boisson chaude. Le gardien de la peur sortit de nouveau de son logis avant de rejoindre la déesse au pied de la tombe, elle ne m'avait pas encore remarqué... Et je ne pouvais m'empêcher de l'admirer une nouvelle fois... Elle était tellement... Belle dans sa propre clarté qui ferait pâlir de jalousie une étoile et le teint de sa peau qui semblait capté les rayons lunaires... Un véritable ange dont le visage était encadré par une cascade de fils d'ors... Diane se tourna vers moi avant de sourire et je faillis renverser le plateau en trébuchant sur une racine, me rattrapant de justesse avant de lui rendre son sourire et de taper du pied. Aussitôt, une table de sable noir et deux chaises tournées vers la Lune apparurent, le croque-mitaine posa le plateau sur la table avant de tirer la chaise de Diane, ornée d'un croissant de Lune, et de l'inviter à s’asseoir. Pitch servit une Diane avant de se verser une tasse de thé, il la prit et sirota le chaud breuvage en regardant la Lune. Il resta ainsi le temps d'organiser ses pensées et de rassembler ses souvenirs. Des souvenirs tellement distants...
"Depuis ma naissance en tant que Roi des Cauchemars, mon seul but fût de mener mes armées cauchemardesques dans une compagne pour détruire toute forme d'espoir dans l'univers. Lors de cette première guerre, j'ai détruit des planètes entières, les vidant de toutes formes d'espoir ou de joie. J'ai éteint des étoiles et causé d'innombrables catastrophes. Je corrompais les enfants pour en faire des Fearlings, des cauchemars plus puissants encore. "
Pitch Black se concentra durant une poignée de seconde alors qu'une petite forme, vaguement humaine, rampa de derrière une tombe. Son corps entièrement noir et aux doigts anormalement longs était illuminé par deux yeux d'un blanc laiteux qui dégageait provoquait un sentiment de gène, le Fearling sourit, révélant une gueule remplie de dents pointues, faites pour déchiqueter la chair.
"Ne vous en faites pas, ce n'est pas un enfant, j'ai perdu ce pouvoir il y a une éternité de cela. C'est juste un souvenir, une image du monstre que j'étais auparavant..."
Le fossoyeur claqua des doigts et le Fearling se dissipa au vent, comme s'il n'avait jamais existé. Pitch reprit une gorgée de son breuvage, ne remarquant pas que sa main commençait à trembler tandis que les images de ses innombrables batailles défilaient devant ses yeux.
"Et vous savez quoi? J'ai gagné cette guerre, j'ai mis fin à l'Age d'Or. Tuant la famille royale et les parents de mon ennemi de toujours, le Prince Lunanoff. L'homme sur la Lune... Qui m’entraîna dans sa chute sur terre. Et c'est ainsi que la seconde guerre commença et mon règne dura durant des siècles. Dès que l'homme comprit la notion de peur, j'étais juste au tournant, guettant une occasion de les plonger dans un abyme de désespoir. Et puis ils arrivèrent, les gardiens, quatre d'entre eux. Chacun représentant une valeur du cœur et de l'enfance. Ma défaite fut aussi rapide qu'imprévue, et les conséquences furent terribles pour moi. Le monde se porta bien, très bien même, tandis que j'étais... Invisible. Aux yeux de tous, les enfants passaient au travers de mon moi en riant et les parents utilisaient mon nom comme une menace pour coucher les enfants. Cela dura des siècles, des centaines d'années ou je ne pouvais que ruminer ma rage dans le froid et la solitude. Personne... Personne ne savait que j'existais, et c'était incroyablement douloureux. Alors j'ai utilisé cette douleur pour me venger, rassemblant des forces que j'avais perdues depuis longtemps. Et finalement, je passa à l'attaque. "
Le fossoyeur ricana tristement en secouant la tête, c'était inutile de regretter les actions passées, mais... Peut-être que s'il avait eu l'esprit plus clair à ce moment...
"Et une nouvelle guerre éclata, elle dura trois jours seulement. En trois jours, j'ai détruit Paque, tué le Marchand de Sable, l'un des quatre gardiens, et retira la source même du pouvoir de la fée des dents. Kidnappant des centaines de fées pour les enfermer. J'ai faillit gagner, j'ai touché la victoire du doigt. Mais il y avait un imprévu, un esprit de l'hiver nommé Jack Frost. Lui aussi avait été seul durant des siècles et... J'ai été faible, j'ai essayé de lui faire comprendre que devenir un gardien ne le transformerait qu'un parfait soldat de plombs. Ses "amis" le rejetaient, alors je lui ai ouvert mes bras, lui proposant une place à mes côtés. Et il me cracha au visage, pas littéralement, mais cela eut le même effet... Et ce fut lui qui entraîna ma chute, se battant pour protéger la dernière lueur d'espoir alors que tout était perdu... Et je chuta dans l’abîme une nouvelle fois, trop faible pour remonter, j'étais juste assez lucide pour savoir que j'allais mourir dans mon repère. Seul, comme je l'ai toujours été dans mes victoire comme dans mes défaites. "
Malgré les tremblements de ses membres, le visage de pitch resta de marbre, s'interdisant le moindre sentiment tandis qu'il vidait son sac sous le regard perçant de la Lune.
"D'un certain point de vue, la Malédiction me sauva. M'offrant une place, certes peu apprécié, dans cette société et m'apprenant de nouveau ce que c'était d'être humain. De respecter certaine personne ou encore de ressentir de la peine pour un ami. Et la Malédiction fut levée... Et le passé me rattrapa au galop. Pour la première fois de ma vie, j'avais terriblement honte de moi, faire le mal était mon rôle dans la vie... Mais je n'avais plus envie de me battre et de tuer pour des erreurs faîtes des millénaires plus tôt. Comment mon existence était peut-être vouée à un autre but, celui de faire mûrir les enfants par le biais de leurs peurs qu'ils pourraient affronter pour grandir. Aujourd'hui encore, je ne peux m'empêcher de me sentir... Fatigué. Fatigué de me battre et de porter un fardeau que je mérite amplement sur mes épaules, rien que pour cette fois, je voudrais être humain. Tout simplement humain, vivre une vie calme et paisible en aidant les rares personnes qui me sont chères. Mais je sais que c'est impossible, je ne le mérite pas cette chance, mais je me dis que peut-être que... Ça vaut le coup d'essayer... Car je ne veux pas être seul... Pas une nouvelle fois... Pas lorsque j'existe de nouveau. "
Pitch posa sa tasse désormais vide sur la table, serrant les poings pour essayer de maîtriser ses tremblements tandis que les images de ses milliers de victimes défilèrent devant ses yeux... Lorsqu'il reprit la parole, sa voix n'était plus qu'un triste murmure brisé par les regrets et l'amertume.
Et vous connaissez désormais toute l'histoire Diane, je ne suis absolument pas fier de ce que j'ai fait avant Storybrooke et il n'y a pas un jour où je ne regrette pas mes actions... Mais il est trop tard désormais... Et je sais que la colère et la hargne de tous seront les seules récompenses que j'aurais obtenues dans ses guerres inutiles. Mais ce n'est qu'un juste retour des choses pour toute la peine que j'ai causée.
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
J'étais surprise, à nouveau, étonnée. J'ignorais, qu'une simple phrase, que ces simples mots « je crois en vous » pourraient, déclencher autant d'émotions, chez lui. Il faudrait, que je me renseigne sur les gardiens. Je connaissais, manifestement, les légendes, indépendamment, du groupe. Rien que le nom « gardiens » m'était innconnu. Je n'aimais pas ça, évidement. J'étais censé tout connaître, en ce qui concernait, le folklore. Mais, je laissais ça de côté. J'admettais, moi aussi être heureuse. Pour une fois, c'était moi qui donnais de l'espoir, et le sourire à quelqu'un. Aphrodite, je pense que tu aurais été fière de moi. Même si tu n'aurais pas pu t'empêcher de me taquiner, en disant que je devenais moins coincé. Il me dit, d'attendre, allant chercher le thé, pour me raconter, son histoire. Esquissant, un sourire, je reportais mon attention, sur la tombe de ma sœur. J'effleurais le marbre, du bout des doigts, laissant, mes pensées, vagabonder, au gré de leurs envies. Juste se laisser emporter, ne penser à rien en particulier, arrêter de se prendre la tête. À nouveau, je trouvais cela reposant. J'avais, depuis un moment, laissé tomber mon « masque » en la présence du croque mitaine. Je me contentais, d'être moi, juste moi. C'était une sensation, nouvelle. Un peu, comme si, maintenant, je me permettais, enfin de vivre. De prendre, du temps pour moi. J'ignorais, où étaient Arès, Dolos ou encore Eris et pour être honnête, pour le moment, je m'en moquais. Pour, une fois, dans ma très longue existence, je cessais, d'être la déesse Artémis. Je n'étais plus que Diane Moon. Simple, citoyenne américaine. Je fermais les yeux, laissant à nouveau le vent jouer avec mes cheveux, esquissant un sourire. Je changeais, je le sentais, en bien ou en mal, ça, je l'ignorais. Je, ne me préoccupais plus de l'Olympe, ni de tous les problèmes liés, à la citée. Arès, voulait de nouvelles défenses. Je m'étais, contenté, de hausser les épaules, en lui faisait comprendre, que je ne pouvais rien apporter. Je, n'avais jamais rien crée. Ce, n'était pas mon rôle. Hadès, avait crée, ses démons, Eris, créait ses monstres, Hermès, avait crée Pegase. Moi...moi je n'avais jamais rien crée. Mais, je ne m'en pleignais pas. Mon rôle, de chasseuse, me convenait parfaitement. Je, savais, que cela ne durerait pas. J'en étais, conscicente. Tôt, ou tard, il me faudrait, à nouveau, être Artémis. Mais, pas aujourd'hui, pas ce soir. Juste, pour une nuit. Je mettais, mon statue, divin, en sommeil. Entendant, des pas derrière moi, je me retournais, pour sourire, à celui qui venait, et qui manqua de trébucher, sur une racine. Puis, une table, et des chaises, apparurent, il en tira une m'invitant à m'asseoir. Je notais, que la galanterie, n'était pas perdue pour tout le monde, puisque juste après, il me servit une tasse de thé. Je le remerciais, donc d'un sourire. Attendant, qu'il ne prenne la parole. Et j'eus droit à toute l'histoire, j'écoutais, n'affichant aucune émotion. Je ne me réservais, pas le droit de juger. Mais, il regrettait, tout ce qu'il avait fait, et c'était sincère, je le sentais. Aussi, fis-je un geste, que je ne m'étais, jamais imaginé, faire à quelqu'un d'autres qu'Aphrodite. Je lui pris, la main, excerçant une pression avec la mienne, pour apporter mon soutien :
- Pitch, tout le monde, n'est pas ou tout blanc, ou tout noir, ça, c'est un mythe, tout le monde a une part, de bon, et une part de mal, en lui. Le tout, est d'arriver, à les maitriser. Vous, savez, je ne suis pas toute blanche non plus
Je m'interrompis, quelques secondes, par quoi commencer ? J'avais, moi aussi, fait des choses, répréhensibles, j'avais moi aussi tué, et pas que des créatures. J'étais, une déesse, plus que n'importe, qui sur terre, je commettais, des erreurs. Autant, de puissance, entre les mains d'une seule personne...Nous, avions tous commit des erreurs, fait des choses, dont nous ne sommes pas fier. Mais, c'était comme ça, et il fallait faire avec :
- Je suis venu, au monde, il y a cinq millions, d'années, et une fois née, j'ai formulé, un vœux, un vœux, sur lequel je ne reviendrais pas. Celui, de rester éternellement vierge.
C'était, probablement, de là, que venait, ma méfiance en la gente masculine, mais il fallait, dire. Que, j'avais eu des raisons de me méfier, les deux exemples, que j'allais donner, étaient là pour approuver mes arguments :
- Un jour, alors que je me baignais, un chasseur du nom d'Achtéon, m'aperçut, et en profita pour se rincer l'oeil comme on dit maintenant. Évidemment, cela ne m'a pas plu. Qu'est que j'ai fait ? Je l'ai changé en cerf, si bien que sa propre meute de chiens ne l'a pas reconnu, et il a finit déchiqueté, sous leurs crocs
Je repris une gorgée de thé, le temps de le laisser assimiler ce que je venais de dire. Je n'étais pas parfaite, loin de là, et je n'avais jamais prétendu l'être, d'ailleurs. En tant, que déesse, j'avais, certainement, plus de défauts que les autres. Je, n'étais pas imbue de moi même, comme le laisse entendre, certaines versions de la mythologie grecque. Je ne l'avais jamais été. Je pouvais, certes, me montrer parfois, hautaine, voir condescendante, mais c'était ma manière de me protéger. De ne pas, m'attacher, pour ne pas souffrir :
- Il y eut aussi, l'histoire d'Orion. Là, les versions diffèrent, certaines disent, que je l'ai fait de mon propre chef, d'autres, que c'est Apo', qui m'a plus ou moins, manipulé pour que je le fasse. Mais, cette dernière version est fausse. Je ne nie pas, qu'il aurait pu plus ou moins m'inciter à le faire, mais me manipuler. Jamais, il sait que je ne le lui aurais jamais pardonné. Et tout, comme moi, il souhaitait, que nous restions unis. Aussi, l'ai-je vraiment fait de mon propre chef. Je l'appréciais Orion, pas de manière romantique, mais plutôt, comme une sorte de respect mutuel. Mais, il en a voulu plus, alors, après avoir franchit la barrière imposé entre lui et moi, ais-je fait jaillir, un scorpion du sol, qui l'a piqué et tué
Je serrais un peu plus sa main, comme pour me donner du courage à moi aussi. Je, n'aimais pas raconter mon passé, je n'étais pas toute blanche, mais je n'étais pas toute noire non plus. Comme, je l'ai déjà, dit pour moi tout est en nuance. Je, n'ai jamais, aimé cette qualification de « gentil » et « méchant » on ne né pas mauvais, on le devient. Il y a toujours, un élément déclencheur, quelque part. Et chaque héros, a une part d'ombre en lui également :
- Je ne suis pas spécialement, fier de ce que j'ai fait également, oui, il m'est arrivé de tuer, oui, j'ai participé à des guerres. Néanmoins, ces dernières, étaient toujours à contre cœur. Le sang, les batailles, la destruction...Ce, n'est pas fait pour moi. Je ne demande qu'une seule chose, que l'on me laisse courir dans les bois à ma guise. Néanmoins, quand la situation l'exige. Je sais, me montrer impitoyable, et je sais me battre comme il se doit, je vise, juste, et mes flèches jusqu'aux récents évènements, ont toujours atteints leurs cibles. Je ressens, des émotions, je suis capable de haïr quelqu'un quitte à vouloir sa mort. Alors, vous voyez, je ne suis pas parfaite non plus.
*Pitch Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Le fossoyeur se figea lorsqu'il sentit la douce chaleur de la main de la déesse sur la sienne, il était totalement étranger à ce type de geste... Et pourtant, comme par magie, les tremblements cessèrent tandis que la pression sur ma main se fit légèrement plus ferme tandis que je fixais nos mains, notre lien, d'un regard presque terrifié. Oui, on m'avait haït et maudit sans que cela me dérange le moins du monde. Mais ce geste était tellement... inhabituelle dans ma vie que j'en étais presque choqué, mais... Cela ne me dérangeait pas, j'aurais surement réduit n'importe quelle autre personne qui aurait osé me prendre la main, mais pas elle. Elle était spéciale, et cela allait plus loin que son origine divine, non, elle était spéciale à mes yeux. Suffisamment pour qu'un léger sourire se dessina sur mes lèvres et que mes joues se teintèrent d'une touche de rouge. Oh non, ne me dites-pas que je rougissais!? J'étais le maître de la peur, le roi des Cauchemars, pas un adolescent qui demandait un rencard à une fille qu'il aimait bien! ... Mais c'était hors de question que je retire ma main, même si je ne voulais pas l'admettre, ça me faisait du bien là où j'avais tant souffert, et je lui en serais à jamais reconnaissante pour ça.
- Pitch, tout le monde, n'est pas ou tout blanc, ou tout noir, ça, c'est un mythe, tout le monde a une part, de bon, et une part de mal, en lui. Le tout, est d'arriver, à les maitriser. Vous, savez, je ne suis pas toute blanche non plus.
Oui, mais j'étais Pitch "Black" tout de même. Mais je me doutais bien qu'elle cachait une part d'ombre en elle, tout le monde avait cette part d'ombre. Un regret, de la haine envers autrui ou, comme c'était mon domaine de prédilection, de la peur. Peur envers les étrangers, l'inconnu, peur d'une menace ou de perdre quelque chose de précieux... Un être cher et aimé...
- Je suis venu, au monde, il y a cinq millions, d'années, et une fois née, j'ai formulé, un vœux, un vœux, sur lequel je ne reviendrais pas. Celui, de rester éternellement vierge.
Pitch tiqua, c'était un vœu fort étrange. Surtout chez une divinité, les dieux avaient plutôt tendance à faire l'inverse... Je n'aurais pas dit non à quelques notions de mythologie, mais bon, on ne pouvait pas tout avoir. Et, même si je n'oserais surement jamais faire une telle réflexion, je devais admettre que c'était une perte qu'un aussi joli minois se ferme autant à la gente masculine. Mais je respectais entièrement sa décision et son choix de vie, je devais surement me considérer chanceux de l'avoir comme invité à ma table. Le croque-mitaine écouta attentivement les histoires de la déesse, de la punition d'Achion jusqu'aux avances d'Orion et de leurs conséquences. Elle m'expliqua pourquoi elle avait guerroyé à contre-cœur et de sa... Précision avec un arc. C'était étrange, toutes ses histoires avec la gente masculine ne me rassurait pas, j’espérais que je n'allais pas finir comme Orion. Même si je n'éprouvais qu'un profond respect et... Cette sensation de chaleur pour elle, j'étais tellement peu doué avec les sentiments personnels que j'étais capable de faire une erreur par mégarde. Manipulé les autres pour qu'ils deviennent vos marionnettes? Facile. Ne pas offenser une déesse alors que vous l'aviez attaqué au début de la soirée? Plus difficile, surtout que l'imaginer énervé à mon égard m'attristait grandement. Un silence reposant s'installa entre la déesse de la Lune et le Roi cauchemar, chacun écoutant la brise passant dans les arbres et les bruits de la nuit. Mais ce silence fut brisé lorsque Diane se rendit compte qu'elle tenait toujours ma main, ou plutôt que je ne l'avais pas lâché, qui sait? Nos regards se croisèrent avant que je détourne le regard en lâchant précipitamment sa main, gêné, je rougissais encore n'est-ce pas? Pitch toussa pour cacher son visage avant de chercher une idée pour éviter un nouveau silence, gênant cette fois. Le fossoyeur leva la tête, voyant une raie manta dorée voler juste au-dessus du cimeterre, évidemment, j'étais le seul à pouvoir les voir ainsi que tout les rêves de cette ville mais... Pitch se leva et regarda le ciel, voyant peu à peu apparaître des dizaines de papillons et de licornes d'or, la baleine de tout à l'heure était même présente, voguant paresseusement au-dessus de la ville. Invisible au yeux de tous.
"Dites-moi Diane, avez-vous déjà vu un rêve? "
Sans attendre la réponse, Pitch éleva la table et les chaises avant de créer une paire de lunettes noires qu'il tendit à la déesse. Le fossoyeur sourit lorsque Diane s'empara de la paire et tendit les bras vers l'horizon tandis que le nuage de sable noir s'éleva de nouveau. La scène qui se trouvait devant nos yeux était époustouflante, des centaines d'animaux de toutes sortes volaient, nageaient, gambadaient autour de nous, baigné dans la lumière lunaire. C'était une véritable animalerie féerique qui prenait vie juste sous les yeux des deux observateurs, et même si la présence de tous ces rêves me gênaient, je ne dis rien, préférant observer la réaction de... Mon amie? Oui, de mon amie devant ce spectacle que je voyais pourtant tous les jours.
"D'habitude, mon rôle est de tous les détruire, mais pour ce soir... Je veux bien faire une exception... Rien que pour toi."
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Ma main, était, toujours sur la sienne, pour autant, ne la retirais-je pas. Je lui faisais, assez confiance, pour me laisser aller ainsi. Cela, n'aurait pas plu, à mon frère. Il, avait une certaine, tendance, à un peu trop me couver. Encore, cette vieille, histoire du « je suis né le premier », j'étais, la première à être née, bien qu'il ne m'ait pas suivit de beaucoup. Moins d'une minute, après, il était né. Néanmoins, il s'était, toujours vu comme le plus âgé. Orgueil, de mâle, alpha oblige. Il, se faisait, un devoir, de veiller sur sa « petite soeur ». Bien, que je, n'ai largement pas besoin de protection. Mais, je suppose qu'on ne le changerait pas. Je, ne saurais dire, si c'était une bonne, ou une mauvaise chose. Certes, il pouvait, par moment, se montrer incroyablement, agaçant, mais encore, une fois, il restait, la personne la plus importante, à mes yeux. Celle, sur laquelle, je pouvais, m'appuyer, si je flanchais, celle qui serait, toujours de mon côté, peu importe, si j'avais raison ou tords Sortant, de mes pensées, je croisais le regard de Pitch, qui, enleva sa main de la mienne, en se détournant. J'haussais, un sourcil, intriguée, mais ne me posais pas plus la question. Les réactions, des hommes, étaient un mystere pour moi. C'est, dans ces moments là, que j'aurais, aimé, avoir, Aphrodite, au pres de moi, pour qu'elle me conseille. En, tant que déesse, de l'amour, les hommes, elle connaissait. Et, elle aurait, sans doute, pu m'expliquer, la réaction de Pitch. Je réfléchissais trop, nul, besoin d'analyser, chaque fait et geste. Je devais arrêter, d'essayer de tout analyser, de décrypter chaque réaction. Profiter, de l'instant présent, c'est ce que je devais apprendre à faire. Et, cesser, de me poser, tout un tas de questions, et de chercher la réponse pendant des heures.
- Dites-moi Diane, avez-vous déjà vu un rêve?
Un rêve ? Non, je n'en avais jamais vu de ma vie, je ne savais, même pas si je rêvais en fait, je ne faisais pas de cauchemars, je le savais. Mais, j'avais souvent revu, la fin de la guerre, ou tout du moins, quand j'étais, arrivé, alors qu'il n'y avait plus personne. Une larme silencieuse, roula, à nouveau sur ma joue. C'était, la dernière, je me le promettais. Et, si quelqu'un, me faisait, à nouveau, le reproche, de mon absence, je me défendrais, je ne le laisserais, pas dire, en culpabilisant. Ont-ils seulement, une idée, du rôle qui est le mien ? J'avais de sérieux doutes, sur la question, mais à nouveau, il, n'était pas temps de me la poser. Mais, je le savais, tout au fond, de moi, qu'il y avait, une autre raison, à cette culpabilité. Dionysos, il m'avait dit que l'enfant qu'Aphrodite, portait, n'était pas de lui, mais d'Hadès, et je l'avais empêché, d'aller se battre avec lui. J'avais, moi aussi, ma part de responsabilité, dans tout ce gâchis. Au moins, Hadès, était-il mort, sans savoir qu'il avait en quelque sorte, une dette envers ma personne. C'était bien mieux, ainsi. Je n'eus pas le temps, de répondre, que déjà, les chaises s'élevaient, et qu'il venait de créer, une paire de lunettes noire, que je pris et installais sur mon visage. Ce qui suivit, je n'avais, pas de mots, pour le décrire, c'était tellement, merveilleux, je n'avais jamais rien vu de tel. C'était donc, à ça, que ressemblait, un rêve ?
- C'est....Soufflais-je ne sachant quels mots utiliser
Je n'arrivais, pas à décrire ce que je voyais, en 5 millions d'années d'existence, je n'avais, jamais vu une chose aussi belle, toutes ces formes dorées, qui flottaient dans les airs. C'était, magnifique :
- C'est vraiment, magnifique, je n'ai jamais rien vu de tel avouais-je
Et j'aurais aimé. Peut-être, cela, m'aurait-il, permit, de tenir, lors des jours sombres. Si, j'avais, vu de tels, choses, peut-être, aurais-je été, moins amère. Encore, le passé, toujours, le passé. J'avais, décidément, du mal, à m'en séparer. Une phrase, d'Aphrodite, me revint en mémoire, et sans crier gare, je me mis à rire. Ce n'était pas un rire joyeux, ni un rire de peine, encore moins, un rire sarcastique, comme je pouvais parfois faire. Non, c'était, plus, comme si je me rendais, compte de ma propre bêtise :
- Je suis désolée, dis-je à Pitch, une fois calmée, mais je me rends compte qu'elle avait raison. Je suis, particulièrement, ignorante, sur beaucoup de choses
Néanmoins, la nuit commençait, à partir, m'arrachant, une grimace, j'avais passé, plus de temps, que prévus, en forêt. Je me devais, de rentrer au plus vite. Si, Apollon, remarquait, que j'avais, découché, il allait encore s'inquiéter. Il, avait, parfois, tendance, à être un peu, « frère poule », voir surprotecteur, avec moi. Je, n'étais, pas en sucre, non plus. Je, n'allais, pas utiliser, le trident, pour mettre fin à mes jours. De toute, façon, je me méfiais de cette arme comme de la peste. Après, tout, c'était, Chronos, qui l'avait, éjecté, de la citée. Qu'est qui me disait, qu'il n'allait, pas m'exploser, à la figure, si je m'en servais à nouveau ? Je me tournais, vers Pitch, mon premier véritable ami. Je pense, qu'effectivement, c'était, le terme, qui lui convenait. Je savais, enfin, ce qu'était, d'avoir des amis. Pas de méfiance, aucune crainte, d'être poignardée dans le dos. J'étais, heureuse, heureuse, de ne pas seulement être la déesse Artémis, aux yeux de quelqu'un. Mais, une personne à part entière. Je ne sus, pas très bien, pourquoi, mais, je me permis, un élan d'affection, que je, n'avais que très rarement. Celui, de le serrer, dans mes bras. On, ne pouvait, pas dire, que je sois quelqu'un d'extrêmement, « tactile », je n'étais, pas une, grande adepte, des « câlins », je laissais, Apollon, et Aphrodite, le faire, ça c'était, toujours, arrêté, là :
- Merci, pour tout, et à la prochaine lune
Je lui fit, un sourire, sincère, avant de disparaître, j'étais revenu, dans la forêt. À, nouveau, je fixais, l'horizon, la lune avait commencé, à disparaître, laissant, l'aube, pointé le bout de son nez. Mon, domaine, s'arrêtait, à présent. Je tournais, les talons, et repartis, vers mon pick up, je m'installais, rapidement, au volant, regardant, le bout de papier, avec un numéro, écrit à la va-vite, sur le rebord, en dessous, du parbrise. Oui, il était, grand temps pour moi d'avancer
*Pitch Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
- C'est vraiment, magnifique, je n'ai jamais rien vu de tel
Pitch Black sourit de nouveau, heureux dans le simple fait d'avoir alléger le cœur de la Dée.. De son amie durant quelques instants et de lui faire oublier sa peine le temps d'un sourire enfantin... Qui se mua en un rire qui semblait forcé, voir triste. Le croque-mitaine fronça les sourcils, une légère pointe d’inquiétude se formant dans sa poitrine. Mais avant que le Roi des Cauchemars ne puisse demander à Diane ce qui la dérangeait, celle-ci avoua:
- Je suis désolée, mais je me rends compte qu'elle avait raison. Je suis, particulièrement, ignorante, sur beaucoup de chose
Les yeux du croque-mitaine s'adoucirent légèrement, c'est ce que nous étions tous au fond, des ignorants. Incapable de voir la beauté où elle se trouvait ou de saisir l'occasion qui se présentait devant nous, aveuglé par des sentiments que l'on finissaient toujours pas regretter et maudire. Et accepter cette ignorance, se rendre compte de son existence, était le premier pas pour aller de l'avant sans porter un passé trop souvent sombre. Oui... Je m'en rendais compte désormais, à quel point j'avais été un être cruel durant bien trop longtemps, j'aurais pu rester dans mes ténèbres et faire mon rôle de Croque-Mitaine sans tenter de détruire mon ennemi de toujours pour la énième fois. J'aurais pu éviter tellement de souffrances dans nos deux camps. Pitch leva les yeux au ciel, admirant l'effet que les premiers rayons de soleils créaient sur les rêves qui étaient délicatement soufflés, comme si une douce brise s'occupait de dépoussiérer le ciel. Mon nuage s'effrita légèrement, mais ma présence était bien plus que suffisante pour éviter que mon sable noir ne subisse le même sort. Diane se tourna et me regarda avant de... de... De me serrer dans ses bras...? Le fossoyeur resta totalement interdit devant le geste d'affection de la déesse, de toute sa mémoire, personne ne lui avait montré un geste d'affection aussi... tactile. Voir un geste d'affection tout court. Plusieurs dizaines de sensation traversèrent le corps du fossoyeur en un minuscule instant, de la surprise, de l’appréhension... Et le retour de cette sensation de chaleur qui envahit doucement mon cœur tandis qu'à ma grande surprise... Je serra Diane dans mes bras, partageant ce trop rare moment d'amitié qui me touchait au plus profond de mon âme. Et même si le câlin ne dura qu'un court instant, ce moment resta dura une douce éternité pour moi, écoutant simplement les battements de mon cœur accélérer et profitant des rayons de l'aube chauffant mon visage souriant et teinté de rouge.
Merci, pour tout, et à la prochaine lune
Et à ses mots, elle disparu, trop rapidement pour que je ne puisse faire aussi mes adieux. Pitch resta quelques instants pour se rendre compte de son départ avant de laisser échapper un petit rire, cette nuit avait été riche en surprise. J'avais trouvé... J'avais trouvé en Diane une personne qui m'avait fait voir les choses d'un autre regard, un regard plus doux. Une amie sincère et une oreille attentive... Ainsi que cette douce chaleur que je n'arrivais pas à identifier... ou peut-être que je savais déjà ce que c'était s'en vouloir l'admettre à moi-même. Mais pour l'instant, j'avais besoin de me reposer, de vider ma tête pour mettre les choses au clair. Pitch profita du paysage, inspirant une grande goulée d'air frais et observant le soleil se lever un peu plus à l'horizon. Aujourd'hui, j'allais envoyer cette lettre à Toothianna... Et j'allais avancer, loin de mon passé, loin de mes heures sombres, loin de mon ancien moi. J'allais devenir un Pitch qui méritait l'amitié d'une âme aussi belle que celle de Diane.