« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ohana signifie famille, famille signifie que personne ne doit être oublié ou abandonné } Lilo & Stitch
J’avais passé la journée la plus horrible qu’il soit et j’étais complètement furax. Furax, blessée et déçue, un cocktail plutôt explosif chez moi… Déjà en me levant, j’aurais dû sentir qu’il aurait mieux fallu rester au lit. Mon foutu réveil avait décidé de faire la grasse matinée, aussi c’était complétement paniquée que je m’étais levée le matin-même. J’avais littéralement bondi hors de mon lit pour me coiffer en même temps que je me brossais les dents et déjeuner en même temps que j‘enfilais mes vêtements. J’allais me faire détruire par mon patron, c’était clair et Regina ne serait pas spécialement contente non plus si elle apprenait que sa fille n’était pas parfaite. J’avais glissé le long de a rampe d’escalier, même si elle détestait ça, avait attrapé mon sac, mon manteau, avait rapidement mis mes chaussures avant d’ouvrir la porte à la volée et… plus rien.
Non mais c’était QUOI ce délire ? La poignée de porte que je tenais encore deux secondes auparavant dans ma main s’était volatilisée comme tout le reste : la maison, la rue, les habitants, la ville, tout ! TOUT avait absolument disparut.
- Non non non non non NOOOON ! HENRY ?! MARY MARGARET ?! MAMAN ?!?
Je n’appelais Regina « maman » que dans des situations particulières, des cas qui le justifiait après une grosse crise, une grande peur, avoir failli la perdre, quelque chose qui me faisait extériorisé ce que j’avais au fond de moi, un peu malgré moi. Oui, ça faisait bien des années maintenant que Regina était ma seule et unique « Maman », la meilleure de toute à mes yeux, mais l’appeler comme ça, c’était comme oublié une partie de ma vie et je m’étais pourtant juré de ne jamais l’appeler « Maman », de ne plus jamais appeler qui que ce soit « Maman » parce que « Maman » m’avait trop blessé. Certes, j’avais accepté de m’appeler Alexis mais les cicatrices ne se refermait pas d’un coup de baguette magique. Et j’étais là, à courir comme une dératée de gauche à droite sans savoir où aller, sur cette route en plein milieu de la forêt avec pour seul bagage un sac à main… j’avais une impression de déjà vu et c’était terriblement amère.
Sur le moment, je ne faisais que de me soucier de la santé de mes proches. J’en avait rien à foutre d’être paumée au milieu de nulle part, j’étais grande, majeur et vaccinée, ce monde était le mien et je savais que je n’avais plus 4 ans : je retomberai sur mes pattes. Mais ce que je ne comprenais pas, c’est comme c’était arrivé et surtout où ils étaient passés… Est-ce qu’ils allaient bien ? Cette ville n’était que la pure invention de Gold et de maman… Et s’ils étaient mort tous les deux… Serait-ce possible que la ville ai disparu et ramené tout le monde dans le monde des contes ? Non… Non c’était pas impossible, pas ça… elle ne pouvait pas être morte….
Quelques mètres plus loin, j’avais retrouvé quelques habitants de la ville, parmi eux Emma, Elsa, qui s’étaient faites rejoindre par un monsieur muscle plutôt pas commode… De ce que je me souvenais, ce devait-être le père d’Hip’, une pote à moi, qui était demi-déesse, je l’avais appris il y avait peu. Je tentais de rejoindre la seule personne de ma famille qui semblait être avec moi, à savoir Emma, mais elle avait disparu avec les dieux avant même que j’eu le temps de l’appeler. Et il y avait Belle aussi… ou du moins Lacey, qui avait pas trop l’air dans son état normal… Et d’autres personnes que je ne connaissais pas vraiment mais qui venait du monde des contes…. DONC ils n’étaient pas retournés d’où il venait… En m’approchant de Belle et du blondinet j’entendis enfin leur conversation. Regina avait relancé sa malédiction. Euh… QUOI ? Mais POURQUOI ? Elle savait forcément que j’allais finir éjectée, pourquoi elle avait fait ça ? Et pourquoi est-ce qu’elle m’avait rien dit ? Pas un mot ni rien… Et la ville ne réapparaîtrait jamais… J’avais eu de la chance une fois, je n’en aurais pas deux. Elle m’avait… abandonnée….
J’avais pris ça comme un choc, pire que si elle m’avait percuté avec sa bagnole à 210Km/h. Ma main s’était portée à mon cœur et je m’étais courbée sous la douleur de cette nouvelle. La bouche ouverte, je n’avais plus reprendre mon souffle, elle venait de me briser le cœur. Je n’arrivais même pas à pleurer. Dieu que ça faisait mal. Mais POURQUOI ? Qu’est-ce que j’avais fait ? J’étais devenue sourde à la plainte des gens tout autour de moi, je m’étais éloignée du groupe, je m’étais assise sur un rocher à la lisière du bois et j’avais regardé videment la scène qui se déroulait devant moi. Et dire que j’avais eu peur qu’elle soit morte… Punaise elle me faisait ça à MOI alors que je l’avais toujours soutenue, même plus qu’Henry après la malédiction… Elle avait promis qu’elle ne me ferait jamais ça… Toutes les « Maman » étaient les même finalement… J’avais pas trop compris ce qui s’était passé mais quand je repris connaissance sur ma vie, que j’arrêtais ENFIN d’être une loque, un espèce de sorcier était apparu et semblait bien décidé à tous nous réduire en miette. Je m’étais reculée discrètement et m’étais cachée derrière un arbre tandis qu’une blondinette étrange qui transformait ses bras en fusil lui mettais un premier coup de tatane, plus une autre blondinette qui utilisait le vent comme arme lui mettait un deuxième coup de tatane et enfin l’armée dorée du père d’Hippolyte s’en donna à cœur joie aussi. On finit en beauté avec Emma, Elsa et un mec au cheveux bouclés qui tentèrent de faire craquer le dôme et enfin… ils y parvinrent…
Tout le monde semblait rentrer chez soi dans la joie et la bonne humeur mais moi, j’avais aucune envie de rentrée. J’avais l’impression que je n’avais plus de chez moi. Je faisais quoi maintenant ? J’étais restée là à me poser cette question, assise à la lisière du bois, pendant un bon moment, si bien que le ciel avait fini par s’assombrir et la nuit avait commencé à tomber quand je me levais brusquement. Il fallait que je lui parle, j’avais besoin d’explications. J’en avais pas eu la première fois, il était hors de question que je laisse passer cette occasion-là. D’un pas décidé et rapide j’entrais de nouveau dans Storybrooke et retourner vers la maison de Regina. Une fois devant, je sortis ma clé de mon sac, et ouvrit la porte à la volée. Elle s’ouvrit dans un grand BANG ! Et sans prendre la peine de la refermer, j’entrais comme une furie à l’intérieur, la retrouvant dans le salon, là où tout avait commencé…
- SURPRIIIIIIIIISE !
J’avais écarté largement les bras comme pour le présenté grotesquement, un sourire mauvais me déformant le visage.
- COUCOU C’EST MOI ! Aaaaaah tu t’attendais sûrement pas à me voir hein ? Tu crois sûrement que t’aurais plus jamais affaire à moi ? Et ben noooooon je suis toujours là ! Mais rassure-toi, je vais pas te faire chier plus longtemps, il est hors de question que je reste dans cette baraque, je te dis ce que j’ai à te dire et je me casse et t’auras enfin la paix.
J’étais tellement blessée et folle de rage que je n’avais pas vu si elle avait tenté de dire quelque chose. Peut-être que oui, peut-être que non, mais je ne lui laisserais pas en placer une. Elle allait en prendre pour les deux qui m’avaient abandonné.
- Je dois dire que je suis sacrément déçue « Regi’ » (surnom méprisant). Putain, je pensais que la méchante reine arriverait au moins à me faire sortir de sa vie pour toujours mais nan, t’as même pas été foutu de le faire correctement ! Ma première mère a sans doute manqué un peu de classe en m’abandonnant au milieu de la route comme on abandonne un chien avant de partir en vacances mais au moins ça a été radical ! Toi t’as la magie et tout et paf, je suis toujours là ! Pourquoi t’as pas tenté de me tuer comme t’as essayé de tuer Mary, hein ? Ça aurait sans doute été plus efficace. Et dire que moi j’ai d’abord eu peur qu’il te soit arrivé quelque chose… mais quelle conne bordel, QUELLE CONNE !
J’avais par hurlé, les larmes s’étaient mises à couler sur mes joues, j’avais limite envie de la gifler tellement j’étais écœurée.
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J'ai lancé ce sortilège parce qu'on me l'a demandé. J'ai voulu protéger la ville contre la menace divine mais je n'ai jamais, non au grand jamais je n'ai voulu rompre la promesse que je t'ai faite le jour où tu es entrée dans ma vie, désormais je ferais tout pour être pardonnée.
Ecoute moi...
Je ne cessais de repenser au bouclier, je ne cessais de me dire que je n'aurais jamais dû écouter le Maire, que j'aurais simplement dû partir le jour où la malédiction a été rompue et où j'ai perdu la place de Maire que j'avais prise quand j'avais lancé le Sort Noir. Puis le bouclier avait été rompu, et tout ce que j'avais fait venait d'être réduit à néant au moment même où le puit avait été détruit.
Je pensais à Alexis, à la promesse que je lui ai faite quand elle était petite, de ne jamais l'abandonner, de ne pas faire comme sa mère avait fait mais j'avais échouée, encore une nouvelle fois. C'est une fois le sortilège lancé que je m'étais rendue compte qu'Alexis le subirait également et qu'elle ne verrait plus la ville. Je m'en voulais, vous ne pouvez pas savoir à quel point. Même les mimiques d'Henry pour essayer de me faire rire ne marchait pas.
Je restais là, assise dans le sofa, les mains sur les genoux avant que je n'entende la porte faire un immense BAM contre le mur. Je n'eu même pas le temps de me lever que je vis Alexis devant moi, les bras grand ouvert mais elle n'avait pas l'air heureuse, pas du tout. Je voulais lui répondre mais elle ne m'en laissa même pas le temps. Elle était furieuse et je savais pourquoi. Je l'avais abandonné et je m'en voulais atrocement.
Je me leva et m'approcha d'elle avant de la regarder dans les yeux.
-Alexis. Ecoute moi. Je n'ai jamais voulu t'abandonner. Je te l'ai promis la première fois.
Je me retenais de pleurer, il fallait que je ne craque pas. Je respira un bon coup et repris de plus belle, espérant qu'elle ne me coupe pas la parole.
J'ai lancé le sortilège parce que le Maire me l'a demandé. Je l'ai lancé pour vous protéger tous contre la menace divine mais je ne pensais pas que tu subirais ce sortilège. Je t'aime Alexis, jamais je ne tenterais quoi que ce soit contre toi ou ton frère. Je donnerais ma vie pour toi et Henry. J'ai fait une erreur comme toute personne normale.
Je m'approcha d'elle et pris ses mains dans les miennes avant qu'une larme ne coule sur ma joue. Je plongea mon regard dans le sien et soupira avant de reprendre:
J'ai voulu me conduire en héroine mais j'ai fait une erreur, je me suis trompée...
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
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Elle s’était levée, s’était approchée de moi et m’avait demandé de l’écouter. Super, elle avait 2 minutes je lui en donnais pas plus. Lorsqu’elle commença sur le terrain de « je n’ai jamais voulu t’abandonner » et « je te l’avais pris » mon regard devint si glacial qu’il aurait pu la tuer sur place. J’avais un peu tourné la tête, signe de mon grand énervement. Cet air c’était un peu « ah non commence pas avec ça sinon je te jure que je ne réponds plus de rien ». Elle avait lancé le sortilège parce le maire lui avait demandé… Non mais elle était sérieuse là ? Elle en avait toujours fait qu’à sa tête et là elle écoutait gentiment ce qu’on lui disait ? Je mourrais d’envie de lui balancer à la tronche « et t’aurais pas pu dire non ? » mais elle avait déjà enchaîné sur ses explications et je ravalais ma violence, toujours aussi furieuse. Lorsqu’elle me dit qu’elle pensait pas que je subirais le sortilège, j’écartais de nouveau les bras pour me montrer les yeux exorbités. Elle pensait pas que je subirais le sortilège… ELLE PENSAIT PAS QUE JE SUBIRAIS LE SORTILEGE !! Non mais c’est pas possible on lui avait arraché le cerveau dans la nuit ou quoi ? Je venais du monde réel, comment elle aurait pu croire que je ne subirais pas le sortilège ? Elle essayait juste de se trouver des excuses pour se débiner c’était pas possible autrement…
Il finit enfin par se justifier en disant qu’elle avait fait une erreur, comme toute personne normale et je me mordais la langue pour éviter de tout casser sur mon passage. Mes parents aussi avaient « fait une erreur comme toute personne normale »… ils avaient juste « oublié » que j’étais pas dans la voiture lorsqu’il avait redémarré… Elle s’était approchée tandis que je pleurais et avait pris mes mains dans les siennes. Je me surpris moi-même à frissonner. Elle qui avait toujours été rassurante pour moi, ses mains qui m’avaient toujours apaisées étaient à présent aussi dérangeantes que les mains d’une parfaite inconnue. Elle avait brisé quelque chose. Elle avait voulu se comporter en héros disait-elle…
- Te comporter en héros ? Les héros protègent les gens qu’ils aiment, ils ne les abandonnent pas… Tu as peut-être fait une erreur Regina et je serais peut-être prête à te pardonner pour ça si…
J’avais retiré mes mains des siennes, je m’étais reculée toujours en larme. Mais ma voix avait été calme, calculatrice, posée, et ce n’était vraiment pas bon signe. J’avais ressuyé mes larmes avant de la fixer droit dans les yeux, avec un regard froid.
- … si tu avais tenté de briser ce sort une fois que tu t’étais rendue compte que j’étais dehors, que d’autres personnes de Storyrbrooke qui n’étaient pas divines étaient dehors. Mais tu n’as rien fait, c’est Emma, accompagné de deux autres personnes qui l’ont brisé… Tu savais que tu ne me reverrais plus, tu le SAVAIS Regina… Je viens du monde réel, ne me dit pas que tu l’a oublié, je ne te croirais pas. Si ce soir rien n’avait été brisé, tu serais resté là, dans ta vaste maison, à te dire que tu avais fait ce qui été juste, n’est-ce pas ? Tu n’aurais même pas cherché à savoir comment j’allais, je me trompe ? Non je ne crois pas.
J’avais cessé de la regardé. J’avais fixé mon regard sur le lointain en tirant mes cheveux en arrière. Ma décision était prise.
- Tu sais quoi ? Tu as gagné. Je vais partir. Là, maintenant, tout de suite. Je ne supporterais pas de faire comme s’il ne s‘était rien passé. Je crois que j’ai besoin de prendre du recul.
J’étais monté dans mon ex-chambre sans un regard pour elle, avait sorti un grand sac de sport de l’armoire et avait commencé à enfourné tous ce que j’avais besoin. En 10 minutes, j’avais pris le nécessaire. Je restais quelques secondes planté là, dans cette chambre qui avait été la mienne. Je me revoyais gamine, et ces mains en peinture dans un coin du mur… Regina et moi avions fait ça le lendemain de mon abandon… C’était notre rappel qu’elle ne m’abandonnerait jamais, ses mains et les miennes, toutes petites, réunies sur ce mur de ma chambre. Et ce lit, et cette commode, et ces meubles et ces décors… Tous ces souvenirs me revenaient en mémoire les uns après les autres, tout ces moments de joie que nous avions partager. Et puis cette phrase, blessante, de Jafar, cette phrase qui lui avait presque value une autre gifle : « Pourtant tu as déçu ta mère adoptive combien de fois ? Elle ne doit pas t’importer tant que ça. Et ne parlons même pas de tes vrais parents : qui sait s’ils ne t’ont pas abandonné parce que tu les avais déçus » En quelques secondes, à l’entente de sa voix dans ma tête, j’avais de nouveau explosé en sanglots. Une nouvelle fois sans personne, l’amour, la famille, ça n’était décidément pas pour moi. Je m’étais assise en tailleur dans ma chambre pleurer à chaudes larmes pendant quelques secondes puis je m’étais reprise, avait ressuyé mes larmes et était redescendue dans le hall, mon sac sur l’épaule. Je déglutis avant de dire froidement :
- Au revoir Mme Mills, merci pour votre hospitalité toutes ces années, mais il est tant de partir… Et par pitié, ne cherchez pas à me revoir, je ne veux plus jamais vous voir.
Sans même un regard, je sortis de la maison d’un pas décidé, je serrais les dents jusqu’au bout de la rue et je me mis à courir, les larmes coulant de nouveau sur les joues. Que ma poitrine me faisait mal, j’avais le cœur brisé et je peinais à respirer. J’espérais lui avoir fait autant de mal qu’elle m’en avait fait. Et à présent, tandis que les ténèbres m’engloutissaient, j’étais de nouveau seule… Où aller… C’est Jafar ? Non… Ce n’était peut-être pas une bonne idée… Un seul autre homme me venaità l’esprit, un homme qui avait encore toute ma confiance et tout mon amour… Et c’est après une petite hésitation que je me rendis chez… David Nolan.
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J'ai lancé ce sortilège parce qu'on me l'a demandé. J'ai voulu protéger la ville contre la menace divine mais je n'ai jamais, non au grand jamais je n'ai voulu rompre la promesse que je t'ai faite le jour où tu es entrée dans ma vie, désormais je ferais tout pour être pardonnée.
Ecoute moi...
J'avais tenté de lui faire comprendre que je m'en voulais atrocement, qu'il n'en étais pas autrement. J'avais pris ses mains dans les miennes alors qu'elle pleurait mais j'avais sentit son malaise, quelque chose avait changé à cause de ce foutu sortilège. Je lui avais dit que j'avais voulu me comporter en héroïne mais que j'avais fait une erreur mais tout ce qu'elle disait était vrai, je l'avais abandonnée en lançant ce sortilège alors que je lui avais promis de ne jamais le faire.
Je voulais répondre mais je ne trouvais pas les mots pour calmer la colère que je ressentais en elle et que je ressentais aussi en moi. Elle m'avoua qu'elle m'aurait pardonné si au moment même où je m'étais rendue compte qu'elle n'étais plus à Storybrooke, j'aurais essayé de briser le sortilège mais elle avait raison, je ne l'avais pas fait alors que j'aurais dû...
J'ai perdu mes pouvoirs Alexis, j'ai été stupide, j'ai mis des gants qui n'étaient pas à moi et mes pouvoirs m'ont été enlevés avant que je ne les retrouvent. J'ai voulu briser ce sortilège mais je n'ai pas pu, je suis tellement désolée...
Ma voix était calme et posée alors que moi aussi, je voulais hurler, je voulais pleurer, je voulais lui faire comprendre à quel point j'étais désolée mais sa réaction me cloua sur place, je ne trouvais plus les mots pour dire quoi que ce soit à son affirmation, elle préférait partir que rester au Manoir, je pouvait la comprendre mais j'avais comme l'impression que mon coeur se brisait en deux morceaux, comme si on n'allait me permettre de respirer qu'à moitié.
Je ne t'aurais jamais laissé, au moment où je l'ai lancé, j'ai voulu le briser ! J'aurais tout fait pour te sauver Alexis, tu le sais ...
Mais ses paroles étaient dites, elle s'en allait. Je restais là, dans le salon, ne sachant plus quoi faire. J'alla m'asseoir sur le sofa et attendit qu'elle redescende. Elle n'étais pas encore redescendue, je ne pu plus me retenir et une larme coula, puis une seconde, puis une troisième. Lorsque j'entendis ses pas résonner dans les escaliers, j'essuya les larmes qui perlaient sur mon visage d'un mouvement de main et me leva avant de lui faire face.
Elle me parla froidement, et je sentis une douleur au niveau de mon coeur, je le savais, il était brisé une nouvelle fois, je ne bougeais pas. Mes lèvres tremblaient, elle était partie et elle était furieuse contre moi, elle était déjà à l'extérieur lorsque je me mis à pleurer. Je monta dans sa chambre et m'assis sur son lit avant de prendre une photo d'elle et moi quand elle était petite et je la serra contre moi avant de réellement pleurer aussi fort que je le pouvais et murmurant un:
Je suis désolée...
Elle m'avais dit qu'elle ne voulait plus me revoir mais il fallait que je la revoie, il ne fallait pas que je l'abandonne, je lui avais promis. Je posa la photo sur sa table de chevet et me leva avant de me diriger vers la fenêtre, furieuse. Par contre ma fille mais contre moi même, désormais la seule chose qui importait, lui faire comprendre que je suis mauvaise mais que je l'aime et pour ça, il est temps que l'Evil Queen fasse son grand retour...