« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Oula, elle est énervée à cause d'Elliott, mais faut dire que bon, si elle l'avait prévenue qu'elle était mariée, rien de tout cela ne serait arrivé. Et peut être qu'ils auraient pu partir sur de bonne base et se marier convenablement. Donc je pense qu'ils ont tous les deux leur tord. L'un d'être parti, l'autre de n'avoir rien dit. -Certes il t'as abandonné, ce que je trouve très idiot de sa part, mais en même temps, je pense que tu as aussi ta part de responsabilité dans tout ça non? Tu aurais du lui dire que tu étais mariée, il est juste frustré que tu n'es rien dit. Maintenant, je suis presque persuadée qu'il va revenir. Il ne laissera pas une femme qu'il a mis enceinte, seule. C'est pas son genre.Enfin, je l'espère parce que sinon il va entendre parlé du diable. Il peut être sur qu'il risque d'avoir quelque petits problèmes. Elle commence à se calme et je me détends, non parce que mon but c'est pas de me mettre une femme enceinte sur le dos. Je préfère encore que l'on se serre les coudes dans ce monde de brute. -Non non, je t'assure que ce n'est pas un jeu. Je me suis retrouvée en enfers avec Peine et Panique et je suis revenue à la vie parce qu'Elliott est venu me sauver. Sinon je serais encore dans les Enfers et mon enterrement aurait eu lieu. Et ben j'espère pour toi qu'il ne va rien te faire, mais je préfère te prévenir, juste au cas ou ...Ben quoi, c'est vrai, j'ai fait mon devoir en la prévenant du danger que représente Judah après c'est à elle de voir si oui ou non elle préfère en tenir compte ou pas. Soudainement elle semble passionnée et ben , elle est vraiment en extase de son monde. Bon ça peut se comprendre, je pense que l'on est tous un peu comme ça. Mais reste à savoir si on va y retourner. Je pense que ça va être dur pour certains, ils sont tombés amoureux de personnes totalement différent d'eux et si on reviens dans notre monde ... Ils redeviendront ce qu'ils étaient et ils perdront contacte avec les autres. C'est tellement dur cette situation. -C'est effectivement très différent d'ici. Ca c'est passé comme ça pour toi? Et puis est-ce que tu aimes être dans le corps d'une humaine? J'en connais qui aimerais retrouver leur corps d'avant. Moi personnellement je suis heureuse d'être ici, c'était dur au début, perdre tous mes amis mais au final, je suis heureuse parce qu'on a fait tout notre possible pour nous reconstruire ici et que tout c'est assez bien passé.
Je m'étais grattouillé la tête. Est ce que j'étais mieux dans mon monde ou dans celui ci? Je ne savais pas trop. Ce que je ne doutais pas c'était que le monde dans lequel on était actuellement me convenait parfaitement. J'avais un magnifique bébé qui allait faire partir de ma vie, je venais de faire la rencontre de Marianne, une nouvelle amie, j'étais venue ici pour étudier toutes les possibilités de crèche et surtout : mon mec m'avait largué!
"Mon monde ne me manque pas, c'est juste que... Ici c'est plus compliqué que là bas. Bien que ça aurait été peut être pareil dans l'autre monde. Quand j'y étais, je n'étais qu'un bébé encore... Je ne sais même pas pourquoi ici je me suis retrouvée à l'âge adulte. C'est bizarre, non?"
C'est vrai ça. Je m'étais souvent posé la question du pourquoi du comment. Car logiquement ici ou là bas on aurait dû garder le même âge.
"Bon, assez parlé de tout ça... C'est pas le plus important après tout."
J'avais soupiré avant de regarder autour de moi et de me passer une main sur le museau... Enfin, le nez. J'avais un nez maintenant. Bien qu'à l'époque c'était pas un museau mais une trompe.
"Tu sais quoi? Oué! J'en ai marre! Faut qu'on retourne chez nous! Ca sera bien plus facile! Reste juste à trouver un haricot, mais j'ai vue au magasin de plantes qu'on pouvait faire pousser des tomates, des herbes et tout ça. Y'aura peut être ce qu'il faut pour faire pousser un haricot. Ca te tente qu'on aille voir?"
Oui, je savais que je ne trouverai pas un haricot comme ça dans un magasin, mais qui sait? Et puis fallait garder espoir. J'avais passé ma main sous le bras de Raiponce et je l'avais forcée à me suivre vers le magasin. Il n'était pas loin en plus, ça allait être rapide! Et qui sait, peut être que dans dix à vingt minutes on serait à nouveau chez nous, dans le monde des contes!
"Tu étais quoi avant?"
Elle parlait sans cesse de nos anciens corps, mais le siens ressemblait à quoi? Je la verrai bien comme un cheval. Ou un caniche. Elle a des cheveux tout doux, je suis persuadé qu'elle était un caniche...
Personnellement, je suis heureuse à Storybrooke, après bien sûr que mon pays me manquait, mais je suis heureuse ici et pour moi, c'est le principale. Je veux y retourner, mais en même temps, je pense à toutes ses personnes qui sont mes amis maintenant et je me dis que je n'aimerais pas les perdre. -Effectivement, c'est bizarre, mais après si tu te sens bien ici, c'est le principale. Et puis tu vas avoir un bébé, alors c'est juste trop bien pas vrai? Je me mets à sauter sur moi même en frappant dans mes mains, heureuse d'avoir des amis d'autres univers, heureuse d'avoir des enfants et mon Eugène. En fait, j'avais juste l'impression d'être ... heureuse tout le temps en ce moment un peu comme si tous ce qu'il y a de mauvais a quitté ma vie. -Mais tu étais quoi dans ton ancien monde, j'avoue ne pas avoir compris ce que tu étais. Je la regarde comme si elle a un troisième oeil et secoue la tête, elle ne comprend pas que l'on est bloqué ici? Peut être pas pour toujours, mais du moins pour un long, très long moment. Elle me prend par la main et commence à me tirer vers l'espèce de fleuriste et je ne sais quoi qui vend des haricots. Je me mets à tirer sur ma main et je l'arrête. -Je ne sais pas si un jour on rentrera chez nous Lily, mais je t'assure que l'on ne trouvera pas d'haricot magique comme ça. C'est des choses rares tu sais. Ce que j'étais avant .. je envie de lui répondre, moi parce que c'était ce que j'étais. Je fronce les sourcils. -Mmm .. j'étais moi. Enfin ce que je veux dire c'est que j'étais celle que je suis aujourd'hui, j'ai toujours été humaine. Soudainement, je souris, sereine, mes bébés sont d'accord avec moi, eux aussi sont heureux d'être ici. Je pose ma mère sur mon ventre gonflé et sens leur léger mouvement dans mon abdomen. Ils n'ont pas encore la force d'un joueur de foot, mais ça viendra petit à petit.
Défaitiste, pensais-je. Car oui, si on ne gardait pas espoir, on y arriverait pas. Fallait toujours voir plus loin que le bout de sa trompe, comme disait ma maman. Elle était elle? Enfin, elle était humaine? Je l'aurai bien vue animale, mais c'était pas mal aussi. Ca devait être plus facile pour les gens dit "normaux". Au moins ils avaient les même habitudes que dans le monde des contes.
"Ok, on ne va pas au magasin d'haricots... De fleurs."
J'avais levé les yeux au ciel, tel un enfant déçu parce qu'il n'avait pas ce qu'il voulait. Mais bon, fallait faire avec.
"Et lui? Il est normal? Enfin, il est... humain aussi? Ton mari?"
Car si il ne l'était pas, ça voudrait dire qu'il y avait un risque que ses enfants soient le mélange de l'animal qu'il était et de la jeune femme? Comme ça allait être pour moi...
"Je me demande toujours si le bébé sera normal. Avoir une mère éléphant et un père à moitié dieu et à moitié mal coiffé, ça pourrait donner je ne sais quoi de... différent."
J'avais également passée une main sur mon ventre. Ca n'était déjà pas très facile d'avoir des enfants, mais en plus pour des gens comme nous, ça compliquait tout. Je voulais vraiment que tout se passe bien, qu'il soit ordinaire... Un enfant normal.
"Tu comptes le mettre dans cette crêche? Ils ont l'air bizarre... Trop souriants. Ca fait flipper."
J'aurai pas dû venir, les crêche c'était pas adapté pour les enfants. Le miens je l'élèverai moi même et tant pis si je l'amènerai au travail avec...
C'est tellement difficile d'essayer d'expliquer certaine chose à certaines personnes en particulier. Je ne sais pas comment lui dire que le monde dans lequel nous habitons va être le notre jusqu'à ce qu'on trouve le moyen de retourner chez nous. Cependant je sais qu'il y a des personnes qui ne voudrons pas retourner chez nous. Et je pouvais totalement les comprendre. -Oui, c'est mieux, je sais que tu veux retourner chez toi … mais est-ce que tu serais prête à partir et laisser le bébé sans père ? Et quand il voudra savoir qui est son père, tu ne pourras pas lui répondre … Alors il vaut peut être mieux que tu restes ici ? Pour le moment ? Elle est déçue que l'on aille pas chercher des haricots, mais … le vendeur va nous prendre pour des fous, il va nous envoyé en prison en pensant que vous sommes des gens complètement fous. Ou alors il va nous donner des haricots blancs et noir et ensuite, elle ira les planter et rien ne marchera. -Oui, mon mari est aussi normal que moi, enfin dans notre conte, on était des humains donc on a pas eu la transition animal – humain. Je fronce les sourcils, c'est vraiment une bonne questions, mais normalement, il faut suivre la logique non ? -Etant donné que tu l'as eu sous ta forme humaine et avec un dieu, je dirais qu'il sera aussi humain que toi et moi en apparence. Mais sinon il serait aussi un demi-dieu avec des pouvoirs immenses. Je commence sérieusement à avoir mal au dos, je n'ai pas vraiment l'habitude de marcher longtemps ou de rester debout longtemps. Je suis tellement maternée que je reste très peu de temps debout et que je marche que de courte distance alors je commence vraiment à avoir mal au dos. Je pose un bas sur mon ventre et regarde autour de moi pour trouver une banc. Mission accompli. Je prends la main de Lily et l'amène au banc sur lequel je m'assois. -Vu les problèmes que je risque d'avoir avec mes bébés, je vais sûrement embaucher des babysitteurs avec une force herculéenne pour les protéger. Mais les mettre ici, c'est juste hors de question. Si j'étais là-bas c'était juste pour faire genre je m'intéresse.
J'avais hoché la tête en guise de réponse. Moi aussi je ne comptais pas les mettre ici, de toute façon j'aurai tout le temps de m'occuper de notre... de Mon bébé.
"T'as de la chance d'avoir... Eugène. Quelqu'un à ses côtés ça simplifie la vie."
Je le pensais vraiment. Etre deux c'était bien plus facile que de s'occuper toute seule d'un enfant. Surtout que dans son cas, elle allait en avoir trois, ça serait encore plus dur. J'aurai pas aimé en avoir plusieurs d'un coup, c'est bien trop de boulot. J'avais soupiré, puis je m'étais levée.
"Je vais y aller! Faut encore que je passe acheter de la peinture pour la chambre du bébé. Ca va être la troisième fois que William repeindra tout, mais les précédentes couleurs, ça n'allait pas du tout."
Arrête de raconter ta vie Lily... -_-
"Ca a été super de te rencontrer! On pourra peut être se retrouver un de ces quatre pour boire un verre, échanger des conseils de mère, ou tout simplement éviter de se suicider avec tout le boulot qu'on aura."
Je lui avais fait un grand sourire, puis un petit geste de la main avant de partir. J'étais revenue rapidemment quelques secondes après et j'avais sortit un bout de papier de mon sac et un stylo. Puis je lui avais passé mon numéro.
"Tiens, pour se revoir." avais-je dit en hochant la tête tout en me disant que c'était limite comme si je lui filais un rencart. Trop bizarre pour moi. J'étais pas habituée à ce genre de chsoes. J'étais partie rapidemment...
Effectivement j'ai de a chance et je le sais. Quand il a apprit que j'étais encceinte, j'ai vraiment cru que j'allais le perdre, mais finalement, il est revenu et je l'aime d'autant plus fort. -Je suis sûre que tu vas avoir quelqu'un dans ta vie qui t'aideras. Et puis si tu as des problèmes, on est là avec Eugène, je suis sûre qu'on pourra t'aider. Tant que ce n'est pas d'ordre divin bien sur. Ca fait trois fois qu'elle change la peinture de la chambre du bébé … heureusement que je ne suis pas encore à ce stade dans ma tête parce que sinon, je crois que je vais … tuer Amour cette fois-ci, il va vraiment vraiment me détester si je commence à toujours lui demandé de refaire la pièce de bébé … enfin des bébés. -Pas de soucis, je comprends, d'ailleurs il va falloir que j'aille voir Eugène pour lui demander comment on va faire pour la pièce aux bébés … enfin d'abord il faut que je lui en parle … La partie la plus compliqué, dire à mon mari que je n'ai pas un bébé dans mon utérus, mais bien trois. Je crois qu'il va faire une syncope. Tant qu'il me quitte pass pour l'autre rousse oxydée ça me va. -Ecoute si tu n'as pas eu marre de moi, bien sur que l'on pourra se revoir. Je suis persuadée qu'Eugène serait ravie de te rencontrer. On pourra manger un bout ensemble un soir si tu n'es pas trop occupé. Je lui fais un signe de main et la laisse partir. Soudainement, elle revient vers moi et me donne un papier avec un numéro écrit dessus. C'est sur que c'est mieux pour la contacter. Comme quoi on était tellement dans notre conversation qu'on aurait pu se quitter et jamais se revoir. Ca aurait été dommage.