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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 [FE] Escale à Rio - Evènement #43

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________________________________________ 2015-09-07, 02:34


Au son de la samba tout
le monde fait la hola
Tuer un chien ? J'adore les chiens [FE] Escale à Rio - Evènement #43 - Page 4 2727069659 [FE] Escale à Rio - Evènement #43 - Page 4 2727069659
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J'entrais dans l'armoire et m'enfermais. J'étais persuadé qu'en me rendant au fond, j'allais accéder à Narnia ! Mais si je vous jure ! Je vais conquérir Narnia comme Yzma à conquérit Rio ! Mais mon monde à moi, il était cent fois plus cool attend ! J'allais voir des biquettes qui parlent, des reines qui font des glaces et des Homme chevaux ! Ce n'est pas l'éclate ? Oh, mais attendez, y a une phrase que je rêve de prononcer ! J'ouvris soudainement la porte de l'armoire, remarquant que Solal bougeait toutes les tables de places. Je haussai un sourcil. Pourquoi il avait une tête d'orange ? Non, je vous jure, je voyais une orange à la place de sa tête ! Je laissais échapper un rire en me tenant le ventre tellement je n'arrivais pas à me contrôler. Le monsieur a une tête d'orange ! Je refermais la porte de l'armoire avec brutalité, me retrouvant entre deux vêtements. Ah Narnia il faisait froid, toujours froid, c'était connu. Je devais bien m'habiller ! Je pris un gros manteau que j'enfilais avec une jupe et une chemise pour mettre en dessous du manteau. Ah des vêtements sans fourrure, c'est génial ! Pauvre petite bébête… Comment peu t-on les tuer sérieux ? Faut vraiment ne pas avoir de cœur ! C'est horrible ! Les personnes qui faisaient ça méritaient la mort ! Ou de vivre tout ce qu'on faisait subir à ces pauvres bêtes mortes dans la souffrance ! Je rouvris la porte de l'armoire, enfilant une casquette de marin sur la tête. Un air joyeux et farouche sur le visage, je me suis mis à crier.

▬ « Et vous savez le poulquoi ? Moi yé lé sééééééééééé ! » Fils-je en éclatant de rire. Je refermais la porte en pouffant de rire, les mains sur ma bouche. Puis j'ouvris encore une fois la porte. « Et vous savez le poulquoi ? Moi yé lé sééééé ! » Hurlais-je de nouveau, prise d'éclats de rire, comme une petite gamine. Et vous, vous le savez le poulquoi ? Bah moi yé lé sé ! Héhéhhéhé ! Yé lé sé ! Yé lé sé ! J'ouvris une dernière fois la porte, encore une fois. « Et vous savez le poulquoi ? Moi yé le séééééééééééééé ! » Je sautais de l'armoire et couru vers Paddington en le secouant par les épaules. « Et tu le sais le poulquoi ? Moi yé lé séééééééééééé ! » Je passais ensuite à Solal en hurlant de rire tellement c'était tordant. Personne ne savait jamais ! « Et tu le sais le poulquoi ? Moi yé lé sééééééééééééé ! » Et hop, je courrais les bras ouverts vers l'armoire en m'enfermant dedans, me retrouvant dans le noir. Une lumière attira mon attention, éclairant mon chemin. Narnia ! Je suivis la lumière, m'enfonçant dans les manteaux et poussant ceux qui menaçaient de m’ensevelir sous leur tissu épais. Puis, je commençais un peu à avoir froid, j'y arrivais, j'y arrivais ! En dessous de mes pieds le sol se craquelait, devenant d'un blanc lumineux. De la neige ! Et me voilà. Encadrée d'une forêt enneigée avec un lampadaire allumé au milieu de la clairière. Un sourire ravi étirait mes lèvres. J'étais à Narnia ! Je m'avançais d'un pas lent, regardant avec fascination ce nouveau monde qui m'appartenait. Il était là. Je m'arrêtais en l'observant d'un œil effrayé.

« N'est pas peur mon enfant, nous t'attendions. » Tonna la grosse voix d'Aslan. Un sourire de petite fille creusait mes lèvres et je me dirigeais vers lui avec un petit sourire. Je passais ma main dans son immense crinière, lui qui me dominait de toute sa hauteur. « Quelle belle fourrure avez-vous là... Vous m'attendiez pour quoi ? » Demandais-je songeuse, n'arrivant pas à retirer ma main de sa luxueuse crinière qui dominait son immense visage. Ces yeux intensément ancrés dans les miens, un sourire relevait ces babines. « Pour la guerre bien entendu, Narnia a besoin de sa reine plus que tout en ses heures sombres... » Oh chouette ! J'allais faire la guerre ! J'allais tuer des méchants messieurs ! Je reculais en le jaugeant, et lui fis une révérence en m'inclinant. Si Narnia était en danger, je me devais de le sauver. C'était mon monde. Mon royaume. Je ne le laisserais pas crouler sous les ennemies. Je grimpais sur le dos de l'immense Lion, m'accrochant à ces poils. Puis il partit à toute vitesse, décollant du sol avant d'atterrir lourdement à l'autre bout du chemin, faisant virevolter de la neige derrière ces grosses pattes. Une main serrait ma casquette sur la tête, tandis que j'essayais d'y voir quelque chose à travers le blizzard. On parcourut la forêt sous beaucoup de kilomètres, avant de la dépasser pour de bon et de s'arrêter devant un immense lac qui dominait un château à l'autre bout de la rive. C'était absolument magnifique. Je me sentais fière, fière d'être la reine de ce monde qui m'appartenait à présent. Les doigts dans le nez, Narnia ! Tu peux aller te coucher avec ton Rio Yzma !

▬ « Aslan ? » Fis-je d'une voix cueilliante.

« Oui mon enfant ? » Demanda t-il en redressant les oreilles.

▬ « Vous le savez le poulquoi ? » Dis-je d'un ton taquin.

«  Moi yé lé sé. »répondit Aslan d'un ton plaisantin, me clouant le bec. On partit d'un drôle de rire tous les deux. J'aimais bien ce minet. Il me faisait rire. Puis, il me demanda de m'accrocher, contracta ces muscles et … fit un bon félin dans les airs. Je regardais la silhouette de l'animal et la mienne à travers le reflet du lac passée au-dessus. L’atterrissage se fit un peu brusque, me ramassant des poils dans la bouche. Je crachotais des postillons en baladant mes doigts sur ma langue pour retirer les poils restants. Euk. Oui j'ai donné ma langue au chat sur ce coup-là. Aslan trottina à une allure normale, plaquant ces grosses pattes sur le chemin menant droit au château. Il y avait un pont-levis qu'on finit par franchir, arrivant dans la cour où plusieurs personnes me regardaient. Des Minotaures. Des animaux qui parlaient. Des biquettes. Des guerriers. Des centaures. Des griffons ! Je laissais échapper une exclamions d’émerveillement face à l'animal. Je descendis du dos d'Aslan et vins me ranger à ses côtés.

« L'heure est grave mes enfants. La sorcière blanche avance pas à pas jusqu'au château. Nous nous devons de défendre notre monde ! Et avec notre reine de nouveau présente, Narnia ne périra pas sous l'ennemie ! Maintenant qui est avec moi ? » Hurla-t-il. La foule s'agita en poussant des cris de guerre, d'exclamations. Son discours me remit du baume au cœur. Je me levais à mon tour et brandissais mon poing vers le haut. « Narnia ne périra pas ! » Hurlais-je pleine d'espoir. J'allais les aider ! De tout mon cœur ! C'était mon devoir de Reine ! Et ensemble, nous marcherons sur les marches de la victoire ! Un regard entendu avec Aslan, je laissais les guerriers prendre de l'avance pour suivre le grand lion dans une pièce du château. L'armerie. Il prit entre ces grosses canines une épée qu'il me tendit. Je la pris entre mes mains, fascinée par sa beauté. Le pommeau avait les symboles de Narnia et la lame particulièrement coupante et fine brillait de mille éclats.

▬ « Je ne sais pas quoi dire ... » Cela semblait irréel. Le lion s'avança vers moi et s'essaya, me dominant de toute sa hauteur.

« Ton aide précieuse nous est déjà très importante. Narnia se souviendra de ton acte d'héroïsme. Ton couronnement se fera après la bataille. » Déclara-t-il. Une larme roula le long de ma joue et l'épée en main, mes bras se refermaient sur l'immense nuque du lion, la tête dans sa douce crinière qui me chatouillait le visage.

Je marchais au côté d'Aslan dans le grand froid de Narnia. Nous avons dépassé le lac, et à présent marchions sur une lande désertique, hantée par le givre et les flocons de neige. Le calme et le silence de mort qui régnait me creusaient une peur irrationnelle de ne pas m'en sortir. Je pris un grand bol d'air frais. Ils avaient confiance en moi. Je me devais de ne pas les trahir. Aslan ordonna l'arrêt, relevant le regard droit devant lui. Je suivis les gros yeux de l'animal qui nous montrait clairement notre but atteint : une armée de monstre répugnant et repoussant qui marchait au siège de la bataille. Au milieu de toute cette agitation, une grande charrette pleine de décorations de glace, tirée par des ours polaires révélait un visage sévère et mesquin. La reine blanche. Elle fit halte de sa main, stoppant toute son armée. Aslan se positionna devant, observant sa vieille ennemie avec un regard carnassier.

« Tu peux toujours te rendre Aslan, il n'est pas encore trop tard. » Dis la reine d'un ton impériale. Le grand lion savoura ce moment en s'humectant les babines.

▬ « Narnia ne sera pas sous l'assaut ennemie et demeura à jamais libre ! Pour Narnia et pour Aslan ! » Hurlais-je en me plaçant au côté du grand lion, l'épée levée. Un cri de guerre raisonna et je partis d'un trait vers l'armée. Je vais tous les tuer moi. Vous le savez le poulquoi ? Moi yé lé sé. Je courrais de toutes mes forces. Ils n'auront pas Narnia, Narnia est à moi ! Je levais mon épée et l'abattais sur la première créature. Il tomba au sol, je lui avais transpercé le visage. Je me retournais et la plantais dans le ventre d'une autre créature, me creusant ainsi un chemin jusqu'à la reine des abeilles. Je coupais la tête d'un monstre, tranchais en deux l'autre. Donnait un coup de pied dans le ventre d'un félin, donna un coup d'épée dans la gueule d'un ours. Et enfin de la vit. Dressée sur sa charrette, elle sauta au sol dans son grand manteau de fourrure blanche. Son regard noir ne cessait de m'assassiner petit à petit.

« Serait-ce la reine de Narnia ? Ou simplement le jouet du lion ? » Me provoqua-t-elle en me regardant de haute en bas. Serrant les dents, je me plantais devant elle, l'épée levée prête à l'éventrer au moindre faux pas.

▬ « Je suis la reine de Narnia. Je suis née pour servir et diriger ce monde. Vous ne l'aurez jamais ! Vous le savez le poulquoi ? » Dis-je en le défiant. Elle haussa les sourcils en secouant la tête négativement, signe que non, elle ne savait pas. « Moi yé lé sé. » Décrétais-je d'un ton sérieux, alors qu'habituellement, je le disais d'un ton farfelu. Un cri de rage sortit de ma gorge et j'abattais l'épée dans sa direction.

Je fis un bond énorme dans l'armoire, me cognant la tête. Je regardais autour de moi complètement perdu, mais pensés chambouler. Mes mains c'était positionner de chaque côté sur le mur, tandis que je respirais bruyamment. Il s'est passé quoi au juste ? C'est quoi ce délire ? Les souvenirs me revinrent en mémoire. Je me revis pleurer dans les bras de la peluche, clamant que je détestais les fourrures. Que … ? Les fourrures, c'est toute ma vie ! Cet ours allait me le payer. Dès que je le croise, c'est un ours mort. La rage qui sortait à présent de mon corps menaçait d'exploser à tous moment. Et la partie du souvenir où j'étais complètement nu me fit griffer les parois du mur dans un horrible son strident. Les flammes me montèrent à la tête et c'est avec brutalité que j'ouvris la porte du placard d'un coup de pied. Je détestais Narnia. Je sortis de la pièce, et apercevais mon lot de consolation : la peluche. Je me dirigeais vers lui et le chopais par le cou, chopant un couteau au passage et plaquant le jouet contre le mur. Je positionnais l'arme sur sa jugulaire. Mes yeux lançaient des éclairs, et je savourais à présent cet instant, me délectant de la peur que pouvais ressentir l'animal. Des bruits de pas me fit tourner instinctivement la tête. Eux aussi allaient me le payer. Je lâchais le peluche d'un geste brusque, hors de moi. « Alors comme ça, on fait mumuse avec sa vieille amie Cruella, hein mon chaton ? » Dis-je en plaquant ma joue contre sa fourrure. Ne le lâchant pas, je repris les cordes qui avaient immobilisé Yzma et l'enroulaient autour de la peluche, le couteau toujours en main. Puis je pris un vieux vêtement que j'entourais autour de sa bouche, ou sa gueule, rien à fiche. Puis je le traînais dans l'armoire que je refermais sur sa silhouette.

▬ « Je reviendrais te chercher. Ou bien avec un peu de chance, tu crèveras en silence. Au choix Nounours. » Grognais-je avant de fermer la porte. Yzma était parti sans sa meilleure amie. Ça me mettait en rogne aussi ça. J'aime par quand elle se la jouait solo comme ça. Énervée, je parcourais le couloir en me saisissant de mon sac au passage. Je couru vers les voitures de l'hôtel : A savoir les Jeeps. Je m'arrêtais devant l'une d'entre elles, caressant son capot d'un air admiratif. Je jetais un coup d'oeil aux alentours, avant de repérer un trousseau de clés. Je pris celle qui était faite pour démarrer l'engin et sautait dans l'automobile sans ménagement. La clé glissa dans le trou et je la tournais d'un coup sec. La voiture se mit en marche et d'un pas rageur, mon pied écrasa la pédale, démarrant en trombe. J'aperçus au loin Aloysius, Angela et Solal. Un sourire narquois lèvres, je klaxonnais sur le passage en riant de bon cœur, la tête en arrière.

▬ «  Vous savez le poulquoi ? Moi yé lé sééééé ! » leur hurlais-je avant de voir leur silhouette s'éloignée, riant comme une écervelée dans la voiture qui prenait de la vitesse. Puis je m'enfonçais dans la jungle. J'arrive Yzma. J'arrive. Tu vas voir ce que ça fait d'avoir abandonnée Cruella. Personne n'abandonne Cruella. C'est Cruella qui abandonne.


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________________________________________ 2015-09-07, 10:29






    J'avais suivie Aloysius après m'être préparée. Je me demandais bien ce qui avait pu se passer cette nuit pour que je m'étais réveillée avec un mal au crâne aussi présent. En plus quelque chose montait à mes narines et je n'arrivais pas à discerner quoi. Le maire voulait qu'on descende prendre le petit déjeuner avec les autres et du coup je m'étais dépêchée, ce qui n'était pas une mince affaire. En descendant les marches, je m'interrogeais sur plein de choses. Déjà pourquoi il était d'un seul coup plus doux avec moi, pourquoi j'avais mal aux antennes, pourquoi j'avais été détachée dès le réveil et surtout... Pourquoi j'avais été attachée tout court ?

    On avait voulu me kidnapper cette nuit et il m'avait attachée pour pas qu'on puisse me prendre ? C'était rusé de sa part. Mais ça ne changeait rien au fait que cette odeur était toujours là et que je n'arrivais pas à distinguer d'où elle émanait. J'avais rajuste mon petit sac à main rouge, mis correctement mes lunettes de soleil rouge et j'avais passée une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière. Puis, une fois arrivé en bas, on avait rejoint Bodhi. Il était plutôt sexy avec ses lunettes de soleil noir. J'en avais profité pour renifler Aloysius, car comme l'odeur nous suivait de partout, ça venait surement de lui.

    "Parfum. C'est noté."

    J'avais eu ma réponse. Le changement perturbant du jour était le parfum du maire de Storybrooke. Une autre odeur venait de tout gâcher, celle du vinaigre. J'avais pris un air écœuré en observant Bodhi et en secouant la tête. Il voulait tellement ressembler à Aloysius en se mettant du parfum, qu'il testait n'importe quoi pour dégager une bonne odeur ! C'était pathétique.

    Manipulé? Séquestré? Tout ça parce qu'il croyait voir sa chère et tendre en elle? Ca me rappelait quelque chose. J'avais été attachée cette nuit. Est ce que Aloysius avait tenté de me séquestrer pour me garder à ses côtés ? Je l'avais fusillée du regard, comme si mentalement je lui posais la question, mais je n'avais eu pour seule réponse qu'un bête sourire tandis qu'il continuait à parler à Bodhi. Paddington s'était mis à parler de Lamas et de Eve. Je lui avais adressée un petit signe de la main pour lui indiquer ma présence et lui faire coucou. Il m'avait répondu d'un signe de la patte. Ca m'avait fait sourire bête.

    Il a connu pire ! Aloysius vient de dire qu'il a connu pire que la séquestration, la manipulation et sa chère et tendre. Tout se mettait en place dans ma tête. Ce n'était pas moi qui avait été séquestrée cette nuit, mais lui. D'où le fait qu'il m'avait attaché pour pas qu'il m'arrive la même chose. C'était judicieux de sa part et tellement romantique ! J'avais croisée les bras quand Aloy avait parlé d'arrêter Yzma. On était exactement là pour ça, je le savais, je l'avais lu quelque part. Je me sentais prête, plus en forme que jamais.

    Quoi ??? Bodhi avait dit que Aloysius avait fait passer une activité plus batifolante devant l'arrestation de Yzma Popochimalt ? Mais il se trompait totalement ! On avait été séquestré, manipulé par sa chère et tendre et il m'avait sauvé la vie ! Bodhi ne comprenait rien à rien. Puis, il s'était mis à parler d'avoir attaché quelqu'un. Alors c'était lui qui nous avait séquestré et qui m'avait attachée au lit après avoir manipulé Aloy ? C'était lui sa chère et tendre ? J'avais jeté un regard à l'ancien maire, puis au maire. Entre maire, ils faisaient la paire. Mais lequel avait manipulé et séquestré l'autre ? Qui était la chère et tendre ?

    Bodhi voulait kidnapper Yzma ! Ah mais évidemment, ça lui correspondait parfaitement ! Le maire et moi même ne lui avions pas suffit, il lui fallait en plus séquestrer, manipuler et chérir Yzma ! Il ne manquait pas de culot pour un volatile. S'il pensait qu'on le laisserait faire avec le maire, il se trompait totalement. On avait déjà subi suffisamment cette nuit par sa faute. J'avais mal aux antennes moi !! S'il croyait s'en sortir comme ça il se trompait. Je m'étais rendu jusqu'au siège conducteur. Bodhi était déjà en train de chanter, mais ça n'allait pas bien se passer pour lui, pas bien du tout ! Je l'avais agrippé par le col et je l'avais tiré en dehors de la voiture. Il avait trébuché et il était à deux doigts de tomber, mais je l'avais plaqué contre le véhicule.

    "Alors écoute bien espèce de volatile hyper sexy avec ses lunettes de soleil noir ! Avant de te faire la mal, tu vas comprendre ce que ça fait d'avoir mal aux antennes !"

    Non mais quel toupet ! Il se prenait pour qui ?

    "C'est pas parce que tu as séquestré Aloysius et moi même cette nuit et que tu m'as attachée au lit que tu vas pouvoir faire pareil avec toutes les femmes de cette ville ! Il n'est pas question qu'on se mette à la poursuite de Yzma si c'est pour que ta chère et tendre se retrouve ligotée elle aussi et que tu abuses de ses antennes ! Tu m'as bien compris ?"

    Je sentais que quelque chose me tapotait les fesses. J'avais tournée la tête, fusillant du regard personne, avant de pencher la tête et de fusiller du regard Paddington qui me demandait de laisser Bodhi tranquille, car je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. J'avais du coup lâcher Bodhi et j'avais tapoté de mon index sur le torse de l'ourson, pour le faire reculer.

    "Parce que vous êtes de mèche avec lui monsieur Paddington ? Pour un ourson bien élevé et sociable, vous êtes à l'opposé de la sociabilité bien éduquée !"

    Je m'étais stoppée quelques secondes, me demandant si je comprenais moi même ce que je venais de dire. Puis, j'avais laissé l'ourson tranquille et j'étais retourné vers Bodhi qui était justement en train de revenir vers moi. Mais je l'avais une nouvelle fois plaqué contre la voiture.

    "Où tu crois allé ? Tu ne va pas abuser de nous une seconde soirée ! La première a largement suffit, d'ailleurs j'en garde aucun souvenir et heureusement, car c'était vraiment très effronté de ta part ! Tu aurais pu simplement demandé au lieu de séquestrer les gens sans raisons ! Regarde ce que t'as fait à Aloysius... Il a dû se parfumer ce matin !"

    Il le faisait assez souvent, mais quoi qu'il en soit, moi j'avais vraiment eu mal aux antennes et ça c'était nouveau. D'ailleurs en me tournant vers Aloysius, je m'étais rendu compte d'une autre séquelle de cette nuit, je le voyais totalement nue. Pourtant je croyais l'avoir vue habillé ce matin... Qu'est ce qu'il faisait nu ?

    "Je ne crois pas que ce soit judicieux de se déshabiller maintenant !" lui dis-je. Ce que je ne pouvais pas savoir, c'était qu'il l'était déjà... Pas ma faute si quand je voyais un homme nue, je me l'imaginais toujours nue ensuite. J'avais tournée la tête vers Solal, qui semblait bien habillé, ce qui avait eu pour effet de me faire grimacer, car c'était pas intéressant du tout de ne pas pouvoir voir en dessous. Puis, j'avais à nouveau regardée Bodhi.

    "Tu détruis tout ce que tu touches, alors c'est moi qui prend le volant et on va arrêter cette Yzma, mais tu n'y touches pas ! Bat les pattes !"

    Je l'avais poussé pour monter à bord de la voiture. Ca ne devait pas être difficile à conduire. J'avais déjà piloté un vaisseau. Bon ok, la seule fois où je l'avais fait, Stitch avait tenté de m'en empêcher et on avait atterris - crashé - à Roswell ou un truc de ce genre. Mais ça remontait à loin. On avait pas des accidents tous les jours non plus ! Et puis là on ne risquait pas de se crasher. En plus en attendant que tout le monde monte, j'avais le temps de comprendre ce qui se trouvait devant moi. Là c'était une manette, sans doute pour décoller, donc à ne pas utiliser. Là y'avait un truc rond, peut être pour diriger le tout. Et là c'était des boutons. En appuyant sur tous, je finirai bien par comprendre le fonctionnement. Ca allait être un jeu d'enfant et même si Bodhi tentait de me convaincre de descendre, je ne comptais pas du tout l'écouter.

    "Tu vas arrêter de me dire ce que je dois faire et tu vas monter dans cette voiture tout de suite ou je recule la voiture et je fonce vers toi en t'écrasant comme une carpette !"

    Tout en parlant, j'avais sortie une antenne qui avait touchée l'ancien maire plusieurs fois tout en l'électrocutant un peu. C'était bizarre que ce petit geste m'excitait tant...

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________________________________________ 2015-09-07, 20:17

Le réveil s'avéra difficile. Il grogna légèrement dans son sommeil se retournant légèrement pour ne trouver que le vide sous lui. De surprise, il ouvrit les yeux d'un coup avant de s'écraser par terre dans un gémissement de douleur étouffé. Plissant le nez alors qu'une violente odeur de vinaigre venait l'agresser. Il ouvrit un œil avant d'esquisser un violent mouvement de recul en étouffant un cri de terreur. Parfaitement réveillé cette fois-ci et le corps tout endolori. Il jeta un coup regard accusateur et méfiant à Paddington qui lui faisait face.

"Qu'est-ce que votre truffe faisait à deux millimètres de mon visage ?"

Il écouta à peine les explications de l'ours qui tentait de lui expliquer qu'il avait juste voulu le réveiller. S'inquiétant de le voir étendu par terre. Il jeta un coup d'oeil autour de lui, remarquant qu'il avait passé la nuit sur un table. D'où les courbatures qu'il ressentait dans tout le corps sans doute. Sans parler du fait qu'il empestait le vinaigre. Mais que c'était-il donc passé ? Il n'avait que des brides de souvenirs. Il se rappelait avoir bu le chocolat que lui avait tendu la peluche, d'une agréable sensation de bien-être. Surtout après la journée qu'il avait passé la veille. Mais le reste n'était qu'une succession d'images floues. Et sans grandes cohérences. Rien qui ne lui expliquait la raison de son réveil aux pieds d'une table en tout cas. Et les explications de Paddington, il s'en passerait. Il n'avait pas confiance en lui. Le fait de se réveiller avec sa truffe aussi proche de son visage était bien une raison de plus de se méfier. Espèce de pervers. Le réveiller, tu parles, il voulait profiter de lui, oui.

Comme l'autre folle. La femme squelette. Un frisson de dégoût s'empara de lui à ce souvenir. Il fallait absolument qu'il s'enlève cette abomination de la tête. Les brésiliens n'étaient qu'une bande de chauds lapins lubriques et pervers. Voilà tout. Il poussa Paddington en passant près de lui pour aller rejoindre sa chambre. Il avait besoin d'une douche. Longue et brûlante. Enlever cette odeur de vinaigre. Se débarrasser des marques qui couvraient son corps. Effacer toute trace des événements de la veille. Cela n'effacerait pas le traumatisme, ni même les souvenirs et la sensation de souillure qui l'accompagnait depuis mais au moins, il se sentirait propre. Et il avait retrouvé un état passablement normal, loin de l'apathie qu'il avait pu éprouver la veille au soir.

Il resta longtemps sous l'eau chaude. Vidant plus de la moitié de son gel douche sur son corps. Laissant la mousse effacer toutes les marques visibles et invisibles qui pouvaient le couvrir. Il allait devoir se reprendre et très sérieusement. Il était capable de torturer un homme jusqu'à la mort sans broncher. Il était capable de faire couler le sang sans ciller une minute. Il allait devoir passer outre les fourmillements qui courraient sur son corps. Là où il sentait encore les mains de cette horreur. Tout ceci n'était que psychologique. Dans sa tête rien de plus. Et il allait devoir faire avec Yzma également. Ne pas tenter de la tuer chaque fois qu'elle passerait près de lui. Même s'il en mourrait d'envie. Faire abstraction de sa voix dans sa tête et de l'impression désagréable qu'elle se jouait d'eux.

Il passa près du lit de Wilson une fois rasé de près, habillé élégamment et débarrassé de son odeur de vinaigre après avoir appliqué successivement après-rasage et parfum. Il avisa la valise non défaite sur le lit tout aussi intact de son colocataire. Le petit robot n'avait donc pas dormi ici cette nuit non plus. Il n'avait pas eu l'occasion de le remercier. Et même si ça lui coûtait de le faire, il ne resterait pas avec une dette impayée. Il allait donc devoir ravaler son amour propre pour remercier Wilson de l'avoir détaché de son arbre. Où il serait sans doute encore sans son aide. Il descendit donc dans l'espoir de retrouver le jeune homme en bas, déjà présent aux côtés de Bodhi. Mais si Angela et Aloysius étaient déjà là, aucune trace de Wilson. D'ailleurs certains semblaient avoir eu une nuit un peu courte au vu des lunettes de soleil qu'ils portaient et il n'était pas le seul à avoir eu une mésaventure avec le vinaigre. L'ancien maire en gardait une certaine odeur aigre. Lui donnant une vague odeur de cornichon avarié.

Un haussement de sourcil accompagna les paroles de Bodhi. Wilson de mèche avec Yzma ? Impossible. Evanora, il voulait bien, Paddington aussi. Mais Wilson ? Non certainement pas. Et il rejoignait l'idée d'Aloysius sur le fait qu'il courrait sans doute un danger en présence de la rousse. Il écouta avec effarement le combat de coq entre les deux maires... C'était quoi le délire là ? Ils essayaient d'imposer leurs suprématies tout en se battant pour... Angela ? La situation était plus grave qu'il ne le pensait. Et il se sentait bien seul au milieu de tout ça... Avant de jeter un regard courroucé sur Bodhi.

"J'ai une permission pour mon arme. Ce n'est pas tout le monde qui se promène avec ce genre de gadget. Ne me confondez pas avec Miss Evil. Merci bien."

Etre associé à cette folle, non merci. Et il devait bien avouer que le plan de Bodhi le tentait beaucoup plus que de crapahuter dans la jungle amazonienne sans aucun repère. Et un GPS... Quelle bonne blague. Mais le délire d'Angela le coupa en plein élan. Il fixa la jeune femme avant de poser son regard sur Aloysius. Comment ça, elle le voyait nu ? Mais il était parfaitement habillé. Comme chacun d'entre eux... Et imaginer le maire pris d'exhibitionnisme en pleine forêt était relativement cocasse. Pas suffisamment pour le faire rire néanmoins. Juste l'inquiétait encore plus sur l'état mental de certains des participants de cette mission. Et s'il était prêt à suivre Bodhi, il refusait qu'Angela ne prenne le volant. D'autant plus lorsqu'il la vit examiner avec attention son environnement et commencer à toucher à tous les boutons. Il poussa un profond soupir lassé avant de s'approcher d'elle. La saisissant par les épaules pour la faire descendre de voiture et la conduire sur la banquette arrière.

"Je vais conduire... ça me semble plus sage."

Il lui accorda un léger sourire en coin. Ravalant son exaspération pour s'installer derrière le volant. Ça ne valait pas sa porche mais il apprécia de retrouver le contact d'un volant sous ses doigts. Au moins une chose qu'il maîtrisait dans cette aventure. La première sans doute. Il attendit que tout le monde grimpe en voiture et suivit les instructions de l'ancien maire à la lettre. Il sut qu'ils étaient arrivés à destination bien avant que Bodhi ne le lui fasse remarquer. L'imposante villa qui s'étendait sous ses yeux lui donnait des envies de hold-up. Et les têtes forgées à l'effigie d'Yzma sur les picots de la grille entourant la villa ne trompait pas sur le maître des lieux. Néanmoins, un point restait à élucider. Comment entrer avec les caméras ?

"Et maintenant, Sherlock ? On fait quoi pour passer avec les caméras ?"

Il tourna son regard vers Bodhi. Il n'était pas un pro des casses organisés n'est-ce pas ? Il avait dû oublier quelques détails dans son plan génial.

"Ce genre d'opération, ça demande des moyens tête de noeud. Est-ce qu'on a un brouilleur pour passer les alarmes et mettre les caméras hors service ? Et je doute que se faire passer pour des domestiques fonctionnera. On a pas de badges d'accès. Et vu l'heure, ils sont tous déjà à l'intérieur. On va pas pouvoir en assommer un seul pour lui piquer son pass."

Son regard était songeur, essayant de fomenter un plan à l'arrache pour essayer d'entrer. Oubliant que ce n'était pas à ses hommes qu'il parlait et qu'il ne montait pas un casse. Il était en présence de deux personnes qu'il valait mieux ne pas trop informer de ses aptitudes et il venait de passer outre. Sa couverture de gérant d'import/export et de night-club venait très certainement de sauter... Mais tant pis. Ce n'était pas de sa faute si les autres étaient des incapables.

"Est-ce qu'elle organise une soirée chez elle ce soir ? Y aurait peut-être moyen de rentrer comme ça sinon. On prend la place du traiteur et de son équipe. On emprunte le camion et on va passer les caméras sans problème. Personne se méfiera du traiteur. Je vois que ça..."

Il posa son regard sur Bodhi attendant les réponses à ses questions, le regard impérieux de celui qui sait ce qu'il fait et de quoi il parle. Et qu'il ne prenne pas trois heures à réfléchir ou ce serait trop tard.


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________________________________________ 2015-09-09, 11:14


« Vas-y c'est le son qu'il te faut car on va t'emmener toujours plus haut ! »

J'étais sur le point d'entamer le premier couplet de la chanson quand on m'avait sorti de force de la voiture. J'avais retenu un piaillement lorsque Angela m'avait plaqué contre la Jeep. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle commença à m'accuser de tas de choses, dont le fait de lui avoir fait mal aux antennes. J'écarquillai les yeux, estomaqué.

"Séquestré ?"
balbutiai-je.

Elle pensait vraiment que je l'avais enfermée dans une chambre avec Aloysius ? C'était mal me connaître. Jamais je n'aurais fait une chose pareille. Rien que de les imaginer tous les deux me donnait des sueurs froides. En tous les cas, elle n'avait pas l'air de se souvenir de la nuit passée, ce qui signifiait que monsieur le maire n'était peut-être pas si performant que ça. D'un côté, il avait l'air pas mal décrépi. La soixantaine est un passage difficile... Le pire, c'est que ça ne me réconfortait même pas un petit peu. Je ne comprenais pas ce qui avait pu pousser Angela à faire des galipettes avec un psychopathe comme lui. Ah si bien sûr... le chocolat aztèque de Paddington.

En parlant de lui, il s'immisça brusquement entre Angela et moi dans une tentative dérisoire de me protéger. Je levai les yeux au ciel, j'aurais pu très bien me défendre tout seul. Curieusement, Angela se calma un peu, preuve que l'ourson et elle avaient un lien très fort.

J'en profitai pour entrouvrir la portière et tenter de retourner dans la voiture, mais la tornade rousse me plaqua de nouveau contre la Jeep.

"Ca commence à bien faire..." marmonnai-je alors qu'elle continuait de m'accuser.

Autant attendre que sa crise passe. Agacé, je finis par attraper ses poignets et répliquai :

"Je n'ai pas abusé de toi ni d'Aloysius, alors maintenant tu la boucles ! Tu crois vraiment que je serais capable d'une chose pareille ? C'est pas moi le méchant de l'histoire, même si ça t'arrange de le croire !"

Je la repoussai un peu le temps de tirer sur ma chemise et sur ma veste savamment déchirée. Elle parut un peu décontenancée, avant de revenir à la charge. Elle grimpa à la place du conducteur et entrepris de conduire. Je plaquai une main contre mon visage en constatant qu'elle n'avait pas du tout l'air de savoir comment manipuler un véhicule.

"Vas-y, écrase-moi !"
m'écriai-je. "Mais essaie d'abord de passer la première !"

C'était trop tentant de la couvrir de ridicule. Brusquement, une décharge me vrilla tout le corps, puis une autre. J'étais parcouru de spasmes alors que l'antenne d'Angela me touchait le torse par intermittences.

"Arr... rrête... t-tout... de... suite !"

Heureusement, Solal intervint. Il prit la jeune femme par les épaules et la força à sortir de la voiture pour prendre sa place. Entretemps, elle avait rangé son antenne. Je chancelai, des tremblements parcourant tout mon système nerveux. Je la détestais tellement en cet instant. Passant près d'elle pour monter juste à côté de Solal, je laissai échapper dans un souffle irrité :

"Finalement, vous êtes bien assortis, tous les deux."

Aussi cruel l'un que l'autre... Je jetai un bref coup d'oeil oblique vers Aloysius avant de m'installer à côté de Solal. Tout le monde prit place dans le véhicule et la route commença. En chemin, Paddington ouvrit un un petit ordinateur portable sur ses genoux pour nous informer de la chose suivante :

"Cette nuit, j'ai fait des recherches sur la créature qui a agressé Monsieur Dorado. Il s'agit sans nul doute d'une Tzitzimime, un démon stellaire de sexe féminin. Dans la mythologie aztèque, ces monstres n'attendaient que l'occasion de dévorer les êtres humains lors de certains évènements. Apparemment, elles seraient liées à une pierre précieuse. Je n'ai pas réussi à récolter davantage d'informations. Wikipedia est avare de détails."

Ses pattes pianotèrent difficilement sur le clavier tandis qu'il se penchait davantage sur l'écran avant de le refermer. Je poussai un soupir.

"Merci Paddington. Heureusement que la Tzi... Tzimeu... enfin le truc n'avait pas suffisamment de substance pour nous dévorer."

"Différents facteurs peuvent interférer, monsieur. En tous les cas, le site fait mention d'êtres humains. Les ours et autres animaux sont logiquement épargnés par leur cruauté."

"Merveilleux." grommelai-je en me massant le front.

Mieux valait espérer ne plus croiser la route de ces femmes squelettiques liées à une pierre précieuse. Etait-ce de la magie ? Je mis mes interrogations de côté alors qu'on approchait de la propriété d'Yzma. Grâce à mes indications, Solal avait très vite trouvé. Il faut dire que "madame la Gouverneur" ne se cachait absolument pas : la villa était écrasante de luxe et de grandeur. Le parc courait sur plusieurs hectares, entouré par des grilles dont les pointes étaient à l'effigie d'Yzma, tout sourire.

Je me contractai tandis que Solal énonçait un point important. Comment entrer ? J'étais tellement sollicité que je n'avais pas songé à ce "détail" d'une importance énorme.

"On ne va pas attendre ce soir, car ce soir, c'est le Carnaval."
articulai-je, un peu irrité. "Et le but de notre mission, c'est d'empêcher le Carnaval. Donc Yzma ne va pas faire une soirée chez elle, elle sera forcément au Carnaval, en ville."

Etait-ce si compliqué à comprendre ? En tous les cas, Solal avait entièrement raison : on ne pourrait jamais entrer dans la propriété. J'étais en train de réfléchir à une alternative quand quelque chose remua contre le portail de l'entrée. Je plissai des yeux et découvris qu'il s'agissait d'un garde dont le costume se fondait parfaitement dans le décor.

Je déglutis avec peine.

"Fais demi tour." dis-je à Solal.

Je n'avais pas envie de répondre à des questions embarrassantes, surtout que se trouver juste devant la propriété d'Yzma n'était pas indiqué. Cependant, le type devant le portail commença à agiter la main dans notre direction, avec un grand sourire. Je fronçai les sourcils.

"Vénez ! Vénez !" cria-t-il avec un fort accent espagnol.

"Bon bah... on y va ?"
proposai-je puisque de toutes façons, on était cuit.

Une fois devant le portail, le garde se pencha par la fenêtre ouverte de la voiture et déclara :

"Vous êtes déjà là ! Très ponctuel pour une agence de nettoyage ! La précédente n'était pas au goût de la Señorita Popochimalt !"

"Nos mots d'ordre ce sont : efficacité et propreté."
fis-je, très sûr de moi, alors que je ne comprenais pas tout.

Le garde éclata de rire et parla dans un talkie walkie pour dire que tout était okay. Aussitôt, le portail doré s'ouvrit, nous laissant la voie libre. Je me cramponnai à la portière tandis que la voiture avançait sur l'allée de graviers blancs jusqu'à la villa très design. Le parc était agrémenté de statues d'Yzma et ça et là, des lamas broutaient l'herbe, attachés à des piquets. Je secouai la tête, exaspéré.

"A mon avis, c'est l'odeur du vinaigre qui nous a fait passer pour des domestiques."
dis-je, même si je doutais que le garde nous ait senti à plusieurs mètres.

Je me demandais s'il s'agissait d'une nouvelle ruse, si nous venions d'entrer dans un piège. Yzma allait-elle le refermer sur nous d'un instant à l'autre ?

Je descendis rapidement de voiture et entrai dans la villa, suivis par les autres. On faisait très crédible : des agents de nettoyage sans aucun balai, ni serpillère ni produits d'entretien.

"On essaie de trouver le bureau d'Yzma."
murmurai-je, la tête penchée. "Je suis sûr que c'est là-dedans qu'on trouvera de quoi la faire descendre de son piédestal. Ouvrez l'oeil, on cherche n'importe quoi qui soit compromettant pour elle."

Je décochai un léger sourire à Aloysius tout en ajoutant :

"Et vous voyez : nous ne sommes pas entré par effraction. Nous nous promenons ici en toute légalité. Nous n'avons même pas menti pour pénétrer dans la propriété."

Et toc, dans les dents. Qui était le plus fort, hum ?
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________________________________________ 2015-09-09, 23:50 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Escale à Rio

A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -


Pas bien pressé mais follement amusé, Aloysius avait fini par monter dans la jeep, s’asseyant juste à côté d’Angela qui était au milieu. Elle semblait visiblement persuadée que le volatile les avait séquestrés et il n’avait rien fait pour démentir cette explication. De plus Bodhi s’acharnait à répondre à chacune de ses piques dans une joute verbale des plus délicieuse… il était loin de le craindre, et son égo démesuré trouvait le moment fort divertissant, les critiques du piaf ne l’atteignant pas. Ils prirent donc la route et arrivèrent bientôt à la villa d’Yzma.

Aucun doute, c’était bien la sienne : le kitsch puissance 20, les statues égocentriques démesurées et la maison d’une taille impressionnante… Le lion du tout de même concéder qu’elle avait su s’entourer d’un bon architecte, la demeure étant véritablement un petit bijou d’immobilier. Bien décidé à ne pas rentrer par effraction, il attendit donc que le petit Bodhi plein de ressources leur trouve la solution… ce qu’il fit, à sa grande déception. Il fallait avouer que ce type avait un bol monstre… Il n’avait rien eu à dire que déjà le gardien venait vers eux pour leur fournir l’alibi idéal, à croire que le destin était biaisé pour que le volatile parvienne à ses fins… Quelque peu vexé de se faire prendre pour un homme de ménage dans son costume sur mesure impeccable, il ne pipa mot, préférant remettre droit sa cravate.

Il descendit vivement de la voiture lorsque Solal mit l’engin à l’arrêt passa son regard sur chaque recoin de l’architecture avant de rejoindre les autres à l’intérieur d’un pas souple. Une fois de plus, Butler jugea utile de préciser qu’il était le chef en leur disant quoi faire et Aloysius prit une attention particulière à faire tout le contraire. Ah le bureau est vers la gauche ? Et bien dirigeons-nous vers la droit voyons… Mais il fut rapidement rattrapé par le jeune homme qui ne pit s’empêcher de fanfaronner. Toujours avec calme, Aloysius se contenta alors de répliquer :

- Ah, nous n’avons pas menti ? Je suis donc ravi d’apprendre que vous travaillez véritablement dans une société de nettoyage en dehors des Aves Libres… Cet emploi est véritablement fait pour vous, moins de responsabilités, plus de simplicité, je suis sincèrement heureux d’entendre que vous avez trouvé votre voie…

Après ce petit discours des plus méprisants, il lui décocha un petit sourire avant de se diriger tout de même vers le bureau, puisque tout le monde semblait patienter. Il leur fallait un leader et le volatile n’était visiblement pas utile à grand-chose, bien qu’il le suive immédiatement. Ils passèrent la porte pratiquement en même temps et tandis que l’un regardait à droite et l’autre à gauche, ils posèrent leur pied ensemble sur un petit tapis qui se déroba presque instantanément sous leurs pieds. La trappe qui les précipita vers les sous-sols s’était refermée derrière eux, si bien que les autres, encore absent au moment de la situation ne pouvait ni les rejoindre ni savoir où ils étaient, pour le moment du moins. Bodhi et Aloysius glissièrent sur plusieurs mètres à une vitesse hallucinante dans un toboggan d’acier, se tenant l’un à l’autre sans même sans rendre compte. Pourtant, au moment d’arriver en bas, ils s’observèrent et tentèrent de démêler sur étreinte au plus vite avant de s’envoler dans les airs et…

De retomber lourdement sur leurs pieds, affublés d’une tenue plutôt cintrée, avec une blouse blanche, des gants noirs et des lunettes de protection. C’était sans aucun doute la tenue de la parfaite petite chimiste d’Yzma mais le corps bien trop carré d’Aloysius ne parvenait pas à se mettre dans le costume et ses bras étaient obligés de tenir anormalement hauts et éloignés de son corps. Il constata que Bodhi était dans le même état pitoyable, ce qui lui décocha un sourire mais avant qu’il ne puisse dire quelque pique que ce soit, une alarme retentit :

« ALERTE ! ENNEMIS EN ZONE RESERVEE ! CONTAMINATION EN COURS ! »

- Mais qu’est-ce que… oh non…

Le regard d’Aloysius se posa alors sur un gaz assez opaque, rouge, qui commençait à tomber des bouches d’aération en un « pschhhhhhh » désagréable. Il ignorait ce que s’était mais connaissant Yzma, il refusait de le savoir… Retirant la blouse blanche aussi vite que son côté étriqué le lui permettait, il déchira d’un coup sec l’une des manches pour s’en faire un filtre d’air et le colla contre son nez et sa bouche, cherchant à agir au plus vite. Ne faisant plus du tout attention à la perruche, il tentait de trouver le moyen de s’en sortir s’approchant d’un ordinateur géant qui refusait pourtant de s’allumer. C’est alors qu’il se souvint de Bodhi… le laisser mourir seul comme ça, c’était beaucoup trop simple, pas amusant… alors que s’il lui sauvait la vie, l’ara aurait une dette envers lui et ça, ça lui parlait déjà plus… Revenant sur ses pas, il déchira l’autre manche qu’il colla sur la bouche du jeune homme qui était déjà en train de tousser de tout son soûl, à quatre pattes. Aloysius avait été plus réactif… parce que généralement, c’était LUI qui piégeait les gens dans sa cave… Il tenta de relever Butler et y parvint mais soudain, tandis qu’il le tirait, ses mains glissèrent dans le vide et il manqua de perdre l’équilibre, comme si la perruche s’était désintégrée entre ses mains. Le brouillard de fumé devenait de plus en plus épais et il commençait à sentir qu’il se faisait contaminer… tant pis pour le volatile il fallait fuir…le… Vola… Volatile…

Les yeux écarquillés, Aloysius constata qu’un aras bleu du brésil voletait à présent à côté de lui, pas très loin du sol. Il lui hurlait qu’il fallait sortir… BODHI ?! Visiblement il ne s’était pas aperçut de sa transformation… le maire aurait bien eu envie d’éclater de rire si la situation n’était pas aussi urgente.

- Bodhi, regardez-vous !

Sa voix était étrange, un espère de feulement en sortit et il sentait qu’il perdait l’équilibre… non… NON ! Et puis soudain, l’alarme cessa :

« CONTAMINATION TERMINEE. PASSEZ UNE EXCELLENTE JOURNEE »

Excellente journée, tu parles oui… D’un pas souple, il se dirigea vers la première table métallique qu’il vit, se issa sur deux pattes et posa ses deux de devant sur la surface pour s’observer. La crinière noir, les yeux vert et la cicatrice qui lui valable sur surnom tristement célèbre… pas de doute, il était redevenu lion… Tandis que le piaf devenait fou…

- Booodhi Boooodhi mais calmez-vous enfin, on va trouver une solution et je vous promets que nous lui ferons payer…

Mais il continuait de hurler en voletant bas… trèèèès bas… GLOUPS. En une fraction de seconde, Aloysius s’était jeté sur lui et l’avait gobé tout entier dans sa gueule, comme il l’avait fait avec Zazu, bien longtemps auparavant. Il le sentait s’agiter dans sa gueule mais il n’avait pas suffisamment de place pour répliquer. Et puis soudain, il le recracha au sol, plein de bave mais silencieux.

- C’est bon ? Nous sommes calmés ? Bien. Je suis fier de vous. Nous avons deux choses à trouver : un antidote et une sortie… Si vous avez une brillante idée n’hésitez suuuurtouuuut pas à la partager…

Sa gueule s’étira en sourire goguenard tandis qu’il se mouvait vers les armoires au fond du laboratoire… Un lion et une perruche… il ne manquait plus que ça… Quoi que la chasse se promettait amusante…


crackle bones
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________________________________________ 2015-09-10, 18:45

L'amour brilleeeeee, sous les étoileeeees !



Wilson était tout tordu. En tout cas, c'est l'étrange impression qu'il eut lorsqu'il ouvrit les yeux. Des courbatures le tiraillaient dans tous les sens sans qu'il n'en comprenne la raison et ses jambes se retrouvaient bien à l'étroit, soudainement. Il mit un certain temps avant de réaliser l'endroit où il se trouvait, s'attendant à être tombé de son lit pendant la nuit pour avoir aussi mal – à moins que le matelas soit vraiment de mauvaise qualité ? Mais non, ce n'était pas la faute de l'immobilier de la cabane s'il se sentait si mal à l'aise. Une toute autre raison se cachait derrière son léger mal de tête.

La Jeep. Il se trouvait sur le siège passager, ayant le droit à une jolie vue sur l'arbre dont certaines branches s'étaient frayées un passage à travers le pare-brise. Clignant des yeux à plusieurs reprises pour être certain de ne pas halluciner, le jeune homme du vite se rendre à l'évidence. Il était bien là, enfoncé dans le fauteuil, l'avant du véhicule s'étant écrasé contre un tronc. Qu'est-ce qui lui était arrivé ? Comment s'était-il retrouvé là ? Est-ce que les autres avaient décidé de partir en pleine nuit et l'avait foutu ici sans rien demander, pour ensuite avoir un accident ? Non, ce n'était pas logique, personne n'aurait été assez stupide pour sortir dans la jungle avant que le soleil ne soit levé, pas sans une bonne raison.

Et il y avait ce désagréable frottement au niveau de son épaule, aussi, qui avait sans doute provoqué son réveil. Lorsqu'il tourna la tête, il ne put s'empêcher d'entamer un mouvement de recul, seulement arrêté par la porte de la voiture derrière lui. Qu'est-ce qu'elle faisait là, elle ?

« Tu me ramènes à la civilisation, TOUT DE SUITE ! »

Quoi ? Mais... Mais c'était pas de sa faute bon sang ! Même lui ne savait pas ce qui s'était pa... Outch. Il passa sa main sur son front. Doucement, là, ça va aller petit. Des flashs lui revenaient comme le lendemain de sa soirée avec Merida, qui semblait s'être déroulé des années auparavant, où il avait bien trop bu. Il avait prit ce chocolat et après... Après, tout était flou. Bien trop flou. Il n'aimait pas ça. Pourtant, Diane leur avait dit qu'il ne pouvait plus être saouls, non ? A moins que ce mélange concocté par Paddington soit différent. Il était bizarre, celui-là.

Son regard affolé se posa sur Yzma à ses côtés qui semblait tout aussi paniquée que lui. C'était elle, sans aucun doute, qui avait planté la jeep ici et les avait mit dans ce pétrin. Mais pourquoi donc l'avait-il suivi ? Non... Elle l'avait kidnappé ! Pas moyen autrement ! A moins que...

« Eve ? »

Oh bon sang. Quel imbécile ! Il leur avait donné quoi ce nounours ? Il s'était vraiment retrouvé à la prendre pour Evelyn, encore ? Sauf que c'était encore pire cette fois ! Parce qu'il savait qu'elle n'était pas EVE ! Aucun doute là-dessus ! Mon dieu...

« Faut qu'on retrouve les autres... »

Ce n'était qu'un murmure qui venait de sortir de sa bouche. Il ignorait où ils se trouvaient, à quel point ils avaient pu s'éloigner de ce qui leur servait d'hôtel. Peut-être qu'on les cherchait ? Il l'espérait, parce que mine de rien, être bloqué tout seul avec ce phénomène qu'était Yzma... ça n'allait pas être facile.

Ouvrant sa portière et s'apprêtant à sortir, il sentit quelque chose s'accrocher à son dos et poussa un petit cri de surprise, avant de se rendre compte que déjà la rousse avait passé ses jambes autour de sa taille, sans chaussures au pied. Elle avait réussit à les paumer dans la voiture ? Ou avant ? Qu'est-ce qu'ils avaient fait exactement ? Il secoua la tête, ne préférant même pas y penser.

Si Wilson tenta subtilement de se débattre alors qu'il se mettait à suivre les traces laissées par leur passage en Jeep, il n'en réussit pas moins à faire lâcher prise à la dégénérée qui se servait de lui comme moyen de transport. Heureusement que la douleur de sa mauvaise nuit était passée, il ne se serait certainement pas montré aussi conciliant si tel n'avait pas été le cas.
Soupirant, grimaçant lorsqu'elle s'accrochait un peu trop violemment, il n'était pas du genre à s'énerver pour si peu. Il était gentil. Trop gentil. Mais comparé à Chronos, finalement, cette femme était une vrai crème et de bien meilleure compagnie. Il ne lui tiendrait pas rigueur de son comportement.

« Quand on sera de retour à Rio, je te ferai coffrer pour kidnapping ! »

Levant les yeux au ciel, Wilson garda ses remarques pour lui-même. Si elle continuait sur cette lancée il n'aurait aucun scrupule à se faire volontairement tomber pour qu'elle roule dans la boue. Lui aussi avait passé une sale nuit ! Et c'était elle la kidnappeuse ! Enfin... Il n'en savait trop rien, juste une histoire de lamas qui lui revenait vaguement, auxquels il fallait échapper... Il avait juste voulu aider !

Les traces de pneu s'arrêtèrent brutalement et, en regardant autour de lui, il ne voyait que la jungle. Si la veille, il s'était pris pour Tarzan en escaladant des arbres, il ne comptait pas non plus se fabriquer une maison ici et faire de Yzma sa Jane. Non merci. Il fallait qu'ils trouvent une solution. N'importe laquelle. Se débrouillant comme il le pouvait, il sortit son téléphone bien amoché de sa poche pour constater – comme il s'y attendait – l'absence totale de raison. Même pas possible d'utiliser le gps. Il était incapable de différencier les lianes, les buissons ou les petits cailloux au sol les uns des autres... S'ils commençaient à trop s'enfoncer, ils tourneraient certainement en rond sans même s'en rendre compte.

La prise d'Yzma se resserra alors que, sorti de nul part, un écureuil se posa juste devant eux avec une noisette qu'il tenait bien fort contre lui. C'était tellement... adorable !

« JE HAIS LES ECUREUILS ! Ils sont stupides et malpolis ! Fais-le partir ! »

Elle allait finir par se calmer et arrêter de crier, A UN MOMENT ? L'animal ne sembla pas non plus apprécier la manière dont la jeune femme le traitait, puisqu'il commençait à émettre d'étranges bruits aiguës en brandissant sa noisette devant lui de manière plutôt menaçante, pour une bête de cette taille.

« On reste calme. C'est le seul être vivant qu'on a à portée et je suis pas sur qu'on en recroise de si tôt ! Alors tu fais avec ! »

Il se redressa un peu, Yzma toujours sur le dos, affichant un grand sourire à faire craquer n'importe qui. Si sa compère n'était pas prête à coopérer, lui n'allait pas foutre un coup de pied pour faire fuir la pauvre bête. Il l'aimait bien, il avait l'air cool et plutôt sympathique.

« Bonjour ! Faut pas l'écouter elle, elle est méchante. Elle a pas eu le temps de prendre de douche depuis un moment, ça la met de mauvaise humeur... Non en fait c'est son état habituel... » Tu dérives là, Willy, faut se concentrer sur le sujet le plus important. « Hum, on est un peu perdus, vous pourriez nous aider ? On était avec nos amis dans de grandes cabanes en bois et... euh... maintenant on est là... »


Il ne savait pas du tout de quelle direction il venait et n'était même pas persuadé que ce qu'il était en train de faire serait d'une grande aide. Il était en train de demander du secours à... à un écureuil... dans la jungle... Ils étaient foutus.

Pourtant, ce dernier hochait frénétiquement de la tête, comme s'il avait LA solution qui les sortirait de ce pétrin. Est-ce qu'ils avaient le choix, finalement ? Est-ce qu'une autre opportunité se présentait à eux ? Est-ce qu'il préférait continuer à marcher pendant des heureeees avec Yzma en tant que sac à dos ? Non... Clairement non. Autant voir ce que ça donnerait.

Le suivant sur plusieurs mètres, il dût se pencher sous les lianes et les feuillages pour voir exactement ce que l'écureuil essayait de leur montrer. Un grand terrier bien caché. Posant la tarée jeune femme au sol, il lui intima de passer devant. Faisant face à de nombreuses protestations. Mais elle n'eut pas d'autres choix que de le suivre lorsqu'il décida finalement de se frayer un chemin à l'intérieur, se courbant pour y entrer. Même si la situation ne lui convenait certainement pas, elle craignait certainement davantage de rester seule sans personne sur qui crier ou sur qui porter la faute.

Un long tunnel se présenta alors à eux, avec à son début, où ils se trouvaient, un joli wagon en bois contenant deux sièges. C'était plus que suspect. Bien trop intriguant. Fronçant les sourcils, il porta son regard sur l'écureuil qui lui tapotait la boîte en bois, semblant sûr de son coup, continuant ses petits bruits.

« Euh... Je crois qu'on a pas d'autres alternatives à portée donc... Après vous, madame ? »

Oui, voilà ! Il aurait dû faire ça plus tôt ! LA FLATTERIE. Extrême, abusée, la mettre sur un piédestal, l'appeler « Madame », lui faire des petites révérences pour l'inviter à s'installer la première. Non seulement être gentil comme il l'était usuellement, mais aussi la faire se sentir supérieure. C'était ça, Yzma. La supériorité et l'envie d'être tout en haut.

Il n'était pas serein, assis sur son siège à son tour. Loin de là. Une boule dans la gorge, il observait les alentours sans grande conviction. Ses craintes se confirmèrent à l'instant où des ceintures de sécurité se collèrent à eux, les plaquant au fond de leur wagon, un compte à rebours s'affichant au-dessus d'eux, dans le tunnel.

« Pas du tout inquiétant... » Il chercha l'écureuil sans le voir, serrant instinctivement la main d'Yzma qui n'était pas trop loin. C'était un piège ? Ils allaient se retrouver où après ça ? C'est bien sa veine tiens, croire des petites bêtes qu'on croise pour la première fois, il devait se douter que c'était pas une bonne idée ! « Tout va bien se pa... sseeeeeeeeer ! »

Les cheveux tirés vers l'arrière, sentant son visage faire de drôles de mouvements, la propulsion s'était enclenchée bien trop vite. Et le trajet, lui aussi, se déroulait à une vitesse qu'il était incapable de définir. Tout était noir autour d'eux, il finit même par fermer les yeux alors qu'ils commençaient à se sentir comme s'il avait la tête en bas... Mais il avait la tête en bas ! Oh oui ! Il le sentait bien là, au niveau de son estomac ! Et ça tournait, ça tournait, ça accélérait et ça virait sur le côté et... Bon sang mais c'était pire que Coney Island il n'allait jamais sortir vivant de ce truc.

L'instant sembla durer une éternité, jusqu'à ce que la trappe s'ouvre. Quelle trappe ? Il s'en fichait complètement ! Il se retrouva en l'air d'un coup, comme si son siège l'avait expulsé sans rien demander de plus, avant d'entendre la petite porte se fermer aussi vite qu'elle les avait laissé passer, ne laissant plus que le parquet sans la moindre trace de sa présence.

« C'était... quoi... ça ? »

Le souffle court, toujours affalé au sol et se remettant de ses émotions, Wilson leva juste les yeux vers la grande rousse qui semblait à la fois... heureuse ? Et complètement paniquée ? C'était étrange, très mitigée, en tout les cas finalement elle n'était pas contente non. Du tout.

« J'ai jamais fais creuser ce tunnel ! C'est LUI ! C'est celui qui cherche à me tuer ! Il a trouvé un moyen de venir chez moi par voie souterraine ! »

… Quoi ? Ils étaient chez elle alors, normalement ça devrait être un bon signe... Enfin, au moins, ils n'étaient plus complètement paumés en forêt, même s'il ignorait toujours où le reste de son groupe se trouvait. Et le problème restait que ce chemin n'était pas supposé se trouver là. Et que le possible meurtrier – qui peut-être n'était qu'une invention – pouvait se trouver dans le coin. Qu'en plus il avait mal au cœur puis...

« ALERTE ! ENNEMIS EN ZONE RESERVEE ! CONTAMINATION EN COURS ! »

Les yeux grands ouverts, il n'en fallut pas plus à Wilson pour qu'il se relève d'un coup. « L'alerte » venait de toute part. Elle semblait s'élever dans toute la pièce et au-delà. Il se sentit beaucoup moins à l'aise lorsque de la fumée commença à s'échapper des murs de la salle dans laquelle ils se trouvaient... Yzma n'était pas non plus dans sa meilleure forme, alors qu'elle appuyait sur un bouton contre une des parois sans que ça n'ait aucun effet. C'était là qu'elle habitait pourtant, non ? C'était SA maison ! Elle devrait... Elle devrait pouvoir faire quelque chose !

« On doit... On doit sortir... »

Oh Seigneur... Cette fumée n'était pas là que pour la décoration, il s'agissait de gaz. De quelle nature, pour quelle raison, il n'en savait rien mais... Il se sentait bizarre, tout d'un coup. Un peu trop. Le sol lui paraissait plus près, son corps moins maniable et... sa vision différente.

Il tenta de faire un pas, qui se révéla ne pas en être un. Il roulait. IL ROULAIT ! Et... Et lorsqu'il tendit la main, ce n'était plus une main. C'était une pince. Il avait... Il avait DES PINCES ! Il était... Il était...

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________________________________________ 2015-09-11, 15:51


Fumée Empoisonnée & Piscine Ensorcelée !


Je savais qu'en faisant venir Mademoiselle Angela et ses amis jusqu'à Rio, nous allions vivre des aventures trépidantes. Non pas que ma collaboration avec les Aves Libres soit routinière, mais en l'espace d'une douzaine d'heures, il s'était passé beaucoup plus de choses que durant tout le mois. Monsieur Black était un homme d'action, ça se voyait. Il allait au coeur des choses, il ne perdait pas son temps à réfléchir à plusieurs solutions. Je ne remets pas en cause la direction de Monsieur Butler, mais disons qu'il a un talent naturel pour s'attirer des ennuis, même s'il possède un coeur généreux.

Nous étions entrés dans la villa de madame Popochimalt. J'en étais tout retourné. C'était très malpoli d'entrer chez quelqu'un lorsqu'il n'était pas là, mais je comprenais très bien les enjeux. Aux grands maux, les grands remèdes.

Un peu anxieux, je passai une patte sous mon chapeau rouge afin de vérifier que mon sandwich à la marmelade y était toujours. Ouf, j'avais ce qu'il fallait en cas de besoin.

Je marchai dans les pas de Monsieur Black, me dandinant pour essayer d'imiter sa démarche. Elle était souple et assurée. Monsieur Butler à côté de lui était nettement plus vif et nerveux.

Je les observai s'échanger quelques paroles quand ils accélérèrent le pas. Ils venaient de trouver le bureau et y entrèrent d'un même mouvement. Ils ne virent pas la trappe qui les engloutit dans un drôle de bruit qui évoquait une déglutition. Je me précipitai jusqu'à cette dernière, m'accrochai à la porte ouverte et donnai un coup de patte arrière sur la trappe, mais elle était bel et bien refermée.

Mademoiselle Angela et Monsieur Dorado, qui me suivaient, semblaient stupéfaits. Je les regardai, dépité.

"Ils ont été avalé par le sol !"
m'écriai-je.

Je tapai de plus belle et la demoiselle rousse vint me prêter main forte. Elle cogna si fort que les murs en tremblèrent, mais la trappe resta close. Je tapotai une patte contre ma truffe après m'être détaché de la porte, pensif.

Puis, quelque chose attira mon attention à l'intérieur du bureau. Comme je m'étais accroché à la poignée de la porte, j'en avais profité pour passer par-dessus la trappe refermée.

En somme, la pièce était un bureau ordinaire : spacieux, impeccablement rangé, pourvu de larges baies vitrées. Sur une table basse, la maquette de ce qui semblait être une ville était dressée. Mais je n'avais d'yeux que pour la vitrine contre le mur du fond. Elle était emplie de bibelots en cristal -sans doute fort coûteux- et sur la plus haute étagère, un diamant bleuté scintillait. Il m'évoquait la lueur autour de la Tzitzimime, la créature qui nous avait agressés la veille à l'hôtel. Et Wikipedia faisait mention d'une pierre précieuse en lien avec cette dernière...

Je me mis sur la pointe des pattes et me plaquai contre la vitrine pour mieux voir, mais j'étais bien trop petit. Je voulus demander à un de mes deux compagnons de le faire à ma place mais à cet instant précis, une voix informatisée retentit dans toute la demeure :

« ALERTE ! ENNEMIS EN ZONE RESERVEE ! CONTAMINATION EN COURS ! »

Je levai les yeux et étouffai un grognement en voyant du gaz rouge s'échapper des gaines d'aération. Heureusement, ce n'était pas de l'eau. Je n'aimais pas les douches ni les bains forcés. Malgré tout, ce gaz ne me disait rien de bon.

"Monsieur Dorado ! Mademoiselle Angela ! Mettez-vous à l'abri !"

Je me retournai sans rien y voir. Etaient-ils encore là ? Je tendis les pattes en avant pour tenter de me repérer à travers la fumée opaque. Elle entrait par bouffées dans mes poumons. C'était affreusement désagréable. Je me sentais très étrange, comme si mon corps était devenu élastique.

Et puis d'un seul coup, je perçus des courants d'air. J'avais plutôt froid, comme si mon pelage n'était plus là. Brusquement, le gaz se dissipa. Je clignai des yeux et percutai la vitrine à ce moment précis.

Je tombai en arrière et passai une patte sur mon museau endolori... et le trouvai aussitôt bien étrange. Il n'était plus humide, il avait une autre forme.

Ce que je vis dans le reflet de la vitrine me tétanisa sur place. Qui était ce jeune homme qui me dévisageait ?

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Je posai une patte contre mon dufflecoat et l'homme plaça sa propre main au même endroit. Je baissai les yeux. Le manteau bleu marine. J'étais tout serré dedans.

Je poussai un cri paniqué en voyant deux longues jambes parsemées de rares poils. Puis je regardai mes mains. MES MAINS ! Où étaient mes pattes ? Mes pattes velues ?

"Mes poils !"
balbutiai-je, bouleversé d'être pratiquement nu, sans pelage.

Je plaquai mes pattes -mains- contre ma tête et soupirai de soulagement en sentant mon chapeau rouge. Le Sandwich. D'accord, tout était à sa place. J'avais juste un souci corporel, mais ça allait forcément s'arranger dès que les effets du gaz se dissiperaient.

Je tentais de me calmer et m'aidai de la vitrine pour me relever. J'eus aussitôt le tournis. Je voyais tout de beaucoup plus haut, c'était perturbant. Au moins, désormais, je pouvais observer le diamant bleu tout à loisir, ainsi que la légende qui stipulait en dessous, en lettres rouges et soulignées plusieurs fois :

NE PAS TOUCHER. NE PAS VOLER !

Pourquoi préciser une telle chose ? Je fronçai les sourcils -par le grand Ours Brun, j'avais des sourcils, et ils étaient tellement épais ! Je pouvais les voir dans le reflet de la vitrine.

Je me reculai de quelques pas chancelants, et sortis dans le couloir en prenant soin d'enjamber la trappe toujours fermée. Je trouvai Monsieur Dorado un peu plus loin. J'éprouvai quelques difficultés à le reconnaître car il avait un peu... changé.

"Vous avez euh... maigri !"

Je voulais rester gentil mais son apparence m'intriguait énormément. Visiblement, nous réagissions tous différemment au gaz. C'était très curieux. Subitement, une tornade rousse qui dégageait une forte odeur indescriptible passa entre nous. Je la reconnus de suite, grâce à son apparence négligée qu'elle avait depuis la veille.

"Madame Popochimalt ! Vous êtes déjà de retour !"

Je cherchai un mensonge pour expliquer notre présence afin qu'elle n'appelle pas la police, mais je n'avais jamais été doué pour mentir. Elle s'arrêta et pivota vers moi, les yeux injectés de sang. Je reculai d'un pas alors qu'elle me jaugeait de haut en bas, suspicieuse. Elle s'attarda un moment sur mes jambes avant de dire :

"Vous êtes le nouveau, c'est ça ? Kronk numéro 18 ? Qu'est-ce que c'est que cette tenue ?" (je baissai les yeux sur mon dufflecoat sans saisir le sens de la remarque)."Un peu maigrichon mais ça fera l'affaire. Faudra me muscler tout ça, jeune homme !" fit-elle en me donnant un coup dans le bras.

Je laissai échapper un grognement de douleur et d'incompréhension. Elle plissa des yeux et ne sembla pas s'intéresser à Monsieur Dorado. D'un ton sec et paniqué, elle reprit :

"Je ne suis là pour personne ! Quelqu'un a déréglé la sécurité de ma villa ! Le gaz s'est échappé sans raison ! Je dois tout remettre en ordre !"

Comme une furie, elle s'enferma dans son bureau. Un volet en métal s'abattit à la place de la porte et une pancarte clignota bientôt en rouge :

NE PAS DERANGER
MADAME LA GOUVERNEUR REFLECHIT.

Je lançai un regard indécis à monsieur Dorado, car son allure me faisait vraiment de la peine, mais apparemment, Madame Popochimalt tentait d'arranger les choses. J'hésitais à me sentir rassuré, pour tout avouer.

"Nous devons retrouver Angela." dis-je d'un ton téméraire à mon compagnon.

Même si je devais fouiller la villa de fond en comble, je la retrouverai. Je passai dans le salon et croisai un petit robot à l'air perdu. Il répétait un drôle de mot de temps à autre, tout en tapant sa pince entre ses deux yeux.

"Bonjour !" fis-je poliment en soulevant mon chapeau. "Est-ce que tu aurais vu une jeune femme rousse ? Pas celle qui sent mauvais et qui fait peur, une autre qui sent très bon et qui a une chevelure de poupée !"

Ce n'était pas évident de décrire Mademoiselle Angela, surtout que je souhaitais une description qui lui fasse honneur.

Soudain, j'entendis un grand bruit venant de l'extérieur, comme si l'on venait de tirer une chasse d'eau. C'était... préoccupant, surtout que ça venait du dehors. Madame Yzma avait-elle installé les commodités dans le parc ?

Sans attendre, j'ouvris l'une des baies vitrées du salon pour me diriger vers la grande piscine et découvrir, estomaqué, que l'eau formait un tourbillon avec Angela au centre qui hurlait, les bras en l'air.

"Qu'est-ce... qu'est-ce que que...?"

Les mots me manquaient. De l'eau. Beaucoup trop d'eau. Un bain gigantesque. Je serrai des poings, me dandinant d'un pied sur l'autre, me battant mentalement pour vaincre mon dégoût de l'eau et sauver la demoiselle en détresse. Je pouvais le faire. Il me fallait juste quelques instants pour me faire à cette idée.

Monsieur Dorado et le robot étaient peut-être à mes côtés, je ne savais pas. Je ne savais plus. Cette chasse d'eau allait me rendre fou. Et Angela qui criait... Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit dans la piscine ? Pourquoi ?



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________________________________________ 2015-09-11, 23:48

Faire demi tour. Puis finalement ne pas faire demi tour et se jeter dans le gueule du loup. Il fallait savoir à la fin. Il jeta un coup d’œil suspicieux à Bodhi avant d'abaisser le frein à main, de passer une vitesse et d'appuyer sur la pédale d'accélérateur. S'arrêtant à la hauteur du vigile pour constater que finalement, ils auraient bien un moyen d'entrer. Et il dut se retenir pour ne pas en coller une à Bodhi. "Nos mots d'ordre ce sont : efficacité et propreté." C'est ça ouai, il allait lui en foutre de la propreté, il allait voir. "A mon avis, c'est l'odeur du vinaigre qui nous a fait passer pour des domestiques." Il allait la fermer oui ? C'était lui qui empestait le vinaigre. Lui-même ayant mis une dose de parfum suffisante pour couvrir l'odeur. Ou pas. Mais ce n'était pas le moment de jouer le garçon outré dans son amour propre. Plus vite ils auraient déjoués les plans d'Yzma et plus vite ils retrouveraient Wilson.

Même si au fond, il se moquait bien de ce qu'il pouvait advenir du jeune homme. C'était juste que... Il aimait bien sa compagnie. Et c'était le seul qui s'était un temps soit peu inquiété de son état alors... C'était juste une façon de payer sa dette envers lui. Rien de bien personnel. Il ne le trouvait pas sympathique, loin de là. Sa naïveté était affligeante et... Et ce n'était pas la peine de se trouver des excuses mentales. Parce qu'il venait encore de louper la moitié des événements. Il était parti d'un côté avec Angela et Paddington, laissant Aloysius et Bodhi partirent dans l'autre sens lorsque la voix du chef des Aves libres avait retenti, signalant qu'il avait trouvé le bureau d'Yzma. Au moins, une bonne chose de faite.

Le souci étant que ce dernier avait soudainement disparu accompagné d'Aloysius. Une trappe dans le sol ? Intéressant. Et comment ils faisaient pour les rejoindre maintenant ? Parce que mine de rien malgré les jérémiades et les coups que portaient Paddington et Angela sur la trappe, rien ne s'ouvrit. Le tout restant résolument clos. Divisant encore par deux le nombre de leur petit groupe. Génial ! Voilà qu'il ne se retrouvait avec l'ours louche et la folle dingue rousse. Enfin pas la plus timbrée des deux. Mais Angela en tenait une sacrée couche tout de même. Un profond soupir lui échappa avant de laisser l'ourson sauter la trappe et entrer dans le bureau. Il le suivit intrigué avant de se figer en apercevant le diamant. Il l'avait déjà vu ce truc. Dans sa tête... Enfin non dans la tête de la créature... Enfin peu importe. Il l'avait vu. Et il venait d'avoir la preuve que Yzma la folle numéro trois était bien mêlé à son enlèvement.

Sinon comment expliquer qu'il avait vu le diamant et entendu sa voix et... Et toutes ces choses étranges sans queue ni tête. Elle avait voulu leur faire croire qu'elle était dans leur camp pour essayer de les piéger. Et si son plan avait été de les amener ici justement ? Ils étaient entrés beaucoup trop facilement. Alors que ces pensées prenaient place dans son esprit une alarme se mit à résonner dans toute la maison. Une voix criarde et peu engageante. Il leva la tête juste à temps pour voir un gaz lui tomber sur la tête. Il ferma les yeux et posa sa main à son cou attrapant son foulard pour le presser contre son nez avant d’inhaler les vapeurs toxiques. Puis finalement, le gaz disparut comme il était venu et il se félicita d'avoir pu se protéger au moins un peu. Ne sachant pas son effet. Il en perçut toute l'étendu lorsqu'il vit un homme se diriger vers lui.

"Paddington... ? Vous avez... changé !"

Il dut retenir un éclat de rire amusé. Il n'avait plus rien du petit ours affreusement mignon. Et il devait bien admettre que l'homme en lequel il s'était transformé n'était pas mal du tout. Et ce n'était pas le moment de penser à ce genre de chose. Solal se frappa mentalement avant de froncer les sourcils. Maigri ? Comment ça maigri ? Mais non enfin, il n'avait pas... Un cri d'horreur lui échappa alors que son regard se posait sur son bras, sa main. Puis son corps. Il se palpa dans tous les sens. Mais il devait bien constater les faits. Il n'était pas plus épais qu'une feuille de papier. Il était une feuille de papier. Adieu troisième dimension, bonjour deuxième. Il n'était plus que papier, trait de crayon et coloriage enfantin. Un stupide dessin de celui qu'il avait été dans le monde des contes. Même pas capable de lui rendre sa beauté d'antan et son état correctement constitué. Le monde était injuste.

Et comme pour arranger le tout, la folle numéro trois fit son apparition sans même s'intéresser à eux pour s'enfermer dans son bureau. Suivi par un petit robot... Mais où était donc Wilson ? Il était censé être avec la rousse normalement non ? Roh et puis zut à la fin. Tant pis pour lui, on avait pas idée aussi d'aller se perdre dans la forêt amazonienne. Et puis, là clairement, il n'était pas en état pour aller le sauver. Une bourrasque de vent et il s'envolait. Il n'allait pas prendre le risque de se froisser ou de se déchirer dans la forêt. Dans quel état plus grave ça allait le mettre ça hein ? Non non et non. Il avait assez subi comme. Trop c'était trop. Kidnappé, drogué et maintenant ça. Les voyages, c'était fini pour lui. Plus. Ja-mais. Rio était encore pire que l'Ecosse. Belle blague en perspective. Le seul avantage ? La chaleur.

Et voilà que maintenant, il fallait retrouver Angela. Maudit ours ! Enfin non plus un ours maintenant. Mignon jeune homme ([FE] Escale à Rio - Evènement #43 - Page 4 1634017881). Stop Solal ! Il allait devenir chèvre avec tout ça... Ou lama. Il y en avait d'ailleurs partout dans le parc de ces bêtes là. Une invasion de lama. Après les aliens dans Independence Day ou Mars Attack c'était au tour des lamas de les envahir. Et évidemment, Angela n'avait pas pu tomber au beau milieu des lamas. Noooon, bien sûr que non. Il avait fallu qu'elle tombe dans la piscine. Piscine qui avait jugé utile de faire son nettoyage pile avec la rousse dedans. Formant un grand siphon avec la jeune femme hurlant au milieu. Et lui que pouvait-il bien faire ? Rien ! Il n'irait pas se mouiller pour ses beaux yeux. Qu'il ne trouvait même pas beaux d'ailleurs. Parce qu'il sentait que si l'eau ne touchait qu'une seule seconde son corps de papier, il y avait de grande chance que l'encre le constituant se dilue et l'efface à jamais. Ou pire que le papier se déchire et ne le réduise à l'état de vague papier détrempé et complètement déchiqueté.

Alors non, il n'irait pas la sauver. Et Paddington pourrait faire tous les yeux doux du monde, il n'irait pas. Il n'avait qu'à envoyer le robot. C'était résistant. Et de toute manière, il était déjà rouillé alors il ne risquait pas grand chose de plus. Lui, il ne bougerait pas. Il croisa les bras sur sa poitrine l'air décidé lorsqu'il sentit un fourmillement désagréable accompagné d'un bruit de papier au niveau de ses pieds. Il baissa le regard et vit avec effarement un lama en train de le brouter. Et il semblait le trouver à son goût en plus parce que plus ça allait et plus il se dirigeait vers sa cheville.

"Heyyyyyyyyyyyyyyy ! Non mais Hé ho ! Ça va aller oui sale bête ?"

Il se tourna vers Paddington et le robot d'un air désespéré.

"Mais faites quelque chose bon sang. Vous voyez pas qu'il est en train de me bouffer ? Saloperie de lama de mes deux !"

Les jurons s'échappant de sa bouche plus vite que tout le reste. Il allait finir sa vie dans le ventre d'un lama. Jolie perspective d'avenir !


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I want
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________________________________________ 2015-09-12, 16:43




I want a dance


    "ECAAAARTEEEEEZ VOOOOUUUUUS !!!!" hurlais-je à plein poumon avec mon petit haut hawaïen jaune, mon short blanc et mes petites jambes. Je courrais aussi vite que je pouvais, faisant de grands gestes avec mes mains et tentant de me débarrasser du mieux des morceaux de valise qui étaient encore accrochés à moi. J'avais enfin pu me libérer et j'arrivais juste à temps pour le grand show !


    Se libérer de quoi ? Retour en arrière...

    - C'est un chien !!! Félicitation madame !!"

    - Wouaf ! Wouaf ! Wouaf !"

    Ok... Pas aussi loin en arrière...


    Un peu moins loin en arrière...

    - Ce n'est pas ma valise. Dès que vous la retrouverez, apportez la à cette adresse.

    On ne m'avait pas transporté correctement entre les deux aéroports. Pour économiser de l'argent et vue ma petite taille, Angie avait eu la magnifique idée de me mettre dans un bagage à main. Mais il était bien trop lourd pour elle et ça aller abîmer son petit dos tout mignon, d'après ses propres dires. Du coup elle m'avait mise dans une valise bien plus grande, mais j'avais dû voyager dans la soute. Manque de bol, le transport s'était bien passé, mais l'atterissage ce n'était pas vraiment ça. On m'avait mis dans le mauvais avion et après de nombreuses péripéties, j'avais pu me retrouver ici, à Rio, mais pas du tout au bon endroit.

    N'ayant pas d'argent sur moi, je m'étais simplement déplacé jusqu'à l'aéroport le plus proche, j'avais pris place sur un chariot et on m'avait transporté ici. C'était vraiment pas ce qu'il y avait de plus facile que de se déplacer quand on était dans un valise et qu'on pouvait presque pas bouger. J'avais dû faire peur à de nombreux passants en me déplacant de cette manière là. Bon, on peut revenir au présent s'il vous plaît ? Il est où le monsieur avec sa pancarte ?

    - Ici.

    Ok, merci, tu la met en fade, en gras et tu nous renvois à aujourd'hui ?

    - Ca roule mec !


    Aujourd'hui...

    T'as raison, pas besoin de faire des artifices, un simple "aujourd'hui" suffit. Bref... Je m'étais retrouvé ici juste au moment où Angie avait le plus besoin de moi !

    "ECAAAARTEEEEEZ VOOOOUUUUUS !!!!" hurlais-je à plein poumon avec mon petit haut hawaien jaune, mon short blanc et mes petites jambes. Je courrais aussi vite que je pouvais, faisant de grands gestes avec mes mains et tentant de me débarrasser du mieux des morceaux de valise qui étaient encore accrochés à moi. J'avais enfin pu me libérer et j'arrivais juste à temps pour le grand show !

    On était pas obligé de répéter toute la réplique, mais ça rempli les blancs. Après tout c'était pas comme si vous n'aviez que ça à faire, n'est ce pas ? Du coup j'avais accourus en direction de Angie et... Attendez... Pourquoi je raconte ça au passé ? On ne l'a pas encore vécu. Reprenons et au présent je vous prie !

    Je courrais en direction de Angie, manquant de me faire renverser par un lama. Qu'est ce que ça foutait là ? Ils avaient eu des subventions pour la mission ? Trêve de bavardage, je savais exactement quoi faire. J'avais retroussé les manches de ma chemise hawaïenne à manches courtes et j'avais tendu la main par dessus la piscine pour que Angie l'attrape. Manque de bol, j'avais une toute petite main et la grande main derrière moi était bien trop occupée à faire des mamours à ses lamas. Il y avait bien cette chose à pince un peu plus loin, mais elle était trop petite pour m'être utile en quoi que ce soit.

    "ANGIE !!! NE BOUGE PAS !!! VA PAS PLUS LOIN !!! J'ARRIVE !!"

    Elle ne semblait pas m'entendre, car elle continuait de s'éloigner et de tourner dans tous les sens. Cette fille était une véritable toupie. Je m'étais redressé, sentant des courbatures un peu de partout. J'avais passé trop de temps replié sur moi même. Puis, je m'étais aperçu qu'il y avait un petit bouton juste à côté de la piscine avec indiqué dessus "qu'en cas d'urgence !"

    "C'EST UNE URGENCE !" hurlais-je, ce qui fit fuir le lama. Puis, j'avais bondis sur le bouton et je m'étais étalé de tout mon long à 2 mètres de lui. Mais fort heureusement, il me restait assez de forces pour me traîner sur ces deux minuscules mètres. Bras tendu en avant, j'y avais tout mon coeur, toute mon âme. Ca m'avait pris aux tripes, mais je voulais vraiment venir en aide à la gazelle. Puis ça y est, le bouton était là, à portée de doigt. J'avais appuyé dessus et la vitre s'était ouverte, faisant déverser toute l'eau au dehors.

    "YEAH !!! I'M THE KING !!!" avais-je dit en me tournant sur le dos et en bougeant mes jambes tout en imitant une guitarre avec mes mains. Puis, je m'étais relevé d'un bond et j'avais commencé à baver... Normal... C'était courant, il suffisait d'essuyer. Après un passage du revers de ma main, j'avais tourné la tête vers Angie qui se relevait difficilement et qui m'adressait son majeur. Moi aussi je l'aimais.

    "Elle est folle de moi ! C'est ça quand on est une rockstar. Vous connaissez les Blue Brothers ? Ca ne se produit plus à Storybrooke, mais ça ne devrait pas tarder à recommencer. Suffit de ramener le boss. D'ailleurs il est où ?"

    Je m'étais mis à renifler tout autour de moi, passant à côté Solal, puis un mec qui puait l'ours et le petit truc avec des pinces.



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________________________________________ 2015-09-13, 13:56


« Be prepared... carnival is coming! »

Un toboggan, une tenue de chimiste cintrée et du gaz qui s'échappe des murs. Inutile de préciser que je me mordais un peu les doigts de nous avoir fourré dans un tel guêpier. En même temps, l'occasion d'entrer chez Yzma avait été trop belle ! Pourtant, j'aurais dû mieux m'y préparer. Je commençai à tousser sérieusement, une main contre mon visage. Aloysius plaqua subitement un morceau de tissu contre mon nez. Il y avait été tellement fort qu'une douleur explosa dans mes narines. J'étais certain qu'il l'avait fait exprès ! Je me rendis compte que j'étais au sol, il tenta de me relever mais subitement, il me relâcha. Je me sentis tout léger tandis que je chutais.

Je me redressai, à mesure que la fumée se dissipait. Je battis de la main pour chasser le gaz et toute mon attention fut retenue par l'aile bleue qui s'agitait sous mon nez. Attendez... une aile ?

Je fis un bond et voletai légèrement, avant de pousser des piaillements paniqués.

"Oh sacrebleu ! Je suis redevenu un oiseau !"

Ma voix me semblait légèrement différente, comme si je parlais du nez, ce qui était étrange en soi puisque j'avais un bec, à présent. Je voletai sans parvenir à m'élever bien haut.

"C'est Yzma ! Elle nous a eus la garce ! Il faut sortir d'ici !"

Aloysius me parla et je trouvai que sa voix avait également une nuance légèrement différente. Je me pétrifiai en l'air et tandis que je redescendais tout doucement, je pivotai vers lui. Les yeux écarquillés, je découvris un lion à l'aspect inquiétant, flanqué d'une cicatrice sur l'oeil. Ca m'étonnerait qu'il se la soit faite lui-même... Gloups !

"Non ! Ne... ! Ne m'approchez pas !"
fis-en battant des ailes à toute vitesse, mais malgré tout, je ne m'envolais pas.

Rooh... c'était pénible de ne plus savoir voler. Pourtant, c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas ! Il bondit brusquement sur moi et d'un seul coup, tout devint noir. Une odeur incroyablement putride m'entourait. J'eus un haut-le-coeur alors que je prenais conscience de ce qui venait de m'arriver : Aloysius Black venait de me bouffer !

Je tentai d'ouvrir son museau, me dandinant dans tous les sens, mais c'était bien trop serré. Soudain, je fus éjecté de sa gueule et percutai le sol dans un "Splash !" spongieux. Je me redressai, les ailes ouvertes dans une mare de bave.

"Beuah... c'est répugnant." commentai-je en me retenant de vomir. "Vous êtes vraiment encore plus affreux vu de l'intérieur."

Ma remarque allait peut-être l'enjoindre à vouloir me gober de nouveau, mais je battis des ailes, lui envoyant des gouttelettes de bave, et pris mon élan pour m'envoler et me poser sur la table. Je me sentais nettement plus lourd avec toute cette humidité, mais ça allait bien finir par sécher. Rien que d'y penser, ça me faisait tressaillir.

"Quel toupet vous avez eu !" m'insurgeai-je en lui jetant un regard oblique depuis la table. "Vous pensez que personne ne se serait rendu compte que je n'étais plus là ?"

Aloysius ne m'écoutait pas. Il cherchait un antidote dans les armoires vitrées au fond du laboratoire. J'émis un sifflement indigné, me rengorgeai et m'envolai bon gré mal gré jusqu'à lui pour me percher en haut d'une armoire. Au moins, j'étais hors de sa portée. J'enfonçai mes serres dans le bois et me penchai en avant pour mieux voir.

"Hum... apparemment, Yzma ne note pas sur ses fioles mais elle dessine dessus. Vous croyez qu'elle aurait dessiné quoi sur l'antidote que l'on cherche ? Une silhouette humaine ?"

En équilibre sur une patte, je tapotai du bout d'une serre contre la vitre pour lui montrer un flacon sur lequel un squelette était dessiné. Je suivis son regard et secouai la tête.

"Non, à mon avis, il ne vaut mieux pas boire ça."

Le souci, c'est qu'il n'y avait que cette fiole qui avait l'air de traiter notre problème. Les dessins sur les autres étaient soient indescriptibles, soit inquiétants : des chèvres, des vaches, des drôles de trucs... mais pas de silhouettes humaines.

"Continuez de chercher un antidote. Moi, je vais trouver une sortie !"

Je bombai le buste et m'envolai, battant des ailes maladroitement pour disparaître dans le toboggan que j'empruntais en sens inverse. Je m'aperçus qu'il se terminait par un cul de sac : la trappe par laquelle nous étions tombés était refermée. Je donnai des coups de bec mais c'était aussi efficace que de lancer de petits cailloux contre un mur. Dépité, je retournai dans le laboratoire, décrivant des arc de cercle pensifs.

"Si j'arrive à arracher la grille de la gaine d'aération, je pourrais peut-être entrer dedans pour prévenir les autres que vous êtes ici. Je ne sais pas où elle mène mais je peux essayer."

Je ne faisais pas ça de gaieté de coeur. Si ça n'aurait tenu qu'à moi, j'aurais laissé le lion en cage. Mais je ne voulais pas priver Angela de son... mari ! Bien qu'elle ait toujours Paddington, et que ce dernier me semblait nettement plus sympathique. Si je parvenais à sortir d'ici, allais-je vraiment abandonner Aloysius ? Ca me semblait la meilleure solution. Il était instable et dangereux. J'en avais eu la preuve. A peine devenu un lion qu'il m'avait sauté dessus. C'était l'instinct.

Je mis ces réflexions de côté pour m'élancer vers la gaine d'aération. Je m'y cramponnai avec mes serres, me courbai pour attaquer le grillage de mon bec. Je pouvais le couper avec en m'acharnant bien, j'en étais persuadé.

"Alors comme cha, vous étiez un lion à l'époque ?"
fis-je tout en grignotant le grillage.

Autant faire la conversation en même temps, ça évitait les silences pesants.

Soudain, une voix s'éleva dans les haut-parleurs, différente de celle qui était informatisée :

"Bien le bonjour, bande d'incapables. Ici Yzma Popochimalt."

Elle roucoulait, elle jubilait, ça se sentait.

"Oui, je suis de retour chez moi. J'espère que vous vous amusez bien avec vos nouvelles-anciennes identités. Rassurez-vous, j'ai encore pleins d'autres surprises pour vous. Vous vous attendiez à quoi en débarquant ainsi sur ma propriété ? Butler, arrêtez de vous acharner sur ce grillage, vous êtes ridicule."

Surpris, je cessai aussitôt et jetai un regard interloqué à Aloysius, en bas. Des caméras... alors elle avait tout prévu depuis le début !

"Je croyais que vous aviez besoin de notre aide !"
m'écriai-je, à la fois scandalisé et énervé d'être tombé dans le piège.

J'ignorai si Yzma m'avait entendue, quoi qu'il en soit elle poursuivit d'un ton mielleux et caquetant :

"Aloysius, vous êtes tellement facile à manipuler. Vos problèmes de couple avec le perroquet et la rouquine vous ont rendu totalement inoffensif. Vous n'êtes plus qu'un lion apprivoisé. Vous allez ronronner si on vous gratte l'oreille ? Quelque part, je suis déçue. J'attendais un adversaire à ma hauteur."

Elle s'esclaffa et reprit :

"Vous êtes faits comme des rats. Vos hommes de main sont devenus un robot rouillé et une feuille de papier. Pauvres Wilson et Solal... Quant à votre précieuse Angela, elle... c'est quoi ça ?"

Il y eut un petit silence et elle ajouta subitement, en riant :

"Un nain est venu à son secours, comme c'est adorable ! Il sera donc de la fête ! Je ne veux vous priver d'aucun de vos amis ! Bon, je dois vous laisser. Le Carnaval approche et je me dois d'être sur mon trente et un. Et ne vous en faites pas, je me suis assurée que vous ne loupiez rien : VOUS SEREZ AUX PREMIERES LOGES ! Ahahaha !"

Elle éclata d'un rire strident et subitement, le silence retomba comme un soufflet trop cuit. Mon petit coeur d'oiseau battait la samba. Le souffle court, je voletai jusqu'à Aloysius et repliai mes ailes. Un nain... elle avait parlé d'un nain. Se pouvait-il qu'il s'agisse d'Eddie ? Que venait-il faire là ? Que se passait-il en haut ?

Je croisai le regard d'Aloysius et vis que nous partagions le même but : désintégrer Yzma.

"On va se la faire." fis-je en claquant du bec d'un air mauvais. "On va se la faire ensemble !"

Je tendis mon aile pour qu'il me la serre avec sa patte. On était des terreurs. On allait lui faire la peau. Elle avait attisé le feu. On était peut-être prisonniers mais nous n'avions pas dit notre dernier mot. Nous étions investi d'une force dont elle n'avait pas idée, nos coeurs étaient purs et victorieux, nos têtes froides, nos

Une fléchette se ficha dans mon dos et interrompit mes élans téméraires. Plusieurs autres se plantèrent dans l'arrière train d'Aloysius. Nous échangeâmes un dernier regard vitreux avant de nous écrouler au sol de concert.

Au tapis les héros.
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